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Time to move [Thrace & James]

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Le droïde médical s’éloigna du lit où Thrace reprenait peu à peu son souffle. Les dents encore serrées, le front couvert de sueur froide, elle laissait la douleur refluer de son bras, bien trop lentement à son goût. Ça, c’était le grand plaisir de mal tolérer le bacta : une simple fracture comme celle qu’elle avait ramené de Naboo devenait vite une horreur à soigner, y être accoutumée ne changeait rien à l’affaire. Quelques minutes encore, elle resta parfaitement immobile, puis quand elle fut certaine que les élancements n’étaient plus qu’un mauvais souvenir, elle se redressa avec précautions. L’infirmerie du Précurseur était silencieuse aujourd’hui. Ils n’avaient pas subi d’attaque récemment et, en dehors de Thrace, les patients se résumaient à un mécanicien blessé et un cadet pilote qui avait mal supporté sa dernière session de simulateur. Beaucoup de pilotes étaient passés avant lui par cette étape avant d’apprendre à supporter les aléas du vol.
Se prenant à ressentir une certaine nostalgie en pensant à ses débuts de pilotes, Thrace constata par la même occasion qu’elle se sentait bien mieux à présent. Sans doute les dernières traces du traitement qui se dissipaient, ainsi que les bénéfices de son sommeil pendant son trajet jusqu’au Précurseur. La Chiss étendit son bras, bougea les doigts lentement, puis tenta des mouvements un peu plus rapides, palpa son avant bras là où l’os avait été brisé, puis sourit en constatant que tout semblait bien fonctionner. Comme neuve et avec quelques heures d’hyperespace à se reposer tant bien que mal, elle ne comptait pas s'éterniser dans cette infirmerie qu’elle connaissait par cœur.
Dans les couloirs, elle croisa quelques regards curieux de membres de son équipage, manifestement surpris de croiser leur Capitaine vêtue en civile et tachée de sang. Ce n’était pourtant pas faute de se mettre régulièrement dans ce type de situations. Thrace s’enferma dans ses quartiers et fut prise d’une hésitation. Une part d’elle-même, celle qui observa son reflet, avait surtout envie d’une bonne douche et rester cloîtrée dans son bureau à prendre de l’avance sur ses rapports en enchaînant les tasses de thé. Une autre, celle qui débordait d'énergie, avait envie de l’employer à des choses plus utiles et productive, comme renforcer au plus vite son bras fraîchement arrangé.
Thrace s’assit devant son terminal et consulta le répertoire des rotations, arrivant sur un nom bien précis, elle sourit : elle venait de prendre sa décision.
Quelques minutes plus tard, après s’être juste changée pour sa tenue d'entraînement, elle ressortait d’un pas vif pour se poursuivre sa route dans les quartiers des officiers supérieurs, pour s’arrêter enfin devant une porte fermée. Elle activa l’interphone et fit face à un verrouillage indiquant que celui qui logeait là ne désirait pas être dérangé. Qu’à cela ne tienne, elle entra ses autorisations et obtint le droit de le contacter : un de ces petits confort d’être le Capitaine de ce Destroyer. Le témoin lumineux de l’interphone passa au vert.
- Commandant Syn ?
Pas de réponse, pourtant elle savait que son appel avait dû être reçu de l’autre côté. Thrace eut un sourire presque espiègle : à tous les coups, son ami devait profiter de sa permission pour dormir un peu plus, le pauvre… La Chiss semblait bien déterminée à venir perturber son programme.
- James ? Tu vas répondre oui ? C'est Thrace. Insista-elle.
Comme elle n’était pas seule dans le couloir, elle évita d’en ajouter une couche plus personnelle, mais elle resta devant la porte, campée sur ses pieds dans une attitude exprimant clairement qu’elle avait des projets et qu’elle n’avait pas l’intention d’abandonner si facilement.
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TIME TO MOVE

Mois Trois - Semaine 2
La nuit avait été une véritable torture pour le Commandant de l'Escadron Sabre. Pourquoi avait il passé une nuit horrible alors qu'il était de repos aujourd'hui ? Alors qu'il aurait pu profiter un peu de sa soirée de libre pour boire quelques verres avec ses coéquipiers et collègues, peu être même revenir accompagné ou non ! Mais non, il avait eu une lourde maintenance pour ses prothèses mécaniques et autant vous dire que ça le met plus bas que terre à chaque fois. La douleur est intense, mais nécéssaire pour reconnecter tous les nerfs à la mécanique. C'est un processus long, intense et épuisant. Il est incapable de pouvoir faire quoi que ce soit après une telle remise en forme. Bien que les implants sont plus performants après, cela lui pompe pas mal d'énergie. Ce ne fut pas simple pour lui de retourner à ses quartiers, s'aidant des parois pour ne pas tomber. Il sombra rapidement dans le demi sommeil et fut réveillé plusieurs fois. Sa jambe et son pied mécanique étaient vraiment pour lui un handicape. Certains appréciaient ce genre de prothèse, mais pour lui qui n'était plus sur le terrain, il se trouvait grandement diminué. Il avait toujours des douleurs omni présentes et vivait avec elles.

