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Page 1 sur 2 • 1, 2 The past slams, the future sings [Gwen&Darell]
The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Jeu 20 Oct - 2:30
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Les espèces se croisaient, les regards aussi. Méfiants, moqueurs. Les plus gros se foutaient des plus petits,... Des étales sur lesquelles étaient grossièrement déposées des tas de pièces détachées bordées les rues. Les arnaques sont reines et l'honnêteté envolée. Il traversait l'axe principal, se faisant bousculer par les petites frappes du coin qui tentaient d'échapper aux marchands qu'ils venaient de voler. Tatooine. Terre aride abritant les meilleurs courses de Podracer de la galaxie. Destination de rêve pour un crack de la mécanique. C'est bien pour cette raison que Darell se rendait si souvent à Mos Esley. En plus d'y rencontrer divers clients et donc de signer des contrats, il arpentait régulièrement les étalages pour dénicher pièces rares ou autres petites perles en acier. C'était ici qu'il avait réussi à trouver les pièces nécessaire à la fabrication des senseurs du Herald. En cherchant sur les tables quelque chose d'intéressant, il fut interpellé par un cri. En se retournant, il aperçu un gosse tenu par le col, au-dessus du sol, par un Twi'lek presque aussi large qu'un bantha. L'enfant tenait dans sa main quelques rations, si peu qu'il pouvait difficilement se nourrir seul avec. Le jeune homme soupira un instant, avant de déposer sur l'étale la babiole qu'il analysait. Il tourna les talons, plongeant sa main dans sa poche. Tapotant sur l'épaule du Twi'lek, il lui fit montrer son intention de payer pour le petit en agitant une poignée de crédits sous son nez. Bien que méfiant, le marchand n'hésita pas trop longtemps, lâchant le mioche pour saisir son pognon. Le chasseur aida alors l'enfant à se relever, ramassant ses rations et ajoutant quelques crédits pour lui permettre d'en acheter davantage. L'air stupéfié du gamin indiquait clairement qu'il n'avait pas l'habitude de ce genre de geste. Si peu qu'il détala à la vitesse de l'éclair, sans même le remercier.
La misère était courante ici,... comme partout ailleurs dans la galaxie et même s'il essayait de ne pas y porter une attention particulière, il ne pouvait laisser cette-dernière ronger les gosses et les femmes. Toujours en train de donner un coup de main, d'acheter de quoi bouffer à des petits groupes d'orphelins, il n'hésitait pas non plus à les aider dans leur plans de vol. Détourner l'attention d'un marchand s'avérait si facile une fois que celui était en pleine négociation. M'enfin... après sa bonne action de la journée, il se remit en route vers l'une des cantina qu'il avait l'habitude de fréquenter : Chalmun's. Il s'agissait d'un établissement dans lequel se regroupait les criminels du coin, ainsi que les plus riches. Il connaissait l'un des barman, un ami qu'il s'était fait en exécutant ses premiers contrats... puis c'était le genre de lieu où beaucoup d'informations circulaient.
Toujours la même musique,... toujours le même groupe... toujours les mêmes têtes. Deux ans qu'il s'y rendait, et pourtant rien ne changeait. A chaque visite, il retrouvait l'ambiance de la précédente. Il s'approchait du bar pour s'asseoir sur l'une des chaises hautes, posant ses coudes sur le comptoir et passant ses mains sur son visage. La journée avait été éprouvante... infiltrer une station pour en saboter les systèmes de sécurité en se faisant passer pour un type de l'entreprise ayant installé ce-dit système... ça expliquait l'accoutrement. Quoiqu'il en soit, le montant de la paie avait été plutôt plaisant... même si l'argent n'était pas le moteur de sa vie. « Hey ! Darell, content d'te voir ». Derrière le comptoir, un individu au visage félin l'interpella. Un Cathar. « Tiens ! Pun ! Toujours en train d'essuyer des verres à c'que j'vois » répondit le chasseur de prime. Le mi-homme mi-chat éclata de rire en enchaînant : « Et toi, toujours en train de te plaindre de ta journée hein ? ». Ce chat avait le don pour percer à jour les gens... Darell lui adressa un simple sourire avant qu'il ne passe sa commande. « Toujours pas d'verre ? Juste la bouteille ? » . Très rapidement, il apportait la bouteille sur laquelle était indiqué : "Vinta Harvest Ale". Une bière originaire de Malastare, un monde aussi connu que Tatooine pour ses courses de Pods. Sans attendre plus longtemps, il déposait les crédits sur le comptoir, attrapait l'alcool et se dirigeait vers une table au fond de la salle, proche de la piste de danse où se déhancher les stars de la cantina. Il s'installa confortablement contre le mur, décapsula la bouteille et en prit une gorgée. Rafraîchissante, légèrement épicé, comme il les apprécie. Saisissant la sacoche à sa taille, il en sortit le mini-ordinateur - une simple tablette - qu'il trimbalait partout avec lui pour le poser devant lui. Il l'alluma brièvement, juste le temps d'entrevoir l'image s'affichant... une jeune femme brune qu'il ne connaissait que trop bien. « On est bien loin des bars qu'on fréquentait sur Coruscant hein... » dit-il en éteignant l'appareil et en perdant son regard dans la foule. Il souriait naïvement lorsque ses yeux croisaient ceux des danseuses, mais jamais très longtemps. Il tendait l'oreille pour capter des bribes de conversation, des sujets intéressants,... enfin lorsqu'il avait la chance d'être entouré de personnes parlant le Basic.
Presque à vide, Pun revint vers lui, quittant ainsi son bar, accompagné de deux autres bouteilles. Il les posait sur la table en déposant un bout de papier sur la table. Le visage de Darell se décomposa soudainement en lisant les instructions. Il s'agissait d'un autre contrat,... et là, il avait pas vraiment le choix,... le commanditaire était un gros bonnet qui avait financé une partie des coûts pour son vaisseau,... il l'avait fait en échange d'un service... et le voilà. Lui qui pensait pouvoir profiter d'une ou deux semaines de tranquillité... « Toujours porteur de bonnes nouvelles Pun... » soupira le p'tit génie. « Toujours à ton service Dada ! » répondit le cathar en ricanant et rejoignant son comptoir. « J't'ai déjà dit d'pas m'appeler comme ça Pun... » marmonna Darell en plaquant son front sur la table et le cognant plusieurs fois légèrement. Il n'était pas prêt d'avoir du repos.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Jeu 20 Oct - 10:29
Gwen Yesmeth
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Long night with your hands up in my hair, echoes of your footsteps on the stairs, stay here, honey, I don't want to share cause I like you. Is it cool that I said all that? Is it chill that you're in my head? 'Cause I know that it's delicate.
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--- cullwen.
And I feel life for the very first time, love in my arms and the sun in my eyes, I feel safe in the 5am light, you carry my fears as the heavens set fire.
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--- moiwen.
Oh, you're the best friend that I ever had, I've been with you such a long time, you're my sunshine and I want you to know that my feelings are true : I really love you.
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so here we go again, wishin’ we could start again. wendy, run away with me, i know i sound crazy, don’t you see what you do to me? i wanna be your lost boy, your last chance, a better reality. wendy we can get away, i promise if you’re with me, say the word and we’ll find a way. i can be your lost boy, your last chance, your "everything better" plan, oh, somewhere in neverland.
