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Brutally soft women (gamorace)

Rehan Lavellan
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--- rehan lavellan.

And you will go to Ajan Kloss, with a vision of a gentle coast and a sun to maybe dissipate shadows of the mess you made.
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--- family without blood.

Shall we look at the moon, my little loon ? Why do you cry ? Make the most of your life, while it is rife, while it is light.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.” ”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."

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--- valkyrie.

They said she was cruel because she'd been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn't met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that ? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn't handle the kick.

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Tant de questions, tant de problèmes à résoudre. Personne n'aurait pu imaginer que leur débarquement sur Corellia se passerait ainsi, encore moins que cela serait une excuse afin que certaines personnes du Premier Ordre se soulève contre leur leader. Evidemment, ils avaient toute les raisons du monde, et après tout, n'était-elle pas elle aussi de leur avis ? Même si elle ne s'exprimerait jamais aussi clairement que tous ceux qui s'étaient montrés véhéments à la réunion, elle n'en partageait pas moins les idées.Elle avait besoin de s'entretenir avec quelqu'un à ce sujet. Oui, mais avec qui ? Il n'était pas question de contacter Wes après son petit numéro, ni de mettre les Inferno dans l'embarras de voir leur leader échouer pour décider de son allégeance. Le choix se fit plus naturellement que jamais, car il s'agissait de la seule personne dont les mots faisaient à présent écho. Thrace avait été de loin la plus sage de tout le rassemblement, sans imposer ses idées mais néanmoins les exposer avec calmer et cohérence. Le Capitaine s'était toujours montrée de bon conseil, même lors de son tutorat lorsque Gamora avait tenté de revenir dans la flotte. Et surtout, elle savait qu'elle serait une des seules qui ne tenterait pas de lui imposer un choix.

Alors, la Commandante l'avait contactée. Elle lui avait donné rendez-vous, sur le Precursor. Leur entretien se devait d'être privée, à l'abri des regards indiscrets. Il n'était par rare que les deux jeunes femmes se retrouvent ainsi, aussi elles n'éveilleraient aucun soupçon quant à l'objet de leur entrevue. « Merci de me recevoir » avait-elle commencé en guide de préambule. Gamora était à l'aise en présence de Thrace. C'était bien une des seules gradées avec qui elle pouvait se montrer honnête sur la nature de ses sentiments. « Désolée de t'appeler comme ça, à la dernière minute. Je ne savais pas à qui me confier. Toute cette histoire à la réunion... Je ne savais pas où me mettre. » Une pause. « Je ne sais pas quoi faire. » finit-elle par confier. « Je ne pensais pas que ce jour arriverait, celui où le suprême leader serait remit en cause. Je ne pensais pas que Wes... » ...irait jusque là. Elle venait de l'appeler par son prénom devant quelqu'un d'autre, non ? Merde. Mais pouvait-elle aussi confier le secret de leur relation à son ancienne mentor. « Cela aurait pu être contenu si un chevalier de Ren ne s'était pas exprimé en la faveur de l'opposition. Ils sont censés représenter ses fidèles. » Un chevalier de Ren, et non pas son petit ami. Comment pourrait-elle le désigner ainsi avec le spectacle qu'il avait donné ? « Dois-je faire un choix ? Ma raison doit elle l'emporter sur mes valeurs ? » C'était tout le cœur de la question, et si certains mettent une vie à y répondre, elle devrait donner la sienne dans peu de temps avant que le conflit n'éclate vraiment.
Thrace
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Brutally soft women
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Thrace attendait dans son bureau. Le Precursor était en orbite basse aux abords de la base de Coronet et de sa fenêtre elle avait vue sur la ville. Elle profitait de ce moment pour contempler Corellia, encore plongée dans ses pensées. La Force adorait provoquer des situations complexes : couper le Premier Ordre de l’influence de Snoke, par exemple. Pour l’heure il était difficile d’évaluer quelles en seraient les retombées à long terme, est ce qu’une fois la barrière tombée les soldats retrouveraient toute l’influence de leur endoctrinement ? Quelles seraient les conséquences pour eux, les gradés qui exprimaient leurs doutes et surtout une volonté de faire dévier le Premier Ordre de sa trajectoire autodestructrice ?

