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false memories (aava)

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Il avait esquissé un petit sourire alors qu’Aava avait l’air si captivée par sa possibilité de voyager. Son obligation de voyager, à vrai dire, même s’il ne l’avait jamais considéré selon ce point de vue. A l’entendre, la jeune femme paraissait presque envieuse… comme si son existence, les missions qu’on lui donnait ne la satisfaisaient pas pleinement. Le zabrak songea alors qu’il avait la chance de voir un jour différent chaque matin, de découvrir sans cesse des endroits nouveaux, des histoires nouvelles qui jusque-là avaient été presque oubliées. Il s’était créé sa propre place dans ce monde qui pouvait de toute manière tourner sans lui, et cette place tendait à l’épanouir. Le rendre heureux était forcément un terme trop fort, mais en tout cas, il ne s’ennuyait pas, il servait une cause qu’il avait choisie et il se sentait libre. Tout cela, il ne l’avait pas connu avant de plonger en stase.

La surprise que sa proposition provoqua chez Aava illumina son faciès vermeil et ébène, déclenchant alors en lui une euphorisante sensation de bonheur. Ou, en tout cas, de l’idée qu’il s’en faisait. Car si le code Sith montrait la voie de la liberté et de la puissance, personne ne parlait jamais de bonheur. Comme si les Sith ne recherchaient pas cette impression fugace de bien-être, en dehors des joies de la torture, des tromperies et des massacres. C’était trop nouveau pour que Feren ne puisse s’interroger à ce propos. Son visage se fendit néanmoins d’une expression réjouie, tandis qu’il accueillait sa compatriote dans ses bras. « Oui, c’est vrai. » Avait-il seulement l’air de plaisanter ? De toute façon, en considérant leur passif, mieux valait ne pas plaisanter à ce sujet. C’était plus prudent. Et puis, il avait été vraiment sincère. Ça faisait cinquante ans qu’il n’avait pas mis les pieds là où il avait grandi et il avait envie de s’y rendre avec quelqu’un… quelqu’un qui le comprenait.

Il apprécia cette initiative nouvelle et étonnante d’Aava, ce contact plus fort encore mais pas tout à fait satisfaisant pour le zabrak. Elle était là, toute proche, si proche, sa peau contre la sienne, les yeux plus familiers que jamais. C’était pourtant magnétique, insondable, irremplaçable, seulement il y avait une sensation de vide, d’inachevé qui le tenaillait. Un désir profond qui lui chatouillait le ventre, glaçait sa colonne vertébrale et brûlait sa gorge. Quelque chose cependant s’opéra chez la jeune femme, dont la lueur de plénitude disparut de son visage et qui rompit leur lien si particulier. Elle se détacha de lui, et son aveu laissa Feren perplexe, et le cœur serré. « Pourquoi dis-tu ça ? », lâcha-t-il avec une voix emprunte de tristesse et de bienveillance. Que s’était-il passé pour qu’une telle idée lui vienne à l’esprit ? Il n’avait pas l’intention de partir. Pas le moins du monde. Et encore moins sans Aava. Pas alors qu’ils étaient bien, là, tous les deux. « Bientôt, c’est dans longtemps. Je ne vais pas m’en aller maintenant… »

A moins que ce ne fut à cause de l’intervention du droïde… comme toujours. Il allait vraiment lui retirer ce gadget qui lui servait de voix, un de ces jours. Le zabrak posa délicatement ses mains sur les épaules de la jeune femme, les faisant remonter le long de sa nuque avant de les arrêter sur ses joues. « C’est à cause du droïde, n’est-ce pas ? J’ai peut-être des missions qui m’attendent ailleurs, mais moi je ne suis pas pressé. » Comment lui dire simplement, sans lui faire peur, qu’il avait juste envie de rester là, avec elle, et d’espérer que le temps s’arrête ? Il approcha lentement son visage du sien, jusqu’à ce qu’ils se touchent presque, planta son regard dans ses onyx et s’y perdit. « Je ne te laisserai pas. », murmura-t-il en sentant le souffle d’Aava sur sa peau. Il lui releva légèrement le menton, franchit la dernière distance qui les séparait pour sceller ses lèvres aux siennes, dans un baiser certes un peu court mais qui brûlait d’espérances et de promesses. Puis, il posa son front contre celui d’Aava et lui murmura : « Et puis, si tu veux, tu n’as qu’à venir avec moi… à l’hôtel. »
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Bientôt, c’est dans longtemps. Je ne vais pas m’en aller maintenant… 

