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Aneshka « Anka » Earsi
Aneshka « Anka » Earsi Mer 8 Mar - 23:53
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Anka Earsi ft. Evan Rachel Wood 29 ans Corellia Mercenaire Hétérosexuelle Célibataire Impulsive Persévérante | Inventaire ARMES POSSÉDÉES :Un pistolet laser (50cr). Depuis qu’elle en est entrée en possession, Anka ne s’en sépare presque jamais. Il n’est pas le premier qu’elle a tenu dans sa main, certainement pas le dernier, et elle n’y accorde vraiment aucune importance tant est qu’il continue à fonctionner. En revanche, elle porte une attention particulière au couteau (10cr) qui ceint perpétuellement sa taille ; S’il n’a aucune valeur marchande, les souvenirs qui y sont rattachés le rendent plus précieux que n’importe laquelle de ses possessions. Une poignée de détonateurs à charge électrostatique (25cr) finit de compléter son artillerie. VAISSEAUX POSSÉDÉS : Aucun. AUTRES POSSESSIONS : Lorsqu’elle faisait encore partie de l’équipage de son amant, Anka avait pris soin de se doter d’une armure légère (200cr), rudimentaire, lui permettant de se protéger au mieux sans souffrir du poids d’une armure plus résistante – mais plus encombrante. Récemment, et au prix de quelques crédits, elle y a apporté un certain nombre de modifications ; Un système de vision nocturne (50cr) et un système de camouflage (100cr) viennent désormais s’ajouter à son équipement, plus en adéquation avec son nouveau mode de vie. TOTAL = 435 crédits. Compétences PHYSIQUE : FORCE : ▬▬▬▬ VITESSE : ▬▬▬▬ ENDURANCE : ▬▬▬▬ RÉSISTANCE : ▬▬▬▬ COMBAT : CORPS A CORPS : ▬▬▬▬ ARMES BLANCHES : ▬▬▬▬ ARMES A DISTANCE : ▬▬▬▬ PRÉCISION : ▬▬▬▬ INTELLECT : RÉFLEXION : ▬▬▬▬ CHARISME : ▬▬▬▬ NÉGOCIATION : ▬▬▬▬ INGÉNIOSITÉ : ▬▬▬▬ TECHNIQUES : PILOTAGE : ▬▬▬▬ ELECTRONIQUE/MÉCANIQUE : ▬▬▬▬ PISTAGE : ▬▬▬▬ INFORMATION : ▬▬▬▬ |
Informations Sa propre maîtresse, avant tout. Et à jamais – c’est une promesse. Depuis toujours, Anka est une femme indépendante, un cœur sauvage qui ne veut aucune entrave à sa liberté ; Un état d’esprit qu’a cristallisé son affranchissement, scellant irrémédiablement le serment muet que sa chair a paraphé dans le sang. Par choix, mais surtout par nécessité, elle a appris à vivre seule et surtout à vivre pour elle-même. Car s’attacher, c’est se ferrer et de fers elle ne veut plus désormais. D’aucuns pourraient la dire égoïste, mais s’il est vrai qu’elle semble ne jamais hésiter à faire passer ses besoins avant ceux des autres, il est tout aussi vrai qu’elle a le sens du sacrifice, et infuse la volonté de rendre justice à l’enfant qu’elle a un jour été et qui n’a pas eu cette chance. Aimante et férocement protectrice envers les siens – et envers les laissés pour compte qu’elle place naturellement sous sa protection –, la mercenaire sait se montrer impitoyable si sa vie, ou celle de ses proches, est menacée.Car Anka est un paradoxe, une âme déchirée entre l’envie de devenir et la nécessité d’être. Son expérience douloureuse l’a rendue particulièrement solitaire et prudente ; Sa méfiance est sa meilleure protection, et rares sont les vivants à pouvoir se targuer d’avoir pleinement sa confiance. Mais être d’une nature secrète ne l’empêche pas de s’affirmer et de dire ouvertement ce qu’elle pense, en particulier si il s’agit de se montrer vindicative ou de défendre ses opinions face à des détracteurs trop téméraires. Oui, Anka est obstinée, et à cette obstination se mêlent les relents nauséabonds d’une fierté outrancière. Pétrie d’orgueil, difficile sera de lui faire douter de son bon droit, et son caractère sanguin n’aide en rien à lui faire entendre raison ; La farouche jeune femme aura une tendance naturelle à se mettre sur la défensive – avec violence – plutôt que de reconnaître ses erreurs. Malgré tout, Anka est une mercenaire efficace et implacable, tout autant capable d’abattre une cible que de faire plier une volonté. Persévérante, et estimant