They see me stealin' they hatin' [ft Moira]

Moira Sayall
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Fawn & Moira

Ses yeux sont rivés sur l’horizon, droit devant elle, au milieu de ce désert dépourvu de route. La brune n’a absolument aucune idée de là où elle va mais qu’importe, le plus loin du Premier Ordre sera le mieux. BB-12 est à ses côtés, branché au tableau de bord du speeder afin de craquer le géo-localisateur de l’engin pour que personne ne puisse les traquer. Une fois cela fait, la brune change brusquement de trajectoire, se dirige vers l’ouest. Suivre les deux soleils de Tatooine qui commencent lentement à descendre dans le ciel, donnant à ce dernier une teinte rouge sang… Un peu comme son flanc qui ne cesse de saigner. Sa chemise beige est maintenant maculée de carmin mais Moira ne dit rien. Ne se plaint pas. Son instinct de survie est en alerte, tout ce qu’elle ressent c’est l’adrénaline qui parcourt tout son corps, pas la douleur. Après tout, elle a connu bien pire que ce terrible élancement. Le petit droïde reste près de sa propriétaire, lui répétant qu’elle n’est vraiment pas raisonnable et qu’ils vont sûrement tous mourir. Moira ne lui répond pas. Elle doit rester concentrée. Ne voir que leur objectif : quitter cette fichue planète poussiéreuse. Dans son dos, elle peut entendre Fawn qui n’a pas l’air de grandement apprécier les secousses incessantes qui agitent le camion speeder. Elles n’ont pas de temps à perdre. Moira passe une main sur son front et dans sa nuque pour chasser la sueur qui dégouline, ugh, elle tuerait pour une douche. Puis c’est un peu paradoxal, elle est à la fois accablée par la chaleur mais ses doigts sont glacés et son corps commençant à manquer de sang, ne cesse de frissonner. Une grande inspiration. Tout va bien se passer. Cela s’arrêtera probablement de saigner, ce n’est qu’une égratignure. Ou pas, comme le dit furieusement BB-12 qui se fait brusquement poussé par un Fawn les ayant rejoint à l’avant du véhicule. Moira sursaute alors que les mains de la jeune femme se pose sur ses vêtements pour remonter la chemise; la douleur est plus vive mais encore une fois, la brunette se force à ne pas y penser.

« Appuie sur ta plaie avec ça, je reviens. »

La main légèrement tremblante de Moira attrape le tissu qu’on lui tend et vient le compresser contre la plaie sanglante. Ca fait mal, c’est désagréable mais ça passera. Ses yeux ne quitte pas la trajectoire devant elle et lorsque Fawn lui demande s’arrêter elle hésite. Est-ce une bonne idée alors qu’elles sont activement recherchées par le Premier Ordre ? Et même sans ça, Tatooine est loin d’être une planète hospitalière, il ne faudrait pas que des Tuskens leur tombent dessus… Moira étant blessée et Fawn n’ayant pas l’air d’être une pro de la gachette, elles seraient bien embêtées. Néanmoins, la brune a conscience qu’il faut s’occuper de cette blessure alors elle hoche brièvement de la tête.

« Laisse-moi trouver un endroit plus ou moins à l’abri. »

Elle finit par trouver un recoin rocheux dans lequel la camion speeder entre parfaitement et est à peu près dissimulé de la vue du moindre « passant ». Cela fera l’affaire pour quelques minutes. Une fois le véhicule à l’arrêt, Moira retire sa veste ainsi que la chemise de toute façon fichue tellement elle est couverte de sang. Elle écoute sans ciller les explications de la jeune femme qui après tout, doit savoir ce qu’elle fait. N’est-elle pas docteur ?

« Ne t’en fais pas, j’ai connu bien pire. Fais ce qu’il y a à faire. » Dit calmement la pilote.

