Jill s’était tendue. La tension était montée en flèche à leurs derniers échanges, alors qu’elle était protégée par le Chevalier de Ren et que Ralkorb était la cible de toutes les attentions, de tous les reproches. Elle avait craint revoir les éclairs qui avaient brûlé sa peau sur Nar Shaddaa, sentir la douleur qui la traversait, ignorait son armure et la laissait vulnérable et souffrante.
Mais rien ne s’était produit, le mercenaire affichait ouvertement sa colère sur ses traits, dans ses yeux qui ne reflétaient plus la moindre étincelle d’amitié ou de souci à son égard. Pour la Mandalorienne, c’était enfin le vrai visage de Ralkorb qui se montrait à elle. Un être égoïste qui tirait sa lame pour défendre ses intérêts, qui était bien aise lorsque Jill était au billot, mais qui ne supportait plus que l’on échange les rôles.

Alors les choses pouvaient tourner à son avantage ? Il établissait donc les faits clairement : Il y avait deux camps, celui de Jill et celui du Sith. Des siths ? Et leurs intérêts se heurtaient. La Mandalorienne espérait encore qu’ils ne se heurtent pas sous la forme de rayons d’énergie pure, de deux lames rouges s’entrechoquant dans ce parc qui n’avait rien demandé.

Si le Sith menaçait maintenant Gal’aad de son sabre rouge, Jill ne se gêna pas pour dégainer son blaster. Pas pour vexer le Chevalier, en qui elle avait confiance, mais bien pour leur assurer la victoire parce qu’il n’y avait rien d’autre d’envisageable dans cette situation. La moquerie du Chevalier la rassura, le poids sur ses épaules était toujours aussi lourd, mais une nouvelle énergie l’aidait à le soutenir.
D’ailleurs, Gal’aad lui épargna le combat temporairement : En un battement de cils, il avait changé de position. Dangereux. La Mandalorienne en apprenait un peu plus chaque jour sur les compétences extraordinaires des utilisateurs de la Force. Et mieux encore, il maîtrisait le sith pour le repousser, le forcer à la retraite. Une décision que Jill soutenait.

“C’est trop tard, Ralkorb. Tu peux essayer ce que tu veux, tu pourras pas effacer tes erreurs.”

Il pouvait essayer. Quoi qu’il arrive, qu’il essaie de se battre ici et soit tué, qu’il s’enfuie, la Mandalorienne était dans de beaux draps. Le meilleur parti qu’elle pouvait tirer de la situation, c’était un avertissement. Un avertissement que seul Ralkorb pouvait transmettre à ceux qui voulaient leur peau : Qu’ils les laissent tranquilles.

“Tu peux essayer de nous battre. Ou tu peux rentrer chez toi et pleurer sous les robes des autres Siths parce qu’on a été vilains avec toi. Ou bien rentrer et te taire, parce que c’est dans ton intérêt. C’est toi qui vois.”

Elle serrait son blaster dans sa main. Aucune hésitation pour les menteurs, les manipulateurs. Ils l’avaient déjà assez faite souffrir, ils menaçaient sa famille et Jill était faite pour protéger les siens. Elle attendait avec espoir que Gal’aad la soutienne dans son discours, et pour les temps qui allaient suivre. Elle le remercierait, elle lui était déjà redevable.

Se battre pour l'Invisible, pour l'Innommé et l'Innommable tout à la fois, Gal'aad savait. Il savait les ténèbres et la nuit bien plus que le jour et la lumière, il savait la douleur aussi, ce qu'elle représentait. Souffrir, c'était sentir son corps, ne pas être mort. Il ne prenait aucun plaisir à cela, la sienne, celle des autres, traitait juste les informations froidement de manière à avoir la victoire pour chacun de ses combats. Et lorsque le chevalier pleurait, car personne n'était insensible à la vraie douleur, ses larmes coulaient sans qu'il ne les comprenne....