La poupée gracile se faufile, volatile, elle s'applique à être la plus discrète possible dans cette amas de silhouettes fébriles. Les verres s'entrechoquent, et leur tintements signent un contrat inaudible. Tout va trop vite ou trop lentement, comme un film qu'on recule et qu'on avance, les images se déforment, se désordonnent, se dissocient, se fracturent. Les gens deviennent acteurs de cette fantaisie provoquée par l'abus d'alcool, la musique explose le crâne à mesure que les basses s'excitent. Au milieu de toute cette agitation, la gamine essaye de se frayer un chemin jusqu'à l'objet de ses passions : une bouteille l'attend, sagement, sur le coin du bar. Sa figure est familière aux clients qui s'avachissent sur le comptoir, qui accueille les désillusions et les désespoirs. Telle est faite la vie d'un Chasseur de Primes. Cet endroit, toujours vivant, toujours animé, toujours une discussion, toujours un sujet à aborder. Les danseuses s'agitent sur la piste, comme déterminées à se libérer de chaînes invisibles, mais Gwen ne mange pas de ce pain-là. D'ailleurs, elle n'était pas vraiment venue par hasard. Scrutant les environs avec attention, la poupée essaye de repérer dans les coins et les allées un visage familier qu'elle avait pour habitude de croiser. Ses pieds la menèrent jusqu'au bar où ses recherches se finissent sans succès, elle voit derrière la table la bouteille qu'elle convoite. Elle retire sagement sa capuche, libérant ses longs cheveux bruns. Le barman la repère, il s'approche, il essaye de capter ce regard que l'agitation ambiante indiffère. « Gwen. » La gamine remet une mèche de cheveux en place derrière son oreille, ses lèvres s'étirant en un sourire intéressé, elle aussi se retrouve scotchée sur la table, prête à commander. « Salut. Tu me sers une bouteille ? ». Il la toise d'un air interrogateur, et la douce créature sent qu'il question lui brûle les lèvres. Elle lui fait un signe de tête, pour l'inciter à parler, avant de faire grimper son taux d'alcool dans ses veines. « Ça fait longtemps qu'on ne t'as pas vue dans le coin. » La mioche hausse les épaules, un air joueur qui se peint sur son visage. « J'ai pas eu l'temps. » Elle sentit la cicatrice sur son flanc la titiller, vague douleur du passé, souvenir indéfiniment ancré dans sa peau de porcelaine immaculée. Curieux sentiment de vide à la pensée de ses camarades tombés sous les balles, à la sensation poisseuse du sang qui s'infiltre dans ses vêtements alors que son monde s'effondre. Puis la libération, le retrouvailles avec son frère, l'amour de sa vie, l'autre moitié de son âme. C'est d'ailleurs à cause de lui si elle est ici aujourd'hui. Ses yeux fouillent encore une fois la foule à la recherche de ce visage ; dont chaque traits jusque là connus s'étaient mêlés pour former une image de la personne qu'il était. Si la gosse ne se trompait pas, elle allait devoir affronter la personne qui avait brisé le cœur de son frère adoré. Et la pauvre, elle ne lui en tenait pas rigueur, il est si difficile à supporter lorsqu'il s'agit de son devoir.
Le regard de la poupée se reporte sur le barman. Elle lui a apporté la réponse qu'il voulait et il s'applique à lui servir ce qu'elle a commandé. « Pense à passer nous voir, tu manques dans le coin, Doc. On a toujours besoin de toi quand ça part en bagarre. » Elle acquièsce d'un sourire poli puis elle scrute le visage du maître des lieux, le roi incontesté de ces murs, la couronne laissée par des clients au besoin de s'enivrer dont leur seul privilège est de se retrouver devant les bouteilles. « Tu n'aurais pas vu un sale gosse un peu trop doué avec les machines ? » Il sourit en coin, le souverain. « Si tu me parles de ton acolyte, il n'est pas loin. » Son regard coule en direction d'une table, Gwen se retourne afin de confirmer ces propos et en effet, le voilà. « Merci. Mets ses prochaines conso' pour moi, ok ? » Elle quitte alors le comptoir pour passer à travers les gens qui peuplent le bar, son verre à la main. La gamine finit par arriver à la table, elle se découpe des autres silhouettes, le regard braqué sur la personne dont elle convoitait l'attention. « Salut. » dit-elle suffisamment haut pour se faire entendre. Comme c'est étrange de se parler ainsi, de se connaître sans vraiment se connaître. Ils avaient échangé de longues conversations à chacune de leurs rencontres dans ce bar : ils avaient abordé de nombreux sujets, parfois motivés par la bouteille. Mais aujourd'hui, il n'était pas question de discussions frivoles et superficielles. Si Gwen était ici, si elle le cherchait, c'était pour une raison bien déterminée. Le visage de Tuiren vint prendre possession de ses pensées : elle qui avait pour habitude de tout lui raconter, voilà qu'elle lui cachait ses premiers secrets. « Je peux m'asseoir ? » Elle sourit, la gosse, ses pommettes rougies par la chaleur environnante et l'alcool. Elle n'attend pas vraiment sa réponse, parce qu'elle la connaît déjà, et elle prend place face à son interlocuteur. « Ça faisait un moment. Comment vas-tu ? » La médecin s'enquiert immédiatement de son bien-être et c'est autant par réel souci que par politesse. Il fallait qu'elle installe un climat de confiance pour se présenter à lui de façon correcte. Après tout, elle avait pour intention de lui lâcher en toute impunité qu'elle partageait le nom d'un ami de longue date qu'il ne voulait plus jamais côtoyer.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Jeu 20 Oct - 14:23
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Avec le nouveau contrat que Pun vient de lui apporter, il ne sait quoi faire. Il y réfléchit, c'est pour cela que ses yeux naviguent dans la salle, il cherche l'inspiration, le déclic... mais rien, il va être obligé d'accepter. Rien que l'idée de bosser pour ce gros lard l'ennui. Frustré de ne pas trouver de solutions, il se retrouve à rouler frénétiquement sa tête sur la table, si bien qu'il n'entrevoit même pas cette silhouette familière se profilant au loin. Non, au lieu de cela, il continue à ruminer en tâtant des doigts les deux autres bouteilles de bière tandis que ces yeux ne voient que le bois de la table. Pourtant cette voix féminine sonne et résonne autour de lui. Elle ne lui ait pas inconnu, au contraire. Plissant les yeux, il redresse la tête, ou aurait dit un ours tout juste sortie d'hibernation. Hébété, il sourit, levant la main en guise de salutation. Cette jeune femme, une habituée, elle aussi... et une bonne compagnie. S'il se permet si peu de politesse, c'est bien parce qu'il la connaît. Régulièrement, ils se croisaient ici même, discutant de tout, de rien autour d'une bouteille ou de plusieurs. Il serait incapable de dire quand est-ce qu'ils se sont rencontrés pour la première fois, mais peu importe,... ils passaient de bons moments, sans prises de têtes, ou presque... en fait, il ne le sait pas. Barbant, il peut l'être, il l'est certainement, il le sait... Naïf aussi par ailleurs, m'enfin s'ils se revoient, c'est qu'ils s'entendent bien. Compagnons de bar.
