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#1 'Pile - Face' :


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#2 'Capacité Normale' :


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#3 'Capacité Normale' :

La sensation d’un poids sur le haut de mon dos me tire de mes gémissements plaintifs. Une botte sans doute, posée contre ma nuque en signe de domination. Je fulmine, autant humiliée qu’effrayée. Il me semble bien que tout se déroule à présent très loin de moi, au-delà d’un brouillard de ouate étouffant. Le seul contact que j’ai avec la réalité est ce pesant trooper. Il finit par me faire rouler sur le dos, saisir mes mains et me passer les menottes. Je ferme les yeux, la tête vidée par le choc et le désespoir. Tout à mon drama, je fais mentalement mes adieux à mes rares connaissances.

Il semblerait que le moment soit venu pour moi de dire adieu à la liberté et bonjour à la souffrance puisque le trooper saisit mon poignet pour me soulever. J’atterris tant bien que mal sur mes pieds, plus mal que bien à dire vrai, et suis traînée à sa suite. Une poussée dans le dos m’indique que je dois me diriger vers la sortie, escortée de deux troopers. Derrière moi, je crois bien que ma comparse est aussi entraînée. Est-ce ma faute ? Parce qu’on l’a vue se battre ?

Dés:

Je me retourne pour voir si elle est menottée, mais une nouvelle bourrade m’en empêche, je me retourne pour coordonner le mouvement de mes pieds et tâcher de ne pas me vautrer de tout mon long. Les trois troopers nous font sortir de la Cantina, l’un se détache pour essayer d’écarter les badauds des landspeeder. Les gens sont bien curieux ces temps-ci.

« Attendez ! S’il vous plait ! »

Je fais un petit pas vers le trooper qui me pointe son blaster au nez. Je recule vivement, comme brûlée. Je reprends toutefois rapidement, les mots saccadés par la peur : « elle n’y est pour rien ! Elle m’a défendue c’est tout, laissez la partir de grâce…
- Ferme-la ! Je sursaute vers l’arrière, trébuche et bute contre le troisième trooper.
- Mais… »

Le soldat dans mon dos me pousser vers l’engin de transport, je voulais juste leur expliquer qu’ils font une erreur, qu’elle n’y est pour rien dans la bagarre et que, quel que soit mon crime, elle n’en est en rien liée. Je ne la connaissais pas avant d’entrer dans cette cantina et voilà que je la fais arrêter. Je m’agite comme je peux pour signifier mon mécontentement et décide de faire bloc pour ne pas entrer dans le véhicule. Bon, d’accord, je finis par me faire pousser et mes talons laissent deux grandes traces dans le sable, mais quand même, je ne suis pas contente !

Je pivote vivement mes épaules et le trooper qui me poussait dans le dos se casse la figure en avant. Je soupçonne mon geste d’alourdir encore un peu plus mon casier, mais tant pis. Je vois ma partenaire de peine face au chef des troopers, je crois que celui-ci engage la conversation mais trop bas pour que je n’entendre quoi que ce soit.

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'Pile - Face' :

Le destin se joue de nous. Il s’amuse de me voir soudainement mêlée à une rixe, puis arrêtée par le Premier Ordre comme une vulgaire voleuse. Il s’amuse d’attacher à mes pas cette nouvelle compagne d’infortune, qui n’a vraisemblablement rien à avoir avec tout cela, et ne doit pas comprendre grand chose à la situation, hormis le fait qu’elle est arrêtée. La raison, seule elle la connaît. Et encore… l’arbitraire de l’armée réserve parfois bien des mauvaises surprises. Mes deux nouveaux geôliers, qui ignorent sans doute tout de mon identité - car autrement, je doute qu’ils auraient accepté une mission si périlleuse -, se comportent comme dans le cadre d’une arrestation parfaitement ordinaire. Enfin, pas tout à fait. Je vois bien qu’ils me ménagent, contrairement à la jeune fille qui a été jetée au sol, brutalement relevée, et entraînée sans ménagement vers la sortie, manquant de tomber à chaque pas. Quant à moi, mes deux nouveaux amis me poussent doucement vers la même direction, comptant sur ma coopération. Je prends soin de rabattre ma capuche sombre, et m’efforce de calmer la fureur qui commence à monter en moi pour garder un pas égal, en semblant accepter de les suivre. Mais la colère gronde dans ma poitrine: comment osent-ils faire un tel affront à l’Ordre ?