Le regard de la Zabrak se fait fuyant. Elle arrive à entendre les battements effrénés de ses cœurs, entend le sang qui pulse dans ses oreilles créant un acouphène désagréable. Elle ne le croit pas, il disait cela juste pour la rassuré et elle en était convaincu, pourtant au fond, Aavryn voulait y croire. Elle se laisse manipuler, tente de laisser ses yeux sur le décor féérique du jardin mais Feren semble décider de cet instant pour faire taire le doute en elle.

Je ne te laisserai pas.

En silence, la jeune femme soutient le regard de son comparse, savourant le rapprochement nouveau qui les lie. Ses mains sur sa nique, ses doigts sur son visage... le toucher est délectable, rassurant, profondément agréable. Alors quand le zabrak presse la pulpe de ses lèvres sur les siennes, c'est un frison violent qui la traverse, un courant féroce qui l'électrise jusqu'aux tréfonds de son âme. C'est doux, sans doute trop court. Son premier baiser... c'est à peine pourtant si elle y répond, prise au dépourvu. La sith reste interdite, laissant ses lèvres glisser contre celle de feren alors que son souffle sacédé se fait difficile au fil des secondes qui s'écoule. Sa poitrine lui fait mal, de peur et d'amour. Ce sot ses cœurs, ils battent beaucoup trop fort...

Et puis, si tu veux, tu n’as qu’à venir avec moi… à l’hôtel.

La proposition est surprenante et Aava a bien du mal à cacher sa perplexité. Elle recule lentement le visage, le fixe avec intensité. Venir avec lui à l'hotel ? Alors il ne comptait vraiment pas partir ? Il avait dit la vérité... Et elle ne voit pas le double sens de la question, la proposition cacher sous les murmures veloutés.

« Je peux vraiment... ? »

Murmure Aava avec naïveté, s'empressant à nouveau de vérifié que tout cela est bien sérieux. L'ébène de ses yeux soutient l'ambre des siens, ses cœurs s'emballent plus fort encore alors que soudainement elle se jette dans ses bras, enlaçant sa nuque. C'est un geste presque désespéré alors qu'elle serre le Zabrak aussi fort qu'elle le peu, sourire aux lèvres. Pour rien au monde elle aurait voulu le quitter en cet instant. Elle oubliait tout, son rôle, son métier, Drïx, les sith.... Rien n'existait hormis leur couple et le pauvre Richi qui déjà, devait faire des appels lumineux pour féliciter son propriétaire pour ses efforts. Aavryn relâche doucement la pression, reculant le visage à son tour imite Feren pour venir lui voler un baiser. Elle prends son temps, son souffle se coupe alors que sa bouche reste plaquer sur celle de son compagnon, mêlant caresse tendre et pression passionné.

« On peut y aller maintenant, dis ? »

parce que plus rien d'autre ne compte. Son esprits est chambouler par la hâte, par le désir, par la tendresse. Et dire que c'est cet homme qui avait manqué de la tuer, enfant. Dire que cette créature était celle qu'elle avait idolâtrer quelques minutes avant de le haïr... le haïr pour mieux l'aimer. N'est-ce qui cela qui s'éveillait en elle ? Aava n'était pas sourde à ses propres sentiments. Pas à celui là, tout du moins.

« Je te veux pour moi seule... est-ce que c'est mal ? »
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L’innocence et la naïveté qui perçaient au travers des mots d’Aavryn avaient de quoi bouleverser le zabrak, au point où un pincement de tendresse lui serra le cœur. C’était un peu déroutant, aussi, ces écarts peu fréquents d’attitude. Comme si elle était glace et feu. Et puis, surtout, il y avait ces émotions qui se manifestaient chez Feren, qui brouillaient toute raison, toute contenance, toute impassibilité. Il y avait cette envie de la serrer contre lui, de ne plus jamais la relâcher, ce désir de goûter à nouveau à la pulpe de ses lèvres, de s’y brûler avec passion. Le zabrak hocha doucement la tête pour acquiescer : bien sûr qu’il était sérieux. Ou du moins, qu’il pensait ce qu’il disait. Parce que cette soirée n’avait plus rien de sérieux en vérité, les voilà qui glissaient tous deux vers des horizons lointains et flous, des berges inconnues et peut-être dangereuses malgré toute leur douceur. Qu’importait la raison… Qu’importait la logique…

