Evan - Killing things clears my head

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Evan Dresolyn

ft. Jeremy Irvine

27 ans

Corellia

Lieutenant/Rage 5

Hétérosexuel

Célibataire

Cruel

Déterminé

Inventaire
ARMES POSSÉDÉES :
Une armure moyenne : 250 crédits
Un fusil blaster DLT-19 : 70 crédits
Electrostaff antiémeute Z6 : 25 crédits
Vision thermique : 50 crédits
Résistance énergetique : 100 crédits

Total : 495 crédits

Reste : 5 crédits (pour l'achat de mes cures-dents de combat)

VAISSEAUX POSSÉDÉS :
Aucun vaisseau propre. Il préfère les transports en commun du Premier Ordre
AUTRES POSSESSIONS :
Rien de spécial, si ce n'est un pendentif avec une balle de sniper comme médaillon qui a une valeur toute "sentimentale"
Harnais et holsters à munitions

Compétences


PHYSIQUE :
FORCE : ▬▬▬▬
VITESSE : ▬▬▬▬
ENDURANCE : ▬▬▬▬
RÉSISTANCE :▬▬▬

COMBAT :
CORPS A CORPS : ▬▬▬
ARMES BLANCHES : ▬▬▬▬
ARMES A DISTANCE : ▬▬▬
PRÉCISION : ▬▬▬▬

INTELLECT :
RÉFLEXION :▬▬▬
CHARISME : ▬▬▬▬
NÉGOCIATION : ▬▬▬▬
INGÉNIOSITÉ : ▬▬▬▬

TECHNIQUES :
PILOTAGE :▬▬▬
ELECTRONIQUE/MÉCANIQUE : ▬▬▬▬
PISTAGE : ▬▬▬▬
INFORMATION : ▬▬▬▬

LA FORCE :
PERCEPTION : ▬▬▬▬
PROJECTION : ▬▬▬▬
SABRE LASER : ▬▬▬▬
SOIN : ▬▬▬▬

SPÉCIALISATION
SPÉCIALITÉ (Artillerie) : ▬▬▬▬


Informations
Charmeur, amical, affable, Evan l'est assurément, lorsqu'il n'est pas sur un champ de bataille. Séduisant, il peut se montrer prévenant tout en gardant un voile de mystère autour de sa personne. Mais une fois enfilé son armure noire du Commando Rage, il se mue en RAGE 5, un sociopathe primaire, une créature instable et imprévisible capable du pire. Doué au combat, il est un danger pour ses ennemis comme pour ses alliés (à l'exception de son Commando, allez savoir pourquoi) et se transforme en une machine de guerre rodée qui n'a plus rien à voir avec l'Evan Dresolyn que vous auriez croisé sur la base quinze minutes auparavant. Ce "don", Evan le doit à un accident lors d'une mission sur la planète Hoth, le jour où son frère lui a collé des fragments de balles dans le crâne. Obligé de passé sur le billard, son cerveau a moyennement apprécié qu'on vienne le charcuter gentillement. Depuis, RAGE 5 s'est découvert une attraction innée pour la cruauté et le sang. Ce psychopathe des champs de bataille aime torturer, au point de faire des interrogatoires une spécialité.
Drogué, Evan l'est. Drogué à l'adrénaline, à l'excitation du combat et il en a besoin pour se contrôler. Pour se la procurer, RAGE 5 n'hésite pas à tuer, Evan lui, n'hésite pas se scarifier pour la provoquer artificiellement. Loyal, Evan l'est à son camp, à son groupe et surtout aux RAGE. Prêt à tout pour exécuter sa mission, il n'hésite pas à faire preuve de violence et se montre dénué de scrupules au point d'être prêt à abandonner (ou tuer) des camarades en cours de route si la mission l'exige (encore une fois, sauf le commando de Viper Greed qui est comme son foyer). On pourrait dire qu'il est courageux, parce qu'il est assurément, mais d'autres estimeront la frontière tellement fine qu'ils le qualifieront de fou, ou masochiste. Et si RAGE 5 est un animal fou que seuls ses équipiers semblent en mesure de dompter, Evan garde en lui un côté mystérieux, cachant un trouble, un malaise, quelque chose d'humain, une période de sa vie qu'il a oublié à cause de l'accident de Hoth. Il est convaincu d'oublier quelque chose, quelque chose d'important mais il reste sans réponses...pour le moment.
opinion
Que pensiez-vous de la Nouvelle République avant sa destruction par le Premier Ordre ? Comment avez-vous réagi à sa destruction ? La Nouvelle République est l'incarnation de l'insultante victoire du terrorisme sur la paix et l'ordre. Leur destruction était inévitable, programmée au moment même où ils se sont dressés contre le Premier Ordre. Cela aurait dû être un ennemi parmi d'autres, un cancer à éradiquer, faible et insignifiant. Mon frère, mon père et ma mère ont fini par adhérer à  leurs discours tronqués, leurs utopies éculées et leurs mensonges. Alors eux aussi, sont devenus des ennemis. Notre victoire n'est que la preuve irréfutable que cette mascarade "démocratique" ne tenait même pas la route.
Pour vous, que représente le Premier Ordre ?  La sécurité, la maison, le retour d'un vieux souvenir qui nous avait été injustement arraché, la réponse universelle à toutes les équations possibles. Le Premier Ordre représente le progrès que nous devrions tous embrasser, le retour à des valeurs, l'ordre, la justice, la fin du chaos que les rebelles se plaisent à promouvoir. Il est la logique réponse d'un monde qui a été manipulé, humilié et détruit par des hommes et des femmes corrompus qui, ont rebâtis, sur les ruines encore fumante de l'Empire, un système tout aussi gangréné qu'auparavant. Il est des causes qui valent qu'on y sacrifie sa vie, le Premier Ordre en est une.
Connaissiez-vous le Général Han Solo, si oui, que pensiez-vous de ce dernier ? Comme tout le monde, j'ai entendu son nom lorsqu'on entendait parler des "exploits" de la résistance. Si je le connaissais? Non, sinon il serait mort avant, une vibrodague entre les côtes. Ce n' est qu'une erreur, une imposture qu'on a glorifié pour des actes ignobles, arbitraires et injustes, et qui a vécu bien trop longtemps. Il est un nom sur une liste de parasites à éradiquer, une erreur du passé qu'il convient de corriger et je ne peux que saluer le fait que cela ait été fait.
D'après vous, qu'adviendra-t-il de la galaxie après ces récents événements ? Un monde meilleur, l'avènement d'une nouvelle ère, la paix et la prospérité de la galaxie sous l'égide protectrice du Premier Ordre. Le leader Snoke a compris que l'ancien Empire était imparfait, nous, nous ne ferons pas les mêmes erreurs. Certes, nous avons perdu la Starkiller Base mais c'est un sacrifice, un contretemps qui ne nous ralentira qu'à peine. Nous sommes le progrès, nous sommes le futur...nous sommes inarrêtables .
qui est derrière l'écran ?

