You're in Good Hands

Callista & Ray

La guerre faisait rage et le Général avait morflé à la mission précédente. Son tempérament pour le moins fougueux l’avait emmené directement à l’infirmerie pendant un petit moment, chose qui lui avait permis de faire… d’une pierre deux coups. Il ne pouvait plus vraiment faire son fier et se lancer dans une nouvelle bataille avant une semaine. Son corps avait trop pris et même s’il ne ressentait plus vraiment la douleur, ça n’empêchait pas le corps de lui rappeler qu’il avait besoin de repos. Il n’était à présent plus dans une des bases de la Résistance, il était… ailleurs, dans la galaxie, là où on allait s’occuper de lui. Depuis son retour à la vie normale et sa fuite du Premier Ordre, il avait cherché un moyen de regénérer son corps et surtout sa peau et il avait… demandé de l’aide à une scientifique, pour qu’elle puisse trouver un moyen d’aider à la cicatrisation de sa peau. La chirurgie aiderait grandement, mais même le bacta ne pouvait tout réparer et il avait besoin d’une personne pour trouver la solution miracle à son problème et fort heureusement, il avait mis ses pions sur la bonne personne ! Callista de son doux prénom, une femme bien jolie qui avec ses lunettes, avait totalement émoustillé le Général !

M’enfin… Elle avait trouvé une solution et vu que Ray ne pouvait pas repartir botter des culs, il était dans cette chambre, attendant son heure. Les chirurgiens lui avaient expliqués la procédure et très franchement, c’était une boucherie. Il flippait un peu dans sa chambre, la blouse sur le lit ou il devait s’installer. « Ca ressemble trop aux séances toutes ces merdes… » Il grognait dans son coin, puis la porte s’ouvrit et la scientifique entra, le grondant comme un gamin ! « Ouai Ouai Oui ! Avouez que vous voulez voir ce qu’il y a sous cette combinaison hein ? Hein ? » Il met sa main entre ses cuisses et remonte tout l’attirail. « J’vais vous faire ce plaisir, parce que je n’ai pas changé d’avis ok ? J’ai pas peur du tout ! » Du tout du tout ! Alors il retire tout ! Balance ses armes sur la chaise et retire sa tenue rouge et noire. Se dévoilant, ce corps complètement brûlé, découpé, meurtrie de différentes façons. Ils avaient eu des idées… beaucoup d’inspiration et aujourd’hui, il était un tableau, une œuvre d’art du Premier Ordre. Il retire même sa cagoule, un véritable film d’horreur. « Alors ? Vous voulez m’épuiser un peu avant que je passe au bloc ? J’suis plein de fougue ! » Souriant, il fait vraiment peur à voir, mais bon…

Il s’approche de la scientifique prend quand même sa blouse qu’il fou sur son épaule. « A moins que vous préfériez attendre que j’ai un visage tout neuf ? Je suis certain que les changements vont vous faire terriblement envie ! » Il rigola. « Si vous ne vous êtes pas trompés dans les doses de votre produit cicatrisant ! » Il avait confiance… mais pas totalement en même temps. Vous voyez le genre, un peu en train de flipper le gonze !

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Callista & Ray

Entre Callista et Ray, c’était chien et chat, eau et feu. Ils ne s’entendaient pas du tout et même s’ils se balançaient pas mal de choses à la figure, ça restait dans le respect de l’un comme de l’autre. Ou pas me direz-vous et vous auriez raison ! Quand Ray s’emporte, ce n’est pas pour de la rigolade et la blonde semblait avoir le répondant nécessaire pour pousser Ray au vice. Elle ne voulait pas s’amuser un peu avec lui ? Quel dommage, elle lui proposait des exercices qu’il pouvait faire seul, c’était foutrement moins intéressant ! « Non merci, j’aime bien le travail en équipe, mais j’suis certain que vous devez être une partenaire fortement désagréable ! » Au vu de son caractère, il se demandait même si elle se laissait aller parfois ! Surement avec l’imposant stylo qu’elle avait à sa blouse, m’enfin, il n’allait pas s’amuser à la pousser aussi loin, sinon elle allait ruiner son magnifique visage ! Bref… Il choppe cette fichue blouse et l’enfile rapidement. « Satisfaite ? » Ronchons, il s’installa dans le lit pour qu’elle puisse l’emmener dans la salle d’opération.