Tout était oublié, plus rien n’avait d’importance tandis que la jeune femme lui offrit son initiative de s’emparer de ses lippes. Il goutait à ce poison doucement suave et extatique, ses mains se glissant dans le dos de la zabrak, jusqu’à ses hanches, pour la presser tout contre lui. Si seulement le temps pouvait s’arrêter, songeait-il en fermant les yeux. Le murmure d’Aava le fit émerger de cette hypnose. « Pourquoi ce serait mal ? », répliqua-t-il pour toute réponse, avant de rouvrir les paupières et de fixer le regard abyssal de la jeune femme. Pourquoi serait-ce mal d’être égoïste pour celui ou celle qu’on désirait ? Et puis qu’importait ces notions de bien ou de mal. Au fond, il restait un Sith et le mal était une chose si subjective qu’elle en avait provoqué des conflits galactiques. Feren n’éprouvait nulle envie de se trouver ailleurs qu’auprès de la zabrak et c’était l’essentiel à ses yeux.

« Richi… », commença Feren sans quitter sa compagne du regard. « C’est déjà fait, maître. J’espère du fond des circuits que cela vous plaira. » Quel tas de ferraille incorrigible. A regret, il se sépara de leur étreinte si apaisante, mais garda son bras autour de sa taille, et ce tout au long de leur marche du retour. Un autre taxi les emmènerait vers la destination connue du seul droïde et Feren espéra qu’il avait eu assez de bon goût pour ne pas les ramener aux bas-fonds, mais pas trop non plus pour ne pas le ruiner. Mais finalement, c’était juste ce qu’il fallait, un petit cocon qui pourrait capter la lumière naturelle une fois le jour levé. Pendant le voyage, Feren s’était senti comme figé. Il profitait de ce sentiment de plénitude et de calme qui s’était dégagé en lui et qui avait calmé le brasier de ses colères, tout en craignant que le moindre mot, le moindre geste ne fasse disparaître tout cela. Et puis, sous cette sérénité si peu habituelle, si étrange à expérimenter, il y avait ce volcan qui bouillonnait, qui souhaitait s’emparer de la jeune femme ici et maintenant pour lui partager tout ce trop-plein de tendresse énamourée et de passion exaltée.  
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Pourquoi ce serait mal ?

« Parce que si c'est mal, alors je le ferais sans hésiter. »

Murmure Aavryn tout contre les lèvres de son comparse, mêlant leur souffle sans pour autant l'embrasser. Elle le torture, la prédatrice qui pourtant n'a pas conscience de son potentiel. La jeune femme ferme les yeux, posant son front contre celui du Zabrak, humant encore l'odeur qui émane de lui comme si respirer cet effluve était un geste vital. Elle ignore son échange avec le droïde mais quand il l'enlace, elle comprend bien vite qu'il n'y a plus aucune possibilité de faire marche arrière. Alors sans un mot, Aavryn suit son comparse, lovée contre lui, profitant de ces derniers instants dans les beaux jardins de Coruscant avant de monter à nouveau dans le taxi.

◈ ◈ ◈

La pièce n'est pas bien grande mais sa vue sur Coruscant est d'une beauté saisissante. Aava s'est avancé, tendu et nerveuse. Elle observe le lieu aux murs lisses et d'un gris orageux alors que le lit spacieux lui, est encadré de deux tables de nuit accompagnée de lampe qui déverse une lumière pâle dans la pièce. Pourquoi avait-elle accepté de venir ici ? Maintenant qu'elle réalisait, l'angoisse la rongeait comme un poison et tout dans son attitude trahissait cette peur qui l'animait.

