Cela fait bien longtemps qu'Echo n'a pas vu ce regard chez des hommes, cette crainte mêlée à du respect, cette reconnaissance qu'un Jedi se trouve devant eux. Elle a sorti son sabre laser pour se défendre contre les hommes qui les attaquaient, ne laissant qu'une seule de ses lames se révéler et n'y influant qu'un minimum de puissance afin d'effectuer le moins de dégâts possible. Si elle l'a fait par manque de choix, elle est bien heureuse d'avoir eu ce réflexe alors que les hommes reculent devant elles, abaissant légèrement leurs armes, mais restant aux aguets. L'un d'eux s'adresse à elle, et Echo sent le trouble en lui, sent sa peur et ses questions. Elle regrette d'autant plus d'avoir accepté de prendre Sinéad et Ascella sur cette mission, sans avoir un Jedi accompli de plus avec elle. Restreindre leurs élans combatifs s'avère impossible, et elles se retrouvent alors dans de telles situations.

Néanmoins, si Echo se sent quelque peu désolée envers les gardes qui semblent définitivement perdus, elle ne peut empêcher un goût amer de teinter sa bouche. Les deux hommes postés près de la porte étaient aussi près qu'elles de la scène qui s'est déroulée plus tôt. Ils étaient aussi près qu'elles des soldats de la Corsec et de la famille en détresse, et pourtant aucun d'entre eux n'a bougé le moindre muscle pour venir en aide à ces pauvres gens. « Il est possible que ce que vous affirmez est vrai et que vous ne soyez pas de la Corsec. Je veux bien vous croire sur ce sujet. Néanmoins, cela ne change rien au fait que vous n'ayez pas bougé un seul muscle alors que ces soldats s'en prennent aux civils. Votre mission est-elle si importante pour que vous ne protégiez même pas ceux pour qui vous êtes à l'origine présents ? A nos yeux, vous n'êtes pas plus honorables que ces hommes, et donc de potentiels ennemis. Dans une situation telle que celle dans laquelle se trouve le système corellien, nous devrions pouvoir croire les gardes en station dans une once de doute. Pourtant, après vous avoir vu en action, je ne vois pas quelle confiance nous pourrions avoir en vous. Ni quelle confiance vos dirigeants pourraient avoir en vous.» Ses mots sont de nouveaux lacés de persuasion, et elle ne peut qu'espérer qu'ils fassent mouche. Elles doivent passer, et Echo préférerait que cela se fasse sans un combat. « Nous sommes présentes sur la station par rapport au dôme qui nous entoure, et ce afin d'aider tout le monde. Si vraiment vous servez toujours la cause que l'on vous a donnés, vous seriez aimables de nous laisser passer, s'il vous plaît. » Un peu de politesse ne peut pas faire de mal.

Dé facile : Perception, level 4
Petit Echec -1 = Echec

J'ai un mauvais pressentiment. Je ne le sens pas. Cogner n'est pas une solution, n'était pas LA solution. Même si ces gardes n'ont rien fait pour venir en aide à cette famille et que cela fait qu'ils ont baissé dans mon estime, les frapper n'était pas une bonne idée. Ça défoule, mais la diplomatie a plus de chance de réussite. L'homme a eu le temps de sonner l'alerte et voilà que des renforts arrivent. Normal, quand on se fait attaquer autant appeler des renforts. J'aurais aimé réussir à l'assommer, nous n'en serions pas là. J'aurais aimé que tout soit plus facile. Jade puis la mission qui part en cacahuète, les problèmes sont de mon coté. J'aurais dû refuser de venir, j'aurais dû ne pas signaler ma présence. J'aurais été plus productive en allant à la réunion des résistants, apporter ma pierre à l'édifice, faire quelque chose d'utile. En plus de ça, je ne doute pas que Ray y soit et qu'il ne cherchera pas la diplomatie. Cette situation m'énerve, je m'énerve moi-même. J'ai l'impression de ne servir à rien, de n'attirer que des ennuis et de tout rater. J'espère que notre mission ne s’arrêtera pas là, ça serait bête, ça serait dommage. Écho a sorti son sabre, lame au clair, tout s’arrête. Les gardes ont reconnu la présence d'un Jedi. Pourtant, cela ne veut pas dire que tout va s'arranger en un claquement de doigts.

Écho parle, essaye d'arranger les choses et de faire en sorte qu'ils nous laissent passer. Je ne suis pas sure que les mots choisit soit les bons, les accuser, leur parler du fait qu'ils ne sont pas plus honorables que les hommes qui s'en sont pris à cette famille, ça ne me semble pas être une bonne idée. À leur place, je le prendrais mal. Avant de prendre la parole, je me force à reprendre mon calme, ne plus être fébrile. Je suis en tord, c'est une évidence ça aussi, après tout, j'ai été la seconde à cogner. « Avant tout, je tiens à m'excuser pour ce qui vient de se passer. En effet, après ce que nous avons observé, les doutes étaient permis. Les erreurs arrivent, celle-là étant vraiment grosse. J'espère que vous saurez nous pardonner … Comme l'a dit mon maître, nous sommes là par rapport au dôme qui nous entoure. Nous cherchons à avoir des réponses, comme tout ceux enfermés ici. Nous sommes dans le même bateau, nous voulons comprendre, nous cherchons à faire avancer les choses, à trouver une solution. Je comprends tout à fait que vous ayez des doutes sur nous, comme nous en avons sur vous. Après tout, nous nous connaissons pas. Comprenez-nous, nous arrivons ici, en quête de réponses, et nous voyons des gardes agresser des citoyens et d'autres qui les observent sans intervenir. La confusion est de mise. Je comprends et respecte que vous obéissiez aux ordres. Nous ne voulons plus de querelles, et nous espérons que vous accepterez de nous laisser passer malgré ce qui vient de se passer. » ma voix est calme, maîtrisée, pas une once d'agressivité. Je tente de me repentir, j'espère que ça marchera. J'espère que nous arriverons à passer.