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Gamora & Wes


Le son cinglant du cuir s'abattant sur sa peau résonnait chaque fois que la douleur s'exprimait. Tressaillant, il tentait de garder sa contenance. Être auprès de cette femme pour laquelle il a toujours eu le béguin... Maintenant, si près du but. Un rapprochement inespéré. Elle s'était confiée à lui, comme si, l'espace de quelques secondes, elle avait réellement besoin de lui. Pas comme un outil. Pas comme une arme de laquelle on attend un résultat. Juste lui. Wes Vassian. Malgré cela, au fond de lui, persistait ce doute : n'être là que pour combler un vide, juste par nécessité d'une présence. Peut-être aurait-t-elle choisi n'importe qui d'autre s'il n'avait pas été là. A cet instant précis, il regrettait de ne pas avoir eu la présence d'esprit de passer voir le toubib. Lui, il aurait pu panser ses blessures correctement et peut-être même lui refiler quelques anti-douleurs. Ainsi, la jeune femme aurait pu aller au bout de sa requête, sans être distraite par une figure déchirée par la douleur. Pourquoi diable, n'était-il pas plus résistant que cela ? Depuis l'temps que cela durait, il devrait au moins être bien plus tolérant à la souffrance que ça... Mais après tout... défaillir dans les bras de celle que l'on aime et la voir s’inquiéter,... ce n'était pas si mal.

La lutte avait cessé, une bonne fois pour toute. C'était avec une certaine amertume qu'il s'était détaché de la jeune femme après une étreinte si chaleureuse, et lui avait demandé si elle avait du matériel médical à disposition. Une bouteille d'alcool et des pansements suffiraient amplement... un miroir aussi pour rendre l'opération plus facile. Il n'allait tout de même pas demander à une officière du Premier Ordre de panser ses blessures ?! Puis,... vint l'instant redouté : celui des questions. Le Chevalier se doutait bien que ses lésions ne resteraient pas sans interrogations, d'autant plus qu'elle semblait réellement s’inquiéter de son état. Il avait d'ailleurs bien du mal à s'en acclimater d'ailleurs, faut d'habitude. « Oui... des p'tits bobos de rien du tout » répondit-il rapidement, en baissant les yeux. Pouvait-il seulement lui expliquer ?! Que l'échec de Theed était la cause de cela ? Que Kylo Ren en personne avait demandé à ce que ce châtiment lui soit appliqué ? Que le départ en mission avait du repoussé ce moment ?... et donc qu'il avait passé deux jours, attaché à une potence métallique, le dos nu, à subir la froid du métal fendre sa peau, le claquement du cuir sur ses vertèbres, sans oublier les décharges électriques pour l'empêcher de perdre connaissance. Comment comprendrait-elle tout cela ? Pas de demi-mesure pour les Ren, et encore moins pour lui qui n'était qu'un vulgaire pion, bien en-dessous de la condition des autres. Il le savait de toute façon... il n'avait absolument aucun avenir dans cette "fratrie" voué à servir Snoke. Il ne souhaitait pas la mêler à cette histoire...

Le tableau se brisa subitement. Adieu cette petite idylle qui s'était installé timidement entre les deux jeunes adultes. Wes disparu. La voix, douce, de son aimée, s'envolait. L'autorité le ramenait à la réalité. Il était redevenu Vassian. Plus de requête, mais des ordres. « Vassian, qu'est-ce que vous racontez ? Que vous est-il arrivé ? » Pas de réponse de sa part. Non. Le renard restait muet, observant ses propres mains maculées de sang. « ... je... » murmura-t-il tout bas. Avait-il honte ? Avait-il peur ? Peur d'être reconsidéré s'il lui expliquait la situation ? Gamora se rapprochait, ses mains glissant le long de son t-shirt, puis quelques secondes plus tard, son regard vint croiser le sien. « Arrêtez... c'pas une bonne idée... » marmonnai-t-il sans avoir la force de la repousser. Probablement rien ne l'arrêterait. Rapidement, elle lui fit faire volte-face, se retrouvant nez à nez avec la porte de ses appartements tandis qu'il la sentait remonter son t-shirt. Le tissu frottant sur certaines plaies lui fit serrer les dents. Puis, brusquement, plus rien... Il se retournait lentement, rabaissant son vêtement, constatant la distance qu'elle venait de mettre en elle et lui. « Je n'aurai pas dû vous demand...  - Qui ? » Ses yeux s'ouvrèrent, marquant la surprise qui s'emparait de lui. La voix rauque de la Commandante. D'où lui venait ce ton ? Rendu muet par son intervention, il se résigna... plus question de résister. De toute façon jamais il n'avait pu résister à la jeune femme. Alors il avança dans la pièce, se saisissant d'une chaise. Ses mains, tremblantes, vinrent attraper le bas de son vêtement qu'il fit remonter petit à petit. Arrivé à un certain point, lever les bras devenait douloureux, si bien qu'il se tordit dans divers sens pour réussir à faire passer la tête. Son dos était à nu...

« C'est ma punition » lança-t-il en s'installant sur la chaise lentement, passant ses mains sur son visage. Ce ton avec lequel elle s'adressait à lui, empli d'inquiétude, il cherchait un moyen de le faire disparaître, de la faire sourire. Rien. « Vous savez Commandante,... quand vous êtes un Chevalier, décevoir ses maîtres n'est pas sans conséquences ». Il souriait, en pensant à la particularité de sa situation. Un tel châtiment n'était pas commun à l'ensemble des Ren. Seulement à lui. « Puis vous connaissez mon penchant à faire face à l'autorité » rigola-t-il nerveusement en observant ses mains tâchées de sang. « Puis vous en faîtes pas, d'ordinaires j'ai l'temps d'passer voir l'doc pour qu'il s'occupe de moi... mais là j'avais une missive bien plus importante » Il releva la tête vers la jeune femme, essayant de se saisir de son regard. Belle. Elle était si belle. Il en oubliait presque la douleur, remontant lentement les courbes de la jeune femme, jusqu'à son visage... comment pourrait-on imaginer qu'un tel visage soit celui d'une gradée de Premier Ordre... comment pourrait-on imaginer un seul instant qu'elle soit capable de donner l'ordre de tuer... Ses pupilles continuaient leur ascension. Les arêtes de son cou,... sa mâchoire, ses lèvres, son nez, puis ses yeux. Il s'y perdit un instant, l'envie de se lever et de la prendre dans ses bras de nouveau, sans crier gare. Au lieu de cela, il secoua la tête frénétiquement pour balayer les images successives lui venant à l'esprit... un désir d'évasion, avec elle. Loin de tout ça, loin de Borosk, loin du Premier Ordre, à des années-lumières de la guerre. L'idée de pouvoir la perdre. Hors de question. Il l'aime.

