:: Anciens RPs
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3 SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE]
SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Sam 9 Déc - 18:20
BB-8
EWOK SAUVAGE
EWOK SAUVAGE
Holopad
Avatar : BB-8
Holopad :
BB-8 approves this forum !
BB-8 approves this forum !
Datapad
Are we the good guys ?
Sujet Commun
Contexte
Plusieurs unités différentes envoyées par Snoke sont piégées sur le système de Corellia. Leur nouvelle base se trouve être leur destroyer en orbite sur Coronet. Les communications coupées avec l'extérieur, ils sont maintenant hors d'atteinte de Snoke. Après la surprise de l'arrivée et de l'enfermement, l'isolement permet aux doutes qui étaient nés depuis Hosnian Prime de refaire surface. Privés d'ordres directs, laissés dans le questionnement, une réunion est organisée au sein du destroyer afin de discuter de la ligne de conduite. Depuis la destruction d'Hosnian Prime, quelque chose a changé et cela se ressent pendant les discussions : très vite, certains s'opposent à Snoke et font resurgir l'idée d'un nouvel Empire. Le début d'un schisme ?
Déroulement
Chaque membre du premier ordre est présent à cette réunion. Il est temps de parler à coeur ouvert : depuis Hosnian Prime, nombreux sont ceux qui ont admit être en désaccord avec les nouvelles méthodes employées par le Suprême Leader. Le sujet commence sur la phrase d'un leader de l'opposition à Snoke : ce dernier vient de déclarer qu'il faut se soulever contre lui. Vos personnages devront réagir selon leur conviction personnelle, au risque d'envenimer les choses. Le MJ répondra en incarnera des PNJ. Le sujet reste ouvert jusqu'à sa mort.
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Dim 10 Déc - 0:30
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Are we the good guys
⇜ code by bat'phanie ⇝
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Lun 11 Déc - 20:59
Devon Thek
RELIQUATS
RELIQUATS
Holopad
Avatar : Oliver Jackson Cohen
Holopad :
Datapad
Are we the good guys ?
Sujet Commun
L’extension du Premier Ordre ne connaissait pas de limites. Conquérant planète après planète, système après système. Aujourd’hui, il n’y avait plus que la Résistance pour s’opposer à leur puissance grandissante. La Nouvelle République quant à elle…Et bien, disons que c’était de l’histoire ancienne. Du moins elle représentait une menace bien moindre que la Résistance, cependant elle était encore présente, pansant ses plaies. Il faudrait penser prochainement à l’écraser totalement pour en finir et enfin ils pourront concentrer l’ensemble de leurs efforts sur le groupe armé de la Générale Organa pour l'éradiquer. Devon était certain que leur Suprême Leader avait tout prévu, que tout se déroulait selon ses plans et que rien ne pouvait venir les contrarier. Avait-il alors pensé que Corellia quitterait la Nouvelle République ? Il ne le savait pas, il ne connaissait pas ses projets, il n’était qu’un outil utilisé pour les appliquer.
C’était tout de même une surprise pour l’ensemble de la communauté Galactique, il était rare que des planètes se déclarent indépendantes. Surtout dans un climat où il n’était pas bon de faire cavalier seul et où il fallait choisir un camp afin de mutualiser ses moyens pour se défendre. Leur maître, à tous, dut y voir une opportunité en détachant plusieurs unités dans le Système Corellien. Peut-être voulait-il essayer d’attirer les corelliens sous la coupe du Premier Ordre ? Ou bien souhaitait-il juste trouver un accord avec le nouveau gouvernement indépendant afin d’être sûr qu’il aura les mains libres pour s’occuper des fragments de la Nouvelle République ? Encore une fois, il ne connaissait pas ses intentions et ne faisait qu’appliquer les ordres. Leur mission était claire, mais un événement inattendu s’était produit. La station Centerpoint s’était activée, englobant l’ensemble du système sous un dôme imperméable. Plus personne ne pouvait ni y entrer, ni en sortir. De plus les communications avec l’extérieur étaient coupées, ils n’avaient plus de contact avec leur Suprême Leader.
Ne pouvant pas asseoir son autorité sur ses forces, certains commencèrent à douter, à remettre en cause certaines de ses décisions passées. Ceci était intolérable, insoutenable. Devon ne pouvait pas accepter qu’on doute de leur maître. Ce dernier faisait son possible pour instaurer une nouvelle ère à la Galaxie. Cependant, il n’était pas un membre important du Premier Ordre, il n’était pas non plus officier. Il n’avait pas l’autorité nécessaire pour donner des ordres aux hommes et femmes du régime présents. Cependant, peut-être qu’il pouvait utiliser sa réputation de chevalier de Ren, en utilisant les bons arguments, afin que les esprits les plus faibles arrêtent de douter. Quant aux autres, s’ils montraient des signes ouverts de rébellion et qu’ils ne voulaient pas rentrer dans le rang, alors ils seront coupables de trahison et il n’y a qu’une sentence pour cette accusation : la mort.
Une réunion fut organisée à bord du destroyer stellaire. Il ne savait pas qui était l’organisateur de cet événement et quelles étaient ses intentions ? Souhaitait-il mettre les points sur les « i » aux perturbateurs de l’ordre établi ? Ou voulait-il justement attiser les tensions ? Il l’ignorait et c’était bien cette raison qui l’avait poussé à y participer. En tout cas, la salle était bondée, preuve que le sujet tenait à cœur tous les individus présents. Chacun souhaiterait probablement donner son avis, même s’il n’y avait qu’une voie à suivre. De petits groupes s’étaient formés et commencèrent à débattre jusqu’à ce qu’une personne hausse la voix et montra sa détermination à s’opposer au Suprême Leader. Bien… Cela faisait déjà un individu qu’il faudrait convaincre…ou bien éliminer. Son intervention jeta un froid, personne n’osait plus exprimer son avis ou prendre la parole, peut-être était-ce le fait qu’il mettait au grand jour les doutes exprimés par plusieurs soldats ?
Un individu émergea du groupe en adoptant un comportement désinvolte, en prenant ses aises pour s’installer à la table des discussions. Une gestuelle emprunte d’un manque de respect, il semblait ne pas savoir se tenir. Devon l’écouta lorsqu’il se mit à parler. Le jeune homme afficha un sourire, froid, il n’était pas du tout surpris de ces propos. Il n’avait jamais eu confiance en ce chevalier et il prouvait qu’il avait bien fais de se méfier de lui. Un révolutionnaire, il ne pouvait pas laisser passer cela. Il l’interrogea donc : « - As-tu envie de fragiliser le Premier Ordre, Wes ? Tu es peut-être resté trop longtemps en compagnie des résistants sur Naboo. Qui sait en les écoutant, peut-être as-tu adopté leurs valeurs ? Et c'est pour cela que tu te dresses aujourd'hui contre le Grand Snoke... »
Il fixa longuement Vassian, son regard en disait long sur ce qu’il pouvait penser de cet individu. Il prit une inspiration pour s’adresser à l’ensemble des participants « Je pense que nous savons tous que cette bulle d'énergie disparaîtra, ce n'est qu'une question de temps. Et lorsque ça sera le cas, les communications avec l'extérieur seront de nouveau possible.
