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Page 1 sur 2 • 1, 2 L'expression de l'angoisse || Gal'aad
L'expression de l'angoisse || Gal'aad Lun 26 Déc - 0:20
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Le secret de mon adaptation à la vie ?
- J'ai changé de désespoir comme de chemise.
La vitesse de tes pas ne faisait que d'augmenter.Ce n'est pas un endroit pour un enfant. La phrase résonnait dans ton esprit. Tu en avais bien conscience. Tu savais qu'il aurait fallu la laisser dans le vaisseau. Demander à Aks de la garder un peu plus longtemps, quitte à lui rembourser les pertes pour sa cible. Demander à ta mère de venir la chercher, le temps de quelques heures. Ce n'est pas un endroit pour un enfant. Tu avais pensé pouvoir « gérer ». C'était ta permission, tu ne devais pas à avoir besoin de retourner au travail pour fournir des données que d'autres ne parvenaient pas à retrouver...Ce n'est pas un endroit pour un enfant. Ton frère aurait pu la prendre avec lui au lieu de te le reprocher, d'attendre un peu avec sa nièce, ta fille. Elle aurait probablement évité de s'éloigner. Elle n'était sûrement pas loin et elle n'avait pas d'uniforme de cadet, elle serait facilement repérable parmi les autres têtes présentes. L'endroit n'était de toute façon que peu fréquenté par les jeunes. Tu n'avais pas peur des autres, tu n'avais pas peur que ta femme l'apprenne, que quelqu'un te juge. Tu avais peur pour elle.
Ce n'est pas un endroit pour un enfant. Ce n'était pas totalement vrai. Des enfants intégraient très tôt le Premier Ordre, pour des tâches dans lesquelles tu ne souhaitais pas intégrer ta fille. Vous n'avez encore décidé de rien, avec ta femme. Comme si vous cherchiez à éviter le moment fatidique où il faudrait prendre une décision. Quelle voie la pousser à suivre ? Vers où la diriger ? Prenait-elle déjà trop l'esprit indépendant de ta mère, de ton frère ?
Tu ne l'appelais pas, parce qu'elle ne t'aurait probablement pas entendu. Elle était habituellement une enfant sage, mais elle était tête en l'air. Mieg n'avait jamais trouvé d'amusement dans la désobéissance, ta mère, Seev, disait parfois qu'elle avait probablement plus hérité de ta femme que de toi. Tu te contentais d'hausser les épaules en faisant la moue. Tu cherchais parfois en elle ce en quoi elle te ressemblait. Elle avait tes yeux, ta peau trop pâle, aussi. La placidité de son caractère. Tu n'arrivais pas à toujours bien la cerner. La faute à ton absence, probablement. Tu regrettais ces années que tu ne pouvais passer à ses côtés et tu te languissais du jour où elle pourrait enfin te parler, communiquer autrement que par appels de quelques minutes, temps volé avant qu'elle aille se coucher, lorsque tu n'étais pas de quart.
Tu t'arrêtais au milieu d'un des couloirs, un carrefour où passaient régulièrement des gens. A ta droite se trouvait une autre série de bureaux, où discutaient quelques sous-officiers, holopads sous le bras. A ta gauche, le chevalier de Ren, une personne que tu craignais, également. Tu n'étais pas quelqu'un de très courageux et le mystère qui les entourait t'hérissait les poils. Tu n'aimais pas ne pas comprendre et une partie animale de ton cerveau te disait de fuir constamment en leur présence. Tu allais reprendre ta route, déchiré entre la peur de ne pas retrouver Mieg et le fait de t'éloigner du chev … Non.
Une petite forme se trouvait non loin de lui.
« Mieg ! »
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Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Mar 27 Déc - 16:22
Gal'aad Serke
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l'expression de l'angoisse
Qennto & Gal'aad
Traiter avec un officier autre que Thrace était déstabilisant pour Gal'aad, si peu attentif aux échanges entre personnes.
Il ne devait faire qu'une chose : récupérer un rapport, le genre doté d'un niveau de sécurité tel qu'on ne pouvait le remettre que de main à main. L'officier n'avait pas voulu le faire entrer dans son bureau le temps qu'il aille le chercher, préférant faire patienter Gal'aad dans le couloir. Sans doutes craignait-il un coup de colère quelconque, l'impatience ou l'ennui, tout ce qui faisait qu'un chevalier pouvait dégainer son sabre et tout casser. L'officier était un homme prudent qui aimait son petit bureau tel qu'il était, ne comptait pas refaire la peinture avant la prochaine décennie et ne voulait pas que le matériel informatique soit retenu sur sa paye....
Alors Gal'aad restait debout à attendre, l'esprit déjà ailleurs, lui qui s'intéressait bien peu à la bureaucratie.
Il y avait peu d'allées et venues, les couloirs étaient calmes, de temps en temps le murmure de deux sous-officiers pouvait lui parvenir malgré tout. La fatigue des voyages accumulés commençait à se faire ressentir sur ses épaules, Gal'aad se prit à espérer rejoindre au plus vite les quartiers des chevaliers, là où personne ne viendrait le déranger.
Il soupira un peu fortement, à la manière d'un enfant. Un autre soupir lui répondit, un soupir exagéré lui aussi. Curieux, le Chevalier baissa les yeux, la petite frimousse qui le regardait avec le teint pâle des enfants que l'on emmenait peu jouer dehors. Tous les enfants n'étaient pas amenés à jouer après tout, mieux que quiconque, Gal'aad le savait.
En silence, ils se dévisagèrent tous les deux. De ce petit être, l'homme ne sentait aucune peur, pas pour le moment, plutôt une curiosité aiguë envers lui plutôt qu'envers les lieux, preuve qu'elle connaissait au moins un peu l'endroit. Sans doutes appartenait-elle à un officier quelconque, ça aussi ça arrivait....
Il n'avait rien à lui dire, elle non plus, les choses se trouvaient donc dans une égalité parfaite pour le moment. Les petits yeux se posèrent soudain sur le bras métallique du chevalier, était-elle effrayée, impressionnée ? Des adultes l'étaient parfois, eux. Dégoûtés, aussi.
