le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor
le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Jeu 2 Fév - 22:28
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et rend l'être totalement amorphe
Les images tournaient en boucle telle une vieille projection d’un vieux quartier isolé de la galaxie où la technologie n’en est qu’aux prémices de notre ère. Violentes, agaçantes, poignantes, elle se réveille sans pouvoir calmer ses ombres qui se sont emparées d’elle, celles qui hantent chacune de ses nuits, chacun de ses moments de calme, chaque minute de son existence. Il n’existe aucun mot pour décrire ce mal qui vous lacère de l’intérieur, tiraillant chacune de vos cellules et cette foutue vie qui vous ancre dans le réel. Elle voit son sourire dans chacun des STEEL l’ayant connu, elle entend son rire à chaque blague juteuse bien placée et elle ressent son manque à chaque moment où elle n’est plus entourée. L’amour l’a faite vibrer et aujourd’hui il la détruit à petit feu. Néanmoins, il ne lui a jamais laissé que seul choix de se battre, pour eux, pour elle. Mackenzie n’est pas cette futile poupée qui va baisser sa garde à cause de son absence mais, ce soir, le poids sur ses épaules semble insupportable alors, plutôt que de broyer du noir seule, elle attrape sa veste en cuir et se dirige vers la place principale de Theed où, peut-être, elle parviendra à taire ces voix qui dansent dans sa tête, à taire la lucidité qui l’habite en se laissant aller à quelques breuvages tendancieux. Son monde s’est écroulé le jour où il fut descendu et sa rage décuplée lorsqu’il posa son dernier souffle dans cette atmosphère. La donzelle ne l’oubliait guère et c’est d’un pas agacé qu’elle emprunta la rue menant à ce lieu où ils se rendaient parfois pour tâter du vilain dans la joie et la bonne humeur. Aujourd’hui, elle était cette charogne qui se laisse aller aux plus basiques des instincts. La faible lumière, les doucereuses demoiselles trémoussant leur corps de sirène sur ces barres métalliques où se mêlent ardeur et frénésie de quelques créatures un peu trop protubérantes lui donnait envie de vomir. Bats-toi pour vivre lui répétait-il toujours, jamais elle n’aurait pu choisir ce genre de destin. Autrement, elle repéra cette place au bar où quelques humains cotoyaient d’autres membres éminents de Naboo, brillants par leurs exploits en tant qu’arnaqueurs ou beaux parleurs. « Sers-moi ce que tu as de plus fort » somma –t-elle à l’encontre du barmaid qui s’approchait. Sa voix n’engageait aucune objection et, les bras croisés sur le comptoir, les cheveux balayant son front, elle réitéra sa demande. « Dépêche avant que je te fasse sauter ton derrière. » L’appel à la violence n’était pas monnaie et elle risquait de s’attirer des ennuis mais bientôt, un rire glacial s’échappa d’entre ses lèvres, parcourues d’un frémissement. « J’ai soif, tu me sers, je paie et tu vas voir ailleurs si j’y suis. » Comment fallait-il parler à ces débiles pour obtenir ce que l’on désire en ce lieu sordide ?
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Ven 3 Fév - 13:15
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Mois 3 - Semaine 5
L’Omega n’était plus. Il était parti en une explosion spectaculaire, détruisant par la même occasion la corvette du Premier Ordre. C’était la première fois depuis toute son existence que Viktor n’avait pas d’idées précises de ce qui l’attendait. Son vaisseau, mais également sa maison depuis des années était à présent un tas de cendre, comme probablement le reste de son équipage. Une grosse partie avait péri lors de l’attaque surprise de la StarKiller Base sur la Nouvelle République. Ils avaient été atomisés en même temps que les milliards d’êtres vivants du secteur Hosniam. Les autres étaient morts quelques heures plus tôt lors d’une mission qui se devait être facile. Trop facile malheureusement. Les ennuies étaient tombés bien trop rapidement et actuellement, il ne restait plus que Gwen et lui comme seuls représentant de l’équipage, de l’équipe qu’était l’Omega dans le temps. Impossible de continuer ainsi, ils ne pouvaient plus avancer. Ils avaient rejoint la Résistance pour se venger, mais ils avaient encore plus perdu, mais il était interdit pour eux d’abandonner. Une chose était certaine pour le Mandalorien, il n’allait pas en rester la. Même s’il avait perdu confiance en ses qualités de Leader et qu’il buvait bien trop depuis, il avait pour intention de faire un véritable massacre sur Naboo.