Nous avons tous prêtés serment de loyauté au Suprême Leader, jurant de le servir jusqu’à notre mort. Sans vouloir prétendre deviner sa réaction, cela m'étonnerait qu'il se montre magnanime envers les individus qui ont osé douter de sa personne. Ceux souhaitant s’opposer à sa volonté, ne valent pas mieux que les Républicains ou les Résistants à mes yeux, ce sont des traîtres. »
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Mar 12 Déc - 14:19
Thrace
EWOK SAUVAGE
EWOK SAUVAGE
Holopad
Avatar : Chloe Bennet
Holopad :
Datapad
Are we the good guys ?
Are we the good guys ?
La situation avait pris un tournant surprenant mais que Thrace n'aurait pas été qualifié d'inattendu. En réalité elle savait que cela arriverait tôt ou tard, c'était inéluctable depuis l'instant où Starkiller avait été mise en action, seulement Thrace s'était toujours imagée que ce tournant arriverait une fois que le Premier Ordre aurait connu la même chute que l'Empire, une fois qu'il serait trop tard, qu'il n'y aurait plus rien à rattraper.
Qu'il y ait des dissensions au sein du Premier Ordre n'enchantait pas Thrace, c'était une faiblesse et ils ne pouvaient se permettre d'être faible. Mais il fallait se rendre à l'évidence : ils ne pourraient continuer ainsi, pas après l'énorme faille que la destruction d'Hosnian avait laissé. Thrace l'avait senti aussi omniprésente dans le regard de ses soldats ses collègues, ses amis eux aussi descendants ou élevés par des anciens impériaux. Mais personne ne parlait car le Premier Ordre faisait en sorte que chacun pense être seul avec ses doutes. Jusqu'à ce qu'ils arrivent sur Corellia.
Thrace avait été immédiatement désignée pour se rendre sur place. Certes, elle y allait en trainant un peu les pieds, Thrace ne quittant jamais l’espace sans une certaine frustration. Au moins c’était Corellia dont il était question : un monde qu’elle connaissait et qu’elle affectionnait. Une chance, au final, vu qu’ils s’y retrouvèrent bloqués et isolés. Passés les premiers instants où la surprise avait fait place à une sensation d’attaque imminente, leur isolement produisait à présent un effet surprenant : Coupés des influences directes de Snoke, il semblait que ces tensions que beaucoup gardaient en eux se mettaient à s’exprimer, craquelant le vernis de leur éducation, pour ne pas dire leur endoctrinement.
C’est ainsi qu’une réunion s’organisa spontanément et s’annonçait houleuse. La première intervention contre Snoke vint d’un Chevalier de Ren, parvenant même à surprendre Thrace. Elle tourna son regard vers Vassian, un sourcil vaguement haussé. Les chances que tout ceci se poursuive et s’achève dans le calme était déjà quasiment nulles, d’ailleurs un autre chevalier, Devon Thek, rappelait non sans raison leur engagement et le risque d’une telle division. C’était regrettable et Thrace était la première à dire qu’elle aurait voulu continuer à servir le Premier Ordre avec la même conviction que lorsqu’elle avait revêtu l’uniforme pour la première fois. Mais aussi grande qu'ai pu être sa volonté, il y avait des choses sur lesquelles ils ne pouvaient fermer les yeux.
- Quand ce qui restait de l'Empire a joint ses forces à celles du Premier Ordre naissant, la volonté partagée était de ne pas reproduire les erreurs qui ont menés l'Empire à sa perte. L’une de ces erreurs a été commise. Quelle que soient les motivations dans notre engagement, c'est un point que l'on ne peut pas ignorer.
Thrace lança un regard très bref vers Thrawn, elle ignorait ce que lui avait décidé, pour cela elle ne comptait pas s'opposer ouvertement ou non, juste exposer la nature de la division et encourager les autres à se poser les bonnes questions. Mais sciemment elle employait la notion d’erreurs devant Thrawn : c’était lui qui lui avait enseigné qu’une erreur devenait une faute si elle n’était pas corrigée.
- L’unité aurait dû rester notre mot d’ordre mais qu’on le veuille ou non, nous sommes divisés et par conséquent fragile. Car cette erreur nous prouve que le Suprême Leader Snoke n’a pas su tirer de leçon des erreurs du passé et la confiance a été brisée. Aussi, même s’il sera impossible de réparer ce qui a été fait, c’est à nous que revient ce choix à présent inévitable : Sommes-nous prêt à continuer de suivre aveuglément un dirigeant qui a offert une légitimité à nos opposant par pur orgueil ?
Nous lui avons tous juré fidélité un jour ou l’autre, mais la loyauté ne peut se maintenir s’il ne nous donne pas de raisons de le faire. La crainte de sa colère ne peut être le seul ciment de notre loyauté, sans raisons tangible de lui accorder confiance et soutiens à toute épreuve, son Premier Ordre s’effondra sur lui-même.
Voilà à quoi cela se résumait au final : des raisons de le suivre et non pas des menaces pour dissuader de s'en détourner. Un dirigeant devait, certes, inspirer une certaine crainte, mais aussi le respect et insuffler la volonté de croire en ses idéaux. Ecraser, conquérir et dominer n'étaient pas des idéaux, c'étaient des outils. La guerre était elle aussi un outil, tout le monde n'était pas apte à la manier.
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Mar 12 Déc - 15:00
Rehan Lavellan
ADMIN ☾ HORS LA LOI
ADMIN ☾ HORS LA LOI
Holopad
Avatar : Elizabeth Olsen.
Holopad :
--- rehan lavellan.
And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
◊ ◊ ◊ ◊
--- family without blood.
Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.
◊ ◊ ◊ ◊
◊ ◊ ◊ ◊
”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."
◊ ◊ ◊ ◊
--- valkyrie.
They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.