Il la laissa regarder, il la laissa s'approcher aussi. Toucher les différents doigts de métal, tirer un peu dessus avec une curiosité presque scientifique.
Ellle essaya d'en pincer un, curieuse peut-être de savoir si cela provoquait une quelconque douleur.
Une enfant éveillée à sa manière, intelligente, capable de raisonnement malgré un âge jeune.
Il enfouit sa main libre dans sa poche, en sorti quelques douceurs et caramels avant de les lui tendre. Elle en prit un, déchira l'emballage de couleur, le mit dans sa bouche et lui rendit le papier. Un brusque sentiment de peur lui parvint, pas la sienne, pas celle de l'enfant, alors Gal'aad se retourna.
Le père, le père était là. Il fut surpris de voir qu'il le connaissait, Quennto étant sous les ordres de Thrace depuis peu.
Il posa sa main de métal sur l'épaule d ela petite, regarda l'homme, regarda et le jugea : ne risquait-il pas de gâcher cette enfant, lui qui était bon à sa manière mais atteignait vite les limites qu'on lui connaissait ? Ne devait-on pas en ce cas trouver de meilleurs parents afin d'élever des petits espoirs ? Il ne savait pas, se souvenait peu de sa propre mère, ne savait pas que son père n'était qu'adoptif, savait juste qu'il ne l'aimait pas, ne l'avait jamais aimé, et que cela était normal comme beaucoup d'autres choses en ce monde. Qu'il ne fallait pas discuter.
Il cria le nom de la petite, le père.
« Va le rejoindre, Mieg... On doit obéir à ses parents »
Il ne devait faire qu'une chose : récupérer un rapport, le genre doté d'un niveau de sécurité tel qu'on ne pouvait le remettre que de main à main. L'officier n'avait pas voulu le faire entrer dans son bureau le temps qu'il aille le chercher, préférant faire patienter Gal'aad dans le couloir. Sans doutes craignait-il un coup de colère quelconque, l'impatience ou l'ennui, tout ce qui faisait qu'un chevalier pouvait dégainer son sabre et tout casser. L'officier était un homme prudent qui aimait son petit bureau tel qu'il était, ne comptait pas refaire la peinture avant la prochaine décennie et ne voulait pas que le matériel informatique soit retenu sur sa paye....
Alors Gal'aad restait debout à attendre, l'esprit déjà ailleurs, lui qui s'intéressait bien peu à la bureaucratie.
Il y avait peu d'allées et venues, les couloirs étaient calmes, de temps en temps le murmure de deux sous-officiers pouvait lui parvenir malgré tout. La fatigue des voyages accumulés commençait à se faire ressentir sur ses épaules, Gal'aad se prit à espérer rejoindre au plus vite les quartiers des chevaliers, là où personne ne viendrait le déranger.
Il soupira un peu fortement, à la manière d'un enfant. Un autre soupir lui répondit, un soupir exagéré lui aussi. Curieux, le Chevalier baissa les yeux, la petite frimousse qui le regardait avec le teint pâle des enfants que l'on emmenait peu jouer dehors. Tous les enfants n'étaient pas amenés à jouer après tout, mieux que quiconque, Gal'aad le savait.
En silence, ils se dévisagèrent tous les deux. De ce petit être, l'homme ne sentait aucune peur, pas pour le moment, plutôt une curiosité aiguë envers lui plutôt qu'envers les lieux, preuve qu'elle connaissait au moins un peu l'endroit. Sans doutes appartenait-elle à un officier quelconque, ça aussi ça arrivait....
Il n'avait rien à lui dire, elle non plus, les choses se trouvaient donc dans une égalité parfaite pour le moment. Les petits yeux se posèrent soudain sur le bras métallique du chevalier, était-elle effrayée, impressionnée ? Des adultes l'étaient parfois, eux. Dégoûtés, aussi.
Il la laissa regarder, il la laissa s'approcher aussi. Toucher les différents doigts de métal, tirer un peu dessus avec une curiosité presque scientifique.
Ellle essaya d'en pincer un, curieuse peut-être de savoir si cela provoquait une quelconque douleur.
Une enfant éveillée à sa manière, intelligente, capable de raisonnement malgré un âge jeune.
Il enfouit sa main libre dans sa poche, en sorti quelques douceurs et caramels avant de les lui tendre. Elle en prit un, déchira l'emballage de couleur, le mit dans sa bouche et lui rendit le papier. Un brusque sentiment de peur lui parvint, pas la sienne, pas celle de l'enfant, alors Gal'aad se retourna.
Le père, le père était là. Il fut surpris de voir qu'il le connaissait, Quennto étant sous les ordres de Thrace depuis peu.
Il posa sa main de métal sur l'épaule d ela petite, regarda l'homme, regarda et le jugea : ne risquait-il pas de gâcher cette enfant, lui qui était bon à sa manière mais atteignait vite les limites qu'on lui connaissait ? Ne devait-on pas en ce cas trouver de meilleurs parents afin d'élever des petits espoirs ? Il ne savait pas, se souvenait peu de sa propre mère, ne savait pas que son père n'était qu'adoptif, savait juste qu'il ne l'aimait pas, ne l'avait jamais aimé, et que cela était normal comme beaucoup d'autres choses en ce monde. Qu'il ne fallait pas discuter.
Il cria le nom de la petite, le père.
« Va le rejoindre, Mieg... On doit obéir à ses parents »
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Mer 4 Jan - 0:41
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Le secret de mon adaptation à la vie ?
- J'ai changé de désespoir comme de chemise.
