1, 2we never even tried, we never even talked | tuiren - lyana
Re: we never even tried, we never even talked | tuiren - lyana Mar 31 Jan - 13:53
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Pendant un instant, Lyana se sent ailleurs. Elle se sent comme dans un bulle, il n’y a plus rien autour d’elle, et même cette épaule réconfortante n’existe pas, elle est juste là, quelque part, elle se sent bien, mieux. Est-ce l’alcool ? Peut-être. Il lui procurerait alors un certain effet enivrant, apaisant, soulageant. Elle ne pense plus à rien, juste à une vie paisible, de calme, de solitude. C’est la seule chose dont elle rêve en ce moment, la solitude. Son entourage met ses nerfs à vif, et si elle tente de se contrôler la majeure partie du temps, ça finit souvent en cris. Mais là encore, elle tente de ne pas y penser. Sa tête toujours nichée sur l’épaule de son fidèle ami, elle lève légèrement les yeux au ciel. Un ciel noir comme l’ébène parsemé d’étoiles. Elle se demande parfois si l’une d’entre elle brille pour elle.
Mais sa bulle est très rapidement percée alors que la voix du Commandant des Rogues se fait entendre de nouveau. Il lui dit qu’elle peut venir lui parler quand elle le veut. Elle le veut souvent, mais elle ne le fait pas, car elle n’arrive pas à s’ouvrir. Elle ne sait pas ce que cette nuit a de si spécial pour qu’elle l’ait finalement fait. Elle se demande d’ailleurs ce qu’il pense d’elle à présent. Lui confesser ses pensées les plus sombres. Préférer sa sœur morte est une chose peu commune et pourtant, c’est la Résistance qui lui a appris à voir les choses de cette manière. Mais elle garde dans un coin de sa tête qu’il est là pour elle, même si inconsciemment, elle l’a toujours su. « Merci... »
Mais elle aussi, curieuse dans l’âme, a besoin d’en savoir plus sur les sentiments de son ami. Cette situation de guerre, même s’ils semblent tous s’en contenter, elle a vu son ami dans une situation moins glorieuse. Elle se rappelle de la mort de Lyra, elle se rappelle de l’impact que ça avait eu sur Tuiren mais également sur son amitié avec Darell. Tous ont leur moment de faiblesse. Alors oui, elle veut savoir s’il a déjà songé à tout laisser. Il répond presque positivement. Des fois, il aimerait, semble-t-il. Il lui demande alors s’il lui a déjà raconté ce qu’il faisait avant. Elle hoche la tête de manière à dire non. A vrai dire, elle n’a pas souvenance d’avoir déjà entendu parler de son passé et généralement, elle n’en tient pas rigueur. Elle a appris à vivre avec les personnes comme elles sont aujourd’hui, même si pour certains elle a besoin de savoir d’où ils viennent pour estimer si elle peut leur faire confiance. De Tuiren, elle sait qu’il vient de Coruscant. Il l’aura peut-être compris ce soir, ou non, elle n’est pas encore prête d’y remettre les pieds. Il expliqua alors qu’il était étudiant en Géologie sur Coruscant. La géologie, c’est quelque chose que Lyana ignore, elle n’a jamais eu de cours, si ce n’est d’histoire avec son père et de combat à l’académie militaire. Elle serait curieuse de l’entendre parler de géologie et en même temps, ce qui l’intrigue d’autant plus, c’est la façon dont on devient pilote après avoir fait de telles études. Pourquoi se mettre en danger alors qu’il aurait eu mille autres moyens de rendre service à la résistance. « La géologie, ça semble intéressant. Je n’ai jamais fait d’études, alors je n’y connais pas grand-chose… Un jour si on a du temps, j’aimerais bien que tu m’en parles, que tu me dises ce que tu apprenais quand tu étais étudiant. »
Puis Tuiren pose une nouvelle question à laquelle Lyana ne s’attendait pas. Comment c’est chez elle ? C’était si bien, dans ses souvenirs. Elle lui adresse un léger sourire, ne sachant pas s’il le verra de toute manière. « Je ne viens pas vraiment de D’Xun, mais d’Onderon. Cela dit, nous nous rendions assez souvent sur D’Xun avec mes parents, nous allions voir les bêtes. Je ne pense pas te l’avoir déjà dit, mais je suis issue d’une famille de Chevaucheurs de Bêtes. Même si nous avions nos favorites là-bas, je peux apprivoiser presque n’importe quelle bête d’une taille moyenne. Ça me manque tout ça, ça fait si longtemps que je n’ai pas chevauché, je ne suis même pas certaine d’en être encore capable aujourd’hui, même si mon père me disait toujours qu’on avait ça dans le sang et que ça ne peut s’oublier. » Elle parle, elle parle, comme si elle n'avait rien dit depuis des années. Elle n’en dit pas plus, elle n’évoque pas le fait d’avoir dû quitter Onderon aussi précipitamment qu’elle l’a fait. Elle aimerait tant y retourner, mais si elle voyait son oncle, elle n’ose imaginer ce qu’elle serait capable de faire. « Tu aimerais Onderon, et D’Xun aussi. »