pseudo : WeeeSky
prénom : Weee...à moins que ce soit Sky?
fréquence de connexion : Au moins 365 fois par an
comment as-tu découvert may the force ? : Les arcanes du net sont impénétrables
BesidetheCrocodile pour May the Force
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Haunted by the past, I'll rise up and strike back

HOTH , 30 ABY

Une bourrasque de vent glacé vient secouer la neige devant mon champ de tir. L’espace d’un instant, je crains de ne pas apercevoir ma cible. Sous mon casque, je retiens ma respiration, contrôle la vitesse de mes battements de coeur et fixe la croix qui barre mon viseur optique. A mes côtés, Dravin, ou FN-5742, s’agite, il déplace ses quadrijumelles de gauche à droite, tournant comme une girouette dans une tempête.

Ca caille, bordel.

Il parle trop,  on est en position depuis près d'une heure et il m’énerve déjà. Je ferme les yeux pour me calmer, à deux doigts de couper la radio du casque. J’écarte un peu les bras pour stabiliser ma position. Mon fusil à projectile solide a beau posséder un pied, je ne tiens pas à le voir déraper au moment fatidique. La neige crisse doucement sous mon corps et je suis heureux d’avoir mon armure sous le manteau emprunté aux Snowtroopers de l’avant-poste local. Je dois concéder à FN-5742 que Hoth est un vrai piège mortel pour celui qui n'y prend garde. Une année que je fais équipe avec Dravin sur ce type de mission, je le connais assez pour savoir qu'il risque de ne pas s'arrêter de sitôt.

Putain, il fait froid

Cette fois j’en peux plus, je décolle mon œil de l’objectif et me tourne vers FN-5742 en lui balançant mon poing dans l’épaule.

Tu vas la fermer oui ? Comment tu veux que je me concentre ? Surveille nos arrières plutôt.


Je me réinstalle, mon doigt sur la gâchette. Intérieurement, je repasse la procédure de chargement, vérifiant point par point la checklist pour m'assurer que je n’aurai pas de mauvaises surprises au moment où j'aurai ma fenêtre de tir. J’ai choisi un dérivé  du M-82, un fusil à chargeur de quatre balles. Il est certes un peu moins précis que le .338 de Corellia mais ne nécessite pas que je manipule la culasse après chaque tir.

Alors Yan…pourquoi te caches-tu ici ? Es-tu devenu pilote comme tu le rêvais ?

Mais c’est quoi cette planète. Il veut se transformer en glaçon ou quoi à venir ici.

Dravin, surveille nos arrières.


Nan mais on va devoir attendre encore combien de temps ? Y a rien là.

Nos arrières ! Qu’est-ce que tu comprends pas dans « surveille nos arrières » ?


Je relève un peu mon arme, balaie du viseur la colline qui descend doucement depuis notre position. J’étais certain qu’il était là, quelque part dans ces rochers. La vue était dégagée sur des kilomètres, mais je savais que je finirais par l’avoir tôt ou tard. Tout était une question de patience.