qu’il faut se donner les moyens d’atteindre les objectifs qu’on s’est fixés, elle sait mettre en balance le désir de ses victimes et celle de ses clients ; Une manipulation nécessitant un doigté que ses employeurs cherchent lorsqu’ils font appel à elle. Intéressée et calculatrice, la femme n’hésitera jamais à user de ses charmes, ou de menaces, pour obtenir ce qu’elle veut. Et ce à n’importe quel prix. | opinion Que pensiez-vous de la Nouvelle République avant sa destruction par le Premier Ordre ? Comment avez-vous réagi à sa destruction ? La Nouvelle République était un mirage, une illusion de dirigeants idéalistes et qui s’est avérée bien en-deçà de leurs espérances. Est-ce une surprise ? Non. Son socle était instable, elle aurait fini par s’écrouler, balayée comme un château de cartes. Et elle a été balayée, par la puissance d’un ordre tout aussi éphémère. Sa destruction m’a surprise. Non qu’elle soit une surprise en elle-même, mais j’ai été étonnée de la violence et de la facilité avec laquelle le système d’Hosnian Prime a été pulvérisé. J’ai craint un instant pour mes connaissances, j’ai pleuré pour les vies perdues puis j’ai tourné la page. Le mirage était dissipé. Pour vous, que représente le Premier Ordre ? Un contretemps. Rien de plus qu’une force qui essaie d’asseoir son pouvoir sur quelque chose qui ne lui appartient pas et qui finira par laisser la place. Mais pour le moment, ils représentent surtout des clients potentiels. Même si je n’approuve guère leurs exactions, et que je n’adhère pas à leur idéologie, ils ont les moyens et ils paient bien. Alors je m’efforce de fermer les yeux et de détourner le regard des atrocités. Qu’y pourrais-je, de toute façon ? Connaissiez-vous le Général Han Solo, si oui, que pensiez-vous de ce dernier ? De nom. Il n’y a pas grand-chose à en penser ; C’est un homme qui a eu à faire des choix, et qui s’est battu jusqu’au bout pour ses convictions. D’aucuns y verraient une forme d’acharnement vain, d’autres y verraient une certaine force de caractère. Moi je ne vois que le chemin qu'il a parcouru et où il l'a mené. D'après vous, qu'adviendra-t-il de la galaxie après ces récents événements ? Je ne vois qu’une seule issue : la guerre. Qu’elle soit ouverte et expéditive, ou qu’elle soit secrète et muette, elle sera lucrative. Et je saurais être au bon endroit et au bon moment pour en profiter. |
qui est derrière l'écran ? pseudo : Anka. prénom : Elodie. fréquence de connexion : 5 jours sur 7. comment as-tu découvert may the force ? : De liens en liens ! |
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Aneshka « Anka » Earsi Mer 8 Mar - 23:53
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my past does not define who i am now
chronolgie
5 ap. BY – Naissance
Aneshka Earsi naît sur Corellia, terre-mère des parias, des fauteurs et trouble et des trafiquants. Elle voit le jour sur le domaine familial, d’un couple de fermiers issus de classes populaires ayant décidé de miser sur l’agriculture et l’élevage pour assurer à leurs enfants de vivre sans jamais manquer de rien. Et ils ne manquèrent jamais de rien, vivant de leur exploitation et se permettant même le luxe d’offrir à leur progéniture éducation et savoir-être. Si son frère Matvei, de trois ans son aîné, est d’un caractère docile, l’enfant se montre rapidement farouche et indomptable – au grand dam de ses parents qui craignent d’y voir les prémisses d’un esprit contradictoire et aventureux.
16 ap. BY – 11 ans
Alors qu’elle est âgée de onze ans, le secteur de Corellia où ses parents ont élu domicile est la cible d’un raid destiné à alimenter un vaste commerce d’esclaves à travers la galaxie. Elle ne sut jamais – ni ne voulut savoir – qui était derrière tout cela, se remémorant seulement vaguement des derniers instants de son père, froidement abattu, et du visage tordu par la douleur de sa mère alors qu’elle était emmenée de force loin du corps sans vie, et encore chaud, de son époux.
