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Page 2 sur 2 • 1, 2The past slams, the future sings [Gwen&Darell]
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Lun 24 Oct - 16:34
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« T'as quand même raison, on est pas mal ici » Retour à la case départ. Ils sont dehors, une bouteille à la main, comme il y a quelques minutes, mais là, le contexte est différent. Il fait comme si de rien n'était, comme si les dernières dix minutes n'avaient pas existé. Excepté un instant, ce moment de réconfort,... Il ne peut simplement pas l'oublier, comme le reste, mais il est différent, symbolisant le lien les reliant l'un à l'autre. Ils ne sont pas juste Gwen et Darell. Derrière se cache quelque chose, un fil les liants d'une certaine façon. Approchant le litre et demi d'alcool ingurgité, il n'a pas l'air de changer. Il sourit toujours bêtement alors que le silence s'installe. Il a horreur de cela. L'immobilité, le silence... du gâchis. Il cherche un sujet de conversation, n'importe lequel, puis il y repense soudainement en prenant une gorgée. Elle repense à ce qu'elle a dit, à propos de son frère. Peut-être pourrait-il faire un pas en avant, lui montrer qu'il en est capable... qu'il peut faire cette différence. Puis il veut la connaître, ne pas seulement connaître cette Gwen qu'il ne voit que dans un bar, le verre à la main. Celle-là, il espère la connaître suffisamment. « T'imagines,... on aurait pu se connaître bien plus tôt,... ton frère a toujours voulu que j'te rencontre,... il arrêtait pas de dire qu'on s'entendrait. » Il boit. Impunément, il en parle, comme si de rien n'était. Tuiren avait toujours essayé d'organiser quelque chose pour qu'ils puissent se rencontrer. Il semblait y tenir. A l'époque, Darell aurait fait de même s'il avait eu de la famille à lui rencontrer... Malheureusement, chaque fois, il y eut un imprévu. « D'ailleurs, si j'me souviens bien, c'était toujours toi qui annulait ! J'en étais même venu à penser que tu voulais pas me voir aha ! » . Il rigole, mais il en était vraiment venu à le penser. Là où il devait normalement s'amuser ensemble, ils se retrouvaient seulement à deux avec Tuiren... alors ils finissaient à arpenter les bars et clubs de Coruscant. Faut dire qu'il racontait pas mal de choses au sujet de sa sœur,... tout l'temps la même chose en fait. « Tout à l'heure, t'as dit, que tu n'allais plus vraiment t'en séparer... tu voulais dire quoi ?... Ah euh... excuse-moi, t'es pas obligé de répondre hein si ça te dérange trop ». Lui qui s'était énervé en entendant son nom, il en parlait maintenant avec aisance,... même si à aucun moment, il ne le nommait. Se remémorer les bons moments le rendait quelque peu nostalgique,... et intrusif. Il continue de boire, constatant avec désespoir que ça bouteille était déjà presque vide. Il ne s'en était pas rendu compte.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Mar 25 Oct - 16:20
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Long night with your hands up in my hair, echoes of your footsteps on the stairs, stay here, honey, I don't want to share cause I like you. Is it cool that I said all that? Is it chill that you're in my head? 'Cause I know that it's delicate.
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--- cullwen.
And I feel life for the very first time, love in my arms and the sun in my eyes, I feel safe in the 5am light, you carry my fears as the heavens set fire.
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Oh, you're the best friend that I ever had, I've been with you such a long time, you're my sunshine and I want you to know that my feelings are true : I really love you.
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so here we go again, wishin’ we could start again. wendy, run away with me, i know i sound crazy, don’t you see what you do to me? i wanna be your lost boy, your last chance, a better reality. wendy we can get away, i promise if you’re with me, say the word and we’ll find a way. i can be your lost boy, your last chance, your "everything better" plan, oh, somewhere in neverland.
Le calme après la tempête. Le retour du beau temps après l'apocalypse. Pendant un instant, un seul et très bref, Gwen avait eu l'impression que cet ouragan serait trop puissant. Qu'il détruirait tout sur son passage et qu'il serait impossible de s'en relever. Que plus jamais ils ne pourraient reconstruire ce qui avait été brisé à l'évocation du nom de son aîné. Mais il semblerait qu'elle s'était sous-estimée. Qu'ils s'étaient sous-estimés. Parce qu'il semblerait que leur relation est bien plus profonde que deux partenaires de boissons, collés au coin du bar comme deux enfants perdus, échoués sur les rivages. La poupée le savait, elle le sentait : cela avait été quasiment immédiat entre eux. Cette affinité inexplicable. Une fois l'air extérieur retrouvé, la gamine pu distinguer que Darell était toujours là. L'enfant paumé. Le rescapé de la tempête. Il l'attendait, un petit sourire en coin lorsque ses yeux parviennent aux bouteilles que ses frêles petites mains essayaient d'emmener. « Alcoolique. » Gwen rit. Doucement. D'un rire innocent. Ils enchaînent les verres depuis le début, et ils continuent. Ils s'enfoncent dans les pièges de l'alcool avec délice, s'abandonnent aux plaisirs de l'ivresse à mesure que les litres se jettent dans leur sang. « Comme si tu n'y avais pas pensé. » réplique-t-elle avec cette même douceur. La gosse s'approche, lui tend la bouteille bien fraîche qui coupe avec la chaleur environnante. Elle respire l'air chaud, et le sable qui colle sur le verre humide. A l'intérieur, les clients s'agitent, dehors, le calme reprend ses droits, roi du silence et de la nuit. Les voilà qui se tiennent côte à côte. Gamins perdus au milieu du désert. Les étoiles pour seul témoin de leur rapprochement, les yeux de l'immensité de l'Univers. Finalement, c'est Darell qui reprend la conversation, comme si les dernières minutes n'étaient plus qu'un horrible souvenir. « T'imagines,... on aurait pu se connaître bien plus tôt,... ton frère a toujours voulu que j'te rencontre,... il arrêtait pas de dire qu'on s'entendrait. » La gamine hoche la tête, le goulot de la bouteille entre ses lèvres alors qu'une rasade d'alcool y était passée. Tuiren parlait toujours de Darell et en positif. Ils passaient leur temps ensemble. Et il devait probablement lui parler d'elle en bien, puisqu'il souhaitait la voir un jour. « Il n'avait pas tord, apparemment. Regarde nous. » répond-t-elle avec un demi sourire, pendant à l'ironie de la situation. « D'ailleurs, si j'me souviens bien, c'était toujours toi qui annulait ! J'en étais même venu à penser que tu voulais pas me voir aha ! » Tuiren avait tant essayé de les faire se rencontrer. Chaque créneau trouvé avait du être annulé, pour tant de raisons. Mais une fois, cela avait été presque possible. Gwen allait ce rendre à ce fameux rendez-vous, quand son monde a volé en éclats.