Quel poid cela aurait-il sur les événements de laisser ce sith vivre? Gal'aad connaissait de Ralkorb ses colères et ses erreurs désormais, et un seigneur noir existait pour tenter de les effacer, celui-là même qui avait attaqué Jill. Sauf qu'une erreur, ausssi petite soit-elle, ne se réparait jamais. Il y avait le poids de son bras, son bras qui existait et n'existait plus tout à la fois. Ca aussi une erreur, perdre un membre ainsi. Et la cicatrice de Kylo à son visage, une autre erreur, ils les portaient sur eux, leurs âmes étaient déjà trop en morceaux pour s'en accommoder, alors leurs corps devaient les arborer.
Il fallait avancer encore, avancer toujours, se hisser à nouveau au plus haut sans oublier, sans jamais oublier. Une leçon dans les erreurs, et des choses inutiles, tant de choses inutiles.
La gamine avait du répondant, avait-elle déjà commis des erreurs pour son clan un jour, connaissait-elle le prix terrible que l'on payait à ne pas être aussi fort que nos frères d'armes le désiraient? La poigne était ferme sur le blaster, il la regardait du coin de l'oeil, acquiesçait un peu à ses mots sans les comprendre pour autant, car la philosophie de Jill Atin, sa manière de voir la vie, n'était pas celle que comprenait Gal'aad.

Et puis il pensa aux colères, à toutes les colères, les siennes bien sûr, Kylo également, comme des plaies à vif qui le vidaient de son sang. Ce genre de colères contre lesquelles Gal'aad ne pouvait rien et cela faisait mal, juste mal, la fureur de l'Autre, alors il fermait les yeux dans un cri silencieux en se bouchant les oreilles le plus souvent, hurlant d'être trop faible pour aider, pour faire quoi que ce soit pendant que l'autre chevalier se perdait dans la destruction.
Lui, quand la colère le prenait, personne ne l'entendait dans la Force, elle étaient silencieuses, sournoises, on s'éloignait de lui et on le laissait seul, par trop seul. La colère...celle de Ralkorb explosa, il pensa à la subite attaque d'un serpent du désert alors que les éclairs venaient enfin.
Si la douleur lui vrilla chacun de ses nerfs, elle resta supportable pour autant, pas aussi importante, pas aussi puissante qu'elle devait être réellement, songea le chevalier.
Mais il était entraîné depuis l'enfance, ne savait rien de la douceur, ne connaissait que la douleur. Cela ne le rendait pas surpuissant, cela ne le rendait pas immortel, cependant Gal'aad n'avait jamais eu peur d'en éprouver ou de continuer à se battre malgré de multiples blessures.

Il resta droit, alors que les éclairs s'abattirent sur lui, ne bougea pas, quelque chose dans son regard chagea un peu, cela sembla être tout. Dans sa tête, l'écho de voix, l'écho de cris

”Le savais-tu, Jill Atin? Les monstres souffrent et saignent tout autant que les hommes....”

Elle était là, la douleur, dans sa voix, dans ses mots, et le poids de celle-ci ne ferait qu'empirer peut-être jusqu'à ce que les chairs ne se fendent elles aussi.

LANCER DE DES –SABRE
DE FACILE Réussite


Il avait tourné la tête juste assez pour pouvoir regarder la Mandalorienne, puis un cri puissant vint alors du tréfonds de sa poitrine. Le sabre était dégainé désormais, un mouvement fluide, rapide, dangereux, et la lame parla.
Dans le bruit du laser venait le bourdonnement de la mort elle aussi, le mouvement de taille ample était grand et précis tout à la fois, tranchant les fils et tuyaux du respirateur de Ralkorb dans un seul geste, terminant sa course en entaillant le torse du sith tout autant.
La maîtrise de soi que cela demandait au Ren était puissante, cela voulait dire contrôler chacune des cellules de son propre corps qui tentaient de hurler au martyr pour l'électrocution. En combat, on avait pas le temps pour les trop grandes douleurs cependant, Gal'aad le savait, lui ainsi que tous ses guerriers.