CORELLIA , 14 ABY


Je suis né en 7 ABY, sur la planète Corellia. Jadis, ma famille était réputée. Notre nom ne vous dit peut-être rien mais il fut bien connu des autorités de l'Empire Galactique tant les nôtres ont fourni des soldats dans les rangs impériaux, tant et si bien qu'on aurait même pu croire que servir l'Empire était devenu génétique chez nous. C'est l'Empire qui a permis à mes parents de se rencontrer, sur le croiseur interstellaire Luminazer.

Ma mère, jeune analyste tactique, originaire de Corellia, avait dix neuf ans et sortait d'une académie militaire impériale, intégrant l'équipage de passerelle du Luminazer quelques semaines auparavant. Mon père, Ewik Dresolyn, était un pilote de TIE. Je me rappelle toujours de l'éclat brillant de ses yeux lorsqu'il nous racontait ses histoires de vols et de combats aériens. Il était doué, il était charmeur, et son escadron était basé sur le Luminazer. Les circonstances dans lesquelles ils se sont rencontrés et comment ils sont tombés amoureux l'un de l'autre, je n'en sais rien, et je m'en fous. C'est le passé, ce n'est pas le mien, et s'appesantir sur le passé, c'est hypothéquer le futur.

Au cours d'un dogfight, le TIE de mon père a été abattu. Comme des milliers de ses camarades avant lui, mon père a été mis, un temps, hors de combat, mais était vivant. La lutte contre les rebelles battaient son plein, l'Empire avait besoin de ses forces vives mais mon père lui, a refusé de reprendre le combat. L'amour l'avait rendu faible et indécis, la peur de la mort, de perdre ma mère, altérait son jugement aussi ont-ils décidé de quitter l'armée. Les circonstances de leur départ sont floues, j'étais trop jeune que pour comprendre ou poser des questions...ce que je sais désormais, c'est qu'on ne quittait pas l'armée impériale de la sorte...je crois aujourd'hui qu'ils ont déserté, et cette pensée me remplit de honte.

J'avais sept ans, et tous les jours, je passais un temps pas possible devant cette grande armure en Reflec noir que mon père gardait sur un présentoir dans son bureau. Elle avait appartenu à mon grand père, décédé des années auparavant lors de la dernière bataille de la planète Scarif. "Death Trooper", c'est ce qu'il était. Un corps d'élite, attaché auprès du directeur Orson Krennic, ils ont été des élites, semant la mort et la désolation au cours de leurs missions un peu partout dans la galaxie. Je rêvais de porter la même, avec ses optiques vertes, son revêtement immaculé et son apparence angoissante. Il avait élevé notre nom au panthéon des héros morts pour l'Empire, et mon père lui, le faisait tomber en disgrâce.

J'entends la voix de ma mère qui m'appelle, j'arrive enfin à décrocher mon regard de l'armure de mon grand-père et file la rejoindre dans la cuisine. Elle me sourit et me prends dans ses bras. Je n’avais jamais réalisé à quel point ma mère était forte à l’époque. Trentenaire dynamique, belle et courageuse, ce que je retiens le plus d’elle, c’était son sourire, un sourire qui vous donnait chaud au cœur et parfois, j’ai encore l’impression de me souvenir de son odeur, de ce parfum fleuri qu’elle mettait quand elle était à la maison. Je n'ai jamais su pourquoi ni comment elle était partie avec mon père. Comment pouvait-on abandonner une aussi brillante carrière d'analyste pour déserter avec un homme qui préférait trahir sa cause plutôt que de prendre le risque de ne plus voir celle qu'il aimait? Ce n'est que bien plus tard que j'ai appris que ma mère s'était retrouvée sur ce croiseur par la force des choses, comme suite logique à ses études mais que les siens, défendaient farouchement les idées de la rébellion.

Avec mon père, ils partirent s’installer sur Corellia, la planète natale de ma mère, achetèrent une parcelle de terrain au gouvernement local et fondèrent une famille. Ils ont eu trois enfants, deux garçons et une fille. Je mentirai si je disais que ce n'étais pas une époque heureuse; la vie était calme et les jours s'écoulaient paisiblement. Ma mère s'occupait de relations diplomatiques entre différents mondes pour un noble local et mon père, escorte ou quelque chose comme ça. Mes parents vivaient constamment dans la peur d'être retrouvé. L'Empire ne laissait pas ses éléments s'enfuir impunément.

Les informations mettaient parfois un peu de temps pour nous parvenir mais entre temps, l’Etoile de la Mort avait été détruite, l’Empire Galactique avait volé en éclat et ses forces, avaient été dispersées aux quatre vents. Je ne naîtrai que sept ans après la bataille de Yavin, sept années durant lesquelles mes parents vivraient paisiblement, enfin libéré de l'ombre menaçante de l'Empire.

