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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan.

Valraym Meakil
Valraym Meakil
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Holopad : It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. AGcSoPq

Oh we don't own our heavens now
We only own our hell


It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. KWabNLs It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. SeQ9PXk

There's a smell of good years burning
And it won't fade away


It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. LMIZnSJ

Don't you know that happiness is a warm gun?

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V. a appris à ne plus sourire ironiquement chaque fois que les Kingsmen se réclament de valeurs pourtant contraires à la piraterie. Est-ce une façon de leur donner une chance ? Il aurait du mal à l’admettre. En un sens, ce sont peut-être ces risibles contradictions qui lui permettent de relativiser les siennes. Il consent à jouer le jeu, un peu plus chaque jour. De toute façon, il n’a jamais été un solitaire dans l’âme. D’aucuns le disent vieux jeu, à aimer participer, tout simplement, à être celui sur lequel on peut compter. C’est plus fort que lui, pirate ou pas. Les Kingsmen, il ne se les explique toujours pas, et ne cherchera peut-être bientôt plus à le faire. Ils ont leur propre mode opératoire qui leur fait souvent choisir la veuve et l’orphelin plutôt que le profit, mais se mêlent volontiers des affaires de chasseurs de primes s’ils peuvent brasser quelques crédits supplémentaires pour la cause – ou pour eux-mêmes, quelquefois. Les réunions sont régulières, aussi brèves qu’efficaces, et c’est dans un geste devenu quasiment rituel que V. s’empare chaque fois d’une chaise pour la faire pivoter et s’y installer à califourchon. Là, il écoute Eizo passer en revue les opérations en cours et à venir, puis les primes susceptibles de les intéresser. Il garde les bras nonchalamment croisés sur le dossier, suit d’un œil distrait le défilement des images holographiques, jusqu’à ce qu’une légende trop familière ne fixe son attention. Valkyrie, et son ventre se creuse alors, parce qu’on ne parle plus de chevauchée, mais d’échappée. Il aurait voulu froncer le nez quand on leur rappelle qu’elle travaillait indépendamment pour la Résistance et le Premier Ordre, se demander moqueusement ce qu’il a bien pu lui trouver à l’époque, comme une blague qu’il lui adresserait de loin ; seulement voilà : son indécrottable loyauté lui fait un peu trop bien mesurer la gravité de sa situation. La prime est foutrement alléchante, et pour cause, c’est le Soleil Noir qui cherche à l’éclipser ; et quoique les Kingsmen évitent autant que possible de traiter avec la gigantesque pieuvre, il peut être sacrément difficile de se dérober à son emprise tentaculaire. Même chez eux, il y en a toujours pour se montrer trop gourmands… ou désespérés.

V. détourne les yeux, s’abstient de se frotter le bas du visage pour ne rien trahir de sa nervosité. Que lui doit-il, au juste ? La légèreté de deux étrangers qui causent comme s’ils s’étaient toujours connus, une distraction salutaire dans les miasmes de pleurs, de sang et de corps calcinés, l’oubli, aussi éphémère soit-il… Pas grand-chose en somme ; autant dire tout. Pour un gars comme V., ça suffit. Il n’a jamais été âpre au gain dans sa relation aux autres, manquer de reconnaissance, minimiser l’importance d’un geste même insignifiant, il ne sait pas faire. Et puis, qui sait ? Il s’avérera peut-être intéressé aussi, en fin de compte ; mais elle d’abord, chevalier oblige.

C’est l’un de leurs mécanos, Braj, qui a l’audace de déclarer qu’il se laisserait presque tenter par la traque. V. tourne lentement la tête vers lui, le dévisage en silence. Il finit par lui sourire. C’est là que le grand détournement commence. Un Minute, papillon pour ne pas lui laisser le loisir d’échauffer l’esprit des autres, qui pensent encore avoir d’autres chats à fouetter. « J’vais avoir besoin d’toi pour ajuster les contre-mesures de mon chasseur, Braj. » On feint de s’étonner, on râle pour la forme, comme le brave gars qu’on est : « Et pourquoi moi, d’abord ? Tu peux d’mander ça à Maxlan aussi, y s’tourne les pouces à longueur de journée. » Ledit Maxlan n’en prend pas ombrage, se contente du coup de coude d’usage en guise de molle objection à ces injustes accusations. V. tomberait presque dans le panneau de cette comédie de camaraderie. Son sourire prend une inflexion plus charmeuse tandis qu’il susurre, non sans avoir adressé un clin d’œil de mea culpa au mécano qu’il s’apprête à écarter : « Merde alors : si j'comprends bien t’es en train d’me dire que Max’ est plus doué qu’toi pour paramétrer mes ogives de recherche... ? » Il cille à plusieurs reprises, faussement innocent, et Braj capitule enfin, en secouant longuement la tête comme pour lui signifier qu’il devrait avoir honte de lui faire un gringue pareil.

Son petit numéro ne fonctionnera pas indéfiniment, cela dit. Il songe par moments qu’il devrait la laisser se débrouiller seule, qu’elle est assez grande pour sauver sa peau et qu’un type de bonne volonté risque même de la foutre un peu plus dans la merde sans le vouloir. Pourtant l’idée fait son chemin : il se met en tête de la contacter, avec l’espoir saugrenu qu’elle ait pu ne pas se débarrasser du transmetteur qu’elle utilisait du temps où la Résistance la missionnait. Et le pire ? C’est que ça marche : le destin, cet enfoiré, va avoir une façon complètement conne de les réunir.

La prise de contact est anonyme, bien sûr : il ne veut pas risquer d’être tracé et souhaite encore moins qu’on puisse remonter sa piste à cause de lui. Le motif est classique : un besoin d’informations, et le seul détail susceptible de lui assurer qu’il ne s’agit pas d’un traquenard, outre le transmetteur qui lui fera croire à un ancien résistant, est le choix de l’endroit, en territoire aussi neutre que possible. Il espère que ça suffira, que son instinct consentira à la mener jusqu’à lui.


Hapès constitue encore la planète idéale pour les réfugiés, et son histoire éminemment matriarcale, fondée sur une solide indépendance, la soustrait pour l’heure à l’influence croissante des MoonSlayers. Les pirates trop présomptueux ne font pas de vieux os ici, surtout lorsqu’ils appartiennent au genre masculin ; ça, V. l’a vite compris. Il garde d’ailleurs une tendresse particulière pour les montagnes qui dentèlent joliment l’horizon. C’est là qu’il a atterri avec Sebaj après leur misérable fuite, c’est là qu’il a péniblement rassemblé ses morceaux et s’est réveillé pour la première fois en tant que déserteur – en tant que traître. C’est Hapès qui a fait de lui un miraculé.