Un sourire vint de nouveau rompre la raideur de son visage due à la douleur. « D'l'alcool pour désinfecter et des pansements devraient suffire pour l'instant Comma... - il eut une seconde d'hésitation - pour la douleur j'verrai ça plus tard » finit-il. « Être avec vous m'fait déjà oublier une partie du mal » reprit-il en se redressant sur sa chaise et en rigolant. Il essayait de faire passe pour une blague, jugeant le moment peu opportun à ce genre de déclaration. Après quelques secondes à se poser la question, il franchit le pas. « C'pas que vous appelez Commandante me gêne,... mais j'peux vous appeler... Gamora, Commandante ? »

 
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Hey Commander...Si Gamora s'était déjà sentie vulnérable ? Pour sûr, qu'elle l'avait été. Elle l'avait été, et ce, pendant des années. Elle avait continué à l'être, pendant qu'elle s'employait à être le plus stoïque possible. Face à la perte, face à l'ennui, face au déshonneur. Au fin fond de sa cellule, contre les assauts de Ray Nox, lorsqu'il avait décidé de se venger. Évidemment, qu'elle s'était déjà sentie vulnérable. Mais en ce moment-même, ce sentiments si désagréable avait prit le pas sur tout le reste. Gamora avait l'impression de découvrir l'envers du décor, de passer au travers du miroir. Ainsi, en tentant de s'isoler et de s'imposer une barrière émotionnelle, elle avait loupé des milliards d'informations. D'ailleurs, elle avait loupé Wes, de façon générale. La Commandante n'avait jamais fait attention alors qu'il se trouvait toujours dans les parages lorsqu'elle devait se rendre quelque part, exception faite des départs en mission. Et actuellement, elle réalisait bien pire : ce qu'il avait l'habitude d'endurer.

Il dut s'asseoir, pour commencer. Et rien qu'à cette constatation, le cœur de la brune flanche. Il avait tellement de mal à supporter la douleur qu'il devait s'asseoir. Il avait tellement de mal à trouver les mots, alors qu'il voulait absolument qu'elle lui fasse sa requête. Jamais elle ne s'était sentie aussi mal pour quelqu'un qu'elle appréciait. Gamora avait l'habitude de fermer totalement ses sentiments, de les enchaîner au plus profond d'elle-même ; mais là, c'était comme si toute les chaînes étaient brisées d'un seul coup. « Vous savez Commandante,... quand vous êtes un Chevalier, décevoir ses maîtres n'est pas sans conséquences » Et il souriait. Il continuait de sourire. Ce putain de sourire qui ne le quittait jamais. La Commandante avait l'impression de péter les plombs, de perdre totalement le contrôle d'elle-même, chose qui n'arrivait d'ordinaire que très rarement. Il ne nommait pas son bourreau, il détournait simplement la question. En quoi était-il normal de faire du mal à ses hommes ? Cela n'assurait aucunement leur loyauté, bien au contraire, c'est la raison même pour laquelle cette pratique était utilisée sur les prisonniers. Mais leur propres Chevaliers ? Elle ne pouvait pas y croire. Elle ne voulait pas y croire. Mais comment nier la chose lorsque la preuve est devant soi ? « Dis moi un nom. N'importe lequel. » N'importe lequel. Quelqu'un devait payer. Gamora bouillonnait. Elle sentait ses sens en alerte, ses veines n'étant parcourues que par de la lave en fusion. Comment pouvait-elle supporter une telle révélation après ce qu'elle avait vécu dans sa cellule sur Fenves ? C'était inacceptable. Purement et simplement inacceptable.

Ne pas perdre son calme. Wes n'a certainement pas besoin d'une telle réaction maintenant ; il tente de dédramatiser les faits et c'est tout à son honneur. Peut-être que cette situation lui convenait. C'était une pensée saugrenue, mais après tout, elle ne le connaissait pas assez pour tirer de telles conclusions. Alors qu'il était toujours installé sur sa chaise, et il se lève enfin pour lui faire face. « Je vais le faire. Je te dois bien ça. » s'entend-t-elle dire, comme si elle n'était pas vraiment là. Alors qu'elle se force à ne pas regarder le torse nu et meurtri de son Chevalier. Bordel de merde. Quelqu'un allait payer.  « C'pas que vous appelez Commandante me gêne,... mais j'peux vous appeler... Gamora, Commandante ? »  La nature de la demande étonnait la jeune femme. D'ailleurs, elle mit quelques instants avant de répondre, stoppant son pas alors qu'elle allait se rendre jusqu'à la salle de bain. Car, si elle l'avait appelé par son prénom plus tôt, lui ne s'était jamais permit. D'ailleurs, de quel droit l'avait-elle fait ? Et après tout, c'était bien agréable qu'il le fasse : il avait une façon de prononcer son prénom qu'elle n'avait entendu que de rares fois. La brune s'adoucit. « Vous pouvez. » Puis, abandonnant tout principe de respect hiérarchique, et même de bienséance professionnelle, elle reprend « Je ne vous ai pas demandé l'autorisation de vous tutoyer. Ni celle de vous appeler par votre prénom, je m'en excuse. A moins que vous ne me le permettiez également. » Gamora ne se reconnaissait pas. Il pouvait la faire passer par tout un panel d'émotions qu'elle se contentait de garder pour elle auparavant. Et voilà qu'en l'espace de quelques heures, il l'avait changée en une tornade de sentiments, qu'elle peinait à contrôler. Ce Vassian était décidément très fort pour obtenir ce qu'il voulait.

La Commandante lui prend la main, se saisissant de la trousse de secours ; elle met ses sentiments sur off et elle se décide à aller en mode pilote automatique jusqu'à la salle de bains, l'entraînant avec elle, où elle réussit à sortir ce qui ressemble à une trousse de secours encore neuve. Si ça se trouve, tout ce qui était à l'intérieur était périmé : elle n'y avait jamais eu recours à ce foutu matériel. Et puis, la logistique, c'était pas son fort. Elle le mit face au lavabo ; Wes pourrait constater qu'il n'est pas au meilleur de sa forme, puisque son teint a prit une couleur papier mâché. Puis, elle ouvre la boîte pour y trouver divers matériels qui semblent en état. Parfait. Mais les plaies suintent pas mal, et elle n'a vraiment, mais alors vraiment pas envie de désinfecter ainsi. La jeune femme se saisit de compresses, et d'un geste très délicat, elle commence à nettoyer les plaies. Elles sont droites, irrégulières. Gamora se demandait avec quoi elles avaient bien pu être infligées. Le silence retombe dans la pièce et les mouvements de la jeune femme sont doux, méthodiques. Bien loin de ce qu'elle est capable, en réalité ; puisqu'elle a toujours été entraînée à frapper, et jamais à être douce. Pourtant, c'est ce qu'elle s'emploie à faire, afin d'épargner plus de souffrances à son invité et dès que la compresse se retrouve imbibée de sang, elle la change pour continuer petit à petit le travail.

