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Why so serious ? ▬ Ray

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« No doubt exists that all women are crazy; it's only a question of degree. » W. C. Fields


Il y a de ces journées où les heures sont terriblement épuisantes. Swann donne le dernier coup fatale à son mannequin de bois, le tranchant dans son intégralité avec sa large épée. Un cri de rage résonne encore dans la cour où elle s'entraîne. Le mannequin s’effondre, coupée en deux. La balmorrienne prend appui sur son épée, pointe plantée dans le sol pour reprendre son souffle. Elle est dégoulinante de sueur. Encore un entraînement où elle a essayé de dépasser ses limites. Mais étant une femme, sa forme physique doit être constamment entretenue pour ne pas perdre un gramme de muscle.

Swann décide que l’entraînement est terminé. Elle range son épée dans son fourreau, sanglé dans son dos puis quitte la zone d’entraînement. Deux résistantes la croisent, l'observant d'un air étrange. Tout le monde regarde Swann comme ça. Swann, soit elle fait peur, soit elle ne donne pas envie. Les gens s'en méfient en général, elle est froide, sans humour, dure et silencieuse. Swann, elle a rien d'intéressant. Du moins, c'est ce qu'elle se dit. Depuis très longtemps. Si longtemps qu'elle en est maintenant, persuadée ; et que ça ne lui fait absolument plus rien.

Après avoir rangé ses affaires dans sa chambre, armes et tenue de combat, elle se dirige vers les douches, serviette sur l'épaule. Elles semblent visiblement vides à cette heure-ci. Ce doit être l'heure des repas. Swann ne mange pas souvent le soir, préférant les premiers repas de la journée. Ravie de voir qu'elle est seule, elle sourit et entre dans une douche libre. Elle retire ses fringues rapidement, défait ses cheveux et se glisse sous le jet. Les yeux fermés, elle savoure ce moment de répit. L'eau rince sa peau collante et ses cheveux crasseux. La balmorrienne se frotte rapidement le visage. Elle se sent un peu vulnérable ainsi. Elle n'a plus l'air de la guerrière impassible, droite et précise. Elle n'a plus l'air de la femme sans émotions. Elle a juste l'air d'une femme. Simplement d'une femme.

Swann songe quelques minutes, frottant ses cheveux qui atteignent bientôt la hauteur de sa poitrine. Il faudrait qu'elle le coupe. Les cheveux longs ce n'est pas pratique. Elle s'imagine être un garçon. Peut-être que son père aurait préféré. Un homme soldat, ça sonne mieux qu'une femme soldat dit-on. Baissant les yeux sur ses atouts féminins, elle soupire. Ses muscles saillants ont beau la rendre un peu moins gracieuse et douce, elle est une femme. Un soldat peut-être mais une femme. Alors elle ferme à nouveau les yeux et essaye de ne pas à rien. Juste le bruit de l'eau qui coule et la sensation douce sur sa peau.
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Swann & Ray

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Il avait une nouvelle tête. Il avait une nouvelle tête. Il avait une nouvelle tête. Il avait une nouvelle tête. Mieux. Il avait sa tête d’avant, celle qui lui était propre, celle que tout le monde connaissait à la résistance. Certes, ce n’était pas la perfection la plus totale, il y avait encore quelques stigmates de ses tortures, mais franchement, c’était presque un miracle ! Les chirurgiens plastiques comme Callista avaient fait un travail formidable. Il n’y avait plus de peau brûlée, plus de cicatrices visibles, rien. Son visage était pratiquement aussi magnifique voir même plus ! C’était une dinguerie, même si le produit qu’elle avait utilisé était plus que… rebutant, il ne pouvait que glorifier la scientifique qui avait trouvé un moyen de régénérer ses cellules. C’était dégueulasse… Mais c’était efficace. Ça l’avait rendu dingue pendant quelques instants, mais au final, en voyant son visage de bel étalon, il avait compris que c’était un moindre prix à payer et que ça en valait le coup. Il ne pouvait donc que lui en vouloir qu’à moitié. Il était beau, il était puant, mais il était beau ! Car ouai, ce remède lui avait donné autant de satisfaction que de nausée à cause des injections et du produit en lui-même.

Toujours en convalescence pour encore une journée, il était retourné au QG de la Résistance. Même s’il n’était pas bon pour partir avec les Suicidaires, il pouvait toujours tenter de faire de la paperasse… ou soyons honnête, aller emmerder les autres comme il le faisait si bien. Mais la première chose qu’il fit en descendant, fut de prendre la direction des douches les plus proches de lui. La navette n’en possédait pas et il avait rapidement quitté les lieux après l’opération. C’était trop propre, trop… trop pour lui en tout cas. Il avait pourtant gardé son masque sur la tronche, tout comme sa tenue, ça n’allait pas changer grand-chose, ça n’allait pas faire de différences pour sa tenue. Il se faisait connaître ainsi à présent, il était ce genre d’homme étrange et complétement loufoque et il s’y plaisait. Il devenait une sorte d’attraction touristique qui faisait peur oui. Il avait bien pété un câble lors des événements avec les prisonniers du Premier Ordre… et beaucoup avaient pris peur de lui, c’était peut-être pour ça qu’il avait intégré les suicidaires. Enfin, c’était pour ça ! Surtout pour ça ! On lui avait demandé de faire profil bas et de s’occuper de la reformation de ce commando. Le superviser et les suivres.

