:: Anciens RPs
Page 2 sur 2 • 1, 2Hey Commander ! You look... like like you're gonna ignore me - Wesora
Re: Hey Commander ! You look... like like you're gonna ignore me - Wesora Lun 5 Juin - 13:52
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this new-found heroism is making me very attracted to you. No seriously. Do you wanna just try makin' out for a sec ? Just to see how it feels ?
Gamora & Wes
Le son cinglant du cuir s'abattant sur sa peau résonnait chaque fois que la douleur s'exprimait. Tressaillant, il tentait de garder sa contenance. Être auprès de cette femme pour laquelle il a toujours eu le béguin... Maintenant, si près du but. Un rapprochement inespéré. Elle s'était confiée à lui, comme si, l'espace de quelques secondes, elle avait réellement besoin de lui. Pas comme un outil. Pas comme une arme de laquelle on attend un résultat. Juste lui. Wes Vassian. Malgré cela, au fond de lui, persistait ce doute : n'être là que pour combler un vide, juste par nécessité d'une présence. Peut-être aurait-t-elle choisi n'importe qui d'autre s'il n'avait pas été là. A cet instant précis, il regrettait de ne pas avoir eu la présence d'esprit de passer voir le toubib. Lui, il aurait pu panser ses blessures correctement et peut-être même lui refiler quelques anti-douleurs. Ainsi, la jeune femme aurait pu aller au bout de sa requête, sans être distraite par une figure déchirée par la douleur. Pourquoi diable, n'était-il pas plus résistant que cela ? Depuis l'temps que cela durait, il devrait au moins être bien plus tolérant à la souffrance que ça... Mais après tout... défaillir dans les bras de celle que l'on aime et la voir s’inquiéter,... ce n'était pas si mal.
La lutte avait cessé, une bonne fois pour toute. C'était avec une certaine amertume qu'il s'était détaché de la jeune femme après une étreinte si chaleureuse, et lui avait demandé si elle avait du matériel médical à disposition. Une bouteille d'alcool et des pansements suffiraient amplement... un miroir aussi pour rendre l'opération plus facile. Il n'allait tout de même pas demander à une officière du Premier Ordre de panser ses blessures ?! Puis,... vint l'instant redouté : celui des questions. Le Chevalier se doutait bien que ses lésions ne resteraient pas sans interrogations, d'autant plus qu'elle semblait réellement s’inquiéter de son état. Il avait d'ailleurs bien du mal à s'en acclimater d'ailleurs, faut d'habitude. « Oui... des p'tits bobos de rien du tout » répondit-il rapidement, en baissant les yeux. Pouvait-il seulement lui expliquer ?! Que l'échec de Theed était la cause de cela ? Que Kylo Ren en personne avait demandé à ce que ce châtiment lui soit appliqué ? Que le départ en mission avait du repoussé ce moment ?... et donc qu'il avait passé deux jours, attaché à une potence métallique, le dos nu, à subir la froid du métal fendre sa peau, le claquement du cuir sur ses vertèbres, sans oublier les décharges électriques pour l'empêcher de perdre connaissance. Comment comprendrait-elle tout cela ? Pas de demi-mesure pour les Ren, et encore moins pour lui qui n'était qu'un vulgaire pion, bien en-dessous de la condition des autres. Il le savait de toute façon... il n'avait absolument aucun avenir dans cette "fratrie" voué à servir Snoke. Il ne souhaitait pas la mêler à cette histoire...
Le tableau se brisa subitement. Adieu cette petite idylle qui s'était installé timidement entre les deux jeunes adultes. Wes disparu. La voix, douce, de son aimée, s'envolait. L'autorité le ramenait à la réalité. Il était redevenu Vassian. Plus de requête, mais des ordres. « Vassian, qu'est-ce que vous racontez ? Que vous est-il arrivé ? » Pas de réponse de sa part. Non. Le renard restait muet, observant ses propres mains maculées de sang. « ... je... » murmura-t-il tout bas. Avait-il honte ? Avait-il peur ? Peur d'être reconsidéré s'il lui expliquait la situation ? Gamora se rapprochait, ses mains glissant le long de son t-shirt, puis quelques secondes plus tard, son regard vint croiser le sien. « Arrêtez... c'pas une bonne idée... » marmonnai-t-il sans avoir la force de la repousser. Probablement rien ne l'arrêterait. Rapidement, elle lui fit faire volte-face, se retrouvant nez à nez avec la porte de ses appartements tandis qu'il la sentait remonter son t-shirt. Le tissu frottant sur certaines plaies lui fit serrer les dents. Puis, brusquement, plus rien... Il se retournait lentement, rabaissant son vêtement, constatant la distance qu'elle venait de mettre en elle et lui. « Je n'aurai pas dû vous demand... - Qui ? » Ses yeux s'ouvrèrent, marquant la surprise qui s'emparait de lui. La voix rauque de la Commandante. D'où lui venait ce ton ? Rendu muet par son intervention, il se résigna... plus question de résister. De toute façon jamais il n'avait pu résister à la jeune femme. Alors il avança dans la pièce, se saisissant d'une chaise. Ses mains, tremblantes, vinrent attraper le bas de son vêtement qu'il fit remonter petit à petit. Arrivé à un certain point, lever les bras devenait douloureux, si bien qu'il se tordit dans divers sens pour réussir à faire passer la tête. Son dos était à nu...