A ce simple souvenir, la cicatrice sur son ventre la fait souffrir, et elle tressaille. Elle revoit ses compagnons tomber les uns après les autres. Et ils ne furent plus que trois. Viktor avait été le premier à se relever. Il avait réussit à ramener la pilote de l'Omega. Et il avait retrouvé la médecin dans un état proche du coma. Elle avait perdu tant de sang qu'elle avait du mal à parler, sa pâleur presque translucide avait éveillé la peur panique de voir s'évanouir la dernière chance de récupérer un dernier rescapé. La seule chose dont elle se souvient avec exactitude, c'est la personne qu'elle avait voulue voir. Alors que sa conscience était sur le point de flancher, elle n'avait qu'un nom en tête. Tuiren. Elle ne l'aurait plus revu. Elle se serait abandonnée au sommeil éternel, à deux doigts de pouvoir le serrer dans ses bras encore une fois. Comme la vie est cruelle. « J'aurais vraiment voulu... J'ai essayé, crois moi. Mais les choses auraient été différentes. » Sa voix se brise alors quelle maintient sa cicatrice d'une main, refusant de faire affluer les souvenirs. Différentes ? Elles auraient été catastrophiques. Gwen n'aurait connu Darell que comme l'ami de Tuiren et à leur séparation, elle n'aurait pas pu garder contact avec lui. Ils se seraient perdus de vue. Ils n'auraient jamais connu ce soudain rapprochement. « Tout à l'heure, t'as dit, que tu n'allais plus vraiment t'en séparer... tu voulais dire quoi ?... Ah euh... excuse-moi, t'es pas obligé de répondre hein si ça te dérange trop. » Gwen boit d'un trait. Trop tard. Elle n'aurait pas le choix. Il fallait bien lui expliquer. Il l'aurait su un jour ou l'autre. La gosse pose sa bouteille à côté d'elle, et relève le tissu qui cache son ventre à jamais marqué par la Faucheuse qui avait voulu la narguer. La marque horrible et mal reprisée d'un apprenti improvisé pour qu'elle ne lui claque pas entre les doigts. « Tu sais, le jour où on devait se voir pour de bon ? Tuiren m'a dit que vous étiez en route. J'ai reçu le message et j'allais vous rejoindre. Mais... Notre vaisseau, notre équipage... On a été attaqué. Ils les ont tous tués les uns après les autres. » Elle en parlait de manière détachée, comme si elle n'avait pas vraiment été là ce jour-là. Le traumatisme n'était jamais vraiment parti, et elle continuait d'en souffrir jour après jour. C'est peut-être pour ça qu'elle avait un tel penchant pour l'alcool. « J'ai survécu. Je ne sais pas encore bien comment. Suite à ça... Disons que je suis allée rejoindre Tuiren. » Elle utilise le mot rejoindre. Elle se doute que Darell faisait partie de la Résistance auparavant, mais il valait mieux ne pas l'ébruiter surtout dans un endroit autant fréquenté. La gosse redescend le morceau de tissu sur sa peau, pour cacher cette vilaine marque qu'elle déteste. « Et toi ? D'où tu viens ? Où tu vas ? »
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Jeu 27 Oct - 13:20
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Rapidement, elle boit posant par la suite sa bouteille. Puis, elle soulève son haut, dénudant une partie de son ventre. Surpris, terrifié, effaré ? Il ne saurait dire ce qu'il ressent à l'instant présent lorsqu'il voit cette balafre sur sa peau. « Qu'est-ce... ». Elle conte son histoire, remontant à ce jour, celui où Tuiren avait organisé un énième rendez-vous et le seul où il n'avait pas eu d'annulation de la part de sa sœur. Seulement, elle n'était pas venue. Une attaque... son équipage, décimé. Elle n'aime pas en parler, du moins, il le sent. Elle reste en retrait dans ce récit qui est le sien... Il la comprend... Il souhaiterait s'excuser de la faire souffrir avec une simple question, lui dire qu'elle n'a aucune raison de se justifier, mais il la laisse continuer, examinant, sans se rapprocher, la cicatrice. Il n'est pas médecin, mais la taille indiquait la gravité... « Ah quoi bon te demandais comment... l'important c'est que tu ais survécu. » répond-t-il subitement, le sourire effacé. Égoïste. Oui, cette façon de parler est nombriliste. Il ne l'a jamais été et pourtant il aurait du. Les choses ne seraient très certainement pas ce qu'elles sont s'il avait été ne serait-ce qu'un peu plus égoïste, elle serait certainement encore en vie, et il n'en aurait jamais voulu à Tuiren... « J'suis désolé pour les amis de t'as perdu là-bas » reprit-il en descendant de son muret et en faisant un pas vers elle. Enfin, elle termine sur une phrase qui ne manque pas de l'interpeller, insinuant un certain doute... Un sourire pincé. « Quand tu dis rejoindre,... tu veux dire vivre avec ou... bosser avec lui ? » Pour lui, la nuance est de taille car dans le second cas, cela signifiait qu'elle était à ce jour une résistante...
