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fb - MOONDUST AND LOST ASTRONAUT (branora)
fb - MOONDUST AND LOST ASTRONAUT (branora) Mar 24 Jan - 19:53
Rehan Lavellan
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--- rehan lavellan.
And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
◊ ◊ ◊ ◊
--- family without blood.
Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.
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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."
◊ ◊ ◊ ◊
--- valkyrie.
They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.
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MOONDUST AND LOST ASTRONAUT
Des semaines. Des mois. L'esprit partagé entre le vide et l'horreur. Reposez vous, soldat Kelso, soldat Shepard. Ash avait insisté pour rester avec elle. Mais ils étaient aussi ébranlés l'un que l'autre : ils étaient des épaves, le sang sur leurs mains refusait de disparaître. Gamora avait passé des heures à se murer dans le silence, tandis qu'il prenait soin d'elle pour éviter de penser à ses propres démons. Ils ne vivaient pas : ils attendaient que le traumatisme disparaisse de lui-même. Les heures qui s'étirent, les journées interminables, l'esprit de la soldate qui laisse place aux cauchemars. Au début, Ash et elle dormaient séparément, ils s'étaient rendus compte à force de se retrouver dans les même draps que la présence l'un de l'autre était nécessaire pour éloigner les terreurs nocturnes. Ils étaient bien trop absorbés par leurs souvenirs pour penser à mal : ils n'avaient d'ailleurs jamais osé se toucher alors que tout le monde les soupçonnaient de l'avoir fait. Ils étaient leur soutien mutuel. Mais bientôt, le fait de ne voir que l'un et l'autre les renvoyaient sans cesse à cette fameuse mission. Alors, un beau jour, ils ont décidé de s'éloigner et de sortir. Les rues de Corellia débouchaient souvent sur des tas de chantiers navals, plutôt reposants. L'eau était un des éléments qui relaxaient le plus la jeune femme. C'est ainsi qu'elle avait rencontré celui qui allait devenir un point d'encrage, une véritable source de renouveau. Brandon Sunrider était pilote. Un très bon pilote. Et il savait utiliser sa tête pour réparer toute sorte de choses. Leur rencontre avait permit à Gamora de sortir de son silence : dans ses yeux, il avait du percevoir la flamme renaître. Il devait voir sur son visage la marque du traumatisme, et il a du avoir pitié d'elle. Peu importe les raisons : ils se sont vus. Une fois. Deux fois. Puis ils ont commencé à se tutoyer et enfin, par lier une certaine relation. Bran s'occupait d'elle comme s'il s'occupait d'un oisillon tombé du nid, une jeune femme fragile. Gamora, elle reprenait petit à petit de la contenance, malgré sa santé mentale qui suivait de moins en moins la cadence. Et aujourd'hui était un jour comme les autres. La brune s'était levée, s'était extirpée des bras d'Ash qui n'avait presque plus besoin de la consoler, d'avoir ses nuits hachées par une jeune femme que l'insomnie avait colonisée. Ils avaient déjeuné, le temps avait contribué à les rendre de nouveau plus souriant. Les traits d'Ash étaient moins marqués par l'inquiétude, ceux de Gamora retrouvaient parfois le sourire. Elle s'était précipitée pour se préparer, puis après un au revoir à son ami, elle avait filé rejoindre Bran. Il y avait une course aujourd'hui. Il n'y avait donc qu'un seul endroit où il pouvait se trouver : dans un des ateliers. Gamora trouve son chemin asse aisément et la silhouette du jeune homme finit par se dessiner à travers la vitre d'un vaisseau à l'arrêt. Il triture, bidouille. Il sait manifestement ce qu'il fait, mais c'est un tel chantier que l'on pourrait en douter. Elle s'élance, monte dans le vaisseau. « Bonjour ! » Ses bouclettes brunes suivent le mouvement qu'elle a du effectuer pour monter, son sourire est sincère. « J'arrive pile à temps. La course n'a pas encore commencé. Sur quoi tu bosses aujourd'hui ? » Ces discussions anodines permettaient à Bran d'enseigner quelques combines à la jeune femme qui prenait ces petits trucs très à cœur. Elle en aurait peut-être besoin un jour, et cela lui permettait de penser à autre chose.
Re: fb - MOONDUST AND LOST ASTRONAUT (branora) Mer 25 Jan - 10:02
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Gamora et Brandon
Les courses de Corellia sont mes préférées. Dès que j’ai le temps, pendant une permission par exemple, s’il y a une course là-bas, je m’y rends sans même me poser de question. C’est un de mes passe-temps favoris et parfois, je me dis que j’aurais vraiment aimé participer à ces courses. Mais ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air, donc je me contente de regarder et de parier. J’aime bien également filer un coup de main à de vieux amis ou collègues, il y a toujours un truc à réparer, une amélioration à apporter. Ils savent que je ne suis pas forcément très doué pour les vaisseaux à proprement parler, mais les commandes et les tableaux de bords, les moyens de communications, je suis le spécialiste et ils le savent bien. Ça me permet de gagner un peu de crédits à droite à gauche. On ne peut pas dire qu’être pilote pour la République permet de gagner des cents et des mille. Mais je ne peux pas me plaindre pour autant.