« C'est ma punition » lança-t-il en s'installant sur la chaise lentement, passant ses mains sur son visage. Ce ton avec lequel elle s'adressait à lui, empli d'inquiétude, il cherchait un moyen de le faire disparaître, de la faire sourire. Rien. « Vous savez Commandante,... quand vous êtes un Chevalier, décevoir ses maîtres n'est pas sans conséquences ». Il souriait, en pensant à la particularité de sa situation. Un tel châtiment n'était pas commun à l'ensemble des Ren. Seulement à lui. « Puis vous connaissez mon penchant à faire face à l'autorité » rigola-t-il nerveusement en observant ses mains tâchées de sang. « Puis vous en faîtes pas, d'ordinaires j'ai l'temps d'passer voir l'doc pour qu'il s'occupe de moi... mais là j'avais une missive bien plus importante » Il releva la tête vers la jeune femme, essayant de se saisir de son regard. Belle. Elle était si belle. Il en oubliait presque la douleur, remontant lentement les courbes de la jeune femme, jusqu'à son visage... comment pourrait-on imaginer qu'un tel visage soit celui d'une gradée de Premier Ordre... comment pourrait-on imaginer un seul instant qu'elle soit capable de donner l'ordre de tuer... Ses pupilles continuaient leur ascension. Les arêtes de son cou,... sa mâchoire, ses lèvres, son nez, puis ses yeux. Il s'y perdit un instant, l'envie de se lever et de la prendre dans ses bras de nouveau, sans crier gare. Au lieu de cela, il secoua la tête frénétiquement pour balayer les images successives lui venant à l'esprit... un désir d'évasion, avec elle. Loin de tout ça, loin de Borosk, loin du Premier Ordre, à des années-lumières de la guerre. L'idée de pouvoir la perdre. Hors de question. Il l'aime.
Un sourire vint de nouveau rompre la raideur de son visage due à la douleur. « D'l'alcool pour désinfecter et des pansements devraient suffire pour l'instant Comma... - il eut une seconde d'hésitation - pour la douleur j'verrai ça plus tard » finit-il. « Être avec vous m'fait déjà oublier une partie du mal » reprit-il en se redressant sur sa chaise et en rigolant. Il essayait de faire passe pour une blague, jugeant le moment peu opportun à ce genre de déclaration. Après quelques secondes à se poser la question, il franchit le pas. « C'pas que vous appelez Commandante me gêne,... mais j'peux vous appeler... Gamora, Commandante ? »
La lutte avait cessé, une bonne fois pour toute. C'était avec une certaine amertume qu'il s'était détaché de la jeune femme après une étreinte si chaleureuse, et lui avait demandé si elle avait du matériel médical à disposition. Une bouteille d'alcool et des pansements suffiraient amplement... un miroir aussi pour rendre l'opération plus facile. Il n'allait tout de même pas demander à une officière du Premier Ordre de panser ses blessures ?! Puis,... vint l'instant redouté : celui des questions. Le Chevalier se doutait bien que ses lésions ne resteraient pas sans interrogations, d'autant plus qu'elle semblait réellement s’inquiéter de son état. Il avait d'ailleurs bien du mal à s'en acclimater d'ailleurs, faut d'habitude. « Oui... des p'tits bobos de rien du tout » répondit-il rapidement, en baissant les yeux. Pouvait-il seulement lui expliquer ?! Que l'échec de Theed était la cause de cela ? Que Kylo Ren en personne avait demandé à ce que ce châtiment lui soit appliqué ? Que le départ en mission avait du repoussé ce moment ?... et donc qu'il avait passé deux jours, attaché à une potence métallique, le dos nu, à subir la froid du métal fendre sa peau, le claquement du cuir sur ses vertèbres, sans oublier les décharges électriques pour l'empêcher de perdre connaissance. Comment comprendrait-elle tout cela ? Pas de demi-mesure pour les Ren, et encore moins pour lui qui n'était qu'un vulgaire pion, bien en-dessous de la condition des autres. Il le savait de toute façon... il n'avait absolument aucun avenir dans cette "fratrie" voué à servir Snoke. Il ne souhaitait pas la mêler à cette histoire...