Ce n'est qu'en 14 ABY, que les premières rumeurs concernant un rassemblement des forces impériales déchues dans les Régions Inconnues se propagèrent sur Corellia. Rien de très concret et pourtant, suffisamment insistante que pour pousser mes parents à vouloir s'éloigner, encore plus, trouver un endroit où ils ne risqueraient rien. Dans la même période, Corellia devint la scène de luttes de pouvoir sanglantes, et une nouvelle fois, mes parents prirent bagages et enfants pour prendre la fuite, cette fois, en direction de Coruscant, dans l’espoir de pouvoir y mener une nouvelle vie.

Les bâtiments immenses, les véhicules à perte de vue, je me souviens avoir découvert tout ça avec curiosité et avec une certaine crainte. Pour un enfant qui venait d’une planète telle que Corellia, découvrir une ville assez immense que pour recouvrir une planète était quelque chose d’unique et en même temps, de simplement fabuleux.  

HOTH , 30 ABY

Une tape de la  main sur mon épaule, je jette un œil vers Dravin. Les quadrijumelles vissées sur son casque, il paraît concentré…enfin…je commençais à me demander s’il pouvait être « centré » et pas seulement con…bon, mis à part ce jeu de mot stupide qui fuse dans mon esprit, je reporte mon attention sur la lunette de mon fusil. La température me semble encore avoir baissé, je croisais juste les doigts pour que ce soit pas l'approche d'une tempête sans quoi, on devrait se replier d'ici peu.

Mouvement dans le secteur quatre, au pied de la roche à côté de l’éperon rocheux noir.

Je tourne légèrement mon canon vers la droite, j’observe avec attention l'immensité striée de blanc et de gris, balayant lentement l’horizon, je dépasse un point noir, revient en arrière.

Bingo…je te tiens.

Une petite silhouette, humaine selon toute vraisemblance. Je tourne la molette sur le côté de ma lunette pour augmenter l’agrandissement et passer en mode optique. Ma main me démange, je sens mon doigt qui tâte la gâchette. Je commence déjà à travailler ma respiration.  

Un visage d’enfant , quatre ou cinq ans, pas plus, un manteau blanc avec capuche à fourrure. L’enfant paraît s’amuser, rire en se jetant dans la neige. C'est une petite fille tout ce qu'il y a de plus normale, heureuse, joyeuse.  A mes côtés, Dravin se tient silencieux, il attend, attend ma réaction, mes ordres ou je ne sais quoi. J'entends enfin sa voix dans mon casque.

T’étais obligé de te proposer pour cette mission ? Tu es certain de vouloir faire ça ?

Est-ce que je le veux ? Non. Est-ce que je dois ? Oui, c’est ma mission. J’agrandis encore un peu le grossissement de ma lunette, m’arrête un moment sur le visage de l’enfant.

Je ne savais pas…

Ces quatre mots résument tout. Parce que mon nom ne valait plus rien depuis sa souillure, parce que je voulais prouver mon allégeance au Premier Ordre, je m'étais proposé pour cette mission.

Un sacrifice ne l'est vraiment que si il est difficile...sinon, ce ne serait pas un sacrifice.

Pour la première fois de ma vie, je vois la fille de Yan…ma nièce. J’ai chaud sous mon casque en pensant que cette rencontre sera la dernière. Yan devait mourir, mais elle…ne serait qu’une victime collatérale. Je me remémore les paroles de mes formateurs, les discours de notre suprême leader. Le Premier Ordre devait passer au-dessus des états d'âme. Nous étions entraînés en ce sens. La mission était tout ce qui comptait.

Si seulement il n'avait pas décidé de tourner le dos au Premier Ordre, si seulement...A nouveau Dravin m'interrompt dans mes pensées, ça commence à devenir une mauvaise habitude.

Evan, fais pas ça. Attend qu’il sorte.


Je fronce les sourcils, je me rends compte que la résolution de Dravin n'est pas aussi forte que ce qu'il prétendait il y a encore quelques heures.

Tu as déjà fait de la chasse, Dravin ?

Je sens mon partenaire sur cette mission qui me regarde avec perplexité. Je suppose que non. Il a dut grandir sur une planète comme Coruscant ou dans une grande ville, chasser est  un art qu'on apprend pas aux citadins.. Ma voix était sûre d'elle, froide et pragmatique, mais en réalité, j'étais en nage, je n'en menais pas large.

Quand tu chasses un prédateur qui se terre…le moyen le plus simple de le débusquer, c’est d’abattre son petit d’abord…et comme par miracle, la cible apparaîtra. Je dégomme la gamine, et les parents se précipiteront devant mon viseur juste à temps que pour qu’on finisse cette putain de mission et qu’on quitte cette foutue planète.

Quelle idée de te terrer ici, Yan. T’étais censé faire partie de la Résistance, piloter un X-Wing ou une connerie du genre, pas te terrer là avec femme et enfant.

Dravin…

Couvre-moi et laisse-moi gérer, ok ?

Je respire profondément, laisse mon viseur monter et descendre une ou deux fois avant de vider mes poumons et de bloquer ma respiration. J’entends mes battements cardiaques ralentir, j’ajuste la visée...encore quelques secondes...

