La confidence d’Aava à propos de ses cornes arracha un sourire franc à Feren, qui sentit, en même temps que son rire qui s’échappait de sa gorge, toutes ses tensions, ses doutes et ses craintes s’évanouir. Comment avait-il pu imaginer une seule seconde pouvoir oublier la présence vivifiante de la jeune femme sans finir malheureux à jamais ? Comment avait-il pu oser renoncer tandis qu’il serait probablement capable de tuer le moindre mâle qui s’approcherait trop près d’elle ? Ses sentiments à l’égard de sa compatriote le rendaient stupide, prompt à s’emporter, les émotions à fleur de peau comme s’il avait la chair à vif. C’était aussi ces changements dans ses humeurs, ses comportements, qui s’opéraient quand elle était là que le zabrak ne savait encore comment gérer.

Feren haussa un sourcil curieux lorsque la Sith lui prit la main pour le guider dans ses pas le long des couloirs, jusqu’à ce couloir. Ce couloir qui un jour, l’avait guidé jusqu’à cette salle. Cette salle où tout avait commencé. Ça, pour la reconnaître, il la reconnaissait. Pourtant, depuis ce jour fatidique où il avait bien failli la tuer, il n’y avait plus jamais remis les pieds, pour des raisons qui lui échappaient totalement. Qu’avait-elle en tête ? Voulait-elle quand même se venger de ça, finalement ? Pourtant le sourire qu’elle arborait était plus espiègle que sournois. Tandis que sa compatriote s’emparait d’un bâton, le zabrak se laissa errer dans la pièce, portant ses doigts sur le mur rugueux où, il y a quinze ans, une petite fille avait été violemment projetée par ses soins. Une revanche amicale ? Un moyen d’extérioriser le poison qui les avait rongés pendant leur séparation, comme elle disait…

Le zabrak attrapa le bâton qu’elle lui lançait au vol en esquissant un sourire espiègle et sauvage. « Peur, moi ? », rétorqua-t-il en redressant le menton, un air de défi sur le visage. Ses paumes se plaquèrent sur la surface lisse de l’arme d’entrainement, ressentant alors une exaltation ancienne, qu’il avait toujours eue au moment de s’entrainer. Ses doigts se refermèrent autour de la poignée pour soupeser le poids de l’arme, si différent du sabre-laser, dont les lames ne pesaient rien. Le bâton tournoya d’abord lentement autour du zabrak, puis de plus en plus vite à mesure qu’il échauffait ses poignets, avant de le stopper sèchement pour le tenir face à lui, à l’horizontale, plantant ses pieds dans le sol en posture agressive. « Peur de quoi, ma petite chose préférée ? », ajouta-t-il avec un regard narquois à l’encontre de la jeune femme.

Feren l’observa en silence pendant plusieurs secondes durant lesquelles il étudiait l’attitude d’Aava, son maintien, les expressions de son visage. Chaque cellule de son corps se préparait à combattre, toutes ses pensées étaient concentrées sur la joute à venir. Et sans crier gare, il attaqua en mêlant force et rapidité. Le choc des bâtons produisit un claquement sonore qui se répercuta sur les parois de la salle, et une série de coups vifs s’enchainèrent sans laisser de répit ni à l’un ni à l’autre. Le Sith apprécia le changement flagrant entre la gamine sans forces et la jeune femme qui faisait de sa vivacité son atout. Leurs coups étaient précis, dépourvus de toute pitié. Elle voulait son duel, Feren n’aurait pas de remords à lui assener un coup, tout comme il sentait qu’elle ne retiendrait pas les siens. Il espérait juste qu’elle ne viserait pas à nouveau délibérément son entrejambe. Ce serait totalement déloyal.

Au cours d’un échange percutant, le zabrak perçut une faille dans la défense de sa compatriote et en profita pour courber violemment la trajectoire du bâton pour lui assener un coup brutal à l’arrière des genoux, dans le nerf. Mais la lame fut déviée de peu, perdant alors en force et en précision et n’ayant pas l’effet escompté. Sa défense était alors totalement inexistante à cet instant et la jeune femme aurait eu tout le loisir de le frapper s’il n’avait eu le réflexe de faire appel à la Force pour se dégager de la situation. Il sauta en arrière, pour se rétablir souplement à plusieurs pas de son adversaire, hors de sa portée, pour alors reprendre une position défensive.