Mais sa bulle est très rapidement percée alors que la voix du Commandant des Rogues se fait entendre de nouveau. Il lui dit qu’elle peut venir lui parler quand elle le veut. Elle le veut souvent, mais elle ne le fait pas, car elle n’arrive pas à s’ouvrir. Elle ne sait pas ce que cette nuit a de si spécial pour qu’elle l’ait finalement fait. Elle se demande d’ailleurs ce qu’il pense d’elle à présent. Lui confesser ses pensées les plus sombres. Préférer sa sœur morte est une chose peu commune et pourtant, c’est la Résistance qui lui a appris à voir les choses de cette manière. Mais elle garde dans un coin de sa tête qu’il est là pour elle, même si inconsciemment, elle l’a toujours su. « Merci... »
Mais elle aussi, curieuse dans l’âme, a besoin d’en savoir plus sur les sentiments de son ami. Cette situation de guerre, même s’ils semblent tous s’en contenter, elle a vu son ami dans une situation moins glorieuse. Elle se rappelle de la mort de Lyra, elle se rappelle de l’impact que ça avait eu sur Tuiren mais également sur son amitié avec Darell. Tous ont leur moment de faiblesse. Alors oui, elle veut savoir s’il a déjà songé à tout laisser. Il répond presque positivement. Des fois, il aimerait, semble-t-il. Il lui demande alors s’il lui a déjà raconté ce qu’il faisait avant. Elle hoche la tête de manière à dire non. A vrai dire, elle n’a pas souvenance d’avoir déjà entendu parler de son passé et généralement, elle n’en tient pas rigueur. Elle a appris à vivre avec les personnes comme elles sont aujourd’hui, même si pour certains elle a besoin de savoir d’où ils viennent pour estimer si elle peut leur faire confiance. De Tuiren, elle sait qu’il vient de Coruscant. Il l’aura peut-être compris ce soir, ou non, elle n’est pas encore prête d’y remettre les pieds. Il expliqua alors qu’il était étudiant en Géologie sur Coruscant. La géologie, c’est quelque chose que Lyana ignore, elle n’a jamais eu de cours, si ce n’est d’histoire avec son père et de combat à l’académie militaire. Elle serait curieuse de l’entendre parler de géologie et en même temps, ce qui l’intrigue d’autant plus, c’est la façon dont on devient pilote après avoir fait de telles études. Pourquoi se mettre en danger alors qu’il aurait eu mille autres moyens de rendre service à la résistance. « La géologie, ça semble intéressant. Je n’ai jamais fait d’études, alors je n’y connais pas grand-chose… Un jour si on a du temps, j’aimerais bien que tu m’en parles, que tu me dises ce que tu apprenais quand tu étais étudiant. »
Puis Tuiren pose une nouvelle question à laquelle Lyana ne s’attendait pas. Comment c’est chez elle ? C’était si bien, dans ses souvenirs. Elle lui adresse un léger sourire, ne sachant pas s’il le verra de toute manière. « Je ne viens pas vraiment de D’Xun, mais d’Onderon. Cela dit, nous nous rendions assez souvent sur D’Xun avec mes parents, nous allions voir les bêtes. Je ne pense pas te l’avoir déjà dit, mais je suis issue d’une famille de Chevaucheurs de Bêtes. Même si nous avions nos favorites là-bas, je peux apprivoiser presque n’importe quelle bête d’une taille moyenne. Ça me manque tout ça, ça fait si longtemps que je n’ai pas chevauché, je ne suis même pas certaine d’en être encore capable aujourd’hui, même si mon père me disait toujours qu’on avait ça dans le sang et que ça ne peut s’oublier. » Elle parle, elle parle, comme si elle n'avait rien dit depuis des années. Elle n’en dit pas plus, elle n’évoque pas le fait d’avoir dû quitter Onderon aussi précipitamment qu’elle l’a fait. Elle aimerait tant y retourner, mais si elle voyait son oncle, elle n’ose imaginer ce qu’elle serait capable de faire. « Tu aimerais Onderon, et D’Xun aussi. »
Nymeria. ♕ gif de spiderliliez ♕ 802 mots.
