séductrice, intelligente, elle ne fait jamais rien par hasard ☾ control freak, elle ne se laisse jamais aller, d’aucune façon. la spontanéité très peu pour elle ☾ malhonnête, elle n’est aucunement digne de confiance. sauf si elle est payée bien sûr ☾ coquette, elle aime les belles matières et les tissus nobles ☾ elle se vante de n’avoir aucun point faible, de ne s’attacher à personne et d’etre Insensible. en réalité elle a bien une faille : les enfants. elle ne supporte pas qu’on s’attaque à eux et peut se montrer très protectrice, bien qu’elle ne soit pas mère elle même. ☾ elle ment comme elle respire. parfois même sans s’en rendre compte. cela fait tellement longtemps qu’elle ment pour se protéger que c’est devenu une seconde nature ☾ elle ne s’attache pas facilement. ses amis sont rares mais précieux ☾elle ne supporte pas qu’on la dénigre car elle est une femme. et se bat bec et ongles pour prouver que les femmes sont toutes aussi capables que les hommes ☾ érudite, extremement cultivée le aime lire, la musique. elle possède une immense soif de connaissance et apprecie tout particulièrement l’histoire ☾passionnée et impatiente, elle sait ce qu'elle veut et n'aime guère attendre. quand elle veut quelque chose, c'est tout de suite. en général elle l'obtient.






Mos Eisley était une masse grouillante de monde, mélange hétéroclite d'aliens, d'humains et de droïdes, mélange de plusieurs mondes. On y trouvait des chasseurs de primes, des contrebandiers, des assassins comme de simples cultuivateurs d'humidité. Toute une diversité de destins croisés. Mais il y avait aussi des familles, tentant de survivre dans un environnement fait de soleil, de sables et de tirs de blasters. Tout autant de protagonistes qui se retrouvaient, le soir venu au Cygne noir. Lieu de débauche, où jeux, plaisirs interdits et alcools se mêlaient. J'ai grandi dans ce lieu. Etrangement, les machines à sous, le bar et les barres contre lesquelles se frottaient les danseuses étaient mon foyer. Les serveurs, prostituées et les danseuses faisaient partie de ma famille, étaient ma famille. Parce que ma réelle famille, elle, avait bien d'autres choses à faire. Ma mère passait sa vie à circuler entre les tables du casino en tenue affriolante, portant un plateau empli de boissons ou de drogues diverses, qu'elle consommait allègrement. Quant à mon père, on ne le voyait pas souvent. Quand il descendait dans la salle, c'était pour accueillir ses amis quand ils s'arrêtaient au Cygne noir. Sinon il passait son temps dans son bureau, en haut du casino. D'où il avait pleine vue sur l'astroport de Mos Eisley. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été livrée à moi-même. Je fabriquais des tentes avec les robes des danseuses, j'imaginais les machines à sous comme des vaisseaux spatiaux. Une fois même, je m'étais servie d'un shaker comme d'une grenade, quand dans l'un de mes jeux solitaires je m'imaginais en fière contrebandière.

L'un des souvenirs les plus marquants de mon enfance fut sans doute celui qui me fit prendre conscience que je ne devrais mon destin qu'à moi même. C'est ce jour là que j'ai compris que quoi qu'il arrive, on est toujours seul, car la vie est et restera injuste. J'avais neuf ans, peut-être dix. Ce jour là, j'étais sortie tôt pour rejoindre les rares amis de mon âge que j'avais. Un groupe d'enfants de la ville, des esclaves, des enfants des rues, enfants de prostituées. Il y avait Taramir, le fils du gérant de la cantina, dont j'étais secrètement amoureuse, Ayla & Jamilla deux jumelles qui vivaient dans la rue d'à côté. Mais aussi Arnbjorn, Gael, Kleo ... Au total, nous étions une dizaine d'enfants. Nous nous retrouvions régulièrement, presque tous les jours. Et imaginions mille aventures. Avec le recul, nous étions inconscients. Parcourant les rues de la ville sans nous soucier des mauvaises rencontres que l'on pouvait y faire. Mais jamais personne ne nous avait appris la notion de danger. Notre point commun était l'indifférence totale de nos parents. Aujourd'hui, je me rends compte qu'ils tentaient simplement de survivre tant bien que mal. Et que leur enfant n'était pas leur priorité, tout bêtement.