  Mon regard balaye la rue alors que je me retrouve dehors en compagnie de mes deux troopers, de la jeune fille et de son gardien. Trois seulement. Ils sont bien imprudents. Mais on devine la présence de leur collègue, pas loin. Un véhicule doit les attendre au bout de la rue; derrière nous, d’autres ne vont pas tarder à nous suivre avec de nouveaux prisonniers. Des prisonniers… suis-je prisonnière ? Invitée à discuter ? Ou est donc la frontière entre ces deux états ?

Mon amie se rebiffe. Elle semble vouloir jouer les héros… ou simplement négocier. On lui répond par la menace d’un blaster. Une arme si imposante devant sa frimousse. Je me prends à espérer pour son bien qu’elle se tiendra tranquille. Sa tentative pour me tenir à l’écart de son différend personnel avec le Premier Ordre est touchante, mais manifestement inutile. Tout autant que la résistance dont elle fait preuve devant son trooper, freinant des quatre fers comme une enfant qui ne veut pas prendre son bain. Mais il faudra employer des moyens un peu plus radicaux pour empêcher ce qui est sur le point de se produire.

D’ailleurs, un de mes gardiens m’a lâchée pour s’occuper des badauds qui s’approchent autour de la Cantina en quête d’une histoire à raconter. Voraces comme des puces des sables, de véritables charognards de l’anecdote, des adeptes de l’ordre. Pas question de leur donner satisfaction. Je ne suis pas fâchée que les soldats prennent soin de les éloigner: le moins de témoins il y aura, plus aisée sera une éventuelle fuite. Un horizon se dessine d’ailleurs tandis que je n’ai à mes côtés plus qu’un soldat. Un tout petit trooper dont je viendrais à bout d’une torsion de poignet… Il ne me manque plus qu’une chose: l’occasion propice.

Contre toute attente, ma compagne d’infortune me la donne, cette occasion. Astucieusement, elle fait chuter en avant le soldat qui la poussait, le temps de le déstabiliser. Il ne m’en fallait guère plus.

Dé normal (2 en corps à corps et projection): Grande Réussite


  Brutalement, je me libère de l’étreinte du trooper et me jette sur lui, le projetant au sol et écrasant mon pied sur son armure blanche pour m’assurer qu’il y reste, tout en maintenant une violence étreinte de Force sur le pauvre soldat qui se débat pitoyablement en entourant sa poitrine de ses deux bras comme s’il pouvait ainsi se protéger de ma fureur. Si je m’écoutais, je crois que m’occuperais de celui ci sur le champ. Mais l’autre commence déjà à lever son blaster, prêt à tirer. Il ne faut pas que je lui en laisse le temps.

- Dé normal (2 en Projection de force): échec critique

Réagissant au quart de tour, je lâche son acolyte étendu au sol et j’étends mon bras dans la direction de l'autre, dans une nouvelle étreinte de Force. Mais celui-ci s’est éloigné et dans la rapidité du moment, je n’arrive pas à l’atteindre avec assez de violence pour l’immobiliser réellement. Il chancelle à peine et se reprend, lève à nouveau son arme. Trois coups retentissent.

(Pile: Le soldat manque sa cible.
Face: Le soldat tire et Aurora est touchée au flanc par l'un des traits.)

La douleur traverse mes côtes et irradie le long de ma poitrine. Dans la confusion de l’instant, je suis tout de même en mesure de comprendre qu’aucun organe vital n’est touché, mais cela brûle terriblement. Cette sensation m’est familière. Redoutablement familière, et jamais agréable. Je chancelle un peu, croise les doigts pour que l’autre trooper soit assez sonné, et pour que la jeune fille se soit « occupée » du sien. Quant au troisième, celui de trop… je le vois s’approcher. Le temps de me ressaisir; il risque fort de le regretter.

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#1 'Capacité Normale' :


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#2 'Capacité Normale' :


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#3 'Pile - Face' :

Le membre 'Cha'k Tao' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Pile - Face' :


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#2 'Capacité Difficile' :

Je regarde la rue avant de décider si je saute à pieds joints sur mon geôlier, un des trooper est allé disperser la foule et l’autre… l’autre est avec mon comparse d’infortune. Elle le projette avec une sacrée violence au sol, j’imagine que pour le coup, il doit avoir eu un peu plus mal que moi. Bloqué par le pied de la femme, il semble être écrasé par elle, pourtant on ne dirait pas qu’elle y met tant d’effort que ça…

Le dernier trooper dirige son blaster vers elle plutôt que moi, j’en viens à ma demander qui de nous deux ils sont venus arrêter… Etrangement, il part en arrière, comme si quelqu’un d’invisible à mes yeux lui avait donné un grand coup dans l’épaule. Rapidement le soldat se ressaisit, vise et touche au torse sa cible. Je pousse un hurlement de panique et sent mon pied être touché, tiré plus exactement. L'adrénaline prend vite le pas sur la réflexion et...