Et c’est vrai, elle a connu pire qu’une plaie comme celle-ci. Il suffit de remonter six ans plus tôt quand, à cause d’un accouchement ne prenant pas fin, sa tante s’est retrouvée forcée à lui faire une césarienne sans en avoir réellement les compétences requises. Moira a encore en tête l’ignoble douleur qui en était renforcée avec son vif désespoir d’avoir perdu son mari. Alors ce ne sont pas quelques points de suture qui lui font peur. Elle reste droite, ne bouge pas lorsque l’aiguille vient piquer sa peau et rapprocher les lèvres de la plaie. Oui cela fait mal mais c’est un mal pour un bien. Mourir ici n’est franchement une bonne idée. BB-12 est dans un coin, étrangement silencieux, comme si il était plus angoissé que la personne subissant le traitement. Sûrement l’est-il un peu, car bien qu’ayant un mauvais caractère il est indéniable que le petit droïde blanc et violet tient à sa propriétaire. Moira remercie Fawn d’un petit sourire, observe brièvement le pansement recouvrant la blessure et pousse un léger soupir. En espérant que cela tienne si jamais ils se font attaquée et qu’il faut se battre. Il faut maintenant repartir.

« Comment tu vas faire pour quitter la planète ? »

Sa tête se tourne, elle regarde rapidement Fawn avant de se reporter sur la route. Elle hausse vaguement des épaules.

« Je n’ai pas énormément de solutions, je suis beaucoup trop recherchée sur cette planète pour prendre le risque de prévenir la Résistance. Il va falloir que je mette la main sur un vaisseau et ce sera sûrement d’une façon illégale. »

Elle n’a de toute façon pas le choix. Elle ne peut pas prendre le risque d’appeler un de ses amis pour l’aider, elle préfère rester dans les ennuis toute seule, pas besoin de mettre la vie de quelqu’un d’autre en danger… Comme celle de Fawn.

« Et toi ? Que vas-tu faire ? Je te proposerais bien te déposer sur une autre planète mais sûrement en as-tu marre de passer trop près du danger que j’emporte partout où je vais. Et c’est légitime. »

Sa tête vient s’appuyer contre le dossier derrière elle; elle pousse un long soupir et passe une main sur son visage fatigué et marqué par les bons traitements dont fait preuve le Premier Ordre envers ses prisonniers. Elle est épuisée, physiquement en mentalement. Deux jours sans dormir à cela vient s’ajouter le stress et cette foutue plaie. Mais dormir n’est pas une bonne idée car elle sait que si elle ferme ses paupières, Moira sera out pour au moins deux jours et elles n’ont pas le temps.

« Par moment, je donnerais tout pour une vie paisible et loin de tout ça. Dix ans que je fais ça et j’ai l’impression d’être usée jusqu’à la corde, des fois. Elle hausse les épaules. Le plus dur ce n’est même pas de risquer sa vie mais de voir les autres autour de soi disparaître, être le dernier debout quand tous les autres sont tombés. Penser aux sacrifices qu’on a fait pour protéger ou se protéger… Quand bien même la cause est juste, je ne conseillerais à personne de vivre cette vie. »

Sa voix s’éteint, sa gorge se serre et elle se tait. C’est rare qu’elle se montre aussi honnête mais probablement qu’elle ne reverra plus jamais la jeune femme après cette folle aventure. C’est vrai, Moira est fatiguée par cette lutte, malheureuse quand elle pense à ce qu’elle a perdu, à ce mari qui ne reviendra jamais et cette enfant qui ne l’appellera jamais maman. Elle essuie vivement ses yeux, reprend sa contenance.

« D’après BB-12, nous ne sommes pas loin de Mos Eisley. Là-bas j’y trouverai un vaisseau mais il vaut mieux se glisser dans la ville à pieds et surtout, de nuit. A toi de voir ce que tu veux faire. »

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Je passe ma main sur mon front, soudainement épuisée. Je sens qu’un liquide poisseux se dépose sur ma peau et les quelques cheveux sauvages qui tombent sur mes yeux. Un juron mental m’échappe, j’ai l’impression d’avoir vécu cent ans en une journée et la pauvre Moira d’avantage encore. J’écoute sa réponse avec attention, malgré son teint blafard la jeune femme semble encore tout à fait en mesure de penser et parler, un bon signe quand on voit la quantité de sang au sol de l’habitacle.

Je me mets à l’écouter rêveusement, tout à fait déchirée entre l’excitation de cette nouvelle façon de vivre mais également assez effrayée pour vouloir me jeter hors du véhicule en marche. La brune n’a pas l’air de mener une vie de château, moi non plus ceci dit, mais je ne suis pas barbouillée de sang. Je regarde mes mains, mes doigts, ils tremblent. Et ce n’est pas l’adrénaline. C’est la peur. La peur de mourir, la peur de me perdre à faire ce genre de choses… A tuer des gens.