Le rendez-vous doit avoir lieu à La Marina Rung, une cantina discrète et sans histoire nommée d’après la fleur et sa taulière, Marina – de ces grandes dames qui comprennent tout, tout de suite. C’est une beauté à cicatrices, Marina, un mastodonte qui garde son arbalète magnétique sous le comptoir et n’a jamais permis qu’on renverse ses tables. V. ne manquerait pour rien au monde de lui rendre visite quand il est de passage sur Hapès, de se laisser broyer la mâchoire d’une main puissante et embrasser la bouche comme un enfant. C’est Marina qui les a recueillis et pansés, Sebaj et lui, qui leur a retiré leur uniforme de pilote résistant pour le jeter au feu comme on cautérise une plaie. Il n’a pas su se montrer méfiant très longtemps, avec elle, et jusqu’à maintenant elle ne lui a pas donné tort : elle ne les a jamais jugés, jamais vendus, et aujourd’hui encore elle le repaie de sa bonne conduite et de ses airs de gamin perdu par une indéfectible tendresse. Il ne pouvait se tourner vers personne d’autre pour entreprendre sa délicate affaire. Peu de mots suffisent. Il vaut mieux éviter de traiter avec les fantômes, généralement ; mais certains suscitent plus la sympathie que d’autres. Marina comprend. Marina comprend toujours.


C’est elle qui accueille la nouvelle arrivante, l’installe à une table isolée où il n’est pas encore assis, comme convenu. Lui, il l’observe de loin, discrètement, s’assure qu’il s’agit bien d’elle tandis que la taulière prend sa commande. Une capuche la soustrait aux regards, évidemment ; pourtant elle a beau être couverte, cuirassée de toutes parts, il est persuadé de la reconnaître. Sans doute parce qu’il a bonne mémoire, malgré lui ; ou parce que Rehan n’est pas de ces femmes qu’on oublie aisément. L’image qu’elle offre l’espace de quelques secondes lui déplaît cependant : celle d’une femme traquée qui doit en permanence regarder par-dessus son épaule. Ce n’est pas ainsi que les choses doivent être. Il lui tarde tout à coup d’approcher la flamme qu’elle abrite assurément encore, en dépit des revers. Il ne se demande pas si elle se serait donné autant de mal pour lui. Il n’est pas comme ça, V. C’est donc tout naturellement qu’il se coule sur une chaise en face d’elle, prenant aussitôt la désinvolture qui le caractérise d’ordinaire pour signifier aux rares consommateurs que rien d’important ne se joue à cet instant. Il paraît tout à fait à sa place, lui, et d’autant plus qu’il s’est présenté à elle tête nue pour commencer de la tranquilliser – même s’il sait qu’il lui en faudra probablement davantage pour consentir à rentrer un peu les griffes.

Il s’accoude à la table, doigts sereinement entrelacés sous le menton, se donnant l’air de contempler un revenant : « Dans exactement dix secondes, tu vas enlever ta capuche, te faire dire par un p’tit con à quel point t’as une sale gueule après tout c’temps, et vous saurez tous les deux qu’c’est un gros bobard parce qu’une prime de plusieurs milliers d’crédits sur la tronche c’est c’qui s’fait d’mieux en matière de crème rajeunissante, il paraît. » Il s’étonne presque de constater que c’est toujours aussi facile, avec elle ; facile de faire semblant d’être encore celui qu’il était. Il finit par se renverser doucement en arrière, mains croisées derrière le crâne, pour la dévisager avec un sourire insolent : « Bon, après, tu peux aussi m’arracher mes vêtements et me miauler à l’oreille quelque chose comme Oh V., tu m’as tellement manqué, mais j’crois m’souvenir qu’c’est pas trop l’genre de la maison. » Le mirage du grand gamin inconséquent perdure quelques secondes encore, avant de se dissiper peu à peu dans une expression plus grave. C’est à brûle-pourpoint, dans un murmure faussement réprobateur qu’il lui demande enfin : « Dans quelle merde de Hutt gestante tu t’es foutue, Re’ ? » Une façon toute personnelle de lui demander comment elle va. Comment elle survit.

Rehan Lavellan
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--- rehan lavellan.

And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Y0u0

--- family without blood.

Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.

It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. O395

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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. 67202600420ea737a8dbe60dd766e823f2657c09

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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Tumblr_inline_p9td1aZZrW1t9ndkh_540 It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Tumblr_inline_p9tdq8ET8K1t9ndkh_540 It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Tumblr_inline_p9tdsej9gU1t9ndkh_540

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. 6gxf

--- valkyrie.

They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

ikaar ϟ v. ϟ seven ϟ jay ϟ exvind ϟ elizand

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Recroquevillée, les genoux repliés sur sa poitrine, les bras qui entourent ses jambes pour se protéger. Le souffle régulier. Redressant la tête, elle essuie d’un revers de la main la buée sur le miroir afin d’y observer dans le rectangle humide un reflet déformé de son regard fatigué. Valkyrie. tente-t-elle de se rappeler par ce biais. Valkyrie. Les yeux rouges d’épuisement, les cernes bleuies, le teint cartonné. Elle n’aurait jamais ressemblé à ça. Dans le temps, Rehan s’efforçait d’être à la hauteur de sa réputation. D’avoir l’apparence requise pour obtenir le respect de ses pairs.

Elle est faite de cicatrices et de souvenirs, de marques éternelles que d’autres ont laissé sur sa peau, une preuve de passage dans la Galaxie. Si elles n’étaient pas là, Rehan douterait de sa propre existence. Que sommes-nous sinon le souvenir des uns et des autres ? Certains se brûlent la gorge avec le cocktail à son nom, dans les cantinas. Un héritage qui normalement n’est accordé qu’à ceux qui partent dans des conditions spectaculaires, dans un bang qui marque les mémoires. Valkyrie a disparue dans un battement de cil, parmi les ombres. Certains soufflent avec espoir qu’elle reviendra, que la mort n’a pas de prise sur elle : un moyen de se rassurer que les plus grands ne tombent pas.