Les soleils se levaient quand j'avais quitté la maison ce jour là. Une lumière orange venait se refléter sur les murs jaunâtres de la ville, lui conférant l'illusion d'être en feu. Je rejoignais Taramir devant la cantina. Nous fûmes rapidement rejoins par le reste de la bande.  « Il parait qu'un vaisseau énorme s'est posé à l'astroport, vous voulez le voir ? D'après mon père il appartient à un groupe de chasseur de primes mandaloriens. » « Trop cool ! J'ai jamais vu un de leurs vaisseaux ! » J'étais excitée comme une puce à l'idée de voir ce navire. Ainsi nous nous dirigeâmes vers la plateforme. Où un homme armé gardait l'entrée. Il était immense.« Cassez-vous les enfants. Y'a rien à voir ! » « S'il vous plaît m'sieur on veut juste voir le vaisseau ! » Supplia Taramir. L'armoire à glace rechargea son arme, menaçant. « Le fait que vous soyez des gosses ne m'empêchera pas de tirer. Cassez vous ! » « On s'en va Taramir, ce n'est pas grave. » Dis-je en posant ma main sur son bras, l'entrainant vers l'arrière. Nous nous éloignâmes, dépités. « On va pas se laisser faire. Venez, on passera par les toits pour accéder à la plateforme. On veut juste regarder. » « T'es sûr de toi ? » « Ils vont nous tirer dessus ! » « Pas s'ils ne nous voient pas. On y va. » « Vas-y si tu veux. Nous on se casse ! » Firent les jumelles d'une même voix. Nous laissant seuls. Taramir avait toujours été le leader de notre petit groupe. Un peu plus âgé que nous, charismatique. Je l'aurai suivi jusque dans la gueule de Sarlac. Il se dirigea vers l'un des murs qui entourait la plateforme. Se hissant sur le toit grâce au tas d'ordure qui gisait contre le mur. D'une main, il m'aida à monter. Nous remontâmes le toit, apercevant enfin le beau vaisseau. Le plus gros que nous ayons jamais vu. « Que font-ils tu crois ? » En bas, les mandaloriens chargeaient leur vaisseau de grosses caisses métalliques. « J'ai déja vu ces caisses, elles contiennent de la drog ... » Le toit céda sous notre poids et nous nous écrasâmes au sol. Je sentis ma cheville craquer sous l'impact. Douleur la plus intense que mes neuf années n'avaient connu.

Pistolets qui se rechargent, personnes qui courant vers nous, menaçantes. Non, vers moi. D'un regard, je vois la silhouette de Taramir s'éloigner en courant. Il ne m'a pas attendu. Les larmes coulent le long de mes joues tandis que je crache le sable que j'ai dans la bouche. Les hommes s'avancent vers moi, leurs flingues pointés sur moi. Au loin j'entends des tirs de blaster. Et devine au bruit sourd que j'entend qu'ils l'ont eu. Mieux vaut tuer les enfants plutôt qu'ils aillent tout raconter, même si le trafic de drogues est fréquent sur cette planète isolée. La petite fille que je suis ne cesse de pleurer. « Laissez-la ! » Une voix. Claire. Sèche. Tous se retournent, laissant passer un homme. De grande taille. A l'époque je fus incapable de deviner son âge. Pour une gamine de neuf ans, tous les adultes semblent vieux. Mais en réalité, il avait une vingtaine d'années de plus que moi. « C'est une enfant. Laissez la tranquille, elle ne vous posera pas de problèmes. Disparaissez. » Une fois seuls, il passa une main douce sur la plaie de ma tête. J'avais fait une sacré chute. « Tu es tellement rousse qu'on distingue à peine le sang. Mais ça m'a l'air superficiel. Ta cheville est cassée par contre. Je vais te ramener chez toi. » Je me laissais faire. Trop choquée par ce qui venait arriver. Ce que je ne savais pas, c'est que cet ange gardien serait bien plus important dans ma vie que je ne l'imaginais.





