The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth
The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Jeu 19 Jan - 23:59
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Gwen&Ulfric
Seltos
Ulfric appréciait, de temps à autre, s'accorder du temps pour se promener et visiter les différentes installations de la base. Certes, il les avait vu mainte et une fois, la moindre marche, le moindre pallier avait connu ses semelles, pourtant, il ne se lassait pas de redécouvrir chacune des pièces qui lui étaient accessibles. Même s'il faisait toujours preuve d'un grand calme, il ne pouvait s'empêcher d'occuper son cerveau. Ce n'était clairement pas le genre de personne qui pouvait passer des heures à imaginer des formes dans les nuages ou à faire des siestes. Son cortex cérébrale devait être stimulé comme chaque partie de son corps. Le hangar était sans doute son lieu préféré. S'il avait, à de nombreuses reprises étudier l'armement de ces vaisseaux, il restait encore béa devant leur système de propulsion. Sans doute serait-il intéressant de profiter de pareille puissance. Il pourrait peut-être la miniaturiser, s'en servir comme jet-pack ou même comme d'une arme. Les possibilités regorgeait, encore fallait-il obtenir la possibilité d'avoir les pièces nécessaire. Pour l'instant ses travaux se limiteraient à la pratique, la conception théorique de cette miniaturisation.
Outre ces promenades presque stéréotypées d'un trentenaire, Ulfric était conscient qu'il devait entretenir son corps, en bon soldat qu'il était. Bien qu'il soit particulièrement anarchique dans ses planning journaliers, il se réservait toujours un certain temps pour se livrer à la pratique sportive. Chaque session se terminant par la contemplation du désordre organisé qui régnait dans ces lieux. L'ingénieur aimait croire qu'il y avait du beau partout et que c'était le travail de chacun de le faire ressortir. Le chaos apparent qui régnait faisait état de la liberté que véhiculait la résistance. Pourtant, tout ici appartenait à une hiérarchie bien disciplinée, les accès étaient restreints, certaines personnes avaient de l'autorité sur d'autres et étaient en mesure de leur donner des ordres. C'était un paradoxe, un cocktail, une alchimie tout à fait spéciale. C'était la somme de bon nombre d'individualité dans une seule entité et c'est sans doute ce qui plaisait à Ulfric, le simple fait d'appartenir à un groupe tout en ayant la possibilité de se démarquer.
T-shirt trempé, cheveux en bataille, front humide, short et chaussures de courses, le soldat était tout sauf présentable. Entre deux gorgée de bière, il tentait de reprendre son souffle, scrutant de ses yeux de glace la salle aux dimension démesurées. Contempler ainsi le hangar et les vaisseaux qui le peuplaient étaient une façon assez paradoxale de se rappeler ce qu'était l'échelle humaine. Des êtres à l'enveloppe charnelle tellement fragile qui étaient pourtant capable de construire des bâtiments si grands, des vaisseaux si rapides, des armes si puissantes. Prenant une grande gorgée, il passa son avant bras sur son front pour en essuyer la sueur qui le grattait. Il manqua de peu de sursauter lorsqu'il sentit une présence à ses côté, se hâtant de reprendre son calme le plus vite possible.
Outre ces promenades presque stéréotypées d'un trentenaire, Ulfric était conscient qu'il devait entretenir son corps, en bon soldat qu'il était. Bien qu'il soit particulièrement anarchique dans ses planning journaliers, il se réservait toujours un certain temps pour se livrer à la pratique sportive. Chaque session se terminant par la contemplation du désordre organisé qui régnait dans ces lieux. L'ingénieur aimait croire qu'il y avait du beau partout et que c'était le travail de chacun de le faire ressortir. Le chaos apparent qui régnait faisait état de la liberté que véhiculait la résistance. Pourtant, tout ici appartenait à une hiérarchie bien disciplinée, les accès étaient restreints, certaines personnes avaient de l'autorité sur d'autres et étaient en mesure de leur donner des ordres. C'était un paradoxe, un cocktail, une alchimie tout à fait spéciale. C'était la somme de bon nombre d'individualité dans une seule entité et c'est sans doute ce qui plaisait à Ulfric, le simple fait d'appartenir à un groupe tout en ayant la possibilité de se démarquer.
T-shirt trempé, cheveux en bataille, front humide, short et chaussures de courses, le soldat était tout sauf présentable. Entre deux gorgée de bière, il tentait de reprendre son souffle, scrutant de ses yeux de glace la salle aux dimension démesurées. Contempler ainsi le hangar et les vaisseaux qui le peuplaient étaient une façon assez paradoxale de se rappeler ce qu'était l'échelle humaine. Des êtres à l'enveloppe charnelle tellement fragile qui étaient pourtant capable de construire des bâtiments si grands, des vaisseaux si rapides, des armes si puissantes. Prenant une grande gorgée, il passa son avant bras sur son front pour en essuyer la sueur qui le grattait. Il manqua de peu de sursauter lorsqu'il sentit une présence à ses côté, se hâtant de reprendre son calme le plus vite possible.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Ven 20 Jan - 11:58
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And I feel life for the very first time, love in my arms and the sun in my eyes, I feel safe in the 5am light, you carry my fears as the heavens set fire.
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Oh, you're the best friend that I ever had, I've been with you such a long time, you're my sunshine and I want you to know that my feelings are true : I really love you.