Arrachée à sa demeure, Anka fut la première à être vendue, ainsi séparée de sa famille qu’elle ne revit jamais. C’est un riche marchand Chiss du nom de Marg'elira'desko qui prit possession d’elle, au prix de plusieurs centaines de crédits. Elle fut tatouée du blason de son nouveau maître, et aussitôt employée comme esclave domestique devant assurer des tâches épuisantes pour son âge, en plus des sévices qu’elle eut à subir chaque jour où elle tenta de défier l’autorité du Chiss. On essaya de la corriger, en vain. Quelque chose de fort, une haine farouche et une colère sans bornes, finirent de se muer en elle.
24 ap. BY – 19 ans
Ce furent huit années de sa vie qui lui furent volées. Un jour que son maître traitait d’un accord commercial décisif pour sa pérennité, son cargo fut attaqué par des mercenaires venus prendre possession de la cargaison, tant matérielle qu’humaine. Comme les autres esclaves, elle est enlevée au cours de l’attaque et Marg'elira'desko fut tué en tentant de défendre ses biens, emportant avec lui sa colère et son désir de vengeance. Bien décidée à gagner son affranchissement dans le sang ou à mourir libre, Anka saisit l’opportunité du chaos pour prendre les armes et décide de se battre pour sa vie. Rapidement neutralisée, le choix de son sort entraîne des dissensions au sein de la bande ; Le chef veut la faire sienne et refuse de la vendre tandis que le reste de la bande, avides d’honorer leur contrat et de récupérer leur argent, veut la parquer avec le reste de la marchandise.
Jonah, second en chef, touché par la volonté et la force de caractère de la jeune femme, abat son supérieur et prend de facto sa place. Anka et lui devenant amants, il décide de l’imposer au reste du groupe. Envers et contre tous, qui réclament qu’elle fasse ses preuves, elle apprend de Jonah le mercenariat, et prend rapidement goût à cette nouvelle façon de vivre.
30 ap. BY – 25 ans
Pendant six ans, elle écume la galaxie à leurs côtés attaquant, pillant, saccageant, enlevant au gré de leurs contrats. Mais jamais plus que nécessaire ; Son influence désintéressée teinte Jonah et ses subordonnés d’une forme de morale, qui n’attaque jamais par cupidité mais par besoin, laissant même parfois sur son chemin des survivants dépouillés mais indemnes. Manipulatrice, elle est, dans leur quotidien l’appât alléchant ou l’entremetteuse discrète, visage civilisé d’une horde sauvage ne reculant jamais devant un contrat juteux. Non pas en reste une arme entre les mains, elle n’hésite néanmoins jamais à se mêler au feu des combats lorsqu’elle l'entend – ou lorsque le besoin s’en fait ressentir.
31 ap. BY – 26 ans
Sa vie prend un nouveau tournant en 31 ABY. Au cours d’une mission des plus banales, visant à récupérer une cargaison en orbite autour de Fresia pour la revendre à l’horizon du Secteur Corporatif, les mercenaires essuient un revers cuisant lorsqu’il s’avère que la cargaison n’appartient pas seulement à quelques marchands peu scrupuleux mais à un consortium anonyme bien mieux préparé à les recevoir. Ils comprennent rapidement – mais trop tard – qu’ils ont été trompé. Au cours du combat qui s’en suit, la majorité de leurs alliés fuient ou sont tués et si elle parvint elle-même à s’enfuir, ce n’est qu’au prix de nombreuses vies, parmi lesquelles celle de Jonah. Plus elle mettait de la distance entre le Système Corporatif et elle, plus le poids et l’horreur de ce qui venait de se produire pesait sur ses épaules. Enfin, c’est au détour de Concordia, la lune mandalorienne, qu’Anka se laissa aller au désespoir.
Pour la seconde fois, elle avait tout perdu.
Ou presque.