Gwen redescend son vêtement pour couvrir la cicatrice tandis qu'elle le questionne à son tour. Et en parlant de tour, Darell en fit un sur lui-même en murmurant : « Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait ce genre de questions... » . D'où il vient ? Et que fait-il ? Il aimerait ne pas avoir à lui mentir, mais peut-il simplement lu avouer de but en blanc qu'il est ce "Damoclès", agissant à l'encontre du groupe de son frère ainsi que contre le Premier Ordre ? Risquer leur amitié ? Il ne pouvait pas non plus, refuser de lui répondre. Peut-être lancer un autre sujet ? Non,... tout à l'heure, elle lui a dit ne pas vouloir faire semblant et lui non plus. « Je... comment dire Il réfléchit, fronçant les sourcils. J'ai vécu sur Naboo, mais j'aime penser que j'suis d'Alderaan, mes parents l'étaient. » Il reste évasif, ne rentrant pas dans les détails, non pas qu'il ne le veuille pas, mais il ne s'agit pas d'un sujet adapté à la discussion. Il attrape sa bouteille qu'il avait laissé sur le mur et commence à jouer avec entre ses mains. Il baisse la tête, le sourire aux lèvres. « J'sais pas trop où j'vais, ricane-t-il. J'vais là où j'veux, là où mes contrats me portent en fait » continue-t-il sans vraiment croire en ses propres mots. On pouvait sentir dans sa voix le désintérêt total qu'il avait pour son job. Il était devenu chasseur de primes sans vraiment le vouloir. On lui a soufflé l'idée et il a suivi, la fainéantise avait pris le dessus. Dans le bar, la musique change, abandonnant ses rythmes endiablés, ses sonorités chaotique, pour quelque chose de plus soft et posé. Une idée. Il balance ses réponses et ses questions au fond de sa bouteille dont il vide les dernières gouttes. Il s'approche de la jeune femme. Osé, soudain. Il avance en quelques pas de danse. Pas terrible, mais correct pour quelqu'un comme lui. Il tend la main vers la jeune femme, un sourire naïf, hébété.« J'me prépare pour un vent monumental, mais j'tente quand même. Ouais, j'ai une soudaine envie de danser » rigole-t-il. Ceux qui le connaissaient autrefois, dans la Résistance, aurait rapidement comprit qu'en réalité, il en avait juste assez de remuer le passé. Il avait commencé en parlant de sujets dont il n'aurait peut-être pas du,... il abandonne la mélancolie, se laissant porter par la liqueur diluée dans son sang. Il ne le sent peut-être pas, mais son cœur bat... différemment.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Ven 28 Oct - 11:25
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And I feel life for the very first time, love in my arms and the sun in my eyes, I feel safe in the 5am light, you carry my fears as the heavens set fire.
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Elle observe ce jeune homme, quia réussit à piquer sa curiosité. Elle détaille chaque expression, chaque petite mimique. Elle relève chaque ton, chaque utilisation de la voix. Elle trouve des choses à aimer, des choses à apprécier. La gosse s'en fait un petit répertoire afin de pouvoir décoder ses idées et ses pensées. Elle ne veut pas imaginer un monde où elle n'aurait pas connu ce jeune homme de cette façon. Malgré les difficultés et les embûches sur le chemin. L'évocation de ces souvenirs étaient bien plus douloureux que cette affreuse balafre qui marquait à jamais sa vie. La gamine revoit les visages de ses anciens compagnons. Elle avait tant vécu cette période comme un échec, incapable d'exercer son métier pour sauver les siens, incapable de se sauver elle-même, obligée de confier sa vie à des gens inexpérimentés. Mais voilà : c'était bien arrivé, et elle devrait l'accepter. Tôt ou tard. Gwen comprend que l'évocation de cette période et le ton qu'elle emploie mettent mal à l'aise Darell qui s'empresse de rebondir sur autre chose. « Quand tu dis rejoindre,... tu veux dire vivre avec ou... bosser avec lui ? » La brune sourit doucement, baissant les yeux sur sa bouteille qui s'était vidée bien trop vite à son goût. « Hm. Les deux en réalité. » Si elle quittait l'Omega à terme, elle se doutait bien qu'elle finirait par vivre chez Tuiren, temporairement. Ou chez Mara. Peu importe, elle savait qu'elle aurait quelque part où atterrir. Mais pour le moment, elle n'avait pas vraiment de raisons de partir. Elle exerçait bien moins qu'avant depuis qu'ils avaient rejoint la Résistance. Et Gwen ne supportait pas de rester sans rien faire, à voir les autres, son frère s'activait. Elle se tordait le ventre à chaque départ de mission.