Il finit par s'endormir, habituellement, après quelques heures de sommeil la douleur n'était plus aussi vive, mais bien présente et il fut réveillé à une heure qu'il ne pouvait concevoir. On avait sonné à la porte de ses quartiers. Qui était-ce ? Il reconnaissait ce qu'il entendait, mais son cerveau n'était pas encore bien connecté. Malheureusement, ça sonna une nouvelle fois et le Capitaine Thrace était présente, devant sa porte. Qu'est-ce qu'elle lui voulait hein ? Il était en permission aujourd'hui, il pouvait se reposer comme il le désirait non ? Grognant, il s'extirpa de son lit et se traîna jusqu'à la porte et l'ouvrit avant de repartir vers son lit. « Qu'est-ce que tu me veux capitaine ? » Il se laissa tomber contre son coussin, nu comme pas possible. La tête dans l'oreiller, il avait du mal à émerger, mais la présence de la jeune femme n'était certainement pas anodine. Qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Il s'allongea sur le côté et planta son regard brumeux dans celui de la jeune femme. « C'est mon jour de conger aujourd'hui... » Il bailla, la main devant la bouche avant de tenter de se redresser. « Bonne idée que de se faire réparer la veille... » Sa main se pose sur sa cuisse artificielle, recouverte de fausse peau.

Elle comprenait surement parfaitement ce qu'il vivait. Elle même n'était plus à cent pour cent ce qu'elle était. Elle qui fut l'ancienne Sabre Leader. Elle en avait fait du chemin depuis. « Tu es la pour un petit massage ? J'avais demandé dans deux heures, mais bon, si c'est le Capitaine qui s'en charge, qui suis-je pour la réprimander ? » Il poussait un peu le bouchon, mais bon, c'était le personnage.

