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Page 2 sur 2 • 1, 2Retrouvailles indésirables [PV Meetra]
Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Mar 20 Juin - 21:44
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Ils n'étaient pas restés à la cantina. Au contraire. Ils s'étaient trouvés un parc. Un petit endroit pour discuter, tranquillement. Même si elle ne l'avouerait sans doute jamais afin de ne pas lui donner ce plaisir, elle était contente de retrouver Errol. Elle avait été infernale avec lui. Elle avait tout fait pour le repousser. Parce qu'elle avait peur. Elle avait peur qu'il ne découvre qu'elle était une Jedi. Et que ça leur apporte des ennuis. A l'un comme à l'autre. Rare étaient ceux qui avaient réussi à avoir l'amitié de la Padawan quand elle était seule et qu'elle se pensait ... une des seules survivants de Yavin IV. Elle ne se liait pas facilement d'amitié. Les seuls qui avaient véritablement réussi, c'était l'équipage du Condor Ecarlate. Norin devait la détester à présent pour être partie comme ça, sans rien dire. Des adieux déchirants. Elle s'en rappelait comme si c'était la veille à dire vrai. Et ce n'était pas forcément des souvenirs plaisants. Alors oui, après, elle savait que ... Et bien, elle savait qu'elle n'allait pas forcément changer face à Errol. Elle se montrerait toujours méfiante. Mais peut-être moins que par le passé. Ouais. Ca serait à voir. Quoi qu'il en soit, ils étaient installés et allaient pouvoir discuter au calme. Sans ce bruit, cet éternel bruit. Tous les gens qui discutaient et tout ça. Ouais. Là, ils seraient en paix. Et ils auraient la lune et les étoiles pour seuls témoins. Enfin, en plus du droïde, si on pouvait dire ça ainsi. Elle prit une mine toute triste tandis que ... Et bien, tandis qu'Errol lui faisait part du fait qu'il était vexé. Et qu'il aurait aimé qu'elle avoue qu'elle avait fait ça pour le plaisir. Elle le regarda. "Oh, est-ce que monsieur avouerait qu'il aurait bien aimé qu'il se passe quelque chose ?" Elle avait penché la tête sur le côté, tout en le regardant, avec un sourire qu'il ne devait pas trop connaître. Quand elle bossait avec lui, elle souriait jamais de la sorte. Mais le fait de ne plus cacher qui elle était, le fait qu'elle pouvait embrasser son destin de Jedi, ça lui enlevait un poids des épaules, c'était certain. "Là, c'était un baiser de convenance. Pour éviter qu'on se fasse trouer la peau. C'était pas un vrai baiser." Elle secoua la tête. "Mais si j'ai une bonne raison, une très bonne raison, peut-être que tu pourrais avoir le droit à un vrai baiser." Elle en doutait. Elle doutait de trouver une bonne raison, là, tout de suite. Non. Si elle avait quelques verres dans le nez, pourquoi pas. Mais bon ... Faudrait qu'elle boive beaucoup beaucoup d'alcool. Parce que la Force était derrière elle et que ... Ca la tenait sur ses jambes, si on pouvait dire ça ainsi. Errol avait repris un air un peu plus sérieux, ne comprenant pas vraiment ce qu'elle faisait ici. Ca ne collait pas avec ce qu'elle avait dit en partant. Elle eut un hochement de la tête. "C'est vrai ... J'avais des projets. Mais il est arrivé d'autres choses entre temps." Et pas qu'un peu. "On projette des choses parfois mais on ne peut malheureusement pas toujours le faire." Ouais. Et c'était pas plus mal d'une certaine manière. Elle retrouvait les siens. Elle achevait sa formation. Et elle devenait Jedi à plein temps. Bien sûr, cela ne l'empêchait pas de ... Et bien, de faire un peu de mécanique de temps à autre. Ouais. Mais ce n'était pas vraiment sa priorité à dire vrai. Du tout. Non. "Tu sais ... J'avais une vie avant qu'on se rencontre." Elle eut un hochement de la tête. "Tu veux vraiment que je t'en parle ?" Elle redressa la tête en sa direction. "Parce que ça pourrait très bien changer ta vision des choses ... Et t'apporter des ennuis par la même occasion." Est-ce qu'il était prêt à prendre le risque ?
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Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Mer 21 Juin - 9:54
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Meetra sembla s'amuser de ses considérations sur son baiser. Elle lui adressa même un sourire franc, ce qui le déstabilisa un instant. Quand l'avait-il vu sourire la dernière fois ? Quand l'avait-il vu LUI sourire ? Hmmm, non, ce n'était pas dans ses habitudes, ça. Mais la pique était bien portée, il fallait bien reconnaître. Errol fit mine de soupire avant de répondre du tac au tac « Non mais sérieusement Meetra, tu connais un homme normalement constitué qui n'aurait pas souhaité ça à un moment ou un autre ? ». Si elle voulait jouer, il savait faire. Restait à voir jusqu'où elle oserait. Elle ne se laissa pas impressionner pour autant, lui expliquant que ce n'était pas un vrai baiser – oui ça il savait, il venait d'en parler, c'était nul – mais qu'il aurait peut-être droit à un vrai baiser un jour. Si elle avait 'une bonne raison. Un sourire se dessina à son tour sur son visage. L'allusion lui faisait plaisir, mais il n'était pas dupe. Si Meetra avait été ouverte à un moment à une relation avec lui, elle ne l'avait pas montré. Or, le principe était de laisser au moins la porte entre-ouverte – ce qu'elle faisait en ce moment, et ce qui faisait qu'il n'y croyait pas. Bon après tout ce n'était pas grave, il n'était pas amoureux ni rien. Un peu vexant, oui, il préférait que les jolies demoiselles ne lui résistent pas. « Tu cherches une bonne raison ? Je peux t'en donner une cinquantaine. Mais non, je ne les énoncerais pas, de peur de te forcer la main. »
Il décida de changer de sujet, car celui là s'épuisait de toute évidence et qu'il n'avait pas envie qu'elle en vienne à ses questions. Tenter de la déstabiliser, c'était son meilleur plan, même s'il n'avait pas beaucoup de cartes en main. Meetra sembla un peu dépitée, et lui expliqua que oui, elle avait changé ses plans, mais qui ne les changeaient pas ? Errol ne put s'empêcher de penser que ses plans à lui aussi avaient radicalement changés depuis qu'ils s'étaient quittés. Mais elle contournait la question, encore une fois. C'était une réponse vague. Il en voulait plus. Il voulait qu'elle, la femme mystérieuse, cesse de tourner autour du pot. Qu'elle joue cartes sur table. Si elle parvenait à prendre sur elle et à le faire, à lui faire confiance, alors il se sentirait plus ouvert pour lui rendre la pareille. Et ce serait en soit une grande victoire. Aussi se contenta-t-il d'hocher la tête en silence, l'invitant à faire son choix. Poursuivre ou se taire. Faire un pas vers lui ou reculer de trois.
« Tu sais ... J'avais une vie avant qu'on se rencontre. Tu veux vraiment que je t'en parle ? Parce que ça pourrait très bien changer ta vision des choses ... Et t'apporter des ennuis par la même occasion. ». Son regard se ficha dans celui de son amie. Il y vit du doute, pour la toute première fois, mais aussi une sorte de douceur apaisante, calme, paisible. Son air sérieux lui fit comprendre qu'elle n’essayait plus de le tourner en dérision, qu'elle était franche dans ses propos. Ainsi donc, Meetra n'était pas qu'une mécanicienne. C'était étrange. Comment avait-elle pu atteindre un tel niveau si rapidement, si elle faisait autre chose, de compromettant visiblement ? Elle était encore si jeune... « Des ennuis, j'en ai à la pelle en ce moment, je ne crains pas grand chose d'autre », commença-t-il sur le ton de la plaisanterie. « Je pourrais t'en avoir attiré ce soir plus que tu ne le penses ». Il marqua une pause, pensif. Qu'est-ce qui pouvait être si sérieux ? « Laisse moi deviner. Tu es la fille adoptive d'un trafiquant de drogue repenti, et les membres de son cartel te traquent depuis ton enfance pour te faire la peau, d'où le fait que tu bouges tout le temps, parce que tu sais qu'une personne qui reste longtemps au même endroit te rend trop vulnérable. Tu as peur de t'attacher aux beaux hommes ténébreux, parce que tu sais que, de fait, tu les feras souffrir plus qu'eux, et ça, c'est pas normal avec ce genre de mecs, on signe pas pour ça. Tu es la fille de Skywalker et la nièce de Leïa, et tu as donc du sang royal en plus d'être extrêmement sensible à la Force. Du coup, la totalité du Premier Ordre est à tes trousses et veut ta peau, conscient de la menace que tu représentes. Et la chute de la Nouvelle République est de ta faute, ils pensaient que tu étais sur Hasnian. Zut, raté. Mais il ne faut surtout pas les démentir. A moins que tu ne sois en fait une droïde, qui n'a pas été programmée pour simuler les émotions mais qui est très douée en mécanique. Etant la première droïde aussi proche de l'apparence d'une humaine, tu te caches, par peur d'être démembrée lentement par des scientifiques loufoques qui voudront te cloner après t'avoir violée. Et tu as 215 ans. ». Ouais. Dans tous les cas, il lui apparaissait qu'elle agissait de la sorte, parce qu'elle était en fuite. Mais franchement, si aucune de ses hypothèses n'étaient justes, il ne voyait pas le risque.