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#1 'Capacité Facile' :


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#2 'Capacité Facile' :

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La femme étouffe un rire amusé. Peur de lui ? Au fond, peut-être un peu... Elle savait combien Feren était puissant, même pour un Darth. Elle n'avait d'ailleurs aucun doute que s'il désirait gravir les échelons pour être bien plus que cela, il y arriverait sans le moindre soucis. Il était une véritable force de la nature, aussi bien par son ethnie, que sa carrure, que sa faculté à combattre et faire usage de la force. Elle l'avait trouvé impression dès l'instant où elle avait posé les yeux sur ce corps d'ébène et de vermeil, sur ces tatouages féroce qui ornait ce corps musculeux et colossale.


Aava fronce les sourcil, se mord la lèvre. C'est qu'elle le dévore du regard, la jeune femme. Elle fait des vas et vient, ses pieds nus glissant sur les tatamis. Elle attend, ne tient pas en place alors qu'elle continue de sourire avec acharnement, lançant des œillades malicieuse à son comparse. Quand il se décide à attaquer, sa première tentative est rapide, forte mais Aava esquive de justesse par un saut parfaitement coordonné. Oui, de justesse, un peu plus et son genoux aurait prit cher. Elle ricane, recule mais alors même qu'elle s'amuse de cet échange, Feren use de la force pour s'éloigner et prendre ses distances.

« D'accord, tu veux la jouer comme ça … ? »

Elle fini par sourire puis pose son bâton contre le mur avant de venir retirer de son poignet une cordelette de cuir et de venir attaché rapidement ses cheveux avec, formant une queue haut dans les mèches rebelle tombaient le long de sa nuque. Là, ce serait déjà mieux ainsi. Elle s'empare à nouveau de son bâton puis se met en garde puis se déplace de côté, pas à pas, lentement, elle tourne autour de Feren, ne quitte pas ses yeux. Pourtant, avec agilité et rapidité, la Zabrak attaque à son tour, pivotant sur elle-même et abat son bâton dans le ventre de son aimé. Le choc est rude mais elle ne s'arrête pas là et toujours avec la même vivacité, elle lève la jambe et met un coup dans sa jambe pour le faire plier alors que son arme de bois elle, vient percuter sa mâchoire sans la moindre once de douceur. Elle sautille, reprend une position de défense et recule, lâchant un rire moqueur et malicieux.

« Ah au fait, mon amour... Je ne t'aie pas encore dit... Mais, mon métier... Je suis lieutenant de la branche armée sous les ordres de Darth Laureus. »

Son sourire s'étire, plus mauvais mais toujours avec autant de malice avant qu'elle ne souffle.

« Oops. »

Et malgré tout, Aava tait son allégeance à Loki et les macabres missions dont il l’affuble dans le secret. Il est encore trop tôt pour confier ce job annexe particulièrement sanglant et sinistre et qui l'a pousser avec violence dans le côté obscure de la force.

« Toujours pas peur ? faisons un jeu, chaque fois que je te touche, tu me révèle quelque chose sur toi. A l'inverse si tu me touche, j'en fais de même. Le deal te conviens ? »

Spoiler:

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'Capacité Difficile' :

C’était qu’elle avait bien grandit, la petite chose d’antan. Et forci, également. Feren ne sut pas si c’était la façon dont elle le regardait qui avait tendance à le déstabiliser dans sa défense, ou si c’était simplement ses capacités martiales qui eurent le dessus au moment où elle lui assena un coup dans le ventre qui lui coupa le souffle instantanément, le cassant dans sa propre action. Cela suffit à permettre à la jeune femme de lui laisser un souvenir particulièrement frappant en pleine mâchoire. Le choc fut rude, si bien que le zabrak crut voir des étoiles s’illuminer dans son champ de vision, tandis qu’un goût métallique emplissait sa bouche. Par chance, il en gardait tout de même toutes ses dents. Il secoua la tête en lâchant un grondement sonore de sa gorge, relevant des yeux brillant d’animosité vers Aava dont le petit rire moqueur l’insupporta en cette seconde.