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Ce fut plus un zombie qu’un humain qui vint lui ouvrir, avant de repartir vers son lit en marmonnant des propos inintelligibles qui devaient être dans la continuité de ce qu’il grognait depuis la première sonnerie. Thrace entra en observant le commandant s’effondrer lourdement dans son lit, nu comme un vers après lui avoir demandé ce qui l’amenait ici. Du moins c’est ce qu’elle interpréta, mais elle ne répondit-elle pas immédiatement à sa question, lui laissant le temps de rassembler ses neurones pour espérer une réponse un peu plus consciente. Vu qu’il avait à présent le nez dans son oreiller, cela prendrait peut-être un peu de temps, mais Thrace était une Chiss patiente. Elle s’installa dans un fauteuil face au lit, détaillant d’un regard analytique les traits tirés de son commandant et ami. Ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait dans un tel état, la plus mémorable était bien évidemment celle où elle l’avait récupéré en charpie, suite aux blessures auxquelles il devait ses prothèses. Si elle pouvait sembler ne pas s’en émouvoir, ce n’était que pour dissimuler son inquiétude. Si elle ne se souciait pas de son état, elle ne serait pas venue le tirer du lit, mais il était peu probable qu’il soit sensible à ce type d’attention, pour le moment. D'ailleurs il lui rappelait qu’il était censé être de repos, comme s‘il avait deviné ce qu’elle s'apprêtait à lui demander.
- Je le sais, sinon je ne serais pas là. Dit-elle calmement. Tu seras content de l’avoir fait quand ça sera passé. Poursuivit-elle avec un peu plus de douceur.
Douceur qu’elle perdit un peu quand il suggéra un massage sur un ton assez peu candide. Typique de celui-là, lui et ses propositions aux pires moments possibles. Elle y était fort heureusement assez habituée pour ne pas céder à l’envie de le rembarrer proprement, même si ça aurait été par jeu. Le sourcil haussé, elle se contenta de se frotter le bras récemment blessé en levant les yeux au ciel.
- Je pourrais. Répondit-elle d’un ton désinvolte. Mais vu que je viens également de passer un moment à cause infirmerie, je doute que cela puisse te faire le bien que tu attends. A tes risques et périls.
La raison pour laquelle elle souhaitait s'entraîner était précisément pour pallier aux pertes de réflexes et de maîtrise de ses gestes après un tel traumatisme. Les tissus étaient réparés mais les liaisons encore neuves avaient besoin de temps pour redevenir familière. De temps ou d’un entraînement intensif, et Thrace n’aimait pas perdre son temps. Le fait que James ait subi une opération sur ses prothèses tombait d’ailleurs assez ‘bien’, c’était pour cela qu’elle n’avait pas hésité à venir le sortir de son repos qui aurait été mérité.
- Mais tu sais aussi bien que moi que le meilleur moyen d’oublier tes douleurs, c’est de bouger. Allongé ici tu ne feras que les ressasser. Allez, lève-toi, j’ai besoin de toi en plus ! Je ne pourrais pas aller m'entraîner seule et ça te sera largement profitable.
Sa condition physique restait toujours assez précaire, les restes de ses vieilles blessures qui auraient dû lui coûter la vie se rappelaient à elle en toutes occasion. C’était déjà inespéré qu’elle ai, à force d’acharnement et de volonté, récupéré une force respectable et des capacités au combat dont elle n’avait pas à rougir, mais c’était au prix d'entraînements parfois bien trop intenses pour ce qu’elle était censé encaisser. James connaissait ses limites et comment la refréner, mieux que personne ou presque.
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Mois Trois - Semaine 2
Il était grognon, c'était certain. La remise à jour de ses prothèses et encore pire, les changements de ces dernières le mettait plus bas que terre. Le réveiller n'était peu être pas la meilleur des solutions, mais vu que c'était Thrace qui venait le tirer de sa petite sieste, il ne pouvait pas dire grand chose. Autant elle était une amie de toujours qu'il aimait et respectait, mais aujourd'hui, elle était surtout la Capitaine du Super Destroyer sur lequel ils se trouvaient. Autant dire qu'elle était une suppérieur et il se devait d'être respectueux envers elle et ne pas lui fermer la porte à la gueule. « Ouai mais en attendant, faudra supporter ma bonne humeur légendaire ! » Oh que oui ! Toujours de bonne humeur !  Mais pas ce matin, surtout pas ce matin. Il proposa néanmoins avec Thrace de lui faire un massage avec tout le respect qu'il avait pour elle bien entendu. Sa réponse le fait frémir. Si elle avait était passée sur la table, il était certain qu'il allait en baver, elle ne contrôlerait certainement plus aussi bien ses membres et tout le monde sait que ce n'est pas une bonne chose pour un massage. « Euh, peu être plus tard hein... » Il se doutait que ce n'était pas contre lui, mais quand même, elle prendrait peu être un malin plaisir de lui démettre un peu plus l'épaule histoire de l'embêter un peu plus les jours ou il s’entraînait à tirer malgré son handicape certain. Il se doutait bien de ce qu'elle désirait faire et il soupira longuement avant de se redresser et de commencer à s'habiller. « Qu'est-ce que je ferais pas pour ma Capitaine. » Il grogna gentiment dans son coin le temps qu'il mette sa tenue d'entrainement. Elle voulait en découdre un peu, un peu trop même ! Il allait lui apprendre la toute nouvelle botte secrète de Syn ! Thrace n'allait certainement pas apprécier ce qu'il lui ferait, mais c'était une technique pour décontenancer la Capitaine. « Après vous... Capitaine. » Dit il avait une révérence tout en la laissant passer la première pour rejoindre la salle d'entrainement. Elle était grande, très grande. Tout le monde était en train de se mouvoir dans un exercice. Que ce soit du corps à corps, du tire, un peu de tout pour tout le monde. Il n'y avait de toute façon pas tant de personnes que ça à une heure aussi fraîche. « Par quoi commençons nous ? Un petit échauffement ? Un peu de tire ? » Il bailla un bon et long moment. Il fallait qu'il se réveil le gars, parce que pour le moment, il était bon pour se prendre une déculottée dans les règles de l'art s'il restait aussi mou que ça. Il s'étira de nouveau, sautillant sur place, se chauffant comme il le pouvait, laissant décider la jeune femme sur ce qu'elle voulait faire ou non. « Si je te met une raclée devant tout le monde, ca va pas trop le faire... Je m'écroulerais histoire de te laisser briller. » Il lui fit un petit clin d’œil. C'était une pique, rien de plus. La jeune femme était une excellente combattante, aussi bonne que lui, aussi dangereuse. Ils avaient combattus ensembles, il savait de quel bois elle se chauffait et ce ne serait pas une mince à faire de la mettre sur le dos ! Il s'en prendrait une belle avant, il en était certain.