Dés:

Et je décroche un coup de pied net et précis à mon ami le trooper avant qu’il ne me saisisse la cheville et ne me fasse chuter. En plein dans la tronche. Il retombe face contre sol, durablement assommé. Moi, j’en profite pour subtiliser son blaster et tirer à vue de nez sur le dernier trooper. Ok, j’aurais pu viser, même si connaissant mon talent ça n’aurait pas servi à grand-chose. Evidemment, mon intervention n’aura pas été très utile, mais elle a le don au moins de faire tourner sa tête au trooper. Maintenant, c’est moi qu’il va viser.

Je ne lui laisse pas le temps de me toucher et file ventre à terre me cacher derrière le cargospeeder le temps de réfléchir à la suite. Je ne sais pas trop ce qu’il me reste à faire à part espérer de fuir. La porte de la cantina vient de s’ouvrir avec fracas, libérant le reste de la patrouille. Derrière moi, j’entends le piétinement d’un régiment qui arrive, alerté par les tirs de blasters. Je sens que mon avenir commence sérieusement à être bouché et se transformer en une longue vie derrière les barreaux du Premier Ordre ou dans un camp de travail… Chouette perspective.

Ils se placent tous derrière des abris solides, de façon à nous empêcher de bouger le temps que la troupe nous cueille. Je fonce vers ma nouvelle alliée, persuadée qu’elle a un talent au combat que je n’aurais pu soupçonner et surtout dans l'optique de ne pas leur laisser le temps d'arriver à leur fin.

« Il faut qu’on y aille avant que les autres troupes arrivent ! Je vais vous aider... »

Je me prépare à l’épauler pour l’aider à fuir, après tout je ne vais pas la laisser blessée ici… Je lui dois bien d’essayer ! En attendant qu’elle se décide et pour donner le change, je tire en direction de la cantina et vers le trooper isolé. J'ai l'espoir que plus je canarde, moins ils ont le temps de nous viser. Il faut dire qu'on est plantées en plein milieu du passage, à découvert et bientôt nous n'aurons plus le temps de nous échapper.

HRP:

A partir de là, tout va très vite. Comme je l’espérais, ma nouvelle compagne s’est occupée de son trooper pendant que le troisième me visait de son blaster. Nous en avons donc deux au sol, bien que sans doute pour une courte durée. Le mien est toujours au sol, essoufflé et visiblement perturbé par ce qui vient de lui arriver, mais cet état ne tardera pas à se dissiper. Ma voisine a pu récupérer un blaster, le sien ou celui du soldat assommé; je le sais d’après les tirs que j’entends et qui proviennent de sa direction. La brûlure du blaster irradie toujours le long de mes côtes et j’ai le souffle court, mais il faut se ressaisir, juste le temps de quitter les lieux. Ce que nous venons d’infliger à la patrouille venue nous arrêter, ma blessure, tout me dissuade d’envisager la possibilité d’un « entretien » avec les services de renseignement du Premier Ordre. Disons que ce n’est pas le moment. J’attendrai d’être en position de force pour cela.

Oui, mais seulement si on m’en laisse l’occasion. Car pour le moment, rien n’indique que je pourrai quitter le secteur sans encombre.

Il faut réagir, et vite. L’autre soldat ne restera pas concentré longtemps sur ma nouvelle alliée. Les tirs de la jeune femme ne portent visiblement pas leurs fruits; mais pour l’instant ceux du troisième soldat non plus, bonne nouvelle pour elle. Elle se déplace trop vite, cela l’empêche de bien tirer mais la préserve des tirs de son adversaire. Brièvement, elle arrête de tirer et part en courant. Où va-t-elle ? Elle sauve sa vie, sans doute. Qui lui en tiendrait rigueur ? Mais les coups de feu qui reprennent m’indiquent que je me suis trompée. Pour le moment, elle se cache, derrière le véhicule du Premier Ordre, simplement. Voilà qui est sage. En attendant, je sers toujours de cible vivante. Brutalement, j’envoie mon pied au visage du trooper au sol qui commençait à se relever, et m’empare de son blaster. A moi de m’essayer au tir, à présent. Cela n’a jamais été mon mode de combat favori. L’arme est légère. Je vise rapidement le trooper qui s’est mis en embuscade à l’angle d’une boutique dont la devanture a été rapidement tirée par un commerçant terrifié.