Il avait beau n’avoir plus que son armure et ses armes qu’il portait actuellement, il ferait tout de même le plus de dégâts possibles. Pour ce qui était de Gwen, il ne pouvait plus rester avec elle. Sa seule présence pouvait être un danger pour elle-même. Ils étaient tous morts sur son commandement, plus jamais il ne perdrait quelqu’un sous ses ordres. Il devrait en parler à son frère, il devrait en parler à Tuiren pour qu’il s’occupe d’elle. Tous les deux pilotes, ils se comprendraient, de plus, ils étaient frère et sœur, il comprendrait le désir de Viktor de la mettre en sécurité avec la Résistance et dans un chasseur ou un transporteur. Les discussions seraient pour plus tard, car Viktor en était à son second verre. Il avait besoin de chaleur, de cette douce chaleur de l’alcool qui lui faisait oublier tout ce qui venait de lui arriver… ou de lui ressasser sans cesse, en boucle. Il détestait cet état, surtout seul, mais c’était un moyen d’oublier, de faire passer le temps. Une personne vint s’installer à ses côtés, une femme, il l’avait déjà vu. Où ? Il n’en n’avait aucunes idées, surement croisée dans les rues de Seltos, ou chez les Résistants peut-être, il n’en savait rien. Il était dans sa torpeur alcoolisé et l’écoutait cracher sur le barman. Elle était plutôt violente dans ses propos, ce qui fit rire Viktor lorsqu’elle sortit sa dernière phrase.
Elle avait un sacré tempérament la donzelle ! « Udesii ! » « Du calme » s’exclama t’il ! Il fut surpris par ce qu’il venait de dire. Lorsqu’il déprimait, lorsqu’il était sous pression, ou lorsqu’il ne faisait pas attention, il parlait Mando’a ! Une vieille habitude… un héritage de sa vie, de son peuple, tout comme l’armure qui était partie en fumée en même temps que l’Omega. Une nouvelle bien triste, encore une fois. « C’est pas en agressant le barman qu’il va aller plus vite tu sais. » Il prit une gorgée de son whisky, ne regardant même pas la jeune femme. Il regardait droit devant lui les bouteilles parfaitement désalignées comme ce bar miteux. C’était bien l’endroit idéale pour cuver son malheur.