Mais Corellia, ce ne sont pas simplement les courses. Il y a Gamora, cette jeune femme que j’ai rencontré il n’y a pas si longtemps que ça. Je n’ai jamais vraiment su d’où elle venait, ce qui était arrivé dans sa vie, mais quelque chose me disait que ça ne me regardait pas vraiment. J’ai bien vu que son passé récent ne devait pas être joyeux alors elle ne voulait certainement pas en parler. Je l’aime bien, il y a un bon lien qui s’est tissé entre nous et c’est vrai que venir lui rendre visite quand il y a une course, ça me fait très plaisir. Je ne veux pas gâcher ce semblant d’amitié en lui posant les questions qu’elle ne veut probablement pas entendre, si elle veut se confier, si elle compte le faire, ce sera de son plein gré. Je me contente de lui faire savoir que mon épaule est là pour pleurer si besoin, que mon oreille sera toujours attentive si c’est nécessaire. Elle le sait, probablement.
Je n’ai pas trainé en me levant. J’ai quitté Hosnian Prime pour Corellia à bord de mon E-wing. Comme d’habitude, BB-4 est là et m’accompagne partout où je vais. Il semble prétendre que sans lui je suis un piètre pilote. Et moi, je pense qu’il est trop prétentieux. Mais c’est mon ami, donc je le laisse siffler ce qui lui chante. Aujourd’hui c’est un ami d’Anaxes qui va courir. C’est la première fois qu’il fait une course de cette envergure et je suis plutôt inquiet pour lui. Ce ne sont pas des courses bon-enfant comme je faisais avec Kathleen gamin. Je lui ai donc proposé de faire quelques réglages dans son cockpit. Je connais bien son vaisseau et sa façon de piloter, selon mon expérience, il ne passera même pas le premier tour s’il reste tel quel.
J’étais donc installé dans son vaisseau pour bidouiller quelques commandes et trafiquer son ordinateur de bord. Logiquement, ce n’est pas légal, pas réglementaire. Mais tout le monde le fait, alors pourquoi s’en priver ? C’est le problème de mon pote, il voulait rester fair-play. Mais il se rendra vite compte que ça ne marche pas comme ça, à moins d’être un Jedi peut-être. Quand je bosse sur ces appareils mais surtout quand je suis dans un vaisseau, j’ai tendance à me sentir chez moi, être dans un monde à part. Je ne vois rien, je n’entends rien, je suis concentré sur ce que je fais et seul BB-4 parvient à capter mon attention, généralement. Mais là, une voix à la fois familière, féminine et plutôt agréable vient m’extirper de ma réflexion. Fil rouge sur le bouton noir ? Aucune idée, visiblement, le bidouillage va devoir attendre un peu. Elle est là, Gamora. Je ne suis pas étonné qu’elle ait réussi à me retrouver, je suis toujours au même endroit. « Hey ! » Elle me demande sur quoi je bosse. « J’apporte quelques réglages basiques mais nécessaires au tableau de bord d’un ami à moi. C’est sa première course, il va en avoir bien besoin. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? Tu viens voir la course avec moi ? » C’est souvent comme ça que ça termine et ça me plaît. On passe du bon temps, je tente de la faire rire, de lui raconter mes petits malheurs et mes mésaventures. Je me doute que ma vie est plutôt rose comparé à la moyenne, mais elle a besoin de choses positives, je le sens. « Tu vas voir, je suis rôdé pour les paris maintenant, le Brandon qui perdait toute sa fortune n’existe plus. Ce soir, tu verras un Brandon riche et glorieux. » Je ne peux m’empêcher de rire à ma propre bêtise. Je sais que je vais perdre, comme souvent. Je ne peux même plus compter sur la chance du débutant parce que je suis rôdé en échec. Je fais un peu de place autour de moi, j’essaye d’organiser un peu plus mon bazar pour que Gamora ait de la place. « Viens, tu peux t’asseoir sur le siège, ne reste pas debout. Comment tu te sens aujourd’hui ? »
Mais Corellia, ce ne sont pas simplement les courses. Il y a Gamora, cette jeune femme que j’ai rencontré il n’y a pas si longtemps que ça. Je n’ai jamais vraiment su d’où elle venait, ce qui était arrivé dans sa vie, mais quelque chose me disait que ça ne me regardait pas vraiment. J’ai bien vu que son passé récent ne devait pas être joyeux alors elle ne voulait certainement pas en parler. Je l’aime bien, il y a un bon lien qui s’est tissé entre nous et c’est vrai que venir lui rendre visite quand il y a une course, ça me fait très plaisir. Je ne veux pas gâcher ce semblant d’amitié en lui posant les questions qu’elle ne veut probablement pas entendre, si elle veut se confier, si elle compte le faire, ce sera de son plein gré. Je me contente de lui faire savoir que mon épaule est là pour pleurer si besoin, que mon oreille sera toujours attentive si c’est nécessaire. Elle le sait, probablement.