Il décida de changer de sujet, car celui là s'épuisait de toute évidence et qu'il n'avait pas envie qu'elle en vienne à ses questions. Tenter de la déstabiliser, c'était son meilleur plan, même s'il n'avait pas beaucoup de cartes en main. Meetra sembla un peu dépitée, et lui expliqua que oui, elle avait changé ses plans, mais qui ne les changeaient pas ? Errol ne put s'empêcher de penser que ses plans à lui aussi avaient radicalement changés depuis qu'ils s'étaient quittés. Mais elle contournait la question, encore une fois. C'était une réponse vague. Il en voulait plus. Il voulait qu'elle, la femme mystérieuse, cesse de tourner autour du pot. Qu'elle joue cartes sur table. Si elle parvenait à prendre sur elle et à le faire, à lui faire confiance, alors il se sentirait plus ouvert pour lui rendre la pareille. Et ce serait en soit une grande victoire. Aussi se contenta-t-il d'hocher la tête en silence, l'invitant à faire son choix. Poursuivre ou se taire. Faire un pas vers lui ou reculer de trois.
« Tu sais ... J'avais une vie avant qu'on se rencontre. Tu veux vraiment que je t'en parle ? Parce que ça pourrait très bien changer ta vision des choses ... Et t'apporter des ennuis par la même occasion. ». Son regard se ficha dans celui de son amie. Il y vit du doute, pour la toute première fois, mais aussi une sorte de douceur apaisante, calme, paisible. Son air sérieux lui fit comprendre qu'elle n’essayait plus de le tourner en dérision, qu'elle était franche dans ses propos. Ainsi donc, Meetra n'était pas qu'une mécanicienne. C'était étrange. Comment avait-elle pu atteindre un tel niveau si rapidement, si elle faisait autre chose, de compromettant visiblement ? Elle était encore si jeune... « Des ennuis, j'en ai à la pelle en ce moment, je ne crains pas grand chose d'autre », commença-t-il sur le ton de la plaisanterie. « Je pourrais t'en avoir attiré ce soir plus que tu ne le penses ». Il marqua une pause, pensif. Qu'est-ce qui pouvait être si sérieux ? « Laisse moi deviner. Tu es la fille adoptive d'un trafiquant de drogue repenti, et les membres de son cartel te traquent depuis ton enfance pour te faire la peau, d'où le fait que tu bouges tout le temps, parce que tu sais qu'une personne qui reste longtemps au même endroit te rend trop vulnérable. Tu as peur de t'attacher aux beaux hommes ténébreux, parce que tu sais que, de fait, tu les feras souffrir plus qu'eux, et ça, c'est pas normal avec ce genre de mecs, on signe pas pour ça. Tu es la fille de Skywalker et la nièce de Leïa, et tu as donc du sang royal en plus d'être extrêmement sensible à la Force. Du coup, la totalité du Premier Ordre est à tes trousses et veut ta peau, conscient de la menace que tu représentes. Et la chute de la Nouvelle République est de ta faute, ils pensaient que tu étais sur Hasnian. Zut, raté. Mais il ne faut surtout pas les démentir. A moins que tu ne sois en fait une droïde, qui n'a pas été programmée pour simuler les émotions mais qui est très douée en mécanique. Etant la première droïde aussi proche de l'apparence d'une humaine, tu te caches, par peur d'être démembrée lentement par des scientifiques loufoques qui voudront te cloner après t'avoir violée. Et tu as 215 ans. ». Ouais. Dans tous les cas, il lui apparaissait qu'elle agissait de la sorte, parce qu'elle était en fuite. Mais franchement, si aucune de ses hypothèses n'étaient justes, il ne voyait pas le risque.
Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Mer 21 Juin - 21:46
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Elle était différente. Elle était très différente de la personne qu'il avait pu connaître. Elle ne dirait pas qu'elle était plus ouverte. Mais disons que ... Ouais. C'était différent. Et le contexte, le cadre, la manière dont ils venaient de se croiser, tout ça était différent. Et ça faisait que ... Elle était différente. Tout simplement. Elle pourrait rire avec lui. Elle pourrait être ... Celle qu'elle était réellement. Et pas la mécanicienne renfermée qui ne voulait pas trop causer. Pas la mécanicienne qui ne voulait pas se lier aux autres. Elle restait Meetra. Mais une Meetra plus ouverte. Qui souriait. Et qui savait déconner. Ouais. Ca allait le changer. Parce qu'il ne l'avait pas connue comme ça. Du tout. C'était étonnant, sans doute bizarre pour lui mais bon. Quoi qu'il en soit, elle se contenta de lever légèrement les paumes au ciel, dans un haussement des épaules. "Ah, je sais pas ... Peut-être. Faut dire que c'était pas vraiment une priorité." Non, Meetra n'avait pas un coeur de glace ou de pierre. Du tout. Disons simplement que ... Il y avait des choses qui lui semblaient moins importantes que d'autres. Et si elle devait choisir entre sa survie et l'amour ... Sans doute choisirait-elle sa survie. Après, elle ne pouvait pas en être certaine pour autant. Ca dépendait ... de qui elle avait en face, en quelque sorte. En tout cas, oui, s'il voulait un vrai baiser de sa part, faudrait ... Faudrait qu'elle trouve une bonne raison. Ouais. Parce que là, elle ne voyait pas de bonne raison. A contrario de lui qui pourrait lui en donner à la pelle. "Oh, et bien, j'demande à écouter." dit-elle dans un sourire. "Peut-être pas maintenant. Mais oui, j'demande à écouter." dit-elle dans un hochement de la tête. Un jour ou l'autre. Peut-être une discussion à coeur ouvert. Elle ne savait pas s'ils pouvaient avoir ce genre de discussion maintenant. Ou bien si c'était trop tôt. Enfin. Ils changèrent de sujet. Il était étonné de voir Meetra. Étonné de la voir ici. Étonné qu'elle ne soit pas en train de fourrer son nez dans de la mécanique. Ses projets, envolés. Parce qu'elle avait retrouvé son chemin, si on pouvait dire ça ainsi. Mais si elle lui en parlait, elle avait peur. Elle avait peur qu'il prenne peur. Ou bien qu'il se retrouve en danger à cause d'elle. Ce qui le fit doucement sourire. Il avait bien trop de soucis actuellement. Et si ça se trouvait, elle-même venait de se retrouver dans les problèmes d'Errol. "Oh, tu n'as pas à t'inquiéter pour moi." Elle secoua la tête. "Je ne suis pas une pauvre petite bête sans défense." Bien au contraire. L'habit ne fait pas le moine. Et elle était sans doute bien plus dangereuse que lui. Elle en était même certaine. Errol fit un grand speech. Tout un tas d'hypothèses les plus farfelues les unes que les autres. Pourtant, y'avait un semblant de vrai quand il parlait du Premier Ordre et du fait qu'elle les avait aux fesses. Pas que le Premier Ordre. Mais les Chevaliers de Ren également qui voulaient, sans doute, s'assurer que les Jedi ne viendraient pas les embêter. Et les éliminer une bonne fois pour toute. Ouais. Quant au fait de tomber amoureuse, il était pas loin de la vérité. Elle s'était longtemps refusée à se livrer à ces sentiments. Elle l'avait fait avec Norin mais en partant, elle avait peur de l'avoir blessée. "T'as beaucoup d'imagination mine de rien." Elle eut un hochement de la tête. "T'as jamais pensé à écrire un livre ? J'suis sûre que tu aurais du succès !" Et pas qu'un peu. "Non, plus sérieusement ..." Elle passa une main dans ses cheveux et elle avait pris soin de regarder à droite, à gauche, si y'avait vraiment personne. "J'veux croire que je peux te faire confiance et que ça restera entre nous." Et le droïde. Mais