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Une trace d'un passé inconnu - Thrace Lun 3 Oct - 9:12
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Une trace d'un passé inconnu
“Le futur est prêt à être créé et le passé est une page déjà tournée.”
Galen & Thrace
À mesure où ils s’enfonçaient profondément dans les cavernes, Galen ne pouvait que se demander pour quelle raison l’université avait insisté pour que ce soit lui qui aille vérifier le lieu de fouille. Selon les archéologues les fouilles auraient révélé qu’il s’agissait d’un lieu de bataille, mais Galen n’avait jamais entendu parler qu’une bataille de cette envergure et eut lieu sur Naboo mis à mis l’invasion droite qui remontait à plusieurs décennies. Il y avait bien eu des combats sur la lune de la planète, mais ce conflit n’avait jamais atteint Naboo. À moins qu’il ne s’agisse de répercussion de la guerre civile ayant eu lieu mille ans plus tôt. Mis à part ces points-là, Galen ne voyait pas quel conflit aurait pu avoir lieu dans ces cavernes.
Avançant dans l’obscurité, éclairé seulement par les quelques lampes accrochées au mur, qui ne diffusaient pas une lumière suffisante pour bien y voir, mais au moins impossible de se perdre bêtement. Bien sûr, Galen n’avait pas besoin de ce genre d’artifice, il savait où aller grâce à la force, mais la personne qui le suivait n’avait peut-être pas l’habitude de ce déplacé ainsi dans le noir. Un coup d’œil vers la jeune femme à côté de lui, bien sûr il ne vit que très peu les traits de son visage déjà sombre, seuls ses yeux rouges semblaient percer l’obscurité.
« Ne vous en faites pas, une fois sur place l’endroit sera éclairé comme en plein jour. »
Il se demanda un instant si ces intrigants yeux rouges ne pouvaient pas permettre à la jeune femme de voir dans le noir. Il y avait bien des races en cette galaxie, et même si Galen avait beaucoup voyagé il ne pouvait prétendre avoir rencontré toutes les espèces intelligentes, et les chiss ne faisaient clairement pas partie des races dont il avait entendu parler.
Elle était apparue du jour au lendemain dans sa classe comme le faisait quelques élèves au cours de l’année, ses classes étant souvent complètes, dès qu’un élève abandonné le cours un autre le remplacé presque aussitôt. Il fut tout d’abord intrigué devant cet être inconnu, mais fini par l’accepté et la laissa tranquille. Il arrivait parfois qu’après les cours elle vienne le voir pour lui poser des questions sur le coup qu’il venait de données ou une explication sur une notion qu’elle n’avait pas bien comprit. En soi elle était une élève sérieuse et appliquée, mais Galen, même qu’il n’avait jamais usé de la force sur elle pouvait sentir une certaine expérience dans ses mouvements, dans son regard. Lui-même ancien soldat dans la résistance et guerrier expérimenté de par son entrainement jedi savait reconnaître ce genre de chose, mais jamais il n’avait soulevé la question.
« Alors Mademoiselle Thrace, d’ailleurs j'y pense, je ne suis pas bien familiarisé avec les coutumes Chiss, il s'agis de votre nom ou de votre prénom. Qu’est-ce qui vous a poussé à intégrer mon cours ? Vous espérez devenir officier dans l’armée républicaine ? Ou vous avez l’intention de retourner chez vous pour servir votre nation ? »
L’armée républicaine, c’était triste à dire, mais elle n’existait plus, juste quelques groupes ayant survécu à la destruction d’Hosnian Prime, la plupart avaient rejoint la résistance après la catastrophe, mais il ne pouvait pas parler ouvertement de ce groupe dont il avait fait partie dans le passé.
Après leur première rencontre, Galen avait cherché à se renseigner sur les chiss, mais il n’avait pas trouvé grand-chose dans les archives de l’université ou de Theed, il y faisait référence que de leur physique atypique, mais rien sur leur société ou bien leurs mœurs. Il n’avait même pas trouvé l’emplacement de leur monde d’origine et c’était tout juste s’il n’avait loupé le nom de l’Ascendance. Autrement dit il ignorait encore tout de cette race étrange.
Avançant dans l’obscurité, éclairé seulement par les quelques lampes accrochées au mur, qui ne diffusaient pas une lumière suffisante pour bien y voir, mais au moins impossible de se perdre bêtement. Bien sûr, Galen n’avait pas besoin de ce genre d’artifice, il savait où aller grâce à la force, mais la personne qui le suivait n’avait peut-être pas l’habitude de ce déplacé ainsi dans le noir. Un coup d’œil vers la jeune femme à côté de lui, bien sûr il ne vit que très peu les traits de son visage déjà sombre, seuls ses yeux rouges semblaient percer l’obscurité.
« Ne vous en faites pas, une fois sur place l’endroit sera éclairé comme en plein jour. »
Il se demanda un instant si ces intrigants yeux rouges ne pouvaient pas permettre à la jeune femme de voir dans le noir. Il y avait bien des races en cette galaxie, et même si Galen avait beaucoup voyagé il ne pouvait prétendre avoir rencontré toutes les espèces intelligentes, et les chiss ne faisaient clairement pas partie des races dont il avait entendu parler.
Elle était apparue du jour au lendemain dans sa classe comme le faisait quelques élèves au cours de l’année, ses classes étant souvent complètes, dès qu’un élève abandonné le cours un autre le remplacé presque aussitôt. Il fut tout d’abord intrigué devant cet être inconnu, mais fini par l’accepté et la laissa tranquille. Il arrivait parfois qu’après les cours elle vienne le voir pour lui poser des questions sur le coup qu’il venait de données ou une explication sur une notion qu’elle n’avait pas bien comprit. En soi elle était une élève sérieuse et appliquée, mais Galen, même qu’il n’avait jamais usé de la force sur elle pouvait sentir une certaine expérience dans ses mouvements, dans son regard. Lui-même ancien soldat dans la résistance et guerrier expérimenté de par son entrainement jedi savait reconnaître ce genre de chose, mais jamais il n’avait soulevé la question.
« Alors Mademoiselle Thrace, d’ailleurs j'y pense, je ne suis pas bien familiarisé avec les coutumes Chiss, il s'agis de votre nom ou de votre prénom. Qu’est-ce qui vous a poussé à intégrer mon cours ? Vous espérez devenir officier dans l’armée républicaine ? Ou vous avez l’intention de retourner chez vous pour servir votre nation ? »
L’armée républicaine, c’était triste à dire, mais elle n’existait plus, juste quelques groupes ayant survécu à la destruction d’Hosnian Prime, la plupart avaient rejoint la résistance après la catastrophe, mais il ne pouvait pas parler ouvertement de ce groupe dont il avait fait partie dans le passé.