« J’espère que vous ne vous êtes pas trompée pour votre formule ! » disait-il tout en ronchonnant encore tel un gamin. Les chirurgiens pouvaient faire quelque chose de bien, mais ce serait toujours le musée des horreurs. Ils avaient bien fait tout ce qu’ils pouvaient dans le PO pour que sa peau ne puisse se regénérer d’elle-même à l’aide du bacta. Il fallait donc trouver d’autres solutions et la chirurgie en était une. La mixture de la scientifique en était une autre, il l’espérait. Callista le menait dans les différents couloirs et finalement, la main de Ray se tendit jusqu’à la poitrine de cette dernière qui se trouvait juste au-dessus de sa tête. Ce fut bref et furtif, mais il se posait pas mal de question, la blouse blanche, c’était parfois le fantasme des hommes, mais surtout, il ne voyait pas grand-chose à cause de ça. « En fait, vous en avez… pas mal. Si je m’attendais à ça ! » La réplique de la femme fut rapidement et cinglante, montrant à Ray ô combien il n’avait pas intérêt de recommencer une telle chose. Ca le marqua à vie même… Cette femme pouvait faire véritablement peur.

Ils arrivèrent enfin au bloc d’opération. « Ok les gars ! On fait ça bien proprement s’il vous plait ! » Un homme s’approcha avec ce qui devait être le sédatif. « Mettez triple dose sinon ça ne va pas marcher… » Il ne le croyait pas… il tenta avec une simple dose, mais ça ne fonctionnait pas. Ray était… un peu immunisé aux calmants et tout le tralala avec le temps. « J’te l’avais dis ! Allez… le triple. » Le mec fit donc et Ray comprit que ça n’allait pas totalement être suffisant. Il avait besoin d’un bon coup pour le mettre totalement HS et il savait vers qui se tourner. Ses deux mains s’animèrent molement, s’ouvrant et se fermant vers Callista. « Un petit coup de main ? » Histoire de lui demander de l’aide. Ses mains ne touchèrent jamais l’endroit désiré et la scientifique mit KO le général qui sombra un moment… Un long moment… avant qu’il ne se réveil plusieurs heures plus tard. Lentement, très lentement, puis d’un coup, il se redressa, net, bloqué par les mains, ses poignets attachés. « Qu’est-ce que ? Quoi ? Qui ? Ou ? BOUYAH ? » Il était perdu le pauvre gars dans sa chambre… des bandages blancs sur la tronche. « Help ? » Il n’y avait personne et c’était pas rassurant ! Il commença à gigoter violement… il n’aimait pas être seul et attaché.

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Callista & Ray

Quel étrange réveil que celui-là. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas dormis aussi profondément. Peut-être avant même qu’il ne soit fait capturer, voir même des années avant, quand il n’était pas encore totalement pris par son travail. Quand il était enfant en quelque sorte… Bref, son sommeil fut lourd, très lourd. Il se souvint de quelque chose de doux, chaud et agréable, mais il n’arrivait pas à définir ce que cela pouvait bien être. Il ne savait pas vraiment comment interpréter ses rêves habituellement, c’était surtout des cauchemars à vrai dire. Toujours les mêmes visages, toujours les mêmes personnes, il les revoyait encore et toujours en train de s’occuper de lui de diverses façons, pour lui soutirer des informations sur la Résistance. Rien n’avait fuité, hormis une ancienne base abandonnée. C’était la seule fois où il avait craqué face au Chevalier de Ren. La seule et unique fois et ce fut surement à ce moment-là que sa psyché avait commencée à détonner plein tube. Ses différentes identités s’entre-mêlant pour faire un cocktail explosif que pouvait à présent être Ray.