Thrace était parvenue à s’aménager un temps de médiation, ce qui lui permettait de tirer ses pensées au clair et surtout tuer dans l’œuf toute angoisse néfaste à son efficacité. Le stress était le pire ennemi de l’esprit. C’était une fois le calme revenu qu’elle avait reçu un message de Gamora, demandant à la rencontrer. Naturellement Thrace accepta et prévint la passerelle de l’arrivée prochaine du Commandant Kelso. En attendant la chiss entreprit de mettre un peu d’ordre dans ses dossiers et ramassa Csairiv - paresseusement étalé sur un fauteuil - pour tenter de le remettre sur son support. Une tentative qui échoua car l’ysalamir s’agrippa énergiquement à sa manche, l’empêchant de s’en défaire sans risquer d’abimer son uniforme ou de blesser la créature. Résignée, Thrace laissa l’animal s’installer sur ses épaules, blottissant sa tête dans le creux du cou de sa maitresse. Il avait bien choisi son moment pour faire l’affectueux, le lézard. Enfin, Thrace, commença à faire chauffer l’eau et préparer du thé, dont l’infusion s’achevait pile quand Gamora entra dans son bureau.

- C’est bien normal. Je me doutais que tu en aurais besoin après tout ça. Tu es toujours la bienvenue, tu le sais. Dit-elle en servant le thé dans deux tasses.

Elle écouta Gamora, non sans furtivement hausser un sourcil en l’entendant appeler le chevalier Vassian par son prénom. Cela ne lui avait pas échappé mais elle ne releva pas, laissant Gamora poursuivre pendant que Thrace déposait une tasse de thé sur son bureau, devant son amie.

- La menace et la destruction des esprits ne peut marcher qu’un temps. Je ne sais pas grand-chose sur Vassian mais j’en sais assez sur la torture pour savoir qu’on ne forge pas un esprit de manière durable ainsi.

Elle ignorait que c’était un chevalier de Ren la première fois qu’elle l’avait vu. Elle avait cru à un prisonnier parmi d’autre ayant la malchance de tomber sous les outils impitoyables des interrogateurs du Premier Ordre. Bien malgré elle, elle avait dû donner quelques conseils issus de son propre vécu. Vassian était instable et son conditionnement imparfait, ce n’était pas surprenant qu’il ait été le premier à le briser.
Thrace laissa échapper un bref soupir. Faire un choix… La position de Gamora était réellement difficile, Thrace, elle, n’avait pas eu de choix à faire. Sa loyauté allait à Thrawn avant tout et jamais il ne lui avait donné de raisons de revoir les raisons de son dévouement. Jamais il n’avait brisé sa confiance et en osant aujourd’hui s’imposer en contrepoids face à l’ingérence de Snoke, Thrawn avait juste donné à Thrace des raisons supplémentaires de le soutenir. Gamora était face à un choix qui la lèserait, quel que soit sa décision.

- Je ne sais pas… Je ne peux pas décider pour toi. Tout ce que je sais, c’est que Hosnian n’était pas notre seule erreur. Naboo est la dernière en date. Dans des circonstances normales, jamais cette bombe n’aurait dû pouvoir approcher. Cette obsession dans la chasse à l’homme qui nous y a mené ne peut que porter préjudice au Premier Ordre.

Elle semblait souvent passer pour une simple utopiste quand elle rappelait que le rôle des forces armées était d’assurer la sécurité de leur peuple en priorité. Naboo avait été ravagée parce que toute l’énergie, aussi bien du Premier Ordre que de la Résistance, avait été concentrée dans cette quête d’un homme qui avait clairement voulu disparaitre et qui ne représentait donc plus la moindre menace. De même, ils avaient détruit Hosnian Prime, siège de la Nouvelle Republique qui était de toute façon insignifiante et inerte depuis que la Générale Organa les avait quittés pour fonder la Résistance. Un tel gaspillage de temps, de ressources, de soldats et de vie, alors que les Sith étaient à leurs portes, ce n’était plus admissible.

- Ce n’est plus nous contre la Résistance, il y a un troisième acteur dans cette guerre et nous savons désormais qu’il s’agit de Sith. Non seulement le Suprême Leader ne semble pas l’avoir vu venir mais ça change tout à la manière dont nous devons penser et employer nos forces. Le Suprême Leader ne peut plus employer ses ressources à la légère, on ne peut plus gaspiller notre puissance sur des menaces qui n’en sont pas. Et j’espère qu’il l’entendra. Parfois... Thrace marqua une pause, les doigts jouant avec le bord de sa tasse, elle prit une inspiration avant de poursuivre. Parfois j’en viens à me demander s’il n’a pas fait en sorte de faciliter cette situation, volontairement. Qu’il a l’intention de nous trahir, de reformer un Empire où tous sont soumis au bon vouloir des Sith.