« C'est joli ici... »

Murmure-t-elle pour combler le silence qui les étreint alors qu'elle fuit le regard de Feren. Elle marche doucement, effleurant une des tables de nuit du bout des doigts avant de se diriger lentement vers la baie vitrée. Là s'étend l'immensité de Coruscant, le ciel noir illuminé par les nombreux véhicules volants, les plates-formes et elle aperçoit même le skydome et ses jardins. Malgré elle, un sourire vient ourler ses lèvres alors qu'elle observe ce lieu où Feren l'avait embrassé... Ah, le goût de ses lèvres... Elle soupir doucement la sith, croisant les bras sur sa poitrine alors qu'elle porte toujours son manteau sombre et qu'elle pose sur son compagnon, un regard anxieux.

« Alors... Comment les choses sont censé se passer ? »

Le simple fait d'avoir à mentionner ce genre de pratique lui donne la nausée. Non pas de dégoût mais d'anxiété. Aava a la bougeotte, elle a du mal à tenir en place alors que tout dans sa posture indique clairement le malaise qu'elle éprouve. Elle observe encore la chambre puis la porte non loin. Pas celle de l'entrée non, une autre. Curieuse, elle avance, abaisse la poignée et ouvre la porte pour plonger son regard dans la salle de bain avant de passer le bras et d'allumer la lumière.

« Oh, je crois que... Hm... Je vais aller prendre une douche. »

Et sans un mot de plus, elle se faufile dans la salle de bain et claque la porte. Misère et damnation ! Dans quel pétrin s'était-elle encore fourré ? À bien y réfléchir, sans doute aurait-il mieux valu rester dans cette cantina pitoyable. Aava soupir longuement, elle a l'impression que son corps c'est brutalement alourdi, comme après un vigoureux entraînement. Si elle tente d'échapper à Feren, l'envie d'une douche est quant à elle bien réelle. La jeune femme s'empresse de se déshabiller, ôtant tous les tissus qui la couvre puis elle se hisse dans la cabine de douche avant de s'immerger sous l'eau brûlante qui ne tarde pas à s'écouler. Elle ferme les yeux, enfoui son visage au creux de ses mains et soupir longuement. C'est la première fois qu'elle se sent aussi désemparée et dans une situation aussi angoissante. Elle en avait pourtant connu des situations difficiles, certaines mêmes qui avait mis sa vie en jeu... mais là... Là on parlait d'intimité, on parlait de deux corps qui se mêlent, c'était devenir une femme à part entière et venant de quelqu'un qui n'avait même jamais eu d'enfance, ce concept était aussi flou que dérangeant. La Zabrak s'empare du savon, la frotte contre sa peau tatouée avant de lâcher d'une voix forte et brisée par le stresse, assez pour passer outre le bruit de l'eau.

« Je...  Je n'en ai pas pour longtemps ! Je vais faire vite, c'est promis ! »
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Feren s’était appuyé contre l’encadrement de la porte pour observer Aava évoluer dans la chambrée. La baie vitrée s’ouvrait sur la splendeur de la nuit éclairée de milliers d’étoiles qui étaient en vérité des fenêtres lointaines. Le mobilier était sobre et épuré, la lumière assez tamisée. Rien à voir avec les taudis d’en bas. Lorsque la jeune femme lui demanda ce qui allait se passer, le zabrak ressentit le malaise dans sa voix. Sa posture embarrassée montrait qu’elle n’était clairement pas à l’aise, comme si elle regrettait soudainement d’être venue. Feren se mordilla l’intérieur de la joue, conscient qu’il allait devoir faire preuve de tact s’il ne voulait pas la voir fuir en courant. Evidemment que son esprit était parasité par le désir de la prendre sur le lit et de s’unir à elle, d’ailleurs Richi aurait sans doutes dit qu’il n’avait jamais analysé un taux d’hormones aussi haut. Mais il n’y avait pas que ça ou, plus précisément, il y avait plus. Elle n’avait pas voulu qu’elle le quitte et à vrai dire, lui non plus. Il voulait surtout sentir sa présence, être auprès d’elle. « Comme tu voudrais qu’elles se passent. », répondit-il simplement. Il se décolla du mur pour s’approcher doucement d’Aava.