Je n’ai pas trainé en me levant. J’ai quitté Hosnian Prime pour Corellia à bord de mon E-wing. Comme d’habitude, BB-4 est là et m’accompagne partout où je vais. Il semble prétendre que sans lui je suis un piètre pilote. Et moi, je pense qu’il est trop prétentieux. Mais c’est mon ami, donc je le laisse siffler ce qui lui chante. Aujourd’hui c’est un ami d’Anaxes qui va courir. C’est la première fois qu’il fait une course de cette envergure et je suis plutôt inquiet pour lui. Ce ne sont pas des courses bon-enfant comme je faisais avec Kathleen gamin. Je lui ai donc proposé de faire quelques réglages dans son cockpit. Je connais bien son vaisseau et sa façon de piloter, selon mon expérience, il ne passera même pas le premier tour s’il reste tel quel.
J’étais donc installé dans son vaisseau pour bidouiller quelques commandes et trafiquer son ordinateur de bord. Logiquement, ce n’est pas légal, pas réglementaire. Mais tout le monde le fait, alors pourquoi s’en priver ? C’est le problème de mon pote, il voulait rester fair-play. Mais il se rendra vite compte que ça ne marche pas comme ça, à moins d’être un Jedi peut-être. Quand je bosse sur ces appareils mais surtout quand je suis dans un vaisseau, j’ai tendance à me sentir chez moi, être dans un monde à part. Je ne vois rien, je n’entends rien, je suis concentré sur ce que je fais et seul BB-4 parvient à capter mon attention, généralement. Mais là, une voix à la fois familière, féminine et plutôt agréable vient m’extirper de ma réflexion. Fil rouge sur le bouton noir ? Aucune idée, visiblement, le bidouillage va devoir attendre un peu. Elle est là, Gamora. Je ne suis pas étonné qu’elle ait réussi à me retrouver, je suis toujours au même endroit. « Hey ! » Elle me demande sur quoi je bosse. « J’apporte quelques réglages basiques mais nécessaires au tableau de bord d’un ami à moi. C’est sa première course, il va en avoir bien besoin. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? Tu viens voir la course avec moi ? » C’est souvent comme ça que ça termine et ça me plaît. On passe du bon temps, je tente de la faire rire, de lui raconter mes petits malheurs et mes mésaventures. Je me doute que ma vie est plutôt rose comparé à la moyenne, mais elle a besoin de choses positives, je le sens. « Tu vas voir, je suis rôdé pour les paris maintenant, le Brandon qui perdait toute sa fortune n’existe plus. Ce soir, tu verras un Brandon riche et glorieux. » Je ne peux m’empêcher de rire à ma propre bêtise. Je sais que je vais perdre, comme souvent. Je ne peux même plus compter sur la chance du débutant parce que je suis rôdé en échec. Je fais un peu de place autour de moi, j’essaye d’organiser un peu plus mon bazar pour que Gamora ait de la place. « Viens, tu peux t’asseoir sur le siège, ne reste pas debout. Comment tu te sens aujourd’hui ? »
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Re: fb - MOONDUST AND LOST ASTRONAUT (branora) Mer 25 Jan - 12:46
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Se laisser aller ainsi permettait à Gamora de se relaxer. Elle se sentait vraiment mieux à l'écart de ses souvenirs et de sa culpabilité : l'innocence de Brandon l'aidait à se reconstruire. Il n'y avait rien de plus pur que les intentions de ce garçon. Il semblait avoir été envoyé exprès pour reposer l'esprit de la soldate. Les moments passés ensemble n'étaient que des instants de détente. Peut-être réussirait-elle à retrouver un peu de santé mentale, à force de passer du temps avec lui. Peut-être réussirait-elle à s'en remettre. Au fond, était-elle faite pour être un soldat ? Ash la foudroierait sur place s'il entendait ça. Ils avaient toujours vécu et travaillé dans l'optique d'être les meilleurs combattants. Il refuserait probablement d'entendre raison concernant l'envie de Gamora de se retirer. Brandon accueille la jeune femme avec le sourire et ça lui réchauffe le cœur. La brune jette un coup d'oeil au tableau de bord qu'il est en train de travailler : cet amas de boutons et de réglages est inconnu de la soldate qui n'y voit que des loupiotes colorées. Ce n'est certainement pas son rayon. Mais ne pas comprendre ne l'empêche pas d'apprécier de le voir travailler, ni d'admirer une course avec le frisson du pari. La convalescence de Gamora la laissait avec de petites économies, si bien qu'elle pariait de temps en temps avec son ami sur ces fameuses courses au même titre que Brandon qui avait la mauvaise habitude de perdre. « J’apporte quelques réglages basiques mais nécessaires au tableau de bord d’un ami à moi. C’est sa première course, il va en avoir bien besoin. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? Tu viens voir la course avec moi ? » Les yeux de la jeune femme passent du tableau de bord au visage de Bran. « Oh, il court aujourd'hui ? C'est sa première fois ? J'espère qu'il ne lui arrivera rien. Les participants sont loin d'être tendres les uns envers les autres. » Et pour cause : le pactole mit en jeu était assez conséquent pour attirer les pilotes qui ont soit de crédits. Soudain un détail lui vient à l'esprit. « Tu n'as pas l'intention de (elle regarde autour d'elle pour s'assurer qu'ils sont bien seuls) Lui donner un coup de pouce... ? » C'est bien connu que les participants sont prêts à tout pour gagner, même à tricher, même à bidouiller un peu trop leurs appareils. Mais ils s'exposaient à des tas de risques. Le sourire de la jeune femme resurgit. « Bien sûr que je viens voir la course avec toi. Une course sans moi n'est pas une vraie course ! » Ils avaient prit l'habitude de s'y rendre ensemble. Parfois, il venait la chercher jusqu'à devant chez elle pour l'y emmener. « Tu vas voir, je suis rôdé pour les paris maintenant, le Brandon qui perdait toute sa fortune n’existe plus. Ce soir, tu verras un Brandon riche et glorieux. » Ce que l'on ne pouvait certainement pas enlever à ce pilote, c'était sa douce naïveté. Ou son auto-dérision. En tout cas, il n'en ratait jamais une pour attendrir Gamora. « Oh, dans ce cas, si tu gagnes, tu m'invites au restaurant ? C'est un minimum pour ta plus grande supportrice ! » ricane-t-elle avec amusement. « Viens, tu peux t’asseoir sur le siège, ne reste pas debout. Comment tu te sens aujourd’hui ? » Il ne lui en faut pas plus pour s'exécuter, trouvant place à côté de son ami. Pendant quelques instants, elle frôle des doigts les commandes, les leviers, tout ce qui permet à cette carcasse de voler. Elle est fascinée par cette technologie qu'elle ne comprend pourtant pas. Qu'elle ne comprendra sans doute jamais. Son rayon, c'est la stratégie, c'est le combat. « De toute façon tu as toujours été glorieux, pour moi. » Puis, elle se reprend, faisant une petite rétrospective interne. Comment allait-elle ? Mieux. La qualité de son sommeil revenait peu à peu. Elle avait reprit du poids. Physiquement, elle semblait en bonne santé. Mentalement, elle continuait à ramasser les éclats de sa sanité. « Ça va. Ash a réussit à me faire avaler un petit déjeuner en entier ce matin. Je m'améliore ! J'espère que tu es fier de moi. » La vision de Brandon sur son état physique était très important pour elle, maintenant qu'il était devenu aussi important à son bien-être. Elle se sentait si bien dans ce quotidien. « Il faudrait que tu m'apprennes à bidouiller ces trucs-là. Que je ne reste pas à te regarder éternellement faire... »
Re: fb - MOONDUST AND LOST ASTRONAUT (branora) Lun 30 Jan - 11:26
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Gamora et Brandon
Je lui propose de venir s’installer sur le siège du vaisseau. Ce sont nos moments privilégiés à nous, juste avant les courses de Corellia, généralement. Je peine à me souvenir où, quand et comment nous nous sommes rencontrés exactement. Les souvenirs sont vagues, pourtant récents. J’ai appris à me focaliser sur le présent avec elle, parce qu’elle avait besoin de vivre le présent et de se préparer pour le futur. J’ai chassé le passé pour elle, pour lui redonner des forces et le sourire. Surtout le sourire, elle est si jolie quand elle sourit.
Je lui avais donc fait part de la raison pour laquelle j’étais là, dans ce hangar, à triturer ce pauvre vaisseau comme je le fais si souvent. Mon ami d’Anaxes allait courir et Gamora semblait intéressée par le fait que ce soit sa première course, une once d’inquiétude dans son intonation. Elle me demande même si je compte lui donner un coup de pouce. On s’entend bien sur la réelle signification de coup de pouce. Je sens mes joues devenir rouges, j’ai un peu honte de faire ça, mais c’est pour la bonne cause, je crois. Alors je lui réponds en hochant la tête de haut en bas. « Mais ça reste entre nous, je ne veux pas qu’il ait des problèmes. » Mais le simple fait qu’elle dise venir voir la course me fait oublier que je fais parfois des choses pas très légales.
Ma bêtise la fait rire, c’est bien une des rares. Elle me fait savoir que si, effectivement, je gagne mon pari aujourd’hui, je dois l’inviter au restaurant. « Je t’invite où tu veux, Gamora. Je peux bien faire ça pour toi. » Et puis ce n’est pas comme si j’avais d’autres personnes à inviter, elle est une de mes rares amies, avec Kathleen et Ti’Ilandra. Mais ces deux dernières, il est difficile pour moi de les voir quand je le veux. Alors Gamora a cette chance – je crois – de recevoir tout l’amour et l’amitié que j’ai à revendre.
Je n’ai jamais compris pourquoi elle était si gentille et si douce avec moi. Après tout, je ne suis qu’un petit pilote, je ne sais même pas me battre. Mais elle est comme ça, et ça me fait chaud au cœur. Surtout quand elle me dit de telles choses, que pour elle, j’ai toujours été glorieux. Je sais qu’elle le dit pour me faire plaisir, mais ça marche, alors c’est le principal. Ce qui m’importe le plus, ce n’est pas de savoir ce qu’elle pense de moi mais c’est de savoir comment elle va. Même si je note des améliorations à chaque fois que je la revois, j’ai besoin de l’entendre d’elle-même, j’ai besoin qu’elle me le dise, qu’elle en soit consciente. Elle me raconte alors qu’elle a pu manger un petit déjeuner en entier le matin. « Bien sûr que je suis fier de toi. Je suis heureux de voir que tu vas de mieux en mieux. Bientôt tu n’auras même plus besoin de moi pour te donner le sourire ! » Même si j’aimerais qu’il y ait toujours des efforts à faire pour que j’ai toujours ma petite touche à ajouter. Mais j’ai l’habitude des gens qui s’en vont, qui disparaissent. J’en fais moi-même partie.