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Ulfric & Gwen
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La gamine reste assise longtemps sur ce brancard de Seltos. Des minutes. Des heures. Qui s'écoulent avec une lenteur froid et lointaine, comme si chaque seconde était élastique, à en faire perdre le compte à la demoiselle. La douleur. Incapable de sortir sans te blesser, ma pauvre. Elle serre les dents ; elle se concentre. Ça va aller. Elle met son corps à rude épreuve, repousse les limites à chaque fois, ses proches ont beau lui dire qu'elle va claquer à trop se chercher, c'est plus fort qu'elle. Le danger, l'adrénaline. Le besoin de se sentir exister. A peine sortie du bacta, elle avait prit les commandes d'un vaisseau, et elle était arrivée. Se proposer en première ligne, c'était devoir recevoir une contre-expertise d'un docteur pour vérifier qu'elle soit bien utilisable après le choc des funérailles d'Han Solo. Le médecin claque la porte et tire la poupée de ses pensées ; il a tellement l'habitude de la voir ici qu'il anticipe les traits de la pilote avant même d'ouvrir la porte. Il s'installe en face d'elle, prend la tête entre ses mains. « Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? » Gwen ricane, elle hausse les épaules. Que va-t-on faire d'elle ? Pas grand chose. Elle s'en sort très bien toute seule. « Doc', ravie de te revoir aussi. » Il jette le dossier de la gosse sur ce qui lui sert de bureau, son épaisseur témoignant de ses nombreuses visites entre ces quatre murs. Il observe la plaie au niveau de son bas-ventre. « Tu sais que je pourrais te la repriser. Cela éviterait que tu risques de craquer les coutures à chaque fois que tu fais l'acrobate. » Est-ce cela aurait du s'infecter ? Oui. Des soins d'urgence, par un amateur à peine aidé d'un droïde, en période de crise, ça aurait du. Ça ne l'a pas fait. Mais il fallait bien un désavantage : la structure était fragile et manquait de péter à chaque entraînement. Foutue explosion. Foutus Sith. Foutus pères qui ne savent pas élever leurs gosses sans qu'ils ne deviennent des régicides. Heureusement que la cuve de bacta avait fait son boulot. L'hémorragie avait été fulgurante, le sang qui désirait s'échapper du corps de la poissarde. Viktor qui la saisit. Le trou noir. Elle lève ses yeux et l'éclat émeraude de son regard rencontre celui du médecin. « Bah non. Tu vas quand même pas faire ça.T'imagines ? Je viendrais plus te voir après. » Il ricane, tandis que son droïde entre dans la pièce. « Je suis sûr que tu trouveras un moyen de te retrouver ici. Mais je préférerai que ça soit vivante. » Haussement d'épaules, elle ferme les yeux. « Tu vas te tenir tranquille, une fois soignée ? » Retour à la réalité, lumière qui s'infiltre entre ses paupières. « Oui. Bien sûr. » L'air dépité qu'il affiche jette son doute au visage de la poupée. « C'est vrai ? » Gwen laisse quelques instants de silence. « Non. » Et elle se rallonge, s'abandonnant de nouveau à la nuit. Chérie, t'es fragile, t'as la peau sur les os, et si t'avais voulu être une guerrière, tu n'aurais pas pu. T'es fragile, t'es frêle, t'es comme un oiseau sorti du nid trop tôt. La seule raison pour laquelle on te laisse piloter, c'est pas pour ton foutu talent, c'est parce que la coque du vaisseau permet de protéger ta peau. Pourtant t'as survécu à tellement pire ; tu t'es relevée là où plus fort est resté au sol. Tu viens de loin.*
C'est impossible qu'elle reste immobile. Elle a besoin de bouger, de se dépenser, de vérifier que son corps est encore utilisable. Alors elle était partie se défouler après avoir amené Darell a l'infirmerie. Et puis, dans peu de temps, la gosse doit ce rendre à cette soirée avec les Résistants. Le coup d'éclat pendant la réunion avec la Générale, le retour de Darell, la froideur évidente de Tuiren, la mise en place d'un plan. Tout ça était allé trop vite pour tout le monde. Mais au moins, elle devait faire bonne figure face à ses nouveaux collègues, sa famille. Tu te fatigues pour rien.Et puis, t'as trop mal. Jeter un regard haineux à ta cicatrice n'y changera rien. Direction le hangar : il doit bien rester quelques affaires dans l'Omega pour qu'elle ressemble à quelque chose. L'immensité de la pièce et son silence inhabituel exacerbait sa taille, tout paraissait colossal et le moindre bruit pouvait se répercuter sur les murs. Merde. En retard. Comme d'habitude. La brune marche plus vite en direction de son vaisseau, et son attention est attirée par une silhouette errante, un admirateur de ces imposantes carcasses volantes. Gwen réussit à le resituer mentalement par déduction. Lyana, homme de Lyana, Steel, Ulfric. Simple. Elle s'approche. Voyons voir. Une bière à la main, pas vraiment d'attention, probablement un retour d'entraînement, comme elle. Seul. Il n'a pas l'air d'avoir de plan. Il s'est perdu dans sa balade. « Hey. » La voix de la pilote résonne dans la pièce, et elle sent qu'elle a tiré le jeune homme de ses pensées. Elle remarque l'éclat de la surprise dans ses yeux, et sourit, d'un air qui se veut rassurant. « Pardon. Je ne voulais pas te faire peur. » Elle espérait qu'il la reconnaisse sans qu'elle aie besoin de se re présenter. Louchant sur la bière qu'il a en mains, elle hausse un sourcil : « Tu bois déjà ? Les autres doivent t'attendre au bar pour le faire, non ? » Simple formule qui permettait de savoir s'il était déjà au courant de cette soirée improvisée ou s'il était volontairement isolé.
Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Ven 20 Jan - 14:34
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Ulfric avait dévisagée l'arrivante. Cette dernière était sortie de nul part, ce qui avait surpris le trentenaire. Il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un l'interpelle, elle l'avait surprise, pris à revers. Elle faisait facilement sa taille, si ce n'est plus. Ses cheveux étaient brun et longs, s'accordant parfaitement avec ses ses yeux verts qui absorbaient tout de suite l'attention. Le regard bleu glace du jeune homme ne lâchait plus sa cible. Cette dernière semblait s'être amusée de l'étonnement et de la surprise dont avait fait preuve l'homme qui se tenait face à elle. Du moins pendant un temps, elle semblait presque culpabiliser de l'aveu de faiblesse dont avait fait preuve l'ingénieur et qu'elle lui avait extirpé contre son gré. Lui qui était si calme d'habitude venait de faire un écart qui ne lui ressemblait pas. La jeune femme ne lui était pas inconnue, bien au contraire, c'était la sœur du leader des Rogue et comme ce dernier, une pilote émérite.
