-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal


When the lion meets the lamb. [Arlan]

avatar
Invité
Invité
Holopad
Datapad

   
When the lion meets the lamb. [Arlan] Tumblr_inline_mvwxhjt7Ym1rsud01
When the lion meets the lamb.

ft. Arlan Rathvior

When the lion meets the lamb. [Arlan] Fec725781958d2c64c5d25322e12c90c

Qaestar, la grande et majestueuse cité des misérables. Qaestar et son spatioport, tout aussi majestueux, et pourtant tout aussi misérable. Mais que diable viendrait faire ici une jeune femme sans défense, sans trop d’argent, et sans arme à feu ?

Une mission suicide ? Assurément, non. Ce n’était pas le cas. Seulement, cela y ressemblait à s’y méprendre. Abigail était sûrement très imprudente de se balader ainsi dans un lieu pareil, avec pour seule protection, quelques pièces de son armure légère. Elle avait choisi de ne pas couvrir ses bras. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas laissé les rayons du soleil se poser sur sa peau nue devenue blafarde à force de ne côtoyer que les tissus de son armure.
Aujourd’hui, Abigail était, en quelque sorte, en « repos ». Aucune obligation, aucune mission urgente, seulement un but : trouver des pièces afin de poursuivre les réparations sur son cargo. Ces derniers jours, aucun nouvel arrivage intéressant n’était parvenu jusqu’aux garagistes du Treasure Ship Row, là ou Abi se fournissait habituellement. Et la jeune hors-la-loi savait que parfois, les pièces les plus intéressantes transitaient d’abord par Qaestar avant de se retrouver sur Corellia. Les marchands et autres contrebandiers faisaient parfois halte ici avant de livrer leurs cargaisons. Et ils repartaient aussi parfois la soute déjà vide.

Abigail avait donc posé sa navette sur un des rares emplacements encore libre, au milieu de nombreux autres cargos. En arrivant, elle les avait tout de suite repérés et en avait conclu que c’était la meilleure place pour son vaisseau : bien caché, au milieu de la foule. Les autres pilotes étaient déjà en train de subir divers contrôles, et Abigail eut ainsi tout le temps de s’éclipser avant que quelqu’un ne daigne remarquer son arrivée.
La première étape allait être de procéder à l’échange de devises, car Abi n’avait sur elle que des Crédits galactiques. Alors qu’elle se dirigeait vers l’endroit ou étaient regroupés les guichets de change, une silhouette sombre attira son attention, dans un coin de son champ de vision.

Elle avait en effet reconnu l’allure du modèle de navette qu’elle recherchait pour l’un de ses clients depuis plusieurs mois déjà. Le client en question commençait à s’impatienter, c’est-à-dire à la menacer. Seulement, il résidait en dehors du système Corellien, laissant ainsi un peu de répit à la jeune femme tant que le système était coincé dans cette bulle géante. Pourtant, la vue de cette navette réveilla en Abigail les souvenirs des menaces proférées à son égard, et sans même qu’elle ne s’en aperçoivent, ses pieds avaient déjà commencé à se diriger vers le vaisseau qui l’intéressait.
Il était posé légèrement à l’écart, et son propriétaire, quel qu’il soit, n’était visiblement pas là, car Abigail eut le temps de tourner autour quelques longues minutes sans que personne ne vienne lui faire de remarque ou autre réprimande. Par les hublots, elle n’avait pas aperçu âme qui vive à l’intérieur. Et, le plus étonnant… La soute était mal fermée.
Abigail le prit comme un signe. D’un autre côté, son instinct lui criait que c’était un piège à voleur. Mais honnêtement, s’il fallait choisir entre les menaces de mort ou la faible probabilité de se faire piéger dans ce vaisseau dont elle pourrait d’ailleurs peut-être s’échapper, c’était déjà tout vu.
 Ni une, ni deux, Abigail n’eut qu’à tirer une poignée, et, comme prévu, la soute s’ouvrit. Elle prit soin d’amortir l’ouverture de la porte de toutes ses forces, afin de ne pas l’ouvrir entièrement, se glissa le plus vite possible à l’intérieur et referma derrière elle tout aussi rapidement.

Durant quelques secondes, Abigail resta immobile, tout en retenant son souffle, les yeux attentifs au moindre potentiel mouvement, les oreilles à l’affut également. Ses pupilles s’habituèrent à l’obscurité régnant dans la soute, et sans attendre un instant de plus, la jeune femme se glissa comme une ombre jusqu’à la salle des machines. Elle savait exactement ce dont elle avait besoin, savait où le trouver, et cela ne lui prit que quelques minutes pour le trouver, le démonter grossièrement (car elle n’avait sur elle que son couteau), le glisser dans sa besace et rebrousser chemin.

Mais non, bien sûr. Ca ne pouvait pas être si facile. Au bout de quelques pas seulement, un bruit se fit entendre, et la lumière s’engouffra dans la navette.
C’était cuit. Elle allait se faire avoir, pour sûr.
À ce moment précis, le seul réflexe d’Abigail fut de se plaquer contre un mur, derrière une cloison  à peine plus large que son propre corps. Elle ne pouvait pas rester ici. Cette cachette improvisée n'en était pas vraiment une, et Abigail allait vite devoir trouver le moyen de s’éclipser sans se faire voir, au risque de passer un sale quart d’heure. Et ça n’était vraiment pas gagné.

 

TopBot