Quelle est donc cette soudaine tendresse qu'elle ressent à l'égard de ce type ? Il est clair qu'elle n'agirait pas de la sorte avec n'importe qui. Et maintenant, elle se rappelle de la demande qu'elle allait lui faire. Tandis qu'elle continue ses gestes, elle prononce calmement, à l'abri du regard de Wes : « Si tu ne veux pas me dire qui t'as fais ça, je ne te forcerai pas à le faire, mais sache qu'il ne perd  rien pour attendre. Je ne peux pas supporter ça, quoi que tu aies pu faire et qui justifie soit disant un tel traitement. » Vient le moment où les plaies ne suintent plus, et le passage difficile de l'alcool afin de désinfecter. La Commandante sait que cela va être douloureux. La brune approche un peu plus, et elle se sait presque invisible sur le miroir face à lui. Mais alors qu'elle approche avec sa compresse pleine d'alcool. Alcool qui n'est certainement pas un alcool à but thérapeutique vu son degré, mais c'est tout ce qu'elle avait sous la main. Il allait en baver.  De manière automatique, elle passe sa main sur sa hanche et la fait glisser jusqu'à une main du Chevalier blessé, comme pour lui assurer qu'elle le soutiendrait pendant tout ce temps. « Je suis désolée. » murmure-t-elle... Tout en déposant la compresse sur la première plaie. Elle serre sa main. Fort. Elle sait que ça va être douloureux. Mais elle n'a pas le choix. Elle fait glisser la compresse, tout en sachant que ce n'est que le début, et elle reprend d'une voix douce : « Concentre toi sur moi. Concentre toi. Écoute moi. Je vais te dire ce que je voulais te demander. Concentre toi là dessus, okay ? Je fais le plus vite possible... » Deuxième plaie. Cela va être long. Mais si cela peut retenir son attention pendant le soin, la Commandante n'hésiterait pas une seconde de plus.
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L’insistance avec laquelle elle lui demandait de prononcer le nom d’un fautif était presque inquiétante, mais pourquoi ? Pourquoi donc voulait-elle le savoir ? Elle ne pourrait rien y faire de toute façon… Sinon se mettre dans la panade. Wes ne pouvait décemment pas lui sortir « Snoke » ou « Kylo Ren », mais le croirait-elle seulement ? Est-ce qu’elle lui ferait confiance en l’entendant accuser ses supérieurs ? Il ne savait pas. Alors il se contentait de rester évasif, sans jamais cibler un individu en particulier. Il ne connaissait même pas le nom de son bourreau, alors à quoi bon s’épuiser à chercher quelqu’un qu’il ne reverra probablement que derrière un masque ou un casque. Ainsi va la vie. Instrumentalisé jusqu’à la moelle. Tel était le destin de Wes. Mourir repéré suite à l’échec de sa couverture ou mourir dans sa geôle pour avoir désobéi ou manqué de respect à un supérieur… l’option d’un excès de zèle et de sadisme de l’homme en charge de sa torture n’était pas non plus à exclure. Un coup de trop, bien placé, et l’existence du Chevalier Vassian pouvait prendre fin, sans que quiconque ne s’en soucie… ou presque. Peut-être qu’au début son absence serait remarquée, mais au bout de quelques jours, plus personne ne la relèverait. Disparu comme il apparut. Du jour au lendemain. Pour être franc, il ne s’en souciait guère, du moins venant de ses collègues. La seule personne à laquelle il espérait manquer un tant soit peu était la Commandante. Il y a quelques heures encore, cette pensée lui était tout bonnement inimaginable.

« Il n’a pas de nom » lui répondit-il sans effacer son sourire. « Il n’a pas de visage… du moins pas un seul… » continua-t-il. Sa réponse ne devait certainement pas lui suffire, mais elle devrait s’en contenter, il ne pouvait se permettre de la mettre en danger d’une façon ou d’une autre… elle ne devait pas fouiner. Il s’était levé, demandant l’autorisation de l’appeler par son prénom plutôt que par son titre. Elle accepta. « Vous le pouvez bien sûr ! J’attends cela depuis bien une année maintenant ! » avoua-t-il simplement lorsqu’elle s’excusa auprès de lui de ne pas lui avoir demandé la permission de le tutoyer. Comment pourrait-il refuser ? Le fait qu’instinctivement elle se soit mise à le tutoyer, marqué vraisemblablement une évolution dans leur relation… et au vu du lieu dans lequel ils se trouvaient tout deux… son jugement était fondé. Il passait outre la douleur, pour continuer à détendre l’atmosphère, ne pas dramatiser, au contraire. Sans plus attendre, Gamora s’empara de sa main. De nouveau, cette douce sensation l’enivre. La chaleur de sa peau contre la sienne. Dans le même geste, elle se saisit d’une trousse de premier soin et le traîne jusqu’à… la salle de bain. Elle prit les rennes, et lui devint si docile. Il ne résistait pas. Face au miroir, le teint blafard, il ne parvenait pas à la distinguer, parfaitement dissimulé derrière son corps. Que faisait-elle ? Soudainement, il sentit une légère pression sur la surface de son dos. Des mouvements délicats, précis, professionnels. Dans un meilleur état, il n’aurait pas résisté longtemps à la tentation qu’il éprouvait. Celle de faire parler l’acte de lui-même, joindre ses lèvres au siennes. Pourtant, la délicatesse avec laquelle elle s’employait à nettoyer chacune de plaies lui suffisait amplement. En réalité, il ne pouvait espérer mieux pour le moment. L’attention qu’elle lui portait à l’instant présent, le ravissait. Le ferait-elle pour quelqu’un d’autre ? se demanda-t-il... le ferait-elle de la même façon ?

Les secondes passaient, et les compresses souillées de sang s’entassaient. Wes avait fermé les yeux, essayant de visualiser le mouvement et le visage de la Commandante s’adonnant avec minutie à la tâche. Il balayait ses pensées les plus hâtives pour ne se concentrer que sur l’instant « t ». Puis la voix de Gamora s’envola de nouveau dans cette petite pièce, parvenait à ses oreilles comme une douce mélodie, captant son attention. Elle était calme, posé, mais se tenait toujours hors de son champ de vision. Le jeune homme aurait voulu se retourner, la regarder, l’observer, l’admirer. Elle ne cautionnait pas le traitement qu’on lui avait fait subir, tout comme lui ne cautionnait pas celui qu’elle avait pu subir sur Fenves. D’une certaine façon, il ressentait la même chose… Il ne répondit pas. Un frisson le parcouru, agréablement. Il sentit la paume et les doigts de la main de son « infirmière » venir se déposer sur hanche, qu’elle laisse effleurer sa peau jusqu’à venir rejoindre l’une de ses mains, à lui. Ses doigts passèrent entre les siens, paume contre paume. Elle serrait. Lui aussi. Elle s’excusa. Il comprit alors. Wes ne souriait plus. Non, l’air qu’il affichait était celui d’un jeune homme libéré, heureux… ce geste, pour la première fois depuis le début de cette histoire, il ne le mettait pas sur le compte des faits passés… non, elle le faisait d’elle-même, pour lui signifier qu’elle était bel et bien là pour le soutenir dans cette épreuve. « Me concentrer sur vous ? C’est ce que je fais, chaque fois que je vous aperçois » marmonna-t-il. Dans le bas du dos, une sensation vive, une chaleur, celle de l’alcool contre sa peau, contre sa plaie. L’éthanol glissant le long de la crevasse de son épiderme, pénétrant cette-dernière, lui arrachant un râle rapidement étouffé. Il serrait la main de cette jeune femme, celle qu’il aimait tant. Il lui obéit, lui offrant son absolue confiance. Les yeux fermaient, il n’entendait plus qu’elle. Sa voix dégagea chacune des autres pensées, résonnant dans son esprit. Il n’y avait plus que lui, et elle. Plus aucune peur, plus aucun doute. Malgré la douleur, il se sentait léger, comme une brise, et aussi impatient d’entendre la fameuse requête.