Perdue dans ses réflexions, l’ancienne guerrière entend un bip prévenant de l’ouverture imminente des portes de sa salle d’eau. Sans l’ombre d’une hésitation s’engouffre sa protégée, feu follet impossible à arrêter, fougueuse demoiselle sans pudeur ni respect pour l’intimité. Lyswen respecte et admire Rehan mais leur lien est profond et n’est pas sujet à ce genre de préoccupations. « Je suis nue. » statue-t-elle sans grande conviction. « C’est le principe. » rétorque Lyswen. Grande gueule.

Elle pose sur le rebord de la baignoire un petit transmetteur rond, semblable à celui qui avait mené Rehan à Gal’aad. « Il va falloir que tu arrêtes de fouiller dans mes affaires. » déclare sèchement l’aînée. « C’est pas ma faute si tu oublies de les désactiver. Le bruit que ça fait me rend dingue, ça tape dans mon crâne et j’peux plus me concentrer. J’ai failli jeter ça dans une décharge mais je me suis dis que tu risquais de ne pas apprécier. Alors, tu réponds ou quoi ? » Poussant un soupir, Rehan s’exécute et la transmission la balance de nouveau dans la nostalgie des jours où elle n’était pas réduite au silence par les affres de sa propre trahison. « J’te compte pas pour manger ce soir du coup ? Ça tombe bien, je comptais pas rester à la maison. » Mais Rehan est sourde aux plans de soirée de sa protégée, un sentiment étrange dans ses tripes. Vas-y. Rehan se lève, entraînant une gerbe d’eau avec elle, oubliant ses remontrances précédentes : « Tant que je ne dois pas cacher de cadavres après, tu fais ce que tu veux. » Elle cacherait n’importe quel cadavre pour Lyswen.

Hapes est un terrain de jeu amusant pour les gens de sa tempe. Le lieu de rendez-vous aussi : Marina est un ange pour les perdus, de ceux qui font retrouver leur chemin à ceux qui sont perdus sans boussole dans l’immensité de la Galaxie. Les murmures incessants rapportent toute sortes de rumeurs, les bonnes comme les mauvaises et Marina est un soupir de soulagement parmi les innombrables secrets qui se partagent entre informateurs.

Rehan est repérée par la maîtresse des lieux, installée. Elle se fait petite, mystérieuse : ceux qui ont recourt à ses informateurs ont souvent un petit pic d’adrénaline par cette aura. Adieu la carapace de son armure de mercenaire, mais elle n’est pas dénuée de protection : les touches de cuir sur ses épaules et ses genoux, la capuche sur sa tête, les lames cachées un peu partout dans cette tenue passe-partout. Et l’angoisse permanente qu’un jour cela ne soit plus suffisant. Rehan se surprend parfois à souhaiter être trouvée, juste pour pouvoir elle-même se reconnaître, abandonner l’anxiété de la traque qui ne cesse que lorsqu’un autre prendra sa place.

Finalement on s’affaisse sur la chaise en face d’elle, conquérant de ce petit côté de cantina. Rehan est surprise même si elle n’en montre rien, un flash de reconnaissance, une figure familière qui libère une sensation de soulagement. Lui arrachant un demi sourire, elle rétorque : « J’ai foutu mon vaisseau en l’air pour venir ici. » Rien de surprenant. Il le saurait mieux que personne. Elle aurait aimé lui demander de lui apprendre ces rudiments, mais sa fierté ne le lui avait jamais permise. « Ça vaux TES miaulements. » Tu m’as manqué. aurait-elle aimé être capable de dire. Il était tellement plus facile d’être elle-même à ses côtés. Elle s’était toujours raccrochée à la sérénité que V. lui inspirait. L’insouciance. Tu m’as manqué. Les yeux disent tout ce qu’elle n’est pas capable de prononcer.

Rehan se défait de sa capuche pour dévoiler son visage fatigué. « Comment tu le sais ? » L’idée qu’il puisse l’avoir trahie, avoir utilisé leur lien pour le profit lui traverse l’esprit, puis est rapidement chassé. Pas V. « Je suis devenue sentimentale. » finit-elle par admettre, pour se justifier. « Ils ont augmenté le prix sur ma tête ? » Cela l’amuserait presque. S’il ne s’était pas agit du Soleil Noir, cela aurait été bien plus facile à accepter, peut être même une fierté dont elle aurait pu se vanter.  « Tu es venu me sauver ? » demande-t-elle, amusée. La Résistance a gagné la guerre. Il n’en paraissait pas victorieux pour autant. « J’ignorais que la Milice a un intérêt pour cette prime. » Elle assume sa position dans ce qu’est devenu la Résistance sous le commandement de Poe Dameron. Peut être aurait-il accepté de la sauver en souvenir du bon vieux temps si elle avait daigné le contacter : mais encore une fois, il faudrait la fin du monde pour que Rehan ne supplie pour l’aider.

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L’évocation de son pauvre vaisseau – paix à ses boulons et à ses propulseurs – lui arrache un rire presque charmé. Il aurait tout aussi bien pu prétendre l’avoir reconnue ainsi, à sa façon si caractéristique d’atterrir : « Ah. Tu donnes toujours l’impression d’amener un troupeau d’banthas avec toi quand tu t’poses ? On va mettre ça sur le compte de la nostalgie, hein. » Après tout, les choses ont commencé ainsi entre eux, par un fort charmant « Tu manœuvres avec la discrétion et l’élégance d’un rot de blarth. » Il a un petit soufflement de nez : « J’pourrais bien t’apprendre un truc ou deux, mais tu risques de m’trouver encore plus irrésistible – ou insupportable, c’est la même chose. » Ses yeux accrochent enfin les siens, pour de bon, en boivent jusqu’à la plus petite nuance, et elle n’a pas besoin d’en dire davantage. Tu m’as manqué, toi aussi.

Il retient cependant qu’elle aura probablement besoin d’un mécanicien ou d’un chauffeur pour revenir à bon port ; seulement il n’a pas le loisir de le lui préciser – est-ce bien utile, d’ailleurs ? Elle se débarrasse enfin de sa capuche, dévoile ses paupières battues par la fatigue, et l’espace d’une seconde, il n’a plus la force de faire le con. Il a soudain pour elle ce regard grave, beaucoup plus sérieux de ceux qui ont appris à soutenir inconditionnellement leur prochain sans que cela ne soit interprété comme de la pitié – car ce n’est pas ce dont un survivant a besoin, et il le sait. Il suffit d’une seconde de plus pour que le naturel revienne au galop : « Bah merde, Re’, t’as vraiment une sale gueule en fait ! » Il pousse un gros soupir, l’air de dire Chienne de vie, avant d’ajouter avec sa légèreté habituelle : « Les cernes te vont pas trop mal cela dit, j’crois bien qu’ça m’plaît. » Il sourit prudemment, comme s’il était conscient de marcher sur des œufs. Au fond, semble-t-il penser, on aurait juste envie de saigner ceux qui t’empêchent de dormir sur tes deux oreilles, Re’.

