Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €


We are human after all ~ Wesora

avatar
Invité
Invité
Holopad
Datapad

   
We are human after all
Simply a girl and a boy
▿ ⬘ ▴ ◈ ▾ ⬙ ▵
La porte claque violemment derrière lui, la faisant sortir de son encadrement et l'empêchant de se fermer totalement. Une flamme dans le regard, il s'avance vers le centre de la pièce, s'arrêtant devant cette petite table en métal. En face de lui, accroché au mur, un tableau représentant le symbole du Premier Ordre. Soudainement, il empoigne le sabre-laser remis par le chef des Ren et le balance à l'autre bout de la pièce. Rapidement, il avance vers l'oeuvre. Pendant quelques instants, il observe son reflet dans le verre de cette-dernière. Subitement, son poing vient la fracasser, passant au travers. Des bris de glace tombent sur le sol, d'autres s'enfoncent dans sa peau. "Un enfant... Un frère... je ne veux pas de sa pitié !" s'écrit-il en ramenant son poing vers lui. "Ils peuvent bien essayer de venir, peut-être que ma mort activera les choses et que Snoke tombera peu après !". Wes prit la direction de la petite salle de bain, ouvrit un tiroir pour en sortir quelques bandages qu'il enroula autours de sa main blessée.

Malgré les apparences, cette réunion l'avait éprouvé. Se donner en spectacle n'était pas une mince affaire, pas plus que de devoir garder son calme devant l'infantilisation qu'il avait subi. Plus que tout, c'est la réaction de Gamora qui l'avait le plus déstabilisé. Pourtant persuadé qu'elle ne pouvait suivre par conviction le Suprême Leader, elle s'était pourtant rallier à lui, refusant le soulèvement. Des mots douloureux sortirent même de sa bouche. Elle l'avait associé à un dissident. Avait-elle dit cela dans le feu de l'action ou l'avait-elle réellement pensée ? Avait-elle consciemment défendu celui contre lequel il était entré en guerre ? Son rythme cardiaque augmentait de plus en plus. Un animal apeuré. Horrifié à l'idée de perdre sa seule accroche... après la vengeance... ou avant... là était son dilemme.

Il tira une chaise de la table, s'installa dessus avant de plonger sa tête entre ces mains. Allait-il la perdre en poursuivant ce pourquoi il a enduré toutes ces souffrances pendant tant d'années ? Pouvait-il abandonner son oeuvre pour espérer vivre avec elle, normalement ? Alors même qu'elle n'a jamais assumé leur relation face aux autres... et parfois même face à lui. Tout ceci,... était-ce vraiment durable ? Était-ce de l'amour qu'elle éprouvait à son égard ? Tout deux avaient des choses à défendre...des choses qui dans un sens comme dans l'autre semblaient difficile à abandonner pour être avec l'un et l'autre.

Gamora, soldat depuis toujours. La Leader du Commando Inferno. Toute sa vie, elle l'a voué à l'Armée, au Premier Ordre. Son blaster, sa lame, son matricule, ses ordres. Seraient-elles capable de laisser tout ceci derrière elle pour lui ? Wes, l'homme enchaîné. Le Renard, faisceau du chaos, en quête de vengeance. Pouvait-il tirer un trait sur sa déshumanisation, sur sa transformation en homme-objet ? Devait-il garder impunément les stigmates de son asservissement. Renoncer à sa revanche afin de vivre son amour. Peut-être que l'un des deux en était capable... mais leur histoire n'aurait véritablement d'avenir que s'ils pouvaient tout deux faire ce choix, et abandonner ce pourquoi ils ont vécu jusque là. Leur amour était-il seulement assez fort pour ça ?

Il releva la tête, des traces de sang sur le visage. Ses bandages en étaient imbibés. Perdu dans ses songes, il ne pensait qu'à elle, touchant du bout de ses pensées, les moindres souvenirs passés en sa compagnie.

"Snoke... je te hais... pourtant, sans toi, jamais je ne l'aurai rencontré. Ironique non ? Inconsciemment, tu m'as offert cette petite lumière au fond du tunnel... Celle que je pourrais suivre plutôt que de m'enfoncer dans l'obscurité."

Étrangement, il se mit à sourire, un sourire résigné.

"Peut-être devrais-je vraiment abandonner tout ça... et lui demander de partir loin de tout ça, s'enfuir et tenter de vivre normalement... Tu gagnerais dans ce cas. Je l'aime beaucoup trop pour la perdre à cause de mes vulgaires enfantillages..." reprit-il en discutant avec lui-même. Il se laissa tomber en avant, déposant son front sur la table et étendant sa main lésée à côté. Pendant encore plusieurs minutes, il ne cessa de penser à tout ceci, se remémorant les discussions, le visage de sa bien-aimée, les mots qu'elle avait prononcé. Finalement, il en vint à s'assoupir, sa main suintant de sang, son esprit s'envolant au fil de ses songes, ralliant toujours une seule et même silhouette. Gamora Kelso.



code by bat'phanie
Rehan Lavellan
Rehan Lavellan
ADMIN ☾ HORS LA LOI
Holopad
Avatar : Elizabeth Olsen.
Holopad :
We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_nvc0afUnzw1qlt39u_250

--- rehan lavellan.

And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora Y0u0

--- family without blood.

Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.