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Ven 3 Fév - 19:24
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Désagréable sentiment que celui mêlant l’amertume à la violence. Sa haine animait chacune de ses cellules tandis que la boisson devenait tardive. Ce blanc bec ne tenait donc que peu à la vie, ne voyait-il pas la flamme vive danser dans l’œil de la demoiselle, celle qui pourfend lorsqu’elle est contrariée ? Un simple remède à son chagrin, distillée dans ses veines qui n’attiserait que sa tristesse car, si l’alcool désinhibe, il amplifie aussi la moindre des émotions. Balayant du regard la silhouette trapue du gaillard, elle n’en ferait qu’une bouchée. Ainsi, c’est en grommelant qu’elle fut tirée de ses pensées par un freluquet pas plus saillant qu’un coq, qui paradait déjà à ses côtés pensant lui enseigner la vie, une morale bien stupide en ce lieu de damnation. Il n’osait chevaucher son regard et Mackenzie le comprenait, il émanait toujours de son être une puissance phénoménale et aucun être doué de bon sens ne viendrait se mettre en travers de sa route. Elle bascula sur son tabouret, se tournant vers lui, les deux mains placées au centre du siège, le regard écarquillé et le sourire en coin. « C’est que ça se croit me donner des leçons car ça se pense supérieur, où est donc ton honneur à siroter cette bouse, mandalorien ? » Elle passa une main dans ses cheveux afin de les ramener à l’arrière de son crâne, le regard désormais fixé sur le barmaid qui apportait déjà sa daube au minus à ses côtés tandis qu’elle attendait encore son breuvage. Les mains croisées, elle fit craquer celles-ci en direction du comptoir en récupérant le verre qu’il venait de porter à ses lèvres et qui désormais ne lui appartenait plus et l’avaler d’une traite. « Merci l’ami, c’est trop fort pour ta carcasse…donneur de leçons ! » Il était probablement de sa trempe de par ses origines et elle était de nature joueuse. Non loin se tenaient des fléchettes, abandonnées là à leur triste sort et personne ne s’en souciait, elle ramena le jeu en leur direction en l’observant, friande de son plan déjà bien rebondi. C’était son truc à lui, à son….à son ancien époux, à son époux, il l’était toujours. Elle resta un moment fixée sur la bague qui ornait son doigt, un voile de tristesse traversa son regard. Il lui manquait, la plaie béante laissée au creux de son cœur ne se refermait pas et s’agrandissait même à chaque jour qui passait comme si le temps ne peut soigner mais seulement amplifier les maux. Mackenzie plaça les fléchettes à l’intérieur du verre vide placée à son endroit de départ et s’accouda au comptoir, dévoilant ses dents éclatantes en un sourire méprisant. « Je te parie ton prochain verre que ta frimousse de premier de promo ne sait pas viser… » point n’importe où et, mêlant le geste à la parole, elle désigna le postérieur de notre ami qui l’avait échaudé, elle, la féroce, celle qu’on ne met guère sur le côté. Son sourire s’éteint, un instant, elle n’avait pensé qu’à elle et plus à lui alors, comme un rituel sans saveur mais nécessaire pour qu’elle calme sa torpeur, elle esquissa mentalement l’image de celui qu’elle aimait, apaisant ses battements de cœur qui tambourinaient au creux de sa poitrine, juste au cas où elle ne se souviendrait plus.
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Ven 3 Fév - 20:01
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Mois 3 - Semaine 5
Le Mandalorien fut surpris. Surpris par la réponse que la jeune femme lui apporta du tac o tac. Son regard se tourna tout naturellement vers elle lorsqu’elle lui demanda ou était son honneur de mandalorien pour boire pareil alcool. Il était vrai qu’un membre de la race des Mandaloriens n’avait rien à faire ici, à boire dans un bar miteux et crasseux, mais il était heureux, il n’était pas seul apparemment, vu qu’elle en était une elle aussi. Son regard, sa prestance, tout dénotait de son appartenance à son peuple. Le fait qu’elle ait compris sa phrase était également significatif de sa connaissance et rares étaient ceux qui apprenaient le Mando’A pour le plaisir culturel. Ce n’était pas le genre dans la galaxie, ça non. « Pas une leçon, un conseil et j’ai laissé mon honneur à la porte. J’avais besoin de solitude et de calme. » Une gentille façon de montrer qu’elle était peut-être un peu trop bruyante, mais il semblait qu’elle n’avait que faire des dire de Viktor. Son prochain verre qu’il avait demandé avec gentillesse ne tarda pas à approcher. Une bonne chose, une très bonne chose. Il avait besoin de ça, ce n’était que temporaire, mais actuellement, il avait besoin de faire un peu d’autodestruction personnel.