Lorsqu’elle lui demande comment il a été mis au parfum, il perçoit l’éclair de défiance qui menace de précipiter l’eau claire de leur échange et son cœur s’amollit un peu de constater que, somme toute, elle le connaît effectivement mieux que ça. Il croit comprendre la raison qu’elle allègue, toutefois il se découvre plus curieux encore d’en connaître les tenants et les aboutissants : « Tu veux dire qu’un jour t’as juste oublié d’être l’intrépide connasse qui ne recule devant aucun moyen d’amasser des crédits ? » Il n’en pense pas un traître mot, évidemment : ça, c’est le portrait plus ou moins flatteur qu’on brosse d’elle dans les cantinas, or les choses ont fait qu’il n’a jamais vraiment été amené à la voir ainsi. Une légende, la belle affaire ; il la préfère vivante, à fouler énergiquement un sol conquis plutôt qu’un immense traquenard. Il se demande qui a réussi à la faire fléchir ainsi, et si ça en valait la peine, mais Marina le détourne un instant de ses interrogations en lui apportant son jus de Juma. Il la remercie d’un clin d’œil qui ne laisse rien transparaître de ce qui a pu se dire autour de la table, puis reporte son attention sur Re’ : « Ton prix a augmenté depuis l’mois dernier, apparemment. J’imagine que t’espères te faire oublier ? » Il boit pensivement, grimace un peu. « J’ai plutôt l’impression que tu leur casses encore plus les burnes à refuser d’te laisser attraper. » Que peut-elle espérer d’autre, cependant ? Faire profil bas, le temps que les choses se tassent, quand bien même le Soleil Noir n’est pas réputé pour sa généreuse disposition à passer l’éponge… Tenir encore un peu, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus endurer l’humiliation et qu’ils simulent eux-mêmes l’exécution de la légendaire Valkyrie, une connerie – un miracle – comme ça. Re’ serait-elle prête à renoncer à son ancienne identité pour retrouver sa tranquillité ? Il ne lui pose pas la question. Celle de savoir s’il est venu la sauver est autrement importante et il feint de s’offusquer : « Quoi ? J’ai pas l’air du parfait chevalier servant, là, avec ma moustache en mousse ? » En vérité, il aurait aimé pouvoir lui répondre oui avec aplomb, lui assurer qu’il se trouve devant elle pour lui offrir un refuge inviolable de paix, d’allégresse et plus si affinités, mais ils savent tous deux qu’il peut seulement faire de son mieux pour l’aider dans la mesure de ses possibilités et qu’elle n’a de toute façon pas son pareil pour se foutre dans la merde et s’en sortir elle-même.

Il achève de se renfrogner quand elle mentionne la Milice. Ah, ce fameux détail ! Le pire dans l’histoire, c’est que la Milice l’aiderait sans doute ; mais elle ne les sollicitera pas, hein ? Ils ont l’air con, tous les deux ; elle à considérer que demander de l’aide est le pire des rabaissements ; lui à se laisser ronger par la honte au lieu de se présenter tête basse devant les siens pour enfin faire amende honorable et repartir de zéro. « J’sais pas si la Milice s’intéresse à ta prime, admet-il dans un murmure presque boudeur contre le bord de son verre. C’est pas elle que j’représente aujourd’hui. » Il observe un long silence, comme pour entretenir un suspens de mauvais aloi. « Paraît qu’j’suis un pirate maintenant – rigole pas ! » Lui pourtant aurait pu en pouffer dans sa barbe. Et puis, s’il peut la dérider par le ridicule de sa situation, il veut bien sacrifier un peu de sa vanité – inexistante au fond. « Eh ouais, madame est pas la seule à s’être fourrée dans la merde jusqu’au cou, même si la tienne est pire. Tu veux savoir comment j’ai fait ? J’te laisse deviner entre trois options. » Il hausse les sourcils à plusieurs reprises dans une comédie de type faussement mystérieux. « La première, c’est que Poe a refusé mes avances, ça m’a brisé le cœur et j’ai préféré partir parce que c’était-trop-dur-tu-comprends. » Il feint de fermer les yeux et d’inspirer dramatiquement, comme épinglé sur place par le souvenir des jolies bouclettes de son capitaine. « La deuxième, c’est qu’une pirate hyper canon est tombée folle amoureuse de moi et m’a enlevé sur son propre vaisseau, depuis le sexe est incroyable, elle m’a fait six mioches, et d’ailleurs j’suis surtout là pour te d’mander si tu veux bien être la marraine de notre p’tit dernier, Pepito. » Après avoir arboré une moue songeuse quant au bon goût et à la vraisemblance de cette deuxième hypothèse, V. s’empare de son verre pour le vider à moitié – et y puiser ce qu’il lui faut de courage pour continuer : « La troisième, c’est que Sebaj a fui le champ de bataille pendant la dernière guerre contre les reliquats, que j’l’ai suivi comme un gros débile et qu’on s’est retrouvés plus cons qu’jamais à jouer aux pirates-avec-des-principes chez les Kingsmen, tout ça parce qu’on a été infoutus d’être des bonhommes et de reconnaître notre erreur la queue bien basse devant Poe. » Il a préféré détourner les yeux en disant ça, fixer un point plus rassurant dans le lointain de la cantina. Il a beaucoup parlé, trop sans doute ; c’est le meilleur cache-misère qu’il ait trouvé jusqu’à maintenant. « Alors, t’en dis quoi ? Après j’veux tes trois hypothèses à toi, parce que je suis devenue sentimentale, c’est trop en dire et pas assez. »


Rehan Lavellan
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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

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They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

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Le rappel de leur rencontre allège son cœur. Quelque part, même si ça pique encore son ego, cela la rattachait à la personne qu’elle était à cette époque. Souvent, Rehan se sentait comme une coquille vide, privée de la moitié de sa vie, jetée aux oubliettes lorsqu’elle avait filé en hyperespace avec la fillette. Valkyrie pilotait comme Rehan : mal. Et ce simple fait lui rappelle qu’elle n’a pas totalement disparue. « Si tu continues, je trouve ton vaisseau et je le raye. J’y laisserai ma marque pour que tu puisses jamais m’oublier. » Grognant légèrement, elle pianote avec ses ongles sur la table. «  Tu sais quoi ? Je pense qu’il serait moins long qu’on fasse notre affaire que si tu m’apprenais tes astuces. Ton vaisseau ou mon vaisseau ? » Les provocations sont si simples, si naturelles.