We are human after all ~ Wesora O395

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora 67202600420ea737a8dbe60dd766e823f2657c09

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9td1aZZrW1t9ndkh_540 We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9tdq8ET8K1t9ndkh_540 We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9tdsej9gU1t9ndkh_540

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora 6gxf

--- valkyrie.

They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

ikaar ϟ v. ϟ seven ϟ jay ϟ exvind ϟ elizand

We are human after all ~ Wesora Gnkz

◊   ◊   ◊   ◊

Datapad

   
We are human after all ~ Wesora O0e7

Ces quelques heures avaient été éprouvantes, et la Commandante s’était sentie comme enfermée dans un sablier sans fin, ensevelie sous le sable. Incapable de respirer, écrasée par le poids de ses responsabilités. Et surtout, son cœur en miettes, son cœur envolé. Dès que son Chevalier avait commencé à s’exprimer, son monde s’était écroulé. Sans ses soldats pour la supporter, jamais elle n’aurait pu riposter. Et mentir, avec tant d’aplomb. Car cela avait été le cœur de ses actions lors de cette réunion : le mensonge, la traîtrise, deux forces verbales que son amant maîtrisait aussi bien que sa lame. Il était parti, il avait filé, il s’était réfugié dans des quartiers qu’elle n’avait jamais foulé du pied. Enfant fragile transformée en arme de guerre.

La guerre crée-t-elle les monstres, ou les monstres créaient-ils la guerre ? Son père lui aurait répondu naturellement qu’ils se fichaient de ce postulat et qu’il fallait retourner la question dans l’autre sens :  quels moyens devaient être utilisés pour anéantir les monstres ? Car évidement, eux même n’en était pas, paradoxalement, tout le monde l’avait toujours qualifié ainsi. Que lui avait-il enseigné, toute ces années ? Pense pour toi, pense pour les autres car ils ne le feront jamais comme toi ; attaque non pas la première mais au au bon moment, cours vite, dépasse tes limites, enferme tes émotions à double tour car elles seront ta perte ; soit un soldat avant tout et pour toujours. Suis les ordres et quand nécessaire pour tes intérêts, brise les. Mais combien de principes avait-elle déjà violé depuis qu’elle avait laissé entrer Wes dans sa vie ? Le Général Kelso était mort, mais ses enseignements n’avaient jamais été oubliés, ni transgressés. En s’envolant vers d’autres rivages, il avait enchaîné sa fille, son œuvre, sa suite à ses enseignements.

Et pourtant, elle était tombée amoureuse. Pourquoi est-ce aussi difficile à accepter ? Avec lui, elle n’était plus le soldat. L’avait-elle déjà été à ses yeux ? Elle était Gamora, la jeune femme qui découvrait la tendresse et l’intimité, celle qu’elle n’avait jamais partagé avec Audran. Une flamme nouvelle, la découverte, le tâtonnement, l’incompréhension, les premiers emois et les premiers ébats.. La Commandante n’avait cessé de penser à lui depuis la fin de la réunion. À ce qu’elle devait faire. Elle devait se réunir avec son commando afin de prendre une décision, mais elle savait déjà de quoi il en retournerait. Suis les ordres et quand nécessaire pour tes intérêts, brise les.

Elle avait tourné en rond désespérément, jusqu’à ce que son cœur ne puisse plus  supporter les questionnements incessants. La jeune femme avait usé de ses pouvoirs pour trouver l’endroit où il s’était réfugié, obtenir les autorisations nécessaires. Il était maintenant l’ennemi numéro un du Premier Ordre après ses déclarations : peu importait s’il s’était rangé du côté du Grand Amiral. Il avait été le premier à s’exprimer, avec véhémence, sans retenue. Son amant, son amour.

Gamora ne s’embarrassait jamais en fioritures, et elle s’était octroyé le droit d’ouvrier les quartiers du Chevalier dans lui demander d’autorisation. Après tout, il s’était approprié l’endroit. Il était là. Sa crinière brune, sa peau pâle, ses mains bandées pleines de sang. Son amant, son amour. Toute ses barrières s’étaient effondrées à cet instant précis, quand son regard croisait enfin celui de Wes. Toute ses interrogations se dissolve rient pot laisser place à une tendresse inconnue. Si son armure lui donnait d’habitude du courage, son uniforme réglementaire lui, n’avait aucun effet entre ces murs.

Sa prestance disparaît, son visage de marbre aussi : le flegme qu’elle affiche d’ordinaire déforme son visage avec les prémices de larmes trop longtemps contenues. « Wes... » Elle ne voulait pas choisir de camp. Elle n’aurait jamais cru devoir un jour faire un choix entre son camp et son cœur. Gamora approchait avec hésitation, de peur qu’il ne la rejette après les paroles si dures qu’elle s’était forcée à prononcer. Dire qu’elle lui avait dit qu’elle l’aimait, la veille. Et enfin elle craquait, une des rares fois depuis son retour dans l’armée, pour ne pas dire la première : « Je suis vraiment désolée, je ne savais pas quoi faire... Je voulais pas dire ça, je voulais pas faire ça... » réussit-elle à prononcer entre deux sanglots. Ils étaient aujourd’hui séparés par un fossé trop grand pour être réparé, mais peut être qu’il sauraient, ensemble, le traverser.
avatar
Invité
Invité
Holopad
Datapad

   
We are human after all
Simply a girl and a boy
▿ ⬘ ▴ ◈ ▾ ⬙ ▵
Clic -  Clic - Clic - Clic - Clic -
...