bon. Elle s'était rapprochée un peu de lui afin de ne pas parler trop fort non plus. "J'ai et j'aurais toujours le Premier Ordre aux fesses à cause de ce que je suis." Et elle avait baissé un peu la tête, parlant tout bas, ou presque. Si bas qu'il serait le seul à pouvoir l'entendre. "Quand on s'est connus, j'étais sur la route depuis quelques temps à cause ... de ce qui s'est passé sur Yavin IV. Je ne sais pas si tu en as entendu parler ... Ce Jedi qui s'est retourné contre les siens et qui les a décimés." Elle ne dirait pas que c'était une histoire connue mais oui. Quand même. "Sauf qu'on est pas tous morts. Puisqu'on était pas tous au temple. Je suis un Jedi Errol." Elle avait redressé la tête vers lui. "Et c'est pour ça que je suis dangereuse. Et que ceux qui le savent peuvent être en danger. Et se retrouver blessés, torturés, ou tués par ma faute parce que le Premier Ordre nous cherche tous." Oh, elle aurait pu aussi lui dire qu'elle était la fille d'un Sith, mais ça, elle-même elle n'était pas au courant de cette histoire. Pas encore en tout cas. "Tu comprendras qu'à l'époque, c'était pas quelque chose dont je parlais." Mais ça avait changé. Ouais. Ca avait changé.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Jeu 22 Juin - 14:07
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Quand Meetra eut finie, et qu'elle concluait sereinement en lui disant que compte tenu de ce qu'elle venait de lui dire, il comprendrait qu'elle évoquait peu son passé, Errol ne sut plus trop où se mettre. L'information dont il venait de bénéficier avait du mal à faire son chemin jusqu'au cerveau pour qu'il en prenne pleinement conscience. C'était peut-être la fatigue, le manque de Ryll - il avait des absences après tout, ça lui arrivait. Malgré cela, un mot résonnait dans sa tête, un mot simple mais bien difficile à prononcer. Jedi. Les Jedi étaient des êtres étranges, issus de tout peuple et de n'importe quelle planète, voués à suivre un chemin philosophie dogmatique, quasi-religieux, et à défendre la République. Ils avaient échoué au commencement de l'Empire, c'est ce qu'on lui avait raconté. Il savait aussi que Luke Skywalker était le dernier d'entre eux quand il parvint à renverser l'Empereur avec l'aide de la Résistance. Et qu'il avait commencé à reformer l'Ordre. Ça, il le savait bien, ce n'était un secret pour personne. Meetra, son amie, était donc affiliée à un des plus grands héros de la galaxie, ayant bénéficié, directement ou non, de son apprentissage. Cela voulait aussi dire qu'elle avait des dons particuliers, et qu'elle devait posséder un sabre laser, l'arme emblématique de ceux qui marchent avec la Force, comme ils disent. « Techniquement, la probabilité que vous soyez une Jedi est de 0,000049% » claironna F4, visiblement fier de lui. Ouais, info inutile. Personne ne se prétendait Jedi, personne de sain d'esprit du moins. Ces derniers eux même devaient être discrets quand à leurs dons, pour des raisons assez claires. Or, jusqu'à preuve du contraire, Meetra n'était pas folle.
Errol mit un moment avant de dire quoi que ce soit, perdu dans des pensées troublantes. Ses émotions, contradictoires, lui déchiraient la gorge. Il n'avait pas peur par contre, même si elle affirmait que le fait de détenir cette information le rendait potentiellement une cible du Premier Ordre. Errol n'était un danger pour personne d'autre que lui même, et le Premier Ordre ne s'intéressait pas aux êtres inoffensifs et insignifiants. Il faudrait vraiment qu'il s'amuse à faire circuler une rumeur laissant entendre qu'il avait cette information pour être en danger, et la mettre en danger elle aussi. Et elle le savait. Meetra n'était peut-être pas tout à fait – ou pas du tout – celle qu'il connaissait, mais il était certain qu'elle était prudente.
« Mais c'est parfait ça, il me manquait des personnes de ton acabit à mes connaissances. ». Ce petit sarcasme était la seule chose qu'il était capable de dire en cherchant à rassembler ses pensées et à comprendre la joie, la curiosité et la colère qu'il ressentait de manière si forte. « Si tu es une Jedi, cela veut dire que tu es dans un dogme qui t'ordonnes de contrôler tes émotions pour contrôler ton corps. C'est bien ça ? Vous devez tous penser pareil, marcher bien droits, vous comporter avec honneur, et... ah oui, défendre la veuve et l'orphelin, c'est ça ? ». Il ne voulait pas avoir ce ton sec, qui rompait soudainement avec son attitude quelques minutes auparavant. Mais il semblait que sa colère ne soit devenue trop puissante pour être cachée. Et c'était amplifié par son irritabilité de drogué, ce moment où le corps alerte le cerveau en mettant en garde. « Vous êtes des gardiens de la République, non ? Alors explique moi, parce que je ne comprends plus très bien. Vous étiez où quand le Premier Ordre a détruit Hasnian Prime ? C'est la Résistance qui les a repoussé, si je me souviens bien. Vous étiez où quand la Nouvelle République s'est retrouvée orpheline ? Terrés, par peur des impériaux ? Et la veuve, et l'orphelin, qui crèvent la gueule ouverte dans la rue, ceux que vous avez juré de protégé, vous les voyez seulement ? Est ce que vous vous en préoccupez vraiment ? Non, j'imagine qu'il est plus sûr de rejoindre la Résistance, de préparer la guerre au lieu d’œuvrer à la paix. La population est bien plus reconnaissante pour ceux qui tuent des Sith que pour ceux qui mettent les mains dans la merde. Une image à conserver, j'imagine. ». Errol n'avait pas levé la voix. Il n'avait pas envie d'attirer l'attention. Mais tandis qu'il fixait Meetra, son regard était devenu froid et dur. Il lui en voulait soudainement pour tout ce qu'il reprochait à la fois aux Jedi et aux Résistants, peu importe qui elle ait été avec lui, peu importe les moments qu'ils avaient passé ensemble. « Techniquement Maître... » « Ta gueule F4. Ferme là. ». « Tu vois, des gens comme moi, on nous parle de Skywalker depuis qu'on est mômes. Le sauveur de la République. Il s'est barré. Il nous a laissé à notre sort. Et maintenant, on essaye de le retrouver pour le ramener ? Et s'il y a des centaines, des milliers de personnes qui se sacrifient pour un vieillard illuminé qui n'a peut-être juste pas envie de revenir, c'est un mal pour un bien ? Et s'il revient ton grand Maître, ce sera pour quoi, si ce n'est se couvrir de gloire en ouvrant un bide ou deux ? Il sera acclamé. Vous serez acclamés. Vous êtes les émissaires de la guerre, pas les gardiens de la paix. »
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Errol mit un moment avant de dire quoi que ce soit, perdu dans des pensées troublantes. Ses émotions, contradictoires, lui déchiraient la gorge. Il n'avait pas peur par contre, même si elle affirmait que le fait de détenir cette information le rendait potentiellement une cible du Premier Ordre. Errol n'était un danger pour personne d'autre que lui même, et le Premier Ordre ne s'intéressait pas aux êtres inoffensifs et insignifiants. Il faudrait vraiment qu'il s'amuse à faire circuler une rumeur laissant entendre qu'il avait cette information pour être en danger, et la mettre en danger elle aussi. Et elle le savait. Meetra n'était peut-être pas tout à fait – ou pas du tout – celle qu'il connaissait, mais il était certain qu'elle était prudente.