Il n’eut pas le temps de prendre le verre qu’on le lui déroba de façon magistrale, juste sous ses yeux. Les mains de la demoiselle à ses côtés furent plus vifs que les siens, surement à cause de sa fraicheur et elle vida le tout d’une traite sous les yeux écarquillés du blond. Elle venait d’oser ? Elle venait de lui vider son verre comme ça, sans rien dire de plus que c’était trop fort pour sa carcasse. « Tu n’as pas peur de l’inconnu toi ! Trop fort pour ma carcasse ? » Il rigola et prenant le verre vide dans sa main, ainsi que les fléchettes qu’elle venait de lui donner. « Alors que tu ressembles à une brindille ? Arrête, je pourrais te casser en deux en te soufflant dessus. » Le mot était faible. Elle était plutôt bien bâtie, mais ce n’était pas pour faire une simple remarque sur le physique, ce n’était qu’une pique amicale lancée à une sœur de Mandalorienne. Elle devait être tout aussi capable de casser la gueule à toute les personnes présentes ici dans ce bar miteux. Du moins elle semblait en confiance. Elle voulait véritablement jouer avec lui ? Il en avait déjà un peu dans le nez de l’alcool bon marché, mais il était joueur. « Une flèche chacun. » Il prit une flèche dans l’une de ses mains et se releva pour se mettre en position de tire.
« Trois fléchettes pour toi. Trois pour moi. Un verre à offrir à l’autre à celui qui perd chaque round. » Il lança la flèche, rapide, elle fila droit vers la cible et se planta dans… un tout petit chiffre. Il eut un air complétement dépité. Il n’avait plus de sa superbe et le Premier de sa promo venait de se foutre une honte monumentale. « Celui qui aura le plus de point… donnera un gage au perdant. » Il dictait les règles, mais ça semblait être bien partit pour la jeune femme. « Ça te va sourire d'enfer ? » Un raillerie, rien de plus. Bon joueur, il commanda un autre verre pour la demoiselle.
Précision Niveau 2 - Lancé Normal
Grande Réussite : Dans le Rouge ! Il gagne !
Réussite : Dans le Vert ! C'est pas mal non plus.
Petite Réussite : Un gros score, il s'en tire pas mal.
Petit Echec : Un score moyen. Bof.
Echec : Un petit score. La Honte.
Grand Echec : Il tire complétement à côté.
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Ven 3 Fév - 20:01
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Sam 4 Fév - 11:22
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Il piqua sa curiosité à vif tandis que l’un des chenapans s’offrait une tournée générale à ses côtés. De pauvres loques qui se préparaient mal à l’entrée dans la bataille. Leur jetant un œil critique, elle se ravisa de verbaliser ses pensées pour en finir aux poings et préféra tempérer sa hargne dans le jeu qui se dessinait face à eux. Elle éclata de rire, ils étaient compagnons par bien des facettes, s’il avait seulement su mais…il ne saurait pas car elle n’entâcherait son honneur en un lieu aussi infect. Au contraire, Mackenzie s’avisa bien de belles paroles sur le devoir et l’intégrité puisqu’elle s’adonnait à la même bassesse cherchant le réconfort dans celui qui sème le trouble, l’alcool purulent que certains déversent dans leur gosier tels des pourris avalent leurs victimes. L’image n’avait rien de splendide mais elle avait au moins le mérite d’être compréhensible. « Arrête ton char, c’est pas parce que t’as un physique avantageux que moi je m’envole, ne jamais sous estimer une femme en colère ! » La donzelle arrêta un instant ses yeux pour toiser le mystérieux et il ne semblait pas si doucereux que cela, son visage exprimait des batailles auxquelles elle n’avait participé mais semblables aux siennes par peut-être certains côtés. Ravalant sa fierté et le flot de mots sarcastiques qu’on lui connaît. Le malheureux s’adonnait à quelque chose qu’il connaissait forcément et, pensant la chance de son côté elle ricana lorsque le verre