◊ ◊ ◊ ◊
Datapad
Gamora avait été dépêchée sur Corellia. Evidemment qu'elle allait l'être à un moment ou à un autre. Après tout, les Inferno étaient dépêchés sur pratiquement toute les missions diplomatiques par « sécurité ». Si elle s'était imaginé se retrouver ainsi enfermée... La jeune femme avait retrouvé ses quartiers sur l'Avenger qui avait aussi été envoyé. Son ancien vaisseau avait toujours le même équipage, et son nouveau capitaine lui avait fait une place avec grand plaisir. Même si elle n'avait dirigé cet endroit que quelques années, elle y avait réalisé quelques faits d'armes inoubliables. Le croiseur avait été remit à neuf suite à la bataille de Theed : y retourner ne ravivait pas que de bons souvenirs. Bien sûr, elle n'était pas la seule à y être revenue ; Gamora avait insisté pour que ses hommes aient également accès à des quartiers. Ainsi, Han et Nathaniel étaient tous les deux dans des quartiers qui donnaient les uns sur les autres. Elle se sentait plus en sécurité ainsi, et elle appréciait la compagnie des siens plus que de son équipage avec qui elle ne partageait plus rien.
Peu après les événements qui les avaient confinés sur Corellia, ils avaient reçu une communication les sommant de se rendre à une réunion, afin de décider de la marche à suivre. Bien qu'elle ne donnerait aucun avis, son grade ne l'épargnant pas de son statut de soldat, elle suivrait les ordres, comme elle l'avait toujours fait. Ainsi, les Inferno se rendaient au débat. Gamora avait trouvé refuge dans un coin de la pièce, où son dos était soutenu par le mur et ses bras croisés sur sa poitrine. Elle n'avait pas revêtu son armure mais sa tenue habituelle, et elle avait même rabattu la capuche de sa cape sur sa tête. Les grosses réunions, ce n'était pas son truc. Non loin d'elle se trouvait ses hommes. Si au début, tout de déroulait normalement, la situation vient vite à dégénérer. L'absence de Snoke avait maintenant de réelles conséquences : la vérité semblait éclater. Cette même vérité que Gamora avait arrachée à Nathaniel quelques mois auparavant. La confiance envers le suprême leader avait disparue. La destruction d'Hosnian faisait écho à celle d'Alderaan, qui n'avait jamais vraiment disparue des mémoires. Mais soudain, une personne prit la parole, et le cœur de la commandante ratait un battement : Wes, dans toute sa splendeur et son habituel cynisme, son absence totale du respect des protocoles, venait de prendre la tête de l'opposition. La brune blanchit et elle eu l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Mais qu'est-ce qu'il fout ? Qu'est-ce qu'il fout ? Réflexe, elle se saisit du bras de son major comme pour s'y raccrocher. Elle n'était pas prête à une telle éventualité. Et la réponse des autres Chevaliers de Ren lui confirmait ce qu'elle pensait : il allait regretter son passage à l'acte.
Que devait-elle faire ? Elle n'était pas habituée à se positionner sur de telles choses. Comment le pouvait-elle ? Elle avait été élevée toute sa vie pour être un soldat de Snoke. Son père s'était engagé corps et âme à son œuvre, et même après son décès, elle avait continué en ce sens, même si elle avait perdu tout respect pour lui. Non, elle n'approuvait pas du tout Hosnian Prime. Mais elle était également incapable de dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas. Impossible de balayer toute ces années d'un seul coup. Le coup de grâce vint lorsque son propre mentor prit la parole pour appuyer ces faits. Ses mots étaient justes, doux, bien trouvés. Le Capitaine avait toujours une belle façon de s'exprimer et il n'y avait pas de doutes : elle avait raison, et nombreux seront ceux qui se rallieront à ses idées. Devait-elle prendre la parole en tant que gradée ? Son regard coule sur Wes. Elle devait l'oublier. Son flegme habituel avait laissé place au soldat : c'est ce qu'elle devait être, et ses émotions devaient être annihilées. Non, elle ne soutenait pas Snoke, elle ne le soutiendrait plus jamais. Mais elle ne pouvait rien dire. « Il n'est pas nécessaire d'ajouter de l'huile sur le feu. Ravalez tous vos paroles quelles que soient vos idées, avant que quelqu'un ici ne vous les fasse regretter et oubliez ce débat avant de ne plus pouvoir revenir en arrière. ». Ce n'était pas une menace venant d'elle, et elle le faisait comprendre. Elle voulait simplement rappeler qu'il n'était pas bon de se dévoiler à visage découvert comme des traîtres envers Snoke, car il fallait tout d'abord redouter l’extrémisme de certain de ses fidèles.
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Mar 12 Déc - 15:38
Gal'aad Serke
HIGH REPUBLIC
HIGH REPUBLIC
Holopad
Avatar : Sebastian Stan
Holopad :
And I'll fall on my knees
Tell me how's the way to be
Tell me how's the way to go
Tell me why I feel so low
Tell me how's the way to be
Tell me how's the way to go
Tell me why I feel so low
Datapad
Are we the good guys ?
Are we the good guys ?
Critique, la situation l'était et, pour la première fois, Gal'aad comprit ce que cela signifiait d'être chef, de diriger. Chacun de ses mots, chacun de ses silences aurait ici un poids, de même que les gestes que le chevalier se permettrait ou non d'avoir. Il n'était pas là questions d'erreurs alors, de bonnes ou de mauvaises décisions, mais de savoir quel masque Gal'aad choisirait de porter.
Il observait la scène, silencieux. Quelques uns avaient peut-être oublié sa présence, Gal'aad ne se tenait pas en vat, dans la lumière, d'autres l'escomptaient. D'autres comme Wes, chaotique, rusé, fou de quelque chose d'impossible à définir vraiment. Fou, en attente de la réaction de son chef aussi sûrement...
Il laissa Devon intervenir, Devon jeune lui aussi, qui pouvait se permettre de laisser son animosité enver l'autre chevalier parler, plutôt que de chercher à comprendre les phrases et les mots.
Néanmoins, Gal'aad attendait bien mieux d'un Ren que cela.
L'intervention de Thrace fut sans surprise pour lui, et tous lui apparaissaient pareils à des enfants. Il était temps, le silence touchait à sa fin, son silence, peut-être reviendrait-il, peut-être que non.
Gal'aad s'avança jusqu'à ce qu'on le voit réellement, dans tout ce qu'il était de muscles et d'ombres. Et de métal aussi.
D'un geste presque las, il enleva la partie inférieure de son maque, celle qu'il portait bien plus facilement que la supérieure -d'ailleurs absente- et semblable à une muselière. Le chien allait s'exprimer....