Je hoche la tête, je crois que je suis aussi devenue une indésirable sur cette planète, au moins le temps de me faire oublier. Et puis, après le zouk qu’on a mis, on peut bien se permettre de voler un vaisseau. Un vaisseau... de plus. Oh, et puis mince hein, tout le monde sait que le Premier Ordre est riche, c’est pas un vaisseau de plus ou de moins qui ira lui faire un grand mal. Et puis crotte alors, pour une fois, j’ai le droit de faire des folies. C’est vrai quoi, j’ai déjà soigné des gars du Premier Ordre, alors j’ai le droit en retour de faire « pew pew » sur quelques stormtroopers !

Pendant que je fais ma rébellion intérieure, Moira pose sa tête sur le haut du fauteuil conducteur, l’air épuisé. Elle reprend d’un ton plus lourd, plein profond. Si nous avions réalisé toute cette escapade d’un ton rieur, comme si nous ne faisions que jouer avec des bâtons de bois. Cette fois, on ne joue pas, on ne se rassure pas en rigolant comme des cloches. Moi, je ne fais pas partie de ce monde, je n’y connais rien aux causes, aux combats, aux sacrifices. Mes parents sont morts d’un suicide il paraît et avant ça, on m’a déposée devant un orphelinat. Et j’ai passé ma vie de cette façon, en voguant au gré du vent, tantôt sagement, tantôt courbée face à la bise. Mais je n’ai pas donné ma vie, je n’y ai jamais pensé. Je n’ai jamais eu cette idée héroïque de donner tout mon être pour une cause dont l’avenir est si flou. Demain Moira sera peut-être morte. Et ça me fend le cœur. Autour de moi, les gens ne meurent pas, mais ils s’évanouissent dans la galaxie et jamais personne ne reste à mes côtés. Et je crois que je suis un peu jalouse de ces gens avec une cause plus importante que leur vie. Parce qu’ils la partagent entre eux et qu’au final, c’est un peu leur chez eux quand moi je n’ai ni maison, ni foyer, ni famille. Alors je ne sais pas quoi lui dire. Au lieu de lâcher une phrase maladroite, je m’installe à ses côtés et pose ma main sur son épaule. Je la serre brièvement, avec douceur, et la laisse glisser jusqu’à mon flanc, comme une caresse encourageante. C’est vrai, les gens meurent, mais ils le font parce qu’ils ont choisi de se battre et non pas de vivre platement.

Elle m’annonce sommairement son plan, assez simple sur le papier mais tout à fait aussi hasardeux que le précédent.

« Je ne vais pas laisser ma patiente toute seule, et puis… j’en ai un peu marre de ce sable ! »

Je lui adresse un sourire tout content, l’air très fière de moi. Je n’ai aucune idée d’où nous sommes, d’où est le vaisseau qu’on va piquer ou comment on va faire, mais il faut avouer que notre malchance est assez présente, tout de moins assez pour que Moira freine précipitamment, manquant de m’enfoncer la face dans la vitre du véhicule. J’allais crier que ce n’est pas le moment de se foutre en l’air quand je vois le barrage du Premier Ordre. Oups.

« File à l’arrière et fais semblant d’avoir des menottes ! Je vais leur dire que tu es ma prisonnière ! »

En essayant d'être un poil plus crédible qu'il y a une bonne heure, mh ? Je me jette sur l’uniforme de trooper, l’enfile aussi vite que je peux, tout à fait affolée. Pour la cent-douzième fois, nous sommes sommés d’ouvrir le camion. J’appuie sur tous les boutons pour ouvrir l’arrière de la cale en posant mon doigt sur ma bouche au droide de Moira pour qu’il ne fasse pas l’idiot.

Dehors, deux hommes en long manteau noir attendent, derrière quelques troopers, je ne les vois pas tous il me semble. J’imite un salut maladroit.