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Sa bonne humeur légendaire, c’était le mot. Le caractère du Commandant Syn était d’une notoriété qui dépassait le cercle des pilotes, c’était assez rare pour être mentionné. En revanche, même de mauvais poil, James restait raisonnable : devant la menace à peine dissimulée de son amie, il n’insista pas sur le massage. Le sourire de Thrace s’accentua en le voyant se lever, de mauvaise grâce certes, et s’habiller. Un rancor au réveil que ce pilote. Ce n’était pas par cruauté qu’elle l’observait ainsi avec le sourire, juste la satisfaction d’avoir pu le convaincre de se lever. Ce n'était pas une partie gagnée d'avance et elle savait, en venant, qu'elle aurait pu très bien s'acharner pour rien. C’est qu’elle était déterminée, Thrace, quand elle cherchait à convaincre. Certains de ses subordonnés affirmaient même qu’elle était capable de persuader un Bothan de se boucler les poils.
Quand James s'éloigna pour s'habiller, Thrace décroisa les bras et en étira discrètement le droit, son sourire se faisant un peu plus tendu : elle avait grandement besoin de cet entrainement, elle aussi. Elle reprit un air naturel quand le pilote se tourna vers elle, en tenue d’entrainement, puis lui fit une révérence au moment de sortir.
- Tu n’as pas l’impression d’en faire un peu trop, par hasard ? Dit-elle, le sourcil haussé, partagée entre l’amusement et la suspicion qu’il se payait sa tête.
Thrace décida qu’elle lui accordait le bénéfice du doute : après tout, elle venait le trainer à l’entrainement alors qu’il souffrait… elle pouvait bien se montrer conciliante, pour une fois. Ils arrivèrent dans la salle d’entrainement et elle s’attacha les cheveux, veillant à ne laisser s’échapper aucune mèche qui pourrait la gêner dans l’effort.
- Ça me semble un bon début. Dit-elle face à sa suggestion et son bâillement digne d’un bantha. Elle commença par échauffer le haut du corps et surtout ses bras, le plus important dans l’immédiat, même si l’ensemble n’était jamais à négliger. Depuis ses blessures chez les vagaaris, elle avait perdu beaucoup de ses aptitudes physiques. Toutes ces années depuis, elle s’entrainer avec acharnement mais parfois son empressement à vouloir retrouver son niveau d’autrefois lui faisait négliger la prudence, et les échauffements… Thrace laissa échapper un soupire pour masquer le frisson caractéristique qui accompagnait ces souvenirs. Elle chassa ces pensées et se concentra sur son corps, ses muscles encore raides qu’elle allait devoir mettre à l’épreuve, ce bras dont les gestes semblaient étrangers et James qui représenterait son défit immédiat.
- Commence par me prouver que tu n’es pas le rouillé sur pattes que tu te plais à être. Provoqua-t-elle en retour. Ensuite, tu fanfaronneras.
Son regard brilla d’une lueur incandescente, un petit rictus fut son unique signe de départ et Thrace roula sur le côté, passant à l’attaque pour surgir dans son dos et frapper. Elle ne visait pas ses jambes, ça aurait été fourbe et sans gloire, non, elle voulait éprouver son sens de l’équilibre, c’est donc les reins qu’elle frappa dans un coup peu puissant, mais précis et destiné à déstabiliser son centre de gravité. Un autre coup, plus haut, vint compléter son premier enchainement. Si sa garde n’était pas bonne, elle avait une chance de l’envoyer au tapis, et ce même sans son “aide” pour la laisser briller.
Car sa remarque valait bien une provocation au combat, n’est-ce-pas ?
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En faire trop ? Alors qu'il lui faisait son grand jeux ? Il fit non de la tête, forcément ! C'était dans les habitudes de James de ne pas faire dans les clous, de se permettre bien des choses alors qu'il n'était qu'un simple soldat en définitif. Certes, son passé et son présent avec Thrace aidait à se sentir à l'aise bien entendu, l'intimité qui avait lié les deux rendait les mécaniques de James bien plus agréables à faire à son goût. Souriant, il grogna tout de même, retissant à aller se bouger de la sorte, mais finalement, ça ne pouvait être qu'une bonne chose. Une fois dans la salle de torture, il proposa un petit échauffement personnel, histoire de dérouiller tout ça. Le haut du corps de James était plutôt en bon état hormis son épaule qui lui faisait des misères, c'était plutôt le bas qui posait problème. Il fallait qu'il se remette en forme, qu'il refasse marcher la mécanique, il commença donc par de l'étirement, testant ses nouvelles prothèses afin d'apprécier leurs rigidités. Elles étaient bien moins lourdes que les anciennes comme il l'avait demandé. Il se sentait donc un peu plus léger, mais on lui avait bien dit qu'elles seraient... moins résistantes. En vérité, il n'en n'avait pas vraiment besoin vu qu'il n'était qu'un pilote.