Nulle expression ne se dégagea de son visage lorsqu'elle fit allusion à ce que tenait sa main. Il jeta simplement un bref regard à la bière comme pour établir le lien entre ce qu'elle disait et la réalité. "Tu bois déjà", voilà qui était plutôt amusant. S'il avait été permis à Gwen de connaître un peu mieux Ulfric, sans doute lui aurait-elle demandé à quel moment il avait commencé. Après tout, ce n'était pas sa première ni sa dernière. Les raisons étaient multiples, tellement nombreuses qu'il ne parvenait à se souvenir que de quelques unes, il fait beau, ça fait longtemps, pourquoi pas. Il ne souffrait pas du manque de justification, alors il n'en cherchait pas pour les autres. Elle fit alors allusion à la soirée organisée à un bar de la capitale. Une occasion joyeuse de se retrouver entre amis, collègue, ou même famille pour certains. Mais Ulfric n'était pas vraiment de ce genre là, non pas qu'il n'aimait pas la compagnie d'autrui, il se voyait simplement mal dans ces situations, trop de variables sans doute. Les menaces de sa supérieur quand à son absence ce soir là suffiraient-elles à se rendre jusque là bas ? Il en doutait. "La bière sera aussi fraîche ici non ? On m'a toujours dis qu'il ne fallait pas repousser au lendemain ce qu'on pouvait faire le jour même. Alors pourquoi repousser à ce soir ce que je peux entamer dès l'après midi." Fit-il dans un petit sourire narquois. Se tournant de nouveau vers les vaisseaux, il reprit sur un ton songeur mais non moins provocateur. "De toutes façons, le temps que je sois saoul, vous aurez déjà tous roulé sous la table."
Se déplaçant jusqu'au mur du hangar, il se pencha, attrapant une bière qui restait au frais dans la pénombre. Sans prendre de pincettes, il la lança dans la direction de son interlocutrice. Après tout, c'était une pilote, si elle n'avait pas les réflexes suffisants pour attraper une bière au vol, mieux vallait qu'elle cesse tout de suite ses activités. Se rapprochant jusqu'à quelques mètres de la jeune femme il pointa du doigt son avant bras. "Pas mal. Tu vas avoir le droit à une belle cicatrice avec un truc pareil." Ulfric plissa un peu les yeux, comme s'il cherchait à les aiguiser, les rendre plus tranchant qu'une lame de rasoir. Comme si cela allait lui permettre de connaître le moindre secret de l'inconnue qui se tenait en face d'elle. Il connait son nom, certes, une partie de son passée, même une partie de sa famille, mais il ne peut prétendre la connaître. Seul la mise en corrélation de ses actes et ses dires peut permettre cela. "Je sais pas si c'est une bonne chose de faire confiance à des contrebandiers aussi rapidement. Après tout, au départ seul l'argent vous intéresse, qu'est ce qui nous prouve que vous avez changé, que vous n'êtes pas à la solde du Premier Ordre ?" Sans doute n'avait-elle aucun moyen de se justifier, mais la question valait la peine d'être posée, même si cela avait sans doute été déjà fait. Se rapprochant jusqu'à ne laisser qu'un mètre entre eux deux, il reprit. "Le bruit court que t'as une bombe dans la tête. Et si c'est toujours le cas, cela signifie que personne n'a réussis à l'enlever. Je ne suis pas chirurgien je ne peux donc pas envisager de faire l'impossible, mais je suis sur que je peux la désamorcé." Un sourire plus qu'intéressé se dessina sur son visage, ses yeux pétillant d'une lumière enthousiaste. Voilà un défi qui valait la peine d'être relevé. C'était bien loin de tout ce que proposait la Rébellion en terme de déminage, il en aurait presque perdu son calme.
Nulle expression ne se dégagea de son visage lorsqu'elle fit allusion à ce que tenait sa main. Il jeta simplement un bref regard à la bière comme pour établir le lien entre ce qu'elle disait et la réalité. "Tu bois déjà", voilà qui était plutôt amusant. S'il avait été permis à Gwen de connaître un peu mieux Ulfric, sans doute lui aurait-elle demandé à quel moment il avait commencé. Après tout, ce n'était pas sa première ni sa dernière. Les raisons étaient multiples, tellement nombreuses qu'il ne parvenait à se souvenir que de quelques unes, il fait beau, ça fait longtemps, pourquoi pas. Il ne souffrait pas du manque de justification, alors il n'en cherchait pas pour les autres. Elle fit alors allusion à la soirée organisée à un bar de la capitale. Une occasion joyeuse de se retrouver entre amis, collègue, ou même famille pour certains. Mais Ulfric n'était pas vraiment de ce genre là, non pas qu'il n'aimait pas la compagnie d'autrui, il se voyait simplement mal dans ces situations, trop de variables sans doute. Les menaces de sa supérieur quand à son absence ce soir là suffiraient-elles à se rendre jusque là bas ? Il en doutait. "La bière sera aussi fraîche ici non ? On m'a toujours dis qu'il ne fallait pas repousser au lendemain ce qu'on pouvait faire le jour même. Alors pourquoi repousser à ce soir ce que je peux entamer dès l'après midi." Fit-il dans un petit sourire narquois. Se tournant de nouveau vers les vaisseaux, il reprit sur un ton songeur mais non moins provocateur. "De toutes façons, le temps que je sois saoul, vous aurez déjà tous roulé sous la table."
Se déplaçant jusqu'au mur du hangar, il se pencha, attrapant une bière qui restait au frais dans la pénombre. Sans prendre de pincettes, il la lança dans la direction de son interlocutrice. Après tout, c'était une pilote, si elle n'avait pas les réflexes suffisants pour attraper une bière au vol, mieux vallait qu'elle cesse tout de suite ses activités. Se rapprochant jusqu'à quelques mètres de la jeune femme il pointa du doigt son avant bras. "Pas mal. Tu vas avoir le droit à une belle cicatrice avec un truc pareil." Ulfric plissa un peu les yeux, comme s'il cherchait à les aiguiser, les rendre plus tranchant qu'une lame de rasoir. Comme si cela allait lui permettre de connaître le moindre secret de l'inconnue qui se tenait en face d'elle. Il connait son nom, certes, une partie de son passée, même une partie de sa famille, mais il ne peut prétendre la connaître. Seul la mise en corrélation de ses actes et ses dires peut permettre cela. "Je sais pas si c'est une bonne chose de faire confiance à des contrebandiers aussi rapidement. Après tout, au départ seul l'argent vous intéresse, qu'est ce qui nous prouve que vous avez changé, que vous n'êtes pas à la solde du Premier Ordre ?" Sans doute n'avait-elle aucun moyen de se justifier, mais la question valait la peine d'être posée, même si cela avait sans doute été déjà fait. Se rapprochant jusqu'à ne laisser qu'un mètre entre eux deux, il reprit. "Le bruit court que t'as une bombe dans la tête. Et si c'est toujours le cas, cela signifie que personne n'a réussis à l'enlever. Je ne suis pas chirurgien je ne peux donc pas envisager de faire l'impossible, mais je suis sur que je peux la désamorcé." Un sourire plus qu'intéressé se dessina sur son visage, ses yeux pétillant d'une lumière enthousiaste. Voilà un défi qui valait la peine d'être relevé. C'était bien loin de tout ce que proposait la Rébellion en terme de déminage, il en aurait presque perdu son calme.