[lancé d'un dé difficile en négociation : on va tous mourir]

« Je…
- Quittez le véhicule ! »

Ok, ça c’est l’ordre crié qui veut dire « tu vas mourir Fawn », sauf que moi, je ne veux pas mourir. Enfin, la volonté n’a pas grand-chose à faire dans ce cas-là, c’est surtout la capacité de Moira à nous tirer de cette situation qui va compter pour ma survie. Alors j’ai la mauvaise idée de tirer les yeux presque fermés dans le tas et courir vers Moira pour la trainer à l’avant du véhicule qu’on peut verrouiller. Ça ne tiendra pas longtemps mais assez pour que je lui dise : « Bon, et si on cassait la vitre et qu’on faisait exploser le camion ? »

Et qu’on ne me dise pas que j’ai merdé, cette fois je n’ai même pas eu le temps de l’ouvrir !
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Fawn & Moira

« Je ne vais pas laisser ma patiente toute seule, et puis… j’en ai un peu marre de ce sable !
-Tu fais preuve d’un grand dévouement pour tes patients et c’est tout à ton honneur. Dans ce cas, compte sur moi pour te conduire très loin de cette maudite planète. Ugh tout ce sable m’insupporte… J’en viens à manquer ma planète d’origine. Comme quoi, tout peut arriver.  » Fait Moira avec un petit rire.

Aussi maladroite soit-elle, elle apprécie Fawn. C’est une jeune femme malchanceuse et absolument pas faite pour ce genre de péripéties mais Moira la trouve néanmoins attachante et cela lui ferait de la peine de devoir la laisser derrière-elle sans même l’aider à trouver un endroit plus calme que Tatooine. Surtout pas après les dangers qu’elle lui a fait encourir en l’embarquant avec elle dans ses folles aventures. Puis, elle l’a soignée et probablement sauvée d’une hémorragie, Moira lui en est grandement reconnaissante. Elles parviendront à voler un vaisseau pour s’enfuir loin d’ici. Oui, Moira est plutôt optimiste. Pendant quelques secondes. Car la minute qui suit, le speeder freine sèchement alors que devant ses yeux s’étalent un barrage formé par des stormtroopers et autre membre du Premier Ordre que la brune n’a clairement pas envie de croiser. La jeune femme est figée, fatiguée et doit réfléchir vite. Très vite. Ce sera finalement Fawn qui sera la plus prompte à réagir, intimant Moira de ne rien dire et de jouer la prisonnière. Une impression déjà-vue qui ne lui plait pas beaucoup. Moira a pu voir les capacités de persuasion de Fawn et celles-ci sont… Eh bien plutôt bancales. Mais la brune obéit, enfile sa veste par-dessus sa peau nue et s’assied sur le sol du camion, l’air résigné.

« Quittez le véhicule ! »

Ce fut rapide. Un coup de blaster et avant que Moira ne se fasse entraîner par Fawn, elle verrouille la porte arrière du camion, sait-on jamais. Réfléchir. Vite. Très vite. Faire exploser le camion ? Le visage de la brunette prend une expression surprise et elle se mordille les lèvres.

« Ce n’est pas si évident que ça de faire exploser un camion ! D’autant plus de l’intérieur… A moins que… »

Sans termine sa phrase, Moira se glisse à l’arrière du véhicule. Elle peut entendre les stormtroopers frapper avec véhémence contre la porte, tirer des coups de blaster. Pour le moment, elle tient bon, mais pour combien de temps encore ? La pilote fouine dans la cargaison pour tomber sur une boite emplie de grenades à fragmentation. Bingo, exactement ce dont elle avait besoin. Elle revient à l’avant avec l’une d’elle en main et prend une grande inspiration.

« Très bien, une fois enclenchée, nous aurons 7 secondes pour sortir et courir le plus loin possible du camion. Il y a tout un jeu de grenades à l’arrière, l’explosion risque d’être violente mais au moins, le barrage sautera avec le reste. »

