Feren rangea discrètement son sabre-laser sous son manteau alors que la jeune femme lui affirmait qu’ils ne se feront pas manger par des Wookies pour le moment. Peut-être qu’ils n’aimaient pas en effet la chair fade des humains ou qu’ils n’avaient pas envie de s’étouffer avec des cornes de zabrak, toutefois, ils n’avaient rien d’amicaux, donc cela revenait au même. Le Sith laissa donc la première partie des négociations, la partie diplomatique en vérité, à la supposée Jedi. Qui d’ailleurs n’avait pas répondu à sa remarque concernant ce sujet. Il observa d’un œil attentif les locaux qui s’avançaient vers eux en les menaçant de leurs célèbres arbalètes. Les Wookies étaient connu pour avoir la gachette facile, il valait donc mieux ne pas oser esquisser le moindre geste brusque, voire le moindre geste tout court. Pas comme la jeune femme qui farfouillait dans sa sacoche pour en sortir un petit objet. Quand elle commença à parler pour expliquer leur situation aux poilus – dire la vérité, pourquoi pas… – l’objet traduisit automatiquement en langue wookie. Feren haussa un sourcil : avait-elle prévu de rencontrer et discuter avec les fiers habitants de Kashyyyk ? Ou bien avait-elle ce gadget toujours sur elle parce qu’elle voyageait beaucoup ?

L’histoire pourtant vraie de la jeune femme ne parut guère convaincre les Wookies dont les grognements devinrent plus menaçants encore. « J’ai jamais entendu dire que la diplomatie fonctionnait avec les Wookies. », marmonna-t-il à l’attention de sa comparse, suffisamment bas pour que le traducteur ne l’entende et ne le communique pas. Le zabrak attendit qu’on lui explique brièvement le plan B, si toutefois il y avait quelque chose à expliquer, ou au moins qu’il se passe quelque chose. Mais les arbalètes se braquèrent à nouveau sur eux de manière agressive, la situation devenant de plus en plus critique. Plan C ? Comment ça, un plan C ? Comme si les deux premiers n’avaient pas suffi pour les mettre dans la panade ! « Alors ça pour un plan B… j’ai jamais rien vu de pire de toute ma vie… » Alors, concernant la nouvelle idée de la jeune femme, pour le coup, il n’avait pas confiance du tout dans ses chances de réussite. Il se prépara plutôt à combattre en utilisant la Force, parce que s’ils décidaient soudain de les abattre sur le champ, il n’aurait pas d’autre option.

Toutefois, il se passa quelque chose qu’il n’aurait pas deviné. Déjà, l’humaine sortit un autre objet de sa sacoche magique, mais il s’agissait cette fois-ci d’une espèce de vieux parchemin enroulé sur lui-même. Qu’est-ce que c’était que ça ? Et qui lui avait demandé de confier ça aux Wookies ? Le zabrak plissa légèrement les yeux, songeant que ce devait être important pour que les peluches poilues baissent d’un ton pour les considérer autrement que comme des cibles à abattre. Celui qui était le plus près d’eux baissa légèrement son arme pour les considérer un instant en silence, son regard passant du visage de la jeune femme au parchemin et inversement. Puis il grogna ce qui ressemblait probablement à une phrase dans sa langue, que le traducteur décoda comme : « Embarquons-les ! » Ou quelque chose du genre. Les autres, qui les encerclaient, se rapprochèrent des deux rescapés, certains les pointant du viseur de leur arbalète, d’autres pour les fouiller sans ménagement.