C’était trop facile…J'avais presque envie qu'il sorte à cet instant, qu'il me permette d'éviter de faire ce que vais faire.

Mon doigt ganté est sur la gâchette, je sens la résistance de la pièce en composite, j’appuie doucement pour la faire basculer et…

WOOP

J’entends le bruit étouffé avant de voir le départ du coup de feu, je relève la tête, vois Dravin qui bascule vers l’arrière. Il tombe, dans un bruit mou, comme une masse sur le dos avant de se contorsionner dans tous les sens en hurlant. Les écouteurs de ma radio saturent, je dois même diminuer la fréquence de transmission pour ne pas devenir sourd et je vois la neige autour de son épaule droite, la teinte pourpre qui lentement vient se mêler au blanc. La tâche grossit, a quelque chose d'obscène alors que lentement, Dravin se vide de son sang. La balle a traversé l'armure sans rencontrer de résistance, laissant un impact de quelques centimètres de diamètres dans le plastron..

Un sniper !? Putain c’est cet espèce d’enfoiré de…


Je replonge immédiatement en position, me réoriente et porte ma visée sur la gamine...Disparue... Je cherche, secteur quatre…rien,secteur trois…rien,je dois le trouver, vite, très vite ou je vais devoir bouger. J'ai l'impression que les secondes s'écoulent dans un boucan d'enfer sous mon casque. Je m'attends à ce que la deuxième arrive bientôt. Je passe au secteur deux, il est forcément là...L’horizon est vide...rien.

Le tir venait de là, raaaah, espèce de sale.., il se fout de moi, il joue.

Je connaissais la propension de mon frère à prendre son temps pour ce genre de chose. Il doit attendre le bon moment, il cherche à me faire paniquer pour que je commette une erreur. Utiliser sa fille comme appât, c’était une bonne idée, une méthode digne de la famille, je l’admets. Et pourtant, sous mon masque de cynisme, je frisonne. Dravin gémit de moins en moins fort, le froid va finir de le tuer et moi, je sens ma vie qui me file sous les doigts alors que le chasseur devient la proie.

L’éclat lumineux du soleil sur une surface réfléchissante, en périphérie de mon regard. Je l'ai!

Nouvel éclat, plus fort cette fois, ce n’est pas la lumière…

Je lâche l’arme et bascule instinctivement sur la gauche au moment où la balle creuse frappe ma propre lunette de visée. L’impact fait exploser le verre à une dizaine de centimètres de ma tête, je sens une violente douleur sur tout le côté droit.. J’ai chaud, si chaud, quelque chose coule contre mon visage, ça brûle. Je comprends que ce n'est pas de la sueur. Je suis obligé de foutre mon casque dans la neige pour essayer de calmer la brûlure. Je sens le goût du fer sur ma langue. Je pisse le sang, il dégouline dans mes yeux, ruisselle partout dans mon cou. Je porte mes mains à mon visage, à mon casque, mes doigts glissent avant de toucher mon cuir chevelu. Un gros morceau de la partie supérieure droite de mon casque git en éclat à côté de moi.  Je veux le retirer, il est coincé. Je tire de toutes mes forces, le casque s'est déformé pour une raison ou l'autre, je n'arrive pas à le faire bouger,  ma visière se tâche de rouge, j'ai les larmes aux yeux, j'ai mal, si mal que j'en ai la tête qui tourne. L'horizon bascule,  je trébuche, finit par me relever.

Un nouveau claquement, je me retourne vers la plaine, un peu sonné,  réalise que je me suis instinctivement levé. Je vois distinctement la position du tireur. Les mots m'échappent comme une évidence, que personne n'entendra jamais.

Celle-là, je vais me la prendre.




CORUSCANT , 17ABY


Coruscant, la ville planète. Mes parents, mon frère, ma soeur et moi y sommes arrivés lorsque je venais d'avoir huit ans. J'étais fasciné par cet endroit, le rêve de mes parents qui ont rapidement trouvé de l'emploi. Ma mère, elle, est devenue analyste dans une banque et mon père,  a fait ce qu’il faisait de mieux, gardien auprès de la représentation de Corellia auprès des vainqueurs de l’Empire Galactique dont il embrassait un peu plus chaque jour les idéaux utopistes.

Je...de mon époque à Coruscant, de ce que j'ai fait, je...je ne me souviens plus...j'ai un trou, un trou de plusieurs années. C'est comme si j'avais un voile, une toile noire que je n'arrive pas à déchirer. J'en suis incapable, c'est peine perdue...j'ai oublié.

Je me rappelle un beau matin, quand ils sont entrés dans l'immeuble. Des hommes qui hurlaient, dans des armures qui me rappelaient celle de mon grand-père. Certains d'entre nous parlaient des "moissonneurs". Des rumeurs circulaient sur des enfants qui disparaissaient du jour au lendemain, emmenés personne ne savait exactement où. Je me rappelle avoir hurlé, avoir tenté de résister à ces hommes bien plus forts que moi, et je me souviens de mes parents, qui ne m'ont jamais sauvés.