Un cliquetis répétitif, il s'accélérait. Une drôle de sensation le parcourut. Il faisait soudainement froid,... la poussière... cette odeur de renfermé. Un grincement métallique assourdissant l'extirpa de sa torpeur, allongé sur un sol d'acier gelé. Ses yeux ne perçurent rien sinon le noir complet. "Qu'est-ce que..." se demanda-t-il légèrement paniqué. Cet endroit, quelque chose de familier flottait dans l'air. Un sentiment de déjà vu, mais rien ne permettait de l'identifier... Brusquement la sol se mit à osciller. Déséquilibré, il tomba sur le sol, à genoux. Son front dégoulinait de sueur malgré la fraîcheur ambiante. Il recula dans un coin, à quatre patte, lorsque un bruit sourd retentit de nouveau. Son corps était comme tiré vers le haut... Un fracas de chaînes et de poulies, le sol se mit à chuter, de plus en plus rapidement, comme un élévateur dans une mine. L'ascenseur se balançait de plus en plus violemment, c'est alors qu'il se souvint. Cet endroit. Cette atmosphère. Ce tout. Il était dedans. Depuis toujours. "Non... non... non ! C'est pas possible !" s'écria-t-il. Il réalisait enfin. Ce cauchemar, il l'avait vécu tant de fois. Cette sensation d'être emprisonné, de monter, de descendre inlassablement. Wes se leva, s'appuyant contre les murs. "C'est pas possible ! C'est pas possible ! Il n'est pas là ! Il n'a plus aucune emprise sur moi !" s'affolait-il. Ses yeux s’accommodaient peu à peu, cherchant le moindre indice de "sa présence". "Où es-tu ?! SNOKE !" se mit-il à hurler, tandis que son écho lui répondait. Sa voix s'éloignait petit à petit, tandis qu'un rire éclata. "Snoke ?! Depuis tout ce temps, tu penses que c'est Snoke qui fait ça ?! Que l'on est dans l'une de ses illusions ?!" Le Chevalier se retourna, cherchant l'origine de cette voix familière, trop familière. "ON EST OU ALORS ?!" s'énerva-t-il. Un bref ricanement retentit de nouveau. "Où ?! Dans ta tête bien sûr ! Tu ne te souviens pas de moi ?" L'ascenseur s'arrêta violemment, propulsant Wes contre le plafond, avant de la faire atterrir devant une porte entrouverte. "Toi... moi... cette porte... la seule issue... avant c'est moi qui était de l'autre côté de celle-ci. Tu me remets, ça y est ?" Le renard se retrouva pétrifié. Ses membres tremblaient, sa respiration se fit chaotique."Tu pensais m'avoir refoulé pour de bon ? Surprise ! Je suis toujours là !" Il recula de quelques pas, pendant le porte s'ouvrait peu à peu. Bientôt une silhouette se dessina dans l'ombre, une forme qui s'avançait vers lui, perçant le voile obscur. Ce visage. Un miroir.

Ses yeux se rouvrit, entre ses bras, avachi contre la table. Il s'était assoupi quelques instants, son front était en sueur, son rythme cardiaque rapide. Ce cauchemar... il n'eut guère le temps d'y prêter attention. Devant lui se dressait une figure qui fit voler en éclat sa peur précédente. Comme un réchaud pour son cœur, ce-dernier se calmit. Ces cheveux, ces yeux, ces lèvres, ces... Elle. Juste elle. Le sujet de ses rêves, le sujet de ses pensées, le maestro de son palpitant. Leur regard se croisaient. La jeune femme n'arborait pas le même qu'à l'accoutumé. Tendre. Trop tendre. Dire qu'il n'avait jamais vu de tendresse dans ses pupilles seraient certainement faux, mais pas celle-ci. Muet, il ne pouvait que l'admirer, comme d'habitude, et cela malgré les doutes l'envahissant depuis la réunion d'il y a quelques minutes. La Commandante s'effondre finalement. Le titre s'envole, le blason disparaît, pour ne laisser place qu'à une jeune femme désemparée. Elle prononça son nom à l’émergence de larmes aux coins de ses yeux. Il comprit alors. Pas besoin pour lui d'entendre la suite, il la devina sans peine. Néanmoins, la voir ainsi ne lui permit pas de répondre quoique ce soit avant de l'avoir entendu. Première fois qu'il vit les larmes de la demoiselle. Première fois qu'elle se montra si fragile... Première fois qu'elle vint s'excuser.

Le Renard restait assis, observant Gamora avec des yeux acceptant le pardon, mais pas son visage. Ses traits se battaient entre peine et résignation. Si proche et pourtant si loin. Il ferma les yeux une seconde à peine, suffisant pour qu'il renverse cette table, cette chaise, comble le fossé entre eux. Pas besoin de voir pour l'atteindre. Ses bras s'enroulèrent autours de la jeune femme. Il la serra contre lui, murmurant à ses oreilles l'acceptation, lui répétant que tout ceci ne comptait pas pour lui, qu'il n'y avait qu'elle et seulement elle... Ses lèvres vinrent toucher les siennes, comme pour la rassurer. Le toucher de ses lèvres, l'odeur de ses cheveux, la douceur de ses mains...