« Va le rejoindre, Mieg... On doit obéir à ses parents. » Ta fille observait l'homme qui se trouvait à ses côtés, la bouche toujours en mouvement, avant de tourner son regard vers toi. Tu frissonnais, inquiet, indécis. Devais-tu approcher ? Tu n'avais pas entendu ce que l'homme lui avait dit, ton – manque – d'imagination t'empêchait également de mettre des mots dessus. Tu ne savais quoi penser, comment agir. Devais-tu enlever l'enfant, la prendre dans tes bras pour fuir ou attendre qu'elle s'approche d'elle même ? Gal'aad était comme un animal dangereux auprès duquel on ne savait s'il allait mordre ou attendre patiemment. Dans ton esprit, c'était le cas pour tous les utilisateurs de la Force. Des gens trop puissants qui se retrouvaient alors emplis d'émotions et d'actions trop violentes.Tu fis un pas, puis un deuxième tandis que Mieg te regardait avancer. Tu ne savais à nouveau que dire et tu levais les yeux vers les chevalier de Ren. Tu carrais les épaules, tenter de te faire passer pour plus calme, plus maître de toi même que tu n'avais l'impression de l'être. Tu avais cessé de compter le nombre de pas qui vous séparait, aussi fus-tu surpris de te retrouver à leur côtés. Un bref instant de flottement avant d'incliner la nuque, brièvement le buste. « Seigneur. Mes excuses. » Le regard de ta fille s'était posé sur toi, puis sur le chevalier. Tu lui tendais à nouveau la main, qu'elle finit par prendre entre ses petits doigts qui te surprenaient toujours.... Toujours un mouvement de flottement que tu imputais à tes trop longues absences, à une méfiance que sa mère et toi n'avaient que trop cultivé. Tu reculais à présent, prêt à disparaître aussi vite que tu étais arrivé. D'emmener ta fille loin d'ici, loin de la guerre, loin de la peur que tu ressentais et qu'elle ne semblait pourtant pas ressentir.
Elle, elle continuait de mâchonner ce que l'homme lui avait donné. L'empoisonneur en toi frémissait à l'idée que cela puisse lui causer du tort, la faire souffrir te donnait des sueurs froides. Elle offrit un sourire. Tu serrais un peu plus fort sa main. « Je suis Mieg Dtin. C'est mon papa, Qennto Dtin. Nous sommes enchantés de te connaître. » Elle prenait la parole pour toi. Tu ne l'avais pas élevé cet enfant, c'était son oncle, sa grand mère qui lui avaient appris à parler, à s'exprimer. Elle était fière, fière de son élocution et de la jolie tournure de ses mots. Tu serrais un peu plus ses doigts, pressé de partir, mais elle te retenait sur place, fixant avec un calme paisible l'homme qui se trouvaient face à vous.
Tu gardais le dos droit, les épaules larges, comme on t'avait appris à te tenir face à tes supérieurs hiérarchiques. Le regard droit devant toi, tu ne parvenais à garder ton regard fixé suffisamment longtemps sur l'homme qui te faisait face. Ta fille avait plus de courage en elle que tu n'en avais jamais eu et tu te demandais de qui elle le tenait.
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Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Dim 8 Jan - 16:24
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l'expression de l'angoisse
Qennto & Gal'aad
« Un enfant se doit de vouvoyer un adulte, ce sont les règles. Tu n'es pas mon égale, tu ne le seras peut-être même jamais »
Aucune émotion ne transparaissait de ses mots, et le regard froid était celui d'une étoile morte, non d'un humain. Ses yeux s'étaient posés sur Qennto bien sûr, il ne cillait pas. La peur, battement d'un cœur aussi peut être, de deux avec l'enfant. Quant au sien propre, il l'oubliait.
«C'est à moi de décider si ton nom mérite d'être retenu également... »
Il y avait eu du respect dans la voix de la fillette pourtant, une forme enfantine bien sûr, sincère aussi, sincère surtout. Pas de malice en elle, pas comme son père. Un bien, un mal ? Un enfant devait-il grandir avec ses parents ? On ne l'avait pas élevé ainsi, lui, qu'est-ce que cela signifiait ?
Qu'il était une erreur ?
Ne pas se déconcentrer, la peur appartenait à D'tin, elle n'était pas sienne. L'autre homme voulait fuir bien sûr, faire face au danger n'avait jamais été dans ses méthodes. Thrace le changerait peut-être, à moins que cela ne soit l'inverse.
Il eut envie de s'énerver soudain, de rendre le sous-officier responsable de quelque chose, il ne savait pas quoi. La colère venait ainsi, ses responsabilités lui donnaient de moins en moins de liberté pour la laisser s'échapper cependant. Il avait besoin de cette violence, Gal'aad, besoin d'être un chaos constant, un feu sauvage, une force dans la Force. Cela criait dans ses veines parfois, quelque chose qui ne se taisait jamais. Le cri du sang peut être, à défaut du prix.
Alors ses yeux se noircirent un peu plus, son cœur non, il ne pouvait être plus sombre encore. Un point de non-retour atteint depuis combien de temps déjà ? Il ne savait, Snoke le pourrait, Snoke s'en réjouissait. A sa manière. Il pouvait craindre qu'un autre soit sauvé peut-être, pour Gal'aad cependant il ne doutait pas.
Condamné.
Et le Chevalier ne pouvait rien en savoir bien sûr. Il n'était qu'un pion, il le resterait. Jusqu'à sa mort. Alors la colère venait, oui, celle de la bête fauve, de l'animal. Il n'était rien d'autre. Ce n'était pas contre l'enfant que Gal'aad en éprouvait, pas contre le père non plus, ils n'étaient que deux entités qu'il ne pouvait comprendre vraiment au fond. Sa différence à lui était une blessure, il la ressentait. Quand il la ressentait trop, la colère venait. Cela faisait longtemps, jusqu'ici il avait su se contenir, la contenir. Il n'y arrivait plus. Pourquoi ? Pas besoin de raison, ainsi étaient les choses.
Et la Force se pliait à sa volonté, il la nourrissait de rages, de tourments. Elle s'en régalait. Froide, silencieuse, elle pouvait prendre place sur la gorge de Qennto, s'y plaire, s'y étendre. Ce fut sur la nuque qu'elle appuya d'abord, ainsi que Gal'aad le lui commandait. Un peu pour commencer, puis assez.
Assez pour quoi ?
Pour qu'il tombe à genoux. Il n'avait pas été insolent, il n'avait pas outrepassé ses droits, ses fonctions, et Gal'aad le savait. Il servait simplement de leçon à sa fille, leçon sur le monde.