Un Wookie lui arracha son sabre-laser de sa ceinture, et un autre s’empara de la sacoche de la jeune femme. Celui qui venait de lui confisquer son arme considéra la poignée pendant quelques secondes avant de lui hurler un grognement en pleine face, l’assommant presque de son haleine putride. « RRrrrrrrRRRRRrrrRR ! » Le traducteur ne comprit pas davantage que Feren, dont le regard fut brièvement traversé par une lueur de rage. Son sabre-laser, c’était sa vie, ni plus ni moins. Il nota mentalement à quoi ressemblait précisément ce Wookie pour le distinguer des autres et songea qu’il serait le premier sur sa liste de futurs cadavres. Celui qui avait parlé de les emmener prit la tête de cette sorte d’escorte et on les força à avancer d’une pichenette dans le dos. Ils reprirent ainsi leur marche dans la forêt, avec cette fois des guides, une protection qui leur servait plutôt de geôliers. « C’est quoi ce papier ? Qu’est-ce qu’il représente pour eux ? » demanda le Sith à la jeune femme qui espérait en apprendre plus, histoire de clarifier un peu sa situation, dont le futur était encore vaguement flou.

Les Wookies n’étaient pas des créatures particulièrement bavardes, même entre eux, ils ne semblaient pas communiquer, chacun semblant connaître parfaitement son rôle et s’y tenir sans contester d’aucune manière. Le chemin allait sûrement être long, le terrain pas toujours facile. La jeune femme avait donné un nom, quelqu’un était sensé l’attendre. Ainsi sa présence n’était pas du tout un hasard sur cette planète, mais le zabrak ne pouvait s’empêcher de se demander ce que contenait le parchemin. Un morceau d’histoire ? La preuve de quelque chose ? D’ailleurs, même sa comparse n’en savait rien, un comble. Mais pour l’heure, du moment que ce simple papier lui permettrait de survivre et, pourquoi pas, de quitter Kashyyyk en un seul morceau, cela lui suffisait. Il aurait peut-être l’occasion de se pencher sur ses questions plus tard. « Je ne veux pas paraître pessimiste, mais parfois, l’ignorance nous emmène tout droit patauger dans la bouse de bantha. » En tout cas, si ce qu’elle disait était vrai, le fait de leur avoir rendu cet artefact pourrait être une excellente chose. Et si les Wookies finissaient par les relâcher, les menant vers le spatioport le plus proche en leur offrant des colliers de fleurs avant leur départ ?

Mais il était trop doux et illusoire de rêver. Pour les remercier, les poilus pouvaient tout aussi bien les expédier six pieds sous terre. Pas de témoins, pas d’emmerdes. Sauf s’ils pouvaient prouver que leur vie avait de la valeur, presque autant que l’objet rendu. Sauf s’ils parvenaient à s’évader avant, aussi. Pour le moment, toute tentative s’avèrerait vaine et suicidaire. Toutefois, si on les menait jusqu’à une ville ou à quoi que ce soit d’autre qui s’approchait d’une cité, le terrain deviendrait plus propice à l’étude de cette possibilité. « Ce serait dommage, oui. » De mourir bêtement alors qu’on était volontaire. Ce serait un comble. Quand elle l’interpella, le zabrak posa les yeux sur elle, lâchant du regard le leader de leur petit groupe. Ah, Meetra. Il valait mieux lui retourner la politesse, il lui semblait. « Et moi Feren. », révéla le Sith, avant d’observer rapidement, du coin de l’oeil, le Wookie qui lui avait pris son sabre.

Il ne sut combien de temps ils marchèrent ainsi, d’un pas obligatoirement rapide car les locaux n’avaient sûrement pas l’intention de ralentir leur rythme pour s’accorder à celui de leurs prisonniers. Feren étant également de haute taille, dépassant un peu les deux mètres, il n’avait pas de difficultés du moment que le chemin n’était pas piégé, en revanche pour Meetra… Finalement, heureusement, ou malheureusement, le zabrak ne saurait choisir, la forêt déboucha sur un espace plus ouvert, où les arbres étaient certes toujours aussi immenses mais plus espacés, et où se dressaient des constructions boisées, parfois de hautes structures qui s’appuyaient semblait-il sur les troncs boisés. Un endroit civilisé, qui apparaissait tel un miracle au milieu de cette brousse ! Maintenant, il n’y avait plus qu’à jouer intelligemment pour s’en sortir. Les Wookies les amenèrent jusqu’à une maison entièrement ronde, plutôt grande et qui, avec les autres constructions, semblaient entourer une sorte de place où se trouvaient d’autres poilus qui dévisagèrent les deux étrangers, pas forcément avec beaucoup de sympathie dans les yeux.