BOROSK , 30 ABY


La lumière de la lampe sur mon oeil me brûle la rétine, je sens  la colère grandir en moi et doit serrer les poings pour ne pas perdre le contrôle. Le médecin se recule, commence à me parler, je ne l'écoute pas. Il peut déblatérer ses conneries, il ne m'intéresse pas.

Ils ont beau se montrer formels, prétendre que je n'aurai pas de séquelles. Moi je sais bien ce que je vois et ressens ; le monde a perdu des couleurs, quelque chose à changé., des tâches et des griffes indélébiles sur ma personnalité, comme les ratures d'un peintre sur une toile. Je ne rigole plus, sourire me demande des efforts insoutenables, je ne m'intéresse plus à rien et les tests de résistance à la douleur me laissent insensibles.

Il m'aura fallut trois semaines pour me réveiller après l'accident de Hoth. Je me suis reveillé dans un centre hospitalier du Premier Ordre, sur Borosk, en vie, ce qui, à les croire, était un miracle en soi. J’ai retrouvé mon casque sur la table de chevet, tout le côté droit détruit. Dravin était mort. Mon camarade pendant mes années d'entraînement, mon partenaire de mission, il avait fini par mourir avant l'arrivée des secours. Il était mort, et je ne ressentais rien, pas de vide, pas de peine, rien...pas même une once de remords. J’étais en vie, j'avais eu beaucoup de chance mais  j’étais…différent. Les médecins avaient dû m’ôter une balle qui m’avait perforé le poumon sans, par miracle, m’occasionner d’autres dégâts mais ils avaient dû chipoter à mon cerveau pour retirer des éclats métalliques et d’os qui s’étaient profondément enfouis dans ma boîte crânienne.

Je ne devais pas, m'inquiéter, je ne devais pas en ressentir quoique ce soit, il me fallait seulement du repos et du temps, c'est du moins ce qu'ils m'ont-ils assuré, aussi les ai-je cru, après tout, c'étaient eux les médecins.

J’ai vite réalisé que me trifouiller dans le cerveau m’avait fait oublier une partie de ma vie. Je me rappelais de Coruscant, avec tellement de netteté que j’étais encore capable d’en dessiner un plan quasi complet du quartier diplomatique où bossait mon père,  mais pourtant, au moment de savoir ce qu’il m’était arrivé ensuite, aucune idée, je ne me rappelle que de cris, de hurlements, des amis que je ne reverrais plus et ensuite, d’un centre, d’une caserne et que débute ma formation.

Mon frère avait disparu disait-on. Quand les renforts étaient venus pour nous récupérer, il avait disparu avec femme et enfant, volatilisé. Il m’avait tué, mon frère m’avait tué…et j’étais toujours là, en vie, une nouvelle naissance. En moi, j'avais l'impression que j'aurai du m'en vouloir. J'avais été à deux doigts d'abattre une gamine pour débusquer son père...mon frère...j'aurais dû pleurer de joie en réalisant que j'avais une nièce. Oui, et pourtant, mes yeux étaient secs, mon coeur n'était pas lourd et je paraissais incapable d'éprouver de la peine, de la joie ou du soulagement. J'étais...bien, étrangement bien, satisfait d'avoir trouvé quelqu'un à ma hauteur, heureux de voir que mon frère ne se laisserait pas abattre aussi facilement. C’est comme si en moi, des murs avaient été pulvérisés en même temps que mon crâne, comme si tout ce qui me retenait, s’était volatilisé. Tout était tordu en moi, je souffrais abominablement, sans que rien ne me fasse mal . J'étais fébrile, impatient, impatient de jouer la deuxième manche et cette fois-ci, de le tuer, de tous les tuer. Je ferai souffrir la gamine sous ses yeux, je la laisserai se vider de son sang et la mort elle-même deviendra trop douce pour sa famille et lui.

L'ordre, la vérité, la justice, le Premier Ordre était l'avenir, la fin du chaos  et cette fois-ci, pas un seul Dresolyn vivant ne s'en détournerait sans que je ne le tue. Alors, mon comportement à la caserne a changé. L’entraînement était ma religion, le Premier Ordre était mon temple. Nuit et jour, je m’entraînais. Les exercices appris depuis mes dix ans, que je faisais par pur réflexe désormais, je les faisais avec une intensité redoublée, m’astreignant à des régimes physiques démentiels, décortiquant chaque mouvement,chaque déplacement pour optimiser la moindre parcelle de ma colère, je devais devenir une machine, une arme polyvalente, capable de passer d'une arme à une autre pour anticiper chaque combat et improviser à chaque danger. Je haïssais ce monde dénué de tout, je haïssais la Nouvelle République, je haïssais ces parasites de la Résistance. J'étais devenu comme ça parce que j’avais été faible, j’avais été faible et j’étais mort. Je devais me débarrasser de mes erreurs et plus jamais...plus jamais...

Plus jamais je ne serai faible...