A sujet gênant, réponse gênante. En abordant le sujet de ses projets, la gosse sent qu'elle a touché un point sensible. « Je... comment dire. J'ai vécu sur Naboo, mais j'aime penser que j'suis d'Alderaan, mes parents l'étaient. » Alderaan... Planète que la jolie poupée ne connaîtrait jamais. De toute façon elle n'avait jamais vraiment quitté Coruscant et Naboo. Et pendant les missions, elle n'avait pas trop le temps de faire du tourisme. Gwen lève ses yeux vers son vis-à-vis. Il joue avec sa bouteille, mal à l'aise. Manifestement, elle n'avait pas bien fait de poser ce genre de questions. « J'sais pas trop où j'vais. J'vais là où j'veux, là où mes contrats me portent en fait. » La vie de Chasseur de Prime, en gros. Elle connaît. Elle a l'habitude. Depuis la fin de ses études, lorsqu'elle avait rencontré Viktor, elle faisait ça. C'est un choix particulier, de faire ce métier. Lui, il ne semble pas du tout s'en satisfaire, mais c'est une des meilleures solutions pour survivre dans cette galaxie quand on a un peu de jugeote et de courage à jeter. « Je connais ça. On est dans le même bateau. » Elle sourit doucement, posant la bouteille à côté d'elle tandis que les rythmes de la musique changent dans le bar. Les sons s'adoucissent, s'arrondissent. Ils laissent place à quelque chose de plus calme, une musique qui tend à rapprocher les cœurs dans le besoin. Les deux enfants perdus se regardent, échangent une idée silencieuse. Darell se lance le premier, en exécutant quelques pas de danse improvisés, arrachant un sourire à la poupée. Il s'approche, et elle sent qu'il l'invite à le rejoindre. Elle secoue doucement la tête, ne croyant pas vraiment à cette proposition. Ils étaient éméchés, suffisamment pour paraître ridicule, à se raccrocher l'un à l'autre comme à une bouée de sauvetage.
Et pourquoi pas après tout ? L'ambiance s'y prêtait. La musique avait changé comme un signal pour les rapprocher. Il sourit d'un air naïf, lui tend la main. Cet air d'enfant perdu et gêné fit craquer la jeune femme, emplissant son cœur d'une certaine chaleur, d'un rythme particulier. « J'me prépare pour un vent monumental, mais j'tente quand même. Ouais, j'ai une soudaine envie de danser. » Elle rit doucement, un peu gênée. « Je danse comme un pied. » Elle sait qu'elle danse comme un pied, mais elle a vraiment envie de partager ce moment avec lui. Alors, la gamine tend la main pour saisir délicatement celle de Darell ; elle se décolle du mur pour venir rejoindre son partenaire. Ils se retrouvent à proximité, bien plus que lorsqu'elle avait essayé de le tirer de sa colère et de son anxiété un peu plus tôt dans la soirée. Elle se rapproche, après avoir tâté le terrain, voir si elle pouvait, si elle avait le droit. Si à ses yeux elle était toujours Gwen. Elle a l'agréable surprise de constater qu'elle est bien accueillie. Elle exécute quelques pas au nouveau rythme de la musique sans être vraiment convaincue. Ils sont seuls, dehors, dans la chaleur de Tatooine, à danser sur le sable et soudain, sans s'en rendre compte, le monde autour d'eux n'existe plus. Il n'y a plus qu'eux, leurs craintes, leurs découverte récentes, leurs questionnements, leurs non-dits. Leurs cœurs qui battent au rythme des basses, le souffle du vent et les cristaux salins qui viennent se piéger dans leurs vêtements. Elle tournoie, elle virevolte, à l'abri des regards et des autres clients. Nul besoin de plus d'alcool. Ils se suffisaient à présent. Elle profite de ce contact pour s'assurer qu'il ne va pas l'abandonner et s'en aller. Un peu comme le calme avant une nouvelle tempête. Elle refusait d'imaginer que ce soir puisse être le dernier où elle pourrait le voir.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Sam 5 Nov - 21:25
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Il ose, il saisit sa chance. Il lui tend la main,... renouer le contact. Piètre danseur, assurément, mais il ne fait pas ça pour le talent. Non, il veut partager un instant de plus avec elle. Paisiblement, il attend, feignant l'envie de danser. Jamais il n'en avait eu envie. Jamais il n'avait réellement danser si ce n'est déambuler désarticulé sur les pistes de danse de Coruscant. Il veut lui montrer que d'une certaine façon, il tient à elle. Il sait ce que cela signifie. Darell n'est pas dupe, il connaît ce sentiment, et il ne se le cache pas, pour autant, il y va à tâtons n'étant pas vraiment prêt. Peut-il seulement se le permettre ? Elle répond à son appel, saisissant sa main. Ils se rapprochent, tanguant au rythme de la musique. La hauteur des notes s'accordent aux battements de son cœur. Rapidement, il le sent s'envoler,... rien ne saurait le perturber. Son sourire change,... ce sourire naïf le caractérisant si bien disparaît pour un rictus d'une tendresse rare. Enfin. Il a passé des nuits à rêver... des illusions déçues. Tombé plus bas que la poussière. Il a en voulu à la galaxie entière,... laissant même derrière lui sa dignité. Drogue, alcool... Plus rien,... il n'avait plus rien à demander, si ce n'est que l'on achève son conte devenu cauchemar. Mais un jour une femme dont le regard vous frôle, parvient à recouvrir de son écorce vos plaies les plus profondes sans même prononcer un mot... Et un jour, cette même femme met sa main dans la votre, pour vous parler d'un autre parce qu'elle porte le monde...