Moi attend que sa compagne d’infortune ramasse ses affaires et une fois prête, elle lui lance un coup d’oeil pour s’assurer qu’elle se sent de faire ça. Si elles ne sont pas assez rapide, elles exploseront avec tous les autres, quitte ou double. BB-12 cogne déjà contre la portière, voulant sortir le plus vite possible pour éviter de finir réduit en cendres. Ce plan ne lui dit rien qui vaille mais elles n’ont pas le choix. Moira passe le fusil blaster dans son dos, inspire profondément puis dégoupille la grenade. Elles sautent hors du véhicule et courent. Elles courent alors qu’on leur tire dessus, un laser passant très près de la tête de Moira mais elle s’en fout. Elle n’a clairement pas envie d’exploser en mille morceaux. 7 secondes. C’est peu et même porté par l’adrénaline, lorsque le camion explose, la déflagration les souffle, les envoie rouler sur le sable brûlant du désert. Tout le barrage explose, les véhicules, les soldats du Premier Ordre. Tout. Moira roule tout en bas d’une dune, le souffle coupé. Elle reste là, allongée sur le ventre, sonnée par le choc. Elle a du mal à remettre ses idées en place et la douleur à son flanc se fait vive. Elle tousse, se redresse pour se débarrasser du sable dans ses yeux, sa bouche, ses cheveux, partout. Elle ne parvient pas à se tenir complètement redressée à cause du tiraillement que cause sa plaie. D’ailleurs, elle ouvre sa veste pour remarquer que du sang tâche la bande placée un peu plus tôt par Fawn. Prévisible. Courir puis être éjectée sur plusieurs mètres n’aide pas à la cicatrisation. La brune referme la veste, pas le temps de s’occuper de ça, elle doit retrouver Fawn un peu plus loin, qui semble également hébétée. Tout comme BB-12 qui se plaint du sable. La jeune femme pose une main sur l’épaule de sa camarade et la regarde.

« Ca va ? Il ne faut pas rester ici, nous devons rejoindre Mos Eisley au plus vite et à pied, j’en ai bien peur. BB, on te suit. »

Après quelques secondes à rester sur place, tous trois reprennent leur chemin en marchant aussi vite que possible. Mais le sable entrave leurs pas, le soleil les assomme et Moira se sent de moins en moins en forme. Son bras est plaqué contre son flanc, espérant que cela puisse aider. Bon sang, si elle doit mourir sur cette maudite planète… En tout cas, si elle s’en sort vivante, plus jamais elle n’y mettra les pieds !

« D’après BB-12, si on garde un bon rythme et qu’on ne croise personne en chemin, on devrait atteindre la ville d’ici trois heures. »

Trois heures ou une éternité.

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Je hais Moira, soudainement, et puis ce droide râleur, et puis moi, et puis mes bonnes idées, et puis le monde, le Premier Ordre, la Résistance, Tatooine, la guerre, fuir, faire autre chose que suivre ma vie plan-plan, la vie, la mort et l’explosion dont le souffle me soulève et me dépose avec violence au loin. Je roule dix mètres à côté de Moira, le droide manque de m’écraser la tête en rebondissant sur le sable tellement l’explosion est violente. Je tombe en bas d’une dune, face contre terre. Je reste sonnée un instant, ou peut-être bien un long moment.

Je finis par me dresser sur mes coudes d’abord, puis droite sur mes genoux. J’ai la tête qui tourne et un sifflement bruyant se répercute sur les bords de mon crâne. Je sursaute quand Moira pose une main sur moi, je ne l’ai pas entendue arriver. Je me lève en titubant, jette un  regard par-dessus la dune pour essayer de voir ce qu’il reste du camion et du barrage. Rien, ou si peu, puisque personne ne nous tire dessus. J’ai déjà réussi à éviter avec brio les lasers cinglants des troopers, j’aimerais éviter d’avoir à refaire la ballerine.

Je me tourne vers la brune, ses lèvres se sont agitées mais à part se sifflement, je n’entends rien. Ni sa voix, ni les beep-beep de son droide furieux, ni le vent qui fait crisser le sable des dunes. Je lève une main vers mon oreille droite et la ramène à mes yeux. Du sang. Ma vue s’assombrit violemment et je tombe sur mon arrière-train. Immédiatement, je me relève, le droïde BB s’éloigne déjà avec Moira. Je n’entrave rien, mais je les suis, assommée par la peur. Je n’ai aucun moyen de savoir si je suis destinée à rester sourde ou non. Il me faut un droide médical. Je panique déjà, à chercher comment je vais faire, si je vais réentendre un jour.