Et la Force aux doigts invisibles appuyaient sur sa gorge assez pour qu'il s'étouffe à présent. Pas pour le tuer. Gal'aad appuya juste assez pour la peur et la douleur, avant de lui demander de se retirer. La Force, la colère, la volonté. Les siennes, toutes trois.
Siennes.
« Cette enfant est semble-t-il trop gâtée, vous remédierez à cela. »
Il lui avait lui-même donné un chocolat, il s'en souvenait.
Il ne le referait plus.
Aucune émotion ne transparaissait de ses mots, et le regard froid était celui d'une étoile morte, non d'un humain. Ses yeux s'étaient posés sur Qennto bien sûr, il ne cillait pas. La peur, battement d'un cœur aussi peut être, de deux avec l'enfant. Quant au sien propre, il l'oubliait.
«C'est à moi de décider si ton nom mérite d'être retenu également... »
Il y avait eu du respect dans la voix de la fillette pourtant, une forme enfantine bien sûr, sincère aussi, sincère surtout. Pas de malice en elle, pas comme son père. Un bien, un mal ? Un enfant devait-il grandir avec ses parents ? On ne l'avait pas élevé ainsi, lui, qu'est-ce que cela signifiait ?
Qu'il était une erreur ?
Ne pas se déconcentrer, la peur appartenait à D'tin, elle n'était pas sienne. L'autre homme voulait fuir bien sûr, faire face au danger n'avait jamais été dans ses méthodes. Thrace le changerait peut-être, à moins que cela ne soit l'inverse.
Il eut envie de s'énerver soudain, de rendre le sous-officier responsable de quelque chose, il ne savait pas quoi. La colère venait ainsi, ses responsabilités lui donnaient de moins en moins de liberté pour la laisser s'échapper cependant. Il avait besoin de cette violence, Gal'aad, besoin d'être un chaos constant, un feu sauvage, une force dans la Force. Cela criait dans ses veines parfois, quelque chose qui ne se taisait jamais. Le cri du sang peut être, à défaut du prix.
Alors ses yeux se noircirent un peu plus, son cœur non, il ne pouvait être plus sombre encore. Un point de non-retour atteint depuis combien de temps déjà ? Il ne savait, Snoke le pourrait, Snoke s'en réjouissait. A sa manière. Il pouvait craindre qu'un autre soit sauvé peut-être, pour Gal'aad cependant il ne doutait pas.
Condamné.
Et le Chevalier ne pouvait rien en savoir bien sûr. Il n'était qu'un pion, il le resterait. Jusqu'à sa mort. Alors la colère venait, oui, celle de la bête fauve, de l'animal. Il n'était rien d'autre. Ce n'était pas contre l'enfant que Gal'aad en éprouvait, pas contre le père non plus, ils n'étaient que deux entités qu'il ne pouvait comprendre vraiment au fond. Sa différence à lui était une blessure, il la ressentait. Quand il la ressentait trop, la colère venait. Cela faisait longtemps, jusqu'ici il avait su se contenir, la contenir. Il n'y arrivait plus. Pourquoi ? Pas besoin de raison, ainsi étaient les choses.
Et la Force se pliait à sa volonté, il la nourrissait de rages, de tourments. Elle s'en régalait. Froide, silencieuse, elle pouvait prendre place sur la gorge de Qennto, s'y plaire, s'y étendre. Ce fut sur la nuque qu'elle appuya d'abord, ainsi que Gal'aad le lui commandait. Un peu pour commencer, puis assez.
Assez pour quoi ?
Pour qu'il tombe à genoux. Il n'avait pas été insolent, il n'avait pas outrepassé ses droits, ses fonctions, et Gal'aad le savait. Il servait simplement de leçon à sa fille, leçon sur le monde.
Et la Force aux doigts invisibles appuyaient sur sa gorge assez pour qu'il s'étouffe à présent. Pas pour le tuer. Gal'aad appuya juste assez pour la peur et la douleur, avant de lui demander de se retirer. La Force, la colère, la volonté. Les siennes, toutes trois.
Siennes.
« Cette enfant est semble-t-il trop gâtée, vous remédierez à cela. »
Il lui avait lui-même donné un chocolat, il s'en souvenait.
Il ne le referait plus.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Dim 15 Jan - 17:52
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- J'ai changé de désespoir comme de chemise.
« Un enfant se doit de vouvoyer un adulte, ce sont des règles. Tu n'es pas mon égale, tu ne le seras peut-être jamais. » Tu espérais qu'elle ne le serait jamais. Les parents veulent le meilleur pour leurs enfants et ce n'était pas, pour toi, le meilleur que de la voir devenir le bras armé occulte du Premier Ordre. Tu espérais qu'elle ne démontre jamais aucune affinité avec la Force ou tout autre chose ésotérique. Une tête bien faite dans un corps sain, c'était tout ce que tu demandais. Tu serrais plus fort sa main. « C'est à moi de décider si ton nom mérite d'être retenu également... » Tu détournais le regard vers celui de Mieg, ta main broyant presque la sienne, espérant qu'elle comprenne le message et ne dise rien, qu'elle baisse juste la tête et espère que tout se passe au mieux. La peur t'étouffait. Pas pour toi, la peur. Pour elle. Pour sa survie. Peut-être aussi un peu pour la tienne que tu projetais au travers d'elle. Ta respiration te semblait de plus en plus difficile et ta gorge se nouait. Allait-elle se taire, courber la nuque ou l'influence de ta famille avait été elle plus importante ? Le bon sens n'était pas la première des qualités de ton frère, son oncle à elle, et il ne devait sa survie qu'à une chance inouïe ou un savoir faire forgé par des années d'entraînements et de chutes.
La petite fille poussa un gémissement et tu lâchais sensiblement sa main, mal à l'aise, l'impression de flotter tout en étant trop là. Tes pieds restaient sur terre, mais des sensations te disaient de fuir, de tous les laisser là. Tu avais besoin de respirer, tu t'étouffais toi même, dans ta peur et tes craintes. Trop. Ta nuque, ta gorge, tes poumons refusaient dorénavant de t'obéir et tu te sentis lâcher la main de ta fille, comme une énième trahison. La douleur t'aveuglait presque et tu portais instinctivement la main à ton col, cherchant à le dégager pour respirer, dans une tentative illusoire d'attraper une sensation qui se faisait palpable. Tu ne compris que trop tard ce qui t'arrivait, aveuglé par la terreur et le manque d'air. Tu te retrouvais au sol, une main tirant un instant péniblement sur ton col avant de retomber au sol.