Puis il rouvrit les yeux. Toujours là. Assis à cette chaise, à cette table, devant Gamora. Une larme coula le long de sa joue. Il l'avait voulu si fort. Si facile pourtant. Il eut cette projection, celle d'un rideau de barreaux tombait du plafond pour se planter dans le sol, entre eux, les séparant à nouveau. Le jeune homme secoua la tête, faisant disparaître cette larme au passage. Il se leva, pour lui faire face. Intérieurement, un rude duel avait lieu. "Gamora...". Il prononça son nom avec tendresse, d'une voix tremblante. Il fit un pas vers elle. Puis un second. Encore un. Jusqu'à arrivé à quelques centimètres. Hésitant, il tendit sa main lésée vers la joue de la jeune femme, passant doucement ses doigts pour venir cueillir une larme bourgeonnant à la fleur de ses yeux. "Il est normal d'avoir peur. Tu ne savais pas comment agir... je comprends parfaitement... moi aussi j'aurai eu peur..." dit-il sur un ton se voulant rassurant. Il ramena sa main contre son corps, fit un pas en arrière, tourna les talons en direction de la table avant de lâcher. "Oui,... j'aurai eu peur... je me serai senti perdu, désemparé, j'aurai perdu pied,... y a pas à dire, c'est normal." Il souriait, il s'y efforçait. Pourtant, des larmes commencèrent à naître de ses pupilles, ruisselant  sur son visage. Il se retourna alors, affichant ce visage piégé entre deux masques. "Mais... je n'aurai pas enfoncé la personne que j'aime. Je ne l'aurai pas envoyé sur le bûcher... j'aurai essayé de comprendre avant de... avant de... avant de..." Il ne put terminer sa phrase tant sa voix était secoué par les émotions. Au lieu de cela, il reprit sa respiration, inspirant grandement pour retenir les secousses de son corps. "L'espace d'un instant, j'ai eu l'espoir que ce qu'on ressentait l'un pour l'autre ne serait dépendant du blason sous lequel nous nous trouvions. Que tu m'aurais aimé, même sans le Premier Ordre"

Ses émotions étaient palpables. "J'peux comprendre que tu aies eu peur... j'peux comprendre beaucoup de chose... trop même. Mais que tu aies pensées que je m'opposais à lui sans raison ?! Me traiter comme... comme un inconnu, comme un... dissident... c'est ça le mot ? Avant de me ranger dans un tiroir, tu aurais pu au moins me demander des explications." Il s'éloigna encore un peu plus, se dirigeant vers le mur. Il posa sa tête contre ce-dernier. "Je t'aime Gamora... Putain, je t'aime... Tu le sais ça ?! Dans mes mots, dans mes actions... devant toi... devant tes hommes... devant une assemblée entière je continuerai de t'aimer. Devant la galaxie entière je continuerai de la clamer" Sa tête heurta doucement le mur devant lui à plusieurs reprises, avant qu'il ne fasse volte-face, les yeux rougit par ses larmes. "Dis-moi que tout ça... tu ne le pensais pas vraiment... dis-le moi Gamora..." termina-t-il presque en l'implorant.



code by bat'phanie
Rehan Lavellan
Rehan Lavellan
ADMIN ☾ HORS LA LOI
Holopad
Avatar : Elizabeth Olsen.
Holopad :
We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_nvc0afUnzw1qlt39u_250

--- rehan lavellan.

And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora Y0u0

--- family without blood.

Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.

We are human after all ~ Wesora O395

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora 67202600420ea737a8dbe60dd766e823f2657c09

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9td1aZZrW1t9ndkh_540 We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9tdq8ET8K1t9ndkh_540 We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9tdsej9gU1t9ndkh_540

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora 6gxf

--- valkyrie.

They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

ikaar ϟ v. ϟ seven ϟ jay ϟ exvind ϟ elizand

We are human after all ~ Wesora Gnkz

◊   ◊   ◊   ◊

Datapad

   
We are human after all ~ Wesora O0e7

Rien n’était pire que l’incompréhension face à laquelle Gamora se trouvait à cet instant précis. Décontenancée, privée de son port militaire habituel. Il n’y avait plus qu’elle et ses questionnements, elle et ses frayeurs. Elle ne pourrait certainement pas blâmer Wes et son comportement : après tout, aurait-elle réagit différemment si la situation avait été inversée ? Probablement pas. Alors, la Commandante se contentait de baisser les yeux. Dénuée de toute répartie, elle formait des phrases dans sa tête dont les mots n’avaient aucun sens, et leur sens aucune profondeur. Pouvait-elle réellement justifier ce qu’il s’était passé à la réunion ? Avait-elle la moindre excuse qui tenait la route ? La panique, l’angoisse, tout ceci était-il suffisant pour expliquer ses mots, ses insultes. Le Chevalier Dissident. Gamora n’avait pas été la seule à le qualifier ainsi, pourtant ses mots à elle avait eu plus d’impact que les autres pour lui.

Il lui crevait le cœur, il la laissait vidée comme si ses sentiments s’étalaient sur le sol froid. Ils s’étaient rapprochés pour s’éloigner deux fois plus : elle s’était ouverte à lui pour s’en éloigner tout autant. Quand pourraient-ils enfin profiter de tout ce qu’ils avaient découvert ensemble ? Manifestement pas tout de suite. Les mots de Wes étaient plein de tristesse, plein de reproche. Comment pouvait-il en être autrement ? La Commandante n’était décidément pas douée avec les sentiments. Un plan pour attaquer, pour contrer, pour détruire : aucun problème. Pour recoller les morceaux d’un cœur brisé ? C’était peine perdue.