Re: we never even tried, we never even talked | tuiren - lyana Ven 3 Fév - 19:02
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Re: we never even tried, we never even talked | tuiren - lyana Mar 7 Fév - 6:14
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Plus jeune, elle était réellement intriguée par les choses qui l’entourent. Le pourquoi du comment. Heureusement que son père était là, possédant des connaissances incroyable. Il est vrai qu’aujourd’hui elle ne pouvait jouir des bienfaits de sa sagesse et de ses expériences. La géologie faisait partie de ces choses dont elle avait entendu parler, elle savait à quoi ça faisait allusion sans être capable de s’exprimer sur le sujet. Ce fut souvent source de honte et de malaise pour la commandante de ne pas savoir ces choses, comment piloter, toutes les choses physiques et mécaniques, elle pouvait simplement se vanter d’avoir reçu une éducation tardive mais efficace dans l’art du combat et de la guerre. C’était déjà ça, certains diront. Mais ce n’était pas suffisant pour la petite fille curieuse qui sommeillait encore quelque part au fond d’elle, derrière ce masque qu’elle avait du mal à faire tomber.
Mais il est vrai qu’elle avait quelque chose que très peu d’humains avaient. Ce don, cette capacité qu’elle avait hérité de ses parents et qu’elle ne mettait que trop peu souvent à profit. Elle aurait pu être une spécialiste et utiliser cette force dans l’art du combat, car cela va de pair. Mais elle n’avait pas vécu suffisamment longtemps sur la planète natale pour ça. Après, son père lui avait toujours dit que parce qu’elle avait ça dans le sang, c’était comme pour manier un blaster, ça reviendrait très facilement même après des années. Elle connaissait absolument toute l’histoire de sa planète et de ses ancêtres, elle savait que certains d’entre eux avaient régné sans chevaucher de bêtes pendant des décennies et pourtant, le jour où ils en ont eu besoin, c’est comme s’ils avaient fait ça toute leur vie. Elle avait une petite part de fierté quand elle parlait de ça, la fierté familiale, un trésor à préserver et à transmettre. Du moins, ç’aurait dû être l’ordre des choses si on lui avait laissé la possibilité de vivre une vie paisible en tant que Princesse d’Onderon. Mais ça, c’était un détail qu’il était inutile de préciser au commandant des Rogues. Lyana était bien loin de vouloir étaler un quelconque statut obsolète qui sous entendrait une certaine prétention qu’elle n’avait pas.