Plusieurs années s'étaient écoulées depuis cet incident. Pendant lesquelles j'avais beaucoup changé. La mort et la trahison de Taramir m'avaient profondément marqué. Faisant de moi quelqu'un de plus indépendant. Maintenant quand je quittais le casino, c'était seule. Je n'avais besoin de personne. Ce n'est pas la seule chose qui avait changé. Le regard que les autres me portaient n'était pas le même. C'est bien plus tard que j'ai compris que cela était du aux changements de mon corps. En quelques années, la puberté avait fait son oeuvre : Ma taille s'était affinée, mettant en valeur des hanches dessinées et une poitrine fière. Mon visage s'était marqué par de belles pommettes, des lèvres pulpeuses et de grands yeux verts. Bref, je devenais une femme. Cela m'échappait totalement. Mais visiblement pas eux autres. Les clients du casino me lançaient des regards de plus en plus appuyés. Certains tentaient même de m'effleurer, de me toucher. Bien que je ne réalisais pas tout à fait l'image que je renvoyais, je n'étais pas naïve. Et j’avais grandi dans un lieu de débauche. Aussi, je sentais que je ne tarderais pas à partir. Il le fallait. C’était vital.

« Skye ? Ma chérie ? » Je me retournais, ma mère se tenait à l'entrée de ma chambre. Vêtue comme à son habitude d'une tenue courte chargée de séduire les clients du casino. Pour qu'ils restent plus longtemps et consomment plus. « Que veux-tu maman ? » « Change toi, nous avons besoin de toi pour faire le service. » « Je peux y aller comme ça. » « Skye ... Tu sais bien que ce n'est pas comme ça que les choses fonctionnent. »  « Maman. Je refuse de me fringuer pour montrer mon corps aux hommes. Je ne suis pas une prostituée ! » « Un peu de respect ma fille ! Regarde autour de toi ! Les prostituées sont des femmes comme moi, comme celle que tu deviendras. Ne les méprise pas, nous faisons ce que nous pouvons sur cette planète reculée. » J'haussais les sourcils. Suivant ma mère de mauvaise grâce. Ne pouvant m'empêcher de regarder avec mépris les danseuses et prostituées qui travaillaient au casino. Ce monde me dégoutait. J'attrapais un plateau rempli de bières et me dirigeais vers une table rempli d'hommes d'affaires. Spécialisés dans le commerce de kyber. Ils ne m'inspiraient que de mépris. A peine arrivée, ils me détaillèrent du regard. Avides. Ils me faisaient penser à des chiens, impatients de gouter à leur pâté. je fronçais les sourcils, posant sèchement le plateau sur la table. Sans un regard, je me détournais.

« Tu as vu ton attitude ? » Ma mère m'avait rejoint, énervée.  « Ce n'est pas comme ça qu'on traite nos clients Skye. » « Ce ne sont pas nos clients. Ce sont les vôtres. Je n'ai pas envie de me servir de mon corps comme d'une vitrine pour faire plaisir à vos clients. Je ne suis pas un morceau de viande à agiter devant vos chiens en chaleur ! » Ma mère soupira. Visiblement en colère. « Tu sais quoi maman. Je me casse. J'en peux plus d'être ici. Je ne veux pas être vendue comme un simple produit. Mon corps est le mien. Papa et toi n'avez pas été là pour moi. Jamais. Tout le long de ma vie vous avez été indifférents à mon égard. Jusqu'à ce que vous réalisiez que je pouvais vous rapporter de la thune. Je ne suis pas votre objet ! » Je lâchais le plateau. Me dirigeant vers la porte. Je savais ce que cela signifiait. Claquer la porte du casino, c'était dire adieu au Cygne noir. A ma famille. Mais c'était le seul moyen d'être maîtresse de ma vie, de mon corps. Et de ne pas être esclave de mes parents, des hommes qui bavaient sur mon corps.