Apparemment, ces quelques mots ne suffirent pas à l’apaiser et la jeune zabrak sembla trouver son échappatoire dans la salle de bains. Ce fut tout juste si elle ne lui claqua pas la porte au nez. Le regard perplexe, Feren resta dubitatif devant cette porte close durant plusieurs secondes, avant de reprendre ses esprits et de se tourner vers Richi qui dardait ses yeux métalliques sur son maître. « Si je puis me permettre, maître… elle est simplement effrayée par ce qu’elle ressent et ce qu’elle ne connaît pas. » Le zabrak inspira profondément pour s’empêcher de hurler. A la place, il se contenta de lui rétorquer à mi-voix : « De un, non, je ne te permets pas. De deux, tu me prends pour un crétin ou quoi ?! » Le Sith pointa la porte d’entrée d’un index rageur. « D’ailleurs… sors de là. Tout de suite. » « Mais, maître… promis, je ne dirai plus rien ! » Le calme apparent du visage du zabrak se morcela face à la colère noire qui était en train de le prendre. « De-hors. Espèce de droïde pervers ! » Si Richi n’avait pas obtempéré, il y avait fort à parier que Feren aurait employé la Force. Dans tous les sens du terme.

Enfin seul, l’agacement retomba et se calma avec le son d’écoulement de l’eau qui provenait d’à côté. Et la voix d’Aava qui s’éleva, pas plus rassurée que rassurante. Il soupira, partagé entre attendre ou la rejoindre. C’était à coup sûr le meilleur moyen de la faire s’enfuir en courant. Il erra vers la baie vitrée pour que son esprit se perde dans le lointain en espérant que le temps passe plus vite ainsi, ôtant machinalement ses gants et son manteau. Quelques secondes parurent une éternité. Puis il prit place au bord du lit, là encore pour quelques secondes bien trop longues. Oh et puis zut. Il ne pouvait supporter l’appréhension de la jeune femme, surtout si elle était causée par sa faute. Il se débarrassa de ses bottes et de son arme avant de se glisser vers la porte de la salle d’eau, pour l’ouvrir doucement. Une brume chaude l’accueillit alors qu’il refermait la porte derrière lui. Plus de retour en arrière possible. Ça passait ou ça cassait. Il laissa tomber ses vêtements au sol, dardant un œil sur Aava dont les courbes étaient à la fois cachées et suggérées par la vapeur qui l’entourait, puis il s’invita dans la douche.

Le souffle court, il s’approcha de la zabrak, posa doucement ses mains sur ses épaules pour lui murmurer : « Détends-toi. » Ses doigts glissèrent avec tendresse le long des bras de la jeune femme, retrouvèrent l’arrondi de ses épaules, puis sa nuque qu’il massa délicatement. Ses lèvres frôlèrent l’angle de sa mâchoire et la naissance de son cou, provoquant un frisson qui descendit le long de son dos de la même manière que l’eau qui ruisselait sur sa peau, créant des motifs sinueux par-dessus ses tatouages. Ses doigts dévalèrent la pente des épaules, caressant la peau d’Aava tout en tentant de faire relâcher ses muscles tendus. Feren esquissa lentement un sourire. « Ça va mieux ? »
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L'intense solitude, seul le clapotis de l'eau pour venir trouver le silence. Elle est bien ici, seule  dans sa bulle. Aava ne pense plus, elle oublie son stresse, l'angoisse qui la dévore. Même Feren, pendant un  instant il n'existe plus, lui et ce fichu désir qu'il lui fait ressentir. Alors quand la porte s'ouvre, la jeune femme pivote le visage, plissant les yeux pour mieux le voir à travers les sillons d'eau et la buée. Le Zabrak est là, déchaussé, désarmé et sans pudeur, sans gêne aucune, il se dévêtit.

« Feren... ? »

Souffle Aavryn, surprise de le voir ici. N'avait-elle pas dit qu'elle le rejoindrait aussi vite qu'elle le pouvait ? Mais lui déjà, se glisse à son tour dans la douche. La sith se tend comme la corde d'un arc alors même que son comparse se glisse contre elle. Aava n'ose plus parler, n'ose plus bouger alors même que l'ordre tombe . Se détendre ? Oui, si seulement. Pour elle ne cherche pas à le repousser, se contentant d'attendre et de laisser les mains de Feren glisser sur sa peau dans un massage étrange doux et particulièrement délectable. Elle lève les mains, frottant encore son visage de ses paumes dans un geste nerveux avant de venir plaquer une fois encore ses longs cheveux pâle parsemé de mèche grisonnante par endroit, sur son crane. Elle soupir, bascule la tête en arrière. Aavryn n'était pas pudique, la seule chose qui l'inquiétait était l'intimité... C'était un concept avec lequel la jeune femme n'était pas familière. Mais elle fait l'effort, profite des doigts du Zabrak qui presse sa peau, fait rouler ses muscles rigides. Les secondes passent et étrangement, elle se détend, soupir d'aise sous les gestes tendres et rassurant de Feren.