Tuiren semblait très intéressé par le sujet des Chevaucheurs de bêtes et il lui posait tout un tas de questions. Elle ne réfléchissait même plus, est-ce qu’elle en disait trop ? Peut-être, mais elle était lancée. Et s’il ne restait que quelques gorgées d’Ambrostine dans la bouteille, c’est qu’ils en avaient déjà descendu une bonne partie. Il demanda ce qu’ils en faisaient. Il se demandait probablement si le peuple de la commandante se contentait de les chevaucher ou si ça allait plus loin. « Ce sont des bêtes sauvages, elles se nourrissent par elles-mêmes, mais il est arrivé que certains de mes ancêtres en aient élevés quelques-unes. Nous faisions souvent des rondes dans la forêt pour vérifier s’il n’y avait pas de bêtes blessées, nous devions éloigner les braconniers, car certaines bêtes attirent la convoitise. » Mais Lyana remarqua que Tuiren était distrait, il se mit à rire. Elle n’avait rien contre le fait qu’il montre un peu de joie, mais elle ne pensait pas avoir fait d’humour. Ce devait être l’alcool. « Qu’est-ce qui te fait tant rire ? L’alcool te monte déjà à la tête ? » Il n’avait pas écouté. « Je disais, que la tradition veut que les hommes chevauchent nus sur leur monture. » C’était absolument faux mais simplement pour voir la réaction de son ami, elle n’avait pu s’empêcher de lui dire ça. Elle ne put d’ailleurs se retenir de rire, ayant une vision assez amusante du Rogue Leader. Il rajouta finalement qu’une fois, il avait chevauché un rancor. Elle manqua de s’étouffer. « Pardon ? » Elle n’en croyait pas vraiment ses oreilles, même elle ne saurait monter ce genre d’abomination. « Et tu es encore en vie ? Je suis déçue de ne pas avoir pu assister à ça, il faudra que tu me montres ça ! » Elle se demandait bien dans quelle situation il s’était mis pour en arriver là, mais pour le coup, il la battait à tous les niveaux.
Elle se laissa tomber en arrière, dans l’herbe légèrement humide à cause de la fraîcheur nocturne. « Tout ça me manque parfois. » Elle avala une dernière grosse gorgée d’Ambrostine, probablement la gorgée de trop, laissant seulement à Tuiren de quoi se rincer la bouche.
Mais il est vrai qu’elle avait quelque chose que très peu d’humains avaient. Ce don, cette capacité qu’elle avait hérité de ses parents et qu’elle ne mettait que trop peu souvent à profit. Elle aurait pu être une spécialiste et utiliser cette force dans l’art du combat, car cela va de pair. Mais elle n’avait pas vécu suffisamment longtemps sur la planète natale pour ça. Après, son père lui avait toujours dit que parce qu’elle avait ça dans le sang, c’était comme pour manier un blaster, ça reviendrait très facilement même après des années. Elle connaissait absolument toute l’histoire de sa planète et de ses ancêtres, elle savait que certains d’entre eux avaient régné sans chevaucher de bêtes pendant des décennies et pourtant, le jour où ils en ont eu besoin, c’est comme s’ils avaient fait ça toute leur vie. Elle avait une petite part de fierté quand elle parlait de ça, la fierté familiale, un trésor à préserver et à transmettre. Du moins, ç’aurait dû être l’ordre des choses si on lui avait laissé la possibilité de vivre une vie paisible en tant que Princesse d’Onderon. Mais ça, c’était un détail qu’il était inutile de préciser au commandant des Rogues. Lyana était bien loin de vouloir étaler un quelconque statut obsolète qui sous entendrait une certaine prétention qu’elle n’avait pas.
Tuiren semblait très intéressé par le sujet des Chevaucheurs de bêtes et il lui posait tout un tas de questions. Elle ne réfléchissait même plus, est-ce qu’elle en disait trop ? Peut-être, mais elle était lancée. Et s’il ne restait que quelques gorgées d’Ambrostine dans la bouteille, c’est qu’ils en avaient déjà descendu une bonne partie. Il demanda ce qu’ils en faisaient. Il se demandait probablement si le peuple de la commandante se contentait de les chevaucher ou si ça allait plus loin. « Ce sont des bêtes sauvages, elles se nourrissent par elles-mêmes, mais il est arrivé que certains de mes ancêtres en aient élevés quelques-unes. Nous faisions souvent des rondes dans la forêt pour vérifier s’il n’y avait pas de bêtes blessées, nous devions éloigner les braconniers, car certaines bêtes attirent la convoitise. » Mais Lyana remarqua que Tuiren était distrait, il se mit à rire. Elle n’avait rien contre le fait qu’il montre un peu de joie, mais elle ne pensait pas avoir fait d’humour. Ce devait être l’alcool. « Qu’est-ce qui te fait tant rire ? L’alcool te monte déjà à la tête ? » Il n’avait pas écouté. « Je disais, que la tradition veut que les hommes chevauchent nus sur leur monture. » C’était absolument faux mais simplement pour voir la réaction de son ami, elle n’avait pu s’empêcher de lui dire ça. Elle ne put d’ailleurs se retenir de rire, ayant une vision assez amusante du Rogue Leader. Il rajouta finalement qu’une fois, il avait chevauché un rancor. Elle manqua de s’étouffer. « Pardon ? » Elle n’en croyait pas vraiment ses oreilles, même elle ne saurait monter ce genre d’abomination. « Et tu es encore en vie ? Je suis déçue de ne pas avoir pu assister à ça, il faudra que tu me montres ça ! » Elle se demandait bien dans quelle situation il s’était mis pour en arriver là, mais pour le coup, il la battait à tous les niveaux.