Chacun des deux faisaient ses échauffements, n’empêchant pas le Capitaine de taquiner son Commandant aux yeux rouges. Oui, il ne pouvait que la laisser gagner ! Elle en était digne hein ! C'était sa supérieur, il se devait de la respecter et donc, de se laisser perdre ? Du moins, c'était un peu comme ça dans le Nouvel Ordre. C'était différent de l'Empire, mais toujours aussi strict. Il se pliait donc à sa hiérarchie, mais avec Thrace, il y avait un quelque chose de différent, peu être ses origines, ses parents et surtout son grand père qui imposait le respect. Il ne le savait pas, mais la demoiselle ne se laissa pas démonter, roulant sur le côté pour l'attaquer en première. Attaquant le tronc de l'homme, ce dernier réagit rapidement, tel le soldat qu'il était. C'était plus un réflexe qu'autre chose, ses yeux voyant, son corps réagissant, mais alors qu'il parait le coup, il s'envola bruyamment en arrière, tomba un bon mètre plus loin sur le sol, criant sa douleur « Elle m'a eu en un coup … Argh !' » Il était légèrement gamin. Légèrement ! Il fit semblant de vivre son dernier... moment de vie, on le regarda un instant, puis on se désintéressa de lui. Ils avaient tous cette classe à la Premier Ordre. La classe de ne s’intéresser qu'à sa propre personne.

Il finit par se remettre sur ses pieds. Souriant à pleine dent. « Maintenant qu'ils ne s’intéressent plus à nous, on peu y aller ! » Il tapa du pied de sa jambe totalement mécanique et fonça droit devant. Son saut fut un peu plus puissant que ses précédents, la mécanique avait été un peu trop boostée ! Cela se ressentit surement chez Thrace, vu qu'il approcha un peu trop vite d'elle, son coup de poing n'était pas du tout calé à l'attaque qu'il aurait normalement du faire et il frappa dans le vide, son poing passant un peu trop prêt du visage de la Chiss qu'il ne désirait pas vraiment abimer, mais il ne dirait pas non à le rafistoler ! « Oups ! » Il recula vivement, empêchant une contre attaque pour re-frapper le tatami du pied. « Ils en font qu'à leur tête ces docs ! » Ouai, ils aimaient le rendre plus efficace... Avec un sourire narquois, il lança une nouvelle attaque, cette fois ci avec sa jambe robotique, voir si elle irait plus vite... dans le bide du Capitaine.