Le tableau se brisa subitement. Adieu cette petite idylle qui s'était installé timidement entre les deux jeunes adultes. Wes disparu. La voix, douce, de son aimée, s'envolait. L'autorité le ramenait à la réalité. Il était redevenu Vassian. Plus de requête, mais des ordres. « Vassian, qu'est-ce que vous racontez ? Que vous est-il arrivé ? » Pas de réponse de sa part. Non. Le renard restait muet, observant ses propres mains maculées de sang. « ... je... » murmura-t-il tout bas. Avait-il honte ? Avait-il peur ? Peur d'être reconsidéré s'il lui expliquait la situation ? Gamora se rapprochait, ses mains glissant le long de son t-shirt, puis quelques secondes plus tard, son regard vint croiser le sien. « Arrêtez... c'pas une bonne idée... » marmonnai-t-il sans avoir la force de la repousser. Probablement rien ne l'arrêterait. Rapidement, elle lui fit faire volte-face, se retrouvant nez à nez avec la porte de ses appartements tandis qu'il la sentait remonter son t-shirt. Le tissu frottant sur certaines plaies lui fit serrer les dents. Puis, brusquement, plus rien... Il se retournait lentement, rabaissant son vêtement, constatant la distance qu'elle venait de mettre en elle et lui. « Je n'aurai pas dû vous demand... - Qui ? » Ses yeux s'ouvrèrent, marquant la surprise qui s'emparait de lui. La voix rauque de la Commandante. D'où lui venait ce ton ? Rendu muet par son intervention, il se résigna... plus question de résister. De toute façon jamais il n'avait pu résister à la jeune femme. Alors il avança dans la pièce, se saisissant d'une chaise. Ses mains, tremblantes, vinrent attraper le bas de son vêtement qu'il fit remonter petit à petit. Arrivé à un certain point, lever les bras devenait douloureux, si bien qu'il se tordit dans divers sens pour réussir à faire passer la tête. Son dos était à nu...
« C'est ma punition » lança-t-il en s'installant sur la chaise lentement, passant ses mains sur son visage. Ce ton avec lequel elle s'adressait à lui, empli d'inquiétude, il cherchait un moyen de le faire disparaître, de la faire sourire. Rien. « Vous savez Commandante,... quand vous êtes un Chevalier, décevoir ses maîtres n'est pas sans conséquences ». Il souriait, en pensant à la particularité de sa situation. Un tel châtiment n'était pas commun à l'ensemble des Ren. Seulement à lui. « Puis vous connaissez mon penchant à faire face à l'autorité » rigola-t-il nerveusement en observant ses mains tâchées de sang. « Puis vous en faîtes pas, d'ordinaires j'ai l'temps d'passer voir l'doc pour qu'il s'occupe de moi... mais là j'avais une missive bien plus importante » Il releva la tête vers la jeune femme, essayant de se saisir de son regard. Belle. Elle était si belle. Il en oubliait presque la douleur, remontant lentement les courbes de la jeune femme, jusqu'à son visage... comment pourrait-on imaginer qu'un tel visage soit celui d'une gradée de Premier Ordre... comment pourrait-on imaginer un seul instant qu'elle soit capable de donner l'ordre de tuer... Ses pupilles continuaient leur ascension. Les arêtes de son cou,... sa mâchoire, ses lèvres, son nez, puis ses yeux. Il s'y perdit un instant, l'envie de se lever et de la prendre dans ses bras de nouveau, sans crier gare. Au lieu de cela, il secoua la tête frénétiquement pour balayer les images successives lui venant à l'esprit... un désir d'évasion, avec elle. Loin de tout ça, loin de Borosk, loin du Premier Ordre, à des années-lumières de la guerre. L'idée de pouvoir la perdre. Hors de question. Il l'aime.
Un sourire vint de nouveau rompre la raideur de son visage due à la douleur. « D'l'alcool pour désinfecter et des pansements devraient suffire pour l'instant Comma... - il eut une seconde d'hésitation - pour la douleur j'verrai ça plus tard » finit-il. « Être avec vous m'fait déjà oublier une partie du mal » reprit-il en se redressant sur sa chaise et en rigolant. Il essayait de faire passe pour une blague, jugeant le moment peu opportun à ce genre de déclaration. Après quelques secondes à se poser la question, il franchit le pas. « C'pas que vous appelez Commandante me gêne,... mais j'peux vous appeler... Gamora, Commandante ? »
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Re: Hey Commander ! You look... like like you're gonna ignore me - Wesora Lun 5 Juin - 18:12
Rehan Lavellan
ADMIN ☾ HORS LA LOI
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Avatar : Elizabeth Olsen.
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--- rehan lavellan.
And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
◊ ◊ ◊ ◊
--- family without blood.
Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.
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◊ ◊ ◊ ◊
”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."
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--- valkyrie.
They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.