Rehan secoue la tête, remettant une mèche de cheveux en place : « J’aurais du te prévenir que c’était pas beau à voir.  » Puis après un instant de flottement, elle fronce les sourcils : « Finalement, j’aurais pas du venir. J’aurais préféré que tu gardes une vision plus fraîche de moi. » Ou au moins celle d’une mercenaire qui ne reculait devant rien. Qui ne craignait rien. Elle s’adosse à sa chaise, d’un air ennuyé : « Je sais. On dirait que je me tue à la tâche. » C’est vrai.

Elle croit desceller une pointe de déception lorsqu’elle remet en question ses intentions, puis il se reprend immédiatement. D’un ton qui se veut sérieux, Rehan le reprend : « Je t’épargne mes prix habituels de déplacement parce que t’as une belle gueule et que ta langue bien pendue ne faisait pas si tâche entre mes lèvres. Mais n’exagère pas trop, je double mes tarifs pour les emmerdeurs, bon vieux temps ou non. » Elle plaisante à moitié.

Sa prime grimpe. Peut être que laisser dans la nature une mercenaire de renom les ayant berné leur fait perdre la face, un peu. Malgré sa disparition, ils ne semblaient pas prêts à abandonner les poursuites, plus par ego que pour les informations que possédaient Lyswen. « J’adore me sentir désirée. » Parfois fébrile d’être retrouvée, pour un shot d’adrénaline. A chacune des interventions de V., elle lève les yeux au ciel, sans cacher son air amusé. Il avait toujours prit à cœur ce petit côté théâtral qui faisait son charme et ce serait mentir de dire que Rehan n’en était pas un peu attendrie.

Elle avait assumé qu’il agissait pour le compte de la Milice. Sa révélation la laisse de glace. « Ah. » Mais elle se reprend presque immédiatement lorsqu’il révèle sa nouvelle affiliation. Il était étonnant de l’imaginer dans la Piraterie, lui qui semblait comme un oiseau éprit de liberté. « Je dois dire que tu as toujours eu une dégaine de pirate. Heureusement que tu étais frappé du symbole de la Résistance à l’époque, impossible de faire la différence autrement. » Elle en avait rencontré des centaines de pirates, de nombreux qui avaient des têtes d’anges. Mais V. ? Pas une seconde Rehan n’aurait pu imaginer une chose pareille, même à leur première rencontre. Elle hausse un sourcil, sincère : « Des erreurs, toi ? »

Rehan considère toutes les propositions que lui a fait V. De toutes, la réponse est évidente mais elle décide d’ignorer cette information afin d’adopter la seule manière de communiquer qu’ils connaissaient : le sarcasme. « Six ? C’est dont tout ce dont tu es capable ? Elle ne doit pas être si incroyable que ça. Je crois que tu n’te souviens pas bien de ce que c’est que du sexe incroyable. Je peux te conseiller de bons holo si t’as besoin. C’est plus cher si tu veux que je m’en occupe personnellement. » Puis avant qu’il ne puisse répondre, elle feint un soupir : « Bon… Puisque tu insistes… » Elle lui fait clin d’œil complice. Inutile d’insister pour la position actuelle de Sebaj, de toute évidence, cette histoire est douloureuse. Elle lui laisserait le temps de lui en dire plus, lorsqu’il s’ouvrira davantage.

A son tour de lui confesser ses péchés. Abandonnant sa posture lasse au fond de sa chaise, Rehan se redresse pour croiser les mains sur la table, fuyant le regard de son vis à vis. C’est presque mélancolique qu’elle reprend l’histoire, s’en détachant comme s’il ne s’agissait pas de la sienne : « Tu sais ce que c’est. La routine, les contrats. Parfois t’as de gros clients. » Tout semblait si habituel, si huilé. En prenant ce contrat, Rehan était loin d’imaginer ce qui allait se dérouler. Le destin avait une drôle de façon de s’immiscer dans le quotidien, même dans celui d’une mercenaire chevronnée.

Lorsqu’il est temps de parler de Lyswen, son cœur se serre. A chaque fois qu’elle se rappelle de cet instant, c’est comme si elle le revivrait le cœur battant. Juste elle, Lyswen, et ce battement où elles avaient toute les deux signé un pacte silencieux de loyauté inconditionnelle, sans même savoir si elles pouvaient se faire confiance. « … Et parfois, tu as des gamines prises au piège entre deux connards qui te demandent de la foutre en l’air. C’est une gosse qui a rien demandé et qui a tout perdu avant même d’avoir pu accomplir quoi sur ce soit. Elle te regarde t’avancer vers elle en sachant que tu vas l’enterrer quelque part et qu’elle sera rien de plus qu’un cadavre parmi d’autres. Mais elle a cette flamme dans le regard, résignée à mourir mais déterminée à ce qu’on ne puisse jamais la faire céder de son vivant. » Cette rage dans ses yeux. Rehan s’y était noyée trop vite, brutalement entraînée vers le fond et sans la possibilité de se raccrocher à ses foutus principes, ceux qui avaient fait sa réputation. « Alors toi, tu decides de piquer les crédits de tes employeurs et de la prendre sous ton bras. Elle se tait parce qu’elle a trop peur que tu changes d’avis. Tout va trop vite et t’oublies que t’es en train de foutre ta vie en l’air pour une gamine que tu connais pas. »

Un instant de flottement plus tard, elle repense à ce temps passé avec Lyswen et réalise soudainement que malgré sa nostalgie, elle est vraiment attachée à ces moments de complicité avec sa protégée. « Deux ans que tu lui donne tout, maintenant. Peut être que t’essayes de lui donner la vie que t’aurais aimé avoir, ou que t’essayes de la préserver des dangers que t’as connu et qui t’ont fracassée. T’essayes de lui épargner toute l’horreur que cache la galaxie, quitte à te sacrifier pour elle… » Voilà. Tout pour Lyswen et pour qu’elle vive heureuse, loin du traumatisme engendré par le Soleil Noir. Loin de la vie que Rehan a vécue elle, née de sang mercenaire.