Dé de Tir (Difficile)
Grand échec: L’arme qu’Aurora a ramassé ne fonctionne pas.
Echec: Aurora rate sa cible.
Réussite: Aurora atteint le soldat sans le tuer.

Grande réussite: Le soldat tombe, tué d’un tir.

…et l’arme produit un vague « pschhhiiou » sans tirer. Quoi ? Déchargée ? En effet, la réserve de gaz semble être arrivée à son terme.

« C’est comme ça qu’on arme les troopers, au Premier Ordre ? Merde ! »

Sur cette exclamation qui exprime parfaitement ma frustration, je jette au sol mon arme d’un geste rageur. Et en attendant, ça canarde toujours autour de moi. Ce n’est décidément pas ma journée. Incapable pour le moment de faire quoi que ce soit d’autre, je gronde:

« C’est quoi, leur problème ? Pourquoi ils s’accrochent comme ça ?! »

En vérité, la question est stupide et la réponse va de soi. Mais le temps que je digère cette déconvenue, la jeune femme s’est rapprochée. Je sens soudainement sa présence dans mon dos. Mais pourquoi quitter sa planque ? C’est de la folie !

« Il faut qu’on y aille avant que les autres troupes arrivent ! Je vais vous aider... »

Là, il faut bien lui reconnaître un certain courage. Elle l’avait déjà démontré quelques minutes auparavant, d’ailleurs, quoi qu’elle ait fait pour se retrouver dans les petits fichiers du Premier Ordre. Mais ce côté chevaleresque la perdra. Si elle était sensible à la force, ce serait très probablement chez les Jedis qu’elle atterrirait… elle en avait les valeurs, et les tendances suicidaires. Car le reste de la patrouille est en train de rappliquer. Je n’y avais pas fait attention, mais la rue gagne en confusion, les badauds reviennent, et parmi eux, clairement identifiables, des troopers qui prennent position plus loin, à des lieux stratégiques. A portée de tir.

« Fallait rester cachée ! »

Ce n’est pas une façon très aimable de s’adresser à celle qui se soucie de ma survie. Mais c’est pour son bien. En revanche, pas question de me laisser soutenir par elle, je suis encore capable de marcher toute seule. En refusant son bras, je grommelle:

« …ça va, ça va..! On file ! »

Par un appel mental à la Force, je me concentre sur l’environnement de la rue afin d’y déceler chaque présence humaine et leurs intentions. Tout cela se décompose dans mon esprit, devenant purement mathématique, simple, lisible. Un groupe d’indifférents, simplement curieux. Quelques esprits plus échauffés, on y sent une poussée d’adrénaline, parfois de peur, ou simplement d’agressivité. Ce sont les soldats qui se postent à toutes les issues. Ce moment de concentration ne dure que trois secondes à peine, le temps de chercher un passage, une rue laissée libre… il est temps, car les tirs reprennent.


Dé Perception (Normal)
Grand échec: Trop de soldats et de badauds se pressent autour de la scène: impossible de déceler les issues.
Echec: Aucun passage n’est laissé libre…

Réussite: Aurora perçoit que cette rue étroite, en face, n’est pas encore surveillée, mais cela nécessite de passer à découvert pour la rejoindre… 

Grande réussite: Aucun soldat derrière le cargospeeder: la voie est libre.

Mais le Premier Ordre a été rapide. Toute la zone est plus ou moins quadrillée. Dans la rue derrière le cargospeeder, un groupe de troopers se déploie. Je choisis donc la petite rue qui serpente en face de la Cantina; elle est étroite, seule deux hommes pourraient y marcher côtes à côtes. Je sens vaguement qu’un ou deux soldats ont contourné les maisons pour pénétrer dans cette rue par l’autre extrémité… mais cela reste sans doute la solution la moins risquée.

« Par là ! »

Je montre la rue du doigt et me met à courir, une main sur mon flanc. La blessure saigne abondamment et cela brûle toujours autant, mais je parviens à faire abstraction de la douleur. La perspective d’être bientôt loin de Naboo décuple mes forces. Derrière moi, la jeune femme me suit et ne tarde pas à me dépasser. La rue s’élargit et se divise en de multiples petites artères qui s’enfoncent dans le quartier malfamé. Parfait, cela augmente nos chances de ne croiser personne. Je m’attends tout de même à tomber sur un soldat d’un moment à l’autre. Mais la rue nous met à l’abri des regards indiscrets et je pourrai alors employer les grands moyens. Bien sûr, il restait son regard, à elle… mais chaque chose en son temps.