Ça va mieux ?

Aava se contente de hocher la tête, dodelinant doucement. Oui ça allait mieux mais l'angoisse persistait. Lentement, elle se retourne, forçant son compagnon à cesser ses caresses et ses baisers alors qu'elle laisse son regard fureté sur son corps. Rouge, tatoué de noir... Ou bien était-ce l'inverse ? Le jeu de forme et de couleur l'intrigue et pendant un instant, la jeune femme se perd dans cette vision. Ses mains glisse à nouveau dans celles de Feren, elle caresse à son tour, les remonte jusqu' ses larges poignets, ses avants bras musculeux. C'est tout en douceur alors que sa voix s'élève dans un murmure, ses yeux ne quittant ce bras entre ses doigts.

« Ma peau... Elle est si différente de la tienne... »

La sith lève le visage, sur son crane, sa chevelure humide est plaqué et laisse la vision de ses cornes aussi noires et tordus que ses yeux. Oui,c 'est vrai qu'elle est un peu différente, elle le remarque vraiment à présent. Malgré la race auquel ils appartienne, Aava semble avoir ce quelque chose de moins. Ou de plus. Elle ne sait pas vraiment à dire vrai... Elle se rapproche doucement, soutenant les yeux ambré et flamboyant de son comparse avant de venir poser son front contre le sien, son corps entrant en contact immédiat avec le sien. C'est bon, c'est doux.. pourquoi avait-elle eu peur déjà ? Peu importe à présent, elle se sentait bien et en confiance. Alors qu'elle penche le visage, la sith laisse ses lèvres se presser sur celle de Feren dans un nouveau baiser avant de remonter ses mains pour venir en lacer ses épaules. Le baiser se fait plus insistant, sa langue se glisse contre la sienne dans une caresse hésitante. Mais tout est agréable avec lui, cela semble loin le temps des misères, des désaccord et des coups perdus, des mots craché avec haine.

« J'aimerais te ressembler... Tu es si beau, Feren. »

Se confie la jeune femme dans un souffle avant de reculer le visage, posant ses orbes d'ébènes sur les cornes qui pointe sur le tour de son crane. Non sans un sourire amusé, la belle zabrak lève une main et effleure du bout des doigts la kératine aiguisée puis le peau sensibilité à leur racine. Est-ce que cela lui faisait quelque chose ? Etait-il sensible, juste ici ? Ses caresses se font plus franche, son doigt glisse sur la peau, fait le tour de la corne avant qu'elle ne murmure encore, contre ses lèvres.

« Où étais-tu, ces quinze années ? J'ai l'impression d'avoir un vide en moi... Comme si ta présence me réconfortait de quelque chose... mais de quoi , je ne sais pas. »
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Elle avait une peau si douce, si tendre. Les doigts du zabrak ne se lassaient pas de la découvrir peu à peu, mêlant patience et avidité. Il aima sentir la musculature raide d’Aavryn se détendre petit à petit sous les passages frictionnant de ses doigts. Il les releva légèrement tandis que la jeune femme se retournait vers lui. Probablement la vision la plus mirifique de la soirée, au point où tous les superlatifs assemblés ne suffiraient pas. Ce fut un certain choc pour le zabrak, quand son regard quitta les yeux d’onyx d’Aava pour plonger… un peu plus bas. Elle se planquait bien sous son manteau, songea-t-il en battant plusieurs fois des paupières. Non, franchement, le Sith ne s’attendait pas à quelque chose d’aussi… enfin, de tellement… non vraiment, il n’avait plus les superlatifs nécessaires. Si bien qu’il manqua presque la remarque de la jeune femme. Hein, quoi ? Son regard remonta vers le visage d’Aava et tâcha d’y rester concentré. Ses mains rencontrèrent les coudes de sa compatriote, s’y accrochèrent, remontèrent lentement le long de ses bras.