« Ne vous excusez pas… je n’vous remercierai jamais assez pour ce que vous faîtes » reprit-il le premier. Les plaies se suivaient, se chevauchaient, s’entremêlaient. Avec une quasi-exactitude, il aurait pu décrire la façon dont elles lui avaient été faîte. « Je ne peux peut-être pas vous dire son nom,… » Il rouvrit les yeux, cherchant dans le miroir la jeune femme dont il n’aperçut qu’une mèche de cheveux dépassant derrière son épaule. «… mais il y a bien d’autres choses que j’aimerai vous dire » termina-t-il en se confessant. Pas un instant il ne lâcha sa main, au contraire, il se raccrochait à elle, comme s’il craignait de la voir partir soudainement pour une raison ou pour une autre, tandis que de l’autre côté, il serrait la bordure du lavabo bien plus fort, essayant une fois de plus de dissimuler la douleur du soin. Son dos se raidissait chaque fois que la compresse venait presser les blessures. « Toute à l’heure… - il hésita un instant – derrière la porte, moi non plus je ne pouvais accepter… » Il n’avoua pas avoir écouté l’interrogatoire, s’arrêtant avant d’expliquer le bout de sa pensée. Comment réagirait-elle en sachant qu’il l’avait écouté ? Qu’il savait peut-être pour la douleur qu’elle avait endurée… Elle ne devait pas vouloir que quelqu’un soit au courant… alors il se tut, faisant comme s’il ne savait rien. « Vous m’aviez caché vos talents d’infirmières » prononça-t-il alors en ré-affichant son sourire et en changeant de sujet.

Combien de temps avait-elle passé à nettoyer soigneusement chacune des plaies ? Combien de son temps personnel avait-elle prise pour s’occuper de lui, et uniquement de lui ? Il était incapable de le dire, tant l’instant était intemporel et il espérait qu’il puisse le rester encore un moment. L’épreuve ne fut pas sans douleur au contraire. Son dos était presque engourdi tant il avait été éprouvé et attaqué par l’alcool. Il ne restait plus qu’à panser les blessures, plus adroitement que lui ne savait pas le faire. Néanmoins, il lâcha la main de la jeune femme et fit volte-face, afin de l’avoir face à lui, s’appuyant légèrement sur le lavabo pour ne pas défaillir, toujours affaiblit. Wes ne supportait de lui tourner le dos, de ne pas pouvoir la voir. « Vous avez un don pour me faire oublier la douleur » prononça-t-il calmement en souriant, sans aucunes flatteries superflues. Il commença à tendre instinctivement la main vers elle, pour de nouveau se saisir de la sienne. Il aurait aimé, l’attraper, la tirer vers lui, la prendre dans ses bras. Ne pas brûler les étapes, pensa-t-il alors en faisant doucement reculer son bras afin de ne pas paraître intrusif. « J’aimerai pouvoir te faire oublier la tienne, Gamora » reprit-il alors tendrement. Pour la première fois depuis leur rencontre, il se laissa aller, oubliant le « vous » caractéristique qu’il employait habituellement. Tout comme elle, il se permit de la tutoyer, et de prononcer son nom… Nom qui signifiait énormément pour lui… derrière son teint pâlot se cachait une petite tâche rougissante. « Et donc… qu’alliez-vous me demander ? » termina-t-il en reprenant son phrasé habituel. Il préférait prendre son temps, s’assurer qu’il ne faisait pas fausse route, afin de ne pas abréger cet instant qu’il partageait avec elle.


 
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Hey Commander...A quoi bon se ronger à tenter de trouver un coupable ? Manifestement, même lui ne savait pas qui était responsable de ses blessures, et de toute façon, il était clair qu’il était habitué à ce genre de comportement à son égard. Mais quelque chose taraudait la Commandante : en quoi cela pouvait-il être un comportement normal ? Le service de renseignements pratiquait la torture sur leurs prisonniers, mais pourquoi n’importe qui d’autre la pratiquerait sur Wes ? De plus, c’était un Chevalier de Ren : peu de gens pouvaient approcher ces bêtes là et s’en sortir indemne lorsqu’on atteignait leur intégrité physique. Alors que la jeune femme allait poser une énième question sur les raisons qui poussaient leurs supérieurs d’infliger de tels traitement, sa question mourut sur ses lèvres et elle se décidait à ne plus aborder le sujet avec lui, car il ne lui serait d’aucune aide. Loin d’elle l’idée d’abandonner ses poursuites envers le coupable : elle s’y prendrait simplement d’une autre manière… Et Wes ne devait certainement pas être au courant de ce qu’elle comptait faire subir aux abrutis qui avaient décidé d’une chose pareille. Depuis quand la torture était un moyen de s’assurer de la loyauté de quelqu’un ? D’expérience, elle avait appris à ses dépens que cela n’avait que pour effet de s’en assurer le soulèvement. Et la brune était persuadée que Wes avait déjà songé à se retourner contre ses bourreaux. D’ailleurs, pourquoi ne l’avait-il pas fait ? Il avait pleinement la capacité de se défendre. Après tout, il suivait un entraînement pour cela. Et ses bourreaux n’étaient sans doute pas ses propres collègues. Gamora se fit une petite note au coin de son cerveau pour se souvenir de poser la question à Lewan. Il était tellement discipliné qu’il répondrait en toute franchise à ce genre d’interrogations. Il n’avait aucunement la notion du mensonge.

La proximité et le contact qu’ils ont pendant cette séance de soins sort totalement de l’ordinaire. Leur relation s’était accélérée depuis le sauvetage sur Fenves ; mais c’est peut-être parce que c’est à partir de ce moment-là que Gamora avait pris la décision d’accorder plus d’attention aux personnes qui lui en accordaient aussi. Depuis son retour de convalescence, elle s’était appliquée à ne pas s’ouvrir aux relations humaines, même aux personnes dont elle était le plus proche : Zul’ekah avait beau être sa meilleure amie, il y avait tout un pan de ses pensées qui ne lui était pas autorisée. Pour sûr, cela devait contraster avec ce qu’elle avait l’habitude de montrer : peut-être que Wes n’apprécierait pas cet aspect de sa personnalité, alors qu’elle commençait à peine à apprécier la sienne. Au moins, sa présence avait eu pour effet de la rassurer, ce qui n’était pas arrivé depuis qu’elle et Ash avaient été consignés sur Corellia.

Gamora tentait réellement d’être la plus douce possible dans son opération. C’était des gestes très délicats dont elle n’avait pas l’habitude. On lui prodiguait habituellement des soins, et pas l’inverse. Pourtant, elle appréciait réellement cet instant privilégié. Le visage crispé de son Chevalier à chaque fois qu’elle appliquait la compresse ne l’enchantait guère, mais elle savait qu’elle faisait ce qui était nécessaire. « Me concentrer sur vous ? C’est ce que je fais, chaque fois que je vous aperçois » Un sourire vint étirer ses lèvres, chose plutôt rare, dans une espèce de petit rictus attendri. Elle n’était pas surprise de ce genre de déclaration venant de lui. Même si elle ne comprenait pas cette espèce de fascination qu’elle opérait sur lui, elle était contrainte de l’accepter. D’ailleurs, cela était-il vraiment une contrainte ? «  Ne dis pas des choses pareille. » Le soin se poursuit. Leurs mains liées et leurs doigts entremêlés servaient comme contact rassurant, autant pour lui que pour elle. « Tout à l’heure… derrière la porte, moi non plus je ne pouvais accepter… » Gamora avait chassé cet instant de son esprit, comme si elle niait totalement que cet interrogatoire avait eu lieu. Pourtant, elle n’eut pas d’autre choix que d’y re songer quand Wes y fit allusion. D’une voix posée, elle lui répond : «  Tu ne supportais pas ce qu’ils me faisaient dire, ou ce que le Résistant m’a fait ? » Même si elle connaissait déjà la réponse… Elle ne s’était confiée à personne sur ce qu’il s’était produit avec Ray.
Finalement, les soins prirent fin, et la Commandante était quelque peu soulagée d’en avoir enfin fini. Même si elle se plaisait à apporter son aide à Wes, il n’en demeurait pas moins qu’elle avait sans doute dû raviver quelques douleurs. Il se tourne alors vers elle, sourit, alors qu’elle se débarrasse de la dernière compresse. Bientôt, elle devrait poser les pansements afin de protéger les plaies. « Je n’ai pas encore terminé… » se permet-t-elle de dire. « Vous avez un don pour me faire oublier la douleur. J’aimerai pouvoir te faire oublier la tienne, Gamora » Les yeux de la jeune femme se relevèrent en direction de ceux de son invité. Un ange passe tandis qu’elle ne sait que répondre. Il marque clairement une différence dans leur relation après cette déclaration, tout simplement car ils n’ont jamais été aussi proches qu’en cet instant. Sur le ton de la confession, elle s’entend répliquer sans animosité : «  Je ne crois pas qu’elle puisse s’oublier. Mais je peux apprendre à vivre avec, et me relever. Personne ne pourra le faire pour moi. » Sur ces mots, elle range le matériel qu’elle avait utilisé et s’empare des pansements dont elle aurait besoin.  « Et donc… qu’alliez-vous me demander ? » Ah oui, c’est vrai. La demande qu’elle devait lui faire.