atterrit entre ses paluches, pas trop distinguées en ces lieux. « Je ne perdrais pas, la chance est toujours de mon côté. » Sauf cette fameuse journée qui marqua son cœur et son esprit de balafres bien trop grosses à refermer. Il aurait fallu l’amputer de cet organe pour qu’elle ne devienne que froideur et sentiments nantis, une machine à tuer sans la moindre émotion. Hélas, on ne se défait de celui qui fait battre le sang dans nos veines sous peine de ne plus exister ou de coexister avec le métal, devenant comme ces droïdes qui officient le plus souvent en tant menu fretin ou soldats. Elle s’empara de la première fléchette en priant toutes les divinités connues de la Galaxie de lui venir en aide. Se plaçant, accoudée contre le comptoir, la meurtrière en main, il en allait presque de sa vie. Ainsi, elle lorgnait avec amour sur la cible centrale, ce rouge vivifiant qui attisait son envie, une tablette de chocolat aurait pu faire le même effet et…elle lança cette dernière qui tourbillonna sans jamais atteindre ne serait-ce que l’autre côté du comptoir puisqu’elle se planta dans le décor, derrière le comptoir. Mackenzie ferma les yeux, serra les poings et étouffa plusieurs jurons dont elle avait le secret. Finalement, prenant une grande inspiration, son sourire étincela de plus belle, rendant hommage aux dires de son compagnon d’infortune. « La chance du débutant probablement. » Elle héla assez fort le barman pour que, cette fois, il l’entende et ne puisse la rater de par son sifflement strident. Hantée par sa défaite, elle sirota le breuvage telle une âme en peine tout en ajoutant « la même chose pour ce jeune homme ! » La raillerie ne la quittait plus et elle n’y pensait plus, sans même s’en apercevoir. Au contraire, elle s’empara d’une nouvelle flèche afin de la placer directement dans la main de son interlocuteur. « Voyons si tu fais mieux, Sans Nom le pieux. » A sourire d’enfer, il fallait au moins frapper plus fort.
- Code:
Précision niveau 0 - lancé difficile
Petit échec - La fléchette tombe rebondit sur le cadre
Echec - La fléchette atterrit derrière le comptoir
Echec critique - La fléchette atterrit sur son voisin de table
Petite réussite - La fléchette atterrit sur le cercle inférieur
Réussite - La fléchette atterrit à proximité du centre de la cible
Grande réussite - La fléchette atteint la cible centrale
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Sam 4 Fév - 11:22
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Le membre 'Mackenzie Mereel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Sam 4 Fév - 12:28
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Mois 3 - Semaine 5
Une femme en colère ? Elle semblait pourtant bien en forme, mais cela pouvait cacher bien des choses, un sourire adressé à une autre personne. Cacher sa peine, sa détresse, tous ces sentiments-là. Il en fallait beaucoup pour deux Madaloriens pour se trouver dans un bar miteux comme celui-ci et cela en disait long sur leur état d’esprit quand on y réfléchissait. « Une femme en colère ? Je me demande ce que ça donne quand tu es heureuse. Tu vole directement la bouteille et pas juste le verre ? » Une petite pique gentillette ! Il devait se concentrer, le jeu de fléchette, ce n’était pas forcément son truc. Tirer avec un blaster, c’était simple ! Lancer une fléchette dans une cible, c’était différent. Il n’avait pas qu’à appuyer sur la gâchette, non, il devait tendre son bras, lâcher au bon moment et planter le bout au bon endroit. C’était quand même bien plus complexe, bien que moins dangereux en un sens. « La chance souris aux audacieux ! Voyons donc qui en a le plus ! » Il lança sa fléchette et… Mauvais ! Vraiment mauvais ! Il toucha sa cible certes, c’était peut-être déjà un exploit pour ce genre de pratiques, mais c’était un chiffre assez faible.