Ils oublient le monde, ils oublient leur soucis, ils oublient tout, le sable, le vent, la chaleur... Ils ne sont que eux deux et la musique, dans un univers qui est leur. Ils le dessinent aux tracés de leur pas, le façonnent de leur corps virevoltant. Rien, même les curieux, ne sauraient les distraire. Combien de temps avait-ce duré ? Peu importe, la sentir, là, contre lui, même pour quelques secondes lui suffisait amplement, la durée importait peu. Malheureusement ce moment de complicité ne saurait durer. Un passant hurle à la tempête... coïncidence. Darell s'arrête subitement, un œil évasif vers l'extérieur. Les commerçants ferment les étales et s'abritant. Une tempête de sable, elles sont courantes sur Tatooïne. « On ferait mieux de rentrer à l'intérieur, le temps que ça passe, dit-il sans la lâcher. Au contraire même, il attrape sa main, l'entraînant à l'intérieur en souriant. Ils ne l'avaient même pas remarqué, mais la musique avait reprit ses rythmes endiablés. Ils s'approchent du comptoir, où il laisse la jeune femme seule un instant, lui lançant un regard lui demandant de l'attendre. « Pun ! J'ai b'soin du pass, demande-t-il au barman qui ne demande rien ». Il saisit la carte que lui tend son ami, un simple hochement de tête en guise de remerciements puis, il fait signe à Gwen de le suivre plus loin,... derrière l'estrade sur laquelle jouaient les musiciens. Une porte... Il la déverrouille, l'ouvrant à la jeune femme, découvrant ainsi un escalier descendant plus bas. Il descend. « Ferme bien derrière-toi ! » . Il ne comptait pas lui révéler la véritable nature de son travail, mais il pouvait au moins lui montrer ça. Cette taverne, s'il y venait si souvent, ce n'est pas seulement pour boire un verre ou deux. En-bas, une cave tout ce qu'il y a de plus banale jusqu'à ce qu'il pousse un énorme meuble bien plus léger qu'il n'y paraisse laissant apparaître une porte métallique. Le jeune garçon apposa sa main contre cette-dernière... un petit cliquetis, et elle s'ouvre sur le côté. Devant eux se dévoile une salle ne payant pas vraiment de mine, une table au milieu, les murs parsemés d'écritures, de formules, de chiffres, un ordinateurs plus loin... une table d'opération sur laquelle gît la carcasse d'un droïde de l'autre côté... des outils entassés, des croquis empilés et griffonnés, des chiffons imprégnés d'huile,... des babioles par-ci, par-là. « Tu voulais savoir où j'allais, quelle direction je prenais ? Voilà une partie de la réponse. Bon c'est pas terrible,... mais au moins on sera toujours plus tranquille qu'au-dessus... puis c'est l'occasion de te dévoiler l'une des raisons pour laquelle je suis si souvent ici » reprend-t-il en se grattant le sommet du crâne un peu gêné de l'avoir traîner dans un tel endroit. « Enfin, si tu préfères qu'on retourne là-haut, on peut, ça ne me dérange absolument pas ! ». Il l'avait emmené dans l'un de ses nombreux ateliers pour répondre à cette question qu'elle lui avait posé tout à l'heure, au sujet de ses activités,... Un peu présomptueux, trop rapide, peut-être que tout ceci ne l'intéresserait absolument pas, mais il tenait à le lui montrer. Il était un homme à secrets, et ce lieu en était un.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Dim 6 Nov - 18:43
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The past slams, the future sings.
so here we go again, wishin’ we could start again. wendy, run away with me, i know i sound crazy, don’t you see what you do to me? i wanna be your lost boy, your last chance, a better reality. wendy we can get away, i promise if you’re with me, say the word and we’ll find a way. i can be your lost boy, your last chance, your "everything better" plan, oh, somewhere in neverland.
Et brusquement, sans attendre, au contact de leurs mains l'un dans l'autre, de leur proximité nouvelle, le temps semblait s'être arrêté, comme assistant avec respect à cette scène trop belle pour être vraie. L'espace d'un instant, une bulle s'était formée autour d'eux. Ils ne suivaient plus vraiment le rythme de la musique au bout d'un moment, le bruit du monde extérieur s'étant réduit à un bourdonnement indécis tandis que leur concentration était absorbée par leur respiration et leurs battements de cœur. Leur ballet incessant trace une marque temporaire dans le sable, marque qui sera emportée par les bourrasques de vent et les tempêtes. Mais dans leur esprit, ce court instant ne serait jamais effacé et c'était le plus important. Ces deux piètres danseurs ne prêtent pas attention à leurs mouvements, ils se laissent balancer et chalouper au rythme d'une mélodie qu'ils sont les seuls à posséder. Et elle sait. La gosse sait déjà ce qu'il se passe. Nul besoin de scène dramatique dans laquelle elle se demande ce qui lui arrive, car elle n'en a pas la nécessité. Il arrive des moments dans la vie où l'on se rend compte que l'on tient à une personne bien plus que ne l'imaginait. Il arrive que ces idées soit niés, évincées au fin fond de nos pensées. Il faudrait les affronter un jour, lorsque nous sommes prêts. Mais la gosse, elle ne passe pas par ces obstacles. La vérité s'impose d'elle-même et elle n'a qu'une idée en tête : ne pas le laisser filer. Déterminée, prête à en payer le prix. Hors de question de sacrifier une telle relation. Soudain, aussi brutalement que