Feren haussa un sourcil lorsqu’elle lui révéla le rôle qu’elle avait à présent chez les Sith. Lieutenant. Rien que ça. Quelque part, vu ses capacités et son sale caractère, ce n’était sans doutes pas étonnant. Ses soldats devaient a-do-rer lui annoncer de mauvaises nouvelles. Il cracha le sang qui noyait sa bouche avant de passer sa main le long de sa mâchoire qui brûlait. « C’est censé m’impressionner ? », rétorqua-t-il alors avec un sourire mauvais. Impressionné, non, il ne l'était pas, parce que ce n’était pas démérité finalement, mais fier, oui. Fier de voir qu’il s’était trompé sur cette gamine à l’époque. Ou d’avoir été le fracassant électrochoc qui lui avait permis de devenir la combattante qu’elle était aujourd’hui. Force était de constater que casser les côtes d’un gosse, ce n’était pas si inutile que ça. Il se redressa avec un sourire grimaçant pour toiser la proposition qu’elle lui faisait.

Un défi intéressant et sûrement très instructif. Avec les années qui avaient passé, Feren ne se sentait plus agacé par les questions concernant ses origines, il pouvait raconter quelques bribes de son histoire pour peu qu’on le lui demandait avec un mot magique. Et se confier à Aava, à présent, n’avait plus rien d’insurmontable, au contraire. « Il en faudra plus que ça, ma jolie. Pour une fois que j’ai un adversaire digne de ce nom pour jouer avec moi. » Le zabrak la toisa encore un instant d’un regard amusé, avant de finalement répondre. « D’accord, deal. Hum, par où débuter ? » Il réfléchit durant quelques instants, en tournant autour de la jeune femme. « Commençons simplement. En vrai, j’ai 59 ans. C’est pas une blague, j’ai juste dormi en stase pendant vingt-quatre années pour être si bien conservé. » Le zabrak guetta la réaction de sa compatriote. Alors, surprise, dubitative ? Apeurée ? Il lâcha un petit ricanement. Mais il n’en dirait pas davantage pour le moment. Là était tout l’intérêt de ce jeu.

Il n’attendit pas plus pour s’élancer à nouveau à l’attaque, tâchant de rester plus attentif qu’auparavant, les sens acérés par la concentration et par la douleur aigüe qui lui lancinait encore le visage. Le zabrak sauta sur le côté en faisant tournoyer son bâton avant de le lui assener à l’arrière de la hanche, au niveau des reins. Son arme rebondit alors et il se servit de son inertie pour lui faire décrire une courbe en direction du creux de ses genoux pour lui faire perdre l’équilibre. Le zabrak pirouetta en complétant son attaque vers la gorge de sa partenaire mais arrêta violemment son bras pour arrêter la course du bâton juste sous le menton d’Aava. Feren lui desservit alors son plus beau sourire narquois, les dents un peu teintées d’hémoglobine, à cause du sang qui coulait encore un peu à l’intérieur de sa joue. « A ton tour, mon adorée. Pas trop mal pour un vieux, non ? » A ce rythme-là, il y avait fort à parier qu’ils resteraient toute la journée dans la salle et que cela ferait râler tout bas les instructeurs, bien que pour le moment, il n’y avait personne au portillon.

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'Capacité Facile' :

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« Ton ego risque d'en prendre un coup si je te bats... »

Un sourire sardonique se dessine sur les lèvres charnues de la femme qui fait tournoyer son bâton entre ses mains. Bien, Feren était au moins décidé à jouer le jeu, quoi de mieux ? Elle attendait la révélation, soutenant son regard sans se départir de ce sourire taquin qui ourlait ses lèvres joliment.


« tu pourrais être mon père...»

Durant un instant, Aava cesse de gigoter. Son sourire se fait forcé, elle tente de garder bonne figure. Alors c'était cela son secret ? Une stase de toute vie ? La jeune femme est soufflée, prise au dépourvu mais surtout très impressionné. Aava souriait, soupirant longuement tout en secouant la tête. Cette découverte surprenante la ravissait en réalité, connaître mieux Feren était dans ses priorités sur l'instant et le voir se confier, même sous l'influence du défi, était réjouissant.