Elle changea de sujet, me demandant de lui apprendre à bidouiller tous ces engins. Si seulement j’avais un minimum de pédagogie. « J’aimerais bien, mais je suis tellement nul pour apprendre les choses. Tout ce que je sais, je l’ai appris tout petit en regardant mes parents faire. Je n’ai même pas d’exemple. » Mais je ne voulais pas lui refuser une telle demande, après tout, ça me faisait tellement plaisir qu’elle porte un tel intérêt à ce que je fais en dehors du pilotage. « Après… Je peux toujours te décrire ce que je fais quand je bosse. Par exemple là, tu vois ce levier, c’est ce qui sert à gérer la puissance du générateur. Dans un modèle lambda, généralement, le levier est bloqué à un certain point, permettant d’éviter de dépasser une vitesse normale autorisée. Mais dans une course, il faut mettre les gaz, c’est ce qui rend la chose dangereuse, tu me suis ? » Je sors un tournevis de ma poche à outils. « C’est pas compliqué de changer ça, il faut juste le savoir. En desserrant la vis, en ajoutant une pièce là puis en resserrant, ça donne plus de jeu au levier et il peut donc aller plus vite. » Je tends le tournevis et la pièce à ajouter à Gamora. « Il faut que les deux vis de chaque côté soient desserrées, je te laisse faire la deuxième ? » Même si elle n’y arrive pas, je serai là pour corriger, je vois ce qu’elle fait après tout. « Si je ne devais pas retourner sur Hosnian Prime après, je t’aurais montré beaucoup plus de choses, j’ai tout un tas d’objets à remettre en état ou à modifier. Là, pour le module, j’ai quasiment tout fini. »
Je lui avais donc fait part de la raison pour laquelle j’étais là, dans ce hangar, à triturer ce pauvre vaisseau comme je le fais si souvent. Mon ami d’Anaxes allait courir et Gamora semblait intéressée par le fait que ce soit sa première course, une once d’inquiétude dans son intonation. Elle me demande même si je compte lui donner un coup de pouce. On s’entend bien sur la réelle signification de coup de pouce. Je sens mes joues devenir rouges, j’ai un peu honte de faire ça, mais c’est pour la bonne cause, je crois. Alors je lui réponds en hochant la tête de haut en bas. « Mais ça reste entre nous, je ne veux pas qu’il ait des problèmes. » Mais le simple fait qu’elle dise venir voir la course me fait oublier que je fais parfois des choses pas très légales.
Ma bêtise la fait rire, c’est bien une des rares. Elle me fait savoir que si, effectivement, je gagne mon pari aujourd’hui, je dois l’inviter au restaurant. « Je t’invite où tu veux, Gamora. Je peux bien faire ça pour toi. » Et puis ce n’est pas comme si j’avais d’autres personnes à inviter, elle est une de mes rares amies, avec Kathleen et Ti’Ilandra. Mais ces deux dernières, il est difficile pour moi de les voir quand je le veux. Alors Gamora a cette chance – je crois – de recevoir tout l’amour et l’amitié que j’ai à revendre.
Je n’ai jamais compris pourquoi elle était si gentille et si douce avec moi. Après tout, je ne suis qu’un petit pilote, je ne sais même pas me battre. Mais elle est comme ça, et ça me fait chaud au cœur. Surtout quand elle me dit de telles choses, que pour elle, j’ai toujours été glorieux. Je sais qu’elle le dit pour me faire plaisir, mais ça marche, alors c’est le principal. Ce qui m’importe le plus, ce n’est pas de savoir ce qu’elle pense de moi mais c’est de savoir comment elle va. Même si je note des améliorations à chaque fois que je la revois, j’ai besoin de l’entendre d’elle-même, j’ai besoin qu’elle me le dise, qu’elle en soit consciente. Elle me raconte alors qu’elle a pu manger un petit déjeuner en entier le matin. « Bien sûr que je suis fier de toi. Je suis heureux de voir que tu vas de mieux en mieux. Bientôt tu n’auras même plus besoin de moi pour te donner le sourire ! » Même si j’aimerais qu’il y ait toujours des efforts à faire pour que j’ai toujours ma petite touche à ajouter. Mais j’ai l’habitude des gens qui s’en vont, qui disparaissent. J’en fais moi-même partie.