Elle lui demande si elle peut s'assister. Trop lent. De façon très démonstrative et toujours en souriant, il gesticule ses bras théâtralement pour l'inviter à s'asseoir.. alors qu'elle l'est déjà. Il la regarde brièvement. La brune n'a pas changé depuis leur dernière réunion... depuis quand déjà ? Un p'tit moment s'il ne s'en souvient pas. D'ailleurs, elle en fait mention avant de continuer les politesses. Comment allait-il ? Il aurait pu répondre par des dizaines de réponses différentes ayant la même signification. Il laisse sa tête tombé sur le côté. « Comme un Tauntaun unijambiste ayant parcouru les plaines ardentes de Mustafar... » Comparaison stupide,... mais signature de Darell. Il se rend compte de la naïveté de sa réponse avec un certain retard. Il fronce les sourcils, pousse les bouteilles sur l'côté... «... les deux bonhommes qui étaient là les ont oubliées... » Il ne veut pas passer pour un soiffard. Il enchaîne alors, se redressant, droit dans son assise, face à la jeune femme. Un bref silence s'installe, mais il ne le laisse pas durer. Il pose ses coudes sur la table, toujours souriant et lui renvoie sa question. « Bon ! Et toi Doc ! Comment tu vas ? Ça fait un moment qu'on t'as pas vu ici, Plongé dans une réflexion intensive, il en oublie un instant sa simple présence. « M'enfin peu importe, reprend-t-il tout sourire,... Qu'est-ce qui t'amènes aujourd'hui... et si c'est pas indiscret, qu'est-ce qui t'as occupé tout c'temps ? » . Il n'hésite pas, il va chercher les informations,... attrape sa bière pour en boire une gorgée. Il s'est toujours intéressé aux activités de ses collègues et encore plus lorsqu'il s'agissait de la gente féminine. Bien qu'il puisse paraître quelque peu benné sur les bords, il a toujours eu l'contact facile.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Jeu 20 Oct - 21:53
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Long night with your hands up in my hair, echoes of your footsteps on the stairs, stay here, honey, I don't want to share cause I like you. Is it cool that I said all that? Is it chill that you're in my head? 'Cause I know that it's delicate.
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And I feel life for the very first time, love in my arms and the sun in my eyes, I feel safe in the 5am light, you carry my fears as the heavens set fire.
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Oh, you're the best friend that I ever had, I've been with you such a long time, you're my sunshine and I want you to know that my feelings are true : I really love you.
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so here we go again, wishin’ we could start again. wendy, run away with me, i know i sound crazy, don’t you see what you do to me? i wanna be your lost boy, your last chance, a better reality. wendy we can get away, i promise if you’re with me, say the word and we’ll find a way. i can be your lost boy, your last chance, your "everything better" plan, oh, somewhere in neverland.
Elle le scrute, l'enfant fragile, à la recherche d'un brin de sérieux dans ses yeux. Il s'agite, il cherche ses mots, le gamin mal dans sa peau. Il cherche, il taquine, il se cache derrière de faux sourires. Il fuit les responsabilités comme la peste, il essaye de lui montrer un intérêt manifeste . Il marche au ralenti comme un pantin disloqué, trop occupé à laisser vagabonder ses pensées. La brune hausse un sourcil, elle attend, elle cherche le moment où la surprise l'aura quitté, où il sera de nouveau présent au moins mentalement. « Comme un Tauntaun unijambiste ayant parcouru les plaines ardentes de Mustafar... » La réponse tombe avec un ton amusé, comme un artiste qui savait que sa blague ne lui apporterait aucune renommée. La poupée secoue la tête doucement, avec un petit sourire au coin des lèvres, parce qu'elle doit admettre qu'elle aime ce côté clownesque de sa personnalité. Son attention se reporte aux deux bouteilles sur le coin de la table, deux futurs cadavres soi-disant abandonnés par des clients abstraits, perdus dans la mêlée. Gwen n'y croit pas, elle n'est pas dupe, mais elle ne contredit pas, elle hausse ses frêles épaules comme pour appuyer la véracité de ses propos. De nouveau les même questions. Qu'avait-elle fait, où était-elle passé, la jolie brune ? Qu'avait donc fait le sort pour qu'elle ne puisse passer les portes du bar ? Ces longues semaines de silence et vide de son absence. Mais il va droit au but et il termine sa phrase, comme une chute. « Bon ! Et toi Doc ! Comment tu vas ? Ça fait un moment qu'on t'as pas vu ici, (…) m'enfin peu importe. Qu'est-ce qui t'amènes aujourd'hui... et si c'est pas indiscret, qu'est-ce qui t'as occupé tout c'temps ? » La gosse s'adosse à son siège, croisant les bras sur sa poitrine. Elle tique, elle cherche, les mots s'entremêlent, n'ont aucun sens, aucune suite logique. Elle essaye tant bien que mal de rassembler ses idées, à savoir ce qu'elle va bien pouvoir répondre. Quelle histoire conter. Quelle péripéties inventer. Que dire ? « J'ai failli mourir ? Y laisser ma peau, ne pas sortir la tête de l'eau ? » hors de question de se ridiculiser ainsi. Elle pousse un soupir, souffle d'une histoire déjà morte à peine ses lèvres passées. « Beaucoup de mouvement dernièrement. De gros contrats... Mon patron qui ne peut pas s'empêcher de se mettre dans des situations impossible... La routine mais en pire. » Elle reprend son verre, ultime espoir d'échappatoire d'une conversation qu'elle ne voulait pas avoir. Mais c'était elle qui avait entraîné tout cela, alors pourquoi tenter de fuir ? Tant pis, elle attrape du bout des doigts une bouteille qui attendait son funeste destin entre les deux pantins. Elle tente d'oublier le fourmillement sur son flanc qui lui rappelle qu'elle était passée à deux doigts du sommeil éternel. « Je voulais te voir. Il faut que je te parle. » La brune jette un coup d’œil dans les environs. Avoir une conversation importante et privée au sein des festivités n'était pas dans ses plans. Le bruit à lui seul est un moteur qui empêche la gosse de se confier sur le secret qu'elle doit libérer. Elle fait un signe du doigt pour désigner l'ensemble de la salle. « C'est peut-être pas l'endroit idéal. On peut sortir deux minutes ? » Baissant les yeux, elle ne remarque que maintenant qu'entre ses doigts se trouve le très familier ordre de missions pour les Chasseurs de Prime, promesse de travail épuisant mais de rémunération alléchante. Elle sourit en coin face à cette missive qu'elle a toujours évitée, puisque les ordres lui étaient donnés par son supérieur et non pas par un bout de papier. « J'aimerais juste un peu plus de calme » reprit la gamine d'un ton plus sérieux, plus mystérieux, en espérant attiser la curiosité de son vis-à-vis. Encore une fois, elle n'attend pas la réaction du gamin, parce qu'elle sait qu'elle sera en retard et que si elle lui laisse le choix, ils ne sont pas sortis. Elle lui adresse un sourire rassurant, et empoignant les bouteilles dans ses doigts fins, elle se lève de sa chaise pour mener la danse jusqu'à la sortie de l'établissement.