Après leur première rencontre, Galen avait cherché à se renseigner sur les chiss, mais il n’avait pas trouvé grand-chose dans les archives de l’université ou de Theed, il y faisait référence que de leur physique atypique, mais rien sur leur société ou bien leurs mœurs. Il n’avait même pas trouvé l’emplacement de leur monde d’origine et c’était tout juste s’il n’avait loupé le nom de l’Ascendance. Autrement dit il ignorait encore tout de cette race étrange.
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Mar 4 Oct - 22:04
Thrace
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Une trace d'un passé inconnu
Une trace d'un passé inconnu
Thrace marchait aux côté du professeur, son regard luminescent balayant les ténèbres de la caverne. Pour le moment, il n'y avait pas grand-chose à voir : l'endroit avait été sommairement aménagé pour permettre le passage, le sol était déblayé et praticable et un éclairage basique permettait d'évoluer avec aisance. Quand elle avait vu que l'université recherchait des volontaire pour un hypothétique site archéologique, l'officier sous couverture n'avait pas hésité un instant. Des fouilles sur Naboo, elle n'aurait manqué ça pour rien au monde. Et ce aussi bien pour sa mission que pour sa satisfaction personnelle.
- Je ne m'en fait pas. Commenta Thrace avec un sourire amusé.
Le Professeur Kale avait tenté de la rassurer en affirmant que bientôt ils seraient dans un endroit mieux éclairé. En réalité, pour Thrace c'était loin d'être gênant. D'ailleurs elle s'était débarrassée des lunettes teintées qu'elle portait au dehors pour protéger ses yeux, tant de la lumière que du regard des autres. Dans cette grotte manifestement trop sombre pour un humain, Thrace s'y était accoutumée en très peu de temps et si sa vision se résumait alors qu'à un monde en niveau de gris, les informations lumineuses étaient suffisantes pour qu'elle puisse se repérer sans effort. C'était même reposant, en un sens, les trop fortes lumières avaient tendance à la fatiguer, au moins l'irriter. Les infrastructures humaines étaient souvent bien trop lumineuses à son gout et les visiteurs étaient toujours déstabilisés quand ils avaient l'occasion d'entrer dans les quartiers personnels ou le bureau de Thrace : elle en avait adapté les lampes à son gout.
Toujours dans le domaine des spécificités chiss, le professeur l'interrogea de manière détournée sur son nom, avant d'en venir à des questions plus concrètes.
- En fait c'est un peu les deux à la fois, on appelle ça le cœur du nom, il résume notre nom complet. Avec les non-chiss je n'utilise que celui-ci, c'est plus simple pour tout le monde.
Il y aurait eu beaucoup à dire sur son nom, son nom complet et ses trois parties, le fait qu'elle employait avec des inconnus un nom qui était culturellement, pour elle, un nom réservé à ses proches et les difficultés d'adaptations. Mais elle n'avait pas envie de s'étendre là-dessus.
- La curiosité avant tout. Nous sommes coupés du reste de la galaxie, aussi bien par la distance que l'absence de communication. Mais ce n'est pas une raison pour ignorer tout le reste de la galaxie et son histoire, je me suis toujours intéressée aux mondes du noyau. J'ai eu la chance de pouvoir apprendre le basic en faisant mon service militaire et quand j'ai eu l'opportunité de venir compléter mes études ici, je l'ai saisie. J'étais pilote des forces de défense chiss autrefois, mais une mission a mal tourné, alors je suis retournée à la vie civile dans l'espoir d'intégrer le centre de documentation le plus prestigieux de Csilla… C'est mon monde natal. Acheva-t-elle en réalisant que le nom seul de ce monde ne lui parlerait probablement pas.
Dans son récit elle avait habillement entremêlé son personnage incarné sur Naboo et des éléments réels. Ainsi, elle évitait la facilité du mensonge et les risques que cela comportait : une personne attentive pouvait répéter le mensonge, même si pour un humain, déchiffrer les émotions d'une chiss était très difficile. Mais en procédant ainsi, elle conservait tous les signes de la plus parfaite sincérité : elle-même pouvait croire en cette version.
- Je vous suis d'ailleurs reconnaissante d'avoir accepté mon inscription tardive. Etre acceptée sur Naboo qui plus est, c'était inespéré, j'en avais tellement entendu parler. Dit-elle d'un ton rêveur.
Cette grotte n'était certes pas l'endroit le plus captivant de la planète, mais elle ne mentait pas sur son enthousiasme : c'était sans doute un des mondes qu'elle avait le plus désiré visiter. Cette piste était plutôt bien tombée et lui avait offert un prétexte parfait pour voir de ses yeux les trésors de la culture nubienne.
- A vrai dire, j'ai une question à ce sujet. Je n'ai pas bien compris, l'armée Républicaine… c'est ce que vous appelez la Résistance ?
Après tout, la question méritait d'être posée, les chiss avaient deux armées : la flotte de défense avait un sens plutôt évident, mais la flotte d'expansion, elle, était bien moins claire quant à son domaine d'action et pouvait laisser imaginer une volonté conquérante assez éloignée de son utilisation réelle. La question était celle qu'aurait pu poser n'importe quelle chiss découvrant les spécificités d'une autre culture.
En revanche, ce qui semblait promettre au professeur et son élève un trajet plus mouvementé, ce fut le grondement lointain qui commença à se faire entendre, puis sentir sous forme d'une vibration tenue sous leurs pieds.
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Mer 5 Oct - 22:43
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Une trace d'un passé inconnu
“Le futur est prêt à être créé et le passé est une page déjà tournée.”
Galen & Thrace
À mesure où ils avançaient dans le noir, Galen écoutait la jeune femme. Cela lui prodiguait une envie de savoir, il aurait bien voulu en apprendre plus ce peuple, voir peut-être un jour se rendre dans leur système pour apprendre à les connaître. Mais s’ils étaient tous comme la jeune femme, cela risquait d’être difficile. Lui qui espérait en apprendre plus sur ce peuple, elle ne semblait pas du genre à se dévoiler et à en dire trop.
« Ne vous en faites pas… C’est toujours bénéfique de recevoir de nouveaux élèves, même en cours d’année. Je suis sûr que Naboo aura beaucoup à vous apprendre, et je ne parle pas seulement de mes cours. »
Pour dire vrais, Galen n’en avait rien à faire que des élèves arrive ne cours d’année, tant qu’il ne déranger par les cours et qu’il suivait, il n’y avait pas de problème. Mais dans le cas de Thrace, son étrangeté avait intrigué le maître jedi.