C’était plutôt pas mal, d’être avec une Padawan Jedi ! Les deux capichefs avaient du tempérament et de sacrés atouts, alors il pouvait bien apprécier ! Ca avait accroché en un sens, surtout avec la petite Padawan qui avait… un petit quelque chose, mais il garderait le secret. Il était une tombe non ? M’enfin. Arrivé aux douches, il ne se fit pas prier pour retirer sa combinaison. C’était assez comique. Il sautillait sur un pied, tirait de toutes ses forces… ce n’était pas simple comme bordel, mais il y parvenait ! Une fois à poil, il prend même pas la peine de ranger et s’avance vers une douche libre et se glisse en dessous. L’eau sur son tout nouveau visage était… tout simplement parfaite. Le reste du corps n’avait pas bougé, mais ce n’était pas grave. « Raaaah bordel de queue ! » Il n’avait pas de savon, rien. Ni une, ni deux, il sorte de sa douche et passe au peigne fin les autres à côté : Rien. Tant pis, il approche de la douche en activité et annonce la couleur avant d’entrer. « Dis, t’aurais pas du savon ? » Il passe la tête et voit un joli morceau, alors son visage change. Il rentre dans la douche, le bras le long de la porte. « Ou alors si tu n’en as plus, on peu se frotter l’un à l’autre… » Clin d’œil. Ca rend mieux avec cette tête, mais les propos sont vraiment… horribles.
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« Baston, baston, baston, baston, baston, baston, baston* » Minions


L'eau ne cesse de couler. Swann rappuye en continu sur le bouton pour que le jet ne s'arrête pas. Elle est propre maintenant, il peut sortir mais qui ne résiste pas à l'appel de l'eau chaude?Ce terrible appel qui te dit toutes les 5 minutes : « aller, encore 5 minutes ? C'est rien 5 minutes. » ; appel qui se renouvelle plus de 5 fois. Dans un sourire – premier de la journée –, Swann songe : Aller, encore 5 minutes. Elle repart songer à rien, à tout mais surtout à rien.

Les 5 minutes s'écoulent, toujours plus vite les unes comme les autres. Tenant son bras d'une main, la balmorrienne essaye de se faire violence pour sortir. Ce n'est pas raisonnable de rester si longtemps. Ses doigts ont déjà commencé à flétrir à cause de l'eau. Eh bien, je n'ai pas hâte d'être grand-mère ! Pensée bien trop loin pour elle, sachant qu'en plus, la trentaine ne lui a rien fait. Son corps étant encore fin et ses formes toujours rebondis, on pourrait lui donner 5 ans de moins. Et pourtant.. M'enfin, ce sont des réflexions bien trop superficielles pour elle. La beauté du corps est le dernier de ses soucis. Son soucis principal maintenant, c'est de sortir de cette putain de douche !

Finalement, ce n'est pas sa conscience qui va la convaincre de sortir, mais une voix, au loin, qui résonne derrière le bruit de l'eau qui coule. Swann fait donc le choix de ne pas appuyer de nouveau sur le bouton pour entendre plus distinctement. Enfin, elle espère plutôt s'affirmer qu'elle a rêvé, qu'elle n'a pas du tout envie d'être dérangée maintenant ! Lorsque l'eau s'arrête, pas un bruit. Rassurée, elle pense avoir rêvé mais un frisson lui parcourt tout le dos, comme si on l'observ...  Ou alors si tu n’en as plus, on peu se frotter l’un à l’autre… WHAT ?! Une voix, très distincte, comme si elle est dans son dos, lui fait comprendre qu'elle n'a pas rêvé. Doucement, trop doucement, elle tourne la tête pour regarder derrière elle. Un homme ?! Nu ?! Dans sa douche ?! Qui la regarde ?! Ouvertement ?! Sans retenu ?! Son sang n'a pas le temps de faire un tour dans son corps. Swann fait volte-face et bondit sur l'inconnu pour le pousser violemment en arrière.

Mais grossière erreur Swann.. La porte ne s'ouvre que dans un sens. Elle ne parvient donc qu'à massacrer le dos de l'homme contre la porte et son propre corps contre celui de l'homme. Son instructeur lui disait toujours qu'elle mettait trop de force dans ces gestes, que vouez-vous ? Le rouge lui monte directement aux joues. Toi, Swann l'intouchable tu rougis ? Noon ? Pourtant, Swann, n'es-tu pas excellente en corps-à-corps ? Perturbée par ce moment très gênant, la balmorrienne ne parvient qu'à bousculer l'inconnu pour le faire sortir en parsemant son torse de petits coups de gamine. Elle donne quelques coups de pieds aussi. Quand elle parvient, enfin, à le faire sortir de sa douche, elle sautille dans tous les sens, secouant ses bras, les yeux fermés, pour chasser toute sa gêne. Mon dieu, mon dieu, un homme nu, dans sa douche, qui l'a vue nue, dans sa douche. Mon dieu, mon dieu, mon dieu.
T'approche plus de moi bouffon ! lâche-t-elle derrière sa porte, terriblement honteuse et furieuse
Mais, en rouvrant les yeux, les fragments de corps abîmé et de visage lui rappelle vaguement quelque chose. Discrètement, elle entrouvre sa porte pour poser ses petits yeux aux sourcils froncés sur.. le général Ray Nox !! Elle l'a croisé quelque fois dans la base des Rebelles en costume de Père Noël, mais a surtout entendu parler de lui. On lui avait expliqué pourquoi il portait toujours ce costume étrange et les cicatrices qui bordent son corps ne font que prouver que c'est lui. Penaude d'avoir violenté un général, elle, une âme de soldat, elle bafouille :
Général ? Mais qu'est-ce.. qu'est-ce que.. ?
Mais général ou pas, il est quand même entré dans sa douche comme si de rien n'était ! Swann fronce à nouveau les sourcils, sentant la rancœur remonter dans le creux de son ventre. Elle continue :
Vous débloquez ou quoi ?!
Qu'est-ce qu'il a dans le crâne pour faire des choses pareilles ? Et dire des choses pareilles ? Ce dont elle avait entendu sur lui n'était donc pas une légende ? Bordel, pourquoi est-ce que je dois le rencontrer pour la première fois comme ça lui ? Regard perdu, tombant. Rooh puis regarde autre chose que ça toi ! se dit-elle à elle-même.