Gamora hésitait. Sérieusement, elle se sentait gênée et avait l’impression qu’elle allait déclencher quelque chose qu’elle n’était pas sûre de pouvoir contrôler. Mais de toute façon, elle avait promis de lui en parler, alors impossible de reculer. «  Je me demandais… » Merde, ça se demande ce genre de trucs en plus ? Et puis merde. C’est pas comme si elle se sentait d’être seule en ce moment. «  Je ne sais pas trop. Tu dois retourner à tes quartiers en fin de service ? Je me disais que… Peut-être… Tu pouvais rester ici. » Elle hausse les épaules d’un air désinvolte, alors qu’en réalité son cœur bat la chamade. Ce n’est vraiment pas quelque chose qu’elle a pour habitude de proposer. «  Enfin, ce n’est pas une obligation, hein. C’est juste que c’est très grand ici, et surtout très vide. On se sent vite seul. Alors je me disais que peut-être… » Ouais, bon. Elle va arrêter de se justifier, parce qu’elle ne fait que s’enfoncer. «  Y’a de quoi dormir. Tu n’es même pas obligé de m’adresser la parole. J’ai juste… Besoin d’une présence. » La solitude avait pour fâcheuse tendance à la replonger dans ses souvenirs les plus sombres et les récents événements sur Naboo avaient forcé la plupart des officiers à se replier sur eux-mêmes pour encaisser les dégâts et les pertes. Le Premier Ordre avait gagné la guerre… mais la Résistance avait rapporté la carte. Gamora fit retourner son « patient » afin d’avoir accès à son dos, et elle se mit en tête de commencer à panser, n’ayant pas le courage d’affronter le regard de Wes si elle venait à devoir encaisser un refus.
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« Tu ne supportais pas ce qu’ils me faisaient dire, ou ce que le Résistant m’a fait ? » A ces mots, son poing se serra et ses dents grincèrent. Sa réponse était évidente. Il ne cautionnait ni l’un ni l’autre. Les supérieurs, ces officiers pensant valoir mieux qu’elle, posant des questions n’ayant lieu d’être posé. Insistant sur des faits douloureux, ravivant des traumatismes inutilement. De la souffrance gratuite. Il connaissait ces interrogatoires, la façon dont ils étaient organisés et d’ordinaire, il n’en restait que profondément désintéressé. Néanmoins, cette fois-ci, cela concernait quelqu’un qui tenait en estime, une personne à laquelle il tenait… et ayant vécu des choses que même eux ne pourraient certainement pas soupçonnés. Il n’avait aucun doute sur la question. Personne ne serait venu sauver des types comme eux. Pour la résistance, son avis n’était pas bien différent. Une violence inouïe s’emparait de lui, à la moindre pensée pouvant le renvoyer à ce Ray Noxis. Si le sort qu’il réservait aux Résistants n’était déjà pas rassurant, le sien le serait encore moins. Pour lui, il était prêt à outrepasser les limites de l’imaginable, à ne plus le considérer comme un être vivant à part entière, mais seulement comme un parasite lambda qu’il faut écraser avec brutalité. Wes s’était juré de rendre au centuple chacun des coups portés à Gamora. Il ne comptait pas le laisser mourir aisément. « Je ne supporte aucun des deux. » répondit-t-il alors en conservant son calme. Il marqua une pause. « Cela ne tiendrait qu'à moi,... je retrouverai ce Résistant pour lui graver mon nom sur le crâne avec mon sabre » reprit-il sur un ton bien plus grave. Il n'alla pas plus loin, jugeant que ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour de telles menaces...

Cette proximité… Il n’avait qu’un regret : que tout ceci arrive suite à des souffrances inutiles. En quelques sortes, grâce à cet enlèvement. Après tout, se serait-elle autant rapprochée de lui si elle n’avait pas été séquestrée par la Résistance ? Et si Wes n’avait pas fait partie de l’équipe de sauvetage, aurait-il eu le droit de se trouver ici, dans cette pièce avec elle ? Ou est-ce qu’un autre y serait à sa place ? De profonds regrets. Ne pas avoir pu la faire chavirer de lui-même… avoir eu besoin de « l’aide » de résistants attardés. Il se dégoûtait presque, mais le mal était fait. Puis, elle se confiait à lui, un signe de confiance qu’il pouvait qu’apprécier malgré cela. Il partageait son point de vue, la douleur, une telle douleur même, ne s’oubliait pas avec le temps, elle restait gravée sur la peau, sur l’esprit. Il s’apprêtait à lui répondre lorsqu’enfin, elle allait réitérer la demande qu’elle avait voulu lui faire quelques minutes plus tôt, alors il se tût, impatient de la connaître. Gamora hésitait visiblement, quelle pouvait être sa requête pour l’embarrasser de cette façon ? Bien des idées parcoururent l’esprit du jeune homme, qu’il s’empressa de mettre au placard. « Je ne sais pas trop. Tu dois retourner à tes quartiers en fin de service ? Je me disais que… Peut-être… Tu pouvais rester ici. » Son cœur fit un soubresaut, le temps s’arrêta un instant. Que-Quoi ? Rester ici ? Jusqu’au soir ? Ou pour la nuit ?! Il l’aperçut lever les épaules. Comment pouvait-il refuser une telle invitation ?! Puis elle revint sur ses propos, lui précisant qu’il n’était pas obligé d’accepter, qu’elle avait besoin d’une présence… et qu’il n’était pas obligé de lui parler. Tout cela lui paraissait tellement absurde. Bien sûr qu’il accepterait, bien sûr qu’il discuterait avec elle. Il essayerait de la faire rire même, de la détendre, de lui faire penser à autre chose que cette journée et ses péripéties sur Naboo. D’un simple geste, elle le fait se retourner, se préparant à panser ses plaies cette fois-ci. De nouveau face au miroir, il ne peut cacher un sourire,… mais presque timide. Il réalisait à peine la demande de la jeune femme. Heureux, gêné. Oui, lui gêné. Cela ne lui arrivait pourtant pas très souvent de perdre sa contenance ainsi. Sa main vint se resserrer contre celle de Gamora. Sa bouche s’ouvrit, s’apprêtant à accepter sa requête, mais soudain la réalité le rattrapa.