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Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Ven 20 Jan - 16:37
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Ulfric & Gwen
The world is spinning too fast
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« C'est bien un soldat » est la première phrase qui surgit dans l'esprit de la jeune femme alors qu'elle se perd quelques instants dans le regard bleu océan de son vis-à-vis. Ah ouais ? Et qu'est-ce qui t'as mis la puce à l'oreille, ma jolie ? Athlétique, nerfs d'acier, reprise rapide de son calme. La bière. Nan, ça c'est tout le monde, la bière. Oups. Cliché. C'était plutôt son air stoïque qui mettait sur la voie, bien plus que n'importe quoi d'autre. La brune approche, et elle remarque qu'en plus d'être séduisant, il a l'avantage non négligeable d'avoir du répondant. Elle jette un coup d'oeil à la bouteille qu'il a un mains, puis relève le regard avec un petit sourire en coin qu'elle n'arrive pas à contrôler. « Je ne peux pas être plus d'accord. » On dirait que vous avez des points sur lesquels être d'accord. Ulfric a été ce soldat plutôt isolé, avec lequel il est difficile de communiquer. A la réflexion, sa présence ici n'était pas aussi étrange que cela pouvait paraître. Il n'était probablement pas du genre à se mêler aux autres. Peut-être même que la présence de la pilote le gêne qui sait. Un pas en arrière. On ne sait jamais. Mais les craintes de Gwen sont infondées : il se dirige vers l'un des murs et se saisit d'une autre bouteille qu'il lui lance. Elle la rattrape au vol et dans la foulée, elle l'ouvre. Une invitation. Pourquoi pas. Elle prend une gorgée, qui lui permet de se sentir plus à l'aise, jusqu'au moment où elle remarque qu'il la scanne, comme s'il cherchait à tout savoir chez elle. Ce comportement quasi reptilien replace immédiatement Gwen face à la réalité. Elle manque de s'étouffer lorsqu'il lui rappelle son statut de chasseuse de prime. La gosse serre la bouteille entre ses doigts, les jointures de ses mains si fines deviennent blanches. Ne pas se laisser déstabiliser. C'est exactement ce qu'il veut. « Tu veux que je fasse un rapide topo ? La plupart des Jedi présents pourraient être des espions, le père de la gamine qui a tué le Roi notamment. Une médecin qui a changé de camp, et qui n'a aucun moyen de surveillance à part un Général qui a été mentalement traumatisé, lui aussi pouvant être un espion. Les visages familiers, les collègues, tous sont susceptibles d'être des traîtres. Les Chasseurs de Prime? Aucune raison de leur faire confiance, tu as raison. Pour eux, l'appel des crédits est plus important. » Relâchant un peu la bouteille, elle refait un pas en avant. « Quoi de mieux qu'une pilote Chasseuse de Prime, sœur du Leader des Rogues comme taupe, n'est-ce pas ? La seule différence, entre tous ces gens et moi, c'est ici. » D'une main, elle désigne l'arrière de son crâne, où loge la puce explosive qui mettrait fin à ses jours au moindre signe de trahison. La distance entre eux se réduit considérablement, ne laissant plus qu'un mètre, puis qu'un demi mètre. « Le bruit qui court est vrai. La bombe dans ma tête. Elle est là, justement pour s'assurer que je ne trahirais pas la Résistance. D'autres ont eu des tickets d'entrée plus facile, ici. » Elle reprend une gorgée, pour se donner une nouvelle vague de contenance, ou pour gagner du temps pour former ses arguments. « Tuiren me bassine pour que je la fasse retirer, et je pense que j'ai largement prouvé mon allégeance. Mais je n'ai pas confiance en grand monde. » Pour la retirer, Gwen avait d'abord pensé à Darell, qui aurait certainement pu trouver une solution, mais ce n'était pas vraiment le moment d'en discuter avec lui. Cependant, la flamme qui éclairait à présent le regard d'Ulfric eu l'étrange pouvoir de convaincre à moitié la pilote qu'il ferait un excellent choix pour cette mission très délicate. « Tu viens de mettre en doute mon allégeance, cette puce en fait partie, et tu voudrais la désamorcer ? Ai-je acquis ta confiance avec une bière ? » Elle ricane doucement, pas méchamment, plutôt avec amusement. Elle aime les défis, la poupée. « Mais soit. Faisons un pari. Si tu réussis, je te laisserai t'occuper de cette puce. Qu'est-ce que tu en dis ? » Gwen voulait vraiment établir un lien avec ce jeune homme, avec qui elle se sentait étrangement bien pour quelqu'un d'aussi renfermé.
Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Ven 20 Jan - 18:47
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Gwen&Ulfric
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Gwen semblait s'amuser de la situation, ce qui n'échappait évidemment pas à son interlocuteur. A force d'observer les autres, de les écouter, on est facilement en mesure de déceler des traits communs, on lit sur les visages et les corps avec plus d'appréciations. De toutes évidences elle n'était pas indifférente à la vue qu'il lui proposait, et ce bien qu'elle soit grandement bâclée. Peut-être qu'Ulfric devrait lui faire la cour, peut-être qu'il devrait tenter sa chance. Après tout, l'offensive était quand même sa spécialité, l'effet de surprise, l'ingéniosité, le sens tactique, il était né pour cela. Il voyait la vie entière comme un grand champ de bataille, un front qu'il fallait prendre à revers pour conserver l'avantage. Le tout était d'amener l'autre à faire un faux pas, à s'exposer, tous les moyens étaient bon, la moindre petite information pouvait lui donner l'avantage, le rendant nécessaire, indispensable. On ne discutait pas en position défensive, c'était à la personne qui se protégeait de demander grâce, lui n'avait plus qu'à formuler ses attentes, ses demandes. Mais alors que la jeune femme montrait les dents, dévoilant sa défense, l'ingénieur ne pouvait s'empêcher de sourire. Non pas qu'il se moquait, il appréciait seulement de voir quelqu'un se défendre avec tant de convictions et de vigueur, c'était un sujet qui lui tenait à cœur de toutes évidences, il s'était attaqué à son honneur et elle ne l'avait pas supporté.