Malgré moi, les larmes coulaient le long de mes joues. J'étais libre. Mais seule. Je n'avais plus rien. Plus de famille. Aucun ami. Je me laissais tomber sur le sol. Dos contre un mur. J'avais quinze ans, et je n'avais plus rien. J'étais partie sans affaires, sans rien. Et jamais je n'allais revenir chez moi. Mes parents ne me chercheraient sans doute pas : je n'étais pas un bon investissement. Je ne l'étais plus. « Bah alors jeune fille ? Pourquoi pleures-tu à chacune de nos rencontres ? » Je levais les yeux. Croisant un regard brun. Venu de mon passé. Celui d'un homme qui m'avait sauvé la vie, bien des années plus tôt. « Je vous reconnais. » Dis-je simplement. Il sourit, me tendant la main. « Relevez-vous jeune fille. Et dites moi ce que vous faites ici. » « Je n'ai rien à raconter. Le passé c'est le passé. Je cherche ma voie. » « Fort bien. Dites moi au moins votre nom. » Je devais bien l'avouer, il était séduisant. Un peu crasseux, un aspect aventurier qui m'attirait. Sans aucun doute. « Skye. Skye Leotah. Et vous ? Qui êtes-vous ? Vous débarquez à chaque fois qu'il m'arrive une merde. Les gens semblent vous respecter. Que faites-vous ? » Il sourit. « Cid Baric. Capitaine du Sombrelune. » Le Sombrelune. Ce vaisseau était connu ici à Mos Eisley. Connu de nombreux brigands. Ancienne navette tydirium de l'empire devenue figure de proue de la contrebande. C'était donc pour cela que tous le respectaient ici. « Nous repartons ce soir. Mon équipage et moi. Veux-tu te joindre à nous ? » « Vraiment ? Pourquoi moi ?» « Tu as l'air intelligente. Tu semble savoir ce que tu veux. Cela me suffit. Mais je préfère te prévenir, ce sera difficile. Tu seras un membre de l'équipage à part entière, avec tout ce que cela implique : obéissance, travail et respect. Mais si tu te sens prête, je suis prêt à t'accepter. Mais le choix t'appartient. » « Le choix ? » Je réalisais une chose à cet instant. Jamais de ma vie, je n'avais eu le choix. De quoi que ce soit. Il était temps que cela change. « Je peux embarquer quand ? »





J'ouvris les yeux. Etirant lentement mon corps fatigué par une nuit agitée. En bougeant, je réveillais l'homme à côté de moi. Cid, évidemment. Il émit un grognement désapprobateur. Je ramenais la couverture sur mes seins, le sourire aux lèvres. « Bougez-vous capitaine. On a du pain sur la planche. » « L'avantage d'être capitaine, c'est que si l'envie me prend de rester au lit, rien ne m'en empêche. » Répondit-il d'un ton bourru. Se redressant en grommelant, il tenta de passer ses bras autour de mes hanches.   « Oui et bien ce n'est pas mon cas. » Sur ces mots, je quittais le lit du capitaine avant qu'il ne me saisisse, cherchant à tâtons mon uniforme pour recouvrir mon corps nu. « Jeune fille tu n'oublieras pas de faire l'inventaire des provisions, nous arriverons à Naboo ce soir, j'ai besoin de savoir de quoi nous avons besoin. » « C'est dans mon programme de la journée capitaine. J'apprécie peu que vous doutiez de moi ! » « L'habitude sans doute. » Répondit-il d'un ton désinvolte, le visage enfoui dans son oreiller. Je souris. Je savais qu'il allait répondre ça. Avec le temps, j'avais appris à connaître par coeur cet homme qui m'avait sauvé la vie. Qui m'avait tiré de Tatooine. Qui m'avait offert le choix. J'enfilais mon "uniforme" : un simple pantalon de lin noir, un débardeur de la même couleur. Puis commençais ma journée de travail.