lorsqu'ils avaient commencé à danser, l'ambiance s'écroule et ils sont de nouveau projeté dans la réalité. Le vent souffle, gronde, menace. Les personnes grouillent et crient, elles se réfugient dans le bar. Une tempête de sable... Plutôt courante pour Tatooine. Cela arrivait régulièrement. Sur cette planète qui n'était qu'un vaste désert, ce genre d'événement n'avait rien de particulier. Les gens ont l'habitude et savent déjà la marche à suivre. Gwen en a déjà vécu quelques unes et elle savait qu'elle et Darell allaient devoir se réfugier entre les murs du bar qui les avait accueilli, devant dire adieu à la pseudo-intimité que leur offrait l'extérieur. Alors que la gamine ouvrait la bouche pour prononcer les premiers mots après cet instant d'égarement, ce fut son vis-à-vis qui en prit la charge. La tempête arriverait rapidement. Pour autant, il ne la lâche pas, au contraire. « On ferait mieux de rentrer à l'intérieur, le temps que ça passe. » La médecin hoche la tête d'un signe approbateur. Les deux jeunes gens se frayent un chemin jusqu'à l'intérieur, tandis que tout reprenait son court en accéléré, comme si le temps, après s'être tut quelques moments, avait décidé de rattraper tout ce qui avait été perdu. Darell finit par lâcher Gwen près du comptoir, et alors qu'elle le voit s'égosiller en direction du barman, elle jette un œil à une bière laissée nonchalamment sur le bar. La jeune médecin regarde à gauche, puis à droite, son regard coulant sur la boisson encore fraîche qui lui fait de l'oeil. Sans plus attendre, elle s'en empare et la vide prestement, et alors qu'elle en arrivait au fond, elle sent une ombre dans son dos qui n'a pas l'air très contente de la scène à laquelle il a assisté. La brune dépose le verre, et se tourne vers son assaillant, un autre chasseur de prime à n'en pas doute, venu se reposer entre deux missions, et se retrouvant coincé à la menace des vents. « Dis moi, toi. Ça te gêne pas de piquer les verres des autres ? » La brune a un sourire en coin, alors qu'elle dévisage son vis-à-vis avec arrogance et provocation. « C'est criminel de laisser une boisson seule. » Le regard brun de la gamine capte Darell qui lui fait signe de la rejoindre, et elle ricane un peu : « Mais enfin détends toi, elle a fini entre de bonnes mains... Bonne soirée ! » puis, elle s'enfuit un pouffant, rejoignant son compagnon d'infortune alors qu'il désignait une porte cachée derrière l'estrade où jouaient les musiciens endiablés, emportés par le rythme.
Gwen s'élance, tel un fauve, fine et vive, elle passe la porte après Darell. La porte donne sur un escalier et déjà, à peine la porte franchie, son acolyte les dévale à toute vitesse en lui lançant un « Ferme bien derrière-toi ! » La gosse s'exécute sans réfléchir, bien contente d'échapper à son assaillant temporaire. Elle dévale à son tour les escaliers, manque de tomber. On dirait deux gamins, à la recherche d'un trésor bien gardé. Elle glousse avec amusement « Mais attends moi ! » alors qu'elle s'enfonce dans les entrailles de ce bar qu'elle croyait connaître par cœur. Elle se sentait l'âme d'une exploratrice et elle ne pouvait qu'apprécier ce sentiment. Bien vite, les deux gosses se retrouvent dans une cave. Gwen observe autour d'elle, curieuse de savoir où il compte l'emmener. « Tu as encore d'autres surprises comme ça ? » demande-t-elle avec un petit sourire. Il ne prend pas la peine de répondre, car tel un magicien, une nouvelle porte s'ouvre, porte bien cachée derrière un meuble qui semblait pourtant innocent. Et enfin, la jeune femme découvre le vrai secret de cet endroit. Devant elle s'offre la vision d'un véritable atelier. Il s'étend devant ses yeux des murs recouverts de formules de toute sortes, les chiffes, les formules et les lettres formant un baratin incompréhensible pour la jeune femme qui ne connaissait que les champs lexicaux dédiés à la médecine. C'est avec fascination qu'elle s'enfonce dans la pièce pour y découvrir la présence d'une table d'opération, où un droïde y avait trouvé le repos : un tas d’ustensiles en tout genre traînaient dans la pièce. Elle trouve un peu plus loin la présence d'un ordinateur, dont l'absence aurait surprit Gwen au plus au point. Elle fait un tour sur elle même pour avoir une vision panoramique de la pièce. « C'est... Wahou, si je m'attendais à ça... » Les yeux de la jeune femme se reposent sur le visage de son hôte, qui semble soudainement gêné par cette situation, et c'est alors qu'elle comprit qu'elle lui dévoilait une partie de lui en l'amenant dans cette pièce qui n'avait du connaître que lui et de longues heures de solitude et de travail. « Tu voulais savoir où j'allais, quelle direction je prenais ? Voilà une partie de la réponse. Bon c'est pas terrible,... mais au moins on sera toujours plus tranquille qu'au-dessus... puis c'est l'occasion de te dévoiler l'une des raisons pour laquelle je suis si souvent ici. » Le regard de la demoiselle coule en direction des murs, et elle s'approche avec curiosité des mots qui s'enchaînent et des lois qu'elles invoquent. Le sourire de la médecin s'étire. « Moi qui croyait que tu venais pour moi ! Je suis fort déçue ! » Elle le dit sur un ton ironique, plein de plaisanterie innocente. Elle s'en retourne à la table d'opération, où ses doigts glissent sur le métal froid. Elle observe