Le chemin est périlleux, semé d'embûches de silhouettes qui poussent, qui crient, qui chantent, qui rient. Un échantillon de vie entre quatre murs dégarnis. Un semblant de survie dans des relations instables et éphémères. Mais est-ce que celle qui lie ces deux-là l'est aussi ? Elle espère que non. Gwen appréciait la compagnie de ce jeune prodige, elle l'admire beaucoup, il la fait rire. Il a du talent, mais il est insupportable. En soit, c'est tout ce qu'elle aime chez un homme, alors de quoi allait-elle se plaindre ? Le fait est : elle ne veut pas que les nouvelles qu'elle va lui apporter ne plombent leur relation. Elle durait depuis longtemps, et sans être capable d'en donner un véritable début, ils étaient passés de visage connu à compagnons de bouteille. Gwen aimait parler avec lui. Elle aimait partager des verres jusqu'au bout de la nuit. Mais comment rester impunément et innocemment en sa compagnie en le soupçonnant d'être bien plus proche d'elle qu'elle ne l'aurait pensé ? Il était temps, elle était décidée. Bientôt, l'air aride de Tatooine vint caresser la peau de la gosse qui retrouve un semblant de vie. Loin des corps oppressants et du bruit de l'établissement. Le calme qu'elle attendait pointe enfin le bout de son nez, et avec lui l'heure des révélations. Elle se tourne vers son compagnon d'infortune qui a réussit à se frayer un chemin. « On est quand même mieux ici. » Elle s'adosse sur la façade de l'établissement. Le bruit lui parvient tout de même à travers les murs, mais c'est beaucoup moins gênant qu'auparavant. Maintenant, elle n'allait pas passer par quatre chemins : elle avait des choses à lui faire savoir, c'était maintenant ou jamais. « Ça fait maintenant un sacré moment qu'on se retrouve ici, hein ? » Autant commencer en douceur.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Ven 21 Oct - 1:36
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La musique résonne, étouffant le bruit des tables alentours, mais pas les mots de la demoiselle, et pas des moindres. Le liquide manqua de l'étouffer lorsqu'elle l'informe de la raison de sa venue. Il en est la raison. Comprenez sa réaction. Il rougit, heureusement, l'on peut mettre cela sur le dos de la quinte de toux subite qui déchire sa gorge, tandis que son cerveau se noue. Le voir ? Lui parler. Surprise. Il frappe frénétiquement sur son torse, essayant de faire passer l'alcool brûlant coincée dans un giratoire sans fin quelque part dans gorge. Bouffée de chaleur. Il souffle subitement, reprenant immédiatement de l'air. « C'est rien, c'est rien... j'ai juste cru voir un... un truc» articule-t-il difficilement en bafouillant. « Donc tu-tu veux m'parler ? ». La jeune femme pointe la salle, mettant en avant le caractère inapproprié de l'endroit pour la discussion qu'elle souhaite avoir. Deux cents degrés, mais il ne sue pas, pourtant, il a bel et bien l'impression d'être sur le point de fondre. Elle veut sortir. La température ne fait que monter. Il agite la tête de haut en bas, en souriant, pour acquiescer sa réflexion. « Du... Du calme ? Bien sûr ! » . rétorque-t-il en se frottant subitement le sommet du crâne et en ricanant. Elle prend les devants, comme elle doit souvent en avoir l'habitude,... une simple impression. Elle saisit les deux bouteilles, et se dirige vers la sortie. Lui, il reste là, regardant un siège vide, le regard vide. Aucune équation ne peut résoudre le problèmes aux multiples inconnues habitant son esprit à cet instant. * Bordel * pense-t-il. Il se retourne, faisant face à une table où se tiennent un Gamoréen et un Bothan. Il attrape la carafe d'eau et s'en jette le contenu à la figure, s'excuse promptement et se dirige vers la sortie.
Se frayer un chemin n'est pas aisé. Le gras s'entassent autour du comptoir, étape obligatoire pour espérer sortir. Les odeurs se mélangent rendant les effluves étouffantes, mais il y parvient en la suivant de loin. Il sort. Un courant d'air chaud vient souffler sur son visage humide, le sable s'y colle. Le brouhaha a cessé, seule la musique persiste en bruit de fond. Il passe grossièrement sa main sur son visage afin de retirer les petits cristaux envahissants que les vents avaient amené. La brune se tourne vers lui et s'adosse à la paroi de la cantina. Lui, il reste face à elle, les mains dans les poches,... cachant le "triturage" de ses doigts. « Ça fait maintenant un sacré moment qu'on se retrouve ici, hein ? » Cette question. Il n'a su y répondre auparavant. Pour tout dire, il ne se souvient pas de la première fois,... pourtant il sait que d'une quelconque manière cette rencontre l'a marqué... Les souvenirs qu'ils ont en communs se sont forgés au cours de leurs multiples retrouvailles, pendant leur bavardages innocents, lors de fous rires incessants, autours de pas mal de verre. L'une de ses mains sort de sa poche pour venir gratter le dos de sa tête. « Ouais... mais pour tout te dire, j'me souviens pas vraiment comment on en est arrivé là en fait, lui répond-t-il en riant. Ça veut pas dire que j'm'en fou ! Absolument pas, au contraire, ma mémoire est juste pas terrible » enchaîna-t-il en pointant son front de son index. Il tente de reprendre son sérieux, sans pour autant vouloir installer un malaise. Du coin de l’œil, il observe les quelques passants avant de se replonger dans la conversation et de revenir au cœur du sujet. « Tu voulais me parler hein ? Ça avait l'air important... c'est grave ? » Il espère que ça ne l'est pas et qu'en réalité, elle voulait juste sortir prendre l'air, sortir de ce confinement. Pour autant, il ne peut s'empêcher de penser que cela a un lien avec le sujet précèdent... elle semblait si peu enclin à en parler. Était-ce à cause du monde qu'il y avait autour d'eux ? « Y a un rapport avec... les soucis que tu as eu ? » finit-il par sortir sereinement en essayant de la mettre en confiance. Il n'a pas peur, mais il appréhende ses prochaines paroles.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Ven 21 Oct - 10:03
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Gwen sent qu'il est quelque peu angoissé. Qu'il se cache derrière une attitude rieuse pour éloigner l'anxiété. Après tout, elle avait utilisé les mots les plus terrifiants possible entre deux personnes : « il faut que je te parle ». Soudain, la gosse se ravise, passant une main libre dans ses cheveux bruns, puis elle frôle du bout des doigts une petite cicatrice, vestige infinitésimal d'une confiance à tout épreuve et point de départ d'un nombre incalculable de conflits. Son esprit finit par se libérer de ses entraves à la pensée de cette puce qui allait devoir être retirée sous peu. Elle n'avait plus aucune raison de la garder. Mais cela, elle l'aborderait un peu plus tard, lorsque l'alcool les aura suffisamment enivrés. Ses yeux sombres se relèvent pour se concentrer sur le visage de son vis-à-vis, remarquant que dans son périple, il avait croisé au choix une fontaine ou une chute d'eau. « Euh. Ça va ? » La poupée savait qu'aux vues du climat aride de Tatooine, le pauvre sécherait bien assez vite, mais tout de même. « Le chemin a été difficile, mais pas à ce point. » Elle rit doucement, un rire un peu caché, comme si elle avait honte de trouver cela amusant. Mais attention ma jolie, l'heure tourne, tic-tac, et tu ne peux pas échapper éternellement à cette discussion que tu as toi-même engendrée. « Tu voulais me parler hein ? Ça avait l'air important... c'est grave ? » C'est important. En réalité, c'est si important que la gamine avait voulu être isolée du monde pour quelques instants, sur lesquels elle jouait les bases de cette relation. Elle entendait encore les mots de Tuiren résonner dans sa tête, lui contant leur histoire tragique, leur histoire ruinée et rongée par la tristesse et le deuil partagé. Gwen frissonne malgré la chaleur ambiante, et elle croise les bras sur sa poitrine comme si cela allait empêcher son cœur de tambouriner dans sa poitrine comme un signal d'alerte. Il fallait qu'elle retourne le problème, qu'elle édulcore la question. Il était hors de question de perdre cette relation par le simple fait de partager un nom. « Y a un rapport avec... les soucis que tu as eu ? » S'il savait. Il prend un ton rassurant pour l'encourager à lui parler, mais elle sait qu'il doit être autant nerveux qu'elle. Elle joue avec une mèche de ses cheveux, elle évite le regard du génie en face d'elle, sans doute par peur que ses convictions ne s'effondrent si elle le regarde trop longtemps dans les yeux. Prends ton courage à deux mains, ma fille. Tu es assez grande pour faire face, non ? De toute façon, s'il fuit, ça n'en vaudra pas la peine. Tu tiens à lui, mais pas au point de te ridiculiser s'il n'est pas capable de faire la différence entre toi et lui.