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Swann & Ray

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La surprise fut totale pour la jeune femme qui fit volteface pour regarder qui était présent à l’entrée de sa douche. Oui, il y avait bien quelqu’un pour lui demander du savon et surtout, il n’hésitait pas à regarde de haut en bas et ce qu’il voyait n’était pas forcément déplaisant, au contraire. Néanmoins, cela déboussola la jeune femme qui se jeta sur lui pour le pousser à l’extérieur. Dommage, la porte se referma dans le dos de Ray, le collant à cette dernière qui ne pouvait s’ouvrir vers l’intérieur et les deux Résistants se retrouvèrent collés l’un à l’autre. « Ouh… c’est chaud… » Oh que oui, c’était chaud, mais il voyait bien au rouge des joues de la demoiselle et à ses réactions que ce n’était pas son nouveau visage qui lui faisait de l’effet, mais bien qu’il soit la alors qu’il ne le devait pas. Il fut rapidement éjecté de la, et elle l’insulta même de bouffon derrière la porte qui claque de nouveau, mais cette fois-ci, elle était bien seule dans sa cabine. Que de pudeur ! Ray lui avait bien failli tomber à la renverse, le dernier coup de pied l’avait comme qui dirait bousculé et il avait glissé sur une flaque d’eau qui faillit lui vriller la cheville.

La porte s’entre ouvre de nouveau et son regard se pose sur celui ahurie de la Résistante qui venait de reconnaître le Général sans sa tenue et surtout avec son tout nouveau visage ! Il frappa dans ses mains, levant les bras au ciel après. « On m’a reconnu ! On m’a reconnu ! » Oui ! Ils n’avaient pas oublié son ancien visage finalement, il était heureux, vraiment, c’était visible sur ce visage qui souriait ! Toujours à moitié camouflée derrière sa porte, elle lui demande s’il a débloqué ou quelque chose dans le genre. Oh, rien ne tournait rond dans sa tête depuis un certain temps, elle le remarquait à présent non ? Il se mit à rire étrangement. « Non tout va bien justement. Regardez mon visage ! Vous m’avez reconnu ! » Il s’approche de la porte et s’arrête, sachant qu’elle n’allait pas tarder à refermer la porte au nez du Général. « Ça ne pourrait pas aller mieux ! » Ouai, il est en super forme le type et ça se voit sur son visage. « Vous savez, à la regarder comme ça, vous allez l’intimider hein… » Il fait référence à ce que la Résistante regarde, puis se met à rigoler une nouvelle fois et pousse la porte juste à côté de celle où se trouve sa victime.

Il ouvre l’eau et commence à se rincer. « A la base, je voulais juste de quoi me nettoyer. Vous n’avez rien vous êtes certaines ? » Oui, c’était l’idée de base de se laver totalement après l’opération qu’il venait de vivre. C’était pas de tout repos, mais en tout cas, ça lui avait fait le plus grand bien. « Et puis vous pourriez au moins me frotter le dos après une telle démonstration de violence ! » Ouai, elle avait violenté son général ! C’était pas rien ! « Promis, je ne me retournerais pas. » Il croisa les doigts. Oui, c’était un petit menteur le Ray, mais elle n’était pas censée le savoir non ?
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« La malchance est un oiseau déplaisant et il faut l'empêcher de se percher sur soi... » Donat Coste


Le général semble ravi qu'on l'ait reconnu. Swann fronce les sourcils lorsqu'elle le voit rire bizarrement en répondant à sa question. « Non tout va bien justement. Regardez mon visage ! Vous m’avez reconnu ! » Il fait quelques pas vers elle, toujours aussi ravi. La jeune femme hésite à refermer la porte mais elle fixe seulement son regard jusqu'à ce qu'il parle de.. Arf, merde, il a vu ! La balmorrienne dissimule sa gêne derrière un port de tête dressé et des yeux insensibles. Elle s'apprête à rétorquer quelque chose, mais le général s'en va, s'installant dans la douche voisine. Swann ferme la bouche, toujours aussi troublée. Ouais, il vaut mieux que tu n'ajoutes rien Swann.