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Quel dramaturge… je levais les yeux au ciel en le regardant s'étaler au sol, jouant le grand blessé à l’agonie, qu’il jouait très mal en plus, pour quelqu’un qui l’avait déjà vécu…
- Heureusement qu’on ne juge pas les pilotes sur leurs talents d’acteur, je te renverrais chez les cadets. Répliquais-je d’un ton pince-sans-rire.
Il fallait lui reconnaître une chose : pour un humain ayant passé autant de temps auprès des chiss, il n’avait pas le moins du monde pris le comportement réservé typique de mon espèce et restait indéniablement humain. Il n’était pas donné à tous de rester si… fidèle à soi-même.
Heureusement pour lui, le fait que, d’une, nous nous connaissions depuis des années, de deux, que c’était un bon ami, de trois, que nous n’étions pas en service, me poussait à me montrer plus conciliante et supportais sans mal son caractère de rancor et sa frivolité de twi’lek. Je tolérais chez lui bien plus que chez n’importe qui d’autre, dans la mesure où il ne tentait pas d’en jouer contre moi. Je le poussais légèrement du bout du pied pour l’inciter à se lever, ou pour m’assurer qu’il était bien vivant.
On se donne en spectacle, il sait que j’ai horreur de ça.
Fort heureusement, dans notre armée, les gens avaient le respect des affaires de chacun et à l'entraînement chacun retournait bien vite à ses affaires. James se releva et je le vis foncer vers moi, dans une attaque qui aurait pu me surprendre s’il n’avait pas mal calculé la puissance de ses jambes. Je me décalais très légèrement, me plaçant de travers en suivant du regard son poing, un rien trop lent comparé au reste. Le poing me frôla et je le laissais suivre sa route, entraîné par son mouvement et blâmant les médecins. Moqueuse, je le toisais en position de défense. Pauvre de toi qui bénéficie des dernières innovations en matière de médecine ! Concentre toi ! Mon regard suivit sa nouvelle attaque, venant du bas cette fois. Avec ma défense haute j’étais mal engagée et la vitesse de sa jambe fit ses preuves : j’eus tout juste le temps de me placer pour encaisser le choc mais pas de parer. Le souffle coupé, je fis un pas en arrière dans une grimace de douleur.
Des années d'entraînement face à lui me faisait connaître par coeur ses attaques et surtout la puissance de tel ou tel coup, c’est donc sans hésiter que je pouvais affirmer que ce nouveau modèle de jambe était bien plus rapide et plus léger. Cette nouvelle vitesse, c’était une chose à laquelle il devrait s’habituer et exploiter, pas uniquement la puissance, ça, clairement, il l’avait. Je me pliais sous le coup un peu plus que l’impact ne m’y avait forcée, afin de reprendre l'élan suffisant pour répliquer en attaquant par la vitesse, plus que la force. Ainsi, s’il voulait parer les coups, il devrait se montrer aussi rapide et réactif que moi.
Je n’avais pas l’intention de lui faire de cadeau, cela portait d’ailleurs déjà ses fruits, concentré sur ce petit jeu, il bougeait presque avec naturel : il semblait ne plus penser à ses jambes, enfin, leur absence, la douleur ou les sensations fantômes. De mon côté, je pouvais avoir l’air assurée dans mes gestes mais une part de moi tentait de me raisonner et me rappeler que la douleur que je ressentais dans mon bras à chaque impact n’était pas à négliger… Tout le reste, bien évidemment, ignorait cette voix de la sagesse pour n’exprimer que mon obstination à ne rien vouloir montrer des séquelles de ma blessure.
Jusqu’au coup qui m’arracha un bref grognement trahissant mon état. Prise en faute, je me reculais en reprenant mon souffle et m'efforçant de reprendre contenance par la même occasion.
- On passe au tir quand tu le sens. Dis-je d’un ton un peu trop détaché pour être crédible.
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Mois Trois - Semaine 2
Il jouait bien entendu le jeu, ce n'était pas le meilleur des acteurs, c'était un soldat après tout. Il avait du mal à jouer avec ses émotions, avec ses actions. Il était un peu brut de décoffrage dans ce genre, du coup, lorsqu'il simulait ainsi, tout le monde voyait bien qu'il n'était pas très crédible dans son genre. M'enfin, tout comme Thrace, tout le monde avait prit l'habitude d'ignorer le pilote qui était une grande gueule par excellence et qui pouvait attirer les problèmes à lui et à ceux qui l'entourait comme un aimant. Bien que son escadron était dans l'un des meilleurs, cela n'excusait pas ses comportements différents de ceux des autres. C'était peu être comme ça qu'ils devaient les plus doués, cette ouverture d'esprit, cette vision bien moins académique bien qu'ils étaient... aussi impressionnants. « Et encore, tu pourrais me renvoyer au nettoyage des engins ! » Oh que oui, peu être ! Si c'était le cas, il serait en bas de l'échelle, mais trêve de plaisanterie.

Passage à l'action ! Affronter la Chiss sur son terrain. Elle était douée au corps à corps, surement autant que lui, peu être un peu moins, c'était pas son domaine de prédilection après tout, mais elle avait un sacré jeu de jambe la petite ! Les premiers coups de James sont trop rapides et trop peu précis pour s’inquiéter. Il ne se fait pas spécialement à ses nouvelles prothèses trop rapides, trop légères, il n'y était pas habitué ! « Difficile de me concentrer... Quand je vois que ça bouge autant... » De quoi pouvait il bien parler ? OH... de bien des choses, mais il n'en dirait pas plus. Ils passèrent à l'action, esquivant, frappant, parant du mieux qu'ils pouvaient, avançant, reculant pour passer de nouveau à l'action. Il était vrai que d'avoir des prothèses telles que les siennes étaient... un avantage. Cela le rendait plus rapide, plus fort, la douleur n'était pas présente s'il frappait le mur. Il y avait les capteurs qui se désactivaient à un certain degrés de douleur. La, c'était plus une tactique amicale, une façon de montrer à l'autre qui était le plus en forme et voir grogner la Chiss le faisait rire.

Ils passèrent un petit moment à se tourner autour ainsi et lorsqu'il sentit la fatigue arriver, il accéda à la demande la belle pour passer au stand de tire. Il s'arrêta, souffla un bon coup et fit un X avec ses bras pour dire que c'était bon pour lui. « Tu es certaine de vouloir te mesurer à moi ? » Une petite pique amicale. Il était un ancien tireur d'élite après tout non ? Il en avait des connaissances dans ce domaine, mais ils y allèrent tout de même. L'un à côté de l'autre, un pistolet blaster posé devant eux avec les cellules de munitions pour tirer pas mal de fois. Depuis qu'il était blessé à son épaule, il avait prit le temps de s’entraîner avec son autre main pour tirer. Ce n'était pas aussi précis, mais... C'était assez concluant tout de même. Il attrapa l'arme, mit le chargeur, tendit le bras et tira dix salves, le score montant rapidement à chaque tire sans pour autant atteindre la note maximale. Il s'en rapprochait certes, mais ce n'était pour le moment pas le cas. Il posa l'arme, un air faussement déçu. « J'ai eu de meilleurs jours... Montre moi ce que tu vaux avec un pistolet... On ira prendre les fusils après ? » C'était déjà mieux avec un fusil blaster, bien qu'il était en adoration pour son fusil de sniper.