Le regard incandescent de Thrace s’était perdu dans le panorama. Puis elle se reprit, secoua la tête et se retourna vers son amie.

- Excuse-moi. Ce n’est qu’une hypothèse que j’espère pouvoir réfuter. Quoi qu’il en soit le moment est idéal pour revoir posément l’ensemble du tableau, même s’il n’y aura pas de grosses mesures prises en définitive. Nous sommes responsables de la vie de nos soldats, il est important de savoir pourquoi et pour qui on se bat. D’ailleurs, que pense ton commando de tout ça ?
Rehan Lavellan
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Thrace était son amie. Aussi étrange que cela puisse paraître, aussi bizarre pouvait être leurs relations. Mais le Capitaine avait d'abord été son mentor avant d'être son amie : elle avait récupéré Gamora en loque après sa convalescence et l'avait formée afin de rejoindre la Flotte. Elle lui avait transmit son savoir, elle lui avait inculqué ses règles et ses techniques. Force était de constater qu'elle avait parfaitement rempli son rôle : avant de quitter son destroyer, Gamora en avait fait un instrument de cauchemar pour leurs opposants. L'intimité du bureau de Thrace avait rassuré la Commandante, qui avait besoin d'un foyer, d'un endroit où se cacher pour laver sa honte et ses questionnements. Son espèce de lézard avait prit possession de son épaule alors qu'elle faisait chauffer l'eau pour le thé, habitude que la Chiss ne perdrait jamais malgré la gravité de la situation. Un thé ne saurait jamais être inutile en temps difficiles. Gamora vint s'effondrer sur la chaise face à son bureau, les épaules basses, ses cheveux devenus trop longs par négligence lui cachant le visage. Un soupir vint vider ses poumons. « Je me doute qu'il a du vivre des choses terribles. » Des choses qu'il ne lui avait jamais confié, pour une raison qui lui échappait. Ils étaient ensemble. Pourquoi ne lui avait-il rien dit ?

Les réflexions du Capitaine vinrent pourtant la frapper de plein fouet. « Tu crois ? Ça serait... Assez étrange, compte tenu de la situation actuelle. Dans l'éventualité où cela serait possible alors cela ne ferait que conforter l'Amiral dans ses intentions. » La leader Inferno relevait la tête, posant ses coudes sur la table et joignant ses mains, cachées dans ses mitaines de cuir. En les serrant, elles firent ce son si caractéristique de cette matière. La plupart des soldats s'étaient exprimés, à l'exception des Inferno. Ils étaient restés derrière elle, respectueux, affichant leur soutien à leur leader. Gamora n'aurait pu rêver d'une meilleure équipe, même si ce comportement a pu leur porter préjudice. La jeune femme levait les yeux vers son amie. Pouvait-elle se confier ? Manifestement oui. « L'ensemble du Commando est favorable à Thrawn. Je ne me suis jamais remise de la perte de soldats et mes hommes... » Ses hommes. Elle tenait tellement à eux. La brune eut une pensée pour Nathaniel qui avait connu l'Empire. « Comme tu as pu le constater, mes hommes ont également beaucoup perdu. » Gamora revit l'instant où Inferno III avait jeté ses plaques militaires de l'Empire. Les quelques mots qu'il lui avait soufflés juste après l'avait convaincu qu'il s'agissait d'un élément important. Nul doute qu'elle le voyait comme ami, mais également comme le père qu'elle aurait aimé avoir. « Nous avons décidé de nous placer du côté de Snoke tant que nous le pouvons. Nous devons jouer à notre avantage dans ce conflit. Je suis certaine que tu peux comprendre ma position. » Les opposants à Thrawn étaient remonté, et peut-être même qu'ils seraient capable de s'en prendre à lui et à ses partisans. Ce n'était qu'une question de temps. « Je sais que tu as fais le choix le plus difficile. J'admire ta prise de position et je respecte tes valeurs, tu le sais parfaitement. Mais je me dois de me tenir à l'écart, pour des raisons purement stratégiques. » Gamora lance un regard à la Chiss et eut un léger sourire. « Je te fais confiance. Je sais que tu prendras soin de vos partisans. » De Wes. Voilà ce qu'elle pense. Thrace saura prendre soin de Wes si jamais le schisme devait se confirmer et éclater.
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- Je ne sais pas… Je ne parviens pas à établir une raison logique à long terme à la destruction d’Hosnian. Il était prévisible que l’arme ne serve qu’une fois, une arme pareille n’a jamais une durée de vie bien longue, alors pourquoi frapper le cœur d’un système qui avait déjà perdu de sa crédibilité aux yeux de la galaxie ? Pourquoi ne pas avoir réservé son usage pour frapper la Résistance, le seul vestige de la Rébellion qui représente encore un danger pour notre expansion ?