avec attention cette carcasse, sur laquelle Darell a du porter sa curiosité des heures durant. « Enfin, si tu préfères qu'on retourne là-haut, on peut, ça ne me dérange absolument pas ! » Presque immédiatement après ces mots, la brune relève la tête en direction du jeune homme. « Quoi ? Tu rigoles j'espère ! » Elle désigne la pièce d'un grand geste de la main. « Et rater un endroit pareil ? Hors de question, mon grand. J'y suis, j'y reste. » Elle tournoie sur elle même, contente de retrouver un espace dans lequel elle pouvait bouger sans risque de taper sur un client. Un endroit où elle pouvait respirer et ne pas se mêler à la foule, ne pas affronter les silhouettes floues pour rejoindre Darell. Gwen se rappelle alors des mots de Tuiren lorsqu'il parlait de son ancien ami : il utilisait toujours le mot « génie » et manifestement, il y avait de quoi. Darell était, sous ses airs niais et gêné, un homme qui avait beaucoup de connaissances. Si les longues conversations qu'ils avaient eu auparavant avaient déjà fait état de son intelligence, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer d'autant plus ses capacités face à ce véritable atelier, cette mine d'or d'information et de savoir-faire. « Qu'est-ce que tu es au juste ? Un super-héros ? » La gosse admire une nouvelle fois la pièce. Elle n'est pas très impressionnante en soi, cela reste une cave. Mais c'est surtout ce qu'il y faisait qui l'intriguait. « Tu cumules les casquettes ? Mécano (elle désigne le droïde), informaticien (elle pointe du doigt l'ordinateur), génie (elle tend la main en direction de Darell)... (elle baisse les yeux avec un sourire) Je t'admire. » finit-elle par laisser tomber.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Mar 20 Déc - 14:24
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Elle passe le pas de la porte, elle qui se demandait déjà où le jeune homme comptait l'emmener. Elle semble agréablement surprise, presque fascinée par la découverte de la pièce, si bien qu'elle tourne sur elle-même pour observer l'endroit. Le geek, lui, reste appuyé contre la table, la regardant se mouvoir par-ci par-là. Pour rien aux mondes, même pas un cataclysme, il ne l'aurait lâché du regard. Il ne se l'avouait toujours pas, mais ne se cachait pas ce sentiment profond l'étreignant. Il en connaissait la sensation, les effets, l'exaltation... mais aussi la déception, la souffrance qu'il pouvait apporter. Et en la regardant caresser la surface froide et métallique de l'automate, il se remet en question... Réflexion embrumée... Réfléchir devient difficile, et malgré tout, la chaleur pèse.
Il ne répond pas, lui laissant le soin de découvrir par elle-même. Il ne fait que sourire à chacune de ses interventions. Enfin presque... Une simple expression suffit à le faire glisser de la table. Un super-héros ? Même s'il se doutait qu'elle disait cela pour rire, ses mots ne le laissent pas indifférent. Qui de nos jours, pouvait espérer être un héros ? Un rêve de gosse, ni plus ni moins. Aujourd'hui, prétendre être un super-héros relevait de l’immaturité... et pourtant... lui il en rêvait encore. Depuis sa plus tendre enfance. Du jour où son père lui contait ses histoires jusqu'à aujourd'hui, jamais ce rêve n'avait réellement disparu. Pense-t-il qu'il puisse le devenir ? Non,... disons qu'il cherche à s'en approcher le plus : faire le bien. Une vision du monde puérile. Le blanc et le noir. L'ombre et la lumière... Il se redresse. Elle continue, remarquant le caractère pluridisciplinaire de l'endroit. Ponctuant le tout par un « Je t'admire » en baissant la tête. Il rougit, restant muet de nouveau sur la table. * Répond quelque chose,... répond quelque chose*. Il ne tenait pas à ce que le silence retombe, et en même temps, il ne voyait pas vraiment quoi répondre face à une conclusion aussi... ou plutôt face à une réaction si... si... innocente. Le jeune homme aurait aimé se coller une tarte lui-même, mais au lieu de cela, il bondit de son assise, s'approche rapidement de la jeune femme. Il frissonne.
Il s'offusque gaiement, montant le ton de façon presque comique. « Ça va pas de dire des trucs comme ça ? J'vais finir par tom... euh... éclater tellement j'rougis ! » Ses mots ont failli lui échapper. « Tiens, regarde-moi, j'ai vraiment la dégaine d'un super-héros ? » continue-t-il en mettant sur son nez la paire de lunette qui traînait toujours dans sa poche et en gonflant le torse pour arborait l'air le plus sérieux qu'il pouvait. Autant dire qu'il ne put rester dans une telle position très longtemps avant d'exalter l'air emmagasiné... Il souffla un moment avant de répondre, légèrement essoufflé... « Pour l'reste ouais... j'touche à tout. Informatique, mécanique, électronique,... mais de là à dire que j'suis un génie... Ton frère arrêtait pas avec ça lui aussi... » Tuiren l'appelait souvent le "génie" pour le présenter ou tout simplement pour souligner ses quelques talents. Darell n'appréciait pas vraiment les flatteries de ce genre... m'enfin, il avait fini par s'y faire. Il enlève les lunettes de son nez pour les poser sur les remettre dans la poche de sa veste. « Mais t'en as oublié pas mal aussi... clown, débile, gamin, et aussi... il s'interrompit un instant avant de finalement céder... et aussi chanceux » dit-il en la regardant un petit sourire en coin.