En avait-il le droit ? Ses geôliers, Gal’aad, Kylo. Accepteraient-ils qu’il ne retourne à pas dans ses propres quartiers à la fin de la journée. L’idée de retrouver sa cellule après une telle opportunité… non, il ne pouvait l’envisager. Wes ne voulait pas la laisser seule, refuser sa demande. Pourtant, il était freiné par la possibilité de la mettre en tort… si jamais ne cela venait à se faire savoir. Le jeune Ren se connaissait, il savait garder un secret, mais lorsque cela concernait la Commandante, il avait rapidement tendance à s’emporter. Prendrait-il le risque de la mettre en danger ? Pour une nuit passée hors de ses quartiers… en un sens, il serait toujours surveillé, mais par Gamora… une surveillance qui lui plairait bien plus que d’être enfermé seul. Il assumerait les conséquences, TOUTES, et ferait son possible pour éviter à la jeune femme tout soucis. « Je ne peux pas refuser une telle invitation Commandante ! Puis l’idée de faire quelques jaloux ne me déplais pas » rigolait-il, rapidement rattraper par la douleur foudroyante de son dos. Même rire devenait douloureux. Il sentait les pansements sur son dos, posé bien plus délicatement que lorsque lui s’en occupait. « Plus sérieusement, je n’ai rien à faire dans mes quartiers, j’me sens tout aussi seul que vous… bien que ce soit bien plus petit qu’ici. » sourit-il finalement en voyant un bout de la chevelure de la Commande dépassait derrière son épaule. Elle était si belle. Il lui était déjà arrivé de s’arrêter à l’angle d’un couloir pour l’observer discrètement tandis qu’elle échangeait avec quelqu’un. Cela durait quelques secondes, parfois même plusieurs minutes. Après cela, il oubliait ce qu’il était venu faire. De toute façon, les journées n’étaient bonnes que s’il la croisait au moins une fois. Alors il l’interrompit subitement, avant même qu’elle n’ait pu poser le premier pansement, se retournant de nouveau pour la regarder, un large sourire aux lèvres. « Donc, j’accepte avec plaisir ! Et encore plus si cela peut alléger un tant soit peu votre solitude, puis vous verrez, j’prends pas beaucoup d’place, un canapé, un fauteuil ou même un tapis, ça me suffira amplement ! » lança-t-il en ricanant. Après tout, elle ne devait avoir qu’un lit, puis il avait bien dormi attaché sur une table froide et loin d’être confortable, donc même un bout de carrelage serait mille fois plus confortable. Il vint se frotter le dos du de la tête, plissant les yeux « Par contre, ne pas vous adresser la parole, ça risque d’être un peu compliqué… vous avez du r’marquer, j’suis un peu bavard… mais faudra me le dire, si j’deviens trop chiant ! » Il se tut, toujours un sourire agrafé au visage, commençant à rougir légèrement et montant les yeux au plafonds. « Puis… vous savez… si jamais ça vous aide vraiment,… bah… j’pourrai revenir. Enfin ! Seulement si vous me le permettez Commandante ! » Il était rare de le voir rougir, ou pire de le voir si hésitant. Il n’y avait qu’auprès d’elle qu’il pouvait se révéler ainsi… un peu comme l’ancien Wes… qu’il fut… Voilà bien longtemps que le chevalier n’avait pas eu l’impression de voir ressurgir son alter ego au travers de ses réactions.

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Hey Commander ! You look... like like you're gonna ignore me - Wesora - Page 2 Tumblr_inline_p9td1aZZrW1t9ndkh_540 Hey Commander ! You look... like like you're gonna ignore me - Wesora - Page 2 Tumblr_inline_p9tdq8ET8K1t9ndkh_540 Hey Commander ! You look... like like you're gonna ignore me - Wesora - Page 2 Tumblr_inline_p9tdsej9gU1t9ndkh_540

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

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They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

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Hey Commander...Plus le temps passait, plus la jeune femme tentait de se calmer, et surtout, de relativiser. Quoi qu’elle puisse s’imaginer, Wes ne lui avait strictement rien infirmé ou confirmé. Plutôt que de se lancer dans une chasse aux sorcières, dont elle ne sortirait probablement pas glorieuse, Gamora décide de laisser tomber tout questionnement en relation avec ces blessures et la manière dont il se les était faite infliger. Il était plus que probable que cela se soit produit ici même, sur Borosk, et par l’un des leurs ; mais son instinct lui soufflait qu’elle ne devrait pas s’en mêler. Pas maintenant. Pas déjà. Ce serait brûler des étapes. Le sujet tombait dans l’oubli : pour le moment, elle l’enterrait au plus profond de son esprit.  Toujours est-il qu’elle l’avait invité à rester dans ses quartiers. Pour la nuit, pour la soirée. Peu importe, tant qu’il restait à ses côtés, que son souffle ne soit pas le seul à habiter en ces lieux. Ce n’était pas le genre de chose qu’elle proposait si facilement ; d’ailleurs, peu de gens pouvaient se vanter d’avoir pu partager l’espace personnel de la Commandante, tant celle-ci avait tendance à repousser les gens autour d’elle. Cependant, il était arrivé un moment où tous ces instants avaient fini par la ronger, ne laissant plus qu’un néant absolu dans ses entrailles, alors que son cœur hurlait pour recevoir la moindre petite visite, qui n’aurait pas pour sujet une convocation ou une faveur à demander. Préférant se murer dans le silence après avoir formulé sa demande, la jeune femme s’employait à panser les blessures de son Chevalier, comme si les marques qui zébraient son dos avaient fini par la captiver.

Contre toute attente, ou pas en réalité, le jeune homme s’empressait de donner une réponse positive à son hôte. Gamora, soulagée, failli même en lâcher le précieux pansement qu’elle portait sur l’une des plaies. Le reste n’avait plus aucune importance : pour ce soir, pour aujourd’hui, elle ne serait pas seule, et surtout, elle serait en bonne compagnie. Wes Vassian avait pour habitude d’avoir un comportement assez limite avec la Commandante, qu’elle s’était toujours employée à repousser, aussi vexante soit-elle. Mais elle lui laisserait une chance, rien que pour cette fois, rien que pour essayer, rien que pour voir ce qu’il pourrait se passer.

Un canapé. Un fauteuil. Un tapis. N’importe quoi. N’importe où. Peut-être avait-il connu pire. Gamora ne voulait pas savoir : pas tout de suite. Peut-être que le brun se confierait à elle un jour, mais ce n’était pas encore le moment pour cela. Aussi, pour toute réponse, et de manière assez neutre de façon à cacher la joie que lui apportait cette nouvelle, elle reprend la parole : « Il y a bien un canapé… Je ne sais pas si cela te suffit. » Mieux encore : il lui propose de revenir si jamais cela lui plaît. La brune retient un sourire, tentant de garder cet air stoïque qui la caractérise, mais son ton est légèrement plus assuré qu’auparavant : « Ne t’emballes pas. Voyons si je supporte ton flot de paroles une soirée, déjà. » Pour finir sur une note positive, la Commandante dépose le dernier pansement, afin de recouvrir les marques dans son dos. Elle fit un pas en arrière pour jeter un œil, avoir une vision d’ensemble sur son œuvre, elle qui n’avait jamais eu à toucher une trousse de secours en temps normal. Eh bien… Au moins cela tenait. Combien de temps, aucune idée, mais cela tenait, pour le moment. Il était à présent temps de ranger cette foutue boîte, qu’elle ne voulait pas rouvrir de sitôt. Pendant qu’elle s’occupait de cela, elle reprit le fil de la conversation : « Je suis consciente que je vous… Que je te demande ça de manière un peu impromptue. Si tu as besoin d’aller récupérer des affaires en particulier, tu es libre d’y aller et de revenir ici à ton gré. Je modifierai les autorisations afin que tu puisses entrer lorsque cela te plaira. Tu n’as pas besoin de mon aval pour venir ici, si le cœur t’en dis. Je préfère que ces murs accueillent quelqu’un comme toi, plutôt que de me supporter en cadavre ambulant indéfiniment. »