« Je te trouve bien conservé pour un vieillard. »

Rétorque-t-elle avant de rire à gorge déployé, à la fois sadique et amusé. C'était trop facile que de faire cette remarque mais bien vite, Aavryn en paye le prix quand Feren mit une fin brutale à son hilarité. Le bâton frappe son dos, pile dans les reins. La douleur fulgurante qui la traverse le fait geindre avant que le second coup ne la déséquilibre. Elle chute, son dos heurtant lourdement les tatamis.


L'arme pointé vers sa gorge, la femme toise son comparse en déglutissant. D'accord, c'était un joli coup et il fallait admettre que le vieux se débrouillait, bien en effet. Elle observe son sourire qui fait écho au sien avant de lâcher un nouveau rire. Elle avait une furieuse envie de l'embrasser mais au lieu de quoi, elle brandit soudainement la main balançant quelques crépitements malingres dans la direction de son assaillant dans l'espoir de le repousser. Certes, l'attaque échoua mais au moins, l'esquive lui laissa tout juste le temps de se pivoter son corps, coinçant les jambes de Feren entre les siens, la prise lui tordit les guibolles avant de le faire chuter à son tour, à plat ventre. La femme se penche au-dessus de lui, vient soudainement claquer son postérieur du plat de la main avant de se redresser et de reculer, lâchant d'une voix forte.

« Allez papy, debout ! J'en ai pas encore fini avec toi. »

Elle rit, ce rire cinglant et piquant qui ne laisse rien présager de bon. La jeune femme ramasse son arme au sol et se remet en position, jetant un regard en biais à son amoureux qu'elle dévore presque du regard. Ce petit entraînement la mettait de bonne humeur ! Pourquoi n'avaient-ils pas eu l'idée de faire cela plus tôt, pour se défouler ? Dans un nouveau ricanement, Aava approche son bâton de ses lèvres et non sans une taquinerie lourde de sens, elle laisse sa langue glisser le long du bois puis souffle, malicieusement odieuse.

«  Tu attends quoi pour attaquer ? J'espère que ce n'est pas à cause de tes rhumatismes, le vieux... ? Ah, pardon, c'est vrai à mon tour de révélé un petit quelque chose.» Elle réfléchis, finalement, c'était peut-être le bon moment pour être totalement honnête envers Feren. « Je suis arrivée chez les Sith à l'âge de six ans, durant quatre années Darth Zeon a fait mon apprentissage de base puis Darth Agony a prit la relève pour les treize années qui ont suivit. Darth Agony m'a gardé sous la main et a fait de moi sa main armée... Pour lui, j’exécute hommes, femmes et enfants sans le moindre remords. Tout ce qui gêne son ascension et celle de nos quatre seigneurs... Sont massacré sans hésitation.» Souffle t-elle le regard mauvais, sans plus sourire, juste le ton sifflant du murmure.

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#1 'Capacité Facile' :


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#2 'Capacité Normale' :

Feren conserva un sourire franchement railleur face à la réaction de la jeune femme lors de sa petite révélation. Au final, ils découvraient qu’ils ne savaient pas grand-chose, pour l’instant, de l’un et de l’autre et bien qu’il s’agissait d’un défi à la base certes fort amusant pour pimenter ce combat, qui fut, pour le zabrak, probablement le moins ennuyeux depuis bien longtemps, le Sith se surprit à aimer ces petites confidences non sur l’oreiller mais sur le tatami. Il pouvait être son père… voilà tout ce qui lui vint à la bouche. Et il lui rétorqua juste après l’avoir mise à terre : « En effet. Mais par chance, je ne le suis pas. » Parce que ça aurait été quand même assez dérangeant de tomber amoureux de sa fille, tout de même. Sa compatriote tenta de se défaire de sa poigne et le zabrak aperçut sa main crépiter. Fronçant immédiatement les sourcils, indigné qu’elle tentât avec fourberie de le vaincre en lui grillant la peau. Heureusement pour lui, elle échoua lamentablement et sans doutes cela lui permit-il de reprendre le dessus parce qu’il allait allègrement se moquer en lâchant un grand rire.