Rehan décroise les bras et lève enfin les yeux vers V. « Imagine, tu serais en face la personne qui ferait une chose pareille. Non, je déconne… Mais imagine, quand même. » Soudain, son regard se fait infiniment plus triste, comme si détailler son visage avait réveillé quelque chose en elle. « V. » Prononcer son nom, avec une pointe de désespoir. Te voir, ça me soulage tellement. Te voir, c’est comme respirer de nouveau. Impossible à dire. Sa voix de brise un peu. «  Tu pouvais pas te mêler de tes affaires ? » dit-elle. Viens, on se tire. aurait-elle aimé dire.

Valraym Meakil
Valraym Meakil
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Holopad : It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. AGcSoPq

Oh we don't own our heavens now
We only own our hell


It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. KWabNLs It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. SeQ9PXk

There's a smell of good years burning
And it won't fade away


It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. LMIZnSJ

Don't you know that happiness is a warm gun?

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Il n’a nul besoin de lui rappeler qu’elle est inoubliable, n’est-ce pas ? Ce serait trop facile, trop inutilement flatteur et superflu, comme le sont toutes les évidences. Contrairement à ce qu’elle prétend, elle a bien fait de venir, et elle doit bien savoir, au fond, que ce n’est pas cette vision qui risque d’effacer toutes les autres. Elle pense manquer de fraîcheur, mais quoiqu’il n’en connaisse pas encore la provenance, il y a bien quelque chose de nouveau chez elle, maintenant qu’il l’observe mieux ; comme un souffle de vie tout neuf, malgré tout : il flaire l’inébranlable conviction sans la reconnaître avec exactitude pour le moment. Il oppose un clin d’œil faussement charmeur à ses compliments ponctués de bons souvenirs – ça suffit, n’est-ce pas, pour signifier que son air fatigué ne suffira pas à effacer l’image qu’il garde de l’éparpillement de ses cheveux sur la peau diaphane de son dos, ou du frémissement de sa jugulaire sous l’éraflure de ses dents. Il ne lui dit toujours pas qu’il n’a guère l’intention de recourir à ses services. Il pense incorrigiblement que c’était une bonne idée de la faire venir : un visage amical, c’est bon à voir, qu’on le veuille ou non, et il est bien décidé à tenir ce rôle-là pour elle. Il s’en convainc en songeant qu’il aime la façon dont elle tempère ses révélations, son refus, comme lui, de se montrer trop dramatique. Il aime la chance qu’elle lui offre, comme à chaque fois, de s’oublier un peu, de ne pas trop se prendre au sérieux – l’a-t-il jamais fait, après tout ? Bien sûr, il ne peut réprimer un rire un peu amer quand elle évoque sa dégaine de pirate, comme une nature en dormance pendant des années, avant la cruelle révélation finale – la cruelle désillusion : tu n’as rien d’un héros, V. ! « C’est pour ça qu’t’as craqué en fait ? s’enquiert-il, comme vexé d’apprendre que son grand cœur n’y était pour rien. Le côté mal rasé et les bouclettes, le sourire et le regard de truand ? Ah ! On croit connaître les nanas… ! »

Il ne s’en amuse pas longtemps, cela dit. Des erreurs, oui, c’est tout penaud qu’il l’admet dans une nouvelle gorgée. Il a beau être doué pour se voiler la face, rien ne peut lui ôter de l’esprit qu’il a sacrément merdé et loupé une superbe occasion de se conduire en adulte responsable ; d’être un bon frère et un bon soldat. Mais peu importe : c’est dit, plus pour l’informer que pour s’épancher ; elle en fera ce qu’elle voudra.

Car enfin, de la fraîcheur, elle lui en donne à sa manière, quand elle se détourne nonchalamment d’une vérité douloureuse et lui offre la chance de regarder ailleurs par la même occasion. Il boit le sarcasme comme une eau glacée en plein cagnard : « Tu sais c’qu’on dit, un chiard ça t’fait prendre dix ans : j’ai essayé d’limiter la casse pour ma dulcinée à défaut d’pouvoir accoucher à sa place. » Il ne mesure pas encore l’ironie tragique de ses paroles. Pour le reste, la réponse à sa provocation demeure sagement tapie dans l’éclat impudique qu’il a au fond des yeux lorsqu’il la dévisage – une façon bien à lui de la dénuder.

Et puis l’air s’alourdit à nouveau, d’autre chose que d’agréables réminiscences. Il est touché qu’elle daigne se confier à lui et l’écoute religieusement, cherchant son regard alors même qu’elle fuit le sien. Le point de vue qu’elle adopte ne trompe personne, évidemment, mais il respecte le stratagème en type habitué à faire l’autruche et à ménager autrui. Il esquisse une moue navrée sitôt qu’elle évoque la gamine et le marteau du destin qui leur est tombé sur la tête à toutes les deux. V. est un homme facile au cœur irrémédiablement tendre, et c’est là le genre d’histoire qui emporte immanquablement son adhésion : elle est tombée dans le piège de la sentimentalité comme une bleue, et il trouve ça magnifique. « Merde, Re’, finit-il par soupirer, si j’avais su qu’tu voulais un lardon à c’point-là, on aurait pu s’arranger à l’époque. »