« Mais c'est parfait ça, il me manquait des personnes de ton acabit à mes connaissances. ». Ce petit sarcasme était la seule chose qu'il était capable de dire en cherchant à rassembler ses pensées et à comprendre la joie, la curiosité et la colère qu'il ressentait de manière si forte. « Si tu es une Jedi, cela veut dire que tu es dans un dogme qui t'ordonnes de contrôler tes émotions pour contrôler ton corps. C'est bien ça ? Vous devez tous penser pareil, marcher bien droits, vous comporter avec honneur, et... ah oui, défendre la veuve et l'orphelin, c'est ça ? ». Il ne voulait pas avoir ce ton sec, qui rompait soudainement avec son attitude quelques minutes auparavant. Mais il semblait que sa colère ne soit devenue trop puissante pour être cachée. Et c'était amplifié par son irritabilité de drogué, ce moment où le corps alerte le cerveau en mettant en garde. « Vous êtes des gardiens de la République, non ? Alors explique moi, parce que je ne comprends plus très bien. Vous étiez où quand le Premier Ordre a détruit Hasnian Prime ? C'est la Résistance qui les a repoussé, si je me souviens bien. Vous étiez où quand la Nouvelle République s'est retrouvée orpheline ? Terrés, par peur des impériaux ? Et la veuve, et l'orphelin, qui crèvent la gueule ouverte dans la rue, ceux que vous avez juré de protégé, vous les voyez seulement ? Est ce que vous vous en préoccupez vraiment ? Non, j'imagine qu'il est plus sûr de rejoindre la Résistance, de préparer la guerre au lieu d’œuvrer à la paix. La population est bien plus reconnaissante pour ceux qui tuent des Sith que pour ceux qui mettent les mains dans la merde. Une image à conserver, j'imagine. ». Errol n'avait pas levé la voix. Il n'avait pas envie d'attirer l'attention. Mais tandis qu'il fixait Meetra, son regard était devenu froid et dur. Il lui en voulait soudainement pour tout ce qu'il reprochait à la fois aux Jedi et aux Résistants, peu importe qui elle ait été avec lui, peu importe les moments qu'ils avaient passé ensemble. « Techniquement Maître... » « Ta gueule F4. Ferme là. ». « Tu vois, des gens comme moi, on nous parle de Skywalker depuis qu'on est mômes. Le sauveur de la République. Il s'est barré. Il nous a laissé à notre sort. Et maintenant, on essaye de le retrouver pour le ramener ? Et s'il y a des centaines, des milliers de personnes qui se sacrifient pour un vieillard illuminé qui n'a peut-être juste pas envie de revenir, c'est un mal pour un bien ? Et s'il revient ton grand Maître, ce sera pour quoi, si ce n'est se couvrir de gloire en ouvrant un bide ou deux ? Il sera acclamé. Vous serez acclamés. Vous êtes les émissaires de la guerre, pas les gardiens de la paix. »
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- Spoiler:
- Désolé pour ça. Et bon courage !
Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Jeu 22 Juin - 21:29
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Meetra ne savait pas si elle avait bien fait de tout lui raconter. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose ou si, au contraire, elle aurait mieux fait de tenir sa langue. A dire vrai, elle regardait Errol et cherchait à savoir ce qu'il en pensait. Il était en train de digérer l'information, pour sûr. Mais est-ce qu'il était convaincu ? Ou pas du tout ? Elle n'en savait rien. Le droïde, quant à lui, ne semblait pas croire qu'elle était une Jedi. "Quand tu te retrouveras le cul par terre à dix mètres de là, on verra si c'est toujours qu'une probabilité." Est-ce qu'elle était sérieuse là ? Est-ce qu'elle pourrait envoyer valdinguer le droïde pour lui faire comprendre qu'elle ne plaisantait pas et que c'était la vérité ? Oui. Elle pourrait le faire. Mais elle n'allait pas s'en donner la peine. Il ne la croyait pas ? Fort bien. Chacun était libre de penser ce qu'il voulait après tout. Mais faudrait pas venir pleurnicher par la suite parce qu'elle aurait été obligée de faire une démonstration de Force. Après quelques minutes d'un silence qui lui semblait éternel, Errol en vint à faire de l'humour, en quelque sorte. Sur le fait qu'il n'avait pas d'ami Jedi et que c'était bien d'en avoir dans ses connaissances. "Si tu le dis." Elle se contenta d'un haussement des épaules. "J'dirais pas que c'est quelque chose de grandiose mais bon." Ouais. C'était même tout le contraire. Ca allait lui apporter des ennuis. A elle ... Comme à lui sans doute également. Errol se montra un peu plus froid avec Meetra. "Non, c'est pas vraiment ça. On pense pas tous pareils et on marche pas droit." Y'avait de tout chez les Jedi. Dans anciens pirates, des anciens contrebandiers, des meurtriers ... Ouais, y'avait de tout chez les Jedi. Ils n'étaient pas tous pareils. Et c'était sans doute ce qui était le mieux d'ailleurs. Parce que si tout le monde était pareil, ça serait ... Ca serait bizarre. La suite était ... un peu plus ... mouvementée ? Non. Ce n'était pas le mot exact. Disons que Errol était en colère. Il semblait être en colère. Et surtout, il semblait mettre toute la misère du monde sur les Jedi. Et donc, là, tout de suite, sur Meetra. Est-ce qu'il s'entendait parler ? Elle n'en savait trop rien. Mais il avait pété une pile. C'était certain. Il était fou. Ou il ne supportait pas les Jedi. Ou alors, y'avait autre chose là dessous. Elle n'en savait rien mais il se montrait virulent dans ses propos. Il était ... méchant. Hargneux. Il voulait jouer à ça ? Vraiment ? Avant de dire quoi que ce soit de plus, Meetra s'était levée. Et elle l'avait attrapé par le col. "Et elle était où ta putain de République quand le Chancelier Palpatine a donné l'Ordre 66 pour tuer tous les Jedi ? Elle était où ta putain de République quand les Chevaliers de Ren ont débarqué au temple pour tuer tous les Jedi ou presque une nouvelle fois ? Et ta putain de République, elle était là sur Naboo à combattre le Premier Ordre ?" Elle était en colère. Elle était déçue. Et la colère, ça n'amenait jamais rien de bon. Du tout. Jamais. Mais bon, c'était Errol qui l'avait mise dans cet état, il n'avait qu'à s'en prendre à lui même. Elle l'avait lâché. Et elle le poussait quelque peu de ses mains à quelques uns de ses propos. "Tu sais, quand t'as 17 ans et que t'as échappé à un putain de massacre, la seule chose que t'as envie de faire, c'est de te taire et de te planquer. Et pas t'exposer à la vue de tout le monde. Tu crois que ça m'plaisait de laisser ça derrière moi ? De faire comme si j'en avais rien à foutre ? De ne pas y penser ? Quand t'as 17 ans, tu veux vivre et tu fermes ta gueule ! Alors, tu fais profil bas." Elle continuait de le bousculer un peu, tout en ayant les larmes aux yeux. "On est des hommes et des femmes comme tout le monde ! On essaie de faire notre possible et parfois, c'est pas assez !" Elle haussait un peu le ton. Les petits cailloux autour d'eux tremblaient un peu sur le sol. Certains s'élevaient même légèrement. La Force. "C'est à cause de connards comme toi que les Jedi ont une si mauvaise réputation. Parce que vous pensez tous qu'on est des putains de sauveurs. Mais on est pas des dieux bordel !" La lumière du lampadaire qui était proche d'eux vacillait. Et grésillait un peu. "Tu sais quoi ? Continue à mener ta vie de merde ! Avec tes petits sachets de poudre qui te détruisent le cerveau. J'ai d'autres chats à fouetter que de me préoccuper d'un enfoiré comme toi !" Meetra sursauta quelque peu lorsque l'ampoule finit par exploser. Elle leva le nez vers le lampadaire. Ouais ... la colère, c'était jamais bon. Parce que la Force était partout. Pour preuve. N'ayant plus rien à lui dire, Meetra s'était éloignée. Elle irait sans doute pleurer dans un coin. C'était pas la meilleure chose à faire mais parfois, ça faisait du bien.