Elle le questionna sur l’armée de la république. Galen en fut un peu gêné, il ne savait pas vraiment comment répondre à cette question. Mais chercha le meilleur moyen d’expliquait cela sans toutefois divulguer des éléments que les personnes non affiliées à la république ou la résistance n’avaient pas besoin de connaître.
« Eh bien non, la résistance n’est pas l’armée de la république. La république a sa propre armée, la résistance est une collaboration de personne s’étant détachée de la république pour lutter contre le Premier Ordre. Je ne sais pas grand-chose d’eux, mais je peux vous dire que la résistance est indépendante de la République, je ne suis même pas sûr que les deux groupes soient alliés. »
Le mensonge… Oui il lui avait menti, il savait bien plus de choses, mais la jeune chiss n’avait pas besoin d’en savoir plus.
La place du mensonge dans l’ordre jedi avait toujours été floue, certains affirmaient que c’était une chose à proscrire que cela était pavé de mauvaise intention et que ça pouvait mener au côté obscur. Galen n’était pas d’accord avec cela, lui le jedi du nouvel ordre qui avait peut-être le plus flirté avec le côté obscur. Le mensonge pouvait besoin à de bonnes choses, il pouvait servir à protéger des êtres chers d’une vérité blessante, ou encore de cacher quelqu’un en mentant sur sa véritable localisation. Le mensonge était un instrument à utiliser avec parcimonie.
Un son lointain commençait à se faire entendre à mesure où ils avançaient et le sol semblait trembler, d’abord doucement puis un peu plus fort. Mais alors que le duo continuait à avancer, Galen projeta son esprit, cela ne lui disait rien qui vaille. Grâce à la Force il pouvait ressentir ce qu’il se passait, voguant vers le site de l’excavation, il comprit ce qu’il se passait, ce n’était rien d’autre que les machines de l’excavation qui faisait trembler la terre à chaque fois qu’elle frapper le sol.
« Ne n’est sans doute rien, ça doit venir si site d’excavation. »
Ils continuèrent d’avancer, et alors qu’il semblait approchait, la lumière qui éclairer le site, qui leur parvenait dans le tunnel, disparut tout simplement. Un bruit assourdissant résonna dans les galeries et la terre se mit à trembler fortement, pas seulement le sol, mais aussi les murs et le plafond de pierre.
« Courez !! »
Poussa son élève vers la sortie, ils se mirent à courir tous les deux, mais tout juste eurent-ils le temps de faire dix mètres qu’un déluge de pierres s’abattit sur eux et tout devint noir.
Galen se réveilla dans le noir, il avait dû perdre connaissance. Il sentait un poids sur sa jambe, il n’arrivait pas à percevoir ce que c’était, mais la douleur qu’il ressentait était bien présente. Grâce à la force il put voir qu’il s’agissait d’un rocher qui lui était tombé dessus. Par réflexe, pour se sortir de là il usa de la force pour soulever le rocher sans même se préoccupé de savoir si Thrace pouvait le voir.
Semblant reprendre conscience d’où il se trouvait et avec qui il était, il se mit à rechercher grâce à la force son élève. Il la trouva non loin allongée au sol.
Il s’avança vers elle comme il ne pouvait, sa jambe lui faisant mal, sans doute avait-il écopé d’une entorse, rien qu’un peu de bacta ne pourrait soigner facilement.
Il s’accroupit à son niveau, il posa sa main sur son épaule.
« Thrace ? Réveillez-vous ? »
Il ne savait pas si elle était conscience ou non, il savait juste qu’elle était vivante et c’était déjà bien. Par respect pour elle il n'usa pas de la force pour voir comment elle allait, mais si elle ne répondait pas peut-être allait-il devoir briser l’un de ses préceptes pour la sécurité de la jeune femme.
« Ne vous en faites pas… C’est toujours bénéfique de recevoir de nouveaux élèves, même en cours d’année. Je suis sûr que Naboo aura beaucoup à vous apprendre, et je ne parle pas seulement de mes cours. »
Pour dire vrais, Galen n’en avait rien à faire que des élèves arrive ne cours d’année, tant qu’il ne déranger par les cours et qu’il suivait, il n’y avait pas de problème. Mais dans le cas de Thrace, son étrangeté avait intrigué le maître jedi.
Elle le questionna sur l’armée de la république. Galen en fut un peu gêné, il ne savait pas vraiment comment répondre à cette question. Mais chercha le meilleur moyen d’expliquait cela sans toutefois divulguer des éléments que les personnes non affiliées à la république ou la résistance n’avaient pas besoin de connaître.
« Eh bien non, la résistance n’est pas l’armée de la république. La république a sa propre armée, la résistance est une collaboration de personne s’étant détachée de la république pour lutter contre le Premier Ordre. Je ne sais pas grand-chose d’eux, mais je peux vous dire que la résistance est indépendante de la République, je ne suis même pas sûr que les deux groupes soient alliés. »
Le mensonge… Oui il lui avait menti, il savait bien plus de choses, mais la jeune chiss n’avait pas besoin d’en savoir plus.
La place du mensonge dans l’ordre jedi avait toujours été floue, certains affirmaient que c’était une chose à proscrire que cela était pavé de mauvaise intention et que ça pouvait mener au côté obscur. Galen n’était pas d’accord avec cela, lui le jedi du nouvel ordre qui avait peut-être le plus flirté avec le côté obscur. Le mensonge pouvait besoin à de bonnes choses, il pouvait servir à protéger des êtres chers d’une vérité blessante, ou encore de cacher quelqu’un en mentant sur sa véritable localisation. Le mensonge était un instrument à utiliser avec parcimonie.
Un son lointain commençait à se faire entendre à mesure où ils avançaient et le sol semblait trembler, d’abord doucement puis un peu plus fort. Mais alors que le duo continuait à avancer, Galen projeta son esprit, cela ne lui disait rien qui vaille. Grâce à la Force il pouvait ressentir ce qu’il se passait, voguant vers le site de l’excavation, il comprit ce qu’il se passait, ce n’était rien d’autre que les machines de l’excavation qui faisait trembler la terre à chaque fois qu’elle frapper le sol.
« Ne n’est sans doute rien, ça doit venir si site d’excavation. »
Ils continuèrent d’avancer, et alors qu’il semblait approchait, la lumière qui éclairer le site, qui leur parvenait dans le tunnel, disparut tout simplement. Un bruit assourdissant résonna dans les galeries et la terre se mit à trembler fortement, pas seulement le sol, mais aussi les murs et le plafond de pierre.