L'eau de la douche d'à côté se met à couler. Swann pense en avoir fini avec cette rencontre, quelque peu gênante ; alors elle referme la porte et observe les habits qui l'attendent. Elle s'apprête à saisir un de ses sous-vêtements mais Ray Nox prend à nouveau la parole, de cette voix forte et taquine. Swann ne sait que répondre, regardant le savon bleu qui se trouve dans sa douche. Que devait-elle faire ? Lui jeter. Ça semble être la meilleure de ses idées.  « Et puis vous pourriez au moins me frotter le dos après une telle démonstration de violence !  » La résistante roule les yeux en l'air. Owh mais il est sérieux en plus ? Swann se sent cependant tout aussi mal de l'avoir violenté ainsi. C'est son supérieur, merde ! Elle n'est pas du genre à embêter ses ainés, ni à leur tenir tête. « Promis, je ne me retournerais pas. » La jeune femme ferme les yeux quelques secondes et prend sa décision. Elle.. Attend, Swann, tu fais quoi là ?

Après avoir attrapé son savon, elle s'est ruée telle une féline à l'extérieur de sa douche pour se glisser dans celle du général. Owh, owh, Madame Kæter, on a un problème là ! Où êtes-vous passée ? Où est passé la femme qui rechigne les hommes ? Le soldat qui les fait plier le genoux ? Ah oui, c'est vrai que tu apportes beaucoup – trop – d'importance aux règles, au respect, à la discipline. La balmorrienne ne fait pas de bruit, observant le dos – et essaye de rester fixer sur le dos – de l'homme couvert de diverses cicatrices. Visiblement, il n'y a que le visage qui a été refait. Ses marques lui font froid dans le dos. Swann reprend cependant vite son sang-froid, impassible, oubliant la « légèreté » de la situation. Si cela pouvait faire oublier au général son comportement, pourquoi ne pas essayer ?

Après avoir enduit ses mains de savon, elle le tend au général pour le dessus de son épaule. Ensuite, elle commence à frotter délicatement son dos. Mon dieu que la situation est ridicule. Elle se sent terriblement conne la petite Swann !
Je fais ça pour m'excuser de mon comportement de tout à l'heure, ne croyez pas que j'y prends plaisir.
Sec, dur, ferme. Digne d'un soldat, je dirais. Mais owh, Swann, t’excuser d'avoir « bousculer » monsieur parce qu'il est rentré dans ta douche sans rien dire ? Tu oublies bien vite tes principes dis-moi quand il s'agit de respecter tes supérieurs.. C'est vrai qu'elle ne se sent pas très bien Swann. Faut dire que jamais elle ne s'était jamais imaginer faire ça un jour dans sa vie. Mais avec le recul, elle se dit que la pudeur ne mène à rien et vu le personnage qu'elle a en face d'elle, être gênée serait..
Vous savez, ce n'est pas votre visage que j'ai reconnu. Plutôt ce qu'il y a en-dessous, dit-elle en faisant référence à ses cicatrices. Et votre silhouette. Je ne vous ai jamais vu sans votre costume. Courte pause. Puis ça ne fait pas très longtemps que je suis ici.
Elle retire ses mains du dos de l'homme et soupire :
Ceci suffira-t-il à mon général, excellence ?
Il faut dire qu'il a eu un sacré privilège le bonhomme. En réalité, Swann n'attend pas de réponse de sa part, elle s'apprête à quitter la douche mais elle entend du bruit à l'extérieur. Sa fuite est stoppée nette. Deux personnes semblent débarquer pour prendre, eux aussi, leur douche. Merde, pense-t-elle en maudissant les nouveaux arrivants. Ils ne sont pas très loin, impossible pour elle de sortir maintenant. Elle soupire de désespoir. Pourquoi ? Elle prie pour que le général ne lui fasse pas un coup qui ressemble à celui de tout à l'heure et attend que la voix soit libre pour se sauver. Elle attend surtout que la voix soit libre. Ray Nox a promis de ne pas se retourner, elle n'a pas à se soucier de lui non ?
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Swann & Ray

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Ray n’aurait jamais, ô grand jamais pensé que ça puisse marcher de la sorte ! Il entendit une porte s’ouvrir, puis se fermer… puis la sienne s’ouvrir et se refermer elle aussi derrière lui. Il pouvait sentir la présence de la jeune femme derrière lui et ça le choqua autant que ça le fit rire intérieurement. S’il avait demandé ça à Jade, elle lui aurait surement balancée un sceau d’eau gelé ou lui aurait envoyé un bonhomme dans sa cabine pour s’amuser de lui ! Cette femme était une énigme et une experte en coups fourrés ! Parfaite pour la Résistance et le Commando Suicide en tout cas. Le Soldat était donc entré dans sa cabine, dans l’antre du loup comme ils pouvaient le dire ! Comme quoi, pour une fois, ça marchait ! Après milles échecs, il avait enfin, enfin une victoire et ce n’était pas pour lui déplaire. Il jubilait, vraiment ! Intérieurement, c’était l’explosion, le feu d’artifice ! « Ne dis pas ça… Ca pourrait te plaire au final ! » Ben oui, qui sait ! Elle n’avait encore jamais touché un dos aussi mutilé… les traces de fouets, d’armes blanches, il y en avait même deux de sabre laser du Ren qui s’était occupé de lui. Il y avait des marques de brûlures, de produits chimiques qui lui avait nécrosé la peau avant qu’on ne la lui régénère. Non, c’était un musé de l’horreur ce dos, comme le reste de son corps.