« Ce que vous dites est intéressant, capitaine, néanmoins vous tirez des conclusions fort hâtives : Starkiller était le rêve du général Hux, les plans de notre Leader Suprême étaient autres, bien qu'il ait approuvé le projet du général. Lequel d'entre nous n'a cependant jamais reçu de mauvais conseils de la part d'un subordonné ? Y compris avec des conséquences dramatiques ? Je ne parle évidemment pas des officiers choisissant l'inaction comme mode de vie, ce ne sont pas de vrais soldats. »
La manière dont il dévisageait la Chiss avec une douceur toute mélancolique prouvait que Gal'aad la considérait elle, comme un soldat. Ils se faisaient face désormais, Thrace et le chevalier. Par respect, pour montrer que son intervention avait de la valeur et qu'elle pouvait également se targuer d'un certain pouvoir en tant qu'officier, à son encontre, Gal'aad l'avait vouvoyé bien que tous sachent leur intimité. Le chevalier n'était cependant pas homme à tomber dans la flagornerie, aussi reprit-il son tutoiement ainsi qu'un ami pouvait se le permettre envers un autre.
« Fait le deuil de ton Empire, il n'existe que dans tes rêves et fantasmes.. Sa seule utilité est d'être une métaphore de ce qui nous est possible ou non en matière de politique, mais on ne peut suivre à jamais le chemin des rêves. Toute décision possède des défauts, des conséquences. » Et l'homme leva la main, effleurant la joue de la jeune femme.
Sa voix porta alors, plus claire, plus forte.
« Aucune confiance n'a été brisée, vous n'en avez jamais donné, perdus dans vos fantasmes impériaux. Respectez-vous un peu à présent et respectez notre Leader, sinon comment pourrait-il faire de même avec vous ? Vous choisissez la haine et la colère pour si peu de choses, combien ici seraient pourtant prêts à diriger l'Ordre et de fait, devenir la prochaine cible de vos haines et de vos coups bas ? Beaucoup trop d'entre vous ici sont des chiens... »
Finalement, le chevalier s'avança jusqu'à Wes. Il leva la main mais, alors que bien des regads s'attendaient à un coup, fatal ou non, l'abattit simplement sur la tête chevelue du plus jeune, l'ébouriffant au passage. Sa voix devint celle d'un adulte parlant à un enfant, quand Gal'aad savait pourtant toute l'intelligence féroce qui habitait l'autre chevalier. Ainsi, plutôt que la violence, il choisissait une humiliation doucereuse, exhortant presque Wes à prouver ce qu'il avait d'autre, dans le ventre.
Non loin, à sa propre manière, Gamora tentait de calmer le jeu bien que Gal'aad la soupçonna de jouer sur son propre échiquier.
« Quant à toi, Wes, tu as toujours eu besoin de chaos pour porter tes capacités et ton déséquilibre tout à la fois. Ce n'est pas un défaut, cependant ce chaos-ci serait bien trop grand pour toi, petit frère. Il t'absorberait, t'aplatirait et te recracherait en ayant enlevé tout le feu que tu portes. Tu es doué, encore une fois il me faut veiller sur toi comme l'on veille sur un enfant malgré tout... »
Ainsi, si Wes décidait de combattre l'assertion infantilisante de son chef, il courait le risque de paraître jeune et colérique au besoin. L'important pour Gal'aad était de minimiser la possible influence de l'autre, tout en sachant que cela pouvait pousser Wes à des coups bien plus bas et retors que le chevalier pourrait ne pas voir venir...
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Mar 12 Déc - 18:15
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Dissensions au sommet
Cette situation n'avait rien d'une coïncidence.
Que la station Centerpoint s'active, enfermant une grande quantité de représentants de toutes les factions importantes, c'est trop gros pour être un hasard. Et il est bien connue qu'une armée enfermée a vite tendance à divaguer, paniquer, et prendre de mauvaises décisions. Dans ce genre de situation, il faut rester fort et garder sa ligne, sous peine d'imploser. Et pour que les hommes tiennent le choc, le chef doit être un exemple irréprochable et inspirant. Difficile de prêter ces traits à celui qui a besoin de se faire appeler Suprême Leader ...
Quarish avait bien entendu prêté serment, comme tout les autres. Mais les serments tenu, s'ils sont à sens unique, possèdent-il encore la moindre valeur ? Oui. On a tenu sa parole, et on est trahis, abandonné, utilisé non pas comme un soldat, mais comme une marionnette.
Quarish est un homme d'honneur, de parole. Mais un lion dans une guerre de hyènes, ne verra pas l'aube s'il reste fidèle à ses principes. Le courage, c'est aussi de s'avoir s'adapter pour rester fidèle à sa ligne. Mourir inutilement, par fierté mal placée, ça n'a rien d'enviable.
La commandante Kelso s'était installée dans un coin, dos au mur. Pas étonnant. Et pas étonnant non plus Quarish s'était placé à coté d'elle, bras croisés, une jambe repliée. Il fixait le sol, le regard vague. Cette situation, c'était du délire. Le vieux loup sentait déjà depuis un moment l'odeur perfide du doute,a présent c'est celle de la déroute organisée qui empeste.
Le clame des discussions en apartés fût rompu par un dignitaire qui déclara officiellement qu'il fallait se soulever contre Snoke. Courageux, ou stupide. Ce n'est pas comme ça qu'il convient de procéder quand on veux prendre la place d'un chef, d'un tyran en l’occurrence. Quarish en savait quelque chose. Du temps de l'Empire, il avait côtoyé un ami qui escomptait prendre le pouvoir par un audacieux coup d'état. Et il avait prévu un nombre incalculable de choses, en commençant par ne pas se dévoiler publiquement.
Stupide donc que la déclaration de cette homme. A moins qu'il ne s'agisse d'une manœuvre afin de donner des ailes à ceux qui doutent le plus de Snoke et de les faire se dévoiler. S'en suivra une purge en bonne et due forme.
Ou alors. Le courage. L'homme qui se tient de l'autre coté de la table accepte de se sacrifier pour que le vrai instigateur, s'il existe, de cette défiance ne jauge si suffisamment seront prêts à le suivre. Dans ce cas la, ce serait un sacrifice prudent. Tandis que Quarish cogitait, plusieurs interventions se succédèrent rapidement.
Wes, le Ren à moitié fou, un autre Ren que Quarish ne connaissait pas, le capitaine Thrace, la commandant Kelso, et celui qui semblait être le chef des Ren.
Nathaniel était au dessus du débat, dans une réflexion qui portait plus loin qu'un débat.
Il entendit cependant suffisamment de choses pour résumer. Le chef des Ren était en train de ramener les brebis égarées dans le troupeau. Il n'y avait que la folie de Wes pour rétorquer, mais il était d'or et déjà sur le banc de touche dans la bataille d'arguments et la crédibilité. Thrace avait également subit un revers d'importance. Quand à Gamora, elle souhaitait que le débat prenne fin et de ne plus en parler qu'il fallait oublier. Tout comme le Chef des Ren.