Piquée au vif, elle se rapprocha encore, sous le regard de plus en plus intéressé du trentenaire. Une gorgée de plus, rien que l'écouter lui asséchait la bouche. Il est vrai qu'elle n'avait pas été particulièrement gâtée. Si le traitement avait quelque chose d'efficace, il n'en était pas moins radical et contraire aux valeurs soutenues par la Rébellion. Plus le temps passait et plus le détonateur placé à même une tête l'obsédait. Si ça n'avait tenu qu'à lui il l'aurait enlevé dans la minute. Mais il n'était clairement pas chirurgien et même si sa spécialité s'en approchait grandement il ne possédait pas les connaissances nécessaires pour triturer un cerveau de la sorte. Ulfric ne pouvait s'empêcher d'être excité, il avait l'impression d'être un enfant qui recevait un magnifique cadeau. Il s'amusa de la question de son interlocutrice ayant un léger rictus moqueur. "Ma confiance avec une bière ? Non, il faut au moins une soirée de beuverie ou un repas digne de ce nom pour ça. Par contre tu titillais ma curiosité, à présent tu as tout mon intérêt. Et quand je dis 'tu', je parle de la charge explosive qui se trouve dans ton crâne." Penchant légèrement le visage sur le côté, les yeux plissées de nouveau il reprit après une dernière gorgée. "Tu n'iras pas pleurer auprès de ton frère quand j'aurai gagné j'espère ? D'ailleurs si cela porte sur la boisson je pense qu'on peut déjà prévoir l'opération et je peux me mettre à la recherche d'un chirurgien." Croisant les bras sur son torse il prit un air terriblement fière et sur de lui tout en conservant un calme déconcertant. "Quel qu'il soit je le relève. J'espère simplement que ce n'est pas du pilotage. D'ailleurs on a pas parlé de ce que tu aurais si je perdais. Ça semble si impossible que ça ?"
Piquée au vif, elle se rapprocha encore, sous le regard de plus en plus intéressé du trentenaire. Une gorgée de plus, rien que l'écouter lui asséchait la bouche. Il est vrai qu'elle n'avait pas été particulièrement gâtée. Si le traitement avait quelque chose d'efficace, il n'en était pas moins radical et contraire aux valeurs soutenues par la Rébellion. Plus le temps passait et plus le détonateur placé à même une tête l'obsédait. Si ça n'avait tenu qu'à lui il l'aurait enlevé dans la minute. Mais il n'était clairement pas chirurgien et même si sa spécialité s'en approchait grandement il ne possédait pas les connaissances nécessaires pour triturer un cerveau de la sorte. Ulfric ne pouvait s'empêcher d'être excité, il avait l'impression d'être un enfant qui recevait un magnifique cadeau. Il s'amusa de la question de son interlocutrice ayant un léger rictus moqueur. "Ma confiance avec une bière ? Non, il faut au moins une soirée de beuverie ou un repas digne de ce nom pour ça. Par contre tu titillais ma curiosité, à présent tu as tout mon intérêt. Et quand je dis 'tu', je parle de la charge explosive qui se trouve dans ton crâne." Penchant légèrement le visage sur le côté, les yeux plissées de nouveau il reprit après une dernière gorgée. "Tu n'iras pas pleurer auprès de ton frère quand j'aurai gagné j'espère ? D'ailleurs si cela porte sur la boisson je pense qu'on peut déjà prévoir l'opération et je peux me mettre à la recherche d'un chirurgien." Croisant les bras sur son torse il prit un air terriblement fière et sur de lui tout en conservant un calme déconcertant. "Quel qu'il soit je le relève. J'espère simplement que ce n'est pas du pilotage. D'ailleurs on a pas parlé de ce que tu aurais si je perdais. Ça semble si impossible que ça ?"