Gwen retire la main de sa cicatrice. Elle grimace puis elle se lance après un dernier verre. « Récemment, j'ai eu l'occasion de revoir mon frère... Enfin, cette fois, je pense que je ne vais plus vraiment m'en séparer. » Quel rapport entre lui et son frère ? La question devait forcément lui venir en tête. Mais elle prenait son temps, elle voulait vraiment que cela aille en douceur. « Et lui... eh bien, je pense que vous vous connaissez. » Elle secoue la tête, déterminée. « Non, en fait, je suis sûre que vous vous connaissez. Tuiren me l'a dit. » Prononcer le nom de ce fameux frère devait avoir l'effet escompté. C'était mieux que de se présenter sous le nom de Docteur Yesmeth. Il aurait pu faire un rapprochement, mais pas officialiser le lien entre lui et le meilleur ami qu'il ne verrait plus. « Autour d'un verre, il m'a raconté votre... Histoire. Et je pense que le Darell dont il m'a tant parlé auparavant, et encore récemment, c'est de toi qu'il s'agit. » Gwen ne l'avait jamais vu. Ni en holo, ni en vrai. Lorsque Tuiren avait envie de présenter son meilleur ami à sa sœur, cette dernière n'était jamais disponible. Le seul rendez-vous qu'ils avaient pu fixer avait été annulé. Mais en tombant sur le holo, dans les quartiers de son frère, elle avait fait le rapprochement entre le Darell dont il lui parlait, et le fantôme de ses angoisses présentes. Le destin avait décidé de réunir ces deux-là dans un autre cadre que les rencontres organisées par Tuiren, et c'était peut-être une bonne chose car ils s'appréciaient maintenant vraiment tous les deux et elle espérait que cela soit suffisant pour que cela ne brise pas la relation étrange qui se construit entre eux. « Je me trompe ? » finit-elle par ajouter, mais elle sait pertinemment qu'elle ne se trompe pas. Le holo, couplé à ses souvenirs avaient fait le reste du travail pour lui. Machinalement, elle lui tend la main et achève ses révélations. « Du coup, on arrive enfin à se rencontrer. Docteur Gwen Yesmeth. » se présente-t-elle pour ne laisser aucune ambiguïté dans ses propos. « Je sais. Je connais l'histoire avec Tuiren, et je ne m'en mêlerai pas. Je voulais simplement que tu saches... Parce que je t'apprécie beaucoup et je ne voudrais pas que cela entache nos rencontres à l'avenir si tu venais à l'apprendre par quelqu'un d'autre que moi. » Elle baisse les yeux, sa confiance envolée maintenant que son secret est dévoilé. Elle appréhende la réaction de son vis-à-vis, elle a peur qu'il prenne la fuite et qu'il ne la considère plus comme une personne à part entière mais uniquement comme la sœur de Tuiren Yesmeth.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Ven 21 Oct - 15:51
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Elle continue et lorsqu'elle prétend que Darell puisse le connaître, il hausse un sourcil, la bouteille aux lèvres. Il prend une rapide gorgée, essayant d'identifier qui pourrait bien être cette personne... Rien, il ne fait aucun rapprochement. « T'es sûr ? Je ne pense que... » Il ne termine pas sa phrase, qu'elle enchaîne déjà. Brutalement, l'alcool devient fade, l'atmosphère devient pesante, pour lui. Il essaie de se persuader qu'il a été victime d'une illusion auditive. Le gamin sait qu'elle n'existe pas... Il l'a bien entendu, un prénom qu'il s'était efforcer d'enfouir. Un stigmate de son passé. L'effet d'une baffe. Des images resurgissent, s’entre-déchirent, brûlent. Il tente de relativiser. Très bien ! Elle connaît Tuiren, donc son frère est peut-être un résistant avec qu'ils avaient l'habitude de traîner ! Il se force à sourire, nerveux. « Donc. Tu connais Tuiren... ton frère connaît Tuiren, et il me connaît, c'est bien ça ? » Quelque chose sonne faux dans son raisonnement, il a peur de comprendre, si peur, que les idées s'entremêlent et la vérité, bien qu'accessible se floute au loin derrière un esprit embrumé et jonché d'obstacles. Il reprend une goutte de la liqueur n'ayant à présent plus de goût. La jolie n'a pas fini. Elle continue, insufflant toujours plus de doute dans la réflexion du jeune homme. Leur histoire ?! Intérieurement, il bout. Il tente de convaincre son être entier qu'il s'agit d'une erreur qu'en réalité, il ne connaît pas son frère. Pourtant son corps semble le savoir, il frissonne. * Tuiren n'avait pas de sœur, non... il n'en avait pas. * Le génie se ment à lui-même. * Il n'en a pas... *. Et pourtant si... il en a bien une, il en parlait même régulièrement et plus d'une fois ils auraient du se rencontrer, mais le destin en avait voulu autrement. Peu à peu, ils s'énervent. Il bouge, avançant pour reculer. Un pas en avant, un pas en arrière. Elle lui demande, si tout cela est exact. Quoi donc ? Non ! Ça ne peut l'être ! Ça ne doit pas l'être. Il ne peut admettre un tel acharnement. Puis la vérité sonne comme le cuivre d'une cloche, le gifle comme sa mère le faisait enfant. Yesmeth. Il se fige, ne pouvant plus se le nier. Le déni s'envole, ce nom le parcours, piquant chacune de ses veines, empoignant son cœur, retournant ses viscères. Son visage, en un instant, retransmet toutes ces sensations. Le bras lâche, la bouteille pend tout juste tenue par deux doigts tandis que son autre main vient cacher son faciès, ses yeux. Tuiren Yesmeth. Gwen Yesmeth. Le lien est fait, paraissant indélébile. Il ne parvient plus à la regarder, sans voir quelque part le visage de ce frère disparu. S'en est trop, il lui tourne le dos, s'accoudant sur le plat du muret maintenant devant lui. Il y pose sa bouteille tandis qu'un soiffard intrusif s'approche, demandant de quoi boire. Impulsivement, violemment, Darell extrait de ses poches, la totalité de la rente de se précédente mission, la balançant à la figure du poivrot, lui sommant de foutre le camp. Énervé, il l'est,... mais plus que cela, il est déçu. De sa réaction. D'être incapable, encore aujourd'hui, de l'oublier. Elle ne voulait pas qu'il l'apprenne par quelqu'un d'autre... oui... il aurait préféré ne jamais l'apprendre. Pourquoi ne pouvait-elle pas rester Gwen, la jolie brune avec laquelle il se retrouvait sur Tatooine pour boire quelques verre ?