« Courez !! »
Poussa son élève vers la sortie, ils se mirent à courir tous les deux, mais tout juste eurent-ils le temps de faire dix mètres qu’un déluge de pierres s’abattit sur eux et tout devint noir.
Galen se réveilla dans le noir, il avait dû perdre connaissance. Il sentait un poids sur sa jambe, il n’arrivait pas à percevoir ce que c’était, mais la douleur qu’il ressentait était bien présente. Grâce à la force il put voir qu’il s’agissait d’un rocher qui lui était tombé dessus. Par réflexe, pour se sortir de là il usa de la force pour soulever le rocher sans même se préoccupé de savoir si Thrace pouvait le voir.
Semblant reprendre conscience d’où il se trouvait et avec qui il était, il se mit à rechercher grâce à la force son élève. Il la trouva non loin allongée au sol.
Il s’avança vers elle comme il ne pouvait, sa jambe lui faisant mal, sans doute avait-il écopé d’une entorse, rien qu’un peu de bacta ne pourrait soigner facilement.
Il s’accroupit à son niveau, il posa sa main sur son épaule.
« Thrace ? Réveillez-vous ? »
Il ne savait pas si elle était conscience ou non, il savait juste qu’elle était vivante et c’était déjà bien. Par respect pour elle il n'usa pas de la force pour voir comment elle allait, mais si elle ne répondait pas peut-être allait-il devoir briser l’un de ses préceptes pour la sécurité de la jeune femme.
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Jeu 6 Oct - 22:33
Thrace
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- J'en apprend déjà beaucoup. Dans tous les cas, c'est très instructif de vivre avec des espèces différentes. Confirma Thrace avec un léger hochement de tête.
En un sens, elle avait même quelques réticences à les mener en bateau, lui, eux qu'elle côtoyait sur Naboo. Tout ceci était un rôle, elle n'avait rien d'une étudiante juste animée par ses recherches. Mais si elle vivait avec ce risque que devoir un jour leurs nuire, en l'acceptant et en sachant qu'elle le ferait, elle espérait de tout cœur ne pas avoir à en arriver là.
- C'est compliqué. Elle soupira. Sans connaître j'ai l'impression que la Résistance défend les intérêts de la République, mais les luttes de pouvoir... ça n'a jamais été mon truc.
Demi-mensonge, de nouveau, elle ne s'intéressait effectivement pas vraiment aux considérations politiques et aux batailles de gens soucieux de leur influence, mais c'était des éléments qu'elle devait prendre en considération dans toutes ses décisions stratégiques. Elle en savait bien plus long là-dessus qu'elle ne l'aurait voulu, cette partie-là de son instruction avait sans doute été des moins amusantes. Néanmoins elle nota que le Progresser Kale employait le discours officiel de la séparation entre la République et la Résistance, soit il ignorait réellement le statut de la Résistance, soit il en était sympathisant, même distant. C'était un détail intéressant.
Le détail qui secouait le sol, par contre, méritait qu'elle s'y attarde dans les plus brefs délais. Les séismes, elle connaissait. Elle avait connu bon nombres de mondes et des bases en zones sismiques, elle avait même résidé un temps dans une base militaire sur un astéroïde particulièrement instable, c'était à lui qu'elle pensait à présent, alors qu'elle lançait un regard méfiant vers le plafond. Des dizaines de mètre de roche se trouvaient au-dessus d'eux, si les secousses gagnaient en intensité... Enfin, ils n'étaient plus très loin de la sortie et elle hâtait inconsciemment le pas. L'ordre du Professeur fut comme un électrochoc et elle se mit aussitôt à courir, sans doute un effet de son entrainement, elle avait de bons réflexes. Mais la distance était trop grande et les secousses devinrent bien trop puissantes, sans compter l'éboulement. Un choc lui heurta la tempe et elle s'effondra, fauchée en pleine course.
Une roche flottait. Elle cligna plusieurs fois des yeux, son crane la faisait souffrir, ses oreilles bourdonnaient et elle sentait le contact chaud, poisseux et familier du sang sur son visage. Elle restait étendue au sol, le regard dans le vague, encore sonnée à se demander jusqu'à quel point elle avait été touchée, si elle en était à voir des cailloux voler. Elle referma les yeux et se concentra sur l'instant présent. La grotte s'était effondrée, elle avait eu de la chance de n'avoir été qu'assommée... Ce n'était bien sûr pas la première fois qu'elle frôlait la mort, elle y était même plutôt accoutumée, mais ce n'était jamais une sensation très plaisante.
Et Kale ? Des pas venaient vers elle et elle sentit une main sur son épaule qui la fit frémir, non pas de peur mais pas reflexe. Attentionné ou non... il n'y avait bien qu'un humain pour se sentir obligé d'aller lui tapoter l'épaule. Fort heureusement, elle était encore trop groggy pour s'en offusquer et se contenta de rouvrir des yeux brillants toisant les ténèbres.
- Professeur ? Vous allez bien ?
S'enquit-elle tout en se redressant lentement, puis étouffer une exclamation. Le bras sur lequel elle avait voulu s'appuyer était bien trop douloureux à son goût et une brève palpation lui apprit qu'elle risquait un peu plus qu'une simple contusion. Dans le noir, elle se livra rapidement à un rapide examen de ses membres, mais à part l'impact sur sa tempe et son bras blessé, elle ne trouva rien de plus.
- Mon bras a été touché, mais on a de la chance d'être vivants. Constata-elle en se relevant, s'accrochant à la paroi de son autre bras. Puis elle parcouru les ténèbres du regard, les yeux plissés la rendant malgré tout facilement repérable dans le noir. Là comme ça je ne vois plus d'issue, mais l'air est encore chargé en poussière alors même pour moi… c'est chaud. Vous savez s'il y a une autre issue, ou même si on peut retourner sur nos pas ? Je ne pense pas que mon comlink ait une portée suffisante pour appeler du secours. Tout en disant ces mots, elle essayait de capter un signal mais sans grand succès.
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Sam 8 Oct - 15:14
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“Le futur est prêt à être créé et le passé est une page déjà tournée.”