Et il pleurait. Il était doux-amer, comme tiraillé entre deux moitiés de lui-même. Quelque chose s’était brisé. Non, elle avait brisé quelque chose. « Tu ne comprends pas... » Devait-elle se montrer aussi fragile ? Elle était un soldat d’élite, que Diable ! Elle avait été élevée de cette façon, pourquoi devrait-elle se justifier ? Tsk, non. Il fallait se trouver un terrain d’entente. Elle ne pouvait pas se permettre de le perdre ainsi. Gamora prit une grande inspiration, réussissant enfin à affronter le regard de son amant. La jeune femme vit les larmes aux yeux du Chevalier, elle retenait les siennes avec difficulté : l’important, c’était de ne pas craquer. Mécanismes de défense enclenchés. « Je suis désolée. Je n’en pensais rien. » Elle secouait la tête. Non, elle n’empruntait pas le bon chemin, ça ne lui ressemblait pas. « Si tu crois que tout ce qui se passe entre nous se résume au blason du Premier Ordre, alors nous n’avons effectivement rien à faire ensemble. Je pensais que tu me connaissais : au lieu de ça, tu me demandes de comprendre ta position sans te soucier de la mienne. » Son regard était devenu plus dur. « Je ne peux pas m’opposer à ce que j’ai toujours connu. Je suis certaine que tu sais de quoi je veux parler. La vérité, c’est que je ne suis pas prête à tourner le dos à ce pour quoi j’ai toujours vécu. Et mieux encore, cela me permet de garder un œil sur ceux qui t’ont menacé, je peux te protéger de l’intérieur et c’est tout ce qui comptait à mes yeux. » Voilà. Ça, c’est la vérité. « J’ai enfin compris, tu sais. Les marques, les bandages, les disparitions inexpliquées, l’absence d’affaires personnelles ou même de quartiers. J’ai compris, je comprends. Je ne te reproche pas ta décision, je suis venu ici pour m’excuser de la mienne, qui n’est pas motivée par une véritable passion, mais bien par stratégie. »

Il était temps d’en venir avec le plus dur : « Avant que nous partions pour Corellia, je t’ai dis quelque chose de très important. Quelque chose que je n’avais jamais dis auparavant. Quelque chose que je ne t’avais jamais dis, et qui était sincère. Je n’ai jamais affirmé notre relation en public, car je n’étais pas prête, je ne le suis toujours pas. Cela te blesses sans doute, j’en suis également désolée. Mais tu vois, c’est une des meilleures choses qui me soit arrivées. Et le pire événement qui puisse se produire, c’est qu’on utilise cela contre moi. Pire encore : qu’on utilise cela contre toi. » Car il ne fallait pas douter que les plus pourris d’entre eux seraient capables de le faire, comme les Résistants l’avait fait quand ils lui avait annoncé la mort d’Audran, dont le Premier Ordre lui même était responsable.

Gamora secouait la tête, perdue. Son argumentaire aurait-il le moindre effet ? Après tout ce temps à batifoler à l’abri des regards, Wes nécessitait peut être plus. Mais après les derniers événements, le pourraient-il seulement ? « Gal’aad est déjà suffisamment clément envers toi. Mais lui avouer ta relation avec une gradée de l’armée ? Je doute fort que cela soit envisageable. Je ne parlerai même pas de Snoke : même si tu te joins au Grand Amiral, il ne reculera devient rien pour te faire payer tes affronts. » Elle aurait tant voulu l’enlacer, tout oublier. Partir, loin. Abandonner le passé, comme lui avait soufflé Nathaniel.
avatar
Invité
Invité
Holopad
Datapad

   
We are human after all
Simply a girl and a boy
▿ ⬘ ▴ ◈ ▾ ⬙ ▵
En y repensant, cette histoire est surréaliste. Comment diable avait-il pu finalement conquérir le cœur d'une telle jeune femme ? Une femme enveloppée d'une armure adamantine, préférant l'impassibilité à l'émotion. Une coquille protégeant pourtant un joyau, chose que le jeune homme avait su entrevoir au premier regard. Pour lui, ce fut le coup de foudre, pour elle... rien. Pendant longtemps il dût se contenter de l'ignorance. Malgré ses efforts, il restait "personne". Puis évolution il y eut. De l'ignorance, il passa à la toise. Toisé il fut. Verbalement à bon entendeur. Mais déterminé il resta. On pouvait au moins lui reconnaître ça : son entêtement. Même si elle l'envoyait chier, pour lui il s'agissait d'une victoire. A la fin de la journée, il s'amusait à compter le nombre de fois qu'elle lui avait adressé la parole, le nombre de mots. Il constatait l'évolution de leur relation à base de longues études statistiques de son crue. Puis voilà qu'un beau jour, il se retrouve avec celle après laquelle il court depuis si longtemps dans les bras. Quelques jours plus tard, il se retrouve dans sa salle de bain,... puis encore un peu tard, dans son lit... puis dans sa vie. La concrétisation d'un désir.