CORELLIA , 31 ABY


Ma ville natale se tient là, sous mes pieds. Je n’ai qu’à descendre la colline  et j’y suis. Je connais cet endroit comme ma poche. La terre de ma mère, de cette famille de traîtres fidèle à la résistance.  Mes équipiers dégainent leurs blasters lourds, nous sommes la 803éme division, nous allons amener la paix et l'ordre.

Je pose  un genou au sol avant d’ôter l’arme qui pend à mon épaule pour en déplier le tréteau. Le sniper, mon arme de prédilection.

Je m’installe confortablement au sol, sur cette herbe familière, et voit le sergent qui donne l’ordre à l’équipe d’encercler la ville. Je sifflote distraitement dans mon casque en observant mes équipiers intervenir à coups de blaster. On vide des maisons, des civils courent, fuient, ou tentent de fuir. Les résistants sont là, quelque part, terrés dans ces maisons et ces rues que j’ai arpentées quand j’étais enfant. Je souris alors que sous mes yeux, mon passé s'embrasse et s'écroule.

La riposte, enfin. On les voit surgir d’un peu partout en même temps. Les échanges sont sanglants, ils tombent, nous tombons. Les affres de la guerre ne sont que des paysages perdus dans mon champ de vision. Je tire, assurant une réussite à chaque fois que j’appuie sur la gâchette. J'ai eu le temps d'apprendre à vivre avec ce manque, à mettre de la couleur là où il n'y en a plus. Je savoure chaque impact, me délecte de chaque goutte de sang que je verse, célébrant chaque mort par une onomatopée différente. C’est dingue ce qu’un sniper peut développer comme variété d’onomatopées au fil des années. Je prends mon pied, me plonge à tête baissée dans ma tâche.

FN-7423, t'es dans ma ligne de tir, dégage de là.

Je vois ma cible, le résistant qui se cache derrière une citerne vide. J'ai une ouverture sur sa tête mais FN-7423 se tient devant à chaque fois qu'il sort de son couvert pour tirer.

FN-7423, dégage je te dis.


J'entends ma radio grésiller, je ne comprends pas ce qu'il dit, je vois ma cible bouger, je cible, 7423 se lève...tant pis.

...

MB-440, t'es sur le chemin, mouvement à deux heures.

Le capteur de mon casque clignote sur MB-440, comme si je n'étais pas au courant qu'un allié se trouvait entre ma cible suivante et la balle dans mon chargeur.

MB-440, bouge de là bordel

Ma proie bouge, se décale pour s'ouvrir une fenêtre, je cale mon viseur, je tire, 440 fait un pas sur la droite.

Headshot, double kill

Beau score, je l'admets. Devant mes yeux, le capteur de mon casque est passé au rouge en s'arrêtant sur le corps inerte de MB-440.

Et merde, il va falloir que je justifie ça si les officiers recoupent les données du combat.

Spoiler:

BOROSK , 32 ABY


Ridicule. Une mascarade. Depuis quand le Premier Ordre se montrait-il ingrat envers les siens ?

Je suis là, debout devant ce parterre d’officier de haut rang. Je suis lieutenant, et pourtant, traité comme le dernier des déserteurs. On réclame une dégradation, des sanctions, le zèle que je mets à accomplir mes missions ternis l’image du Premier Ordre. Je fais peur aux recrues, je les traite comme des chiens, n’hésite pas à les utiliser sur le terrain, quitte à les transpercer de mes tirs de sniper ou blaster  si c’est pour atteindre la cible derrière.
Les données de Corellia ont parlé. J'ai, volontairement, ou par accident, abattu quatre des nôtres. A ma décharge, on dit que je suis un excellent officier, que j'atteins toujours mes objectifs, mais que je suis une calamité pour mes hommes, un danger pire que l'ennemi en face. On me condamne, on m'accuse d'avoir fait d'une mission de pacification, une véritable boucherie, on me juge, ma dévotion pour notre cause est totale, elle me sauve certainement. Je reconnais à demi-mots avoir un problème de comportement sur le champ de bataille. On exige de moi que j'aille voir les médecins.

Je reste lieutenant, contrairement à ce que réclamait un officier de la marine, je ne suis pas dégradé, mais  je deviens un lieutenant à part. J'ai l'interdiction de poser les mains sur un fusil de sniper sur un champ de bataille, je dois me réorienter, changer d'unité. Plus d’escouades à diriger, plus d’hommes sous mes ordres. Je suis voué à rester numéro deux, à devoir obéir à un supérieur.  Et si je devais encore grimper dans la hiérarchie, cela ne m’enlèverait pas l’étiquette qui poinçonne mon dos désormais.

...

Le diagnostique des médecins est sans appel. Il n'y a rien à faire. C'est hormonal. Les fragments de balles de Hoth ont détraqué ma pompe à hormones, déséquilibre de l'adrénaline, taux d'endorphine trop élevé , taux d'ocytocine si bas que je ne ressens plus aucune empathie. Les situations de combat mettent mes capteurs en PLS, je fonctionne avec un instinct déréglé, aussi bien destructeur qu'auto-destructeur. On ne peut rien faire. Ils tentent bien quelques injections pour essayer de réguler toute la machine mais la première simulation tourne au massacre, je manque à nouveau de tuer deux camarades.