Galen & Thrace
Voyant son élève se relever, Galen se recula et à tâtons chercha une pierre sur laquelle s’assoir. Il porta sa main sur sa jambe blessée et chercha une quelconque plaie ouverte, du bout des doigts il sentit un liquide chaud et une blessure ouverte sur son mollet. Il préférait ne pas user de la force maintenant qu’il savait que la jeune femme était réveillée, elle pourrait s’étonner de le voir agir d’une manière bien étrange pour un homme lambda qui se retrouvait blessé dans le noir. De plus les paroles de Thrace lui affirmèrent ce qu’il avait vaguement supposé un peu plus tôt.
« Si je comprends bien vous voyez quelque chose dans cette obscurité ? Bah, peu importe, moi je n’y vois rien du tout et je ne dirais pas non à un peu de lumière. Il doit y avoir mon sac quelque part par-là bas.»
Il montra vaguement de la main l’autre côté de la petite grotte où ils se trouvaient, une grotte sans issus manifestement.
Il tenta de se lever pour retourner à l’endroit où il était allongé quelques minutes plus tôt, mais sa jambe douloureuse l’empêchait de se mouvoir correctement. Mais finalement à coup de grand effort et en parti également grâce à la force il parvint à supporter la douleur.
Il finit néanmoins par tomber à genoux et se réceptionna de justesse avec ses mains. Un léger grognement s’échappa de sa bouche. Il était habitué à ce genre de blessure, surtout lorsqu’il faisait partie de la résistance, mais cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu mal de la sorte. Sa respiration était forte et saccadée, il se força à ralentir le rythme de sa respiration en utilisant les bases de la médiation jedi.
En cherchant à l’aveugle devant lui, il finit par tomber sur ce qu’il devina être la bandoulière en cuir de son sac. Tira l’objet vers lui, il put récupérer son sac qui ne semblait pas avoir subi de dégât. Il s’ouvrit comme il put et fouilla à l’intérieur pour en sortir une longue plaque transparente, son holopad.
« Espérons qu’il fonctionne encore. »
Il chercha le bon sens et fini par trouver le bon bouton. Ainsi lueur bleutée apparue, s’éteignant et se rallumant de façon saccadée, elle indiquait clairement que l’appareil avait subi quelques dommages. Mais cela suffit néanmoins pour que Galen puisse y voir suffisamment. L’hologramme bleuté représenté le visage d’un homme, un mandalorien.
« Mandalore, moi qui pensais vous parler de lui lors de mon prochain cours… En fin bref, tâchons de trouver une sortie. »
Il tenta de se relever, mais la douleur à la jambe le rappela à l’ordre. Il se posa sur un rocher et entreprit d’enlever sa veste en cuir et déchira la manche de sa chemise qu’il enroula autour de sa jambe pour ralentir le saignement. Cela lui suffirait le temps de retourner en ville.
« Vous êtes sûr que tout va bien ? Votre bras ? »
Il voyait la jeune femme qui était restée silencieuse jusque-là, qui tenait son bras. Il lui tendit sa veste en cuir.
« Tenez mettait votre bras en écharpe, en espérant que ça suffise. »
Ses instincts de soldats reprenaient le dessus. La priorité était de s’assurait que tous deux allaient bien puis de chercher une sortie.
On pouvait aisément remarquer que le tunnel s’était effondré devant et derrière eux, mais le fait qu’ils n’aient pas été écrasés sous une tonne de rocher indiquait que le tunnel ne s’était pas effondré sur toutes sa longueur. L’éboulement n’avait dû se faire que sur les parties fragiles du souterrain.
« Si je me souviens bien, on doit se trouver approximativement à une cinquantaine de mètres de l’entrée du tunnel et à une quinzaine du site de l’excavation. Ce qui nous laisse deux solutions, soient en tente de rejoindre l’entrée en espérant que le tunnel ne soit pas effondré sur les cinquante prochains mètres, soit on tente vers l’excavation où on aura une petite chance de trouvée un tunnel intact remontant vers la surface. »
« Si je comprends bien vous voyez quelque chose dans cette obscurité ? Bah, peu importe, moi je n’y vois rien du tout et je ne dirais pas non à un peu de lumière. Il doit y avoir mon sac quelque part par-là bas.»
Il montra vaguement de la main l’autre côté de la petite grotte où ils se trouvaient, une grotte sans issus manifestement.
Il tenta de se lever pour retourner à l’endroit où il était allongé quelques minutes plus tôt, mais sa jambe douloureuse l’empêchait de se mouvoir correctement. Mais finalement à coup de grand effort et en parti également grâce à la force il parvint à supporter la douleur.
Il finit néanmoins par tomber à genoux et se réceptionna de justesse avec ses mains. Un léger grognement s’échappa de sa bouche. Il était habitué à ce genre de blessure, surtout lorsqu’il faisait partie de la résistance, mais cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu mal de la sorte. Sa respiration était forte et saccadée, il se força à ralentir le rythme de sa respiration en utilisant les bases de la médiation jedi.
En cherchant à l’aveugle devant lui, il finit par tomber sur ce qu’il devina être la bandoulière en cuir de son sac. Tira l’objet vers lui, il put récupérer son sac qui ne semblait pas avoir subi de dégât. Il s’ouvrit comme il put et fouilla à l’intérieur pour en sortir une longue plaque transparente, son holopad.
« Espérons qu’il fonctionne encore. »
Il chercha le bon sens et fini par trouver le bon bouton. Ainsi lueur bleutée apparue, s’éteignant et se rallumant de façon saccadée, elle indiquait clairement que l’appareil avait subi quelques dommages. Mais cela suffit néanmoins pour que Galen puisse y voir suffisamment. L’hologramme bleuté représenté le visage d’un homme, un mandalorien.
« Mandalore, moi qui pensais vous parler de lui lors de mon prochain cours… En fin bref, tâchons de trouver une sortie. »
Il tenta de se relever, mais la douleur à la jambe le rappela à l’ordre. Il se posa sur un rocher et entreprit d’enlever sa veste en cuir et déchira la manche de sa chemise qu’il enroula autour de sa jambe pour ralentir le saignement. Cela lui suffirait le temps de retourner en ville.
« Vous êtes sûr que tout va bien ? Votre bras ? »
Il voyait la jeune femme qui était restée silencieuse jusque-là, qui tenait son bras. Il lui tendit sa veste en cuir.
« Tenez mettait votre bras en écharpe, en espérant que ça suffise. »
Ses instincts de soldats reprenaient le dessus. La priorité était de s’assurait que tous deux allaient bien puis de chercher une sortie.
On pouvait aisément remarquer que le tunnel s’était effondré devant et derrière eux, mais le fait qu’ils n’aient pas été écrasés sous une tonne de rocher indiquait que le tunnel ne s’était pas effondré sur toutes sa longueur. L’éboulement n’avait dû se faire que sur les parties fragiles du souterrain.