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Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Ven 23 Juin - 11:48
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Errol n'aurait jamais pensé avoir des mots aussi durs à l'encontre de la jeune femme. Il l'aimait bien, c'est vrai, et quoi qu'il dise, il était touché qu'elle lui fasse confiance à ce point. Mais c'était comme si la rancœur qui s'était accumulée ces dernières semaines devait absolument sortir, faire surface, et cela tombait sur elle. La Nouvelle République, il y avait cru. Il avait grandit avec ses idéaux. Il voulait œuvrer à reconstruire un univers dévasté par des années de guerre. Il voulait tourner la page de l'occupation impériale. Les Corelliens avaient pourtant toujours été farouchement indépendants, ils n'étaient pas les derniers à prendre les armes pour défendre leur liberté. D'ailleurs, un nombre assez important d'entre eux avaient intégré la résistance, à l'époque. Ses parents peut-être, ils n'en parlaient jamais. Pour lui, les Jedi avaient toujours été l'incarnation de ce symbole de paix. Mais de toute évidence ils n'étaient plus les héros des légendes d'autrefois, à l'époque de la grandeur de l'Ancienne République. Et puis, il y avait Hasnian. Il y avait eu ces jours d'errance dans les bas-fonds de Nar Shadaa, il y avait eu ces gamins qui s’entre-tuaient pour une ration de bouffe, leurs parents au fond du caniveau à la recherche d'une dose pour se piquer. Ceux qui se préparaient à la guerre, par vengeance, et ceux qui crevaient en silence. Et pas de Jedi en vue.
Meetra ne sembla pas aimer ce qu'il venait de lui dire. Il s'y attendait – qui l'aurait fait ? Mais il n'aurait pas pensé qu'elle réagisse comme ça, en le saisissant violemment au col. Désemparé, Errol se laissa faire. Il détestait la violence. S'il y avait bien quelque chose qui le mettait dans des états impossibles, c'était bien être confronté à ça. Venant de Meetra, le malaise était encore plus fort. Mais il prit sur lui, et resta droit, le visage dur, en soutenant son regard assassin. Comment ça, la République n'avait jamais défendu les Jedi ? Et les milliers de personnes qui étaient morts pour se battre aux côtés du grand Skywalker ? Et les civils qui avaient mis leur vie en danger pour protéger les leurs quand ils étaient recherchés par l'Empire ? Ça n'avait pas été suffisant, certes, mais ils avaient fait tout ce qu'ils pouvaient pour les aider, à leur échelle. Et puis, elle dit qu'ils les avaient laissé seuls à Naboo. Errol sortit de ses gonds à son tour. « La Nouvelle République est MORTE sur Hasnian, comment veux-tu qu'elle recouvre ses forces pour se battre sur Naboo ? T'es en plein délire ma pauvre ! ». La Résistance y était elle. C'était la République, dans un sens, bien que cela lui coûtait de l'admettre. Cela ne calma pas Meetra, mais elle le lâcha. Avant de commencer à le bousculer. Errol était dos à la barrière qui donnait droit sur le vide, et la perspective d'y être bousculé ne l'enchantait guerre. De mouvements circulaires des bras, il tentait de la repousser, mais elle y revenait régulièrement, comme si elle avait besoin de ce geste pour ponctuer ses phrases. Elle pouvait être en colère, il ne pensait pas qu'elle aille jusqu'à lui faire perdre l'équilibre dans un endroit pareil. Sur le moment cependant, il se concentra sur sa défense plutôt que sur les propos de la jeune Jedi, qui, hors d'elle, lui hurlait qu'elle n'avait pas eu le choix, qu'il fallait qu'elle survive.
La fin de l'interlocution fut brutale. Les mots de Meetra le frappèrent de plein fouet, tandis que le lampadaire au dessus d'eux grésillait, puis volait en éclat. Elle dut réaliser être allée trop loin car elle se tut alors, avant de s'éloigner dans la pénombre à grandes enjambées. Errol resta là, adossé à la barrière, les yeux fermés, le souffle court, le cœur battant la chamade. Il n'arrivait pas à se blinder contre la souffrance. Et c'était d'autant plus douloureux que les mots avaient été particulièrement durs à son égard. Il était tiraillé entre le besoin de fuite et l'envie de la rattraper. Pour lui dire quelque chose, il ne savait pas quoi. Il ne regrettait pas ses mots en soi, ils avaient eu besoin de sortir, et ils étaient justes, au fond de son cœur. Il ne savait pas s'il regrettait ce qui s'en était suivi, parce que de toute évidence, Meetra contenait en elle une souffrance insoupçonnée qui avait besoin d'être exprimée aussi, même s'il en avait fait les frais. Mais il avait mal. Ça le ravageait d'avoir assisté à ça, ça le prenait aux tripes d'être considéré comme ça. Ce n'était pas le meilleur des hommes certes, mais il n'était pas une pourriture. F4 n'avait pas pipé mot depuis un long moment maintenant, et ne savait pas où se mettre. « Tu restes ici, tu m'attends. Si tu te retrouves en danger, tu mets la jukebox bien fort, ok ? ». Ce droïde était une plaie, mais c'était sa seule compagnie constante ces temps-ci, et il n'avait pas envie de s'en séparer comme ça.
D'une main tremblante, il s'alluma une cigarette, et elle l’apaisa un peu. Bon, elle était partie vite mais elle ne devait pas être loin. Il ne tarda pas en effet à la retrouver, assise seule sur une marche d'escalier. Dans ce genre de situation, il ne fallait pas réfléchir. Il alla s'asseoir doucement à coté d'elle. « Bonjour, moi c'est Errol. Squint. Enfoiré de son état, connard à ses heures perdues, menant une vie de merde au milieu des caniveaux. Enchanté. ». Un petit rire nerveux s'échappa de ses lèvres. Ouais, c'était pathétique, il le savait bien. « T'as qu'à me former à ce que tu sais faire, on pourrait faire fine équipe. » Sa voix était devenue plus basse, lasse, un peu cassée. « Allez, viens là ». Errol tendit ses bras pour la serrer contre lui, bien qu'il ne sache pas comment elle allait réagir. Elle était remontée, après tout.
Meetra ne sembla pas aimer ce qu'il venait de lui dire. Il s'y attendait – qui l'aurait fait ? Mais il n'aurait pas pensé qu'elle réagisse comme ça, en le saisissant violemment au col. Désemparé, Errol se laissa faire. Il détestait la violence. S'il y avait bien quelque chose qui le mettait dans des états impossibles, c'était bien être confronté à ça. Venant de Meetra, le malaise était encore plus fort. Mais il prit sur lui, et resta droit, le visage dur, en soutenant son regard assassin. Comment ça, la République n'avait jamais défendu les Jedi ? Et les milliers de personnes qui étaient morts pour se battre aux côtés du grand Skywalker ? Et les civils qui avaient mis leur vie en danger pour protéger les leurs quand ils étaient recherchés par l'Empire ? Ça n'avait pas été suffisant, certes, mais ils avaient fait tout ce qu'ils pouvaient pour les aider, à leur échelle. Et puis, elle dit qu'ils les avaient laissé seuls à Naboo. Errol sortit de ses gonds à son tour. « La Nouvelle République est MORTE sur Hasnian, comment veux-tu qu'elle recouvre ses forces pour se battre sur Naboo ? T'es en plein délire ma pauvre ! ». La Résistance y était elle. C'était la République, dans un sens, bien que cela lui coûtait de l'admettre. Cela ne calma pas Meetra, mais elle le lâcha. Avant de commencer à le bousculer. Errol était dos à la barrière qui donnait droit sur le vide, et la perspective d'y être bousculé ne l'enchantait guerre. De mouvements circulaires des bras, il tentait de la repousser, mais elle y revenait régulièrement, comme si elle avait besoin de ce geste pour ponctuer ses phrases. Elle pouvait être en colère, il ne pensait pas qu'elle aille jusqu'à lui faire perdre l'équilibre dans un endroit pareil. Sur le moment cependant, il se concentra sur sa défense plutôt que sur les propos de la jeune Jedi, qui, hors d'elle, lui hurlait qu'elle n'avait pas eu le choix, qu'il fallait qu'elle survive.