Malheureusement, chacun a ses secrets. Lui ne parla jamais de sa condition. Un tort certainement. Peut-être aurait-il pu éviter d'en arriver à une situation si critique. Jamais il ne s'était montré froid. Jamais il ne s'était montré distant. Elle n'avait pas besoin de ça selon lui, il voulait lui apporter ce qu'elle méritait : de la chaleur, de l'attention et du soutien. Son humour aussi. Lui arracher un rire était la meilleure des récompenses. Quiconque penserait la même chose en connaissant la nature de Gamora. Aujourd'hui encore, à cet instant précis, il ne joue pas la carte de la force. Il reste humble, l'homme qu'il est, celui qu'il veut être. Un homme dont les émotions peuvent parler.

Leur regard se croisèrent de nouveau. Le sien accompagné de larmes. Pour elle, il en fut autrement. Il devint dur, froid, distant. Tout ce qu'il voulait éviter. Un véritable retour en arrière, dans le passé. Il affronta les mots de la belle. Encaissant les explications, se montrant compréhensif, écrasant les larmes aux coins de ses yeux. La vérité était difficilement encaissable. Il commençait à comprendre. En perdant son sang-froid, il venait de faire exactement ce qu'il lui reprochait avoir fait. Ne pas tenter de comprendre. Pour cette raison, il préféra l'écouter, sans l'interrompre. Les mots, les phrases. L'ensemble fut dur à digérer. Stratégie plutôt que passion... décision réfléchie. Pragmatique. Chose que Wes n'aurait certainement jamais. Elle avait comprit sa situation. Pourquoi diable ne jamais lui en avoir parlé.

Le Chevalier fit un pas en avant, vers elle, se rapprochant un peu. Au fond, celui qui avait attaqué par perte de ses moyens se retrouvait assailli d'une culpabilité si lourde qu'il aurait aimé choir. Puis elle lui rappela ces quelques mots sur Borosk, avant le départ pour le système Corellien. Des mots qu'il avait cru ne jamais entendre de sa bouche et pourtant ils furent véritables, authentiques. L'heure était aux explications. Il tendit une main vers elle, bien plus calme que précédemment. "Gamora..." il n'alla pas plus loin, stoppant son mouvement. Était-ce le moment ? "Je me suis emporté. J'ai perdu mon sang-froid. Tu te trompes, je comprends... l'espace d'un instant, j'ai été submergé par l'accumulation de tout ce qu'il se passe, et je me retrouve un peu dépassé par toute ça... jamais je n'aurai du m'en prendre à toi." Sa voix déraillait légèrement. "On ne peut pas mettre de côté ce que l'on est depuis toujours, comme ça... je le sais autant que toi. Et je ne te le demande pas. Tu es ce que tu es. Je t'aime pour ce que tu es."

Il se tut. Un long silence, où il fit un pas supplémentaire. "J'ai été surpris par ta réaction c'est vrai... tout autant que tu as dû l'être pour la mienne. Je voulais t'en parler avant, mais je craignais gâcher ce qu'il y avait entre nous. J'aurai du te le dire, prendre le risque, celui de passer pour un traître à tes yeux. Te dire qui est vraiment Wes Vassian. Sans toi, je ne me serai certainement pas raccroché à la vie autant que cela... Un sacrifice pour la vérité... avec du recul ça ma paraît si ridicule.". Plus d'une fois, il avait pensé en finir avec cette mascarade. Montrer au Suprême Leader qu'il était capable de briser ses chaînes lui-même.  Cette fois-ci, il tendit la main vers elle, dans l'espoir qu'elle prenne la sienne. "Tu veux me protéger ? Je veux te protéger aussi, je sais que c'est contradictoire, mais je n'arrive pas être comme toi... distinguer mes sentiments de ma mission. Toi tu arrives à séparer les deux, pas moi... je veux humilier Snoke, je veux le détruire. Mais je veux aussi être avec toi, j'aimerai ne pas avoir à me cacher. Seulement si tu n'es pas prête, j'attendrai. Après tout, vivre un amour caché, ça a quelque chose d'excitant" Enfin, il rit, très légèrement, comme pour faire retomber la tension entre eux. Les doigts de sa main tendue, se refermèrent un petit peu, son regard tomba vers le sol, son autre poing se serra. "Et je trouve le moyen de rire dans un moment pareil" marmonna-t-il. "Je savais que tôt ou tard cela arriverait. Que mon ambition, mon obstination à me venger gâcherait certainement notre relation. J'pensais pas que ça arriverait si tôt. J'espère juste qu'il n'est pas trop tard pour réparer ça ? Même si cela doit signifier mettre de côté ma rancœur pour le Premier Ordre."

Cette résignation lui empoigna le cœur. Ces mots, il venait de les prononcer avec amertume, comme si une partie de lui-même était sur le point de se séparer de son corps. Malgré cela, il releva la tête vers elle, la jeune femme brune, avec ce regard d'acier et pourtant ce visage qu'il trouvait si attendrissant. A ses yeux, cela valait bien un tel sacrifice. "Si ça me permet de rester avec toi, d'entendre de nouveau les quelques mots entendus sur Borosk... alors j'y renoncerai". De nouveau, ses doigts se déplièrent, comme un requête. Il lui demandait pardon. Pardon de s'être attaqué à elle. Pardon d'avoir perdu son sang-froid. De lui avoir caché sa véritable nature... il s'excusait pour beaucoup trop de choses, mais jamais assez.



code by bat'phanie
Rehan Lavellan
Rehan Lavellan
ADMIN ☾ HORS LA LOI
Holopad
Avatar : Elizabeth Olsen.
Holopad :
We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_nvc0afUnzw1qlt39u_250

--- rehan lavellan.