◊ ◊ ◊ ◊
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Il dut s'asseoir, pour commencer. Et rien qu'à cette constatation, le cœur de la brune flanche. Il avait tellement de mal à supporter la douleur qu'il devait s'asseoir. Il avait tellement de mal à trouver les mots, alors qu'il voulait absolument qu'elle lui fasse sa requête. Jamais elle ne s'était sentie aussi mal pour quelqu'un qu'elle appréciait. Gamora avait l'habitude de fermer totalement ses sentiments, de les enchaîner au plus profond d'elle-même ; mais là, c'était comme si toute les chaînes étaient brisées d'un seul coup. « Vous savez Commandante,... quand vous êtes un Chevalier, décevoir ses maîtres n'est pas sans conséquences » Et il souriait. Il continuait de sourire. Ce putain de sourire qui ne le quittait jamais. La Commandante avait l'impression de péter les plombs, de perdre totalement le contrôle d'elle-même, chose qui n'arrivait d'ordinaire que très rarement. Il ne nommait pas son bourreau, il détournait simplement la question. En quoi était-il normal de faire du mal à ses hommes ? Cela n'assurait aucunement leur loyauté, bien au contraire, c'est la raison même pour laquelle cette pratique était utilisée sur les prisonniers. Mais leur propres Chevaliers ? Elle ne pouvait pas y croire. Elle ne voulait pas y croire. Mais comment nier la chose lorsque la preuve est devant soi ? « Dis moi un nom. N'importe lequel. » N'importe lequel. Quelqu'un devait payer. Gamora bouillonnait. Elle sentait ses sens en alerte, ses veines n'étant parcourues que par de la lave en fusion. Comment pouvait-elle supporter une telle révélation après ce qu'elle avait vécu dans sa cellule sur Fenves ? C'était inacceptable. Purement et simplement inacceptable.
Ne pas perdre son calme. Wes n'a certainement pas besoin d'une telle réaction maintenant ; il tente de dédramatiser les faits et c'est tout à son honneur. Peut-être que cette situation lui convenait. C'était une pensée saugrenue, mais après tout, elle ne le connaissait pas assez pour tirer de telles conclusions. Alors qu'il était toujours installé sur sa chaise, et il se lève enfin pour lui faire face. « Je vais le faire. Je te dois bien ça. » s'entend-t-elle dire, comme si elle n'était pas vraiment là. Alors qu'elle se force à ne pas regarder le torse nu et meurtri de son Chevalier. Bordel de merde. Quelqu'un allait payer. « C'pas que vous appelez Commandante me gêne,... mais j'peux vous appeler... Gamora, Commandante ? » La nature de la demande étonnait la jeune femme. D'ailleurs, elle mit quelques instants avant de répondre, stoppant son pas alors qu'elle allait se rendre jusqu'à la salle de bain. Car, si elle l'avait appelé par son prénom plus tôt, lui ne s'était jamais permit. D'ailleurs, de quel droit l'avait-elle fait ? Et après tout, c'était bien agréable qu'il le fasse : il avait une façon de prononcer son prénom qu'elle n'avait entendu que de rares fois. La brune s'adoucit. « Vous pouvez. » Puis, abandonnant tout principe de respect hiérarchique, et même de bienséance professionnelle, elle reprend « Je ne vous ai pas demandé l'autorisation de vous tutoyer. Ni celle de vous appeler par votre prénom, je m'en excuse. A moins que vous ne me le permettiez également. » Gamora ne se reconnaissait pas. Il pouvait la faire passer par tout un panel d'émotions qu'elle se contentait de garder pour elle auparavant. Et voilà qu'en l'espace de quelques heures, il l'avait changée en une tornade de sentiments, qu'elle peinait à contrôler. Ce Vassian était décidément très fort pour obtenir ce qu'il voulait.
La Commandante lui prend la main, se saisissant de la trousse de secours ; elle met ses sentiments sur off et elle se décide à aller en mode pilote automatique jusqu'à la salle de bains, l'entraînant avec elle, où elle réussit à sortir ce qui ressemble à une trousse de secours encore neuve. Si ça se trouve, tout ce qui était à l'intérieur était périmé : elle n'y avait jamais eu recours à ce foutu matériel. Et puis, la logistique, c'était pas son fort. Elle le mit face au lavabo ; Wes pourrait constater qu'il n'est pas au meilleur de sa forme, puisque son teint a prit une couleur papier mâché. Puis, elle ouvre la boîte pour y trouver divers matériels qui semblent en état. Parfait. Mais les plaies suintent pas mal, et elle n'a vraiment, mais alors vraiment pas envie de désinfecter ainsi. La jeune femme se saisit de compresses, et d'un geste très délicat, elle commence à nettoyer les plaies. Elles sont droites, irrégulières. Gamora se demandait avec quoi elles avaient bien pu être infligées. Le silence retombe dans la pièce et les mouvements de la jeune femme sont doux, méthodiques. Bien loin de ce qu'elle est capable, en réalité ; puisqu'elle a toujours été entraînée à frapper, et jamais à être douce. Pourtant, c'est ce qu'elle s'emploie à faire, afin d'épargner plus de souffrances à son invité et dès que la compresse se retrouve imbibée de sang, elle la change pour continuer petit à petit le travail.