Thrace ne développa pas ses propos mais savait très bien les réponses possible : mégalomanie, volonté de se faire craindre, incompétence dans la gestion des ressources, intérêts personnels. Autant de raisons qui ne pouvaient être compatible avec la fonction du Suprême Leader. Le Capitaine ignorait les intentions précises du Grand Amiral : même lui ne pouvait s’exprimer librement. Pourtant elle savait depuis le début qu’il ne pouvait pas approuver Starkiller, tout comme il avait émis ses réserves au sujet de l’Etoile Noire au temps de Palpatine. On ne gagnait pas des guerres avec des super-armes, on la gagnait avec une armée, une flotte, des soldats, de la tactique et des ressources employés de manière efficaces et responsable.

Que les membres du commando Inferno approuvent Thrawn, ça ne surprenait pas beaucoup Thrace. Après tout Quarish le connaissait déjà à l’époque impériale et Thrawn savait défendre son point de vue qui était bien souvent celui de la raison. Ceux qui restaient loyaux à Snoke étaient avant tout les Chevaliers, loyaux à Kylo Ren, les soldats dont le conditionnement était encore fortement présent, les amateurs de chaos et ceux qui trouvaient des avantages substantiels à la corruption qu’autorisait ouvertement le Premier Ordre. Et les autres qui, comme Gamora, y voyaient là une division dangereuse.

- Il ne doit pas y avoir de notion de côtés, nous sommes tous ici pour faire perdurer le Premier Ordre. Il n'est pas question du Grand Amiral contre le Suprême Leader, ça ne doit pas l’être et la dernière chose que Thrawn veuille c’est la division. Nous voulons tous que le Premier Ordre reste puissant et retrouve son unité perdue depuis Starkiller.

Même si cela impliquait quelques changements dans la manière dont les choses étaient gérés. Thrawn ne devait pas non plus décider seul et le connaissant, Thrace savait que ce ne serait pas son objectif. Thrawn n’aimait pas le pouvoir, il occupait un poste à très grande responsabilité parce qu’il en avait les aptitudes et désirait les employer là où il était efficace, de la même manière qu’il orientait les gens autour de lui pour accomplir leur potentiel. Tout comme il l’avait poussée à s’accomplir comme meneuse, elle aussi. C’était aussi pour cela qu’elle avait pris position avant même de connaître la décision de Thrawn : parce qu’il l’avait formée à ça, prendre des décisions dans le sens qu’elle pensait être le bon pour ses hommes et son armée.

Elle adressa un sourire empreint de tristesse à Gamora, toutes les deux avaient fait ce choix : Gamora faisait elle aussi ce qu’elle devait, il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise décision.

- De même que je compte bien prendre soin du Premier Ordre dans son ensemble. Confirma-elle.

Dans ses mains, le thé était encore un peu brûlant, elle le buvait à gorgées mesurées, lançant pourtant un regard perçant vers son amie face à elle.

- Mais peut-être ta demande concerne un partisan en particulier ? Elle avait pris soin de ne pas mettre le moindre accent d’accusation dans ses propos. Au contraire, le ton était doux, celui  de celle qui comprenait le déchirement de son amie. Ce chevalier que tu appelles par son prénom, il compte beaucoup pour toi, n’est-ce-pas ?

Les Ren n’étaient pas dans la flotte ni dans l’armée, ils étaient une force indépendante, cela ne brisait pas vraiment les règles militaires après tout. Thrace avait abrité sa civile de petite amie à bord d'un vaisseau militaire, jouant sur les règles sans jamais dépasser la ligne de l'interdit, elle aurait été bien hypocrite de blâmer Gamora d'en faire autant. En revanche, Thrace n’était pas certaine que Snoke approuve l’affection dans ses rangs d’élite. Si elle ne le montrait pas, Thrace craignait que le Suprême Leader puisse le découvrir et se servir de Gamora s’il voulait atteindre Vassian…
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