« Si je me souviens bien, on doit se trouver approximativement à une cinquantaine de mètres de l’entrée du tunnel et à une quinzaine du site de l’excavation. Ce qui nous laisse deux solutions, soient en tente de rejoindre l’entrée en espérant que le tunnel ne soit pas effondré sur les cinquante prochains mètres, soit on tente vers l’excavation où on aura une petite chance de trouvée un tunnel intact remontant vers la surface. »
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Sam 15 Oct - 13:57
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Ils étaient tous deux dans un triste état mais au moins ils pouvaient se mettre debout, même si le professeur Kale semblait souffrir de sa jambe. L’air était chargée de particule mais aussi d’une vague odeur de sang, sans doute aussi bien chiss qu’humain. Thrace observait ses blessures quand Galen lui posa justement une question sur sa vision.
- Pas parfaitement, je ne peux pas distinguer les couleurs par exemple, mais je me repère assez bien. Je pourrais guider en cas de besoin.
Elle tourna la tête, il y avait effectivement un sac dans la direction indiquée. Son premier réflexe fut de vouloir aller le chercher, mais elle constata qu’il se leva lui-même, péniblement, sans marquer le moindre désir de se voir aidé. Thrace respectait la volonté, elle-même bien souvent s’était retrouvée dans des situations délicate où sa condition physique la rendait normalement inapte à agir seule, pourtant elle avait toujours démontré une volonté farouche de se relever, malgré tout, se prouver à elle-même qu’elle était plus forte que ses blessures. La douleur se lisait sur le visage du professeur mais il avait choisi de ne pas demander de l’aide, c’était tout à son honneur et elle ne comptait pas lui faire l’insulte d’insister.
Elle restait près de lui malgré tout, dans son ombre, même si dans ces ténèbres la notion d’ombre n’avait pas grand sens. Elle s’accroupit auprès de lui quand il fouilla dans son sac, réprimant son envie de prendre les choses en main, comme elle l’aurait fait si elle n’avait pas à jouer son rôle. Le holo était une bonne idée pour obtenir un peu de lumière, les environs se retrouvèrent illuminés par la faible lueur bleutée qui fit cligner des yeux plusieur fois à Thrace avant qu’elle ne s’habitue à cette clarté soudaine.
- Super, comme ça je prend de l'avance. Plaisanta-elle.
A la lumière, leurs blessures semblaient d’autant plus grave. Le sang avait imbibé sa manche et elle remarqua que inconsciemment elle tenait son bras serré contre elle. Cela n’échappa pas à Galen qui pouvait y voir à présent, qui lui tendit sa veste pour quelques soins sommaires.
- Il est cassé, je crois. J'espère me tromper, le bacta et moi, on est pas supers potes.
C’était un euphémisme, une petite facétie de la génétique l’avait rendue comme allergique au bacta : il soignait, oui, mais le choc était souvent très douloureux et les soins lui procuraient parfois plus d'appréhension que la blessure elle-même. Enfin, niveau douleur, elle en avait connu d’autre. Elle s’accrocha malgré tout à cette idée quand elle voulut bien positionner son bras pour l’immobiliser. Une plainte étranglée lui échappa et elle se sentit obligée de s’asseoir sur une rochet luttant contre l’envie de demander au professeur de s’en charger pour elle. Thrace avait connu assez de blessures dans sa vie pour être à présent sûre que son bras était fracturé. Le manipuler la faisait souffrir et il aurait été bien plus simple de simplement laisser quelqu’un faire et juste endurer, c’était tentant,mais elle tint bon.
- Donc, oui, je confirme, c'est cassé. Dit-elle avec un sourire forcé, encore un peu haletante.
Elle aurait alors aimé pouvoir affirmer que le plus dur était passé, mais elle savait que ce n’était pas le cas. Mais pour le moment, elle n’avait plus à s’en soucier jusqu’à ce qu’ils soient sortis de là.
- Les secousses n’avaient pas l’air très localisées, si l’ensemble du tunnel s’est effondré on a plus de chance de trouver un accès vers le site que vers l’entrée. Oh… j’ai peut être une idée.
Elle se releva en fouillant dans ses affaires de sa main valide, pour en extirper un allume-feu : deux tiges de métal. Un matériel bien rudimentaire mais son enfance sur Csilla l’avait habituée à toujours avoir sur elle de quoi faire un feu.
- Avec une flamme on pourra voir s’il y a un courant d’air, donc une sortie. Tenez, il faut deux mains pour ça. Dit-elle en tendant l’outil à Galen.
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Sam 15 Oct - 23:44
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“Le futur est prêt à être créé et le passé est une page déjà tournée.”
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L’examen sommaire de l’état de son élève lui apprit que son bras été cassé, élément qu’elle lui confirma rapidement.
« Et bien sans bacta ça va mettre un moment à guérir. Bonne chance. »
De telles déviances génétiques étaient rares, du moins chez les humains. Peut-être que chez les chiss cela était plus rependu. Mais oui si elle ne voulait pas ou ne pouvait être soigné grâce à une cuve de bacta, sa guérison allait être longue, mais encore une fois il se basait sur la morphologie humaine, il ne connaissait pas assez les chiss pour affirmait si oui ou non cela mettrait plusieurs semaines à guérir ou seulement quelques jours. Quoi qui l’en soit dans l’immédiat c’était un problème, elle n’allait pas pouvoir se déplacer seule ni même déblayer des rochers au besoin.
Mais pour le moment un autre problème persistait, il fallait encore savoir s’ils étaient véritablement coincés ou si une sortie pouvait être facilement creusée. C’est alors que la jeune chiss eut une idée, utilisé le feu pour voir si le l’air filtrait par les parois rocheuses, ce qui pourrait indiquer un passage. Elle sortit de ses affaires deux bouts de métal qui allait leur servir à faire du feu. Galen releva un œil interrogateur vers son élève.
« Vous vous baladez souvent avec les outils de premiers secours dans votre sacoche ? Quoique je ne vais pas m’en plaindre. »
Il sourit cherchant à détende un peu l’atmosphère. Il attrapa les allume-feu et après une quelques secondes une flamme danser sous leurs yeux. Il la déplaça le long du mur à la recherche d’un courant d’air même minime. Ce n’est qu’après un petit moment que la flamme vacilla devant l’amas de pierre effondrée. Approchant un peu plus la flamme, il constata que de l’air entrait bien par l’interstice entre deux rochers. Le flux était faible, pas suffisant pour maintenir un flot constant d’air dans la caverne, s’ils restaient trop longtemps ici, ils allaient finir par manquer d’air.