Le débat risquait de tourner court.
Quarish était tiraillé. Ce n'était pas sa guerre. Il était le vestige d'une époque révolue. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de songer à l'avenir. Un avenir différent de ce qu'il avait connût. Et si, après toutes ces années, l'heure était venue pour Quarish de prendre ses responsabilités ? De s'engager, pour un avenir plutôt qu'un autre ? Et si en ne jurant que par l'action, le vétéran avait oublié de s'engager réellement ? C'est une évidence. Il ne l'a jamais fait.
Il baissa la tête, la main dans une poche. Il jouait avec quelque chose qu'il emmenait avec lui, par habitude. Pourquoi l'avait-il avec lui en ce jour si particulier ? Étrange coïncidence, une nouvelle fois. Sa main serra l'objet jusqu'à en ressentir une douleur.
Il leva les yeux et les braqua vers l'autre bout de la table. Il fixa d'un regard ferme Thrace, Wes, Zul, et enfin l'Amiral Thrawn. Thrawn qu'il connaissait de longue date. Thrawn qu'il ne pensait pas revoir dans de pareils circonstances. Il ne pensait pas le revoir du tout d'ailleurs. C'était la première qu'il se retrouvait face à lui depuis l'Empire. "Est-ce que c'est toi Thrawn, qui est à l'origine de tout ça ? tu est bien silencieux, comme toujours. Insondable. Tout comme tes descendants, Triss et sa digne fille" pensa-t-il
Le vieux loup leva les yeux au plafond. Il semblait regarder a travers. Il prit une profonde inspiration et soupira. Et puis merde. C'est pas à son âge qu'il fallait commencer à avoir la frousse hein ?
Il se pencha vers la commandante et murmura tranquillement, en se remémorant une discussion, une réaction: "Vous savez commandant, mes parents ont toujours étés déçus du chemin que j'ai choisi d'arpenter. Eh bien, je n'ai aucun regret. C'est vous qui m'avez dit de ne pas ressasser le passé je crois ? Eh bien moi je dis, ne restez pas prisonnière du passé. Nous sommes des Infernos pas vrais ? Ou que nous soyons, quoique nous fassions, et jusqu'à la fin".
Après un regard chaleureux envers Han et Gamora, le vieux soldat s'avança lentement vers la table en sortant quelque chose de sa poche qu'il jette sur la table. Un galon de général Impérial usé. Son regard se fit lointain et il adopta une voix grave et résigné, pétrie de vécu pour déclamer quelques mots à l'assemblée.
"L'Empire Galactique est mort. Il a échoué dans sa quête d'apporter l'ordre et la paix dans la galaxie. Il a échoué car il a donné à ses détracteurs des raisons plus que légitime de se fédérer contre lui. Les dirigeants sont à blâmer. Mais l'état major, et le corps officier l'est tout autant pour ne pas avoir prit les mesures qui s'imposaient lorsque l'Empire auquel nous avions tous prêtés allégeance a trahit les idéaux qu'il prétendait incarner. "courte pause" Aujourd'hui, le Premier Ordre suit un chemin au moins aussi funeste que l'Empire dans ses méthodes et ses décisions c'est un fait incontestable.
Il pointât un index accusateur vers l'homme qui avait appelé ouvertement à la dissidence et déclamât "Etant donné votre virulence et votre manque de retenue, j'ose imaginer que vous avez une alternative viable à proposer et qui pourra contenter la majorité de cette assemblée, n'est ce pas ?" Il désigna l'insigne de Général, dépiauté et partiellement calciné. "En tout cas, ce n'est pas avec de mauvais souvenirs doublés d'échecs et de trahison qu'on battit un monde un peu meilleur. Il est très facile de saborder le navire sur lequel on sert. Il est bien moins aisé de sauver l'équipage une fois la tête sous l'eau."
Nathaniel recula d'un grand pas en jetant un regard circulaire intense à tout les membres de l'assemblée et dit "Vous êtes désormais tous impliqués dans le choix de l'avenir. Vous êtres seuls décisionnaires de ce qui sera ou non fait en votre nom. Sondez vos âmes, car lorsque l'on s'est trahit soit même, il n'y a plus de lendemain d'espérance." Quarish continua de reculer vers sa position initiale en concluant "C'était la dernière parole d'un Général qui a faillit à son devoir. Ma fidélité vas au commandant Kelso." Il salua du poing son cœur, ou se trouvait brodé l’emblème Inferno. Il reprit sa place dans l'ombre, à coté de la commandante, en regardant l'horizon invisible.
Il se sentait tout à coup lourd. Ce n'était pas de tout repos un discours comme ça devant autant de hauts dignitaires dans une période aussi critique.
Voila pourquoi j'ai toujours préféré le terrain, pensa t-il.
Ou alors. Le courage. L'homme qui se tient de l'autre coté de la table accepte de se sacrifier pour que le vrai instigateur, s'il existe, de cette défiance ne jauge si suffisamment seront prêts à le suivre. Dans ce cas la, ce serait un sacrifice prudent. Tandis que Quarish cogitait, plusieurs interventions se succédèrent rapidement.
Wes, le Ren à moitié fou, un autre Ren que Quarish ne connaissait pas, le capitaine Thrace, la commandant Kelso, et celui qui semblait être le chef des Ren.
Nathaniel était au dessus du débat, dans une réflexion qui portait plus loin qu'un débat.
Il entendit cependant suffisamment de choses pour résumer. Le chef des Ren était en train de ramener les brebis égarées dans le troupeau. Il n'y avait que la folie de Wes pour rétorquer, mais il était d'or et déjà sur le banc de touche dans la bataille d'arguments et la crédibilité. Thrace avait également subit un revers d'importance. Quand à Gamora, elle souhaitait que le débat prenne fin et de ne plus en parler qu'il fallait oublier. Tout comme le Chef des Ren.
Le débat risquait de tourner court.
Quarish était tiraillé. Ce n'était pas sa guerre. Il était le vestige d'une époque révolue. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de songer à l'avenir. Un avenir différent de ce qu'il avait connût. Et si, après toutes ces années, l'heure était venue pour Quarish de prendre ses responsabilités ? De s'engager, pour un avenir plutôt qu'un autre ? Et si en ne jurant que par l'action, le vétéran avait oublié de s'engager réellement ? C'est une évidence. Il ne l'a jamais fait.