La fin de l'interlocution fut brutale. Les mots de Meetra le frappèrent de plein fouet, tandis que le lampadaire au dessus d'eux grésillait, puis volait en éclat. Elle dut réaliser être allée trop loin car elle se tut alors, avant de s'éloigner dans la pénombre à grandes enjambées. Errol resta là, adossé à la barrière, les yeux fermés, le souffle court, le cœur battant la chamade. Il n'arrivait pas à se blinder contre la souffrance. Et c'était d'autant plus douloureux que les mots avaient été particulièrement durs à son égard. Il était tiraillé entre le besoin de fuite et l'envie de la rattraper. Pour lui dire quelque chose, il ne savait pas quoi. Il ne regrettait pas ses mots en soi, ils avaient eu besoin de sortir, et ils étaient justes, au fond de son cœur. Il ne savait pas s'il regrettait ce qui s'en était suivi, parce que de toute évidence, Meetra contenait en elle une souffrance insoupçonnée qui avait besoin d'être exprimée aussi, même s'il en avait fait les frais. Mais il avait mal. Ça le ravageait d'avoir assisté à ça, ça le prenait aux tripes d'être considéré comme ça. Ce n'était pas le meilleur des hommes certes, mais il n'était pas une pourriture. F4 n'avait pas pipé mot depuis un long moment maintenant, et ne savait pas où se mettre. « Tu restes ici, tu m'attends. Si tu te retrouves en danger, tu mets la jukebox bien fort, ok ? ». Ce droïde était une plaie, mais c'était sa seule compagnie constante ces temps-ci, et il n'avait pas envie de s'en séparer comme ça.
D'une main tremblante, il s'alluma une cigarette, et elle l’apaisa un peu. Bon, elle était partie vite mais elle ne devait pas être loin. Il ne tarda pas en effet à la retrouver, assise seule sur une marche d'escalier. Dans ce genre de situation, il ne fallait pas réfléchir. Il alla s'asseoir doucement à coté d'elle. « Bonjour, moi c'est Errol. Squint. Enfoiré de son état, connard à ses heures perdues, menant une vie de merde au milieu des caniveaux. Enchanté. ». Un petit rire nerveux s'échappa de ses lèvres. Ouais, c'était pathétique, il le savait bien. « T'as qu'à me former à ce que tu sais faire, on pourrait faire fine équipe. » Sa voix était devenue plus basse, lasse, un peu cassée. « Allez, viens là ». Errol tendit ses bras pour la serrer contre lui, bien qu'il ne sache pas comment elle allait réagir. Elle était remontée, après tout.
Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Ven 23 Juin - 19:35
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Ce n'était pas dans son habitude. Meetra n'était pas du genre à se mettre en colère. Parce que même si elle n'avait pas vraiment suivi les préceptes Jedi après ... Et bien, après Yavin IV, c'était resté, toutefois, dans un coin de sa tête. C'était toujours là, présent. Et oui ... Elle y pensait, pour sûr. Seulement, là, c'était ... la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. C'était quelque chose qu'elle ne pouvait pas laisser faire. Errol avait été particulièrement grossier. Il avait eu des mots durs à son encontre alors qu'elle n'était qu'une gamine. Elle était plus jeune que lui. Et le mécanicien semblait l'oublier. Ou alors, il s'en foutait. Il voulait se décharger de toute sa frustration sur elle ? Qu'il fasse. Elle avait été obligée de se défendre. Elle ne pouvait pas laisser dire. Elle ne pouvait pas laisser faire. Ce n'était pas possible. Du tout. Alors, oui, bien sûr, Meetra avait pété un peu un plomb. C'était pas bien. Elle le savait. Mais c'était comme ça. Elle ne pouvait pas le laisser dire, le laisser faire et opiner du chef. Non. Elle n'était pas dieu. Elle était juste une gamine qui tentait de faire les choses correctement. Elle s'était, à son tour, déchargée un peu sur lui. Elle l'avait engueulé. Elle lui avait dit tout ce qu'elle pouvait avoir sur le coeur. Tout ce qui était resté au fond de sa gorge, au fond d'elle-même, durant toutes ces années. Des choses dont elle n'avait jamais parlé. Des choses qu'elle n'avait jamais exprimé. Non. C'était resté au fond d'elle. C'était resté durant toutes ces années. Elle n'avait jamais réellement eu l'occasion d'en parler. Et c'était sorti. De la plus mauvaise manière sans doute mais c'était sorti quand même. Et elle n'en était pas très fière. D'autant plus qu'elle avait utilisé la Force sans réellement le vouloir. Meetra s'était laissée possédée par la Force, en quelque sorte. Et ce n'était pas bien. Elle en était même honteuse. Elle qui avait toujours réussi à se contrôler, ce n'était pas le cas. Alors, bien sûr, elle laissait tomber. Elle allait laisser Errol dans son coin avec son droïde. Alors, elle était partie. Tout simplement. Elle n'était pas allée bien loin. Non. Elle s'était contentée de s'asseoir sur la marche d'un escalier et elle s'était un peu repliée sur elle-même. Elle avait passé une main dans les cheveux avant de baisser la tête. Meetra retenait encore les larmes. Mais c'était difficile. Très difficile. Et pourtant, elle était soulagée, d'une certaine manière. Parce qu'elle avait réussi à en parler. Mais pas de la bonne manière. Elle leva le nez quand elle entendit du bruit. On se rapprochait d'elle. Errol ... Elle aurait préféré qu'il lui foute la paix à dire vrai. Il s'était installé tranquillement à ses côtés. Et il fit un peu d'humour. Se présentant sous un autre jour, si on pouvait dire ça ainsi. Elle n'avait pas trop envie de rire. Même si ... même si ça donnait envie de rire. Elle n'avait rien dit. Elle n'avait rien répondu. Non. Au moins, il faisait un pas vers elle. Est-ce qu'elle pouvait pour autant le remballer ? Est-ce qu'elle pouvait lui en vouloir ? Ouais. Elle pouvait mais bon. Elle jeta un coup d'oeil vers Errol. Meetra renifla quelque peu tandis qu'il lui disait qu'elle pouvait toujours le former. "Te former à quoi ?" Elle ne pouvait pas vraiment le former. Ce n'était pas un forceux. Du moins, elle ne le pensait pas. Non. Elle l'aurait senti. En signe de paix, Errol avait écarté les bras vers Meetra. Il voulait la prendre dans ses bras. Peut-être qu'il avait pris conscience que ... qu'il avait un peu poussé le bouchon trop loin. Elle avait bien besoin d'un câlin. Oui. Alors, elle s'était blottie contre lui. "J'suis désolée ... de t'avoir crié dessus." C'était pas son genre. Du tout. Mais bon. Parfois, quand on est à bout, c'est comme ça. Et pas autrement.
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Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Sam 24 Juin - 11:06
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La jeune femme était au bord des larmes. La gorge serrée, Errol tentait de faire bonne figure, de prendre le contre-pied de la situation. Il avait un certain talent pour faire le comique même dans les pires moments, de jouer de second degré et de sarcasme, même si cette dernière option n'était pas la plus appropriée dans la situation présente. Il s'en voulait un peu d'avoir tout mis sur le dos de la jeune femme, qui, seule, individuellement, n'y était pour rien dans tout cela. Elle avait survécu, elle avait fait ce qu'elle pouvait. Elle lui avait menti aussi, longtemps, se faisant passer pour une autre. Il la croyait enfant prodige, elle l'était, dans un sens, mais pas celui attendu. Il avait entendu dire que Luke Skywalker était très doué en mécanique lui aussi, bien qu'il n'ait jamais fait d'apprentissage formalisé. Cela devait être le quotidien de ceux qui marchent avec la Force. Elle lui avait menti oui, mais aujourd'hui, elle avait fait un pas vers lui. Un pas difficile, comme si elle se dénudait après des années, comme ça, parce qu'elle n'avait pas peur, qu'elle savait qu'il ne lui ferait pas de mal. Elle avait eu besoin de se dévoiler, et il n'avait eu qu'à effleurer la porte. Et si la suite avait été chaotique, il n'en restait pas moins que ses intentions étaient louables. Lui, il n'était plus celui qu'elle avait connu, mais il avait fait de tout son possible pour qu'elle ne s'en aperçoive pas. Il avait passé la soirée à aller en sens inverse, se couvrir au maximum pour ne pas se dévoiler. Cela le faisait culpabiliser un peu, d'autant plus qu'elle n'avait pas eu besoin de plus pour le percer à jour, et qu'elle n'avait rien dit. Elle avait fait comme si c'était normal, elle avait attendu peut-être qu'il soit honnête. En vain.