Il s'approche de l'ordinateur, afin de l'allumer. Il frôle le clavier virtuel et de suite, un son en ressort. Une musique se lance. Certainement pas le même genre qu'au-dessus, les rythmes sont beaucoup moins endiablés, mais pas posés non plus. Disons qu'elle est plus représentative de la vie et de l'ambiance des planètes plus peuplées comme Coruscant ou encore Naboo. Il se retourne vers elle. « Et toi... tu portes juste les casquettes de "Sœur de Tuiren" et de "Chasseuses de prime devenue résistante" ou j'dois savoir autre chose ? » Il pose la question de la plus simple des façons, tendrement pour ne pas la bousculer. « Après tout,... j't'ai révélé un de mes petits secrets » finit-il en penchant légèrement la tête pour attraper le regard de la poupée.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Sam 31 Déc - 10:36
Gwen Yesmeth
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The past slams, the future sings.
so here we go again, wishin’ we could start again. wendy, run away with me, i know i sound crazy, don’t you see what you do to me? i wanna be your lost boy, your last chance, a better reality. wendy we can get away, i promise if you’re with me, say the word and we’ll find a way. i can be your lost boy, your last chance, your "everything better" plan, oh, somewhere in neverland.
Un véritable repère secret était étendu sous ce bar où ils avaient pourtant l'habitude de se rendre tous les deux. C'est aussi une question de longue date qui trouve sa réponse : il ne pouvait pas être ici aussi souvent sans raison. Le silence gobe les derniers mots de la gosse, il les aspire pour ne laisser qu'un blanc, difficile de savoir quoi répondre après tant de compliments. La gamine sent qu'elle l'a touché, quelque part, elle sent qu'elle a atteint une corde sensible chez lui qui s'est mise à vibrer, à coups de mots dispersés et de contacts répétés. Il est proche d'elle à présent, et elle préfère ça, sans trop vouloir l'expliquer, de peur que la magie de ce rapprochement ne disparaisse brusquement. « Tiens, regarde-moi, j'ai vraiment la dégaine d'un super-héros ? » Elle éclate de rire, la poupée, lorsque les lunettes du garçon virent s'affaler sur son nez. Il prend un air de gros dur et elle rit, le rire clair et pur d'une gosse qui admire. « Pour l'reste ouais... j'touche à tout. Informatique, mécanique, électronique,... mais de là à dire que j'suis un génie... Ton frère arrêtait pas avec ça lui aussi... » Une fois le rire passé, elle reprend son souffle. Elle fait un pas vers lui avec un sourire en coin, levant la main vers cette monture qui donnait un autre aspect au jeune homme, elle les frôle du bout des doigts en les remontant sur l'arête du nez de son vis-à-vis, en profitant pour replacer deux ou trois mèches rebelles qui n'avaient pas apprécié son soudain élan héroïque. « Elles te vont bien. Je t'aime bien avec, aussi. » Finalement, il retire ses lunettes et retrouve le visage qu'elle connaît tant, la monture retrouvant sa place dans sa poche.
« Mais t'en as oublié pas mal aussi... clown, débile, gamin, et aussi... (il laisse un très court silence en la regardant) et aussi chanceux » Gwen rougit. C'est débile. Elle n'est pourtant pas si expressive. Les adjectifs utilisés sont censés être péjoratifs. Non ? Mais elle les voyait comme une bonne chose. Des éléments indissociables à Darell, qui faisait de lui ce qu'il était et ce qui faisait qu'elle y était tant attachée. Elle aimait ce côté gamin. Elle adorait son aspect de clown. Et chanceux... Avait-il vraiment de quoi être chanceux ? De ce que lui avait raconté Tuiren, ce n'était pas exactement le cas... « Clown, débile, gamin... » reprend-t-elle d'un ton doux en comptant ses adjectifs sur ses doigts. « Crois moi. Ce sont peut-être ces aspects que je préfère le plus. » Sans se laisser aller à la gêne, ni même lui laisser le temps de réagir, elle secoue doucement la tête, préférant ne pas rebondir sur le dernier point, de peur encore une fois de briser cette ambiance particulière. Il se dirige vers l'ordinateur et décide de laisser parler la musique à la place des mots, ce qui n'est pas la pire des solutions. « Et toi, tu portes les casquettes de "Sœur de Tuiren" et de "Chasseuse de prime devenue résistante", ou j'dois savoir autre chose ? » Il se penche vers elle et réussit à capter son regard. La gamine sourit légèrement et plisse les yeux. « Après tout... J't'ai révélé un de mes petits secrets. » « C'est un honneur » enchaîne-t-elle. Elle réfléchit quelques instants, elle se laisse aller à une exploration mentale d'elle-même. « Oh tu sais. Je suis un livre ouvert. Je n'ai pas l'étoffe d'un génie. Je ne sais que piloter. C'est la seule chose à laquelle je suis bonne. Je n'ai pas la chance d'être capable de toucher à tout. Il faudra que tu m'apprennes un de ces jours. » Elle passe une main dans ses cheveux, et elle finit par atteindre la cicatrice sur son crâne. « Je crois que le seul secret que je peux te confier en échange, c'est cette puce dans mon cerveau. Une simple assurance que je ne décide pas de trahir la Résistance. C'est mon Capitaine qui est à l'origine de cette initiative. Au moindre soupçon de rébellion, boum. » Elle accompagne ce dernier mot d'un claquement de doigt pour faire comprendre. C'est largement suffisant. « Voilà. Tu as un de mes secrets. » La gamine se laisse emporter par la musique quelques instants, en laissant l'information le temps d'être digérée. Puis elle finit par prendre la main de Darell avec délicatesse. « Tu sais quoi ? Maintenant qu'il n'y a plus personne pour voir à quel point nous sommes nuls en danse, on peut s'en donner à cœur joie et s'entraîner avant je ne doive filer. » Elle l'entraîne dans un endroit un peu plus dégagé, pour ne pas déranger l'atelier et elle espère ainsi pouvoir avoir un dernier contact proche avec lui, sans savoir quand serait leur prochaine rencontre.