Il redevient sérieux, parce qu’il est bouleversé, au fond, par le regard qu’elle lui lance, par la brisure de sa voix quand elle l’appelle. « J’t’ai portée juste là comme une seconde peau pendant des heures – il désigne sa propre ceinture d’un mouvement circulaire de l’index, sans équivoque, sans rougissement –, j’crois qu’ça suffit à faire de toi l’une de mes affaires – j’peux même pas en dire autant d’toutes mes chaussettes ! » Il ne peut pas s’empêcher de faire le con, parce qu’à cet instant, c’est bien ce qu’il sait faire de mieux. Il réfléchit à tout ce qu’elle vient de lui révéler, si bien qu’il finit par avoir un pouffement, qui se change peu à peu en un rire irrépressible. Oui, il rit de bon cœur, parce que c’est absurde et terriblement beau à la fois. « Échanger les joies du mercenariat contre les inquiétudes d’une daronne, fallait l’faire, quand même, remarque-t-il en secouant la tête, faussement incrédule. Ça t’rend tout à coup beaucoup plus fraîche, si tu veux mon avis. » Il a un froncement de nez moqueur, incapable de dissimuler que l’histoire le touche. Il ne lui demande pas si ça en valait la peine, ce que la gamine pouvait avoir de si spécial pour la persuader en une fraction de seconde de foutre sa vie et sa réputation en l’air. Il n’existe rien de plus impérieux qu’une vie à sauver, il est bien placé pour le savoir. Surtout, il y a quelque chose d’attendrissant à découvrir que même la féroce Valkyrie n’a pas échappé aux implacables lois de la bonté humaine. Il se dit que si elle avait eu l’occasion de rejouer la scène, elle n’en aurait pas changé un seul fragment. Enfin, comme il sent bien que son éclat de rire a attiré l’attention des rares consommateurs, il se lève brusquement, se penche par-dessus la table pour refermer les doigts autour de la mâchoire de Rehan et lui écraser un gros baiser enfantin sur la bouche, de ceux profondément rassurants qui signifient « Ça va aller, ma poule. » Il sait que le geste est risqué, surtout pour une fugitive sur le qui-vive, mais il a confiance, et elle n’ignore pas non plus qu’on doit absolument les prendre pour ce qu’ils ne sont pas. « T’as fait c’qu’il fallait, déclare-t-il dans un murmure front contre front, bien conscient du reste qu’elle n’a probablement pas besoin qu’on lui dise ces choses-là. J’en dis même que c’était beaucoup plus courageux qu’tous tes contrats réunis. » Il se détache d’elle. « Allez viens, on s’casse d’ici. »

Lui aussi a le sentiment de faire ce qu’il faut à cet instant. Il paie les consommations, salue Marina avec toute la chaleur qui s’impose, avant de mettre un pied dehors pour mesurer la fréquentation extérieure l’air de rien. Il a appris à reconnaître tout élément suspicieux, à force, à endormir la curiosité et la méfiance par une allure de joli nigaud. La tête à nouveau couverte, il intime à Rehan de le suivre. Il sait exactement comment se repérer sur Hapès, malgré son air désinvolte et insouciant. Sa main n’est jamais bien loin de son blaster, de toute façon.


C’est seulement dans le secret qu’offre l’une des nombreuses forêts tropicales de la planète, où on n’évolue qu’avec lenteur, qu’il reprend le fil de leur conversation. « J’suis pas là pour recourir à tes talents d’informatrice. » Il n’attend pas d’elle qu’elle accepte son aide sans défiance – et il comprend. « Tu vas avoir besoin d’un sacré t’as d’ressources pour sortir ton cul d’là, hein ? » Pour survivre, tout simplement. « Si j’ai l’occasion d’en être, tu sais qu’tu peux compter sur moi. C’est pour ça qu’j’t’ai fait faire tout c’chemin. » Il se dit que toute aide est bonne à prendre, pour la simple raison que l’ennemi s’apparente à une hydre susceptible de se faire pousser de nouvelles têtes au gré des opportunismes.  V. est le premier à se foutre de la gueule des Kingsmen quand il en a l’occasion, mais il a aussi appris à ne pas les sous-estimer. Il y a quelque chose de glaçant dans leur refus d’avoir recours à la violence brute pour lui préférer des stratégies bien plus retorses, pour ne pas dire franchement vicieuses ; de véritables teignes quand il s’agit de réaménager les circonstances en leur faveur ou de tisser leur toile autour d’une cible, des cerveaux qui n’ont pas leur pareil pour échafauder des plans. Il ne doute pas que Braj parviendra bientôt à faire des émules dans leurs rangs, malgré ses efforts pour détourner son attention de Valkyrie. Le problème, c’est que plus le Soleil Noir galèrera à bien faire son boulot, plus ce sera tentant pour les stratèges en chef autoproclamés de s’en mêler, ne serait-ce que par bravade. C’est de la psychologie de comptoir à la con, mais le fait est là, et il en est le premier consterné. « J’aurais aimé pouvoir te dire que t’es pas vraiment l’genre des Kingsmen, mais c’est plus tout à fait vrai, et ça risque pas d’aller en s’arrangeant. » La crise du Coaxium a tendance à rendre les pirates encore plus gourmands. Il se demande, pendant une seconde, si Braj reconsidèrerait ses priorités en apprenant ce qui motive Rehan. Peut-être pas. V. doit être le seul gros niais de la bande. « Y va m’falloir un moyen d’te joindre rapidement et sans risque, histoire de réduire un tant soit peu l’nombre de gueules de loup dans lesquelles tu pourrais t’jeter. Au niveau d’la bordure médiane en tout cas. » Acceptera-t-elle seulement de s’exposer ainsi ? Il joue encore une fois la carte de la légèreté. « Me remercie pas, j’sais bien qu’j’suis un mec exceptionnel. » Son cargo n'est plus très loin, mais il louvoie en s’assurant que personne ne les suit. « T’as un plan ? Parce que ta môme, on la course aussi, j’imagine ? Ça peut pas durer éternellement, Re’, surtout pour elle. »

Rehan Lavellan
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--- rehan lavellan.

And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Y0u0

--- family without blood.

Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.

It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. O395

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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. 67202600420ea737a8dbe60dd766e823f2657c09

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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Tumblr_inline_p9td1aZZrW1t9ndkh_540 It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Tumblr_inline_p9tdq8ET8K1t9ndkh_540 It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Tumblr_inline_p9tdsej9gU1t9ndkh_540

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

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It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. 6gxf

--- valkyrie.

They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

ikaar ϟ v. ϟ seven ϟ jay ϟ exvind ϟ elizand

It's going to take a mess of mistakes to get off — Rehan. Gnkz

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Son sourire (et le petit rire caché derrière la main qui porte son verre à ses lèvres), lui permet de se détendre davantage. Rehan est en terrain connu, avec quelqu’un de confiance. Parfois, à mesure que la conversation se poursuit, elle se surprend à se demander pourquoi elle ne l’a pas appelé lui quand elle avait désespérément besoin d’aide. Au-delà du fait qu’elle est éternellement clouée sur la croix de sa propre fierté, bien des choses auraient été différentes si elle avait eu l’audace de contacter V. Ils n’avaient plus fait partie de la vie de l’autre pendant longtemps, mais les voilà aujourd’hui comme si ces années n’avaient pas existées, prêts à se tendre la main et à braver les dangers. A cet instant précis, Rehan sait qu’il a gagné sa loyauté aussi longtemps qu’il vivrait et ce n’est pas rien d’obtenir ce tel niveau de confiance de la part de Valkyrie. Rehan.