Autant vous dire que ce n’est pas facile à vivre tous les jours et quand il a émergé et a constaté qu’il était attaché, il avait légèrement commencé à paniquer. On l’avait rendu au Premier Ordre ? Il allait repartir en cellule ? Son cœur s’accéléra et s’apaisa légèrement lorsque Callista revint vers lui. Rien qu’à voir son visage, elle était déjà exténuée de le voir debout et ce n’était qu’un début. « Détachez moi… Détachez moi… Détachez moi… » Il avait une sainte horreur de ça, d’être attaché, ça lui rappelait de trop mauvais souvenirs, même si Jade tentait de temps à autre de lui faire changer d’avis, mais à chaque fois il termine comme un con à devoir démonter son lit… Mais ce n’est pas l’histoire. Elle le détacha finalement et ses mains commencèrent à gratter les poignets opposés, comme pour oublier la marque des sangles. « Merci pour le sauvetage des mains… J’ai un sommeil assez difficile comme vous avez pu le constater. Une chance que je ne vous ai pas peloté hein haha ! » Ouai, une chance. Il faisait n’importe quoi le gars.

Elle lui répéta de ne pas bouger pendant encore trop longtemps… bien trop longtemps. C’était une torture pour lui, mais il n’avait pas le choix. Il regarda sous la couette, vérifiant qu’elle n’avait pas mise à exécution et constata que ce n’était pas le cas. « Finalement vous n’avez rien fait… Je le savais… » Il ricana. « Vous voulez vous en occuper pendant les dix-sept minutes restantes ? Qu’on passe gentiment le temps voyez-vous. » Il était lourd, extrêmement lourd, dès le réveil même, mais c’était le personnage. Il tenta de rester calme, de ne pas bouger. Ce n’était vraiment pas son genre, mais avait-il le choix là-dedans ? « Vous pensez que ça a fonctionné ? Votre mixture ? L’odeur n’est vraiment pas plaisante… y a quoi la dedans ? » C’est vrai que même si ce n’était pas excessivement fort, il sentait que ça puait grave.

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Callista & Ray

Bordel de ! Il détestait être attaché comme cela, mais pouvait-il lui en vouloir ? Apparemment, il avait été turbulant comme patient et il ne pouvait que les croire. « Oh… Juste quand je suis attaché. Ce sont de mauvais souvenirs qui refont surface ! Puis quand je me réveil avec une jeune femme dans mon lit… nan, en fait c’est pas encore arrivé depuis un moment. » Ouai, il était clair que personne ne voulait sortir avec une tête pareille ! Personne ne prenait ce genre de risque histoire de pas être contaminé par sa laideur. Il ne pouvait pas les blâmer après tout, c’était comme ça… mais peut-être plus maintenant ! Si ça avait fonctionné, ça pourrait être un renouveau pour lui ! Elle lui avoua également que vu que les sédatifs n’avaient pas tant que ça étés efficaces, elle avait eu la chance de le frapper avec un plateau et que ça l’avait défoulée dans le bon sens du terme. « Imaginez-nous au lit alors… J’aime quand ma partenaire est violente avec moi ! Ça donne une certaine motivation ! » Oui, il testait toujours qui sait, surtout qu’elle avait laissé son service trois pièces intact. « Ça vous aurez trop peinée de me retirer ça ! Puis… vous n’aviez pas le matériel adéquate. Vous n’avez que des trucs trop petits pour moi et mon ami. » Oui, toujours plus Général ! Toujours plus !

Elle voulait prendre ses instruments pour le rendre eunuque, non merci ! « Nan… dans le lit, sous la couverture, gentiment, tendrement… pendant encore 13 minutes… J’aime les caresses tu sais ? » Oh que ça devenait glauque avec lui et ses même pas sous-entendus. Le Ray était en forme, peut-être était-ce parce qu’il avait dormis d’une seule traite sans faire de rêves ou de cauchemars… ou était-ce à cause d’elle qui le mettait dans tous ses états depuis tout à l’heure ? Le temps passait atrocement lentement et elle ne voulait pas lui dire ce que c’était, sinon il n’en voudrait plus et ça foirerait le tout. « Vous savez que dire ça c’est presque pire voir plus ? Maintenant j’imagine des choses horribles… Comment auriez-vous pu faire éjaculer un rancor ? Raaaaah ! L’idée est tellement horrible ! » Presque à vomir ! Presque, car il n’avait rien dans le ventre surtout.