Il attrapa le savon bleu qu’elle lui tendit par-dessus l’épaule et sursaute presque lorsqu’il sentit les mains savonneuses de la jeune femme dans son dos. Il ne se souvenait même plus la dernière fois qu’on lui avait fait ce genre de chose. Probablement jamais ! Il prit le savon et une fois les mains bien mousseuses, il se nettoya le visage, tentant de retirer la puanteur. Elle n’était que psychologique, car son visage était propre, mais les ingrédients de son remède lui retournaient légèrement le ventre. M’enfin, c’était toujours bien de discuter un peu. « Qui voudrait voir un corps et un visage aussi défiguré que le mien hein ? Enfin, plus trop maintenant… Quand tu dis ce qu’il y a en dessous… tu parles de ce que tu matais avec attention ? » Il ricanne alors qu’elle retire ses mains, lui demandant si c’était suffisant. Ray fit un pas en avant pour se mettre sous le jet d’eau et profite de la chaleur ambiante, laissant le savon glisser le long de son torse, de son dos. Il se sent déjà plus propre. « Par-fait mademoiselle Swann. » Oui, il connaissait son prénom. N’allez pas croire qu’il connait tous les soldats de la Résistance, non. Il a juste un petit dossier secret ou il a toutes les plus belles femmes de la Résistance. Ce n’était pas très réglo, mais au moins, il sait qui sont les plus belles et son classement est vraiment… difficile.

Le système de notation ne laisse rien au hasard. Origine, couleur des yeux, des cheveux, tour de taille, personnalité, façon de se battre. Si elles mangent souvent au réfectoire, si elles savent piloter. C’était comme s’il se renseignait sur une future recrue. Le petit coquin. La jeune femme semble vouloir sortir, mais pour le moment, il y a des invités qui viennent eux aussi se doucher, manque de chance, si elle sort d’une douche occupée, les gens vont se poser des questions et Ray ricane en silence. A-t-il promis de ne pas se retourner ? Oui, mais il avait croisé les doigts, alors ça ne compte pas. Lentement, sa tête se tourne, la blonde semble bloquer et maudire les personnes comme la porte close et il s’approche gentiment, sans faire un bruit. Le savon dans la main, il posa ces derniers sur le haut du dos du soldat en douceur. « Chuuuut… Qu’est-ce que les gens penseraient si… tu sortais alors que la douche est occupée hein ? A moi de me faire pardonner pour une telle épreuve ! » Le savon glisse par terre et sa main vint se poser sur le bas du dos de la blonde. Etait-ce fait expert pour attirer l’attention des gens à l’extérieur ? Peu être, quoi qu’il en soit, il attrape le poignet de la jeune femme pour l’attirer un peu plus dans la douche, histoire qu’ils ne voient pas deux paires de pieds sous la porte. « Attention à ne pas glisser… Et si tu sens quelque chose de dur, t’inquiète, c’est mon flingue. » Il rigole le plus doucement possible, mais c’est plus fort que lui. Il sort toujours cette vieille blague…

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« In time we hate that which we often fear. » William Shakespeare


Quelques gouttes perlent encore le long de son corps. Ce contact lui rappelle qu'elle est toujours nue. Sa pudeur semble vouloir la rattraper. Swann chasse de ses pensées le malaise, se concentrant un peu plus sur les pas des nouveaux arrivants. Ils discutent tranquillement, visiblement deux hommes. Et ils prennent leur temps ces bougres ! Effectivement, ils discutent d'une vieille bataille et ne semble pas presser terminer leur conversation. Merde, merde, merde ! Bon, au pire, je sors discrètement. Ils sont trop occupés à bavarder ; ils ne me verront pas. Ça se tente, c'est vrai. La rouquine – ouais, on sait pas trop quelle est sa couleur de cheveux en  fait, rousse, blonde, rousse-brune – inspire un grand coup pour tenter sa fuite discrète et furtive. Mais le destin ne nous laisse pas toujours décidé de notre sort, hein Swann ?

Le contact des mains chaudes du général sur le haut de son dos la fait sursauter. Bordel de merdre, il a osé. Retiens toi Swann, retiens toi ou tu vas le tuer.  Ou il va te tuer. On sait pas ce qu'il a dans le ventre l'intrépide ! « Chuuuut… Qu’est-ce que les gens penseraient si… tu sortais alors que la douche est occupée hein ? A moi de me faire pardonner pour une telle épreuve ! »  Swann ne comprend pas ce qu'il veut dire, mais elle n'a pas le temps d'y réfléchir plus longtemps, son attention est portée sur le savon qui glisse hors de la douche. C'est comme ça qu'il se fait pardonner de son épreuve ? peste la guerrière. Elle serre fort son poing, la tension montant un peu trop vite dans ses tempes.