And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora Y0u0

--- family without blood.

Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.

We are human after all ~ Wesora O395

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora 67202600420ea737a8dbe60dd766e823f2657c09

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9td1aZZrW1t9ndkh_540 We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9tdq8ET8K1t9ndkh_540 We are human after all ~ Wesora Tumblr_inline_p9tdsej9gU1t9ndkh_540

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

◊   ◊   ◊   ◊

We are human after all ~ Wesora 6gxf

--- valkyrie.

They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

ikaar ϟ v. ϟ seven ϟ jay ϟ exvind ϟ elizand

We are human after all ~ Wesora Gnkz

◊   ◊   ◊   ◊

Datapad

   
We are human after all
wesora ftw

Wes n'avait absolument aucun sens des conséquences ou peut-être justement l'avait-il un peu trop. Il se croyait être la petite étincelle qui permettrait d'embraser le doute et la discorde qui dormait dans le cœur des soldats encore lucides. Il ne comprenait visiblement pas que les conséquences seraient lourdes, que sa vendetta lui coûterait la vie. Il ne réalisait pas que l'ennemi en face de lui n'était pas le Premier Ordre, ni Snoke. En réalité, le véritable ennemi de Wes, c'était lui-même. Lui même et l'injustice, lui même et l'incompréhension, lui même et la fougue. De tout ce qu'il avait pu vivre et de ce que Gamora ignorait, elle ne pouvait que faire cette conclusion : il avait perdu d'avance. Elle-même était un soldat, et elle-même ne savait que trop bien quels étaient ses objectifs. Elle avait été entraînée à obéir aux ordres, à trouver le meilleur moyen de réduire à néant ses ennemis, en ne perdant pas de vue qui elle était, ou tout du moins, qui elle était censée être. Wes se vantait d'être un fin manipulateur : il avait abattu toute ses cartes, il ne lui restait rien. Pire encore : il avait à présent quelque chose à perdre. L'unique erreur que tout bon soldat ne doit pas commettre. Et c'était une des raisons qui avait poussée la jeune femme à ne jamais officialiser leur relation. Chose qu'il était incapable de voir ou de comprendre. La leader Inferno vint secouer la tête face aux excuses de son amant : il n'était pas question de cela. Il approchait d'elle, cherchant le contact, mais elle restait fermée, les bras croisés sur sa poitrine. « Je me fiche lourdement des raisons qui t'ont poussées à faire ça. Vraiment, ça m'est égal. Tu pourrais le faire pour venger ton animal de compagnie décédé lors d'un raid, ça serait du pareil au même. » La brune secouait la tête. « Tu parles trop, ou tu ne parles pas assez. Tu avais des millions d'occasion de me dire la vérité. Et si tu étais mort lors de cette réunion ? Si l'un des Chevaliers t'avais tué dans un accès de rage ? Je t'aurais perdu ainsi, sans comprendre trahie. J'aurais pu penser que tu m'avais manipulée, que tes intentions n'étaient que de me détruire, peut-être parce que je suis la parfaite représentation de ce que le Premier Ordre a à offrir, ce que tu sembles abhorrer au plus haut point. » Détestait-il le Premier Ordre, ou ne détestait-il que leur leader ? C'était là une frontière très mince dans ses intentions et objectifs. Après tout, l'un signifiait une trahison, l'autre signifiait simplement vouloir changer de direction. Il lui tend la main, geste de réconciliation, une attente, un pas en avant. Gamora hausse un sourcil à sa dernière phrase. « Si notre relation est un jeu excitant pour toi, dis le tout de suite, que j'y mette fin. Je ne fais pas dans l'amusant et le divertissant. »

Le silence retombait après les déclarations du Ren, et Gamora cru y desceller quelque chose d'encore inédit. Comme s'il était prêt à abandonner le combat de toute une vie pour rester avec elle. Mais pouvait-elle seulement lui demande une chose pareille ? Serait-elle capable de faire la même chose pour lui si la situation était différente ? Wes avait l'avantage de lui avoir laissé non pas le choix de le rejoindre dans sa croisade, mais bien de l'abandonner pour rester avec elle, même si cela signifiait abandonner des années de lutte, des années de haine, des années de souffrance. La jeune femme n'avait aucune véritable idée de ce qu'il endurait, ni depuis combien de temps cela durait. Le soldat lâchait un long soupir. « Je dois savoir, Wes. Je dois tout savoir. Je ne peux pas te demander d'abandonner, car je ne le ferais pas si j'étais à ta place, et je ne vaux pas le prix de tout ce que tu as sacrifié jusqu'ici. Je pense que tu es loin d'être le seul à haïr le Suprême Leader, et les choses vont changer... » Elle se saisissait de la main de son amant. « Mais tu dois tout m'expliquer. Je veux pouvoir être en mesure de comprendre ta position. Je n'irais pas à ton encontre, et je ne me lancerai pas dans une bataille où je pourrais éventuellement te laisser filer. Je n'ai pas fais tout ça pour en arriver là. » Il était la première personne à qui elle s'était ouverte depuis Audran, et elle avait tant évolué depuis le début de leur relation. Elle avait retrouvé cette part d'humanité qu'elle pensait perdue lorsque Sehrin lui avait annoncé le décès de son ancien fiancé. Elle ne voulait pas refaire les même erreurs avec le Chevalier.