Un énorme Wookie sortit de la maison pour accueillir le petit groupe. Il discuta, ou grogna, du Shyriiwook avec le chef de leur escorte. Peut-être que ce dernier expliquait la situation, en tout cas, il finit par présenter le parchemin avec dans ses gestes, une certaine démonstration de respect. Feren analysait sans rien dire, tandis que le traducteur, au milieu de tous ces grognements des autres voyeurs, avait tendance à se perdre un peu. Finalement, le grand Wookie conclut leur échange et les autres obligèrent Meetra et Feren à avancer vers lui. Le leader, quant à lui, s’était chargé de s’emparer des biens qu’on leur avait confisqué. « Zaalbaar, peut-être ? », demanda-t-il autant au Wookie qu’à Meetra.

Le zabrak observa avec attention le grand Wookie, dont il espérait qu’il soit le fameux Zaalbaar, et sans doutes que Meetra aussi aurait souhaité que ce soit bien lui. Au vu de sa toison qui parfois, prenait une teinte plus grise, on aurait pu effectivement dire que c’était un vieux guerrier de Kashyyyk. C’était plutôt impressionnant, en y pensant, puisque les Wookies vivaient bien plus longtemps que les humains. Celui devait en avoir vu, des vertes et des pas mûres. Beaucoup ici avaient sûrement vécu la guerre des Clones et la chute de l’ancienne République, tombée dans son propre système, empoisonnée par son propre venin. En attendant, la jeune femme expliqua patiemment son rôle et sa mission, mais finalement, ô désespoir, il ne s’agissait pas de celui qu’elle devait rencontrer. Le Sith se retint de lâcher un soupir excédé. N’aurait-il pas pu le dire tout de suite ou en plus d’être vieux il commençait à devenir lent des synapses ou dur de la feuille ? Ils n’eurent pas de quoi protester car déjà on les forçait à avancer jusqu’à l’intérieur d’une maison.

Feren se laissa tomber sur un tabouret, cala ses coudes sur les genoux et resta pensivement penché vers l’avant, le regard perdu dans le vide. Elle avait raison : ça aurait pu être pire. En tout cas, pour le moment, les choses semblaient assez bien se passer. Il espérait en tout cas qu’ils n’allaient pas les laisser moisir ici pendant des jours, qui sait combien de temps elle durait, cette chasse ! Il ne fallut guère longtemps pour que la porte s’ouvre à nouveau, mais le zabrak ne se sentait pas d’émettre des espoirs aussi futiles, et bien lui en prit car c’était simplement le service restauration qui était venu déposer de quoi se restaurer en attendant. Il obliqua un œil vers les fruits. « Il va en falloir plus que ça pour nous engraisser. », rétorqua-t-il avant de se servir un verre. Surtout quand on était de régime carnivore. D’ailleurs, son estomac se rappela à son bon souvenir d’un petit couinement timide. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas fait pour avoir des tranches de Bantha fumées ! Et surtout, que n’aurait-il pas fait pour récupérer son sabre-laser, trouver un vaisseau et quitter cette planète !

En attendant… il doutait que ce soit en prenant la fuite, au beau milieu du village, qu’il y parviendrait le plus aisément. Cela ne servirait à lui coller au derrière toute une troupe de Wookies déchainés qui savaient parfaitement se servir de leurs arbalètes et qui, contrairement à Feren, savaient où se trouvait le spatioport. Le zabrak aurait été trop prévisible ainsi. Il valait mieux attendre et prendre son mal en patience. C’était pour cela qu’il restait immobile, bien calé sur son tabouret, l’esprit ouvert vers la méditation du côté obscur : quitte à patienter, autant le faire en récupérant un tant soit peu des forces et un minimum de motivation. « Si c’est un document important de leur passé, pourquoi ne l’ont-ils plus en leur possession ? C’est l’Empire qui l’avait volé ? Et dans ce cas où a-t-il été trouvé ? » Le Sith était à la fois curieux d’en savoir plus, mais souhaitait également alimenter un peu leur conversation, autrement la jeune femme se mettrait à nouveau à parler pour deux ou trois. Allez, avec de la chance, ils n’auraient pas à attendre trop longtemps ainsi. Mais jusqu’à présent en avaient-ils seulement eue ?