Huit ans. Cela faisait huit ans que j'avais rejoins l'équipage du Sombrelune. Années pendant lesquelles j'avais monté les échelons, petit à petit jusqu'à devenir intendante du vaisseau. Je gérais les équipages, les inventaires et tout ce qui faisait que la navette et ses hommes tournaient comme il le fallait. J'avais gagné la confiance du capitaine Cid Baric et de ses hommes. Pourtant ce ne fut pas facile. J'avais quinze ans à peine quand j'avais débarqué sur ce vaisseau. Et jamais je n'avais quitté ma planète natale. Mais avec le temps, j'avais gagné le respect de mes pairs. Et pas seulement à en juger par la nuit que je venais de passer. C'était loin d'être la première fois que nous couchions ensemble. Mais cela arrivait de plus en plus souvent. Sans être désagréable. Bien qu'une étrange sensation m'irradiait. Peur sourde. Huit ans auparavant, quand j'avais quitté mes parents, je m'étais jurée de ne laisser rien ni personne m'empêcher de faire mes propres choix.

Nous atterîmes à Naboo en milieu d'après midi. L'inventaire était prêt, et je savais pertinemment quoi faire. Je devais passer les commandes auprès d'un négociant afin de refaire nos réserves de provisions. J'enfilais une veste épaisse, puis m'apprêtait à sortir du vaisseau quand je sentis un bras m'attraper. Cid. « Il faut que nous parlions Skye. » Je tressaillis. La peur que je sentais en moi m'agrippa l'estomac. Et je sentis l'onde de choc parcourir mon corps entier. « Skye ... Je crois que je ... Non je suis sûr ... Je t'aime. » Poignards. Qui s'enfoncent dans ma poitrine. Chaînes. Qui m'enserrent. Respiration. Qui se bloque. Quelque secondes. Avant que je ne reprenne mes esprits. Que mes vieux réflexes d'enfant des rues ne reviennent. Indépendance, survie. « Je vais voir Rai'j. Je vais passer les commandes nécessaires. » « Skye ... Attends. »  « A tout à l'heure capitaine. » Je tournais les talons. m'enfonçant d'un pas rapide dans les rues de Theed. Le souffle court. La poitrine comme serrée par un étau. Je respectais cet homme du plus profond de mon âme. Mais c'était impossible. Il ne pouvait m'aimer. L'amour est comme une chaîne. Comme une cage. Comme cette cage que j'ai rejeté il y a bien longtemps. L'amour est une voie. Un chemin. Ma liberté en est un autre.

« Bonjour m'dame Leotah. » Perdue dans mes pensées, j'avais atteints dans un état second l'étal de Rai'j, un Mon Calamari particulièrement doué dans les affaires. Il avait des relations avec tous les commerçants de Naboo, et nous approvisionnait en vivres depuis des années. « Bonjour ... » « Vous allez bien ? » « Très bien Rai'j ... Merci. Voici la liste de ce dont nous avons besoin. Nous décollons dans une heure cela te va ? » Il acquiesça d'une signe de la tête. Je m'éloignais. M'adossant contre un mur avant de me laisser tomber au sol. Dans la position exacte où Cid m'avait trouvé, des années auparavant. Quand il m'avait sauvé. Cette fois là, il m'avait offert des ailes. Je t'aime. Mots qui se répètent inlassablement. Je t'aime. Mélodie entêtante. Je t'aime. Une voie. Un chemin. Paré de chaînes. Pourquoi m'avoir offert des ailes si c'est pour les reprendre ? Aimer c'est s'attacher. Je fermais les yeux. La solution était là. En moi. Tellement proche. Mais la prendre, c'était tout quitter. Le choix t'appartient, m'avait dit Cid un jour. Et je m'étais juré de ne dépendre de rien ni de personne.