Quelle est donc cette soudaine tendresse qu'elle ressent à l'égard de ce type ? Il est clair qu'elle n'agirait pas de la sorte avec n'importe qui. Et maintenant, elle se rappelle de la demande qu'elle allait lui faire. Tandis qu'elle continue ses gestes, elle prononce calmement, à l'abri du regard de Wes : « Si tu ne veux pas me dire qui t'as fais ça, je ne te forcerai pas à le faire, mais sache qu'il ne perd rien pour attendre. Je ne peux pas supporter ça, quoi que tu aies pu faire et qui justifie soit disant un tel traitement. » Vient le moment où les plaies ne suintent plus, et le passage difficile de l'alcool afin de désinfecter. La Commandante sait que cela va être douloureux. La brune approche un peu plus, et elle se sait presque invisible sur le miroir face à lui. Mais alors qu'elle approche avec sa compresse pleine d'alcool. Alcool qui n'est certainement pas un alcool à but thérapeutique vu son degré, mais c'est tout ce qu'elle avait sous la main. Il allait en baver. De manière automatique, elle passe sa main sur sa hanche et la fait glisser jusqu'à une main du Chevalier blessé, comme pour lui assurer qu'elle le soutiendrait pendant tout ce temps. « Je suis désolée. » murmure-t-elle... Tout en déposant la compresse sur la première plaie. Elle serre sa main. Fort. Elle sait que ça va être douloureux. Mais elle n'a pas le choix. Elle fait glisser la compresse, tout en sachant que ce n'est que le début, et elle reprend d'une voix douce : « Concentre toi sur moi. Concentre toi. Écoute moi. Je vais te dire ce que je voulais te demander. Concentre toi là dessus, okay ? Je fais le plus vite possible... » Deuxième plaie. Cela va être long. Mais si cela peut retenir son attention pendant le soin, la Commandante n'hésiterait pas une seconde de plus.
Re: Hey Commander ! You look... like like you're gonna ignore me - Wesora Mar 6 Juin - 14:34
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this new-found heroism is making me very attracted to you. No seriously. Do you wanna just try makin' out for a sec ? Just to see how it feels ?
Gamora & Wes
L’insistance avec laquelle elle lui demandait de prononcer le nom d’un fautif était presque inquiétante, mais pourquoi ? Pourquoi donc voulait-elle le savoir ? Elle ne pourrait rien y faire de toute façon… Sinon se mettre dans la panade. Wes ne pouvait décemment pas lui sortir « Snoke » ou « Kylo Ren », mais le croirait-elle seulement ? Est-ce qu’elle lui ferait confiance en l’entendant accuser ses supérieurs ? Il ne savait pas. Alors il se contentait de rester évasif, sans jamais cibler un individu en particulier. Il ne connaissait même pas le nom de son bourreau, alors à quoi bon s’épuiser à chercher quelqu’un qu’il ne reverra probablement que derrière un masque ou un casque. Ainsi va la vie. Instrumentalisé jusqu’à la moelle. Tel était le destin de Wes. Mourir repéré suite à l’échec de sa couverture ou mourir dans sa geôle pour avoir désobéi ou manqué de respect à un supérieur… l’option d’un excès de zèle et de sadisme de l’homme en charge de sa torture n’était pas non plus à exclure. Un coup de trop, bien placé, et l’existence du Chevalier Vassian pouvait prendre fin, sans que quiconque ne s’en soucie… ou presque. Peut-être qu’au début son absence serait remarquée, mais au bout de quelques jours, plus personne ne la relèverait. Disparu comme il apparut. Du jour au lendemain. Pour être franc, il ne s’en souciait guère, du moins venant de ses collègues. La seule personne à laquelle il espérait manquer un tant soit peu était la Commandante. Il y a quelques heures encore, cette pensée lui était tout bonnement inimaginable.
« Il n’a pas de nom » lui répondit-il sans effacer son sourire. « Il n’a pas de visage… du moins pas un seul… » continua-t-il. Sa réponse ne devait certainement pas lui suffire, mais elle devrait s’en contenter, il ne pouvait se permettre de la mettre en danger d’une façon ou d’une autre… elle ne devait pas fouiner. Il s’était levé, demandant l’autorisation de l’appeler par son prénom plutôt que par son titre. Elle accepta. « Vous le pouvez bien sûr ! J’attends cela depuis bien une année maintenant ! » avoua-t-il simplement lorsqu’elle s’excusa auprès de lui de ne pas lui avoir demandé la permission de le tutoyer. Comment pourrait-il refuser ? Le fait qu’instinctivement elle se soit mise à le tutoyer, marqué vraisemblablement une évolution dans leur relation… et au vu du lieu dans lequel ils se trouvaient tout deux… son jugement était fondé. Il passait outre la douleur, pour continuer à détendre l’atmosphère, ne pas dramatiser, au contraire. Sans plus attendre, Gamora s’empara de sa main. De nouveau, cette douce sensation l’enivre. La chaleur de sa peau contre la sienne. Dans le même geste, elle se saisit d’une trousse de premier soin et le traîne jusqu’à… la salle de bain. Elle prit les rennes, et lui devint si docile. Il ne résistait pas. Face au miroir, le teint blafard, il ne parvenait pas à la distinguer, parfaitement dissimulé derrière son corps. Que faisait-elle ? Soudainement, il sentit une légère pression sur la surface de son dos. Des mouvements délicats, précis, professionnels. Dans un meilleur état, il n’aurait pas résisté longtemps à la tentation qu’il éprouvait. Celle de faire parler l’acte de lui-même, joindre ses lèvres au siennes. Pourtant, la délicatesse avec laquelle elle s’employait à nettoyer chacune de plaies lui suffisait amplement. En réalité, il ne pouvait espérer mieux pour le moment. L’attention qu’elle lui portait à l’instant présent, le ravissait. Le ferait-elle pour quelqu’un d’autre ? se demanda-t-il... le ferait-elle de la même façon ?