Elle se laissa tomber en arrière, dans l’herbe légèrement humide à cause de la fraîcheur nocturne. « Tout ça me manque parfois. » Elle avala une dernière grosse gorgée d’Ambrostine, probablement la gorgée de trop, laissant seulement à Tuiren de quoi se rincer la bouche.
Nymeria. ♕ gif de spiderliliez ♕ 745 mots.
Re: we never even tried, we never even talked | tuiren - lyana Mer 8 Fév - 20:53
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Re: we never even tried, we never even talked | tuiren - lyana Mer 1 Mar - 9:55
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Le simple fait d’imaginer Tuiren monté sur un rancor redonnait du baume au cœur de Lyana, simplement parce que la scène devait être à mourir de rire. Elle écouta alors son récit, vraiment curieuse de ce qui avait bien pu le mener à se retrouver dans une telle situation. Il expliqua comment, lors d’une mission près de Dathomir, son vaisseau avait été touché. La suite du récit fit Lyana se pincer les lèvres. Il est vrai qu’aujourd’hui jamais elle n’aurait laissé l’ennemi en vie. Mais il était jeune, et elle pouvait peut-être comprendre que dans certaines situations, l’appartenance politique ou idéologique ne prime pas sur le fait d’être un être vivant. Elle ne fit donc aucune remarque. Elle tenta également de rester calme lorsqu’il expliqua qu’ils avaient collaboré avant de se faire capturer. Ce point-là, elle avait un peu plus de mal à le concevoir, mais c’était du passé et l’alcool faisait un tel effet qu’elle n’arriverait de toute manière pas à lui faire la moral. Est-ce qu’elle connaissait Dathomir ? Elle fit non de la tête, ne voulant pas l’interrompre. Ce qu’il précisa sur cet endroit fit sourire Lyana. Des sociétés dominées par des femmes, c’est une idée qui plaisait pas mal à la commandante. L’histoire paraissait à la fois simple et improbable. « C’est une sacré expérience dis-moi… A dos de rancor. Rappelle-moi de ne jamais aller sur Dathomir avec toi, je ne suis pas certaine d’avoir envie de monter ce genre de bête. »
Allongée dans l’herbe tout en observant les diverses étoiles illuminant ce ciel si sombre, elle avait écouté l’histoire ne sachant pas trop s’il fallait rire simplement ou se moquer de son ami. Ce devait être assez ridicule. Mais elle se contenta de rire, rire fort comme elle ne le faisait jamais. Elle oubliait, son cerveau faisait fi des problèmes et elle ne pensait plus qu’à cet instant et aux rancors, avec Tuiren dessus. Depuis quand n’avait-elle pas eu un tel moment privilégié en compagnie de cet ami. Elle ne sait même plus comment leur amitié s’est tissée, mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle s’était renforcée lors de la disparition de Lyra. Elle avait eu un rare élan d’affection pour Tuiren, ressentant le besoin de le prendre dans ses bras, de le rassurer, de le soutenir. Elle ne saurait expliquer ce besoin et cette envie à ce moment-là. Ce qu’elle sait, c’est que même si la Lyana d’aujourd’hui, impassible et froide, ne montre pas ses sentiments, elle tient énormément à cette personne. Cet homme qu’elle n’aurait pas pensé rencontrer au sein de la résistance. Il y a des choses qu’on ne s’explique pas. Alors oui, elle se laisse aller en sa compagnie parce qu’elle sent qu’avec lui, c’est possible. Bientôt, ils seront sur Naboo pour une nouvelle bataille. Aucun d’eux ne sait s’il reviendra indemne. C’est le jeu de la guerre, les règles, Lyana les a acceptées depuis longtemps. Mais il serait celui dont la mort ne serait pas supportable si ça devait arriver. Parce qu’il est son double, son meilleur ami, sa moitié. C’est comme ça qu’elle le voit.