Il était parfois inutile de lutter. Tu le savais. Tu avais déjà utilisé assez de poisons, maux insidieux qui frappaient parfois sans espoirs de survie. Tu sentis ses mains sur ton dos, tandis que tes inspirations ne parvenaient jamais à terme.
Est-ce que tu allais mourir là ?
Pour une présentation qui n'aurait pas dû l'être ?
Une énième tentative, suivie d'une réussite. Le bruit de ta peine était pathétique et t'aurait fait grincer des dents si tu n'essayais pas toi même de retrouver toutes tes capacités. Tu en avais perdu la conscience extérieure, incapable de dire ce qui se passait autour de toi, outre celles des mains de ta fille contre toi, peut-être ses larmes ? Son inquiétude ?
« Cette enfant est semble-t-il trop gâtée, vous remédierez à cela. »
Tu ne l’amènerais plus ici, cela était certain. Tu la pris dans tes bras, cachant son visage contre ton épaule, ta respiration laborieuse tandis que les autres officiers vous évitaient avec une ignorance feinte.
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Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Jeu 19 Jan - 14:45
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l'expression de l'angoisse
Qennto & Gal'aad
Etrangler quelqu'un, étouffer chacune de ses inspirations, utiliser en nous une Force qu'ils ne possédaient pas pour les tuer. Être un monstre, être un dieu tout à la fois....
Certains impériaux avaient osé témoigner par écrit des exécutions de Darth Vader, relatant ce que leurs yeux pouvaient voir, ce que la peur leur faisait ou non comprendre.
Il avait étudié ces textes, Gal'aad, il avait également déjà pu observer Kylo Ren essayer de telles pratiques, lisant derrière le masque de supérieur ce que d'autres ne voyaient pas cependant. Il torturait ainsi, Kylo Ren, cela était vrai, mais il ne tuait pas. Quelque chose le différenciait de son ancêtre, par delà ses propres angoisses, quelque chose de Gal'aad ne comprenait pas vraiment, pas plus que Kylo lui-même.
Et lui, pouvait-il exécuter Qennto devant les yeux de son enfant? Oui. Il n'y trouverait pas le moindre remord, n'aurait aucun regret. Un enfant pouvait voir bien des choses, en subir aussi, cela arrivait. Bien sûr Thrace accepterait peu le fait qu'il assassine une personne sous ses ordres à elle, mais Gal'aad s'en fichait un peu également. On manque d'empathie le rendait pareil à une machine, il pouvait feinter, jouer la comédie, ressembler à d'autres, à des personnes normales, mais cela ne durait jamais bien longtemps.
Parfois, il n'en voyait simplement pas la peine.
L'autre homme ne parlait pas, serrant simplement la fillette contre lui. Il en ferait une personne faible assurément, incapable. Donner trop d'amour n'apportait rien, surtout dans un monde comme le leur, avec ses violences et ses brutalités.
Le visage de Gal'aad n'affichait rien d'autre qu'un mépris glacial, et dans les ténèbres de ses yeux, quelque chose d'illisible, d'incompréhensible, alors que peut-être quelque chose en lui le rendait soudain en cet instant bien plus proche de Darth Vader que Kylo Ren ne pourrait jamais l'être.
”Il est heureux cependant que tu la vois si peu, elle a une chance d'échapper à ton influence pitoyable. Certains enfants s'en sortent mieux sans parents, peut-être devrions-nous faire quelque chose pour la mère cependant. Qu'avez-vous à lui offrir? Rien. Elle n'est même pas dans une grande école de l'Ordre, son éducation sera lacunaire.”
Il avait lu le dossier de Qennto un jour, sans y chercher quelque chose de précis bien sûr, simplement par curiosité. A présent, sa sombre mémoire l'aidait à retrouver tous ces mots sur lesquels sont esprit s'était posé. A sa façon, il connaissait le militaire, il connaissait sa famille également.
”Ne veux tu pas le meilleur pour ta fille? Non, tu veux juste la rendre tremblante et pitoyable à ton image. Un homme peut se permettre cela, pas une femme.”
Certains impériaux avaient osé témoigner par écrit des exécutions de Darth Vader, relatant ce que leurs yeux pouvaient voir, ce que la peur leur faisait ou non comprendre.
Il avait étudié ces textes, Gal'aad, il avait également déjà pu observer Kylo Ren essayer de telles pratiques, lisant derrière le masque de supérieur ce que d'autres ne voyaient pas cependant. Il torturait ainsi, Kylo Ren, cela était vrai, mais il ne tuait pas. Quelque chose le différenciait de son ancêtre, par delà ses propres angoisses, quelque chose de Gal'aad ne comprenait pas vraiment, pas plus que Kylo lui-même.
Et lui, pouvait-il exécuter Qennto devant les yeux de son enfant? Oui. Il n'y trouverait pas le moindre remord, n'aurait aucun regret. Un enfant pouvait voir bien des choses, en subir aussi, cela arrivait. Bien sûr Thrace accepterait peu le fait qu'il assassine une personne sous ses ordres à elle, mais Gal'aad s'en fichait un peu également. On manque d'empathie le rendait pareil à une machine, il pouvait feinter, jouer la comédie, ressembler à d'autres, à des personnes normales, mais cela ne durait jamais bien longtemps.
Parfois, il n'en voyait simplement pas la peine.
L'autre homme ne parlait pas, serrant simplement la fillette contre lui. Il en ferait une personne faible assurément, incapable. Donner trop d'amour n'apportait rien, surtout dans un monde comme le leur, avec ses violences et ses brutalités.
Le visage de Gal'aad n'affichait rien d'autre qu'un mépris glacial, et dans les ténèbres de ses yeux, quelque chose d'illisible, d'incompréhensible, alors que peut-être quelque chose en lui le rendait soudain en cet instant bien plus proche de Darth Vader que Kylo Ren ne pourrait jamais l'être.