« Tu veux pas t'en mêler ?! gronde-t-il incapable de lui faire face... Pourtant tu l'as fait en prononçant ce nom.» Hypocrite. Elle n'y ait pour rien, il le sait... mais la douleur prend le dessus. Il est faible,... tellement qu'il est incapable de mettre de côté son passé. Un véritable caprice. « Tu sais rien de cette histoire et lui non plus d'ailleurs ! » . D'une traite, il finit sa bouteille. « Si tu la connaissais, tu n'aurais jamais cherché à me l'dire. Ça n'aurait absolument rien changé ! Ce n'est même pas un mensonge ! Je ne t'ai jamais posé de questions à ce sujet ! Puis même si ça avait été le cas, j'aurai préféré que tu me mentes. ». Se cacher derrière le mensonge. Oui. Choisir la facilité, plutôt que devoir affronter la vérité. Depuis bien des années, il y est habitué. Il souffre et il ne sait pas ce qui est le pire. Le fait qu'elle soit la sœur de son ancien meilleur ami, ou qu'il ne puisse pas se retourner vers elle pour affronter son regard encore une fois. Il ne pleure pas, mais ses yeux brillent, humides. Émotif, il l'a toujours été et il s'est toujours efforcé de le cacher derrière ses sourires stupides, lui donnant sa réputation de pitre. Il s'y complaisait. Est-ce qu'il en lui voulait ? Bien sûr que non ! Il évacue sa colère, sa rage, sa déception, son désarroi de la plus simple des manières, sans même y réfléchir tant les souvenirs s'acculent sous ses yeux. Sa respiration est lente, forte, son torse se bombe puis se dégonfle à un rythme irrégulier. Il n'arrive plus à penser. « Darell Thrawkos, enchanté, grommelle-t-il. Il t'a dit autre chose peut-être hein ?! Il frappe du poing le petit muret, évacuant sa frustration dans la ton de sa voix. Il t'a dit que j'étais un lâche, un drogué, un alcoolo ?» Il aurait s'arrêter. Ne pas divaguer, se laisser emporter par ce flot de colère. Et pourtant il ponctue. « C'est lui qui t'as demandé de venir ? ». Il se mord les lèvres,... il veut s'excuser. Il le veut tant. Juste se retourner, lui demander pardon pour ce pitoyable spectacle . Il aimerait lui dire que cela ne change rien, qu'ils pourront continuer à se retrouver dans cette cantina, à boire des verres, rire, déconner ensemble. Et pourtant il se cache. Il ne veut pas qu'elle parte pour une raison si,... dénuée de sens,... et pourtant, c'es l'option la plus envisageable, et sûrement la meilleure. Un enfant...
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Ven 21 Oct - 16:44
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And I feel life for the very first time, love in my arms and the sun in my eyes, I feel safe in the 5am light, you carry my fears as the heavens set fire.
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Oh, you're the best friend that I ever had, I've been with you such a long time, you're my sunshine and I want you to know that my feelings are true : I really love you.
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La réaction ne se fait pas attendre. Simple, évidente, violente, viscérale. C'est pour ce genre de réactions que la gosse appréhendait que les mots sortent d'entre ses lèvres. Un poison verbal qui se glisse lentement jusqu'à ses oreilles, une vérité qui éclate telle une bombe, détruisant tout sur son passage. C'était trop tard. Il ne semble pas réaliser, le jeune homme, il panique et les mots le transpercent de part en part, des mots à l'allure de couteau aiguisé, d'un poignard acéré. Il gagne du temps sur la révélation, pour se donner le temps d'amortir le choc. Ce qui frappe Gwen en premier, c'est le visage de Darell lorsqu'il fait enfin la connexion tant redoutée : à la seconde même où il comprend, elle voit sur ses traits à la fois l'acceptation et le déni, la réalité trop dure pour être acceptée. Immédiatement, il se retourne, face au mur, comme si s'exposer à la vision de la jeune médecin était trop dure à supporter. Il s'appuie contre la paroi avec la ferme intention de s'y raccrocher comme un dernier espoir, et dans sa précipitation, il envoie balader un ivrogne venu quémander. Gwen reste sans voix, elle sent son cœur se serrer dans sa poitrine, son visage rougir. « Tu veux pas t'en mêler ?! Pourtant tu l'as fait en prononçant ce nom. » Elle secoue la tête, perdue, étrangement elle sent qu'elle a passé le point de non retour. « Non, non, ce n'était pas pour ça... » Il finit sa bouteille d'un coup, avec une facilité déconcertante, les dernières gouttes de liquide brûlant qui passe dans sa gorge telle de la lave en fusion. « Si tu la connaissais, tu n'aurais jamais cherché à me l'dire. Ça n'aurait absolument rien changé ! Ce n'est même pas un mensonge ! Je ne t'ai jamais posé de questions à ce sujet ! Puis même si ça avait été le cas, j'aurai préféré que tu me mentes. » Elle approche d'un pas, parce que pour elle, le contact physique est plus utile que n'importe quel mot, mais elle n'est pas la bienvenue dans son champ de vision ou même son espace physique. « Jusqu'ici on ne s'est jamais menti, alors pourquoi je t'aurais caché ça ? Pour te faire du mal le jour où tu l'apprendrais ? Pour continuer à faire semblant ? Je ne veux pas faire semblant avec toi ! » Sa respiration est un véritable chaos, et sa tête doit être l'équivalent d'un ouragan. L'alcool n'aide en rien son comportement.
Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Quoi dire, quoi faire. Elle a l'impression d'être inutile, d'être un parasite involontaire. Il frappe le mur, il tente d'évacuer des sentiments bien longtemps contenus. Alors elle le laisse faire, la poupée. Elle préfère qu'il se libère une bonne fois pour toute devant elle : elle reste droite, silencieuse, elle l'observe, elle ne le juge pas. Elle pense à son frère, l'amour de sa vie, elle essaye de garder son calme, parce que lui aussi lui en voudrait certainement s'il savait qu'elle faisait ça. « Il t'a dit autre chose peut-être hein ?! Il t'a dit que j'étais un lâche, un drogué, un alcoolo ? C'est lui qui t'as demandé de venir ? » La médecin le laisse se lâcher. Elle abandonne, elle baisse les bras, elle fait tomber sa bouteille sur le sable, elle ne veut plus boire. Elle a la gorge nouée par la culpabilité et par l'angoisse. Il fallait qu'elle rattrape la situation, c'était sûr. Mais comment ? Elle tente d'apaiser l'atmosphère pour commencer. Gwen reste silencieuse le temps qu'il faut, puis finalement lorsque le silence retombe, froid et glacial, elle reprit d'une voix douce et calme : « Il ne m'a rien dit de tout ça. » Il ne lui avait rien dit du tout en fait. Il était resté assez évasif sur le sujet. Il lui avait expliqué ce qu'il s'était passé, rien de plus. Le reste, elle ne le connaissait que via les descriptions qu'il lui faisait lorsqu'ils se fréquentaient encore. « Et il ne sait pas que je suis là. Il ne sait pas que je te connais. » Elle secoue la tête et tente de faire un pas en avant, afin de voir si elle pouvait maintenant approcher de son périmètre de sécurité. Un second. Elle pourrait le toucher si elle tendait le bras. Il est agité de soubresauts liés au choc. Elle a peur d'être rejetée d'une seconde à l'autre. « Je voulais simplement que tu saches... Que tu ne te sentes pas trahi... Si je t'avais menti comme tu le souhaites, et que tu l'avais appris, cela aurait été encore pire... » Si elle avait effectivement menti comme il prétend le souhaiter, quelle aurait été sa réaction ? Aurait-il pu lui refaire confiance ?
Puis elle se décide. La gamine tend son bras vers l'enfant blessé, elle lui touche doucement le bras comme pour l'apaiser. Une caresse aussi imperceptible que celle d'une plume, quelques instants de contact simple et innocent, comme ils ont déjà eu auparavant. « Darell... » Elle murmure ce nom comme un appel à l'aide, d'une petite voix d'enfant perdue. Car c'est ce qu'ils sont : des gosses, de foutus gamins qui se sont trouvés dans l'infinité de la galaxie. « Ne me rejette pas... » Pitié, tout mais pas ça. L'étrange relation qui s'était nouée entre eux avait pour principale caractéristique d'être forte en plus d'être mystérieuse. « Je ne juge rien, je ne veux rien savoir de plus, je n'attends rien de toi... Je n'attends rien à part pouvoir continuer d'être moi-même avec toi. Parce que c'est ce que je suis quand on passe du temps ensemble. Moi-même. Pas une extension de mon frère. » Gwen tente le tout pour le tout, elle approche un peu plus dans l'espoir qu'il calme sa respiration devenue brute. Ils sont côte à côte contre le mur, elle maintient le contact de sa main contre le bras de son compagnon inattendu. Elle serre doucement ses doigts, elle se raccroche également comme si elle avait peur qu'il fuie loin d'elle, une peur panique qu'elle ne peut expliquer.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Ven 21 Oct - 18:54
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Le jeune sot l'écoute se justifier, alors qu'elle n'a aucune foutue raison de le faire. Non, c'est plutôt lui qui devrait le faire, mais il doit laisser le temps... attendre encore quelques instants. Veut-il faire semblant, lui ? Il ne sait pas. L'époque où il n'hésitait pas est loin. Bien qu'il ait du mal à l'admettre, il n'a jamais été aussi authentique qu'avec Tuiren et Lyra... Et là face à cette brune déroutante, il se dénature. Définitivement non. Il ne veut pas faire semblant, il ne le veut plus, que ce soit avec lui-même, avec elle, ou avec les autres. Il ne chassera pas cette profonde rancœur bouffant nerveusement ce qu'il est, mais face à elle, il peut bien faire l'effort. Prendre cette décision, de lui révéler la vérité sur son frère en connaissant, même vaguement les raisons de leur brutale séparation... n'avait pas du être facile, et pourtant elle l'avait fait. Au chacune de ses paroles, il ne se sent que plus... stupide... tellement qu'à force, son visage se desserre. Il reste enfermé dans son mutisme, lorsqu'il sent sa présence dans son dos, elle s'est approchée. Trahison. Ce mot résume bien la chose, c'est exactement le sentiment qu'il a ressenti ce jour-là.. le jour où tout a changé. Mais là, il ne se sent pas trahi, au contraire, il admire le pas en avant que la jeune femme a fait, celui de mettre en péril une amitié pour la vérité. * Dis quelque chose,... allez, dis quelque chose *. Il se retient. Il ne peut pas, de peur, une fois de plus, de se retrouver à rugir et d'en perdre de nouveau la raison. Il ne veut pas être blessant, il sait à quel point il peut l'être lorsqu'il se laisse emporter, et il ne souhaite pas cela pour elle, pour quiconque d'ailleurs. « Darell ... » L'enfant parle,... pas lui, mais elle. Il réalise. Elle dépose délicatement sa main sur son bras. Un contact qui le fait frémir. Il se rend compte à quel point tout ceci n'a pas de sens. Tuiren est loin. « Ne me rejette pas... ». Bien sûr que non ! Il aurait préféré le crier plutôt que de le penser et pourtant, il ne s'ouvre pas. Au lieu de ça, il profite de l'instant. Il la laisse s'approcher, l'apaiser. Il sent cette légère pression qu'elle exerce sur son bras... Enfin. De nouveau, il sourit. Il laisse sa tête tomber en arrière, fermant les yeux. « Bon sang,...» peste-t-il.
Bêtement, il sourit. Redressant la tête, il attrape sa bouteille qu'il fait tournoyer machinalement avec ses doigts. Il inspire l'air chaud et sablée. « J'suis désolé,... j'pensais pas vraiment tout c'que je disais, j'ai juste été surp... il ne termine pas sa phrase. Assume. Il lâche sa bouteille, passant sa main dans ses cheveux. Il tourne la tête vers elle, souriant, et les yeux toujours humides. J'ai été très con. » Et encore, il n'a juste pas trouvé de terme plus fort pour exprimer ce qu'il voulait. « T'as fait ce que tu avais à faire voilà tout, et moi j'ai réagi comme un gosse de six ans auquel on aurait arraché son Ewok en peluche... un vrai caprice. » Un gamin colérique. D'ordinaire, il ne l'est pas, peu de personnes peuvent se vanter de l'avoir, un jour, vu dans un tel état. Lui aurait préféré que jamais personne ne puisse le voir ainsi. « T'as raison sur toute la ligne... Je peux pas. Je peux pas t'associer à... à ton frère. Tu ne m'as pas trahi, c'est l'inverse,... l'espace d'un instant, j'ai été incapable de faire cette différence, je t'en ai voulu. » Il ne sourit plus, mais il est calme, posé, comme s'il parlait vraiment à un enfant. « Tu as de la chance d'avoir un frère comme lui... » finit-il par conclure en ricanant. Il est sincère. Lui-même s'estimait chanceux, d'avoir un jour eu un tel ami, d'une fidélité sans pareille, alors il n'y avait aucun doute possible, il devait être un soutien important pour Gwen. Il ne souhaite pas revenir sur le sujet,... pas de lui-même, il n'est certainement pas prêt à affronter le sujet, mais il le fera s'il le doit. Puis,... il ne sait trop comment réagir après ça. Perdu, peur de faire une gaffe. Déjà qu'il venait de changer drastiquement de comportement, talent qui n'en était pas vraiment un lorsqu'il voulait être crédible. Il se résigne. Soudainement, il pose sa main sur celle de la jeune femme qui empoigne légèrement son bras. Un sourire amusé décorant son visage, il se tourne vers elle, la bousculant doucement : « C'est qu'vous êtes vachement courageuse Docteur Yesmeth !» Il ne lui demande pas de le pardonner, douter est impardonnable à ses yeux, notamment lorsque l'on prétend faire confiance à la dite personne. Il ne cherche pas à envisager ses réactions, il les acceptera toute,... il lui doit bien ça, après sa scène. L'enfant amusé rit, rit de sa propre stupidité, rit de son impotence, mais là est sa qualité... rire de tout, rire de rien, mais surtout de lui.