Ray attrape ensuite son poignet et l'attire un peu plus loin de sa sortie. Quoi qu'il n'a pas tord, voir quatre pieds par la fente, c'est déjà trop suspect. Mais il est pas obligé de lui tenir le poignet bon sang ! Elle se sent oppresser contre ce corps. Swann le fait comprendre en se dégageant violemment de l'emprise du général. Elle se met face à lui et le foudroie du regard. Visiblement, il aime beaucoup les vannes sur son atout masculin. Swann se remémore celle qu'il a sorti juste avant quand elle avait évoqué ce qu'il y avait en dessous de son visage. Il fallait s'y attendre. Elle déteste ça. Si seulement c'était ton flingue ; je serais tenter de l'utiliser  Il connaît peut-être son nom, mais ce doit être tout – elle a été d'ailleurs très surprise de l'entendre le prononcer –. Il allait apprendre maintenant que Swann n'est pas une femme qui rie. Elle est dure, pas drôle et pas intéressante.
Tenez, y a votre savon qui s'est fait la malle.
Sans rien dire, Swann pousse légèrement Ray pour qu'il ne comète pas une erreur qu'il risque de regretter. La jeune femme s'avance ensuite pour s'emparer du savon qu'une main tend du haut de la porte.
Merci peut-être non ? râle l'inconnu.
Non pas de merci. Ce n'est pas le moment. Et dire qu'elle était contente de prendre sa douche tranquille.
Eh, t'as vu, y a des fringues qui sont restées dans la douche d'à côté.
En entendant ça, Swann se met à paniquer. Attendez les loulous !
Encore un abruti qui a voulu traverser la base à poil. Viens on va les amener là-bas pour qu'il les récupère s'il passe par là.
Et les deux hommes s'éloignent tranquillement, continuant leur discussion ; emportant les affaires de Swann avec eux, pensant « rendre service ». Là, c'était trop. La guerrière lève les yeux au ciel, désespérée et furieuse. Quand elle revient sur Terre, elle retombe sur ce même corps qui ne lui apporte que des ennuis depuis le début. Zen, zen. Il a une belle bouille pourtant ! Posant ses poings sur ses hanches, elle annonce la couleur :
Vous avez évoqué le fait de vous faire pardonner pour cette épreuve non ? Très bien. Elle croise ses bras sur sa poitrine maintenant. Pour vous faire pardonner de cette épreuve, je veux que vous me trouviez une solution pour m'éloigner de vous parce que vous me portez beaucoup trop la poisse !
Non, elle ne rie pas beaucoup Swann. Pourtant la situation s'y prête tellement. Aller, soldat, riez un peu. Ca vous ferait du bien. Non ? Okay, vu ces yeux, vaux mieux pas vous mettre en colère..
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Why so serious ? ▬ Ray B7c05966351860de50ded06493ffdf4f

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It's better to keep your mouth shut and look stupid than open it and prove it.
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Sun of the night, burn in hell, love and jealousy, you left me without looking back.

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Why so serious ? ▬ Ray Yolo2

--- shoot me, kiss me.

Look at me, listen to me, would you rather shoot me or rip my clothes off? either way is fine, as long as it's with you[/i]
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Why so serious


Swann & Ray

Why so serious ? ▬ Ray QuxEWp5


Quand elle était sous pression Raynesque, elle n’était pas très docile la petite Swann. Alors que les gars qui étaient dans la douche semblaient vouloir se rendre utiles en rendant le savon, la jeune femme l’avait poussé au fond de la douche pour récupérer l’objet sans pour autant les remercier. Intérieurement, il se mit à avoir un fou rire en les entendant prendre les affaires de la demoiselle qui commençait à flipper comme une folle. Oui, à présent, elle n’avait plus du tout de fringue, rien du tout, nada et franchement, lorsqu’il n’entendit plus personne, il commença à rire à gorge déployée alors qu’elle… elle ne semblait pas rire du tout et c’était compréhensible. Elle commença à lui parler, apparemment, plus si gênée que ça la demoiselle et lui demanda de se faire pardonner cette épreuve, cette épreuve qu’il lui faisait subir en trouvant une solution pour s’éloigner d’elle. Parce qu’il lui portait trop la poisse apparemment. « Allons ! La poisse ? J’suis tout à toi, tu peux t’amuser avec moi et je t’apporte la poisse ? Allons, allons ! Mais j’ai une solution ! » Souriant, il passe à côté d’elle et la pousse légèrement pour ouvrir la porte. « Je vois que tu n’es plus si pudique… c’est déjà une étape. » Clin d’œil et le voilà qui sort de la douche, prenant sa serviette et sa tenue.

« A plus ! Je vais te chercher des affaires ! » Une porte s’ouvrit et du bruit se fit entendre. « Oh les gars ! Bordel, vous êtes tellement crasseux ! Qu’est-ce qui vous est arrivé ?! Quoi ?! Fuite d’huile sur un chasseur ? Bordel, il en avait le con ! Allez, profitez bien de la douche ! Elle est excellente ! Moi je reviens, j’ai oublié mes affaires de rechange ! » Il file, laissant la petite Swann avec les hommes de la maintenance qui… comme tous les bons gars de la maintenance, sont un peu lourds sur les bords. Ils tombaient bien, parce que vu le caractère de la Steel, elle n’allait pas sortir de la douche avec des types comme eux !