Dé Fuite (difficile)
- Grand échec: Tentative de fuir avec Fawn. Mais elles sont surprises par d’autres soldats…

- Echec: Sa blessure la ralentit considérablement: elles sont en danger et doivent trouver une solution immédiate.

- Petite Réussite: Elles parviennent à se cacher des quelques soldats visibles et peuvent quitter la zone « à risques »
- Grande réussite: personne en vue. C’est parti!



HRP: j'espère que tout ça ne te paraît pas trop irréaliste xD
Je te laisse le soin de la fuite, à toi de voir si on tombe sur un autre soldat ou pas, mais bon, ce sera une formalité....

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#1 'Capacité Difficile' :


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#2 'Capacité Normale' :

Le schéma de notre fuite s’obscurcit rapidement, entre les troopers qui arrivent et la foule qui se rassemble. Je ne comprendrais jamais cette curiosité dangereuse qui pousse les gens à se mettre en plein milieu d’un échange de tirs juste pour avoir la meilleure place. Quand la femme que je tente pourtant d’aider m’invective, j’ai un mouvement de recul à peine caché, mais après tout, je ne vais pas la laisser là toute seule alors que j’ai cinquante pourcent de chances de l’avoir mise en danger à cause de mes soucis avec le Premier Ordre… Elle refuse que je l’épaule, prétextant aller bien, alors je m’éloigne un peu, échange quelques brefs tirs histoire de faire diversion le temps qu’elle trouve par où nous retirer.

Il me semble bien que nous sommes coincées, les troopers arrivent en ordre de bataille et bientôt le piège se fermera sur nous. De toute part j’entends le martèlement de leurs bottes, le seule espace de manœuvre restant est une petite ruelle, presque cachée à nos yeux, en face dans la Cantina.  Je me jette à la suite de ma comparse qui clopine, espérant que ce ne soit pas un cul de sac. Actuellement, mon cerveau est en mode « réaction en urgence », niveau de réflexion zéro. Si cette histoire avait été un holofilm, j’aurais volontiers insulté les protagonistes qui s’élancent surement dans un traquenard ou une voie sans issue, mais malheureusement, il semblerait qu’il ne s’agisse que de la réalité.

Par chance, la rue s’élargit rapidement pour donner sur une myriade de petites rues, je devine que si la cantina est le repères des escrocs, nous sommes à présent dans les quartiers les plus pauvres de la ville. A chaque fois qu’une patrouille de stormtroopers passe en trottinant, nous nous poussons dans l’ombre d’une ruelle où à l’abri d’un étendage. Il arrive souvent que ce soit elle qui me pousse parce que je ne les entends pas arriver, mais ce n’est pas vraiment le détail le plus important de notre échappée.

Il me semble que nous sortons de la zone de patrouille car de moins en moins de troopers croisent notre route et la femme derrière moi se détend. Enfin, tout est relatif, je ne crois pas qu’elle se détend, je ne sais même pas si c’est possible, mais elle me communique moins de tension. Et moi, j’en profite pour me détendre. Bientôt, nous arriverons dans le centre de la ville, vers le cargoport. Je sais d’usage que je pourrais prendre rapidement une navette au hasard et filer loin d’ici discrètement, mais… Je dois m’assurer avant tout qu’elle aussi puisse partir en sécurité.

« Ça va ? J’ai de quoi panser ta plaie dans mon sac... si tu veux, bien sûr ! J’ignore à quel moment j’ai eu le réflexe de le balancer sur mon dos, mais il est là et j’en loue la Force. Tu vas faire comment pour… euh… quitter le coin ? »

Elle veut sûrement le quitter, n’est-ce pas ? Qui resterait ici, après tout ?

Dés:

Je ne continue pas plus le questionnement, interrompue par le passage d’un trooper. J’essaie d’avoir un air totalement innocent, comme si je n’étais pas au courant de la pagaille de la cantina, et visiblement mes talents d’actrice font qu’il ne nous jette même pas un regard. Je crois qu’une fois qu’il nous a dépassées, je pousse un soupir de soulagement et me transforme en une très grosse pelote de nerfs.

« Je suis désolée pour la pagaille de la Cantina… je crois que le mieux c’est que je m’en aille histoire de ne pas provoquer plus de désastres sous ton nez… »