34 ap. BY – 29 ans
Aujourd’hui, la jeune femme n’a rien oublié des enseignements de celui qui a un jour partagé son quotidien. Elle officie toujours comme mercenaire, mais cette fois elle est seule et ne veut plus aucune attache. S’assurant de la tenue des contrats, récupérant des informations pour les revendre, espionnant pour qui saura le mieux la payer, sa petite notoriété et ses relations lui permettent de choisir ses clients scrupuleusement. Une aubaine, dans un univers ployant chaque jour un peu plus sous la menace grandissante de forces obscures.
Pourtant, rien ne saurait émousser sa détermination et elle ne vit aujourd’hui que dans la perspective de retrouver ceux qui ont mené ses proches à l’abattoir et de leur faire payer. Mais pas seulement ; Des rumeurs parleraient d’une piste infime ouverte sur son passé, en la personne de son frère dont on aurait retrouvé la trace du côté de Naboo. Qu’il s’agisse de source sûre ou non n’a aucune importance : elle ne tournera pas la page tant qu’elle n’en aura pas le cœur net.
UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN
Elle passa une main irritée dans sa nuque, appréciant la moiteur de sa peau dans la paume de sa main et décolla les mèches poisseuses qui encadraient son visage. Un soupir invisible, muet, s’insinua d’entre ses lèvres, dessinant dans l’air des circonvolutions moutonneuses. Il faisait froid sur Belgaroth. Quoi de plus étonnant à cette période ? Sa peau s’horripila délicieusement au contact de l’eau, comme si elle n’en avait pas apprécié la caresse depuis une éternité ; Une tournure de l’esprit pourtant, mais elle se contentait de profiter avant son départ – lequel n’était plus qu’une question d’heures, puisque sa mission sur la planète tellurique était terminée et qu’elle n’avait plus qu’à aller récupérer son dû. Au-dehors, le ciel était noir et des nébulosités sombres et grondantes masquaient la lueur pâle des étoiles, des planètes et de leurs lunes. Elle croyait y voir les prémisses d’une turbulence passagère, soucieuse à la vue des zébrures mauves qui fendaient le ciel dans des roulements rauques et lointains. Peut-être que la tempête aura fini de s’éloigner d’ici son embarquement, peut-être pas. Qu’importait, puisque ce n’était pas elle qui allait piloter ? Mais il y avait toujours cette crainte, intrinsèque, enfouie au plus profond d’elle-même et qui couvait, rongeait, ronronnait. Elle n’aimait pas voyager. Elle n’aimait plus voyager.
Précautionneusement, avec des gestes mesurés, Anka essuya d’un linge propre le sang qui souillait son visage de pourpre et de noir. Les gerbes visqueuses avaient fini par sécher, tatouant sa chair et peignant ses cheveux blonds d’éclats rougeoyant. Si l’ironie ne manqua pas de lui arracher un sourire, elle lui fit aussi regretter un instant le feu naturel que jetaient sa crinière lorsqu’elle marchait dans les rues de Coruscent, pas plus tard que le mois passé ; Le même que celui de sa mère, si elle s’en souvenait bien. Le même que celui de son frère, aussi… Malheureusement, l’individu que visait son contrat la connaissait déjà, c’est pourquoi elle avait dû procéder à quelques… modifications dans son apparence. Des modifications qui n’avaient été, maintenant qu’elle y réfléchissait, que d’un intérêt très limité au vu de la façon dont leur entretien avait pris fin. Ce qui ne changeait rien pour elle ; Elle avait récupéré ce qu’il lui fallait récupérer, elle serait payée quoiqu’il advienne. Son client avait seulement perdu un client, mais ça, ça ne la regardait pas.
Se dardant dans le miroir de fortune qui ornait le mur délabré de la pièce à vivre qu’elle avait loué le temps de l’attente, la mercenaire ôta les lentilles qui coloraient ses prunelles bleues d’un brun soutenu puis enleva le chemisier ivoire qui lui collait à la peau et fit une toilette rapide, observant son reflet avec attention entre les salissures et les bris de verre poli. Une ecchymose naissante ourlait son poignet droit et une autre commençait à s’étaler largement sur sa gorge, là où l’homme l’avait saisie croyant qu’il parviendrait à la faire plier s’il se montrait suffisamment menaçant.
Elle lui avait montré.