Une fois la boîte rangée, Gamora se saisit du t-shirt encore tâché de sang que Wes avait sur le dos en venant. S’il venait à le remettre, cela n’aurait strictement rien d’agréable, entre les tâches de sang encore humides et la sensation poisseuse après avoir tant transpiré sous l’effet de la douleur. « Je ne pense pas que tu puisses réenfiler ça. Il te faudrait au moins récupérer des vêtements propres. » Puis, une réflexion vint frapper l’esprit de la brune, qui relève les yeux vers son invité, et elle replace une mèche de cheveux derrières son oreille pour déblayer sa vision. « D’ailleurs, je n’ai aucune foutue idée de l’endroit où tu es consigné, habituellement. Cela pose un problème si tu n’es pas présent tous les jours ? » Lorsqu’il s’agissait des autres, elle n’avait aucune foutue idée des obligations qu’ils étaient censés suivre. D’un haussement d’épaules, elle conclue : « De toute façon, tu ne pourras pas être dans un plus grand merdier qu’en acceptant de rester ici. C’était ce que tu voulais, non ? » Un sourire en coin vient étirer ses lèvres. « Ton vœu a été exaucé.  »
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Il y a quelques jours encore, elle ne considérait pas, c'était limite si elle ne m'ignorait pas... je n'existais qu'en tant que ce clown méprisant. Elle ne m'offrait même pas la plaisir de son regard, juste de l'indifférence. Mes tentatives d'approches s'étaient toujours soldées par des vents monumentaux accompagnées des railleries d'mes collègues. Savait-elle seulement qui j'étais ? Un être vivant ? Que je respirais ? Que du sang coulait dans mes veines, que je n'étais pas un simple robot ne méritant aucune attention ? Est-ce que tout ceci m'a blessé ? Vexé ? Dire non serait mentir, bien sûr que d'être ignoré était douloureux, mais cela ne m'empêchait pas de revenir à la charge le lendemain, le surlendemain, et cela même si je savais quoi demain était fait. Jamais je n'ai jeté l'éponge. Je me suis accroché comme un dingue au peu d'espoir - il n'y en a jamais eu - qu'elle m'accordait. Ses piques, ses remarques désobligeantes, ses murs qu'elle bâtissait entre elle et moi. « Coucou j'existe » Je me tuais à essayer de lui faire comprendre, guettant chacune des occasions qui pouvaient se présenter à moi. J'attendais parfois des heures dans le couloir de ses appartements pour ne serait-ce que la croiser du coin de l’œil. Et voilà... qu'avec ce sauvetage, elle m'a enfin remarqué... qu'aujourd'hui je me retrouve dans ses appartements, à me faire panser mes blessures. Elle se confit, elle s'ouvre un peu à moi... et elle m'invite à passer la nuit ici, dans le lieu même où elle dort. J'ai l'impression d'rêver.

Un rêve, exactement. Wes Vassian plongé dans ses pensées, essayant de remettre dans l'ordre les divers événements qui avaient permis un tel rapprochement entre lui et Gamora. Une jeune femme aux traits durs et sévères en tant normal. Et pourtant depuis qu'il avait pénétré dans son "antre", il y avait découvert son sourire. Une image qu'il ne perdrait jamais, encrée dans sa mémoire. Elle lui apparaissait encore plus mignonne qu'à l'accoutumé, comme s'il venait de voir un bourgeon de fleur s'ouvrir devant lui. C'était bel et bien le cas, elle s'ouvrait peu à peu à lui, lui prêtant attention, et confiance. Deux valeurs après lesquelles il avait tant courues. Il y avait redécouvert sa voix... pour une fois absente d'autorité, posée, amicale, chaleureuse. Envoûtante. Même l'entendre respirer dans son dos lui suffisait à sourire à son tour et à se satisfaire de la situation. Car oui, il en était satisfait, heureux même. Heureux d'être là, et pour la première de pouvoir passer un moment privilégier avec elle. Des dizaines d'autres hurleraient de jalousie si cela venait à se savoir.

Elle lui proposa son canapé. Chose à laquelle il répondit : « Bien sûr que ça me va ! », avant de se faire "refroidir lorsqu'elle lui l'informa qu'avant de pouvoir revenir, elle devrait réussir à supporter sa présence. Un petit sourire dans en coin. Enfin, le dernier pansement est posé. La douleur était encore présente, bien présente même. Son corps avait été mis à mal avec la désinfection de chacune des plaies. Il gardait la sensation de l'alcool pénétrant et brûlant son épiderme. Dans la glace il l'observait... ce petit bout de femme. Charmante.  Elle commençait à ranger la boîte lorsqu'elle lui indiqua pouvoir partir chercher des affaires et revenir quand cela lui chantait. Cette perspective lui plaisait, bien qu'il craignait ne pouvoir revenir si jamais il retournait dans ses "quartiers", surtout après l'épisode précédent. Il s'apprêtait à se retourner, elle rangeait la boîte. Sa main s'avança vers son tee-shirt ensanglanté, mais elle le devança. « Je ne pense pas que tu puisses ré-enfiler ça. Il te faudrait au moins récupérer des vêtements propres. » Il se tut, l'écoutant aborder un sujet qu'il souhaitait éviter à tout prix : sa condition. « De toute façon, tu ne pourras pas être dans un plus grand merdier qu’en acceptant de rester ici. C’était ce que tu voulais, non ? » enchaînait-elle alors, en finissant sur un sourire qui lui réchauffa le cœur et une petite touche d'humour. Son vœu aurait été exaucé : Bingo.

Ravalant sa salive, il se retourna, laissant traîner ses mains sur le bord du lavabo. Le dire ? Ne pas le dire ? La vérité ? Mentir ? La protéger ? Ou risquer le scandale ? La Commandante Kelso était connue pour ne pas se retenir lorsqu'elle avait quelque chose à dire... ou que les choses ne lui paraissait pas "normal". En même temps, pouvait-il se risquer à lui mentir ? Qu'adviendrait-il de ce simili de lien qui commençait à naître entre eux. Ses yeux, jusqu'alors rivés vers le plafond, descendirent vers elle. Il se décolla du meuble, fit un pas vers elle et il se mit à se frotter la nuque. « C'est sûr que de rester ici va m'apporter certain soucis... » répondit-il quelque peu amusé. «... mais j'peux pas passer à côté d'une telle invitation ! Puis c'est qu'j'apprécie votre compagnie Commandante » continua-t-il en souriant naïvement. Ses yeux se baissaient progressivement, descendant vers le sol où il aperçut une compresse imbibée de sang sur le sol. Elle avait du tomber au cours des soins. Wes se penchait lentement, fléchissant les genoux pour ne pas trop tirer sur son dos et accentuer la douleur. Du bout des doigts, il se saisit du tissu. « Mais pour vous répondre sincérement,... j'vais pas pouvoir aller chercher des affaires. Je n'ai pas grand-chose, et on risquerait de ne pas me laisser repartir. En fait c'est certain, on m'empêcherait de revenir. » Son ton avait changé, légèrement plus grave, comme s'il avait du mal à en parler, comme si tout cela le gênait. Il se releva progressivement, déposant la compresse dans la poubelle de la pièce. « C'est un peu bizarre dit comme ça ? reprit-il en ré-affichant ce sourire si débile et en lâchant un petit rire. Disons que ma condition est... un peu spéciale... »