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Je regardais James faire ses premiers essais avec attention. Le blaster n’était pas sa spécialité, il avait toujours été talentueux avec des armes plus lourdes, mais même ainsi il ne se débrouillait pas trop mal. En combat, il pourrait toucher sa cible, pas forcément mortellement, mais toucher tout de même. Quand il eut fini, je pris l’arme à mon tour.
- On verra déjà si j'arrive à soulever ça.
Mon bras tremblait un peu. Dans ma main, le blaster semblait ridiculement lourd et j’avais l’impression de sentir les os de mon avant-bras se tordre. La fracture ne datait que de quelques heures et j’ignorais quelle sensation persistait le plus : celle des os brisés ou les instruments du droïde médical qui avait ressoudé tout ça.
Je respirais profondément, tachant de me rappeler que ce n’était qu’une illusion, des restes de la blessure encore trop fraîche dans mon esprit, que ce n’était que de la douleur mais ne représentait pas un risque, juste un inconfort. Un effort de concentration car l’esprit est habitué à ce que la douleur soit un signal d’alarme pour le corps : quand la douleur persistait alors que la blessure n’était plus, on se laissait bien facilement penser que le corps était encore en danger. J’étais loin d’en être à ma première blessure et une fois bien ancré dans mon esprit que non, mon bras n’était pas en train de se rompre de nouveau, je maitrisais les tremblements qui le parcouraient, et tirais.
Je ratais le premier tir mais pris une lente inspiration sans me démonter, en continuant de tirer. Là je retrouvais une précision plus respectable. Le résultat était plutôt correct pour un premier essai, compte tenu de mon état, je reposais le blaster et réalisais combien j’étais tendue. Je me livrais à un rapide exercice de respiration en passant en revue l’intégralité de mon corps, une technique de méditation plus efficace dans un contexte plus calme, mais qui était toujours utile pour se détendre rapidement. Une fois la crispation de mes muscles passée, je repris mon arme, à deux mains cette fois, fini la fanfaronnerie : demain, je parviendrais sûrement à reprendre mon arme à bout de bras, mais aujourd’hui, non.
Cette fois, la série fut largement plus satisfaisante, même si je me trouvais encore lente, la précision était là : j’atteignis les différent points vitaux de la cible d’entrainement. Je me sentais un peu grisée par l’endorphine qui se libérait à cause de la douleur encore intense, la rendant supportable, voire même motivante, pourtant je ne la laissais pas me faire croire à un une fausse conclusion en me pensant capable de tout.
- Pas mon pire résultat, mais je doute de pouvoir manier un fusil aujourd’hui. Dis-je en soupesant de nouveau le blaster.
Ce n’était pas seulement ma blessure récente qui me faisait souffrir : en me concentrant sur mes sensations, je ne pouvais pas l'ignorer. Les souvenirs qui remontaient alors que je tâchais de surmonter la douleur étaient tout autres et ne concernaient en rien ce petit incident mineur sur Naboo. Je le savais, cela portait un nom, même si au quotidien je préférais ne pas y penser pour me concentrer sur mon travail : traumatisme. Celui-là même qui faisait trembler mon bras, rappelant à mon corps ce qu’il avait subi chaque fois qu’une blessure venait réveiller ses sensations que je me forçais à oublier. Je secouais lentement la tête : j’avais bien assez de volonté pour lutter mais lutter ne faisait qu’éloigner le problème, pas disparaître.
- Mon bras est très douloureux. Avouais-je à James après un temps de réflexion et d’introspection. Je crois que j’associe cette blessure à… enfin, tu sais. Une fois de plus, je ne parvins pas à l’évoquer directement, ce qui avait le don de me mettre en colère après moi-même. Si seulement je parvenais à parler enfin de cet incident… Je pense que c’est ça qui me bloque, et j’ignore comment passer au-dessus. Complétais-je d’une voix calme alors que tout en moi bouillonnait de rage.
James Syn
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TIME TO MOVE