Je dois vivre avec, je dois trouver un moyen de ne pas virer "berserker" comme certains me décrivent dans l'unité, à chaque fois que je pars au combat. Je m'entraîne dur, ne m'épargne aucune simulation, aucune situation délicate, tente de refouler ce qui naît en moi lorsque je deviens incontrôlable.

C'est dur...mais j'y arriverai.



BESPIN , 32 ABY


Bespin n’est qu’une xième planète à pacifier. Les émeutes sont nombreuses, heureusement localisées mais nombreuses. Cela fait un an que j'ai été transféré dans une autre division, dans une autre spécialisation. J’ai débarqué avec mes camarades de la division anti-émeute quelques minutes plus tôt, la ville est en proie aux manifestations, aux protestations. Nous formons un cordon pour éviter l’encerclement

Je porte fièrement l’épaulière orange de mon grade, je suis lieutenant désormais. Dans la radio de mon casque, je donne l’ordre de dresser nos boucliers en bétaplast. Notre mur est prêt, les émeutiers approchent. J’espère qu’ils chargent, je veux qu’ils chargent, je veux les frapper, je veux les tuer. Je déploie mon blaster à répétition FWMB-10, l'ancre bien au sol et attend. J'ai renoncé à contrôler mes instincts aujourd'hui. J'ai décidé qu'aujourd'hui, ce serait viande hachée pour tout le monde.

Allez…alleeeez, chargez…je veux vous tuer…je veux votre sang…je veux vous écraseeeeer.


Pourtant, si je sens l’envie de tuer me déchirer un peu plus les nerfs à chaque fois que je lui résiste, je reste froid, glacé même. J’ai l’impression de naviguer dans un étalage de boucherie galactique. A chaque intervention, des camarades meurent, d’autres viennent les remplacer. Des vies brisées inutilement, des crétins dont je vais devoir justifier le « sacrifice » alors que j'en suis responsable en rien. Si seulement ils n’étaient tous aussi fragiles. Je repense aux Death Troopers dont mon grand-père faisait partie ; ça devait être tellement mieux que de traîner ces appâts sur pieds.

L'ordre de notre capitaine me vrille les tympans dans une volée de suraïgues. Il a à nouveau mal réglé la fréquence de son micro. Je fais suivre l'ordre à mon tour.

Equipe Alpha, en avant. Beta, tenez le flanc droit, Gamma, le gauche.

Ma voix vibre de contrariété sans que je la contrôle. L’ordre que je donne, résonne dans les casques de mon équipe, nous progressons conformément au briefing. Nos ennemis ne bougent pas, ce sont des civils, ils protestent contre le Premier Ordre, nous accuse d’avoir fomenté la mort d’un de leurs politiciens. Ils espèrent peut-être que nous n’oserons pas lever la main sur eux …ou pas trop fort du moins. Ils ne paraissent même pas armé mais je ne doute pas que quelques uns d'entre eux en aient sous les manches.

Je déverrouille mon blaster lourd en position automatique, à 31 coups la seconde, je donne pas cher du résultat si je dois appuyer sur cette gâchette. Je me suis placé en hauteur, histoire de ne pas avoir nos troupes dans la ligne de tir. Je  ne veux plus de morts dans nos rangs à cause de ma violence incontrôlée. Mais je refuse de demeurer sur la défensive et ne pas faire mon devoir. Il faut un exemple, montrer ce que fait le Premier Ordre à ceux qui veulent le chaos ; aux résistants, rebelles, anarchistes ou quelques autres noms que peuvent se donner ces parasites. Des tirs de blaster, un des nôtres tombe déjà.

La fête peut commencer...



BESPIN , 32 ABY

Spoiler:


BOROSK , 33 ABY


Un an, un an que je suis RAGE 5. J'ai été invité à rejoindre le groupe à l'issue de la bataille de Bespin. J’avoue avoir été particulièrement en forme ce jour-là. Je sers le point, écoute mes gants craquer doucement sous mes doigts. Je n'ai pas encore trouvé de réponse ; les derniers mots de ma mère, l'ombre de Coruscant. Je dois persister, continuer jusqu'à trouver les réponses.

J'ignore ce que sont devenus mon père, mon frère et ma soeur. Je dois les retrouver, je dois les questionner, et s'ils sont contre moi, je les tuerai.

Le commando RAGE est une nouvelle famille pour moi, je suis l'expert en artillerie, l'unité d'assaut lourde, je détruis, je tue, j'apporte la paix au nom du Premier Ordre. Nous ne faisons pas de prisonnier, nous n'avons aucune pitié, nous ne laissons que mort et destruction. Lorsque nous intervenons, c'est pour faire pleuvoir le sang.  

Nous sommes l'avenir, nous sommes le futur...nous sommes inarrêtables.


 

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