Les secondes passaient, et les compresses souillées de sang s’entassaient. Wes avait fermé les yeux, essayant de visualiser le mouvement et le visage de la Commandante s’adonnant avec minutie à la tâche. Il balayait ses pensées les plus hâtives pour ne se concentrer que sur l’instant « t ». Puis la voix de Gamora s’envola de nouveau dans cette petite pièce, parvenait à ses oreilles comme une douce mélodie, captant son attention. Elle était calme, posé, mais se tenait toujours hors de son champ de vision. Le jeune homme aurait voulu se retourner, la regarder, l’observer, l’admirer. Elle ne cautionnait pas le traitement qu’on lui avait fait subir, tout comme lui ne cautionnait pas celui qu’elle avait pu subir sur Fenves. D’une certaine façon, il ressentait la même chose… Il ne répondit pas. Un frisson le parcouru, agréablement. Il sentit la paume et les doigts de la main de son « infirmière » venir se déposer sur hanche, qu’elle laisse effleurer sa peau jusqu’à venir rejoindre l’une de ses mains, à lui. Ses doigts passèrent entre les siens, paume contre paume. Elle serrait. Lui aussi. Elle s’excusa. Il comprit alors. Wes ne souriait plus. Non, l’air qu’il affichait était celui d’un jeune homme libéré, heureux… ce geste, pour la première fois depuis le début de cette histoire, il ne le mettait pas sur le compte des faits passés… non, elle le faisait d’elle-même, pour lui signifier qu’elle était bel et bien là pour le soutenir dans cette épreuve. « Me concentrer sur vous ? C’est ce que je fais, chaque fois que je vous aperçois » marmonna-t-il. Dans le bas du dos, une sensation vive, une chaleur, celle de l’alcool contre sa peau, contre sa plaie. L’éthanol glissant le long de la crevasse de son épiderme, pénétrant cette-dernière, lui arrachant un râle rapidement étouffé. Il serrait la main de cette jeune femme, celle qu’il aimait tant. Il lui obéit, lui offrant son absolue confiance. Les yeux fermaient, il n’entendait plus qu’elle. Sa voix dégagea chacune des autres pensées, résonnant dans son esprit. Il n’y avait plus que lui, et elle. Plus aucune peur, plus aucun doute. Malgré la douleur, il se sentait léger, comme une brise, et aussi impatient d’entendre la fameuse requête.
« Ne vous excusez pas… je n’vous remercierai jamais assez pour ce que vous faîtes » reprit-il le premier. Les plaies se suivaient, se chevauchaient, s’entremêlaient. Avec une quasi-exactitude, il aurait pu décrire la façon dont elles lui avaient été faîte. « Je ne peux peut-être pas vous dire son nom,… » Il rouvrit les yeux, cherchant dans le miroir la jeune femme dont il n’aperçut qu’une mèche de cheveux dépassant derrière son épaule. «… mais il y a bien d’autres choses que j’aimerai vous dire » termina-t-il en se confessant. Pas un instant il ne lâcha sa main, au contraire, il se raccrochait à elle, comme s’il craignait de la voir partir soudainement pour une raison ou pour une autre, tandis que de l’autre côté, il serrait la bordure du lavabo bien plus fort, essayant une fois de plus de dissimuler la douleur du soin. Son dos se raidissait chaque fois que la compresse venait presser les blessures. « Toute à l’heure… - il hésita un instant – derrière la porte, moi non plus je ne pouvais accepter… » Il n’avoua pas avoir écouté l’interrogatoire, s’arrêtant avant d’expliquer le bout de sa pensée. Comment réagirait-elle en sachant qu’il l’avait écouté ? Qu’il savait peut-être pour la douleur qu’elle avait endurée… Elle ne devait pas vouloir que quelqu’un soit au courant… alors il se tut, faisant comme s’il ne savait rien. « Vous m’aviez caché vos talents d’infirmières » prononça-t-il alors en ré-affichant son sourire et en changeant de sujet.