”Il est heureux cependant que tu la vois si peu, elle a une chance d'échapper à ton influence pitoyable. Certains enfants s'en sortent mieux sans parents, peut-être devrions-nous faire quelque chose pour la mère cependant. Qu'avez-vous à lui offrir? Rien. Elle n'est même pas dans une grande école de l'Ordre, son éducation sera lacunaire.”
Il avait lu le dossier de Qennto un jour, sans y chercher quelque chose de précis bien sûr, simplement par curiosité. A présent, sa sombre mémoire l'aidait à retrouver tous ces mots sur lesquels sont esprit s'était posé. A sa façon, il connaissait le militaire, il connaissait sa famille également.
”Ne veux tu pas le meilleur pour ta fille? Non, tu veux juste la rendre tremblante et pitoyable à ton image. Un homme peut se permettre cela, pas une femme.”
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Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Mer 1 Fév - 14:38
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Le secret de mon adaptation à la vie ?
- J'ai changé de désespoir comme de chemise.
« Il est heureux cependant que tu la vois si peu, elle a une chance d'échapper à ton influence pitoyable. » Ton influence pitoyable ? Tes lèvres se pinçaient pour que tu n'éructes pas de bêtises, de choses qui pourraient vous raccourcir la vie autant que la tête à tous les deux. C'était quelque chose de dire ce que tu pensais à un officier, à un soldat, mais à un Chevalier de Ren ? C'était de la folie pure, ils étaient bien plus haut que toi dans la chaîne alimentaire. Tu n'étais certes pas tout en bas, mais tu ne tenais ta position que grâce à ton nom et aux barres colorées qui brillaient sur ta poitrine. « Certains enfants s'en sortent mieux sans parents, peut-être devrions-nous faire quelque chose pour la mère cependant. Qu'avez-vous à lui offrir ? » La vie, le choix, le développement ? Elle apprenait autant à tes côtés qu'aux côtés de ton frère et de ta mère. Et si Mieg préférait une autre vie ? Et si Mieg était une femme de terrain et non pas scientifique ou lâche comme sa mère et son père ? Elle n'était encore qu'une enfant et tu ne voulais pas la voir, pas encore, moulée dans le format imposé par l'Ordre. Pourtant, tu savais qu'il faudrait faire un choix. Quitter l'Ordre et partir avec elle, ou la faire entrer à l'Académie pour qu'elle devienne quelqu'un.« Rien. Elle n'est même pas dans une grande école de l'Ordre, son éducation sera lacunaire. » « C'est ce que vous voyez dans le futur, grâce à la Force, Seigneur, où prophétisez vous juste? » Les mots résonnaient dans ton esprit et tu serrais tes doigts autour de ta fille pour ne pas qu'ils tremblent. Tu n'étais pas quelqu'un d'impulsif. Mais ta fille, oh ta fille. « Ne veux tu pas le meilleur pour ta fille? Non, tu veux juste la rendre tremblante et pitoyable à ton image. Un homme peut se permettre cela, pas une femme. » Pas une femme ? Ta fille était forte, plus que toi. Il t'arrivait de te demander si c'était à cause de sa jeunesse ou si son caractère, elle ne l'avait hérité ni de sa mère, ni de son père. « Ma fille aura le meilleur. » Tu la retiens contre toi pour qu'elle se taise. Tu n'avais jamais fait attention jusqu'à que Mieg soit là, mais les enfants perçoivent plus de choses qu'on pourrait le croire. « Elle ira à l'Académie lorsqu'elle aura l'âge d'y entrer. Elle a autant de choses à apprendre en dehors de l'Ordre qu'à l'intérieur, Seigneur. » Ta fille aurait-elle réellement son mot à dire ? Tu ne savais guère. Andrvip ne disait pas grand chose à propos de son éducation future. Elle ne semblait pas la voir grandir, perdue dans une bulle temporelle qui s'étendait indéfiniment. Leur « petite » semblait toujours être un bébé, lorsqu'elle en parlait. Parfois, elle ne l'appelait que « l'enfant ».
C'est ce qu'était ta fille, une enfant. « Je ne vais pas vous abreuver en excuses et promesses inutiles, Seigneur. Mais ma fille sera parmi l'élite ou elle ne sera rien. »
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Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Mer 1 Fév - 17:34
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l'expression de l'angoisse
Qennto & Gal'aad
Osait-il le défier par de simples mots, cet homme creux là devant lui? D'un léger signe de tête, Gal'aad apprécia la pique cependant, Qennto ayant failli le prendre par surprise. Voir des choses dans la Force, cela arrivait, mais l'avenir et ses visions l'effrayaient, il ne cherchait pas à s'y perdre, surtout pas pour le destin d'une enfant.
Et le père serrait la fillette contre lui avec ce qui se rapprochait le plus de la force du désespoir. Il essayait de ne pas trembler, cela se voyait, cela se sentait, pauvre fou...
Qu'est-ce qui dérangeait tant le chevalier dans cette scène alors pour qu'elle lui paraisse comme contre-nature?
Il avait peur de trouver la solution, d'y voir une faiblesse pitoyable, alors comme un animal pris au piège il mordait.
Quelque chose irradiait de cette pitié, du peur, de l'enfant. Gal'aad détourna le regard : enfin il comprenait. L'avait-on serré un jour ainsi, lui? Non, jamais... Et sa mémoire qui n'oubliait rien hurlait après ce manque comme une insulte lancée au visage.
Cela arrivait.
Il tenta de se rassurer, les contacts n'ayant jamais été quelque chose pour lui de recherché. Il tenta de sourire aussi, cette grimace si étrange qu'il avait appris pour montrer que tout allait bien. Les gestes que l'on disait, pas ceux que l'on pensait, mais pensait-il seulement à quelque chose un seul jour dans sa vie?
”Répète après moi, ou je la tue”
Une menace en l'air, cela serait trop outrepasser ses droits.