Front contre front, il observa à nouveau inlassablement le visage d’Aava, détailla son regard sans fond, ses sourcils existants, ses lèvres charnues. Oui, leur derme avait des dissemblances, mais après tout, tout le monde ne pouvait pas être un zabrak du clan des cornus rouges. Et puis il remarquait plus aisément à présent qu’elle avait un côté très… humain, physiquement, et finalement, ce n’était pas pour lui déplaire. Le savait-elle seulement ? Elle semblait se rendre compte à présent qu’ils n’étaient pas aussi similaires qu’elle l’aurait voulu quand elle était gamine. Un nouveau baiser les unirent et un léger sourire retroussa les lèvres de Feren lorsqu’il rencontra la langue curieuse et timide de la jeune femme. Il mêla son souffle au sien, enfiévré par tous ces sentiments naissants et tourbillonnants, tandis que ses mains glissaient dans le dos d’Aava pour en entourer sa taille, la presser contre lui comme s’il craignait qu’on la lui arrache et aussi pour frissonner au contact de chaque parcelle de son épiderme contre le sien. C’était si… différent de celles qu’il avait connues.

Feren ne sut s’il devait se sentir touché du compliment d’Aava ou s’il devait lustrer son égo primitif de mâle. Et puis… Lui, il voulait qu’elle reste comme elle était. Elle était si particulière, unique, tellement belle dans sa singularité. Pourquoi vouloir à ce point ressembler à quelqu’un d’autre ? Il commençait même à s’habituer à son caractère un peu spécial. « Non Aavryn, c’est toi qui es tellement belle. Tu n’as pas besoin de me ressembler. », souffla-t-il avant de l’embrasser sur le front. Et de fermer les yeux alors que les doigts de la jeune femme éveillaient une douce et agréable sensation au niveau de ses cornes, si bien qu’il se mit à ronronner comme un chat. Un très gros chat. Il enfouit une partie de son visage dans la chevelure humide d’Aava, avant de rouvrir un œil, sentant un pincement au cœur à sa remarque. Il ressentait quelque chose de similaire, étrangement. Pas vraiment un vide comblé, plutôt quelque chose qui venait le compléter, comme s’il venait de trouver ce qu’il cherchait depuis longtemps sans le savoir. « J’étais nulle part, et partout. J’ai couru à travers toutes sortes de planètes à la recherche de trésors disparus pour compléter l’histoire des Sith dans la galaxie, comme si je voulais aussi combler ma propre histoire. Et finalement, c’est toi que je découvre, un trésor plus grand que n’importe quel holocron… » A ses mots, il s’empara de ses lèvres en une étreinte brûlante et passionnée, mêlant tendresse et une touche légère de sauvagerie.

***

Une douce lumière, encore timide, caressa le corps étendu du zabrak qui ouvrit un œil en reprenant conscience. La première chose qu’il vit, ce fut la chevelure immaculée et la peau d’albâtre aux motifs noirs d’Aava. Il plissa un instant les paupières, le temps de retrouver ses esprits. Le zabrak lâcha un soupir endormi en se retournant doucement sur le dos, callant un bras sous sa nuque et, de l’autre, porta sa main vers son visage pour se masser les yeux et étouffer un bâillement. Qu’est-ce qu’il venait de faire ? Son avis oscillait entre une belle connerie et une foutue connerie. Non, ce n’était pas leur nuit qu’il qualifiait ainsi, ce serait de la mauvaise fois. Mais succomber à l’amour, par contre… Ce n’était vraiment pas une bonne idée. Et pourtant, il se sentait si bien, maintenant, avec la présence d’Aava à côté de lui, il avait envie de rester là, de l’enlacer et d’oublier le reste de la galaxie. Sauf qu’il était un Sith. Ils étaient tous les deux des Sith. Comment rendre ça compatible avec ses sentiments qui fleurissaient ? Une vague d’anxiété et de doute le submergea et il se redressa en silence, le souffle court. Son regard se pencha vers Aava, encore plus belle en étant la proie du sommeil, avec son parfum que Feren serait incapable d’oublier. Il allait poser une main légère sur la peau de son épaule, juste pour en sentir la douceur une dernière fois mais il s’immobilisa à quelques centimètres avant de se raviser. Et d’aller se rhabiller prestement, pour la quitter dans son écrin de draps nacre, à contrecœur, la gorge serrée et les cœurs fendus. Sans un mot.
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