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Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Ven 20 Jan - 20:25
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Oh s'il semblait intéressé ? Bien sûr. Gwen savait comment s'adresser aux gens, particulièrement à ceux qui étaient déjà curieux de base. La puce dans sa tête était déjà un vaste sujet, largement répandu au sein de la Résistance. Tu aurais pu refuser. Tuiren aurait pu se porter garant. Ton simple nom de famille suffisait à t'éviter un tel désagrément. Pourquoi moi et pas les autres ? Pourquoi Viktor, pourquoi Vash et pas elle ? C'était tout simplement inacceptable. Le regard émeraude de la pilote observe le visage habituellement si fermé du Steel, comme si la confirmation de l'explosif dans sa tête avait éveillé une autre personne. Il était bien loin de l'image qu'elle s'était formée de lui. Tout à coup, il était passé de soldat isolé à scientifique intéressé. Un moyen de la désamorcer... Sans passer par la chirurgie. Pourtant, des médecins aptes à pratiquer cet acte étaient disponibles au sein de la Résistance, mais confier une nouvelle fois sa vie ainsi la mettait de plus en plus mal à l'aise. Alors simplement la désactiver avait ses avantages... Mais il fallait également songer à sa possible réactivation à son insu. Tout un programme. Elle frôle la cicatrice du bout des doigts. Minuscule, oubliable. Mais bien présente sur son cuir chevelu. Ulfric reprend. Évidemment que sa confiance ne se gagnerait pas au simple partage d'une bière, mais sa soudaine fascination pour l'élément dans sa tête la perturbe un peu. « Une soirée de beuverie ? C'est facile à t'accorder. Tu savais qu'il y en avait une ce soir ? » dit-elle avec une pointe d'amusement, pour lui rappeler qu'il était également convié à ces festivités qu'il avait l'air de clairement repousser. Puis elle hausse un sourcil. « Ah vraiment ? Tu es au courant que je suis irrémédiablement liée à cette fameuse charge explosive ? Dois-je en conclure que ma personne n'a d'autre intérêt que cette puce ? » Elle le taquine. Au fond, elle se fiche bien de savoir si elle est considérée comme une personne ou comme un sujet d'expérience. Elle ne veut pas s’embarrasser de ce genre de questions. « Pleurer auprès de mon frère ? Est-ce que j'ai l'air d'être du genre à chialer dans les jupes de Tuiren ? » Cette dernière phrase est dite beaucoup moins sur la défensive que son argumentation de tout à l'heure, mais elle est ferme et sans appel. Gwen n'est pas du genre à se réfugier derrière qui que ce soit. C'est son caractère qui ne lâche rien qui la met dans des situations impossibles. Ténacité. Increvable. Mauvaise herbe. Il était temps de trouver un sujet au pari. C'était bien beau de le lancer, et Ulfric semblait intéressé. Il pouvait gagner sa nouvelle occupation de cette manière, et Gwen pouvait ainsi le tester grâce à cette petit épreuve. Elle réfléchit quelques instants, délestant sa bière de quelques gorgées. « La boisson ? Tu as cru que j'avais quinze ans ? Tu vaux mieux qu'un simple jeu d'alcool. » On dirait un gosse. Vraiment. Il se tient droit, fier. On dirait qu'il pense avoir gagné avant de jouer. Ça arrache un sourire sur le visage de la poupée. Elle était contente d'avoir quelques instants privilégiés avec ce soldat pourtant si éloigné. Plutôt satisfaite d'avoir attisé sa curiosité. « Non, je ne m'abaisserai pas à te défier sur du pilotage. Ni sur ton domaine de prédilection. Il faut que ça soit équitable. Quelque chose de simple. Tu gagnes, tu peux triturer cette foutue puce. Tu perds... Eh bien, tu me devras "un repas digne de ce nom", pour te citer. » Vidant sa bouteille, elle se saisit de celle qu'avait vidée son vis-à-vis. Elle fait quelques pas, s'éloignant petit à petit pour se retrouver quelques mètres plus loin, elle empile les deux bouteilles vides de façon plus ou moins stable et recule pour retourner auprès du challenger. Puis, elle dégaine son couteau de sa botte. Elle le fait se balader entre ses doigts avec dextérité puis le saisit par la lame pour présenter le manche à Ulfric. « La castagne, c'est bien. Le pilotage, aussi. Le bidouillage informatique, tout autant. Mais jouons un peu avec la dextérité. » La brune attend qu'il se saisisse du couteau pour étaler les conditions. « Lancé de couteau. Tu dois pouvoir le lancer le plus proche possible, sans que les bouteilles ne tombent ou ne se brisent. Élimination directe pour celui qui fait tomber mon œuvre d'art. » La distance mais également la précarité de la statue improvisée ajoutait de la difficulté à ce défi improvisé. Gwen observe Ulfric et sourit. « Alors ? Tu joues ? »
- Spoiler:
Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Ven 20 Jan - 22:15
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Gwen&Ulfric
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Petit à petit la conversation semblait prendre un ton tout autre, quelque chose de particulièrement plaisant et léger. Cela changeait bien des profondes réflexions que le Steel avait habituellement. Cela avait du bon de se relâcher, de se laisser aller. Il paraissait évident que ce n'était pas dans ses habitudes. Il n'en était pas maladroit pour autant, cela aurait sans doute été très peu rassurant pour la brune. Un démineur avec les mains qui tremble, la belle pioche qu'elle avait fait là pour lui déminer la tête. Heureusement pour elle c'était loin d'être le cas. Doigts de pianistes, de chirurgien, nombre d'image existaient pour caractériser la capacité naturelle du trentenaire à ne pas avoir les doigts tremblants. La seule qui n'existait pas était pourtant la plus proche de la vérité, des doigts de démineurs. Après tout, qui du musicien, du chirurgien ou du démineur à le plus intérêt à garder le maximum de stabilité dans sa main. Il est clair qu'Ulfric s'accordait un grand mérite, sans doute était il un peu trop fière de lui même, il n'avait que faire de ce qu'on pouvait lui dire sur son attitude, ses actions étaient toutes irréprochables. Laissant s'échapper un petit rire, il reprit son attitude calme mais amusée. "C'est déjà la deuxième fois que tu m'en parles on dirait presque que tu as envie de m'y voir. De toutes façons Lyana va m'obliger à m'y rendre, de gré ou de force..." Difficile de dire si Gwen cherchait à le faire venir par pitié de le voir aussi seul ou si la raison était plus intéressée. C'était un véritable jeu du chat et de la souris au quel chacun des deux partis semblait prendre un plaisir quasi-malsain et pervers. Et c'est sans doute ce qui donnait tout son piquant à la situation. "Eh oui, que veux-tu je suis un homme étonnement pragmatique. Pendant un moment je me suis demandé pourquoi tu ne prenais pas un miroir, un scalpel et que tu ne faisais pas une petite coupure pour arracher tout ça. Mais je me suis dis que ça devait être un peu plus compliqué que ça. C'est aussi pour ça que je me suis dis que les chirurgiens, et indirectement toi, auriez bien besoin qu'un spécialiste en explosifs se penche sur la question." Prenant son temps, il reprit. "Je suis certain qu'elle en a énormément, autre que cette puce, mais je le répète, je suis pragmatique. Aurais-je seulement une chance de découvrir ces dits intérêts ?" S'il savait désamorcer une bombe avec toutes la douceur du monde, Ulfric était aussi parfaitement capable de créer des bombes au rayon d'action destructeur. Et c'est sans doute ce qu'il venait de faire, avec toute la finesse dont il était capable de faire preuve.