Je me levais. M'engouffrant davantage dans la cité. Au bout d'un moment. Il serait obligé de décoller. Je ne voulais plus être enchaînée. Mes choix serait les miens. Et ils n'allaient pas être influencés par des sentiments futiles. Je me le promis à moi même. Les heures passèrent et je gardais les yeux rivés vers le ciel. Jusqu'à ce que je le vis. le Sombrelune. Mon foyer. S'envoler vers le ciel. C'était fait. J'avais fait un choix. « Je t'aime aussi. » Répondit Skye à la question de Cid. Mais je n'étais plus Skye. J'avais renoncé à être cette femme. Amoureuse donc enchaînée. Je n'étais plus elle. J'étais une entité libre. Indépendante. Dont le destin ne serait pas lié à une quelconque personne. Oiseau de nuit. Je renonçais à mon nom. A mes sentiments. Je déployais mes ailes. Cygne noir.

1. Anecdote sur votre personnage, ses habitudes de vie.
skye est née sur tatooine, au coeur même de mos eisley. son père était gérant d'un casino et sa mère serveuse. elle a été livrée à elle même très tôt ☾ élevée dans un milieu populaire et peu recommandable, elle a très jeune appris à se défendre et à mentir pour assurer sa survie ☾ elle a quitté la planète à quinze ans en suivant un contrebandier. pendant des années, elle a appris à ses côtés et a travaillé pour lui avant de voyager par elle même ☾ depuis plus de quinze ans, elle vend ses charmes au plus offrant : courtisane, geisha, prostituée, les mots ne manquent pas pour la désigner. ses surnoms ne manquent pas car peu connaissent se réelle identité ☾ dans la galaxie elle est connue sous le nom de cygne noir. femme dont le corps est le plus couru de la galaxie mais aussi mine d’information. la courtisane a vu passer mille corps et tout autant de ragots. ☾ elle n’a pas d’autre allégeance que celle qui la paie. premier ordre, résistance elle n’en a cure. mais sait beaucoup de choses sur les deux camps, informations qu’elle vend avec plaisir au plus offrant ☾ elle a été enceinte, une fois mais l’enfant était mort né. elle a pris ça pour un signe et ne veut plus jamais avoir d’enfants ☾ elle respecte beaucoup les jedis et les siths. la force la fascine et l’effraye, car c’est quelque chose qu’elle ne maîtrise pas ☾ blonde, brune, rousse, cela dépend de ses clients. mais sa couleur naturelle est le roux ☾ son surnom : le cygne noir vient du nom que portait le casino de son père ☾ bisexuelle, elle se fiche totalement de l'espèce, du sexe de son/sa/ses partenaires tant qu'il/elle/s paye/ent ☾ elle n'associe pas le sexe à l'amour mais au travail et au plaisir ☾ elle possède des informateurs dans toute la galaxie ☾ paranoïaque, elle ne fait confiance à personne et craint en permanence pour sa sécurité ☾

2. Un événement marquant dans sa vie.
Souvent, elle s'interroge sur ce qu'il se serait passé si elle avait répondu positivement à Bariq. Le capitaine du Sombrelune, qu'elle aimait pourtant en retour. Elle aurait été heureuse, sans aucun doute. Cependant, il lui aurait manqué quelque chose. Ou non, elle aurait eu quelque chose en trop. Comme une chaine liant ses ailes. L'affection, l'attachement l'aurait coupé dans son élan. Néanmoins, cet évènement est celui qui lui a fait prendre conscience de l'importance, de la vitalité de son indépendance. Si bariq ne lui avait pas avoué ses sentiments, et si elle n'avait pas fui, elle ne serait pas devenue le Cygne Noir.

3. Quelques petits secrets, des trucs comme ça.
Hormis ses pratiques sexuelles parfois très bizarres, Skye regorge de secrets. C'est dans sa nature. Néanmoins, nous pouvons citer le fait qu'elle ait peur de noir. Et oui, le cygne noir a peur du noir. Pourquoi ? Elle l'ignore. Mais pense que c'est qu'elle ne la finalement jamais connu. Enfant, sa chambre était en permanence éclairée par les lumières du casino. Puis sur le Sombrelune, il y avait toujours une lueur, celle d'une machine quelconque ou des étoiles alentours. Elle a donc toujours une légère lumière dans sa chambre.  