”C'est...étrange...tu es la deuxième petite fille que je dois sauver d'un sith. La première était poursuivie par un fantôme de sith qui la prenait pour sa fiancée disparue....contre le spectre cependant, j'ai perdu.”

Ralkorb ne répondait rien aux provocations de Jill, et il ne semblait plus répondre de rien non plus. Aux mots sans appel de la Mandalorienne, au geste intimidant de Gal’aad, il ne montrait qu’un regain de fureur. Elle le lisait dans ses yeux, dans la tension de ses muscles aussi. Et elle, naturellement, répondait en raffermissant sa prise sur la crosse de son blaster, en le tenant en joue.
Ils n’étaient plus là pour jouer, et Jill ne comptait abattre Ralkorb que si elle en avait l’obligation. C’était logique. Mais leur laisserait-il beaucoup de choix, avec son comportement ?

Enfin, quelque chose crépita entre les mains du sith, Jill le reconnut. Les éclairs, terrifiants, douloureux, elle appréhendait déjà la brûlure qu’ils causaient. Elle la connaissait, mais curieusement, ils ne la visaient pas. Elle resta interdite quelques instants devant cette scène surréaliste : Le chevalier qui ne vacillait pas face à la rage électrique du Sith. Il encaissait comme elle n’avait jamais vu personne encaisser. Mais était-ce bon pour lui ? A la manière d’une cocotte minute, elle s’imaginait qu’il pourrait exploser soudainement, après avoir contenu trop de choses en lui.
Lui qui ne montrait rien, il dévoila pourtant l’étendue des dégâts par ses mots, qui étaient destinés à Jill. Elle le comprenait. Elle songeait aussi, d’ailleurs, que les monstres étaient aussi des hommes. Et que bien des hommes étaient des monstres, à leur façon. Celui en face d’eux perdait en humanité à mesure que les secondes passaient.

C’était au tour de Gal’aad de faire entendre sa rage, qui s’exprima d’une façon bien plus précise, bien plus calculée que celle de Ralkorb. Un coup, net, bien pensé, que Jill approuva d’un regard appuyé.

“Cette fois, on gagne. De nous trois, tu n’es pas le monstre.”

Affirma-t-elle. Pour elle, le seul monstre ici était celui qui était assez fou pour se frotter à un Chevalier de Ren et à une Mandalorienne en même temps. Sa folie le rendait inhumain, et il devait retrouver la raison s’il ne voulait pas se conduire seul à la mort.

“Je t’ai construit ce respirateur, Ralkorb. T’auras pas de seconde chance. Si tu donnes un minimum d’importance à ce que j’ai déjà fait pour toi, tu devrais partir.”

Il y avait un “sinon”, mais elle n’estima pas nécessaire de l’exprimer. Parce que le Sith devait déjà comprendre les enjeux de leur affrontement : C’était la vie ou la mort. Sans son respirateur, elle ignorait combien de temps il pourrait tenir, mais son petit doigt lui disait qu’il ne ferait pas long feu. Alors elle se permit un pas en avant, blaster toujours pointé vers lui. Elle se méfiait. Elle ne ferait pas feu bêtement, sachant qu’il risquait de lui renvoyer un tir avec son sabre laser. Elle pouvait au moins le garder en respect, et se préparer à se servir de son grappin en cas de pépin. Parce que c’était son élément de surprise, celui là même qui lui avait permis de vaincre l’autre seigneur noir.

Elle haussa le ton, sèche, en lui désignant le chemin le plus rapide pour partir :

“Ni dinu !”

C’était une proposition finale : À prendre ou à laisser. Qu’il s’en aille et ne se retourne pas, ou qu’il continue sur la route de la stupidité. C’était son choix, mais Jill l’encourageait fermement à déguerpir. Elle n’avait aucune considération pour son égo fragile de jeune Sith.