Ni une ni deux, le général file et active son datapad pour entrer dans le réseau fermé de la résistance. Sa tenue sur l’épaule, sa serviette autour de la taille, il file, il n’y a pas grand monde de toute façon et ne tarda pas à trouver le lieu désiré. Ricanant, il n’était pas allé chercher les affaires de Swann à l’entrée non… Il venait tout juste de crocheter la serrure électronique de sa chambre et entra en toute discrétion. Il attrapa un sac et commença à prendre quelques affaires. Il fit son petit marché, mais avec grande délicatesse. Il prit les plus belles pièces puis fila de nouveau, se souvenant du code et repartant à la douche. « Hoy les gars ! Alors, ça ce décrasse ? » Ils étaient encore la… ça parlait assez fort et heureusement, la porte de douche ou se trouvait Swann était encore ferme. Elle était la et il ne tarda pas à toquer à la porte. « C’est moi… » chuchotta t’il. La douche de cette dernière était allumée, elle faisait surement semblant de prendre sa douche… Ou elle était calme… Ou elle était énervé ? En tout cas, il se glissa à l’intérieur et lui montra le sac. « On dit merci qui ? » Il chuchotait encore, proche d’elle… il souriait comme un gamin !« Avoue, tu pensais que j’allais t’abandonner à ton triste sort ? » Il s'approcha d'elle, la faisant reculer et se plaquer contre la parois. « Tu me serais presque redevable non ? »

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« Imperfection is beauty, madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. » Marilyn Monroe


Lorsqu'ils se sont retrouvés seuls, Ray a explosé de rire, au grand désespoir de Swann. Comme c'est embarrassant tout ça. Pourquoi ne ris-tu pas comme lui Swann hein ? Durant un instant, en visualisant la totalité de la scène, elle a envie presque de rire avec lui. Ses lèvres se tirent doucement – mais surtout difficilement – puis reviennent à leur état normal lorsque le général ouvre la bouche pour lui répondre. « tu peux t'amuser avec moi » Et puis quoi encore ? La guerrière lève les yeux en l'air montrant qu'elle ne voit pas tout à fait les choses sous cet angle-là. Mais, malgré ça, il a visiblement une solution. Il s'approche, pousse doucement la jeune femme et ouvre la porte en lui faisant signaler qu'une étape est franchie. Swann ne peut s'empêcher de lui tirer la langue en cachant sa poitrine avant qu'il ne disparaisse gaiement.

Lorsque la porte se referme, Swann attend quelques secondes, se demandant si elle peut faire « confiance » au général pour retrouver ses affaires. Plutôt très – trop – solitaire, elle a pris la décision de se débrouiller seule et de quitter sa douche dès qu'il serait sorti de la pièce. Pas de chance, d'autres personnes arrivent et Ray entame les saluts, toujours avec ce timbre qui lui est propre. « Moi je reviens, j’ai oublié mes affaires de rechange ! » Swann lève un sourcil en souriant légèrement. Peut-être qu'elle peut compter sur lui finalement ? En tout cas, elle n'a plus la possibilité de s'échapper de ce foutue douche.

Combien de minutes elle attend ? Pas beaucoup. Elle joue avec le savon pour patienter, accroupie, se demandant comment elle réagirait si elle croisait Ray sous un autre contexte. Aucune image ne lui vient. La voix du général retentit déjà. Swann se redresse, tournant la tête vers la porte. « C'est moi.. » Elle ne dit rien, le laissant entrer à sa guise, lui tendant un sac rempli de quelques fringues. La jeune femme sourit légèrement et incline la tête en signe de simple merci. Elle ne répond pas à son autre phrase, ne préférant pas que les autres entendent une voix féminine de plus. Elle fixe juste le général, sourcils froncés. Ça, ça veut dire oui mais j'ai eu tord, je sais, ne me le dis pas, ça m'énerve.

Elle tend le bras pour attraper le sac. Cependant, Ray s'approche un peu, la faisant reculer, reculer, jusqu'à ce que son dos se colle contre la paroi de la douche. Hi, c'est froid. Perplexe, elle le regarde lui murmurer autre chose. Redevable ? Oui sûrement, mais pourquoi est-ce qu'il s'approche comme ça? Swann fronce encore les sourcils puis se détend quelque seconde ensuite. Elle se redresse un peu, posant ses yeux dans les siens et dit :
Vous avez raison..
Elle attend, plus calme, le visage non loin du sien, s'approchant un peu, juste un petit peu, doucement. Les yeux toujours lovés dans ceux du général, elle attend la bonne distance pour.. retrouver son visage de glace, s'échapper habilement sur le côté et coller sur les lèvres de Ray, le savon qu'elle tenait dans l'autre main.
.. mais même pas en rêve, ajoute-t-elle en s'emparant du sac. En réalité, maintenant, nous sommes quittes puisque ceci était pour vous faire pardonner. Je me suis faite pardonner, vous aussi ; nous sommes quittes.
Elle lui tourne le dos et observe les quelques vêtements qui l'attendent. Elle écarquille ses yeux. Attendez, ce ne sont pas ses vêtements ! Du moins pas ceux qu'elle avait laissé dans sa douche. Elle se retourne pour regarder Ray, stupéfaite. Comm.. ? Il est entré dans sa chambre. Et qu'est-ce qu'il a pris ? Eh bien, évidemment, les habits lui plus légers ! Le pantalon est un sorte de tissu de toile qu'elle met en général en-dessous de ses armures lorsque les combats se passent dans des endroits un peu frais. Cependant, ce bout de tissu noir épouse tellement ses formes qu'il est préférable de seulement le porter en-dessous d'une arme. Le haut, ensuite, est un haut de sa mère qu'elle lui avait laissé mais Swann n'aimait pas du tout. Une sorte de débardeur sympa mais qui n'allait pas du tout avec le style de Swann. Les sous-vêtements ne sont pas à déplorer – il faut dire que Swann a tous les mêmes, noirs, simples –. Elle râle et enfile d'abord les sous-vêtements.
Et vous osez me dire que vous ne me portez pas la poisse, murmure-t-elle entre ses dents.
Lorsqu'elle a tout enfilé, elle a un peu moins l'air du soldat qu'elle l'est. Cheveux long détachés encore mouillés – personne ne la voit les cheveux détachés normalement –, un pantalon beaucoup trop moulant et un débardeur de ce type, Swann ressemble maintenant à.. une femme.