Elle lui annonça également qu’elle avait appliqué sa crème de on ne sait quoi sur deux autres cicatrices bien vilaines. Il regarda les bandages et comprit enfin pourquoi il avait ça. A croire qu’on lui avait enlevé un rein dans la bataille comme dans les mondes de la bordure extérieur. « Non, c’était une bonne idée. De toute manière, mon corps a besoin d’un lifting complet, mais pour l’heure, je n’ai pas le temps de m’occuper du reste. Même si c’est très gentil ! » Enfin une bonne chose de dite de la bouche de Ray. « Avouez, j’suis votre genre, s’pour ça que vous voulez me remettre à neuf et profiter de moi à fond ? » Ray le retour… Et les minutes passèrent, passèrent lentement jusqu’à la fin du compte à rebours. « Allez, montrez-moi vite mon nouveau visage ! » Tel un gamin qui attend noël, il trépigne d’impatience. Autant de peur que d’excitation.

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Callista & Ray

Il était un véritable sale gosse quand il s’y mettait le Ray. Oh que oui, il était extrêmement déplacé dans ses propos et ça ne le gênais pas plus que ça. C’était actuellement sa seconde nature que d’être insupportable. Un véritable enfant qui n’arrêtait pas de cherchait la scientifique qui aurait très bien pu foirer toute l’opération et le rendre… plus léger en quelques coups de scalpel. Apparemment, ce n’était pas en la tripotant et en étant désagréable avec elle qu’il arriverait à la charmer pour qu’ils se retrouvent dans le même lit. « Un lit… ou contre un mur, je suis un grand romantique vous savez. »  Il aurait voulu lui offrir un grand sourire, mais il sentait les traits de son visage qui tiraient, alors il évita. « Je suis certain que mon charme désuet marche… mais vous n’en avez pas conscience. Aucuns hommes ne vous ont jamais dragués de cette façon. »  Et pour cause… C’était autre chose que de la drague, on pourrait même appeler ça du harcèlement, une agression. Quelque chose dans ce goût-là, mais bon… il le vivait bien. Mais elle ? Mal surement.

Elle n’aimait pas faire de caresses … Surement était-elle plus sauvage avec des griffures ? L’idée était plutôt séduisante, mais bon, il savait que ça n’allait pas passer pour le moment. Pour le moment, c’était surtout l’état de sa tête qui l’inquiétait. C’était que ça tirait et que ça faisait quand même mal. Elle en avait également appliqué sur deux de ses plus grosses cicatrices afin de les rendre moins horribles. C’était une bonne chose en quelque sorte. Ça devait marcher peut-être ? Surement ? Il n’en savait rien, mais en tout cas, il espérait que ça marcherait, parce que franchement, le simple fait de retrouver le visage qu’on lui avait volé le rendrait tellement heureux. S’il était un peu moins pénible, il serait peut-être le genre de Callista, elle ne pouvait pas plus tomber dans le juste, mais bon, lui, se calmer ? Impossible. « Je devais être le plus beau à vos yeux une fois endormis alors… »  Il ricana gentiment alors qu’il commençait à être l’heure de retirer les bandages.

Il n’arrivait pas à rester calme alors qu’elle commençait à retirer les bandages de son visage, de sa tête. Il n’en pouvait plus d’attendre, gesticulant comme pas possible et elle lui fit la remarque. Il s’en fichait, il était tellement… heureux ! Puis elle lui avoua que les résultats étaient probants et elle le lui montra avec un miroir. Il ne se reconnu pas le moins du monde. Il bugua un grand coup, ne bougeant pas, prenant juste l’objet entre ses mains pour se reconnaître de nouveau. C’était son ancien visage. A deux trois choses prêts, c’était lui. La même tête qu’avant. On se voyait plus les cratères des brûles. On ne voyait plus ce qu’il avait subis. Une larme commença à couler le long de sa joue droite, comme si rien ne c’était passé. « Magnifique… »  Il avait le souffle coupé. Fini le gamin pendant quelques secondes, c’était… de la magie. « Qu’avez-vous donc utilisé ? C’est… irréel ! »  Oui, vraiment, il se regardait sous toutes les coutures, passant sa main sur les anciennes cicatrices qui n’étaient plus visibles. « Vous êtes un génie… »  Souffla t’il. Il n’osait encore bouger, se regardant comme si c’était la première fois !