Feren se retrouva étalé de tout son long, sur le ventre, sans trop savoir par quel moyen, ou du moins, il en eut une petite idée qui lui vint à l’esprit. Le zabrak releva brusquement la tête lorsqu’elle claqua sa main sur son précieux fessier. Hey ! Et puis, il n’avait pas rêvé, elle avait bien essayé de lui balancer un éclair de Force en pleine poire ! Ça aurait été… électrisant. Elle ne perdrait rien pour attendre, la coquine. En lâchant un ricanement, il roula sur le dos pour se redresser d’un bond. Evidemment qu’elle n’avait pas fini, ils venaient seulement de débuter et commençaient à s’amuser ! L’esprit de Feren était partagé entre l’envie de lui mettre une bonne raclée sur le terrain d’entrainement – enfin pas trop non plus, il aurait été dommage de l’abimer – ou de la plaquer contre le mur pour l’embrasser farouchement, et plus si affinités. Mais il finit par balancer vers la seconde option tandis que la jeune femme le provoquait avec coquinerie. Le zabrak haussa un sourcil intéressé et esquissa un sourire luxurieux pour toute réponse.

« Mes rhumatismes… ? » Finalement il allait plutôt lui mettre une raclée, oui. Finalement Aava lui révéla aussi un des petits secrets de son existence, bien plus impressionnant celui-là. Surtout la fin. Sauf qu’elle n’avait pas l’air d’en faire la maline ou la fière. « Ah… voilà qui est bien plus intriguant. Attends, tu as dit des enfants ? » Le zabrak fit une moue faussement choquée. C’était réellement surprenant, c’était vrai, il devait l’avouer. Après tout, même chez les Sith, tuer des mioches n’était pas non plus une tâche faite pour le premier venu. Mais après tout, une fois qu’ils étaient morts, ils ne risquaient plus de souffrir le martyr, pas comme ceux qui croisaient Feren. Il ajouta dans un sourire réjoui : « C’est génial ! Rappelle-moi de ne jamais bousculer un des seigneurs Sith dans un ascenseur. » Ascension, ascenseur… la blague la plus pourrie qu’il avait dû faire depuis des années. Mais il se gaussa intérieurement tout de même.

« A moi, donc. Mais je ne crois pas qu’une claque sur les fesses suffise pour lâcher une révélation absolument incroyable. » Ses traits prirent une mine songeuse avant que ses lèvres ne s’étirent avec un amusement certain. Allez, si, va pour l’incroyable. « Puisque nous sommes dans le thème, je t’avais déjà dit que l’empire m’avait pris à ma famille alors que j’avais neuf ans. Ils ont fait de moi une arme spéciale pour traquer et tuer des enfants. Enfin, pardon, des Jedi, mais pour beaucoup, c’étaient encore de jeunes Padawan. » Des remords, il avait pu en avoir, à l’époque, et lorsqu’il s’était réveillé de sa stase mais à présent, il avait accepté cette partie de sa vie et n’éprouvait plus rien d’autre qu’une certaine forme de nostalgie. C’était un temps où il ne se posait pas de questions, au moins. Mais d’un autre côté, il n’avait rien été de plus qu’un objet mortel, sans but propre, sans liberté. Pas comme maintenant.

Au lieu d’attaquer au terme de sa confidence, il posa son bâton contre le mur avant de dénouer la ceinture de tissu qui maintenait sa tunique fermée. Le zabrak ôta lentement son haut, qu’il laissa glisser à terre pour révéler chaque muscle de son torse, chaque tatouage les recouvrant avec une alchimie particulière, alors qu’il ne lâchait pas Aava du regard. Les traits de son visage dessinaient une expression à la fois d’invitation et de taquinerie. Il s’étira comme un félin avant de reprendre son arme et de tourner autour de la jeune femme. Le zabrak attaqua de revers, et en un mouvement fortuit en étant placé dans son dos, juste avant qu’elle ne se retourne, il glissa son bâton entre les pieds de la jeune femme pour la faire trébucher. Mais avant qu’elle ne touche le sol, Feren la rattrapa par la taille, se penchant vers elle, le torse presque collé contre le dos de sa comparse. « Alors mon bébé ? On ne sait plus comment mettre ses pieds pour tenir debout ? » Il éclata d’un rire à la fois doux et moqueur mais son regard fut rapidement attiré par des silhouettes qui s’amassaient à l’entrée de la salle. Des silhouettes dont les yeux les fixaient d’un air un peu dubitatif.

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'Capacité Facile' :