Je trottine pour rattraper la résistante, je farfouille dans mon sac, du moins ce qui n’a pas sauté hors du sac. Je soupire de soulagement quand j’y trouve mes photos, mon blaster, une bouteille d’eau vide et quelques habits. La majeure partie de ma nourriture et de mes fringues a décidé de fuir dans le sable. Heureusement, il me reste deux voiles assez larges, en fait, j’ai des tas et des tas de voiles, de foulards et autres trucs pour me protéger du soleil parce que j’ai une désastreuse attirance pour les  planètes désertiques. Les habitudes ont la vie dure. J’en pose un sur les épaules de Moira, histoire qu’elle ne tombe pas dans les vapes à cause d’une insolation. Comme elle saigne déjà assez comme ça, on pourrait peut-être s’éviter l’insolation. Les soleils ne vont pas tarder à décliner assez pour que nous ne soyons plus trop à leur merci mais le temps commence à se faire long, sans eau, sans nourriture et épuisées par la marche et nos émotions.  

J’enfile mon foulard habilement en profitant avec joie du retour partiel de mon ouïe. Je crois saisir le son de mes pas, ou peut-être bien que c’est juste le sang qui bat à mes tempes. Tant pis, je garde espoir et sautille en marchant aux cotés de Moira.

A force de marcher, marcher, et encore marcher dans le sable avec difficulté. Les pieds brûlés par la chaleur et qui s’enfoncent jusqu’aux genoux à certains moments. Je suis inquiète pour Moira, mais je ne peux rien faire actuellement, ma boite à pharmacie fait partie de mes pertes. Les soleils finissent par se fondre à l’horizon, je sens que le vent devient froid. Dans quelques heures, il fera en temps glacial, bien pire que la chaleur qui nous a épuisées.

J’essaie d’ajuster le volume de ma voix quand je lui demande, mi criant mi murmurant : « TU vas BIEN ? COMBIEN de temps IL nous RESTE A MAR… Oh ! » J’entrevois au loin les silhouettes imposantes des maisons de Mos Eisley. Avec les soleils couchant, j’ose avoir l’espoir que les hommes du Premier Ordre se sont terrés dans les maisons de la petite ville. Ou au moins qu’ils fichent la paix à deux jeunes femmes hautement suspicieuses, qui arrivent à pied, salies par une explosion, en sang pour l’un et l’autre complètement hébétée et sourde. Qu’on se le dise, cette fois je ne joue pas les négociateurs ! On a déjà eu de la chance de n’attirer personne pendant notre longue marche, il ne faudrait pas encore une fois essayer de jouer avec le destin.

« ALORS comment on FAIT ? »

Cette fois, je laisse à Moira l’honneur de décider du plan et de le mener à bien. De A à Z. C'est-à-dire que moi je ne ferais que suivre. Je ne tire pas, je ne parle pas, je ne fais pas diversion. Rien, nada, c’est fini. De toute façon, je n’ai aucune idée de comment procéder, après tout, je ne suis qu’un modeste médecin. Et j’ai fait capoter aussi toutes nos tentatives de discrétion, aussi… Je pose ma main à plat sur mon oreille et la secoue. Je grince des dents à cause de la douleur, mais il me semble avoir entendu un bourdonnement signalant que j’entends mieux.
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Fawn & Moira

Moira tourne la tête et esquisse un petit sourire à sa camarade d’infortune alors que cette dernière dépose l’un des larges voiles sur ses épaules. Elle la remercie d’un mouvement de tête puis s’occuper de positionner correctement l’étoffe de tissu sur ses cheveux et ses épaules afin de s’éviter une insolation quasi certaine. Ce n’est pas le moment de faiblir, elles ont une longue route devant elles qui risque d’être potentiellement semée d’embuches de toutes sortes. Le pire serait de faire une mauvaise rencontre comme des stormtroopers ou des hommes des sables ; elles ne sont que deux, à découvert et pas vraiment en position de force. Tout ce qui leur reste ? Prier. BB-12 mène la voie, ayant parfois du mal à se dépêtrer du sable qui entrave les voyageurs ; plus ça va, plus la petite brune déteste ces foutus grains qui viennent se glisser dans ses yeux à la moindre bourrasque et irrite sa peau. Son bras est toujours soigneusement plaqué contre son flanc  blessé, elle a l’impression que la plaie a cessé de saigner à force de faire compression mais elle n’en est pas certaine, elle n’a pas l’envie de vérifier, de peur de mettre du sable dans la blessure ouverte. Il ne manquerait plus que ça, que ça finisse par s’infecter ! De temps à autre, Moira jette un rapide coup d’oeil à Fawn qui a l’air un peu moins hébétée qu’elle mais apparemment embêtée par quelque chose, par ses oreilles, semble-t-il. Elle ne cesse de les toucher et Moira comprend que le choc de l’explosion a dû causer une surdité partielle et temporaire. Elle espère pour elle, en tout cas. Les jeunes femmes n’échangent pas un mot, il faut économiser son souffle, oublier la sécheresse de leur gorge qui ne cessera que lorsqu’elles trouveront de l’eau. Mais quand ? Pour la pilote, cela fait une éternité qu’elle marche et que des dunes à l’horizon. BB-12 les mène-t-elle dans la bonne direction ? Le petit droïde pourrait très bien avoir été perturbé par l’explosion du speeder. Non, ne pas perdre espoir, BB sait parfaitement ce qu’il fait. Normalement.