Il baissa la tête, la main dans une poche. Il jouait avec quelque chose qu'il emmenait avec lui, par habitude. Pourquoi l'avait-il avec lui en ce jour si particulier ? Étrange coïncidence, une nouvelle fois. Sa main serra l'objet jusqu'à en ressentir une douleur.
Il leva les yeux et les braqua vers l'autre bout de la table. Il fixa d'un regard ferme Thrace, Wes, Zul, et enfin l'Amiral Thrawn. Thrawn qu'il connaissait de longue date. Thrawn qu'il ne pensait pas revoir dans de pareils circonstances. Il ne pensait pas le revoir du tout d'ailleurs. C'était la première qu'il se retrouvait face à lui depuis l'Empire. "Est-ce que c'est toi Thrawn, qui est à l'origine de tout ça ? tu est bien silencieux, comme toujours. Insondable. Tout comme tes descendants, Triss et sa digne fille" pensa-t-il
Le vieux loup leva les yeux au plafond. Il semblait regarder a travers. Il prit une profonde inspiration et soupira. Et puis merde. C'est pas à son âge qu'il fallait commencer à avoir la frousse hein ?
Il se pencha vers la commandante et murmura tranquillement, en se remémorant une discussion, une réaction: "Vous savez commandant, mes parents ont toujours étés déçus du chemin que j'ai choisi d'arpenter. Eh bien, je n'ai aucun regret. C'est vous qui m'avez dit de ne pas ressasser le passé je crois ? Eh bien moi je dis, ne restez pas prisonnière du passé. Nous sommes des Infernos pas vrais ? Ou que nous soyons, quoique nous fassions, et jusqu'à la fin".
Après un regard chaleureux envers Han et Gamora, le vieux soldat s'avança lentement vers la table en sortant quelque chose de sa poche qu'il jette sur la table. Un galon de général Impérial usé. Son regard se fit lointain et il adopta une voix grave et résigné, pétrie de vécu pour déclamer quelques mots à l'assemblée.
"L'Empire Galactique est mort. Il a échoué dans sa quête d'apporter l'ordre et la paix dans la galaxie. Il a échoué car il a donné à ses détracteurs des raisons plus que légitime de se fédérer contre lui. Les dirigeants sont à blâmer. Mais l'état major, et le corps officier l'est tout autant pour ne pas avoir prit les mesures qui s'imposaient lorsque l'Empire auquel nous avions tous prêtés allégeance a trahit les idéaux qu'il prétendait incarner. "courte pause" Aujourd'hui, le Premier Ordre suit un chemin au moins aussi funeste que l'Empire dans ses méthodes et ses décisions c'est un fait incontestable.
Il pointât un index accusateur vers l'homme qui avait appelé ouvertement à la dissidence et déclamât "Etant donné votre virulence et votre manque de retenue, j'ose imaginer que vous avez une alternative viable à proposer et qui pourra contenter la majorité de cette assemblée, n'est ce pas ?" Il désigna l'insigne de Général, dépiauté et partiellement calciné. "En tout cas, ce n'est pas avec de mauvais souvenirs doublés d'échecs et de trahison qu'on battit un monde un peu meilleur. Il est très facile de saborder le navire sur lequel on sert. Il est bien moins aisé de sauver l'équipage une fois la tête sous l'eau."
Nathaniel recula d'un grand pas en jetant un regard circulaire intense à tout les membres de l'assemblée et dit "Vous êtes désormais tous impliqués dans le choix de l'avenir. Vous êtres seuls décisionnaires de ce qui sera ou non fait en votre nom. Sondez vos âmes, car lorsque l'on s'est trahit soit même, il n'y a plus de lendemain d'espérance." Quarish continua de reculer vers sa position initiale en concluant "C'était la dernière parole d'un Général qui a faillit à son devoir. Ma fidélité vas au commandant Kelso." Il salua du poing son cœur, ou se trouvait brodé l’emblème Inferno. Il reprit sa place dans l'ombre, à coté de la commandante, en regardant l'horizon invisible.
Il se sentait tout à coup lourd. Ce n'était pas de tout repos un discours comme ça devant autant de hauts dignitaires dans une période aussi critique.
Voila pourquoi j'ai toujours préféré le terrain, pensa t-il.
- Spoiler:
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Mar 12 Déc - 19:47
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Sujet commun [Premier Ordre]
Membres du Premier Ordre
Correlia. Encore une planète qui se détachait de toute autorité. Les Correliens étaient de toute façon connu pour leur farouche indépendance vis à vis de l'autorité comme le prouvait leur héro, ce misérable contrebandier qui avait eu son moment de gloire à un moment et que tout le monde oublierait un jour où l'autre. Néanmoins, elle restait une ressource précieuse et le Premier Ordre avait tout intérêt à y établir son hégémonie.
Malgré des blessures encore visible, le Tyran de Cor'Val avait tenu à faire le déplacement pour assister à l'annexion de cette planète. Il avait exigé de se faire accompagné par toute une compagnie de garde du corps cor'vaali, les événements de Bogden 3 encore très présent dans sa mémoire et il était hors de question qu'ils se reproduisent, que ce soit en terrain conquis ou non. Quelques esclaves étaient aussi de mise, inutile de s’encombrer du personnel du Premier Ordre quand on a déjà le sien. C'est ainsi, après une convalescence de courte durée sur Cor'Val que le Tyran de la planète prit la route pour le système Correlien.
Le destroyer offrait un confort pour le moins rudimentaire. Mais ces derniers temps, Xel'Arak avait un peu perdu le gout du faste. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus gouté aux charmes des bureaux politiques et des salons dorés, troquer temporairement pour des quartiers généraux militaire. Il n’espérait qu'une période d’accalmie pour pouvoir reprendre les jeux politique qu'il affectionnait tant. On pouvait dire qu'il allait être servi.
Il fallait bien sûr que les communications soit coupé à ce moment là. Encore une fois, le Premier Ordre faisait preuve d'une parfaite incompétence vis à vis de ses protocoles de sécurité mais au moins, cette fois, il ne serait pas en mauvaise compagnie. Le haut du panier était convié à cette réunion et le renfort qu'il avait amené avec lui se mélangerait surement à celui présent sur place. Pensait-il ...
Son entrée fut discrète car toute l'attention était porté sur le tribun qui s’exprimait. Cela lui rappelait certaines séances au Sénat avant qu'il ne soit persona non-grata. Le tumulte ambiant changeait du bruit des moteurs de vaisseaux et des tirs de blaster. Mais malgré tout, les paroles qui était proféré ici était peut être tout aussi mortel qu'un bombardement orbital en règle. Ainsi, maintenant qu'une chape de plomb protège leur précieux fiel, les dissidents osent parler ouvertement. Initiative courageuse si il en est. La présence de loyaliste dans cette foule pouvait s’avérer mortel.