Mois Trois - Semaine 2
Retrouver un blaster entre les mains était un petit plaisir qu’il appréciait. Encore plus lorsqu’il s’agissait de son fusil blaster de précision. Lorsqu’il voyait le trait de plasma rouge foncer vers sa cible pour le clouer sur place, il avait une certaine sensation de satisfaction. Son passé de tireur d’élite était quelque chose qui lui manquait en un sens, être sur le terrain, ressentir l’excitation, les tremblements du sol lorsque des grenades étaient lancées ou encore lorsque les véhicules lourds étaient de sortie pour faire un maximum de dégâts et montrer que le Premier Ordre n’était pas là pour faire de la couture. Non, vraiment ! Être dans sa Griffe Chiss n’était pas la même chose, ce n’était pas les mêmes sensations ! Il volait, était propulsé par un moteur d’une puissance extraordinaire, des armes destructrices et une maniabilité à toute épreuve. Il savait à quel point un seul mouvement pouvait être mortel à bord d’un tel engin, surtout lorsqu’il affrontait des membres de la Résistance. Certains étaient vraiment mauvais, mais il y avait de véritables pépites dans ce groupe, des petites d’or qui pilotaient avec la rage au ventre. Il avait vu plusieurs Holovidéo de ce Poe, un phénomène ! Il y avait également Tuiren qu’il avait déjà rencontré. Il y avait du beau monde dans tous les groupes de toute manière, il comprenait bien la supériorité du Premier Ordre. Les nouveaux TIE, les Griffes, les Destroyers en nombre alors que la Résistance, tout comme la Nouvelle République n’avaient pas une telle puissance de feu et pourtant. Et pourtant ils avaient réussi à détruire la super base Starkiller avec quelques escadrons et un tout petit groupe au sol ! Autant dire qu’ils forçaient le respect en un sens, bien qu’il n’irait jamais dire que ce qu’ils avaient fait était normalement impossible.

Ils avaient une chance insolente, mais finalement, le Premier Ordre vaincrait, c’était certain ! Sauf qu’au final, ils vaincraient, c’était ainsi. Ils auraient rapidement besoin de renforcer les installations aux frontières de leur Galaxie. L’ennemie était véritablement la, il était caché, tapis dans l’ombre, patientant gentiment en attendant la bonne occasion pour entrer en contact avec cette nouvelle Galaxie. En tout cas, ils ne gagneraient pas la guerre actuelle avec des soldats aussi faibles que pouvaient l’être Thrace et James à ce moment-là. « Ouai, si le destin de la Galaxie était entre nos mains en ce moment même, je pense qu’on serait dans un sacré merdier. » Même si elle semblait avoir réussie à toucher les cibles, ce n’était pas sans une certaine difficulté, obligeant le Capitaine à prendre le blaster avec ses deux mains pour contenir le recul et surtout pour être plus stable. Les blessures étaient véritablement encrées en elle, tout comme lui. Elle, n’avait pas eu la chance de pouvoir se retrouver une autre fonction dans le cœur de l’action, au plus proche après ses blessures… Enfin, commander un tel superdestroyer était en somme une sacrée opportunité, cadeau, honneur, tout ce que vous voulez ! Elle avait le pouvoir de faire de lourds, de très lourds dégâts rien qu’avec quelques ordres. Autant dire qu’elle était bien plus destructrice que lui lorsqu’il était dans sa Griffe. Il posa sa main sur l’épaule de son ami avec une infinie douceur lorsqu’elle lui avoua le mal qui la rongeait encore et toujours, l’association de pleins de choses qui l’affaiblissait en un sens. Il soupira et ajouta. « Cesse de te remémorer ce moment Thrace. Ce n’est pas une histoire de fierté mal placée, mais tous bons soldats, homme, femme, humain ou chiss se retrouve parfois dans une situation ou la blessure est inévitable. On va vivre avec nos blessures, nos erreurs, reste à savoir si on va s’apitoyer sur notre sort ou s’avancer… Et rendre l’appareil. »

Il tapa de ses pieds sur le sol comme pour lui montrer qu’il n’y avait pas qu’elle dans ce genre d’état. « Fais en une force, qui te pousse à envisager toutes les possibilités et qui ne pourra jamais se faire surprendre ! » Il connaissait l’intelligence de son peuple, tout particulièrement celui de sa famille. On ne devient pas Grand Amiral sous le règne de Palpatine en étant un non-humain pour un rien ! Thrawn était véritablement un être exceptionnel, tout comme sa petite fille en un sens ! Sa main descendu le long de son dos pour aller englober la forme de sa fesse droite, l’empoignant même. « Allez Capitaine, je n’aime point vous voir ainsi ! » Elle avait bien mieux à faire et il avait bien entendu vérifié que personne ne les regarde pour profiter de cette si gentille fesse en déperdition à cause de sa maîtresse. La Thrace qu’il connaissait l’aurait stoppé en un rien de temps avant qu’il ne face cela. « Parler d’art te ferait-il du bien ? Tactique militaire ? Monter sur mon engin pour quelques sensations fortes ? Je parle de ma Griffe hein… » Oui, il fallait bien qu’il fasse sa blague, sinon ce n’était pas lui !


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