Le Sith ne voulait plus combattre, de toutes évidences Jill touchait un point sensible en parlant du respirateur partiellement détruit par le sabre du chevalier.
Les secondes du temps recommencèrent à couler, timides, entre chacun d'eux, comme pour redonner à ce moment un peu de sa normalité.
Il ne se sentait pas homme, Gal'aad, la main sur le sabre, prêt combattre, prêt à tout déchiqueter de sa lame, de ses crocs, mais homme, l'était-il jamais ? Tu n'es pas un monstre, avait dit Jill, alors même qu'il avait gardé le dessin le représentant comme tel.
Son dessin.
Il était fils de l'Obscur, il n'était pas sith, en reniait certains pouvoirs tels que les éclairs de Force, mais les ténèbres habitaient son cœur de pierre et son âme errante. Sur son visage, un soleil obscur, une illusion de lumière peut-être.
Il tourna la tête un peu, regarda la mandalorienne, le blaster dans ses mains qui ne tremblaient pas.

 « Tu peux lui tirer dessus si tu le souhaites... »

Blesser un homme dans le dos ou pire, le tuer, parfois cela n'avait aucune importance. Il s'agissait de survivre tout autant que se venger, et l'honneur tuait, il tuait en vous saignant à blanc, vous, toutes vos larmes tout votre sang.
Alors on survivait comme l'on pouvait, peu importe les actions...

 « Sois honnête, ce...sith que tu as affronté, aurais-je une chance contre lui ? »

Une confrontation viendrait, au nom du Premier Ordre ou bien par la propre décision de Gal'aad, en ce cas ce duel pourrait lui coûter cher. Et pourquoi pensait-il à cela, le combat ? Conditionné pour la guerre, il comprenait malgré tout la politique, les compromis. Quelque chose en son être même semblait cependant lui hurler de brandir l'épée, un sentiment plus que des mots et pensées cohérentes.

 « Et ne t'y trompes pas, je reste un monstre moi aussi... »

Dans sa voix, le grognement d'une bête féroce semblait prêt à surgir pour tout couvrir de son cri rauque, animal. Une menace iffuse, sous-jacente, et puis il y avait l'éclat de ses yeux, quelque chose.. Gal'aad respectait léquilibre, cela demandait de l'ombre et de la lumière. Deux sabres d'ombres s'étaient croisés cependant, de clarté il n'y avait point eu.
Et cela le glaçait, parce qu'il rêvait d'autres combats, d'autres duels, le guerrier mystérieux qu'avait rencontré Jill bien sûr, ce Ralkorb aussi encore peut-être, histoire de terminer le travail. Ombres contre ombres, quel était le poids de ce déséquilibre ?

 « Je suis....désolé...que tu aies eu à revoir les éclairs. »

Une phrase sincère, naïve. Désolé, l'était-il vraiment ? Peut-être que non, cela touchait à trop de sentiments, pourtant l'idée que Jill se soit retrouvée face à ces choses alors qu'elle en avait déjà subie la torture, lui déplaisait fortement, et il n'avait pas d'autre mot pour l'exprimer.
Parce que cela avait été idiot, les raisons pour les attaquer, pour étaler cette soi disant puissance. Lorsque l'on possédait une puissance, un pouvoir, on possédait également la sagesse pour l'utiliser, sinon des choses commes les codes siths ou jedis n'existeraient pas pour guider les maîtres comme les apprentis.
Ralkorb avait agit par peur et par orgueil, aucun de ses sentiments n'était valorisé par un camps comme par l'autre. Un étalage futile, de ses capacités....
Pour le moment.
Après tout, le chevalier s'était créé un ennemi aujourd'hui.