Made by Neon Demon
avatar
Invité
Invité
Holopad
Datapad

   
We are human after all
Simply a girl and a boy
▿ ⬘ ▴ ◈ ▾ ⬙ ▵
Pourquoi n'avaient-ils pas pu être deux simples personnes, se rencontrant au détour d'une rue... l'un de ses couples de films s'étant formé par le biais d'une simple altercation. Ils auraient alors pu simplement s'aimer. Simple. Quelque chose qu'ils ne connaîtraient certainement jamais. Ce qu'il se passait dans les quartiers de Wes en était la preuve la plus flagrante. Déchiré par des choix contraires et des secrets honteux, le jeune homme tentait de recoller les morceaux prêt à renoncer à son plus grand projet pour lui prouver qu'il l'aime. La jeune femme lui fit part de ses inquiétudes, la possibilité qu'il aurait pu périr lors de la réunion, celle de le voir partir sans apporter de réponses.  Une manœuvre, qui racontait ainsi apparaissait comme égoïste et irresponsable. Il ne pouvait affirmer ne pas y avoir songé. Mourir, il y avait songé dès le second jour de son "enrôlement".... Alors qu'elle se refusait jusque là à répondre à la simple demande qu'était sa main tendue, elle vint enfin la saisir, lui demandant des explications.

Si notre relation est un jeu excitant pour toi, pétrifié par ces quelques mots, ce n'est qu'en sentant la chaleur de la peau de son aimée qu'il descendit son regard vers elle. Aussitôt il s'enquit spontanément de lui répondre.

- Toi, moi, ça n'a jamais été un jeu. J't'ai aimé au premier regard, quelques jours après que l'on m'ait enfin autorisé à sortir de ma cellule. J'm'étais résigné à y mourir quelques jours plus tard, et quand je t'ai vu... j'ai cru redécouvrir le monde. Cette seule et unique fleur, la dernière, là-bas au sommet de cette colline de laquelle j'étais tenue à l'écart par un gouffre infranchissable. Ton visage, je ne l'ai aperçu qu'une micro-seconde... ta voix, je ne l'ai entendue que quelques secondes, mais je ne t'ai pas lâché des yeux, te voyant partir au loin . Il lui serra légèrement la main, venant apposer la seconde sur le poignet de la jeune femme.Lorsque je devais retourner auprès de ces gars, armés de leurs seringues et scalpels, la douleur je l'oubliais, ne pensant qu'à deux choses à compter de ce jour-là : le prix que je ferai payer à Snoke pour m'avoir ôter ma liberté et ma vie d'antan... mais surtout je pensais à toi, me repassant sans cesse ces quelques pans de ma mémoire. Elle était devenu comme une raison de vivre, sa raison de vivre. Il s'empressait, chaque jours de la croiser au détour d'un couloir de la base pour agrémenter ses souvenirs. Au fur-et-à-mesure, il découvrit son prénom, son nom, puis son statut, ses faits d'armes... D'inconnue, elle devint habitante de ses songes, le berçant vers des mondes agréables que les drogues et chocs ne pouvaient même pas ébranler. Ainsi naquit dans mon cœur la Commandante Kelso, pour laquelle je n'existais pas encore. Je n'étais qu'un vulgaire sujet d'expérience, perdu au fin fond d'un registre sûrement tenu secret sur l'asservissement mental.
Ils ont saccagé mon esprit, avec des drogues, des coups, des visions horribles et de la Force. Le pire dans tout cela... c'est qu'ils n'ont jamais décidé de me tuer, ou de m'effacer totalement la mémoire pour me transformer en cleps bien dociles comme mes confrères ! Oh non, ils avaient besoin d'ma mémoire pour infiltré la Résistance et l'Ordre Jedi, car j'étais l'un des leurs, avant. Contrairement aux autres, je ne suis ni un as du combat, ni un as de la manipulation de la Force. Il ne m'a gardé que pour ma mémoire... une fois cet atout rendu inutile,... tout le monde sait ce qu'il aurait fait de moi.  
.

Il lâcha le poignet de Gamora pour faire remonter sa main le long de son bras, de son épaule, puis l'envoyé voguer jusqu'à sa jouer sur laquelle elle se déposa doucement, tel un pétale.

- Mais j'aimais quelqu'un. Détail qui a maintenu ma tête hors de l'eau. Curieux de vouloir en savoir plus sur cette personne. Découvrir ses goûts, ses aspirations,... pouvoir partager du temps avec elle. Je voulais ouvrir délicatement cette petite coquille durement fermée pour en extraire la perle que je voyais briller de milles feux depuis le premier jour. Je ne m'étais pas trompé.

Il se tut, baissant légèrement la tête, un petit sourire doux et innocent se dessinant sur ses lèvres. Éphémère. Cela n'avait pas été si difficile au final. Elle savait maintenant ce qu'il y avait à savoir sur lui, peut-être pas en détail, mais en grande partie.

- Voilà. Tu sais. Je ne compte pas mourir, je veux rester en vie pour toi... si du moins tu acceptes de parcourir davantage de chemin avec moi Gamora.

De nouveau le silence retomba progressivement après cette ultime supplique. Plus que tout, il espérait que leurs projets, leurs idéaux ne mettraient pas un terme à leur histoire.  


code by bat'phanie
Contenu sponsorisé
Holopad
Datapad

   

 

TopBot