Elle changea de sujet, me demandant de lui apprendre à bidouiller tous ces engins. Si seulement j’avais un minimum de pédagogie. « J’aimerais bien, mais je suis tellement nul pour apprendre les choses. Tout ce que je sais, je l’ai appris tout petit en regardant mes parents faire. Je n’ai même pas d’exemple. » Mais je ne voulais pas lui refuser une telle demande, après tout, ça me faisait tellement plaisir qu’elle porte un tel intérêt à ce que je fais en dehors du pilotage. « Après… Je peux toujours te décrire ce que je fais quand je bosse. Par exemple là, tu vois ce levier, c’est ce qui sert à gérer la puissance du générateur. Dans un modèle lambda, généralement, le levier est bloqué à un certain point, permettant d’éviter de dépasser une vitesse normale autorisée. Mais dans une course, il faut mettre les gaz, c’est ce qui rend la chose dangereuse, tu me suis ? » Je sors un tournevis de ma poche à outils. « C’est pas compliqué de changer ça, il faut juste le savoir. En desserrant la vis, en ajoutant une pièce là puis en resserrant, ça donne plus de jeu au levier et il peut donc aller plus vite. » Je tends le tournevis et la pièce à ajouter à Gamora. « Il faut que les deux vis de chaque côté soient desserrées, je te laisse faire la deuxième ? » Même si elle n’y arrive pas, je serai là pour corriger, je vois ce qu’elle fait après tout. « Si je ne devais pas retourner sur Hosnian Prime après, je t’aurais montré beaucoup plus de choses, j’ai tout un tas d’objets à remettre en état ou à modifier. Là, pour le module, j’ai quasiment tout fini. »
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Re: fb - MOONDUST AND LOST ASTRONAUT (branora) Mar 31 Jan - 12:07
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MOONDUST AND LOST ASTRONAUT
L'attention toute particulière que Gamora portait à l'activité de Bran était motivée par deux facteurs essentiels : l'importance de se porter sur autre chose que sur ses souvenirs, et la satisfaction de voir son ami aussi passionné. Lorsque l'on est défini comme pilote, il est difficile de se démarquer dans un autre domaine, alors qu'il était capable de tant de choses. Au sein de l'armée, la brune n'avait eu l'occasion de se concentrer que sur son entraînement, et sur les capacités stratégiques qui la définissaient. Et voilà comment elle s'en était sortie... Pas de la meilleure des façons. Alors que Bran entamait son cours, il lui donne les outils nécessaires afin qu'elle le fasse d'elle-même, et malgré l'appréhension (il s'agissait tout de même d'un vaisseau qui allait concourir à la course dans quelques instants), elle ne peut s'empêcher de remarquer qu'il lui fait confiance et qu'il sera là pour l'aider en cas de besoin. Et ce simple geste, ce simple sous-entendu définissait toute leur relation. Et c'était ce qui faisait qu'il avait réussi à se faire un chemin jusqu'à elle, bravant toute ses barrières causées par le traumatisme. Comment pourrait-elle le remercier un jour ? Elle ne pourrait sans doute jamais le faire totalement. Se saisissant des outils qu'il lui tend, elle tente au maximum de suivre ses directives afin de ne pas faire de bêtises. « Ici ? Ah, je vois. Oui, je comprends mieux... » Les deux amis sont tirés de leur cours par une sorte d'agitation qui prend de plus en plus de proportions à mesure que le temps avance. Gamora se relève ; tend l'oreille. Que se passe-t-il ? Se relevant de son siège, la jeune femme passe la tête hors du vaisseau, elle peut distinguer un jeune homme entrer dans l'atelier, ses traits sont tirés par l'inquiétude. La soldate le reconnaît comme l'un des parieurs avec qui elle et Bran ont l'habitude de regarder les courses. « Gamora ! Est-ce que Brandon est avec toi ? » La jeune femme hoche la tête positivement et se retourne vers Bran, posant sa main sur son bras et serrant le tissu entre ses doigts comme pour se rassurer. Lui, ici, il ne pourrait rien lui arriver. Il était son support, son millier : rien ne pourrait jamais la faire tomber tant qu'il serait dans les parages. Visiblement, il se passait quelque chose dehors et ça n'annonçait rien de bon. Une idée traverse l'esprit de la soldate : et si il y avait un contrôle des machines avant la course ? Cela pouvait arriver. S'ils voyaient Bran triturer le tableau de bord, il serait inquiété. Peu importe : ils devraient lui passer sur le corps avant de pouvoir atteindre son ami. Descendant de son perchoir, la jeune femme fait face à leur invité, qui semble bien paniqué. « Tout va bien ? Que se passe-t-il ? » L'invité attend que Bran n'arrive près d'eux pour parler. « Des Stormtroopers. Ils sont en train de fouiller tous les ateliers, je crois qu'ils cherchent quelqu'un. » Elle hausse un sourcil : les Stormtroopers font des rondes régulièrement, mais de là à retourner les ateliers ? Activités suspectes ? Sans une once d'hésitation, Gamora saisit la main de Brandon. « Il faut qu'on parte. Ils pourraient t'arrêter pour n'importe quel motif. » Elle connaissait bien. Elle ne connaissait que trop bien. Sans attendre, elle s'élance à travers les couloirs en remerciant l'invité. Se perdant dans l'immensité des coulisses de la course, elle remarque que l'agitation, au lieu de d'éloigner, se rapproche. Faisant demi-tour, la jeune femme court cette fois, dans l'optique de filer.Après quelques pas, elle réalise que ses pas l'ont menée vers un cul de sac. « Merde ! » Les pas des Stormtroopers se rapprochent, et elle commence à paniquer. Ils sont là pour un contrôle. Ils vont pincer Brandon pour trafic de vaisseaux ? Ce n'est pas vraiment de leur juridiction. Mais c'est la seule raison qu'elle voit. Même si des hors-la-loi se baladent parmi les participants, pourquoi faire tant de contrôles ? Trop tard : voilà les deux formes qui approchent. Immédiatement, Gamora se met entre eux et Bran. Un combat silencieux a lieu pendant quelques instants et l'un des Troopers avance d'un pas. Protocolairement, il est censé lui demande ses identifications, et la jeune femme est prête à le lui cracher pour être tranquille. Au lieu de ça, la voix prononce distinctement « Soldat Gamora Kelso. » La surprise frappe la brune. C'est à ce moment qu'elle remarque que les deux Troopers ne sont pas seuls : ils sont suivis d'un jeune homme blond, il est pâle et semble terrifié : elle reconnaît son meilleur ami. « Ash... » Bon sang, qu'est-ce que c'est que ce bordel. « Soldat Kelso, vous êtes réquisitionnée par le Premier Ordre. » Elle comprend tout de suite : ils allaient l'arracher à son quotidien pour retourner dans les rangs. Loin de Bran. Elle se retourne vers son ami, de grands yeux pleins d'incompréhension. Non : si elle part, s'ils l'emmènent, elle n'y survivra pas. Elle n'est pas prête.