”Ma fille sera parmi les meilleurs du Premier Ordre ou elle ne sera rien”
Et n'être rien, c'était être un cadavre, cela se lisait dans ses mots, cela se lisait dans ses yeux. Il avait déjà tué des enfants, pour le bien de l'Ordre toujours, il n'en éprouvait aucun remord, jamais.
”Cela est pour ton bien, soldat, il serait dommage que l'on commence à douter de ta loyauté après tout”
Cruel alors qu'il n'avait pourtant pas besoin de l'être, et Gal'aad savait que cela ne lui ressemblait pas. Qu'importe...
Pourtant, il en était venu à exprimer une inquiétude bien plus profonde également, car Qennto était sous les ordres de Thrace, et la jeune femme possédait pour lui une place spéciale malgré tout. Supporterait-il que le déshonneur d'un traître ou d'un lâche retombe sur elle? Non. Thrace... ainsi, son esprit sombre guidait ses pensées vers elle pour combler l'absence de souvenirs tendres, car son amitié s'en rapprochait le mieux malgré tout. Une amitié qu'il lui rendait bien peu, à moins que cela ne soit beaucoup trop, il ne savait pas, et cela seule la Chiss pouvait en juger...
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Et le père serrait la fillette contre lui avec ce qui se rapprochait le plus de la force du désespoir. Il essayait de ne pas trembler, cela se voyait, cela se sentait, pauvre fou...
Qu'est-ce qui dérangeait tant le chevalier dans cette scène alors pour qu'elle lui paraisse comme contre-nature?
Il avait peur de trouver la solution, d'y voir une faiblesse pitoyable, alors comme un animal pris au piège il mordait.
Quelque chose irradiait de cette pitié, du peur, de l'enfant. Gal'aad détourna le regard : enfin il comprenait. L'avait-on serré un jour ainsi, lui? Non, jamais... Et sa mémoire qui n'oubliait rien hurlait après ce manque comme une insulte lancée au visage.
Cela arrivait.
Il tenta de se rassurer, les contacts n'ayant jamais été quelque chose pour lui de recherché. Il tenta de sourire aussi, cette grimace si étrange qu'il avait appris pour montrer que tout allait bien. Les gestes que l'on disait, pas ceux que l'on pensait, mais pensait-il seulement à quelque chose un seul jour dans sa vie?
”Répète après moi, ou je la tue”
Une menace en l'air, cela serait trop outrepasser ses droits.
”Ma fille sera parmi les meilleurs du Premier Ordre ou elle ne sera rien”
Et n'être rien, c'était être un cadavre, cela se lisait dans ses mots, cela se lisait dans ses yeux. Il avait déjà tué des enfants, pour le bien de l'Ordre toujours, il n'en éprouvait aucun remord, jamais.
”Cela est pour ton bien, soldat, il serait dommage que l'on commence à douter de ta loyauté après tout”
Cruel alors qu'il n'avait pourtant pas besoin de l'être, et Gal'aad savait que cela ne lui ressemblait pas. Qu'importe...
Pourtant, il en était venu à exprimer une inquiétude bien plus profonde également, car Qennto était sous les ordres de Thrace, et la jeune femme possédait pour lui une place spéciale malgré tout. Supporterait-il que le déshonneur d'un traître ou d'un lâche retombe sur elle? Non. Thrace... ainsi, son esprit sombre guidait ses pensées vers elle pour combler l'absence de souvenirs tendres, car son amitié s'en rapprochait le mieux malgré tout. Une amitié qu'il lui rendait bien peu, à moins que cela ne soit beaucoup trop, il ne savait pas, et cela seule la Chiss pouvait en juger...
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Sam 11 Fév - 18:49
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Le secret de mon adaptation à la vie ?
- J'ai changé de désespoir comme de chemise.
« Répète après moi ou je te tue. » Cela avait le mérite d'être clair pour toi. Le Chevalier n'était plus là pour jouer et une partie de toi, une partie qui avait été depuis longtemps désinhibée de la peur, ta partie stupide de gamin des rues.... voulait répondre. Des trois gamins, tu étais celui qui déclenchait les rixes et c'étaient tes frères qui les arrêtaient. Un véritable travail d'équipe. A dire vrai, tu avais eu peur pour ta vie à de nombreuses reprises, mais tu parlais toujours avant de réfléchir. Tu avais insulté des membres de gangs de speeder, des chasseurs de primes qui travaillaient avec ta mère – et c'était généralement une des seules choses qui t'avaient sauvé d'une douloureuse fin de vie – et même des vendeurs de stims. Aks s'était fait ses premières armes en cassant des nez pour te défendre tandis que Pirrino en profitait généralement pour laisser courir ses mains dans les étals ou dans des poches. « Ma fille sera parmi les meilleurs du Premier Ordre ou elle ne sera rien. »Mieg se débattait contre toi. « Lâche moi ! » Tu fronçais les sourcils, mais elle avait déjà commencé à se défaire de toi. Son visage à moitié tourné vers Gal'aad. Tu attendais, crispé, qu'elle lâche les mots qui vous achèveraient tous les deux. Qui te pleureraient toi ? « Je suis la meilleure et je vous le montrerais. » Est-ce qu'elle avait pris de toi toute ta bravade d'antan ? Pirrino disait parfois, Aks aussi, qu'elle avait le franc parler de son père, mais la placidité de sa mère. Ses paroles sonnaient comme quelque chose de gravé dans le temps et l'espace. Est-ce qu'elle se rendait compte, à son âge, des paroles qu'elle venait de proférer ? « Cela est pour ton bien, soldat, il serait dommage que l'on commence à douter de ta loyauté après tout. »
Tu laissais Mieg se séparer de toi tandis que tu te redressais, sa petite main agrippée autour de la manche de ton uniforme. Ses larmes avaient trempé ton épaule ou n'avait-elle pas laissé une larme couler ? Tu n'osais pas regarder son visage de peur d'y voir le reflet de ta propre terreur. « Vous avez raison, Excellence. » Tu inclinais la tête, à demi le buste et laissait ta fille s'agripper à ta manche d'une de ses mains, l'autre – un bref coup d’œil – te disait qu'elle dévisageait Gal'aad avec un air fier. « Pouvons nous nous retirer ? »
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Re: L'expression de l'angoisse || Gal'aad Lun 20 Fév - 14:40
Gal'aad Serke
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l'expression de l'angoisse
Qennto & Gal'aad
”Retire-toi mais attends-toi à une convocation imminente, ta fille a parlé peut-être mais toi tu n'as pas obéit. Un ordre simple pourtant, une manière rapide de prouver ta loyauté...”