Une tête connu fut la première à prendre la parole dans l'assemblé. Son intervention, bien que prévisible, étonna cependant le Tyran de Cor'Val. Vassian avait sembler à leur première rencontre bien plus malin que ça. Peut être que sa patience était finalement épuisé et que l'occasion était trop belle pour sortir de l'ombre. Une tactique audacieuse si l'assemblé le rejoint dans son mouvement séparatiste. Mortelle dans l'autre cas.
D'autres Ren prirent la parole. Ceux-ci semblait plus réticent à rejoindre leur camarade dissident. Compréhensible. Le conditionnement qu'exercé Snoke sur sa petite garde personnel était digne du meilleur esclavagiste Cor'vaali. Il était évident qu'une bonne partie du troupeau resterait près de son berger malgré le mouton noir.
Le haut-personnel militaire était plus mitigé. Xel'Arak avait recueilli quelques informations sur ceux qui était présent. Le commando Inferno ainsi les xénos préférés du Suprême Leader. Si le Grand Amiral était resté silencieux pour le moment, sa descendance ne fut pas du même acabit. Elle fut même prise violemment à parti par les Ren et un Inferno. Ce spectacle était littéralement délectable pour le Tyran de Cor'Val qui se sentait à nouveau chez lui.
Il se permit d'applaudir, d'un rythme lent. Tout le monde avait avancé ses pions, il était temps d'avancer les siens.
- Je vois que l'isolement délie autant les langues que les cœurs.
Ses doigts claquèrent et l'esclave qui était aux commandes de son fauteuil le poussa pendant que sa garde formait un cordon de sécurité autour de lui. Les mains liés sur ses cuisses, le Tyran de Cor'Val portait toute son attention sur l'assemblé. Lorsqu'il arriva au niveau de table, il jeta un regard dédaigneux en direction du Chevalier de Ren aux manière plus que déplacé.
- Si vous désirez vous comporter comme un paysan crasseux et sans manière dans une cantina, je peux vous fournir les données d'une planète abritant des populations sous-evolué. Nous sommes ici entre personne civilisé, et ces manières ne conviennent pas à une assemblée telle que la notre.
Il porta son regard sur l'ensemble des participants.
- Enfin, si l'on peut encore appeler ça une assemblé. Il semblerait que l'heure soit à la dissidence et non à l'unité.
Le Tyran de Cor'Val s'installa encore plus confortablement dans son fauteuil qui flottait légèrement aussi dessus du sol.
- J'entends beaucoup d'envolées lyriques mais très peu de solution et de décision. Vos convictions semblent être au cœur du débat, mais pour certains, elles ne sont de duracier uniquement que lorsqu'elles ne peuvent être ébranlé par la sécurité relative de ce dôme.
Le Tyran de Cor'Val regarda l'assemblé.
- Sachez que j'admire la dévotion et la fidélité dont vous faites preuve, tous autant que vous êtes. Je préfère le parti pris ...
Le Tyran de Cor'Val jeta son regard au général et à la dirigeante du Commando Inferno.
- A la passivité et au dédouanement.
Xi'il se redressa quelque peu et lia à nouveau ses mains.
- Mes positions vis à vis de la politique du Premier Ordre sont claires et parfaitement connues de tous. Notre hégémonie doit être totale sur nos mondes et ceux annexé. J'attends de nos soldats une loyauté et un comportement exemplaire et de nos citoyens un dévouement infaillible. Bien que je regrette que le Supreme Leader Snoke fasse passer la traque d'un utilisateur de la Force avant le conflit contre la Nouvelle-République et la Résistance, il n'en reste néanmoins que nos récentes victoires montrent que nous sommes loin d'être à terre.
Xel'Arak désigna le fameux fauteur de trouble.
- Dites moi, illustre inconnu, vous qui remettez en cause l'ordre établi en place, que changeriez vous dans la politique de notre organisation puisque vous semblez prompt à des élans de rébellion qui ne sont pas sans rappelé ceux qui prennent les armes contre nous ?
Le Tyran de Cor'Val ne s'était pas trop mouillé pour le coup. Bien que sa situation actuel lui était extrêmement profitable, il y avait néanmoins des points sur lesquelles, il était en désaccord avec Snoke mais contrairement aux dissidents qui jouait avec le feu, il préférait garder ces cartes en main.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Mar 12 Déc - 20:41
Jay Carter
HORS LA LOI
HORS LA LOI
Holopad
Avatar : Joel Kinnaman
Holopad :
Datapad
La jeune femme n’a aucune envie de se retrouver au milieu des débats divers, partages d’opinions et joutes verbales. À vrai dire, Revan n’a jamais été une grande bavarde. Les mots ne l’ont guère porté tout au long de sa vie. Les gestes prenaient la place. Les actions parlaient pour elle et il n’y a que comme ça qu’elle s’est réellement forgé une place dans ce bas monde. Pourtant, entendant quelques éclats de voix, elle devine que cette fois-ci, elle ne pourra pas se terrer quelque part en attendant que l’orage passe. Surtout en sentant la présence de Gal’aad au cœur même des hostilités. Rien que pour cela, mais également en honneur à sa propre loyauté, elle se doit, au moins, de faire une apparence. De soutenir d’un regard ou de quelques paroles, avant de se terrer dans l’ombre, là où, d’ordinaire, elle est bien plus à l’aise.
Parvenant enfin à gagner le petite attroupement, Revan se faufile entre les silhouettes, jusqu’à parvenir au second rang, détaillant du regard les uns et les autres. Des visages familiers, pour la plupart. Certains, qu’elle n’a pu croiser, que de loin, se tiennent ici, prêt à en découdre. L’atmosphère est tendu et électrique et la jeune femme comprend bien le poids des enjeux en lice. Ses prunelles claires glissent de visage en visage, lorsque les paroles retentissent d’un côté, puis de l’autre. Pourtant, elle s’insurge, rapidement. Elle sent la colère, la prendre aux tripes, face à ces tentatives de rebellions. L’envie d’insurrection est forte, lorsque le peuple, divisé, se retrouve en proie à lui même. Elle a beau avoir grandi dans une sorte de bulle, arpentant la galaxie seulement pour quelques missions et buts précis, elle n’en est pas non plus ignorante. Elle a participé à nombres de combats pour être tout à fait au fait des derniers évènements et surtout, pour en comprendre certains et en mépriser d’autres.