Re: fb - MOONDUST AND LOST ASTRONAUT (branora) Mer 8 Fév - 9:40
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Moondust and Lost Astronaut
Gamora et Brandon
Le calme avant la tempête. J’appréciais mon petit moment privilégié avec mon amie. Je lui montrais comment je m’y prenais pour bidouiller un module sans réellement rentrer dans les détails et les difficultés. Je me contente de lui montrer de la plus simple des manières deux ou trois petites choses. Si ça la fait sourire, je pense que c’est le principal et je n’ai rien à demander de plus. Nous étions seuls dans l’atelier mais l’agitation au dehors commençait à se faire ressentir. Je pensais que c’était simplement l’excitation de la foule et la mise en place des paris. Je trouvais ça relativement tôt pourtant, sur Corellia généralement, les courses commençaient à la tombée de la nuit pour rajouter de la difficulté. C’est d’ailleurs pour cela que j’avais retouché et surtout vérifié les éclairages du module, il allait en avoir besoin.
Mais cette agitation semble troubler Gamora qui sort sa tête du vaisseau pour voir ce qu’il se passe alors que je nettoie un peu le tableau de bord pour que les finitions soient nickelles. J’entends une voix s’adressant à elle, une voix qui m’est relativement familière. Il semble demander si je suis là, question à laquelle Gamora répond silencieusement mais positivement. Je la suis lorsqu’elle descend du vaisseau, je me demande ce qu’il me veut, si c’était simplement pour venir déconner avec nous, il n’y aurait pas eu ce ton dans sa voix sous-entendant qu’il y avait quelque chose d’inquiétant. Gamora demande alors ce qu’il se passe, et je fais un signe de tête à mon ami pour le saluer rapidement tout en lui faisant comprendre que je me pose la même question. Des Stormtroopers. Si mon commandant apprend que je suis dans une situation comme ça, je risque de me faire remercier. Mais dans un sens ça semble excitant, enfin un peu d’action. Mais ce n’est pas un jeu, je le sais bien et mon amie ne se cache pas de me le rappeler, elle me fait même comprendre que l’on doit partir. « D’accord mais… » Pas le temps pour les questions visiblement, elle semble véritablement inquiète à mon sujet. Je ne vois pas pour quelle raison je serais recherché, mais je la suis sans broncher.
Nos pas nous mènent à un cul de sac. Je ne la lâchais pas du regard, de peur qu’un mouvement de foule ne l’emmène et que je la perde. Je crois que je m’en voudrais si ce genre de chose arrivait. Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour la protéger, mais je le ferais si besoin est. Mais je tente de ne pas penser à cette éventualité, à me concentrer sur notre fuite qui me paraît nous faire passer pour des suspects plus qu’autre chose, mais je lui fais confiance. Malheureusement, le cul de sac nous a piégés et deux stormtroopers arrivent devant nous. Que faire ? Heureusement que j’ai toujours mes documents d’identification avec moi, mais je n’ai rien à me reprocher, ils ne devraient pas me causer de problème.
Je vais pour les affronter verbalement lorsque Gamora s’interpose entre eux et moi, comme si c’était à elle de me protéger. Je me sens un peu mal de me retrouver dans un tel cas de figure, mais je ne dis rien, ne voulant pas contredire ses actes devant les forces de l’ordre. Les deux troopers s’adressent alors à elle, mais pas simplement comme à une inconnue, ils prononcent son nom précédé du titre de soldat. Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils et de lâcher un rire nerveux. Mais de quoi parlent-ils ? Gamora ? Un soldat ? Tout devient confus dans mon esprit. Je reconnais le meilleur ami de Gamora derrière les stormtroopers, je ne comprends vraiment rien à ce qui se passe. Ils en rajoutent une couche. Réquisitionnée ? Je ne peux plus me taire et je passe devant Gamora. « Vous faites erreurs messieurs, la jeune femme que vous recherchez n’est pas là et il me semble l’avoir vue plus loin tout à l’heure. » Je doute que je sois très crédible, mais ça ne peut pas se passer comme ça. Les deux troopers ne semblent pas me croire, j’aurais dû m’en douter. Soudain, une ombre sphérique se rapproche à toute vitesse, mais oui, BB-4 ! J’avais complètement oublié de lui dire de me suivre lorsqu’on s’est échappés. Je le vois s’approcher des deux stormtroopers et leur envoyer à chacun une bonne décharge électrique.