Jill n’attendait plus rien de la part de Ralkorb. Il avait dépassé toutes les limites. Il avait lancé ses maudits éclairs, menacé la Mandalorienne et le Chevalier d’une violence primitive, en dépit de tout bon sens. N’avait-elle pas besoin de son blaster ? C’était un Sith qui lui disait ça. Il lui avait menti dès le premier jour. Elle n’avait pas espéré grand chose en lui retorquant avec toute la franchise et le courage qu’elle pouvait puiser sous son armure.
Et pourtant, il avait tourné les talons. Il s’était excusé. Enfin, excusé, un bien grand mot, mais les faits étaient là : Il s’en allait, et c’était une victoire assurée sans aucun mort dans ce parc.

La Mandalorienne aurait pu lui tirer dessus, comme le suggérait le chevalier, mais elle n’y gagnerait probablement que le courroux des autres siths. Elle ne prenait pas de plaisir à voir autrui mourir non plus, même s’il s’était montré comme ennemi ce jour ci. Faire un trou fumant dans la cape de Ralkorb pouvait certainement la rassurer un temps, mais elle ne tirerait aucune fierté à le faire dans son dos, ni aucune utilité sur le long terme.

“Nayc, il mérite juste de partir dans la honte.”

Et ça lui suffisait. Elle avait rangé son blaster, et observa le chevalier, comme pour l’ausculter : Avait-il été blessé par les éclairs ? Elle ne pouvait qu’imaginer les dégâts qu’une telle attaque pouvait infliger à sa prothèse.
Et l’autre Sith, celui qui avait effectivement su se montrer effrayant et démonstratif dans ses menaces… Gal’aad lui posait une question complexe à son sujet.

“Il avait l’air puissant, mais pas très intelligent. Tu aurais tes chances.”

S’il avait sous estimé une jeune Mandalorienne, il n’aurait sûrement pas sous estimé un Chevalier de Ren. Mais il aurait pu se sur-estimer et faire étalage de ses pouvoirs comme il l’avait fait en présence de Jill, alors même qu’il avait des méthodes plus expéditives pour mettre fin à ses jours. Il lui semblait comprendre l’un des signes distinctifs de ces utilisateurs de la Force : Plutôt que d’être efficaces, ils voulaient faire du spectacle. Pas de chance, la Mandalorienne n’avait pas été assez bon public.
Et si Gal’aad était un monstre, il était d’une différente sorte. C’était certain. Jill hocha la tête, mais à choisir, elle préférait faire face à un monstre doué de raison plutôt qu’à ceux qui explosaient avec foudre et fracas.

D’ailleurs, les éclairs, il les évoqua avec un ton qui surprit la Mandalorienne. Il était désolé, et Jill baissa les yeux, elle comprenait et était au delà du jeu de provocations qui avait mené à l’utilisation de ce pouvoir. Personne n’avait souhaité en arriver là.

“Je risque de les revoir un jour ou l’autre… C’est pas ta faute. Et toi… Ca va ?”

Elle réalisait seulement qu’elle tutoyait le chevalier, et c’était assez étrange. Elle avait l’impression de passer un pas et risquait de trébucher sur le palier. Dans son tutoiement, elle restait respectueuse. Elle n’y apposait aucune marque de familiarité grossière.

“J’suis désolée que ça se soit passé comme ça. Je l’ai fait venir pour m’aider, mais il voulait juste s’aider lui même. Merci d’avoir été là.”

Mais vraiment, comment le remercier ?
Ralkorb aurait pu l’attaquer si elle lui avait avoué tout ça sans la présence de Gal’aad, et les choses auraient pu mal tourner. Heureusement, les choses s’étaient passées autrement. Jill logna sur le sachet de croissants : il en restait. Elle s’en saisit pour en proposer au chevalier.

“Il en reste, si tu veux. Et euh, si besoin, je peux témoigner. Si le Premier Ordre a besoin de savoir ce que je sais sur les Siths, je veux dire. Plus on est nombreux à être au courant et prêts, mieux c’est.”

Bien sur, elle ne portait pas forcément le Premier Ordre dans son coeur, mais il y avait un ennemi commun qui pointait le bout de son nez. Ils avaient malgré tout bien des valeurs qui les pousseraient à lutter contre ceux là. Elle l’espérait.