Un regard inquisiteur s'était tourné vers la jeune femme. Les yeux bleu glace avaient repris une teinte bien plus froide et moins enjouée qu'il y a quelques instants. Sur un ton bien plus solennelle il lui répondit. "Tu ne reverras pas d'avoir 15 ans ? De pouvoir tout vivre de façon innocente ?" En voilà une question intéressante qui l'indiquerait beaucoup sur la nature de son interlocutrice. Il s'était bien gardé d'être trop bavard et d'en dévoiler sa version des choses, n'agissant que s'il y était poussé. Il saisit le couteau avec assurance. Il n'avait jamais été fan des lames, c'était pour lui quelque chose d'archaïque, de dépassé, dénué d'intérêt. Une armure bien constitué avait tout pour repousser des partis importantes les armes blanches. Haussant les épaules il prit le temps de le soupeser, de le manipuler un minimum. Brusquement, il tourna la tête en direction de la jeune femme, un grand sourire sur les lèvres, son bras se tendit et le couteau partit.
Le son distinct du verre qui s'entrechoquait lui fit fermé les yeux. Il subit en son sein l'écrasante défaite qu'il venait de subir. "Au moins ça aura été rapide... Humiliant mais rapide, un peu comme un pansement qu'on arrache." Baissant un peu les épaules de dépit, il reprit. "Soit, mais tu choisis le lieux et l'heure." Fit-il sur un ton sans appel.
Un regard inquisiteur s'était tourné vers la jeune femme. Les yeux bleu glace avaient repris une teinte bien plus froide et moins enjouée qu'il y a quelques instants. Sur un ton bien plus solennelle il lui répondit. "Tu ne reverras pas d'avoir 15 ans ? De pouvoir tout vivre de façon innocente ?" En voilà une question intéressante qui l'indiquerait beaucoup sur la nature de son interlocutrice. Il s'était bien gardé d'être trop bavard et d'en dévoiler sa version des choses, n'agissant que s'il y était poussé. Il saisit le couteau avec assurance. Il n'avait jamais été fan des lames, c'était pour lui quelque chose d'archaïque, de dépassé, dénué d'intérêt. Une armure bien constitué avait tout pour repousser des partis importantes les armes blanches. Haussant les épaules il prit le temps de le soupeser, de le manipuler un minimum. Brusquement, il tourna la tête en direction de la jeune femme, un grand sourire sur les lèvres, son bras se tendit et le couteau partit.
- Lancé de dés:
Jet IPile - Réussite : Le couteau se plante à proximité des cadavres
Face - Échec : Strike
Le son distinct du verre qui s'entrechoquait lui fit fermé les yeux. Il subit en son sein l'écrasante défaite qu'il venait de subir. "Au moins ça aura été rapide... Humiliant mais rapide, un peu comme un pansement qu'on arrache." Baissant un peu les épaules de dépit, il reprit. "Soit, mais tu choisis le lieux et l'heure." Fit-il sur un ton sans appel.
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Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Ven 20 Jan - 22:15
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Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Sam 21 Jan - 19:41
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Long night with your hands up in my hair, echoes of your footsteps on the stairs, stay here, honey, I don't want to share cause I like you. Is it cool that I said all that? Is it chill that you're in my head? 'Cause I know that it's delicate.
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Oh, you're the best friend that I ever had, I've been with you such a long time, you're my sunshine and I want you to know that my feelings are true : I really love you.
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Ulfric & Gwen
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Cette foutue puce ; elle faisait péter les plombs à tout le monde. A peine avait-elle intégré les rangs de la Résistance que Tuiren lui parlait déjà de la lui retirer. Ce n'est que récemment que la question était revenue sur le tapis, de manière bien moins lointaine. Cela arriverait prochainement. Il est vrai que si cela devait être fait, si sa vie devait être confiée à n'importe qui, elle aurait largement le choix, au niveau technique comme au niveau médical. Tuiren ne laisserait jamais la vie de sa sœur à n'importe qui. Alors un spécialiste en explosifs ne serait pas de trop. « Un homme pragmatique, hein. » répète-t-elle avec une pointe d'amusement dans la voix. « Ça ne tient qu'à toi de découvrir tout ça. » La conversation dévie sur l'expression qu'elle a employé plus tôt, et elle comprend rapidement que cela lui tient à cœur lorsqu'il évoque ses quinze ans. « Pour un homme pragmatique, je te trouve bien rêveur d'imaginer vivre dans la douce ignorance de tes quinze ans. » Le défi pouvait sembler ridiculement simple, et pourtant il s'agissait là d'une véritable épreuve d'adresse. Gwen préférait les armes blanche de manière générale, qui pouvaient se payer le luxe d'être toujours utilisable sans surconsommation de munitions. C'est le genre de petit défi qu'il est amusant de réaliser dans un bar, après quelques verres, quand l'alcool entache les capacités de tir de ses adversaires. Curieusement, elle avait plutôt confiance dans les capacités d'Ulfric. Après tout, les soldats Steel étaient très polyvalents en matière d'armes. Lorsqu'il s'était saisi du couteau, elle avait observé avec attention la manière qu'il avait d'en tenir le manche. Lorsqu'il avait visé, elle avait scrupuleusement noté chacune des micro-expressions qu'il pouvait laisser paraître. Puis crash, le bruit du verre qui tombe et qui s'éparpille sur le sol du hangar, cadavres explosés sur le sol signant la défaite de son compagnon. La brune hausse les épaules, secoue la tête, emmêlant ses mèches sombres. « Tu appelles ça humiliant ? » Gwen se tourne vers lui, un air interrogateur sur le visage. Nulle satisfaction, nul jugement. Simplement un questionnement. « Tu crois sincèrement que j'allais évaluer ta capacité à bien viser pour voir si j'allais te confier mon cerveau ? » Elle fait quelques pas en direction de son œuvre d'art détruite, récupérant son précieux couteau et en évitant soigneusement les éclats, puis elle revient en face du jeune homme, jouant avec son arme entre ses doigts. « Tu as beaucoup d'assurance ; c'est un avantage comme un inconvénient selon son dosage. Le couteau, tu le tiens fermement, tu l'as étudié un peu avant de le lancer. La plupart des abrutis qui sont défiés se contentent de le lancer directement pour sauver leur honneur et blâment la malchance. » La pilote lance le couteau, le rattrape par le manche. « J'aimerais que tu jettes un œil à cette puce. » C'était confier sa vie aux mains d'un inconnu sans véritable certitude qu'il en était digne, avec une observation très courte et un vague CV donné par le biais d'une tirade où il s'était désigné comme ingénieur spécialiste en explosif. Mais c'est aussi cette façade froide et contrôlée qui faisait sentir Gwen un peu plus sûre. Quelqu'un de trop impliqué émotionnellement pouvait tout faire foirer, ou hésiter à le faire s'il y avait le moindre risque, même minime. Lui ? Il n'avait pas l'air d'hésiter. « Demain soir ? Je connais très peu d'endroits où manger dans le coin, le premier fera l'affaire. Oh et, tu as intérêt à ramener tes fesses au bar, ce soir. Je serais très déçue de ne pas t'y voir. Je demanderai personnellement à Lyana de te sanctionner si je ne te reconnais pas parmi les invités. » Sur ces mots, elle remet le couteau là où il était initialement, c'est à dire caché dans une de ses bottes. « Les explosions, ça a l'air d'être ton truc. » conclue-t-elle, plus comme une question qu'une observation, pour le forcer à parler de lui encore un peu plus.