Elle revient à la réalité lorsqu’il râle car la bouteille est presque vide. Elle sourit timidement. Pour lui, il y a espoir de voir un jour la fin de tout ça et de pouvoir finalement rentrer. Elle l’espère aussi. Elle veut redevenir la Lyana qu’elle fut à une époque. Une jeune fille souriante, aimante. Surtout aimante. Elle se donnera le droit d’aimer une famille, des amis, peut-être un homme. Seulement si un jour tout se termine, avant cela, ça semble beaucoup trop compliqué. « Y aller ? A Dathomir ou Onderon ? » Si c’est Dathomir, elle n’est pas sûre d’être emballée. « Mais oui, des vacances nous feraient du bien. Je serai partante tant que c’est avec toi. » L'alcool brisait les barrières qu'elle se mettait en général, dévoilant son affection sans retenue.
Allongée dans l’herbe tout en observant les diverses étoiles illuminant ce ciel si sombre, elle avait écouté l’histoire ne sachant pas trop s’il fallait rire simplement ou se moquer de son ami. Ce devait être assez ridicule. Mais elle se contenta de rire, rire fort comme elle ne le faisait jamais. Elle oubliait, son cerveau faisait fi des problèmes et elle ne pensait plus qu’à cet instant et aux rancors, avec Tuiren dessus. Depuis quand n’avait-elle pas eu un tel moment privilégié en compagnie de cet ami. Elle ne sait même plus comment leur amitié s’est tissée, mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle s’était renforcée lors de la disparition de Lyra. Elle avait eu un rare élan d’affection pour Tuiren, ressentant le besoin de le prendre dans ses bras, de le rassurer, de le soutenir. Elle ne saurait expliquer ce besoin et cette envie à ce moment-là. Ce qu’elle sait, c’est que même si la Lyana d’aujourd’hui, impassible et froide, ne montre pas ses sentiments, elle tient énormément à cette personne. Cet homme qu’elle n’aurait pas pensé rencontrer au sein de la résistance. Il y a des choses qu’on ne s’explique pas. Alors oui, elle se laisse aller en sa compagnie parce qu’elle sent qu’avec lui, c’est possible. Bientôt, ils seront sur Naboo pour une nouvelle bataille. Aucun d’eux ne sait s’il reviendra indemne. C’est le jeu de la guerre, les règles, Lyana les a acceptées depuis longtemps. Mais il serait celui dont la mort ne serait pas supportable si ça devait arriver. Parce qu’il est son double, son meilleur ami, sa moitié. C’est comme ça qu’elle le voit.
Elle revient à la réalité lorsqu’il râle car la bouteille est presque vide. Elle sourit timidement. Pour lui, il y a espoir de voir un jour la fin de tout ça et de pouvoir finalement rentrer. Elle l’espère aussi. Elle veut redevenir la Lyana qu’elle fut à une époque. Une jeune fille souriante, aimante. Surtout aimante. Elle se donnera le droit d’aimer une famille, des amis, peut-être un homme. Seulement si un jour tout se termine, avant cela, ça semble beaucoup trop compliqué. « Y aller ? A Dathomir ou Onderon ? » Si c’est Dathomir, elle n’est pas sûre d’être emballée. « Mais oui, des vacances nous feraient du bien. Je serai partante tant que c’est avec toi. » L'alcool brisait les barrières qu'elle se mettait en général, dévoilant son affection sans retenue.
Nymeria. ♕ gif de spiderliliez ♕ 650 mots.
Re: we never even tried, we never even talked | tuiren - lyana Dim 19 Mar - 21:35
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