Fidèle à des valeurs bien ancrées, à son indéfectible loyauté et dévoué à sa cause, à son groupe, à l’entité de laquelle elle fait partie, elle ne compte pas laisser sa voix muette. Restait en retrait est pourtant une stratégie qu’elle apprécie, la plupart du temps mais ici, trop de déclarations la pousse à s’avancer, pour prendre la parole à son tour. « Il est bien trop facile de cracher sur la main vous ayant nourri » Entame t-elle d’abord, les poings serrés, machinalement. La colère transparait dans sa voix, bien qu’elle conserve un certain calme, avisant Gal’aad du regard. « Alors quoi ? Dés que vous n’êtes plus sous le joug de ceux à qui vous avez prêté allégeance, vous vous retournez contre eux ? N’avez vous donc aucun honneur ? Aucune loyauté ? » Poursuit-elle.
« Je suis de l’avis de Gal’aad, respectez donc l’autorité en place. Sinon, comme certains ont osé le demander, que proposez vous ? Des solutions utopiques ? Un Ordre en place qui ne viendra sans conflits ? Croyez vous vraiment que nous arriverons à quelque chose de concret si nous commençons déjà à nous diviser au premier obstacle ? » Elle se veut évasive quant à son ou ses interlocuteurs, puisque les avis semblent diverger. Les prises de positions s’affichent et elle même, ne laisse que peu de doutes quant à sa véritable loyauté. Elle ne peut renier ceux l’ayant forgé. Ceux ayant fait d’elle, celle qu’elle est aujourd’hui. Elle n’envisage aucun autre avenir que celui vers lequel elle évolue. Ce n’est pas la peur de l’incertitude qui guide ses paroles, mais bel et bien ses fortes convictions en l’ordre établi. « Je suis d’accord avec Xel’Arak » Renchérit-elle en le désignant d’un signe de tête. « Notre force et nos victoires ne sont pas à négliger. Nous ne pourrons être toujours en adéquation avec toutes les décisions prises, mais la révolte n’est pas une solution, sauf si vous souhaitez, bien sur, offrir sur un plateau d’argent toutes nos réussites à la Résistance » Conclu t-elle enfin, d’un ton froid, sec, ferme, tandis qu’elle se recule légèrement, reprenant sa place dans les rangs après avoir, elle l’espère, posé les bonnes questions. Appuyant certainement, les réflexions déjà prononcées par certains. Elle se contentera d’observer, d’agir, si besoin. Un regard vers Gal’aad, vers Devon aussi, certainement. Et plus largement, ceux qu’elle sait du même avis qu’elle.
Re: SUJET COMMUN [PREMIER ORDRE] Mer 13 Déc - 1:44
Rehan Lavellan
ADMIN ☾ HORS LA LOI
ADMIN ☾ HORS LA LOI
Holopad
Avatar : Elizabeth Olsen.
Holopad :
--- rehan lavellan.
And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
◊ ◊ ◊ ◊
--- family without blood.
Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.
◊ ◊ ◊ ◊
◊ ◊ ◊ ◊
”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."
◊ ◊ ◊ ◊
--- valkyrie.
They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.
◊ ◊ ◊ ◊
Datapad
La Commandante avait tiqué, sérieusement blessée. Si les paroles de Nathaniel lui avaient fait chaud au cœur (il s’était exprimé avec expérience et sagesse), c’était loin d’être la même chose lorsque le regard du Tyran accusait le commando. Elle sentait Han bouillir prêt d’elle, prêt à exploser : il allait être difficile de le contenir. Elle prit les devants d’une voix calme, son flegme légendaire plaqué sur son visage, et respect dans son ton. « Vos insinuations me blessent, Seigneur Xel’arak. Tenter de calmer les esprits est un acte en soi, aux vues des derniers événements, le plus logique : comme vous l’avez si bien souligné, l’heure n’est pas à la dissension, mais bien à l’unité. Nous sommes piégés, non loin de nos ennemis. Mon souhait de ne pas m’exprimer personnellement relevait bien plus de stratégie que d’une quelconque volonté de m’y tenir à l’écart. »
Elle fit un pas pour rejoindre l’assemblée, cessant de se contenir dans un coin de la pièce et de tenter de fusionner avec l’ombre. « Mon affiliation n’est pas un secret, et j’ai réalisé, au nom de notre Suprême Leader, autant de faits d’armes que n’importe qui ici présent. » Le nom du Général Kelso planait au dessus d’elle comme une protection invisible. Il n’avait jamais été un enfant en chœur, mais pour une fois, il servait à quelque chose. Elle lançait un regard à son mentor, qui s’était exprimée à cœur ouvert. Et si Gal’aad s’était montré dur sous couvert d’une douceur amicale, il n’en restait pas moins contre ses idées. Et bien qu’il se soit montré virulent dans ses paroles, elle ne pouvait que l’appuyer. Si nombreux de ses propres tourments avaient été causés par le Premier Ordre, il était plus que certain qu’elle j’aurait pu survivre sans. Son regard glisse en direction de son amant. Son acte aujourd’hui venait de briser quelque chose entre eux. « Aucun Ordre n’a jamais été exempt de défauts. Le Suprême Leader n’est pas la cause de toute nos erreurs ; accusez les bonnes personnes. Vous vous êtes bien gardés de vous exprimer quand il en était encore temps, et de là viennent vos idées. Je suis d’accord avec l’ensemble des déclarations faites par les Chevaliers de Ren ici présent, excepté le dissident. » Elle ne le regarderait plus de la séance. « Comme l’a souligné Inferno III, il est maintenant question de trouver une solution, sans s’accrocher à des chimères. Il n’y en a que peu : qu’ils se ravisent en réalisant qu’ils se sont créé un coupable parfait, ou qu’ils partent, non sans risquer d’y laisser la vie. Nous connaissons tous le traitement réservé aux traîtres, et nous ne seront pas enfermés dans ce système éternellement. Mon unité ne se détournera pas de notre cause, soyez en assurés. »
Elle croisait les bras sur sa poitrine, le cœur battant la chamade. Elle haïssait s’exprimer ainsi en publique. « Et lorsque cela sera fait, nous pourrons nous concentrer sur la raison de notre venue ici et sur ce piège dans lequel nous sommes tombés, nous empêchant d’être reliés à l’extérieur. Il va sans dire qu’une fois ce problème réglé, et les ordres rétablis, bien des mots seront ravalés. Mon conseil en début de séance aurait été utile. » Gamora savait que ses hommes suivraient : elle savait qu’ils approuveraient. Et surtout, elle savait qu’ils allaient en parler longuement. Très longuement. Au moins, elle savait qu’elle ne serait pas déçue d’eux.
Sujets surveillésPage 1 sur 3 • 1, 2, 3