Mais la blessure – qui nécessiterait des soins, elle en était certaine – avait rejoint la longue liste de celles qui ornaient son corps, dessinant dans sa chair des arabesques fantomatiques, éthérées mais chéries aussi, en ce qu’elles étaient le témoin du chemin qu’elle avait parcouru depuis son affranchissement. Et au sein de la fresque blafarde se traçait le contreseing à sa liberté, un blason esclavagiste savamment stylisé pour représenter sa liberté gagnée au prix du sang. Elle l’avait fait sien, ce symbole, l’avait fait graver sur le manche du poignard qui ceignait perpétuellement sa taille, comme un souvenir et comme une promesse faite à ceux qui ont disparu pour qu’elle vive : celle de ne plus jamais être entravée, de ne plus jamais ployer.
D’un sac en toile, elle sortit de quoi se changer, ainsi qu’une cape à capuche et un titre de transport dument payé qu’elle glissa dans la poche arrière de son pantalon. Puis elle y enfourna la marchandise, ferma le nœud avec fermeté et lorsque ce fut fait, et d’un geste presque mécanique, Anka passa son pendentif sous le col de sa chemise et poussa la porte de la chambre de fortune. C’est sous le regard de quelques curieux qu’elle sortit du Megabar de Xot, s’engouffrant dans le flot de voyageurs sous une pluie battante. Ayant rabattu le revers de sa capuche, elle eut tout loisir d’observer les alentours en s’interrogeant de l’animation des débarcadères à une heure de la nuit si avancée. Elle avait dans un premier temps choisi de partir au beau milieu de la journée avant de se raviser, estimant que si elle voulait partir en toute discrétion, il valait mieux le faire lorsque la pénombre l’envelopperait de son manteau bienveillant. Pourtant, le statioport de Belgar bourdonnait, grouillant de monde se bousculant pour espérer rejoindre leur navette avant le départ fatidique qui ne manquerait pas de les laisser à quai. Puis elle comprit ; Il n’y avait, sur tout Belgaroth, qu’un seul statioport civilisé et elle s’y trouvait. Rien d’étonnant à ce qu’il soit noir de monde à toute heure du jour et de la nuit.
Elle n’allait pas s’y plaindre, le bain de foule lui offrait une couverture suffisante, et elle n’avait de toute façon plus le temps d’attendre ; Qui savait combien de temps ils mettraient à trouver le corps sans vie de leur chef ? Mieux valait qu’elle s’assure de ne plus être là quand le moment viendrait.
Et déjà son regard se posait sur l’appontement, se mêlant à celui des quelques voyageurs qui attendaient déjà de pouvoir embarquer.
« Titre ? » Lui fit un homme, l’interpellant d’un coup d’œil mauvais.
Anka le lui tendit machinalement, le regard vague mais l’esprit clair. Elle était déjà loin.
De l’autre côté de la Région de l'Expansion, Naboo lui tendait les bras.
Précautionneusement, avec des gestes mesurés, Anka essuya d’un linge propre le sang qui souillait son visage de pourpre et de noir. Les gerbes visqueuses avaient fini par sécher, tatouant sa chair et peignant ses cheveux blonds d’éclats rougeoyant. Si l’ironie ne manqua pas de lui arracher un sourire, elle lui fit aussi regretter un instant le feu naturel que jetaient sa crinière lorsqu’elle marchait dans les rues de Coruscent, pas plus tard que le mois passé ; Le même que celui de sa mère, si elle s’en souvenait bien. Le même que celui de son frère, aussi… Malheureusement, l’individu que visait son contrat la connaissait déjà, c’est pourquoi elle avait dû procéder à quelques… modifications dans son apparence. Des modifications qui n’avaient été, maintenant qu’elle y réfléchissait, que d’un intérêt très limité au vu de la façon dont leur entretien avait pris fin. Ce qui ne changeait rien pour elle ; Elle avait récupéré ce qu’il lui fallait récupérer, elle serait payée quoiqu’il advienne. Son client avait seulement perdu un client, mais ça, ça ne la regardait pas.
Se dardant dans le miroir de fortune qui ornait le mur délabré de la pièce à vivre qu’elle avait loué le temps de l’attente, la mercenaire ôta les lentilles qui coloraient ses prunelles bleues d’un brun soutenu puis enleva le chemisier ivoire qui lui collait à la peau et fit une toilette rapide, observant son reflet avec attention entre les salissures et les bris de verre poli. Une ecchymose naissante ourlait son poignet droit et une autre commençait à s’étaler largement sur sa gorge, là où l’homme l’avait saisie croyant qu’il parviendrait à la faire plier s’il se montrait suffisamment menaçant.