Combien de temps avait-elle passé à nettoyer soigneusement chacune des plaies ? Combien de son temps personnel avait-elle prise pour s’occuper de lui, et uniquement de lui ? Il était incapable de le dire, tant l’instant était intemporel et il espérait qu’il puisse le rester encore un moment. L’épreuve ne fut pas sans douleur au contraire. Son dos était presque engourdi tant il avait été éprouvé et attaqué par l’alcool. Il ne restait plus qu’à panser les blessures, plus adroitement que lui ne savait pas le faire. Néanmoins, il lâcha la main de la jeune femme et fit volte-face, afin de l’avoir face à lui, s’appuyant légèrement sur le lavabo pour ne pas défaillir, toujours affaiblit. Wes ne supportait de lui tourner le dos, de ne pas pouvoir la voir. « Vous avez un don pour me faire oublier la douleur » prononça-t-il calmement en souriant, sans aucunes flatteries superflues. Il commença à tendre instinctivement la main vers elle, pour de nouveau se saisir de la sienne. Il aurait aimé, l’attraper, la tirer vers lui, la prendre dans ses bras. Ne pas brûler les étapes, pensa-t-il alors en faisant doucement reculer son bras afin de ne pas paraître intrusif. « J’aimerai pouvoir te faire oublier la tienne, Gamora » reprit-il alors tendrement. Pour la première fois depuis leur rencontre, il se laissa aller, oubliant le « vous » caractéristique qu’il employait habituellement. Tout comme elle, il se permit de la tutoyer, et de prononcer son nom… Nom qui signifiait énormément pour lui… derrière son teint pâlot se cachait une petite tâche rougissante. « Et donc… qu’alliez-vous me demander ? » termina-t-il en reprenant son phrasé habituel. Il préférait prendre son temps, s’assurer qu’il ne faisait pas fausse route, afin de ne pas abréger cet instant qu’il partageait avec elle.
« Il n’a pas de nom » lui répondit-il sans effacer son sourire. « Il n’a pas de visage… du moins pas un seul… » continua-t-il. Sa réponse ne devait certainement pas lui suffire, mais elle devrait s’en contenter, il ne pouvait se permettre de la mettre en danger d’une façon ou d’une autre… elle ne devait pas fouiner. Il s’était levé, demandant l’autorisation de l’appeler par son prénom plutôt que par son titre. Elle accepta. « Vous le pouvez bien sûr ! J’attends cela depuis bien une année maintenant ! » avoua-t-il simplement lorsqu’elle s’excusa auprès de lui de ne pas lui avoir demandé la permission de le tutoyer. Comment pourrait-il refuser ? Le fait qu’instinctivement elle se soit mise à le tutoyer, marqué vraisemblablement une évolution dans leur relation… et au vu du lieu dans lequel ils se trouvaient tout deux… son jugement était fondé. Il passait outre la douleur, pour continuer à détendre l’atmosphère, ne pas dramatiser, au contraire. Sans plus attendre, Gamora s’empara de sa main. De nouveau, cette douce sensation l’enivre. La chaleur de sa peau contre la sienne. Dans le même geste, elle se saisit d’une trousse de premier soin et le traîne jusqu’à… la salle de bain. Elle prit les rennes, et lui devint si docile. Il ne résistait pas. Face au miroir, le teint blafard, il ne parvenait pas à la distinguer, parfaitement dissimulé derrière son corps. Que faisait-elle ? Soudainement, il sentit une légère pression sur la surface de son dos. Des mouvements délicats, précis, professionnels. Dans un meilleur état, il n’aurait pas résisté longtemps à la tentation qu’il éprouvait. Celle de faire parler l’acte de lui-même, joindre ses lèvres au siennes. Pourtant, la délicatesse avec laquelle elle s’employait à nettoyer chacune de plaies lui suffisait amplement. En réalité, il ne pouvait espérer mieux pour le moment. L’attention qu’elle lui portait à l’instant présent, le ravissait. Le ferait-elle pour quelqu’un d’autre ? se demanda-t-il... le ferait-elle de la même façon ?