Re: The world is spinning too fast | ft. Gwen Yesmeth Sam 21 Jan - 22:58
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Gwen&Ulfric
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Ulfric mit un peu de temps à se remettre de la cuisante humiliation qu'il venait de subir. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'il subissait un échec, une défaite. Il fallait bien avouer qu'il avait sa fierté bien à lui, alors lorsque cette dernière était entachée, il avait un peu de mal à avaler la pilule. Retrouvant son ton calme, il reprit la parole. "Qui a dit que je rêvais de retourner à mes quinze ans ? J'ai plus de jouets maintenant qu'à cette époque, et tu ne sais pas à quel point il sont bien plus amusants que ceux que j'avais à l'époque, parce que eux au moins ils font des véritables explosions. J'échangerai une vie d'innocence pour pouvoir me battre et mourir ici. Il n'empêche que tu n'as pas répondu à la question pour autant..." De toutes évidences, Gwen ne s'était pas contentée d'observer le spectacle qui lui était proposé pour le plaisir des yeux. Elle avait analysé, décortiqué le moindre des mouvements du jeune homme. Là où l'ingénier n'avait vu qu'un simple lancer de couteau, elle avait décelé un certain savoir faire, une approche de la chose. Il paraissait évident qu'il était forcé d'user de lames dans son domaine, les fils ne se coupent pas avec les dents la plus part du temps.
Mais alors qu'Ulfric s'était résigné à inviter la brune pour lui arracher l'autorisation de désamorcer la puce qui squattait gentillement dans son crâne, le vent de la fortune sembla tourner dans son sens. De demandeur, il était passé à demandé, ce qui était une situation nettement plus plus avantageuse et intéressante de son point de vu. Toujours avec un visage calme mais sur un ton qui se voulait bien plus sur de lui il reprit, un léger rictus sur les lèvres "Donne moi un blaster ça te donnera une idée." Ecoutant son interlocutrice, il eu un léger rire, presque moqueur. "Tu serais prête à me confier l'avenir de ta minuscule cervelle et l'instant d'après tu me menaces ? Je sais qu'il n'y a pas grand chose à sauver du cerveau d'un rogue mais de là à chercher le bâton pour se faire battre..." Se détournant de la jeune femme il se pencha de nouveau pour ramasser deux bières, en bien meilleur état que leurs consœur briser en plusieurs éclats. La tendant de nouveau à Gwen il ouvrit la sienne avec la paume de sa main, une bien vieille technique que l'expérience lui avait appris, avant de reprendre. "Pour ta gouverne, mes magnifiques fesses sont libre de leur déplacement en temps de permissions. Et ce n'est certainement pas commandant ronchon qui va me dire où elle doivent se trouver pendant cette période. Les grandes réunions comme ça c'est pas vraiment mon genre. Je suis certain que tu y passeras une bien bonne soirée malgré mon absence. " Il lui restait encore un grand nombre de bières, et s'il s'ennuyait dans sa solitude, il pourrait toujours rejoindre des résistants qui n'avaient pas eu droit à une permission ce jour là. Se rafraîchissant la gorge il continua. "De temps en temps j'aime bien les empêcher, d'exploser aussi. Plus que l'explosion c'est tout le processus qui l'entoure et ses conséquences qui me passionnent. Je me trompe en disant que toi c'est le pilotage ?"
Mais alors qu'Ulfric s'était résigné à inviter la brune pour lui arracher l'autorisation de désamorcer la puce qui squattait gentillement dans son crâne, le vent de la fortune sembla tourner dans son sens. De demandeur, il était passé à demandé, ce qui était une situation nettement plus plus avantageuse et intéressante de son point de vu. Toujours avec un visage calme mais sur un ton qui se voulait bien plus sur de lui il reprit, un léger rictus sur les lèvres "Donne moi un blaster ça te donnera une idée." Ecoutant son interlocutrice, il eu un léger rire, presque moqueur. "Tu serais prête à me confier l'avenir de ta minuscule cervelle et l'instant d'après tu me menaces ? Je sais qu'il n'y a pas grand chose à sauver du cerveau d'un rogue mais de là à chercher le bâton pour se faire battre..." Se détournant de la jeune femme il se pencha de nouveau pour ramasser deux bières, en bien meilleur état que leurs consœur briser en plusieurs éclats. La tendant de nouveau à Gwen il ouvrit la sienne avec la paume de sa main, une bien vieille technique que l'expérience lui avait appris, avant de reprendre. "Pour ta gouverne, mes magnifiques fesses sont libre de leur déplacement en temps de permissions. Et ce n'est certainement pas commandant ronchon qui va me dire où elle doivent se trouver pendant cette période. Les grandes réunions comme ça c'est pas vraiment mon genre. Je suis certain que tu y passeras une bien bonne soirée malgré mon absence. " Il lui restait encore un grand nombre de bières, et s'il s'ennuyait dans sa solitude, il pourrait toujours rejoindre des résistants qui n'avaient pas eu droit à une permission ce jour là. Se rafraîchissant la gorge il continua. "De temps en temps j'aime bien les empêcher, d'exploser aussi. Plus que l'explosion c'est tout le processus qui l'entoure et ses conséquences qui me passionnent. Je me trompe en disant que toi c'est le pilotage ?"
BesidetheCrocodile pour May the Force
- HRP:
- Désolé c'est pas top je tacherai de me rattraper
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