Galen songea un instant qu’ils ne pourraient peut-être pas sortir d’ici, et pour économiser l’air il n’avait pas bien la possibilité de la médiation jedi qui lui permettait d’entrer dans un état second ou on rythme cardiaque diminué énormément et son besoin en oxygène diminue également, ce qui laisserait plus d’air à Thrace, mais c’était seulement dans l’optique où ils seraient coincé et où ils seraient sur d’être retrouvé.
Baissant la flamme il posa sa main sur le rocher, en l’état actuel des choses il n’y avait aucun moyen de savoir si bougeait ce rocher leur ouvrirait une voie d’accès ou bien si ça allait faire d’écroulé le reste du tunnel sur eux. Il fit appel à la force pour tenter de savoir ce qui pouvait bien y avoir de l’autre côté, mais rien du tout. Il devait être trop fatigué et affaiblit par sa blessure pour se concentrer correctement. Il allait falloir jouer le tout pour le tout.
Il posa ses eux mains sur la roche et tenta de poussé, s’il n’y avait rein derrière, le rocher en question pourrait basculer et libérer un espace, sinon il allait devoir le tirer à lui et commencer à déblayer le tunnel. Le rocher était lourd, mais il sentait qu’il bougeait néanmoins, mais seul il ne pourrait pas y arrivé, mais Thrace serait incapable de poussé correctement avec un bras inutilisable, il n’avait le choix.
Il se concentra, faisant son possible pour oublier sa blessure à la jambe, mais la douleur était forte. Après un effort il parvint à puisait dans la force et bouger le rocher, bien sûr il faisait semblant de poussé de toutes ses forces pour que son élève ne se doute de rien. Le rocher finit par vaciller et rouler dans une autre caverne bien plus longue, mais beaucoup plus fine. Un simple regard à l’intérieur permit à Galen de constater que l’autre exterminé n’était pas en vue, peut-être était-il tombé dans une partie du tunnel qui était encore intact.
« Bon, espérons que l’on trouve un accès par là. Vous allez arriver à passer par là ? »
Il passa en premier, un regard aux alentours lu fit comprendre que le tunnel c’était effondré sur tout un côté, mais semblait avoir laissé assez de place pour que deux personnes puissent avancer côté à côte. Même avec l’hologramme il ne parvenait pas à voir bien loin, le tunnel devait s’étendre sur plusieurs mètres voir même mené jusqu’au site de fouille. Il tendit sa main pour aider la jeune chiss à passé par le trou nouvellement créé.
« Et bien on n’a pas trop le choix, va falloir allait par là en espérant trouvé une issue. »
« Et bien sans bacta ça va mettre un moment à guérir. Bonne chance. »
De telles déviances génétiques étaient rares, du moins chez les humains. Peut-être que chez les chiss cela était plus rependu. Mais oui si elle ne voulait pas ou ne pouvait être soigné grâce à une cuve de bacta, sa guérison allait être longue, mais encore une fois il se basait sur la morphologie humaine, il ne connaissait pas assez les chiss pour affirmait si oui ou non cela mettrait plusieurs semaines à guérir ou seulement quelques jours. Quoi qui l’en soit dans l’immédiat c’était un problème, elle n’allait pas pouvoir se déplacer seule ni même déblayer des rochers au besoin.
Mais pour le moment un autre problème persistait, il fallait encore savoir s’ils étaient véritablement coincés ou si une sortie pouvait être facilement creusée. C’est alors que la jeune chiss eut une idée, utilisé le feu pour voir si le l’air filtrait par les parois rocheuses, ce qui pourrait indiquer un passage. Elle sortit de ses affaires deux bouts de métal qui allait leur servir à faire du feu. Galen releva un œil interrogateur vers son élève.
« Vous vous baladez souvent avec les outils de premiers secours dans votre sacoche ? Quoique je ne vais pas m’en plaindre. »
Il sourit cherchant à détende un peu l’atmosphère. Il attrapa les allume-feu et après une quelques secondes une flamme danser sous leurs yeux. Il la déplaça le long du mur à la recherche d’un courant d’air même minime. Ce n’est qu’après un petit moment que la flamme vacilla devant l’amas de pierre effondrée. Approchant un peu plus la flamme, il constata que de l’air entrait bien par l’interstice entre deux rochers. Le flux était faible, pas suffisant pour maintenir un flot constant d’air dans la caverne, s’ils restaient trop longtemps ici, ils allaient finir par manquer d’air.
Galen songea un instant qu’ils ne pourraient peut-être pas sortir d’ici, et pour économiser l’air il n’avait pas bien la possibilité de la médiation jedi qui lui permettait d’entrer dans un état second ou on rythme cardiaque diminué énormément et son besoin en oxygène diminue également, ce qui laisserait plus d’air à Thrace, mais c’était seulement dans l’optique où ils seraient coincé et où ils seraient sur d’être retrouvé.
Baissant la flamme il posa sa main sur le rocher, en l’état actuel des choses il n’y avait aucun moyen de savoir si bougeait ce rocher leur ouvrirait une voie d’accès ou bien si ça allait faire d’écroulé le reste du tunnel sur eux. Il fit appel à la force pour tenter de savoir ce qui pouvait bien y avoir de l’autre côté, mais rien du tout. Il devait être trop fatigué et affaiblit par sa blessure pour se concentrer correctement. Il allait falloir jouer le tout pour le tout.
Il posa ses eux mains sur la roche et tenta de poussé, s’il n’y avait rein derrière, le rocher en question pourrait basculer et libérer un espace, sinon il allait devoir le tirer à lui et commencer à déblayer le tunnel. Le rocher était lourd, mais il sentait qu’il bougeait néanmoins, mais seul il ne pourrait pas y arrivé, mais Thrace serait incapable de poussé correctement avec un bras inutilisable, il n’avait le choix.
Il se concentra, faisant son possible pour oublier sa blessure à la jambe, mais la douleur était forte. Après un effort il parvint à puisait dans la force et bouger le rocher, bien sûr il faisait semblant de poussé de toutes ses forces pour que son élève ne se doute de rien. Le rocher finit par vaciller et rouler dans une autre caverne bien plus longue, mais beaucoup plus fine. Un simple regard à l’intérieur permit à Galen de constater que l’autre exterminé n’était pas en vue, peut-être était-il tombé dans une partie du tunnel qui était encore intact.