Pas de chance ! Mais il avait encore deux tentatives et la demoiselle allait faire son premier lancé et il resta contemplatif de… sa lourde défaite ! La fléchette ne toucha jamais sa cible, loupant littéralement le coche. Un sourire s’afficha très nettement sur le visage de Viktor qui ne fit pas de remarque. Trop fier pour faire une telle chose. Elle n’en perdit pas de sa superbe et avec un sourire, elle prétexta la chance du débutant. « Bien entendu. J’ai même fait bouger la cible avec la Force si tu veux tout savoir ! » Il ne croyait pas vraiment en la force, mais il était forcé d’y croire à cause de la très agréable Tamsin. La Jedi qu’il avait aidé à fuir de Yavin IV pour la ramener vers la Résistance. Il l’avait vu à l’œuvre et il était bien obligé de dire que… c’était une réalité et non pas une vieille histoire. Comme les règles l’indiquaient, elle commanda un verre à Viktor qui venait de remporter la première manche. Rien n’était joué encore, mais il se sentait en veine. « Merci infiniment. Madame. »
Le mot qui faisait mal. Renvoyant à un certain âge, renvoyant à cette bague qu’elle avait touché quelques instants plus tôt. Des problèmes de cœur ? Elle venait de trouver son mari au bras d’une autre femme ? Etrange, une Mandalorienne lui aurait surement refait le portrait et lui aurait fait avaler la bague par la même occasion. « Viktor. Viktor Vizla. Ce sera quand même plus simple non ? » A moins qu’elle veuille garder le mystère, lui, n’en était pas à ce niveau-là. Il attrapa sa seconde fléchette et après avoir soupiré un long moment et après s’être concentré un petit instant, il fit le lancer parfait ! La victoire totale, le rond rouge, les points pleuvaient tout autour de Viktor qui sera le poing. Victorieux. Il revint à sa place et prit le verre qu’on venait de lui offrir pour le boire d’une traite. « Je pense que je vais boire à l’œil ce soir… » Il fit tourner une autre fléchette entre ses doigts avant de la tendre à la jeune femme, un air de défis dans les yeux.
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Sam 4 Fév - 12:28
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Re: le cercle des laissés sur le bas côté # Viktor Sam 4 Fév - 15:04
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Il ne croyait pas si dire mais ses mots la blessèrent, elle ne pourrait plus jamais rayonner comme d’antan lorsque son rire tonitruait dans toute la pièce et sa joie de vivre devenait vite communicative, après le déclin, il y a la destruction. Elle ne parviendrait pas à remonter cette pente glissante dans laquelle elle s’était engagée le jour où ils avaient signé son arrêt de mort. Et, si elle n’était parvenue à venir à bout de leurs tortionnaires, elle ne serait guère là mais sillonnerait les confins de la galaxie afin de retrouver ces malfrats. Même leur destruction n’a pu soulager un tant soit peu son mal, au contraire, cela l’a peut-être amplifié pour d’obscures raisons. Sa remarque jeta un froid et si l’envie de briser le verre sur le carrelage froid la submergea un instant, elle reprit ses esprits et rejeta sa crinière à l’arrière de sa tête. « T’es un amateur, c’est pour cela qu’elle est clémente cette chance avec toi. Tu ne t’en tireras pas à si bon compte la prochaine fois. » Etait-elle vexée qu’il fasse mieux qu’elle ? Sûrement un peu voir beaucoup. Pourtant, force est de constater qu’il se montrait plus adroit qu’elle ne l’était et Steel 12 n’était plus là pour lui faire fermer sa bouche aux mots acérés, elle devait se débrouiller seule. L’esclandre à voix haute c’était son truc à Mack tandis que son époux couvrait ses arrières en distribuant quelques coups de poings, les soirs où ils se trouvaient trop éméchés. Il n’en était rien, elle avait lancé ce pari stupide, elle en serait la grande gagnante, sans roublardise juste à sa seule force de persuasion…mais oui, on y croit tous Mack !