De preuve, Gal'aad estimait ne pas avoir eu. Il avait acquiescé, Qennto, mais il n'avait pas répété la phrase, quant à la petite Mieg, elle-même avait été incapable d'en sortir tous les mots. La colère du chevalier n'était pas contre l'enfant cependant mais bien contre le père. Une proie facile, désirant plus que tout maîtriser la situation par ses mots plutôt qu'un simple combat. Aujourd'hui, Gal'aad lui retirait ce plaisir, le rendait faible, bien plus faible qu'un enfant.
Que son enfant.
On pouvait mourir pour moins que cela, on le faisait souvent à vrai dire. Une soif de sang le prenait à la gorge, le chevalier se sentait proche d'un dangereux point de non-retour. Il ne tuerait pas l'officier, du moins pas consciemment, il voulait simplement le voir souffrir comme...comme..
Comme quoi?
Pour donner une leçon?
Que pouvait-on apprendre de cela?
Que l'on pouvait toujours douter des autres, y compris de la mort peut-être.
Il décelait chez l'enfant entre eux une intelligence sagace et tranquille, propre à un esprit équilibré malgré les colères, les tristesses et les caprices que Mieg pouvait avoir. Une enfant normale. Normale, oui, lorsque l'on traitait les hommes et les femmes du Premier Ordre de monstres pourtant.
Alors Gal'aad comprit ou du moins crut le faire : avec sa famille normale à sa façon, avec l'enfance qu'on lui laissait avoir, les choix qu'elle aurait ou non l'illusion de faire comme n'importe quel être humain, Mieg était une arme en devenir.
Une personne capable de prouver que l'on pouvait grandir et s'épanouir dans ce Premier Ordre détesté de tous.
Elle y tomberait amoureuse, se marierait peut-être, voudrait des enfants également. Comme une femme ayant grandit aux temps anciens de la vieille république.
Lentement, le chevalier caressa les cheveux de la petite fille. Il ne la ferait pas arracher à ses parents, à sa famille. Il comprenait.
”Reste comme tu es, Mieg, il semble finalement que tu sois bel et bien digne que je me souvienne de ton nom. Et n'oublie pas que si je fais peur et suis sauvage, c'est pour que tu puisses dormir sur tes deux oreilles le soir. Je vous protège de ceux voulant vous tuer sans vous connaître, ceux que ton père combat lui aussi...”
Qui avait reçu une leçon, finalement aujourd'hui? Et Gal'aad l'acceptait, lui qui ne pouvait comprendre tous les raisonnements du monde, surtout lorsque l'on touchait aux émotions.
Bien plus calmement et sans aménité, il leur signifia qu'ils pouvait disposer s'ils le souhaitaient. Contrairement à sa menace, il ne chercherait pas à faire de rapport sur Qennto, l'homme avait ses faiblesses et ses limites, mais même le jeu de la cruauté devait s'arrêter parfois...
De preuve, Gal'aad estimait ne pas avoir eu. Il avait acquiescé, Qennto, mais il n'avait pas répété la phrase, quant à la petite Mieg, elle-même avait été incapable d'en sortir tous les mots. La colère du chevalier n'était pas contre l'enfant cependant mais bien contre le père. Une proie facile, désirant plus que tout maîtriser la situation par ses mots plutôt qu'un simple combat. Aujourd'hui, Gal'aad lui retirait ce plaisir, le rendait faible, bien plus faible qu'un enfant.
Que son enfant.
On pouvait mourir pour moins que cela, on le faisait souvent à vrai dire. Une soif de sang le prenait à la gorge, le chevalier se sentait proche d'un dangereux point de non-retour. Il ne tuerait pas l'officier, du moins pas consciemment, il voulait simplement le voir souffrir comme...comme..
Comme quoi?
Pour donner une leçon?
Que pouvait-on apprendre de cela?
Que l'on pouvait toujours douter des autres, y compris de la mort peut-être.
Il décelait chez l'enfant entre eux une intelligence sagace et tranquille, propre à un esprit équilibré malgré les colères, les tristesses et les caprices que Mieg pouvait avoir. Une enfant normale. Normale, oui, lorsque l'on traitait les hommes et les femmes du Premier Ordre de monstres pourtant.
Alors Gal'aad comprit ou du moins crut le faire : avec sa famille normale à sa façon, avec l'enfance qu'on lui laissait avoir, les choix qu'elle aurait ou non l'illusion de faire comme n'importe quel être humain, Mieg était une arme en devenir.
Une personne capable de prouver que l'on pouvait grandir et s'épanouir dans ce Premier Ordre détesté de tous.
Elle y tomberait amoureuse, se marierait peut-être, voudrait des enfants également. Comme une femme ayant grandit aux temps anciens de la vieille république.
Lentement, le chevalier caressa les cheveux de la petite fille. Il ne la ferait pas arracher à ses parents, à sa famille. Il comprenait.
”Reste comme tu es, Mieg, il semble finalement que tu sois bel et bien digne que je me souvienne de ton nom. Et n'oublie pas que si je fais peur et suis sauvage, c'est pour que tu puisses dormir sur tes deux oreilles le soir. Je vous protège de ceux voulant vous tuer sans vous connaître, ceux que ton père combat lui aussi...”
Qui avait reçu une leçon, finalement aujourd'hui? Et Gal'aad l'acceptait, lui qui ne pouvait comprendre tous les raisonnements du monde, surtout lorsque l'on touchait aux émotions.
Bien plus calmement et sans aménité, il leur signifia qu'ils pouvait disposer s'ils le souhaitaient. Contrairement à sa menace, il ne chercherait pas à faire de rapport sur Qennto, l'homme avait ses faiblesses et ses limites, mais même le jeu de la cruauté devait s'arrêter parfois...
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