4. Accro à l'Holonet et à ses rumeurs ?
Bien entendu ! Vu son métier, toutes les rumeurs passent par ses oreilles. A elle de savoir ce qui est vrai ou pas, et de les vendre au plus offrant ! Elle possède des informateurs aux quatre coins de la galaxie, et ne vend jamais une information si elle n'est pas sûre de sa valeur. A moins qu'elle n'ait été payée pour révéler une fausse information, bien entendu.

5. Votre personnage a-t-il du changer d'orientation professionnelle ? (passer du civil au militaire...). Qu'en pense-t-il ?
Son histoire a fait qu'elle a changé de métier, de serveuse dans le casino de son père, elle est devenue intendante d'une navette de contrebande puis prostituée. Petit à petit, elle est également devenue le cygne noir. Car ses clients repus des plaisirs de la chair, avaient souvent tendance à en dire beaucoup. C'est à ce moment là qu'elle a décidé de vendre ces informations. Bien entendu, personne ne connait son identité secrète. Elle a donc exercé plusieurs métiers qui ont contribué à forger celle qu'elle est : une femme discrète, indépendant, diablement intelligente, qui a su se servir de ses charmes pour réussir.



1. Comment se sent-il face au conflit ?
Skye n’a peur de rien. En tout cas pas de la guerre. Quoi qu’il se passe, qu’importe qui l’emporte, elle sait qu’elle s’en sortira. Le cygne noir est partout, et est indispensable aux deux camps. Elle est capable de vendre une même information aux deux camps si elle en trouve un intérêt. Il est d’ailleurs assez rare qu’elle cache une information, sauf contrat le stipulant. Lequel elle fera payer extrêmement cher. Il faut cependant avouer que le conflit est bon pour les affaires. Et ça, la vénale Skye apprécie. Une guerre ne se remporte pas qu’avec les armes. Les informations, cette guerre froide, cette guerre souterraine est aussi importante que celle des blasters. Quant à son métier de prostituée, il faut avouer qu’il est aussi en vogue. Les hommes ont besoin de se détendre dirait-elle.

2. Comment votre personnage a-t-il rejoint les rangs du Premier Ordre/de la Résistance/des Hors-la-Loi/du mouvement citoyen ?
Le cygne noir n’a pas de faction. Pas de drapeau. Certains la considère comme hors-la-loi mais, peut-on vraiment se définir comme tel quand même les autorités sont clients ? Quoi qu’il en soit, elle ne fait partie d’aucun mouvement. Elle est juste une citoyenne de la galaxie qui survit en vendant son corps et ses informations. C’est d’ailleurs dans son credo. Le cygne noir - la prostituee comme la courtière - a ses règles. Très simples :

Pas de camp.
Pas d’attache.
Ne jamais révéler son identité.
Pas de fausses informations. (Sauf si elle est payée pour cela. Ce qui est rare.)
Personne ne doit connaître son nom.

Ainsi, ne ps avoir de camp est la première règle de son credo. Business is business. Rien de plus.

3. Qu’avez vous pensé du holo montrant les Jedi et les Sith s’affronter ? Comment vivez vous la confirmation du retour des Sith ?
Cela ne change en réalité pas grand chose pour le cygne noir. N’ayant pas de camp, cela ne changera pas son quotidien. À vrai dire, du haut de sa tour d’ivoire, elle ne semble pas être touchée par la guère. Car Skye fait en sorte d’etre un danger pour tout le monde, mais aussi et surtout d’etre indispensable à chacun. Néanmoins, cette maniaque du contrôle a toujours été fascinée par la force et ceux qui la manipulent. Elle les respecte énormément et les craint. Ainsi, bien que cela n’en va pas changer son quotidien, cela l’intrigue. Elle espère bien en rencontrer.