Ses yeux rivèrent en direction de l'alcool qu'elle avait utilisée pour nettoyer ses plaies. Il l'attrapait, essayant d'lire l'étiquette, mais hormis le degré, les autres informations semblaient effacées depuis un moment. « J'pense que j'vais tout simplement remettre mon t-shirt, ça m'évitera de me promener torse-nu dans vos appartements... » Il aurait bien ajouté un ou deux petits détails comme "cela ne me déplairait pas", mais il s'en abstint. Au lieu de cela, il embraya sur un autre sujet en commençant à se diriger vers la salle dans laquelle ils étaient précédemment. « Au vu de la douleur de ce machin, j'doute que ce soit buvable ? Vous avez peut-être quelque chose à boire ? J'peux vous servir un verre ? » Soudain, il oublia un détail. Il fit volte-face brusquement, s'approchant à grands pas de Gamora. Il s'arrêta à quelques centimètres de cette dernière, attrapant délicatement le poignet de sa main droite qu'il releva peu à peu pour venir déposer ses lèvres sur le dos de sa main rapidement. Peut-être légèrement embarrassant. « Merci beaucoup d'avoir sacrifier de votre temps pour moi, Gamora » dit-il en souriant. Peut-être allait-elle trouver cela un peu "too much", chose à laquelle il répondrait par un simple : « Je suis un Chevalier après tout » en rigolant certainement. Wes lui ôta délicatement le t-shirt de la main le passant sur son épaule un premier temps avant de se retourner. « Alors ? Un p'tit verre Commandante ? Puis ce sera l'occasion de faire un peu connaissance,... si vous me le permettez bien sûr » Il paraissait bien avenant, mais veillait à ne pas dépasser les limites qu'il s'était imposées.
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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

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--- valkyrie.

They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

ikaar ϟ v. ϟ seven ϟ jay ϟ exvind ϟ elizand

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Hey Commander...Les choses entre Gamora et Wes avaient évoluées d'un coup, d'un seul, sans qu'il n'y ai de vraie explication à cela. En fait, peut-être qu'elle ne l'aurait jamais remarqué, s'il n'était pas venu la chercher sur la base Résistante. Mais c'était ce petit enchaînement d'événements qui avaient poussé la Commandante à s'intéresser à lui, à gratter un peu la surface et à découvrir un caractère qui lui rappelait profondément celui d'Audran. Et quelque part, c'est une des raisons qui avaient fini par avoir raison d'elle : il était aussi pur qu'Audran avait pu l'être, et de par ce procédé, elle ne se sentait plus comme la Commandante Kelso, officier du Premier Ordre, mais bien comme Gamora, tout simplement. D'exister en tant que personne, et non plus en tant que fonction. Elle n'avait pas besoin de se battre pour lui prouver quoi que ce soit : il en était déjà convaincu tout seul. Et la jeune femme savait qu'elle n'aurait jamais besoin de lui apporter la moindre preuve, car il mettait toute sa foi en la personne de cette fille qui avait débarqué dans sa vie. Alors oui, on pouvait dire tout ce qu'on voulait : que c'était rapide, incompréhensible, que les choses n'avait pas réellement de sens à l'extérieur. Pourtant, elles en avaient au fond d'elle, et plus important, elles en avaient dans son cœur. Si son visage n'abandonnait pas sa posture professionnelle qui avait du mal à laisser passer la moindre émotion, elle ne se voilait pas la face dans ce qu'elle considérait comme la vérité. Alors, hors de question qu'il file.

Et quand Wes répond enfin, à moitié, aux questions qu'elle se pose concernant ses habitudes de vie, Gamora comprend que cette partie de son existence n'était pas encore à découvrir. Elle l'apprendrait en temps et en heure, peut-être pas pour le meilleur, surtout pour le pire puisqu'elle avait réussi à comprendre le peu d'indices qu'il lui avait donné. Mais il s'agissait d'un autre combat, qu'elle mènerait lorsque le temps viendra. Comme il le disait lui-même, sa condition était spéciale. Dans quelle mesure, pourquoi ? Ces réponses ne viendraient pas aujourd'hui, et Gamora ne pouvait que se résigner à l'accepter. De toute façon, c'était un officier intelligent et qui voyait sur le long terme : on ne devient pas stratège en voulant tout obtenir immédiatement. Prendre son temps était essentiel pour que la réalisation d'un plan soit un succès. Personne n'était mieux placé qu'elle pour le savoir. Alors, pour le moment, elle se tairait. Mais lorsqu'il se saisit du t-shirt ensanglanté, elle secoue doucement la tête en signe de désapprobation. « Non. Hors de question. Je préfère encore que tu te balades torse nu. J'en ai déjà vu. Ça ira. » Puis, pendant qu'elle prononçait ces mots, elle se dirigeait néanmoins vers le placard, qui contenait encore des affaires qu'Ash lui avaient cédées avant d'être séparés par leurs obligations respectives. Saisissant un bout de tissu blanc qui ressemblait fort à un t-shirt qu'elle avait déjà du porter plusieurs fois sur Corellia, la Commandante fit volte-face pour retourner devant Wes et lui donner l'objet de sa quête. « Je pense que cela devrait pallier à tes problèmes, du moins pour cette nuit. »

Vint ensuite la scène du baise-main, et elle se contente d'un petit rictus amusé lorsqu'il prend la peine d'exécuter le geste jusqu'au bout. Récupérant rapidement sa main après la petite mise en scène, elle reprend un air neutre. « Je croyais que vous autres , Chevaliers, étaient entraînés à vous battre, pas à faire la cour. On ne gagne pas une guerre à coups de baisers. » Second rictus. Elle trouvait cette réplique amusante, pour une raison obscure. Et pour terminer, c'est lui qui propose qu'ils se retrouvent autour d'un verre. De quoi échanger un peu, rendre la situation moins gênante. Qui sait, cela permettrait aussi de pallier à cette rapidité de rapprochement qui devait les perturber autant l'un que l'autre. « Ce n'est pas une mauvaise idée, mais je touche rarement à de l'alcool ces temps-ci. Ne m'en voulez pas... Ne m'en veut pas si je m'enivre rapidement. Du moins, ne te moques pas. Je possède une lame rétractable, et je n'hésiterai pas à m'en servir si je t'entends glousser sur ma maladresse. » La brune se retournait pour se diriger vers ce qui semblait être un espace pour stocker de la nourriture, même si manifestement, il était très rarement utilisé. La Commandante se penche vers l'un des placards pour en sortir une bouteille de liqueur coréllienne bien connue. « C'est tout ce que j'ai. » Dernier souvenir qui avait été emmené de force avec ses affaires, lors de son retour de convalescence. « Tu vas devoir t'en contenter. » Se saisissant de deux verres et de la bouteille, la jeune femme se dirigeait vers le canapé, où elle se posait tout en lui intimant silencieusement l'ordre de la rejoindre. « Montre moi ce que tu as dans le ventre, Chevalier.»
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