Il avait déjà tenté de faire tomber la tension en se présentant à nouveau, avec un pied-de-nez dont il avait le secret. Meetra ne broncha pas, et lui répondit par un petit reniflement, qui signifiait qu'elle était encore au bord des larmes. Bon, au moins, elle ne l'avait pas fracassé par terre, c'était un bon début. Ni transformé en bantha miniature. Il pouvait continuer. Errol lui dit, sourire timide aux lèvres, qu'elle n'avait qu'à le former si elle voulait. Il ne pouvait pas être pire que ce qu'il était déjà. « Te former à quoi ? », demanda-t-elle. Elle n'était pas dupe, elle avait très bien compris. Il s’éclaircit la gorge. « Eh bah tu sais quoi, ce que tu sais faire quoi. Couper les méchants en deux, soulever tes amis par les épaules au dessus du vide en leur hurlant dessus, voir des trucs bizarres, tout ça. Je sais pas me battre, d'accord, mais voir et sentir des trucs bizarres, ça j'y arrive bien. » Il faisait référence au Ryll, mais il n'était pas sûr qu'elle comprenne. En même temps, il n'avait pas envie d'être plus clair.
Il lui avait ouvert ses bras en signe de réconciliation, et elle s'y était blottie. En douceur. « J'suis désolée ... de t'avoir crié dessus. ». Errol inclina la tête pour poser sa joue sur la tête de la Jedi. Ses cheveux étaient doux, cela faisait un contraste avec sa barbe de quelques jours. « C'est pas grave, c'était mérité. Et puis j'ai pu découvrir que tu avais une jolie voix. Tu devrais devenir chanteuse, tu aurais du succès tu sais ? Et puis avec ta frimousse irrésistible, j'en connais pas beaucoup qui te résisteraient. Même si j'imagine que tu dois faire une croix là dessus. L'attachement c'est... pas conseillé à tout le monde, non ? ». Un sourire s'était dessiné sur son visage, un sourire béat, un sourire de gosse. Il lui caressa le bras pour la réconforter.
Un moment passa. Des mots lui brûlaient la gorge, des mots qu'il avait du mal à sortir. Mais il en avait envie. « Tu sais, les gens comme moi croient en ce que tu représentes, parce quoi qu'on dise, vous êtes les mieux placés pour faire face à ceux qui ont les mêmes dons mais qui nous veulent du mal. C'est un fardeau difficile à porter, j'imagine, et vous n'êtes pas des dieux. Mais tu peux faire changer les choses, tu peux vraiment. J'en suis convaincu. Vous n'êtes pas seuls. On vous soutiendra, chacun à notre manière ». Errol se voyait mal sur un champ de bataille certes, mais d'une certaine façon, ils œuvraient à un idéal commun.
Il avait déjà tenté de faire tomber la tension en se présentant à nouveau, avec un pied-de-nez dont il avait le secret. Meetra ne broncha pas, et lui répondit par un petit reniflement, qui signifiait qu'elle était encore au bord des larmes. Bon, au moins, elle ne l'avait pas fracassé par terre, c'était un bon début. Ni transformé en bantha miniature. Il pouvait continuer. Errol lui dit, sourire timide aux lèvres, qu'elle n'avait qu'à le former si elle voulait. Il ne pouvait pas être pire que ce qu'il était déjà. « Te former à quoi ? », demanda-t-elle. Elle n'était pas dupe, elle avait très bien compris. Il s’éclaircit la gorge. « Eh bah tu sais quoi, ce que tu sais faire quoi. Couper les méchants en deux, soulever tes amis par les épaules au dessus du vide en leur hurlant dessus, voir des trucs bizarres, tout ça. Je sais pas me battre, d'accord, mais voir et sentir des trucs bizarres, ça j'y arrive bien. » Il faisait référence au Ryll, mais il n'était pas sûr qu'elle comprenne. En même temps, il n'avait pas envie d'être plus clair.
Il lui avait ouvert ses bras en signe de réconciliation, et elle s'y était blottie. En douceur. « J'suis désolée ... de t'avoir crié dessus. ». Errol inclina la tête pour poser sa joue sur la tête de la Jedi. Ses cheveux étaient doux, cela faisait un contraste avec sa barbe de quelques jours. « C'est pas grave, c'était mérité. Et puis j'ai pu découvrir que tu avais une jolie voix. Tu devrais devenir chanteuse, tu aurais du succès tu sais ? Et puis avec ta frimousse irrésistible, j'en connais pas beaucoup qui te résisteraient. Même si j'imagine que tu dois faire une croix là dessus. L'attachement c'est... pas conseillé à tout le monde, non ? ». Un sourire s'était dessiné sur son visage, un sourire béat, un sourire de gosse. Il lui caressa le bras pour la réconforter.
Un moment passa. Des mots lui brûlaient la gorge, des mots qu'il avait du mal à sortir. Mais il en avait envie. « Tu sais, les gens comme moi croient en ce que tu représentes, parce quoi qu'on dise, vous êtes les mieux placés pour faire face à ceux qui ont les mêmes dons mais qui nous veulent du mal. C'est un fardeau difficile à porter, j'imagine, et vous n'êtes pas des dieux. Mais tu peux faire changer les choses, tu peux vraiment. J'en suis convaincu. Vous n'êtes pas seuls. On vous soutiendra, chacun à notre manière ». Errol se voyait mal sur un champ de bataille certes, mais d'une certaine façon, ils œuvraient à un idéal commun.
Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Sam 24 Juin - 21:08
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Meetra n'était pas vraiment certaine qu'elle avait envie de compagnie, là, tout de suite. Non. Non pas qu'Errol était de mauvaise compagnie. Enfin ... Il était de mauvaise compagnie, d'une certaine manière. Meetra avait pensé qu'il serait ravi ... qu'il aurait été content d'apprendre ... d'apprendre la vérité à propos de la jeune femme. Mais c'était tout le contraire. Non. Il avait préféré déchaîner sa haine sur elle. La rendant responsable de tous les malheurs du monde. Elle n'était ... Elle était toujours une gamine. Même si ... Elle avait vingt-deux ans à présent, Meetra avait toujours l'impression d'être une gamine paumée. Elle avait été nommée Chevalier. Mais elle ne savait même pas pourquoi on lui faisait autant confiance. Était-ce à cause de ses capacités ? A cause du fait qu'elle avait toujours appris facilement ? Parce qu'elle connaissait bien Hayden ? Meetra doutait. Elle doutait. Elle ne savait pas pourquoi on lui faisait confiance. Elle appréciait, oui, mais elle avait peur. Elle était terrifiée. Et entendre Errol lui parler comme ça, l'entendre lui dire qu'elle était responsable de pas mal de choses, non, la pauvre Meetra ne pouvait pas supporter. Et elle avait craqué. Elle savait que c'était une mauvaise chose. Qu'il ne fallait pas se laisser dépasser par ses émotions comme elle venait de le faire. Mais c'était plus fort qu'elle. Peut-être ... peut-être fallait-il que ça sorte de temps à autre. Les préceptes Jedi étaient faits pour une chose. Pour garder le contrôle. Et éviter que tout ne parte en sucette. Mais là, oui, pour une fois, ce précepte n'était pas une bonne chose. Mais alors pas du tout non. Parfois, il y avait des sujets qui devaient sortir. Pour éviter que ça fasse comme maintenant. Une perte de contrôle totale. Pour en revenir à ce qui nous intéresse, elle aurait préféré qu'Errol s'en aille. Qu'il trace son chemin. Et qu'ils ne se revoient jamais. Parce que si c'était pour ... Et bien, si c'était pour se faire pourrir la gueule comme il venait de le faire, c'était même pas la peine d'y penser à dire vrai. Mais alors pas du tout. Pour autant, même si Meetra n'avait pas envie de sa compagnie, elle ne le dégagea pas. Non. Elle l'avait laissé ... s'approcher. Elle l'avait laissé faire. Elle ne savait pas trop pourquoi à dire vrai. Au fond, sans doute parce qu'elle lui devait des excuses. Parce qu'elle n'avait pas été cordiale avec lui. Parce qu'elle avait été un peu horrible quand même, même si lui l'avait été également. Errol demandait une formation. Alors, bien