Elle lui avait montré.
Mais la blessure – qui nécessiterait des soins, elle en était certaine – avait rejoint la longue liste de celles qui ornaient son corps, dessinant dans sa chair des arabesques fantomatiques, éthérées mais chéries aussi, en ce qu’elles étaient le témoin du chemin qu’elle avait parcouru depuis son affranchissement. Et au sein de la fresque blafarde se traçait le contreseing à sa liberté, un blason esclavagiste savamment stylisé pour représenter sa liberté gagnée au prix du sang. Elle l’avait fait sien, ce symbole, l’avait fait graver sur le manche du poignard qui ceignait perpétuellement sa taille, comme un souvenir et comme une promesse faite à ceux qui ont disparu pour qu’elle vive : celle de ne plus jamais être entravée, de ne plus jamais ployer.
D’un sac en toile, elle sortit de quoi se changer, ainsi qu’une cape à capuche et un titre de transport dument payé qu’elle glissa dans la poche arrière de son pantalon. Puis elle y enfourna la marchandise, ferma le nœud avec fermeté et lorsque ce fut fait, et d’un geste presque mécanique, Anka passa son pendentif sous le col de sa chemise et poussa la porte de la chambre de fortune. C’est sous le regard de quelques curieux qu’elle sortit du Megabar de Xot, s’engouffrant dans le flot de voyageurs sous une pluie battante. Ayant rabattu le revers de sa capuche, elle eut tout loisir d’observer les alentours en s’interrogeant de l’animation des débarcadères à une heure de la nuit si avancée. Elle avait dans un premier temps choisi de partir au beau milieu de la journée avant de se raviser, estimant que si elle voulait partir en toute discrétion, il valait mieux le faire lorsque la pénombre l’envelopperait de son manteau bienveillant. Pourtant, le statioport de Belgar bourdonnait, grouillant de monde se bousculant pour espérer rejoindre leur navette avant le départ fatidique qui ne manquerait pas de les laisser à quai. Puis elle comprit ; Il n’y avait, sur tout Belgaroth, qu’un seul statioport civilisé et elle s’y trouvait. Rien d’étonnant à ce qu’il soit noir de monde à toute heure du jour et de la nuit.
Elle n’allait pas s’y plaindre, le bain de foule lui offrait une couverture suffisante, et elle n’avait de toute façon plus le temps d’attendre ; Qui savait combien de temps ils mettraient à trouver le corps sans vie de leur chef ? Mieux valait qu’elle s’assure de ne plus être là quand le moment viendrait.
Et déjà son regard se posait sur l’appontement, se mêlant à celui des quelques voyageurs qui attendaient déjà de pouvoir embarquer.
« Titre ? » Lui fit un homme, l’interpellant d’un coup d’œil mauvais.
Anka le lui tendit machinalement, le regard vague mais l’esprit clair. Elle était déjà loin.
De l’autre côté de la Région de l'Expansion, Naboo lui tendait les bras.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Aneshka « Anka » Earsi Mer 8 Mar - 23:57
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mettre la main à la pâte, tout un art...
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BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Aneshka « Anka » Earsi Jeu 9 Mar - 1:05
Kara Aryss
HORS LA LOI
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche
Re: Aneshka « Anka » Earsi Jeu 9 Mar - 5:52
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Coucou à toi
Je suis teeeeellement d'accord avec ce choix de Face Claim
Bon courage pour ta fiche et hâte d'en apprendre plus sur ton personnage
Je suis teeeeellement d'accord avec ce choix de Face Claim
Bon courage pour ta fiche et hâte d'en apprendre plus sur ton personnage
Re: Aneshka « Anka » Earsi Jeu 9 Mar - 8:44
Meetra Thek
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Avatar : Alycia Debnam-Carey
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℘ Flashback : Mivzsa #1 ; Ralkorb #5
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Bienv'nue à toi ^^
Re: Aneshka « Anka » Earsi Jeu 9 Mar - 9:00
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Bienvenue ici Courage pour ta fiche
Re: Aneshka « Anka » Earsi Jeu 9 Mar - 10:08
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Bienvenue parmi nous. Evan Rachel Wood. Bon courage pour ta fiche.