Je ne réfléchis plus, j’attrape la main de Gamora et me mets à courir. Je ne sais pas ce qu’elle me cache, si elle est vraiment soldat ou non. Mais ça ne change rien au fait qu’elle est mon amie et qu’ils ne semblent pas vouloir aller regarder la course tranquillement en buvant une bière. Alors je ne réfléchis pas. Je fais signe à Ash de nous suivre sans savoir s’il le fait effectivement. BB-4 me rattrape laissant échapper des sifflements d’énervement. « Je sais BB-4… Je sais… Mais je t’en dois une, si on s’en tire vivant. » Ils vont probablement nous rattraper, mais je me devais d’essayer. « Je vais t’aider à t’en sortir Gamora, peu importe ce qu’ils te veulent, je suis là. »
Mais cette agitation semble troubler Gamora qui sort sa tête du vaisseau pour voir ce qu’il se passe alors que je nettoie un peu le tableau de bord pour que les finitions soient nickelles. J’entends une voix s’adressant à elle, une voix qui m’est relativement familière. Il semble demander si je suis là, question à laquelle Gamora répond silencieusement mais positivement. Je la suis lorsqu’elle descend du vaisseau, je me demande ce qu’il me veut, si c’était simplement pour venir déconner avec nous, il n’y aurait pas eu ce ton dans sa voix sous-entendant qu’il y avait quelque chose d’inquiétant. Gamora demande alors ce qu’il se passe, et je fais un signe de tête à mon ami pour le saluer rapidement tout en lui faisant comprendre que je me pose la même question. Des Stormtroopers. Si mon commandant apprend que je suis dans une situation comme ça, je risque de me faire remercier. Mais dans un sens ça semble excitant, enfin un peu d’action. Mais ce n’est pas un jeu, je le sais bien et mon amie ne se cache pas de me le rappeler, elle me fait même comprendre que l’on doit partir. « D’accord mais… » Pas le temps pour les questions visiblement, elle semble véritablement inquiète à mon sujet. Je ne vois pas pour quelle raison je serais recherché, mais je la suis sans broncher.
Nos pas nous mènent à un cul de sac. Je ne la lâchais pas du regard, de peur qu’un mouvement de foule ne l’emmène et que je la perde. Je crois que je m’en voudrais si ce genre de chose arrivait. Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour la protéger, mais je le ferais si besoin est. Mais je tente de ne pas penser à cette éventualité, à me concentrer sur notre fuite qui me paraît nous faire passer pour des suspects plus qu’autre chose, mais je lui fais confiance. Malheureusement, le cul de sac nous a piégés et deux stormtroopers arrivent devant nous. Que faire ? Heureusement que j’ai toujours mes documents d’identification avec moi, mais je n’ai rien à me reprocher, ils ne devraient pas me causer de problème.
Je vais pour les affronter verbalement lorsque Gamora s’interpose entre eux et moi, comme si c’était à elle de me protéger. Je me sens un peu mal de me retrouver dans un tel cas de figure, mais je ne dis rien, ne voulant pas contredire ses actes devant les forces de l’ordre. Les deux troopers s’adressent alors à elle, mais pas simplement comme à une inconnue, ils prononcent son nom précédé du titre de soldat. Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils et de lâcher un rire nerveux. Mais de quoi parlent-ils ? Gamora ? Un soldat ? Tout devient confus dans mon esprit. Je reconnais le meilleur ami de Gamora derrière les stormtroopers, je ne comprends vraiment rien à ce qui se passe. Ils en rajoutent une couche. Réquisitionnée ? Je ne peux plus me taire et je passe devant Gamora. « Vous faites erreurs messieurs, la jeune femme que vous recherchez n’est pas là et il me semble l’avoir vue plus loin tout à l’heure. » Je doute que je sois très crédible, mais ça ne peut pas se passer comme ça. Les deux troopers ne semblent pas me croire, j’aurais dû m’en douter. Soudain, une ombre sphérique se rapproche à toute vitesse, mais oui, BB-4 ! J’avais complètement oublié de lui dire de me suivre lorsqu’on s’est échappés. Je le vois s’approcher des deux stormtroopers et leur envoyer à chacun une bonne décharge électrique.
Je ne réfléchis plus, j’attrape la main de Gamora et me mets à courir. Je ne sais pas ce qu’elle me cache, si elle est vraiment soldat ou non. Mais ça ne change rien au fait qu’elle est mon amie et qu’ils ne semblent pas vouloir aller regarder la course tranquillement en buvant une bière. Alors je ne réfléchis pas. Je fais signe à Ash de nous suivre sans savoir s’il le fait effectivement. BB-4 me rattrape laissant échapper des sifflements d’énervement. « Je sais BB-4… Je sais… Mais je t’en dois une, si on s’en tire vivant. » Ils vont probablement nous rattraper, mais je me devais d’essayer. « Je vais t’aider à t’en sortir Gamora, peu importe ce qu’ils te veulent, je suis là. »
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