Son nom ne sonnait qu’étranger, un individu parmi tant d’autres mais qui, dans quelques heures deviendrait l’un de ceux qu’il faudrait prononcer au quotidien. Un surnom ne serait guère de trop mais elle ne réalisait pas encore que s’il lui tapait déjà sur les nerfs, elle allait devoir faire preuve de bienveillance et d’une force de caractère au-delà de l’abnégation afin de le supporter à ses côtés. Elle déglutit lorsqu’il en vint à réussir sa mise…elle allait se retrouver dans une situation délicate car ne conviendrait aucunement au gage qu’il lui donnerait. Cherchant une échappatoire, elle se promit de remédier à cela. « Viktor l’alligator, tes longues dents te portent bonheur assurément ! » voilà que dame Mereel venait à faire de la poésie sans le vouloir, une noble demoiselle qui se tenait aux côtés de cette espèce bipède qui se nomme Vizla. Elle ne pipa mot mais lui arracha presque la fléchette de la main lorsqu’il revint à sa place, paradant comme un coq. L’alcool commençait à se distiller dans ses veines et à faire battre le sang à ses tempes. Elle glissa de son siège, avança de quelques pas, s’appuya sur la table qui faisait barrage entre eux et la cible et fixa pendant plusieurs secondes sa cible, sûre de son coup. La flèche vola, zigzagua mais sa trajectoire ne fut celle escomptée puisque qu’elle atteint le cadre du jeu de fléchettes sans pour autant s’y insérer, elle choisit de se planter dans le rebord et de retomber platement sur le sol, en rebondissant sur la tête d’une danseuse passant par là au passage qui jeta un regard mauvais à la lady, regard rendu au centuple. « T’as qu’à bouger tes fesses ailleurs cocotte, c’est pas là qu’il faut te trémousser. » Et, penaude, le regard glacé, elle revint vers Viktor, ne prenant même pas la peine de s’asseoir. « Mon courroux sera terrible. » Elle s’empara de la dernière flèche, récitant des incantations absurdes et tendit celle-ci au mandalorien. « Tiens et si tu touches la cible, je te la fais bouffer. » Oui, elle était énervée mais ses mots n’avaient pas de sens, c’est elle qui allait manger de la défaite, reste à savoir à quelle sauce.
Son nom ne sonnait qu’étranger, un individu parmi tant d’autres mais qui, dans quelques heures deviendrait l’un de ceux qu’il faudrait prononcer au quotidien. Un surnom ne serait guère de trop mais elle ne réalisait pas encore que s’il lui tapait déjà sur les nerfs, elle allait devoir faire preuve de bienveillance et d’une force de caractère au-delà de l’abnégation afin de le supporter à ses côtés. Elle déglutit lorsqu’il en vint à réussir sa mise…elle allait se retrouver dans une situation délicate car ne conviendrait aucunement au gage qu’il lui donnerait. Cherchant une échappatoire, elle se promit de remédier à cela. « Viktor l’alligator, tes longues dents te portent bonheur assurément ! » voilà que dame Mereel venait à faire de la poésie sans le vouloir, une noble demoiselle qui se tenait aux côtés de cette espèce bipède qui se nomme Vizla. Elle ne pipa mot mais lui arracha presque la fléchette de la main lorsqu’il revint à sa place, paradant comme un coq. L’alcool commençait à se distiller dans ses veines et à faire battre le sang à ses tempes. Elle glissa de son siège, avança de quelques pas, s’appuya sur la table qui faisait barrage entre eux et la cible et fixa pendant plusieurs secondes sa cible, sûre de son coup. La flèche vola, zigzagua mais sa trajectoire ne fut celle escomptée puisque qu’elle atteint le cadre du jeu de fléchettes sans pour autant s’y insérer, elle choisit de se planter dans le rebord et de retomber platement sur le sol, en rebondissant sur la tête d’une danseuse passant par là au passage qui jeta un regard mauvais à la lady, regard rendu au centuple. « T’as qu’à bouger tes fesses ailleurs cocotte, c’est pas là qu’il faut te trémousser. » Et, penaude, le regard glacé, elle revint vers Viktor, ne prenant même pas la peine de s’asseoir. « Mon courroux sera terrible. » Elle s’empara de la dernière flèche, récitant des incantations absurdes et tendit celle-ci au mandalorien. « Tiens et si tu touches la cible, je te la fais bouffer. » Oui, elle était énervée mais ses mots n’avaient pas de sens, c’est elle qui allait manger de la défaite, reste à savoir à quelle sauce.
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