Re: The past slams, the future sings [Gwen&Darell] Ven 21 Oct - 20:47
Gwen Yesmeth
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Quelque chose se passe dans sa tête. Un véritable torrent, une tempête. Elle emporte tout sur son passage, le caractère habituellement si doux du jeune homme. Il traverse un océan à la nage, un désert à pieds. Il est englouti dans un malestorm de sentiments et de souvenirs. Gwen n'est pas certaine de pouvoir comprendre ce qu'il se passe, mais elle essaye, la petite. Brave gamine qui essaye de pénétrer les pensées du petit détraqué, le deuil et l'alcool rongeant sa raison. Malgré tout ça, elle sent qu'elle a réussit à franchir une barrière, à faire s'effondrer un mur. « J'suis désolé... j'pensais pas vraiment tout c'que je disais, j'ai juste été surp... J'ai été très con. » Gwen sourit en coin, en sachant pertinemment que rien n'est gagné, mais qu'au moins, il savait se remettre en question. Les craintes de la gamine se sont révélées exactes, car il avoue, il finit par avouer que pendant un instant, il n'a plus été capable de faire la différence. Ce qu'elle peut comprendre. Mais il est revenu à la raison, a comprit qu'il avait eu tord et surtout capable de s'excuser ce qui était déjà un grand pas en avant. « Tu as de la chance d'avoir un frère comme lui... » Elle hoche doucement la tête d'un signe approbateur. Gwen le sait. Elle n'a jamais eu autant de chance que le jour où la famille Yesmeth l'a recueillie. Elle, la gosse, la poupée disloquée oubliée au fin fond d'une maison en ruine. Sa seconde chance lui était apparue par le biais de travaux forcés, puis par la présence de Tuiren qui était devenue indispensable au fil du temps. A quoi bon s'en tenir aux liens du sang quand exactement les même liens peuvent lier deux personnes de la sorte ? Des âmes sœurs immatures qui se rencontrent pendant un grand tournant ? Il lui était aussi indispensable que l'air pour respirer. Il était tout ce qu'elle avait de plus précieux. « Je sais. » répond-t-elle simplement. Le sourire revient brusquement aux lèvres du jeune garçon, comme s'il se rendait compte de la situation, la tension retombe d'un coup alors qu'un rire traverse ses lèvres en quête de légèreté. Elle ne saurait dire si c'est forcé, mais elle préfère le voir ainsi plutôt qu'en train de perdre les pédales. Il la bouscule doucement « C'est qu'vous êtes vachement courageuse Docteur Yesmeth ! » Il essaye de dédramatiser. Il parle comme à une gamine, et Gwen n'aime pas trop se sentir ainsi, mais après tout ils n'étaient plus à ça près. Ses doigts finirent par l'abandonner. Lentement mais sûrement, son contact vient s'évanouir à mesure qu'une certaine distance se crée. Mais elle ne supporte pas ça.
« Idiot ! » Elle lui porte le coup sur son épaule, un coup léger et seulement plein de sens. Elle secoue la tête, la peur envolée. Elle sait que quelque chose s'est brisé mais qu'ils réussiront à reconstruire leur relation. « Tu es vraiment... Rah, je n'ai même pas les mots ! » Puis sans plus attendre, elle se jette dans ses bras, car l'espace d'un instant, elle a cru qu'il allait fuir et l'abandonner et pour une raison qu'elle ne saurait expliquer, elle ne voulait pas que cela se produise. Le contact, bien que pas très idéal tant les effluves d'alcool se faisaient sentir, était néanmoins très sincère et gorgé d'émotions positives. Gwen avait fait le bon choix. Elle le savait, et maintenant qu'elle était rassurée, elle n'était que plus convaincue par cette idée. Le fait d'être contre lui, de sentir qu'il était là et qu'il ne l'abandonnerait pas, ça la rassurait. Le cœur qui bat, le souffle régulier. Rien de plus rassurant en ce moment. Puis, elle rompt brusquement le contact, toussotant légèrement, peut-être un peu gênée ? C'est quoi ce rouge qui te monte aux joues ? T'as vraiment eu peur qu'il se tire, hein ? Qu'il ne t'accepte pas, qu'il préférait se maintenir dans l'illusion, que tu ne le reverrait plus jamais, que vos soirées ne seraient qu'un douloureux souvenir nostalgique. Que si vous vous recroisiez ici, vous feriez comme si vous étiez de parfaits inconnus, le regard vide, fuyant, effaçant toute trace de vos existences respectives au fond de vos verres. Mais non, ce n'était pas destiné à se passer ainsi. Mais elle recule. Elle comprend qu'elle était peut-être allée un peu trop loin. Elle hausse ses frêles épaules. « On... On y retourne ? » Elle est hésitante, parce que cela dit, elle avait d'autres sujets à aborder avec lui. Mais peut-être auraient-ils besoin de quelques verres en plus pour cela. « Non, attends, je reviens, ne bouge pas. » Elle dit ça sur le ton de la promesse, parce qu'elle ne voulait pas qu'il s'imagine qu'elle allait mettre les voiles. Et cette fois, c'est elle qui fuit. Les bouteilles qu'ils ont amené à l'extérieur n'ont plus leur fraîcheur d'antan et si la conversation devait se poursuivre, elle devrait être alimentée. Elle croise les doigts pour qu'il soit toujours là lorsqu'elle reviendra. Ce bref instant de solitude dans lequel elle se retrouve oppressée dans le bar des excès lui rappelle à quel point leur calme était confortable à l'extérieur. De nouveau au comptoir, elle prend deux nouvelles bouteilles bien fraîches et elle s'en retourne affronter la foule afin de retrouver l'objet de ses convoitises. Maintenant il fallait faire table rase de tout ça, et essayer de repartir sur de bonnes bases. Après tout, elle avait une grande mission à lui confier et cela ne serait pas facile à aborder. « Tiens, on sera mieux avec ça ! » s'exclame la brune à peine sortie, la chaleur du désert lui fouettant le visage, ses yeux à la recherche de ce visage auquel elle tenait tant.