Le Sith avait esquissé un léger sourire amusé à la remarque de Meetra. Ouais, les Wookies préféraient peut-être qu’ils aient la peau sur les os. Ou alors ils avaient directement mis quelque chose dans les fruits pour leur couper toute envie de s’enfuir. Mais Feren n’y croyait pas, c’était trop tordu pour les Wookies. Trop déshonorant. Ces créatures, tout aussi sympathiques qu’elles l’étaient avec les étrangers, avaient néanmoins un grand sens de l’honneur, on l’avait raconté au zabrak. Et cela avait peut-être un rapport avec le parchemin que Meetra devait leur rendre, justement. La jeune femme lui répondit, d’ailleurs. La campagne de Kashyyyk qui avait eu lieu plus de mille ans en arrière… Le Sith avait dû lire quelque chose à ce sujet, oui, pas grand-chose parce que les archives de Korriban n’étaient pas complètes. Il hocha légèrement la tête d’un air songeur. Feren vit où elle voulait en venir. Elle voulait rendre leur mémoire aux Wookies. Et ce parchemin en particulier n’était sans doutes pas un hasard. Pas, en tout cas, s’il se fiait à son intuition qui lui disait que cette fille pouvait être un Jedi, et que ceux qui l’avaient envoyée là étaient tout simplement les autres Jedi.

« Nos archives », cette expression le taraudait. Qui pouvait bien garder ce genre de choses pour finalement les remettre apparemment gratuitement, par altruisme, par sens de la justice et du devoir, hormis les gardiens d’une vieille république disparue ? Le zabrak réfléchissait à toute vitesse : il était un Sith. Il ne fallait pas que cette fille le découvre et les Wookies encore moins, surtout si le contenu du document leur était révélé et était rendu public à leur communauté. Non, mieux, cela ne devait jamais arriver. Autrement, il serait fort probable que le jour où la bannière des Sith flotterait aux yeux de tous pour le contrôle de la galaxie, les grandes bestioles poilues n’hésiteraient pas à entrer en guerre directement contre eux. Ce ne serait pas vraiment le plus difficile des challenges pour l’Ordre et leurs puissants utilisateurs du côté obscur, en revanche, cela pourrait surtout donner à d’autres races, à d’autres nations dont le passé avait souffert des anciens empires Sith, l’envie de se dresser contre eux. « Je comprends. C’est une intention louable. », dit-il finalement, sans en avoir l'air foncièrement convaincu.

Il se redressa et termina son verre alors qu’elle lui demandait ce que lui avait fait pour se trouver dans le même vaisseau. « Je rentrais chez moi. Banale histoire, n’est-ce pas ? » Le zabrak esquissa un sourire ambigu. Chez lui, c’était sur Korriban. Mais lui avouer cela était tout sauf une bonne idée. « Je revenais de Nar Shaddaa après un boulot là-bas. Il me fallait un cargo pour me rendre vers la bordure extérieure, et il n’y en avait pas d’autre que celui-là, à moins d’attendre. Mais… c’était pas possible. » Attendre sur Nar Shaddaa que le Hutt qu’il avait volé lui mette la main dessus ! Hors de question. Alors il n’avait pas eu vraiment le choix, impossible de pinailler pour un trajet plus direct. Il avait alors fallu que ce vaisseau s’écrase sur cette formidable planète… oh, ça aurait pu être pire en fait, ils auraient pu être désintégré dans l’espace. Au lieu de quoi, il était coincé ici avec un dilemme à résoudre. Feren ne pouvait pas laisser ce parchemin aux mains des Wookies. Qui d’ailleurs rappelèrent leur présence car la porte s’ouvrit.