4. Quels sont les projets et/ou les objectifs de votre personnage pour la suite ? (rejoindre un groupe, participer aux batailles, rechercher la Carte menant à Luke Skywalker, etc).
Skye n’en a parlé qu’à très peu de monde, et même ses associés les plus proches l’ignorent. Mais elle a mis ses meilleures équipes (et les plus discrètes !) à la recherche de la carte. Elle aimerait être la première à la trouver. Pour la vendre au plus offrant bien sûr. Ainsi, elle serait certaine que le cygne noir deviendrait la légende du trafic d’informations.

5. Qu’avez vous pensé de l’annonce de Corellia concernant leur abandon de la Nouvelle République ?
Elle avait quelques doutes. Quelques brides d’informations apportées par ses informateurs. Après tout, elle en a partout. Elle attend de voir, se tenant au taquet pour grapiller le plus d'informations possible. Cela va avoir des conséquences, c'est évident. Mais l'issue de la guerre importe bien peu à Skye. Elle a su se rendre suffisamment indispensable aux deux camps pour ne pas craindre le camp gagnant. Elle craint plus ses concurrents et ses détracteurs que le camp ennemi en lui même. Elle se tapie donc dans l'ombre, cachée derrière sa profession de femme de la nuit pour attendre de se glisser dans le camp gagnant.

6. Pour quelles raisons vous trouvez vous sur Corellia ? Et comment avez vous réagi à l’apparition de la Sphère au dessus du système ?
Le cygne noir se trouvait là pour affaire. Elle avait plusieurs rendez-vous à assurer : le premier avec un riche homme d'affaire pour une nuit torride. Le second avec une sénatrice qui lui avait acheté des informations sur un rival. Aussi, Skye résidait dans un luxueux hotel. Elle était aux premières loges pour l'apparition de la sphère. Et fidèle à elle-même, elle en fut effrayée. En effet, la demoiselle ne supporte pas qu'on lui ôte sa liberté. Coincée sur une planète, elle se sent acculée. Puis, elle a pour politique de ne jamais rester plus de quelques jours au même endroit. Question de sécurité une fois encore !

ARMES POSSÉDÉES :
Le cygne noir est paranoiaque, elle craint en permanence pour sa sécurité. Aussi, elle est armée en permanence : tout d'abord un couteau, qu'elle garde en permanence sur elle. Attaché autour de sa cuisse quand elle porte une de ses vaporeuses robes, sur sa table de nuit quand elle est avec un client. Quand elle se déplace, elle possède également un pistolet blaster. Elle vise d'ailleurs très bien ! Enfin, il lui arrive de porter une Grenade Lacrymogène T-189, par précaution.

couteau (10 crédits) - pistolet (50 crédits) - grenade (50 crédits)
solde : 450 - 110 : 340 crédits.

VAISSEAUX POSSÉDÉS :
Elle ne possède pas de vaisseau, préférant se cacher dans des navettes de transports ou dans ceux de personnes de confiance (ou payées pour cela !)

AUTRES POSSESSIONS :
Encore une fois, Skye est excessivement prudente, à la limite de la paranoia. Elle possède ainsi undroide militaire hhg5, surnommé double h chargé d'assurer sa protection.

droide militaire (250)
solde : 340-250 : 90 crédits.



Tout est expliqué ici (WWW).

pseudo : .sweet emotion
prénom : Justine
fréquence de connexion : Le soir en semaine, et le wee-end.
comment as-tu découvert may the force ? : Bon. J'ai vraiment honte et par avance je m'excuse. J'ai incarné Biggs Antilles il y a plus d'un an. C'est l'un des personnages que j'ai préféré joué dans toute ma carrière de roliste. (qui a commencé à 13 / 14 ans. J'en ai 25 !) Mais j'ai déserté. Ca a commencé quand j'ai eu de grosses pannes d'internet, puis j'ai eu une période un peu dure : j'ai perdu mon boulot, j'ai eu beaucoup de soucis personnels bref, j'avais pas la tête à écrire.    

Il s'est passé plein de choses depuis, j'ai déménagé (et j'ai la fibre !), j'ai retrouvé du boulot, je vais mieux.    Vous m'avez manqué, écrire m'a manqué. Donc me revoila.  
souhaites-tu être parrainé ? : Nope je connais un peu la maison