sûr, elle avait feint l'ignorance. Faire comme si elle ne comprenait pas. La Force ... ne l'animait pas. Donc, ça serait difficile, ça serait très difficile de faire ce qu'elle faisait. "Je ne découpe pas des méchants en deux." s'était-elle contentée de répondre. Dans la mesure du possible, elle les blessait. Et seulement, seulement si elle n'avait pas d'autre choix, là, oui, il était possible ... qu'elle tue. Mais ce n'était pas ce qu'elle préférait. Si elle pouvait trouver un autre moyen, c'était pas ... c'était mieux de le faire, tout simplement. "J'pense que t'as assez d'ennuis comme ça pour que je t'entraîne là-dedans." Et elle ne voulait pas le faire à dire vrai. Non. Elle n'irait pas jusqu'à dire que si elle n'entendait plus parler d'Errol, ça serait bien. Mais elle ne voulait pas l'embarquer là dedans. Du tout. Qu'il reste ... avec ses ennuis. Il avait fait un deal pour ce sachet de poudre blanche. Elle ne voulait pas en savoir plus à ce propos mais elle savait que ça ne lui apporterait rien de bon. Donc, autant lui éviter plus d'emmerdes. Meetra s'était blottie contre lui. Et elle en avait profité, également, pour lui dire qu'elle s'excusait. Il tenta un peu d'humour. Avec le fait qu'elle avait une jolie voix et qu'elle aurait pu se lancer dans une carrière de chanteuse. "J'pense pas ... que ça me plairait réellement à dire vrai." Mais alors pas du tout. C'était pas elle. Rester sur la piste, enfin, sur la scène à chanter devant tout un tas de personnes, non, c'était pas elle. Et c'était pas ce qu'elle voulait. "Non ... Il est vrai que l'attachement ... c'est pas une bonne chose pour moi." Elle bougea légèrement la tête à ce propos. "Ceux qui sont proches de moi ... sont en danger perpétuel. Et j'veux pas les mettre en danger plus que cela." Jamais à dire vrai. C'était pour ça qu'elle avait quitté Norin et le Condor Ecarlate. Pour ça qu'elle avait pris ses distances avec son père. Pour ça qu'elle était partie également alors qu'elle copinait à droite, à gauche, et qu'elle commençait à se faire quelques amis, ici ou là. Une vie de solitaire. Elle retrouvait les Jedi à présent mais elle avait toujours l'impression d'avoir cette épée de Damoclès sur la tête à dire vrai. Errol tenta ... de la réconforter un peu. Et dire qu'il y avait de cela quelques minutes, il lui criait dessus et il lui aboyait des mots durs. Là, c'était tout le contraire. Il cherchait à être rassurant. A sa manière. Il cherchait à lui prouver qu'elle pouvait le faire. Qu'elle pouvait y arriver. Est-ce qu'elle pouvait y croire ? Elle n'en savait rien. "Je sais pas ..." se contenta-t-elle de répondre. "Ils nous ont bottés les fesses tellement de fois ..." Elle poussa un léger soupir. "C'est une guerre sans fin ..." Est-ce qu'elle perdait espoir ? Elle n'en savait trop rien. Peut-être. "Qui va faire encore d'innombrables victimes ... sans qu'on puisse ... vraiment les empêcher ..."
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Retrouvailles indésirables [PV Meetra] Mar 27 Juin - 14:29
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Il n'avait jamais vu Meetra aussi abattue. Il ne l'avait jamais vue dans un contexte qui portait à cela, c'était également vrai. Bien sûr qu'ils se sentaient tous impuissants face à ce qu'il était en train de se passer. Que faire quand on se retrouvait confronté à une bande de psychopathes qui sont assez entraînes et armés pour faire vraiment des dégâts ? La Nouvelle République, la Résistance et les Jedi n'étaient pas assez rétablis pour constituer une force d'opposition suffisante pour un vrai retour à la paix. Cela voulait dire des milliers de morts, encore et encore, et ce sans aucun sens. Tuer quelqu'un n'avait pas de sens, de toutes façons.
Elle semblait brisée Meetra. Cela lui fit mal au cœur. Il avait envie de l'aider, mais là, à la regarder se comporter avec lui, Errol sentait bien qu'elle avait bien plus envie d'être seule que de passer du temps avec lui. C'était un peu comme quand on essaye de recoller une amitié après une violente dispute qui ouvre les yeux sur l'autre : rien ne sera plus jamais comme avant. Il le savait, elle aussi.Il essayait de recoller les morceaux, elle n'avait pas envie, pas vraiment. Elle le regardait faire et se demandait s'il y arriverait. Sauf qu'il savait qu'il n'y arriverait pas seul.
Une page était en train de se tourner. Finie l'époque des deux mécanos faisant des blagues que seuls les initiés peuvent comprendre. Elle avait un devoir maintenant, et lui aussi, à sa manière. Ils ne se retrouveraient pas l'un contre l'autre, en toute logique (le monde était-il encore logique ?), mais ils n'auraient plus à travailler ensemble non plus. C'était différent.
Errol marqua un long silence, ne sachant trop que dire. « On en sait rien en effet. Je ne peux que te souhaiter d'éviter ça le plus longtemps possible. De profiter de ces périodes de paix, en dehors des combats. Je sais que ça, tu dois pouvoir le faire avec des amis choisis et non subis. ». Sa voix était lasse elle aussi, et il s'était levé, se frottant les cuisses pour faire tomber la poussière qui s'y était éventuellement logée. Il allait reprendre sa route. Retrouver son bon vieil F4 et tenter de le rendre moins con. Vagabonder sûrement, puis se retrouver un plan foireux pour soulager une poche de quelques centaines de crédits. Aller faire de la soupe dans les bas-quartiers, et s'y faire insulter. C'était déjà tout un programme.
« Meetra Thek. Bon courage. Comment on dit, dans la forme ? Ah oui... Que la Force soit avec toi. » Il s'était éloigné vers le square, où F4 l'attendait sous la lumière crépitante. Il était temps de passer à autre chose.
Elle semblait brisée Meetra. Cela lui fit mal au cœur. Il avait envie de l'aider, mais là, à la regarder se comporter avec lui, Errol sentait bien qu'elle avait bien plus envie d'être seule que de passer du temps avec lui. C'était un peu comme quand on essaye de recoller une amitié après une violente dispute qui ouvre les yeux sur l'autre : rien ne sera plus jamais comme avant. Il le savait, elle aussi.Il essayait de recoller les morceaux, elle n'avait pas envie, pas vraiment. Elle le regardait faire et se demandait s'il y arriverait. Sauf qu'il savait qu'il n'y arriverait pas seul.
Une page était en train de se tourner. Finie l'époque des deux mécanos faisant des blagues que seuls les initiés peuvent comprendre. Elle avait un devoir maintenant, et lui aussi, à sa manière. Ils ne se retrouveraient pas l'un contre l'autre, en toute logique (le monde était-il encore logique ?), mais ils n'auraient plus à travailler ensemble non plus. C'était différent.
Errol marqua un long silence, ne sachant trop que dire. « On en sait rien en effet. Je ne peux que te souhaiter d'éviter ça le plus longtemps possible. De profiter de ces périodes de paix, en dehors des combats. Je sais que ça, tu dois pouvoir le faire avec des amis choisis et non subis. ». Sa voix était lasse elle aussi, et il s'était levé, se frottant les cuisses pour faire tomber la poussière qui s'y était éventuellement logée. Il allait reprendre sa route. Retrouver son bon vieil F4 et tenter de le rendre moins con. Vagabonder sûrement, puis se retrouver un plan foireux pour soulager une poche de quelques centaines de crédits. Aller faire de la soupe dans les bas-quartiers, et s'y faire insulter. C'était déjà tout un programme.
« Meetra Thek. Bon courage. Comment on dit, dans la forme ? Ah oui... Que la Force soit avec toi. » Il s'était éloigné vers le square, où F4 l'attendait sous la lumière crépitante. Il était temps de passer à autre chose.