Le zabrak eut à peine le temps de hocher la tête en guise de réponse à Meetra que la porte s’ouvrait. Oui, il était pressé de rentrer chez lui. Pour terminer son travail, faire son rapport et surtout être loin de Kashyyyk. Un Wookie encore plus blanc de pelage venait de pénétrer dans la petite maison, et il n’avait pas l’air particulièrement plus accueillant que les autres. Mais au moins s’agissait-il de la bonne personne, ce Zaalbaar qu’ils avaient attendu. Feren l’observa : le wookie n’avait pas l’air plus causant qu’accueillant à vrai dire, et ce n’était pas pour les rassurer. Il ne le sentait pas, ce coup-là, qu’allait-il encore leur arriver ? Le Sith se mordilla la lèvre : le parchemin avait été livré. Mauvaise chose. Où se trouvait-il à présent ? Zaalbaar n’avait pas l’air de l’avoir. Probablement dans sa demeure ? Ou sous bonne garde… oui, probablement. Il fronça les sourcils lorsque le wookie grommela qu’il n’avait pas encore décidé ce qu’il comptait faire d’eux. Meetra argumenta davantage : elle avait raison, ils ne pouvaient tout de même pas les exécuter comme ça, juste parce qu’ils s’étaient crashés ! Ce n’était même pas leur responsabilité.

Feren se redressa pour toiser un instant le wookie qui n’avait pas l’air plus convaincu. Les poings appuyés sur la table, il faisait un effort incommensurable pour se retenir de le tuer sur place. Espèce de fichue boule de poil puante sans cervelle ! « Vous avez été mis au courant de sa venue. Donc d’une certaine manière, Meetra est en mission officielle. Vous ne pouvez pas la condamner, quel genre d’hospitalité est-ce là ? Grâce à elle, vous avez retrouvé une partie de votre patrimoine passé. Je croyais que les wookies agissaient avec honneur. Ça, ce n’est pas honorable. » Zaalbaar le considéra un instant, d’abord avec surprise puisque jusque-là personne n’avait adressé la parole au zabrak, puis avec un certain agacement. « Si elle est acceptée en mission officielle… personne n’a prévenu que vous seriez deux. Toi, tu es qui ? », répliqua le wookie avec méfiance. Feren soupira. « Un rescapé. Je me trouvais dans le même vaisseau qui s'est écrasé. » Le wookie grogna quelques mots vers l’extérieur. Il y eut du mouvement dehors avant que le wookie leader de tout à l’heure n’entre pour lui confier le double sabre-laser du Darth, dont le sang ne fit qu’un tour. « Un rescapé. Avec… ça ? » Zaalbaar conclut dans un grognement qui se voulait intimidant. Il semblait se douter de quelque chose.

Le regard du zabrak brillait de colère. Il commençait à en avoir assez de ces wookies qui mettaient leur nez dans ce qu’ils ne devraient pas. Pourquoi ne les laissaient-ils tout simplement pas partir ? « Pas Jedi. », dit le wookie de l’escorte. Feren leva les yeux au ciel. « On me l’a offert. C’était à un parent. » Grognement de wookie pas convaincu. Ça commençait à devenir beaucoup trop tendu de l’avis du zabrak. « Bon… puisqu’il a l’air de vous plaire, manifestement, vous n’avez qu’à le garder, en échange laissez-nous partir. », ironisa le zabrak qui n’avait pas du tout l’intention de leur donner quoi que ce soit, et surtout pas son arme. « Ça marche pas comme ça. », rétorqua Zaalbaar. « La fille peut peut-être partir. Mais pas toi. » Feren sentit qu’il allait s’énerver. Mais s’énerver, dans le genre, très fort.