Les soleils sont descendus dans le ciel de Tatooine et l’obscurité commence doucement à s’installer tout comme la fraicheur de la nuit. C’est incroyable la différence de température entre le jour et la nuit ; encore une chose que Moira n’aime pas à propos de cette maudite planète. La journée, les soleils vous brûlent intensément la peau tandis que la nuit vous gèle. Rien pour plaire ! Elle trébuche à moitié en se prenant BB-12 alors que celui-ci s’est stoppé net en même temps que Fawn communique d’une façon des plus étranges, sûrement à cause de ses oreilles. BB émet des bips joyeux en tournant sur lui même et Moira lève les yeux pour apercevoir la silhouette de la ville, se découpant dans l’obscurité. Un soupir de soulagement s’échappe d’entre les lèvres à demi ouvertes de la brune et elle se passe une main sur le front. Elles ont réussi. Mais rien ne dit que des barrages n’ont pas été mis en place aux entrées de la ville.

« ALORS comment on FAIT ? »

Moira ne répond pas de suite, il lui faut réfléchir quelques instants. Elles doivent trouver un vaisseau pour quitter la ville, elles n’ont clairement pas le temps d’attendre l’aube pour se reposer. Tant qu’elles pourront se déplacer dans le noir, elles ont toute leur chance de s’en tirer.

« BB, on est loin du spatioport ? » Demande-t-elle à son droïde blanc et violet.

Le petit robot répond que non, si elles parviennent à pénétrer dans la ville en évitant les soldats du Premier Ordre, elles ne sont qu’à quelques centaines de mètres de leur objectif. C’est à la fois rien du tout et énorme, « quelques centaines de mètres ». Moira tapote la petite tête de BB-12 tout en essayant de mettre au point un plan qui tiendra la route ; elle se tourne vers Fawn et essaie d’articuler au mieux pour que si jamais elle ne l’entend pas bien, elle puisse au moins essayer de lire un minimum sur ses lèvres.

« On va attendre qu’il fasse complètement nuit et ensuite on se glissera dans la ville en toute discrétion. Le spatioport n’est pas loin, une fois à l’intérieur, il faudra voler un vaisseau pour quitter cette maudite planète. Maintenant, je ne veux pas un bruit, c’est compris ? Lorsque nous serons dans le spatioport, je te veux à couvert le temps que BB et moi réussissons à réquisitionner un vaisseau. »

La nuit ne tarde pas à tomber complètement et c’est dans le plus grand des silences et avec beaucoup de précautions que le trio se rapproche de la ville. Par chance, aucun barrage ne bloque l’entrée ; ce qui peut être une très bonne chose ou une embuscade. Au choix ! Le visage caché par le voile, les mains dans les poches et marchant le plus possible dans le noir, Moira avant avec l’estomac légèrement noué. BB fait profil bas, roulant près de sa propriétaire afin d’éviter de se faire remarquer mais la chance est avec eux. Ils marchent sans se faire remarquer mais Moira est à l’affût. C’est ainsi qu’elle se jette brusquement sur Fawn pour la coucher sur le sol, derrière des caisses de chargement au moment où elle voit une petit sphère tomber à quelques mètres d’eux. La grenade explose, le bruit est assourdissant mais il ne faut pas perdre de temps. La brune se relève, attrape son fusil blaster dans son dos et se met en position de défense. Derrière elles, une porte menant probablement à des plateformes de décalages ce qui signifie : des vaisseaux.