Valkyrie.
Rehan.

Parfois elle oublie de quelle surface du miroir elle est. Est-elle Rehan, ou est-elle Valkyrie ? Les deux peuvent-elles cohabiter ? Chassant ces questionnements de son esprit, elle repose son verre avant de laisser sa réponse en suspens quelques instants pour lui donner un effet comique : “Ma foi, tu ne sembles pas avoir pris une ride, ce qui me fait remettre en question la véracité de tes propos, mais… Après tout, je ne vais pas remettre en question la parole d’un honorable père de famille. ” Elle préfère cela plutôt que d’évoquer les sujets qui fâchent. Rehan n’a jamais été douée pour les sentiments ni pour le réconfort. Elle ne saurait même pas par où commencer, ni de quelle façon elle pourrait tourner ses mots pour ne pas l’offenser, c’est plutôt sur le terrain de la provocation qu’elle est la plus habile. “Je ne doute pas que nos gênes combinés auraient donné un magnifique héritage mais au moins j’ai évité l’étape grossesse et élever le gamin. ” dit-elle d’un ton nonchalant. L’espace d’un instant, elle tente de combiner leurs traits sur un seul et même être humain. Elle imagine la même chevelure que V., des boucles sombres qui tomberaient sur des yeux verts. “C’est une bonne situation ça, pirate ? Dis toi que tu n’as pas de pension alimentaire à payer… ” poursuit-elle, amusée, avant de reprendre un air plus sombre lorsqu’elle réalise qu’elle ne pourra pas éternellement éviter plus de réactions face à son histoire qui, il faut le dire, fait tomber de haut la légendaire mercenaire qu’elle était.

Rien n’avait été facile depuis cette décision. Ni le fait de devoir se cacher, ni les nuits d’angoisse à dormir avec une vibrolame sous l’oreiller, ni les disputes avec Lyswen où les deux femmes avaient tenté de se dresser l’une et l’autre. “Pourquoi risquer de se prendre un tir de blaster quand tu peux avoir une ado en crise à la maison ? ”La rouquine avait un côté sauvage et malgré tout ce qu’il s’était passé, Rehan savait bien qu’un jour arriverait où elle voudrait voler de ses propres ailes. V. se lève et réduit la distance entre eux pour lui écraser un baiser sur les lèvres et consciente que leur interaction a attiré les regards, elle se prête au jeu. Il lui murmure des mots d’approbation et cela réchauffe le cœur de l’ancienne mercenaire, apaisée par cette validation dont elle ignorait avoir eu besoin pendant ces années. Avant qu’elle ne puisse se convaincre de lui murmurer des remerciements (inutiles) en retour, V. se lève et prend les devants, le duo faisant mine d’être parfaitement à leur place.

Remontant la capuche sur sa tête, Rehan le suit sans broncher et sans une once de méfiance, peut-être lui fait-elle un peu trop confiance mais elle est fatiguée d’être effrayée en permanence et décide que si elle doit se laisser porter par quelqu’un, elle préfère que ce soit V plutôt que n’importe qui d’autre. Bientôt s’élève autour d’eux une forêt  d’Hapès où parmi les arbres discrets iraient se perdre leur échange. Maintenant qu’ils sont éloignés des oreilles curieuses, V. lève enfin le voile sur sa présence ici, ils ne connaissaient que trop bien la Galaxie pour savoir qu’ils ne pouvaient en discuter dans une cantina, aussi neutre se prétendait-elle être.

Il déballe ses mots à fière allure, si bien que le visage de Rehan se ferme pour les accueillir et les analyser en silence. Les tendres retrouvailles sont terminées et elle sent l’âme enterrée de Valkyrie faire émerger une main de sa demeure finale. “Et toi ? ” rétorque-t-elle, plutôt que d’affronter encore une fois la situation dont elle n’était que trop consciente. “Tu as besoin de ressources pour te sortir de là ? ” Avec Sebaj, encore une fois, dans ses pensées. Il se retrouve dans un équipage de pirates et même s’il s’agit peut-être de la moins pire, ça ne lui va pas. Elle l’avait imaginé fièrement piloter dans des courses, à narguer les holo caméras quand elles s’arrêtaient sur son foutu visage qu’il savait sculpté pour ce genre de plans. Un soupir échappe à Rehan tandis qu’elle fouille dans une poche, tapotant  le fond pour y sentir l’objet lisse et froid et s’assurer de sa présence : “D’accord. Je peux te filer de quoi m’avoir sur mon comlink quand tu veux. L’avantage, c’est que je dors qu’à moitié maintenant : je risque pas de rater ton coup de fil.

Le fait est que V. a un point de vue externe et plus précis que Rehan sur la situation, et elle ne pourra pas fuir bien longtemps. Elle s’était terrée dans l’appartement sur Corellia, en perdant sa superbe, ses réflexes et même un sens à sa vie. Elle secoue la tête : “J’ai pas de plan. J’avais pas de plan en la sauvant et j’ai pas de plan pour la suite ” qu’elle admet, platement. “Elle se laissera pas enfermer dans la bulle que je lui ai faite toute sa vie et je pourrais pas la surveiller tout le temps. Je pensais que le Soleil Noir se lasserai de mon cas bien avant. ” Sauf lorsqu’il est question de réputation, visiblement.

Réalisant soudainement la situation dans laquelle il se trouvait, ses yeux s’éclairent : “Hey, attends une seconde. ” Faisant tomber de nouveau sa capuche pour qu’il puisse la voir, elle enchaîne : “Ne prends pas tous ces risques pour moi. Les pirates ça ne rigole pas, Kingsmen ou non : s’ils se rendent compte de ce que tu fais, je ne donne pas cher de ta peau et, attention j’le dirais pas souvent, j’veux pas qu’il t'arrive quelque chose. ” Pas V. V. était comme le premier rayon de soleil qui réchauffait sa peau après une longue nuit. Et même si elle pouvait voir que ses yeux brillaient moins et que ses sourires étaient un peu moins grands, Rehan ne pouvait se résoudre à le voir disparaître complètement. Elle avait appris à ses dépends qu’on ne se joue pas bien longtemps de ceux qui détiennent le pouvoir et que le prix à payer allait bien au-delà de la valeur pécuniaire : on y perdait son âme. “Combien ? ” finit-elle par demander. “A combien est la prime ? ” Dans son esprit déjà se fomente un plan impossible.

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