Les secondes passaient, et les compresses souillées de sang s’entassaient. Wes avait fermé les yeux, essayant de visualiser le mouvement et le visage de la Commandante s’adonnant avec minutie à la tâche. Il balayait ses pensées les plus hâtives pour ne se concentrer que sur l’instant « t ». Puis la voix de Gamora s’envola de nouveau dans cette petite pièce, parvenait à ses oreilles comme une douce mélodie, captant son attention. Elle était calme, posé, mais se tenait toujours hors de son champ de vision. Le jeune homme aurait voulu se retourner, la regarder, l’observer, l’admirer. Elle ne cautionnait pas le traitement qu’on lui avait fait subir, tout comme lui ne cautionnait pas celui qu’elle avait pu subir sur Fenves. D’une certaine façon, il ressentait la même chose… Il ne répondit pas. Un frisson le parcouru, agréablement. Il sentit la paume et les doigts de la main de son « infirmière » venir se déposer sur hanche, qu’elle laisse effleurer sa peau jusqu’à venir rejoindre l’une de ses mains, à lui. Ses doigts passèrent entre les siens, paume contre paume. Elle serrait. Lui aussi. Elle s’excusa. Il comprit alors. Wes ne souriait plus. Non, l’air qu’il affichait était celui d’un jeune homme libéré, heureux… ce geste, pour la première fois depuis le début de cette histoire, il ne le mettait pas sur le compte des faits passés… non, elle le faisait d’elle-même, pour lui signifier qu’elle était bel et bien là pour le soutenir dans cette épreuve. « Me concentrer sur vous ? C’est ce que je fais, chaque fois que je vous aperçois » marmonna-t-il. Dans le bas du dos, une sensation vive, une chaleur, celle de l’alcool contre sa peau, contre sa plaie. L’éthanol glissant le long de la crevasse de son épiderme, pénétrant cette-dernière, lui arrachant un râle rapidement étouffé. Il serrait la main de cette jeune femme, celle qu’il aimait tant. Il lui obéit, lui offrant son absolue confiance. Les yeux fermaient, il n’entendait plus qu’elle. Sa voix dégagea chacune des autres pensées, résonnant dans son esprit. Il n’y avait plus que lui, et elle. Plus aucune peur, plus aucun doute. Malgré la douleur, il se sentait léger, comme une brise, et aussi impatient d’entendre la fameuse requête.
« Ne vous excusez pas… je n’vous remercierai jamais assez pour ce que vous faîtes » reprit-il le premier. Les plaies se suivaient, se chevauchaient, s’entremêlaient. Avec une quasi-exactitude, il aurait pu décrire la façon dont elles lui avaient été faîte. « Je ne peux peut-être pas vous dire son nom,… » Il rouvrit les yeux, cherchant dans le miroir la jeune femme dont il n’aperçut qu’une mèche de cheveux dépassant derrière son épaule. «… mais il y a bien d’autres choses que j’aimerai vous dire » termina-t-il en se confessant. Pas un instant il ne lâcha sa main, au contraire, il se raccrochait à elle, comme s’il craignait de la voir partir soudainement pour une raison ou pour une autre, tandis que de l’autre côté, il serrait la bordure du lavabo bien plus fort, essayant une fois de plus de dissimuler la douleur du soin. Son dos se raidissait chaque fois que la compresse venait presser les blessures. « Toute à l’heure… - il hésita un instant – derrière la porte, moi non plus je ne pouvais accepter… » Il n’avoua pas avoir écouté l’interrogatoire, s’arrêtant avant d’expliquer le bout de sa pensée. Comment réagirait-elle en sachant qu’il l’avait écouté ? Qu’il savait peut-être pour la douleur qu’elle avait endurée… Elle ne devait pas vouloir que quelqu’un soit au courant… alors il se tut, faisant comme s’il ne savait rien. « Vous m’aviez caché vos talents d’infirmières » prononça-t-il alors en ré-affichant son sourire et en changeant de sujet.
Combien de temps avait-elle passé à nettoyer soigneusement chacune des plaies ? Combien de son temps personnel avait-elle prise pour s’occuper de lui, et uniquement de lui ? Il était incapable de le dire, tant l’instant était intemporel et il espérait qu’il puisse le rester encore un moment. L’épreuve ne fut pas sans douleur au contraire. Son dos était presque engourdi tant il avait été éprouvé et attaqué par l’alcool. Il ne restait plus qu’à panser les blessures, plus adroitement que lui ne savait pas le faire. Néanmoins, il lâcha la main de la jeune femme et fit volte-face, afin de l’avoir face à lui, s’appuyant légèrement sur le lavabo pour ne pas défaillir, toujours affaiblit. Wes ne supportait de lui tourner le dos, de ne pas pouvoir la voir. « Vous avez un don pour me faire oublier la douleur » prononça-t-il calmement en souriant, sans aucunes flatteries superflues. Il commença à tendre instinctivement la main vers elle, pour de nouveau se saisir de la sienne. Il aurait aimé, l’attraper, la tirer vers lui, la prendre dans ses bras. Ne pas brûler les étapes, pensa-t-il alors en faisant doucement reculer son bras afin de ne pas paraître intrusif. « J’aimerai pouvoir te faire oublier la tienne, Gamora » reprit-il alors tendrement. Pour la première fois depuis leur rencontre, il se laissa aller, oubliant le « vous » caractéristique qu’il employait habituellement. Tout comme elle, il se permit de la tutoyer, et de prononcer son nom… Nom qui signifiait énormément pour lui… derrière son teint pâlot se cachait une petite tâche rougissante. « Et donc… qu’alliez-vous me demander ? » termina-t-il en reprenant son phrasé habituel. Il préférait prendre son temps, s’assurer qu’il ne faisait pas fausse route, afin de ne pas abréger cet instant qu’il partageait avec elle.
AVENGEDINCHAINS