« BB, pirate la porte pour qu’on puisse rentrer. Je vais essayer de les tenir à distance mais nous n’avons pas beaucoup de temps. Fawn… Ne bouge pas. »

Les tirs des lasers fusent de partout, bien sûr qu’il s’agissait d’une embuscade, ils les attendaient. Moira se redresse rapidement, tire puis se remet à couvert ; rester trop longtemps à découvert est beaucoup trop risqué, elle est seule face à… Beaucoup trop de troopers. Pourvu que BB-12 soit rapide.

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A force de marcher les yeux vers le bas et ne voir que du sable à chaque pas, je finis par arrêter de me torturer les méninges et laisser mon esprit voguer sereinement entre les dunes. Les soleils qui se couchent me réchauffent la peau alors qu’avant ils essayaient de me faire rôtir. Autour de moi, je ne suis consciente que de Moira et son droïde parce que je les entends marcher pour l’une, rouler pour l’autre. Je finis même par apprécier cette marche.

Nous finissons par arriver à Mos Eisley. Je lance un regard à Moira, qui a l’air d’aller un poil mieux qu’au début de notre fuite. Moira me donne ses indications, je tends l’oreille pour essayer d’entendre au moment où une énorme envie de bailler me prend. Par miracle, mon oreille se débouche mais ce n’est pas sans douleur. Elle veut attendre dans le désert que la nuit tombe, je suppose qu’elle n’ignore pas que les températures vont tomber en dessous de zéro quelques heures après le levé des Lunes… Je m’installe sur le sable encore brûlant et sort quelques habits à porter dès que la chaleur sera réellement tombée.

Par chance, nous levons le camp dès que les soleils se sont couchés, le sable nous laisse profiter de sa chaleur le temps de rejoindre la ville, blaster à la main. La ville est déserte et je profite de ma naïveté pour croire que la chance a enfin tourné en notre faveur. Et c’est ainsi, le nez en l’air et le blaster pendant que Moira me surprend en me sautant littéralement dessus. Un milième de seconde plus tard une explosion m’assourdit, juste au moment où je pensais que j’allais pouvoir quitter cette planète et vivre en paix jusqu’à la fin de mes jours.

La Résistance commande bien vite à son droïde de filer ouvrir les grandes portes du hangar. La logique veut qu’elles abritent des vaisseaux, et que les troopers en face de nous nous attendaient. Parce que nous allions forcément vouloir quitter Tatooine. J’ai envie de pleurer devant le peu de stratégie que nous avions eu. Moira saute hors du couvert des caisses pour attaquer les troopers, l’air de vouloir farouchement vendre sa peau. Moi aussi, je n’ai pas envie de mourir. Et je crois bien que le seul moyen de s’en sortir c’est d’avoir un éclair de génie.

Dés, fail et mauvaise foi:


Je me penche discrètement au coin d’une caisse, profitant du manque de talent en matière de tir des troopers, pour jeter un regard aux alentours. Visiblement, ils viennent de recevoir un chargement ou vont en embarquer un car un nombre incroyable de caisses disséminées de toutes parts. Sauf que sur l’entre elles, un logo m’attire l’œil. Avant de ne pouvoir préciser mon plan plus longuement, je tombe à genoux pour éviter le tir d’un trooper qui semble s’être aperçu que mes yeux fouillaient trop. Pas le choix, je n’ai pas le temps de chercher un plan plus parfait et tire Moira vers le bas. Je me souviens à peu près où est la caisse et d’un bond je me lève et envoie deux ou trois salves lasers. Je retombe sur mon derrière et à en croire les cris et puis l’explosion, j’ai touché ma cible.

Sauf que voilà, une grenade ça roule et sa explose. Plein de grenades, ça roule beaucoup et ça explose beaucoup. Et quand je dis que ça roule, je veux dire que ça roule vers les autres caisses d’explosifs. Il est donc temps de demander au droide d’ouvrir cette fichue porte !

Je crois bien que c’est Moira qui donne le top départ, ou alors c’est moi qui, en panique, a foncé vers le petit robot rond en lui hurlant d’ouvrir. Je manque de me casser la figure, soulevée par le souffle d’une explosion. La porte finit par s’ouvrir et moi m’y trainer. Il y a un transporter du Premier Ordre, la câle ouverte et personne en apparence dedans. Je fonce dans le ventre du monstre histoire de laisser Moira finir le sale boulot en le décollant.

Je crois qu'on va s'en tirer. Maintenant j'en suis presque sûre. On va survivre !
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