Swann soupire et ne rêve que d'une chose, quitter cet endroit, cet homme et retirer tout ça ! Quand elle pose ses yeux sur Ray, elle réalise une petite révérence en ajoutant :
Vous êtes fier de vous ? Courte pause. Je peux m'en aller maintenant ?
Evidemment que là encore, elle n'attend pas sa réponse et personne ne semble l'empêcher de partir à l'extérieur. Enfin, se dit-elle.
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Il n’y avait rien de pire que du savon entre les dents ! Le goût reste éternellement, mais c’est toujours mieux que le goût de la mixture qu’il avait dans le nez depuis plusieurs heures déjà. C’était pas pareil, mais quand même, ça restait une odeur vraiment marquée et fort désagréable. La femme lui avait lancé encore un mauvais tour, franchement, il se faisait toujours avoir le bougre ! Néanmoins, voilà une bien belle compensation que de voir la jeune femme s’habiller devant lui. Oui, bon, elle n’avait pas grand-chose de… sortable, toutes ses tenues étaient vraiment assez militaires, mais cette tenue lui allait bien et il mima l’applaudissement lorsqu’elle se retourna vers lui pour lui demander s’il était fier de lui et si elle pouvait s’en aller maintenant. Il lui présenta la porte. « Je n’avais pas assez de temps… sinon vous auriez eu une belle surprise ! Mais oui, je ne vous retiens pas… pour le moment. » Tout sourire, il se retourne et repart sous la douche. Il a pris du bon temps le bougre, mais à présent, c’est nettoyage max et il se met même à chanter le refrain d’un girls band ultra connu pour être… prise de tête et les gars à côté de lui commencent à crier leur désapprobation. « Ouai ben j’fais c’que je veux ok ? Subissez mon couru ! » Oui, il allait leur offrir un véritable concert sous douche des idoles des gamins ! Quoi, n’était-il pas un peu gamin lui aussi ?

Il n’embêta plus la jeune femme, du moins, c’était ce qu’elle pensait, car une fois sorti de la douche, des quartiers, il avait bien un but à présent et la pauvre jeune femme allait comprendre ô combien le général pouvait être dérangé dans son esprit. Il n’avait que quelques heures devant lui et il mit son petit réseau en marche, cherchant ce qu’il pouvait bien faire. Oui, il avait une idée, oui, ça n’allait pas plaire, mais à quoi bon, à quoi bon ? C’était pour le bien de la communauté ! Il fit parvenir un message à la concernée afin qu’elle se rende à l’armurerie, car il semblait y avoir un problème avec son blaster. Oui, quand il vous dit qu’il a des ressources, il a des connaissances dans toute la résistance et voilà qu’ils sont là pour l’aider dans ces grands moments. Ça ne laissait que très peu de temps à Ray pour agir, mais bien assez pour le faire comme il fallait. Ninja style, il attendit de voir la blonde quitter ses quartiers pour passer à l’action.

Une table, deux chaises, il balança un peu les affaires de cette dernière dans un placard ainsi que deux chaises. De quoi manger, il avait soudoyé les cuisiniers. Ces derniers ne pouvaient servir le pauvre soldat si cette dernière voulait aller manger après son incident avec son arme. De quoi la mettre en appétit pour le diner romantique qu’ils allaient avoir tous les deux. Pire ! Il avait largué sa tenue rouge et noire bien criante pour quelque chose de plus… militaire, de moins voyant. « Elle va kiffer. C’est certain. » Ouai, il allait se faire pardonner et quand elle rentra, elle pouvait remarquer que la pièce était… différente, qu’il y avait des bougies un peu partout… et puis un mec dans sa chambre qui prenait une voix langoureuse alors que ça n’allait pas. « Saluuut… » Il se lève et lui apporte un premier paquet. « C’est un petit cadeau, pour me faire pardonner. » Ouai, il entre comme ça tranquillement, bouge tout dans la chambre et vient quand même se faire pardonner. Quelque chose ne tourne pas rond de là-dedans ! « J’espère que tu as faim ! Parce que notre petite aventure dans les douches m’a… affamé. » De quoi ? D’elle ou de bouffe ? La question était entière ! Qu'est-ce qu'il y avait dans le premier cadeau ? Oh... juste une tenue tout ce qu'il y avait de plus féminine ! Oui, il avait réussit à trouver ça en si peu de temps... Que voulez vous, il sait ou chercher. La penderie de Jade par exemple.

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