« Bon, espérons que l’on trouve un accès par là. Vous allez arriver à passer par là ? »
Il passa en premier, un regard aux alentours lu fit comprendre que le tunnel c’était effondré sur tout un côté, mais semblait avoir laissé assez de place pour que deux personnes puissent avancer côté à côte. Même avec l’hologramme il ne parvenait pas à voir bien loin, le tunnel devait s’étendre sur plusieurs mètres voir même mené jusqu’au site de fouille. Il tendit sa main pour aider la jeune chiss à passé par le trou nouvellement créé.
« Et bien on n’a pas trop le choix, va falloir allait par là en espérant trouvé une issue. »
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Mer 19 Oct - 20:40
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- Oh, en général, je fais avec le bacta, je vais juste passer un sale moment on va dire.
Elle soupira avec un certain fatalisme. Malheureusement, elle y était habituée, le bacta était quand même un produit exceptionnel et qui permettait de se remettre de ses blessures bien plus vite que n’importe quelle autre méthode. Il y avait bien le kolto qui lui convenait parfaitement, mais il avait tant été rendu obsolète par le bacta qu’il était désormais impossible de se trouver une bonne vielle cuve de kolto.
- Alors, pour la petite histoire, ma planète d’origine, son climat est glaciaire. Il est assez proche de celui de Hoth d’ailleurs. Dit-elle avec amusement. Ça implique deux choses, d’une, on est moins frileux, de deux, on a généralement ce type de réflexe assez tôt oui.
Une faible flamme vint bientôt ajouter une source de lumière supplémentaire, Thrace y voyait désormais sans aucun effort. Le professeur explorait les environs et elle restait auprès de lui, à distance induite par le respect, mais néanmoins assez proche pour le rattraper si sa jambe lui faisait défaut. Ils ne tardèrent pas à constater un vascillement de la flamme qui leur indiqua un échappatoire possible.
Là aussi, Thrace voulu l’aider mais il semblait tenir à le faire lui-même, c’est avec une inquiétude dissimulée que Thrace l’observa se battre contre le rocher afin de le déplacer. Ils auraient eu meilleurs compte de s’y mettre à deux, deux blessés étaient toujours mieux qu’un seul. Pourtant, il y parvint, de façon assez surprenante la lourde roche bougea pour libérer un passage. Elle jeta un oeil par l’ouverture.
- Pas de problèmes pour moi.
Elle se retint de dire que, de toute façon, même avec un bras cassé elle était parfaitement capable de faire beaucoup de choses, même grimper un pan de roche si le besoin se présentait. Son entraînement militaire lui avait appris à survivre à bon nombre de situation délicates, mais l’admettre, c’était aussi admettre qu’elle était toujours de service actif, ce qui allait en contradiction avec son histoire officielle. Elle passa l’ouverture, acceptant l’aide du Professeur malgré quelques réticences : elle ne voulait pas refuser l’aide mais ils n’étaient pas assez proche pour qu’elle accepte un contact physique sans y réfléchir. Elle finit néanmoins par s’y résigner.
- Ce ne serait pas mieux que je passe devant ? Je ne connais pas la route, mais je vois mieux et je marche plus facilement. Finit-elle par suggérer.
Le couloir était assez large pour leur permettre de se tenir à deux, elle le constata une fois qu’elle eut débouché du conduit. Ils avancèrent ainsi sur quelques metres quand Thrace s’arrêta.
- Regardez par ici, sur la gauche. Il y a un passage.
Elle s’approcha du pan de mur, le passage n’était pas aisé et impliquait de franchir un petit éboulement à hauteur d’homme, mais aux roches assez larges pour être relativement praticable. Elle évalua la solidité de l’édifice, puis grimpa en prenant bien garde de ne pas se servir de son bras blessé. C’était un peu lent, mais ne présentait pas grande difficultés. Elle se tourna vers Galen et lui tendit la main pour l’aider également à monter, en dépit de sa jambe. Au loin, en suivant ce boyau, il lui semblait discerner une faible lueur, peut être l'exterieur…
- Je ne sais pas si vous pouvez le voir, mais j’ai l’impression qu’il y a de la lumière par là-bas.
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Jeu 20 Oct - 11:58
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« Vous n’avez pas tort, votre vision pourra nous être utile. »
Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs mètres. La douleur dans a jambe était lancinante, mais il arrivait à marcher, la force lui permettant de soulager un peu la douleur, mais n’ayant pas vraiment entrepris d’apprendre ce domaine de la force, il lui était impossible de soigner correctement cette blessure, il préférait encore faire disparaitre la douleur et attendre d’être rentré chez lui vous se soigner efficacement.
Thrace sembla remarquer un passage sur la gauche, assez grand pour qu’il puisse l’emprunter. La chiss passa devant puis aidant le jedi qui allait devoir appuyer sur sa jambe pour passer l’obstacle. Il l’a remercia d’un signe de la tête avant de continuer à avancer. Bien vite la chiss aperçut au loin une faible lumière. Il fallut à Galen faire un bel effort pour arriver à la voir.
« Bien, allons par là. On n’a rien à perdre. »
En s’avançant, il pouvait observer au mieux cette lumière, il constata qu’elle n’était dansante comme l’aurait la lumière d’une flamme, non soit c’était de la lumière venant de l’extérieur qui filtrait au travers de rocher, soit l’éclairage de l’excavation fonctionnait encore.
Ils continuèrent ainsi pendant de longues minutes jusqu’à déboucher dans une vaste salle où se trouvait divers appareils de mesures et d’excavation dont une bonne partie se trouver sous plusieurs rochers.
« Je pense que l’on a atteint le site de fouille. Voyons s’il y a d’autres entrées. »
La lumière qui emplissait l’endroit venait d’un trou dans le plafond qui laissait filtrer la lumière extérieure. Ainsi éclairée, la salle était à moitié baignée dans la lumière. Le trou ne se trouvait pas bien haut, mais l’accès était néanmoins inaccessible sans aide.
« Si on arrive à placer quelques rochers par là on pourra peut-être rejoindre la surface par ce trou. »
Mais comme pour répondre à sa proposition, une autre secousse se fit sentir. Elle semblait venir directement de sous leur pied. Les murs tremblèrent et le plafond semblait se fissurait. Un rocher et de la terre tombèrent non loin d’eux. Et puis rapidement cela se répandit à toute la surface du plafond. L’épaisseur du plafond ne semblait pas bien épais, mais les rochers qui en tombé était tout de même assez lourd pour assommé voir tué un homme normalement constitué. Un tremblement encore plus fort retentit et le plafond entier sembla céder. Voyant tes centaines de kilos de roche leur tomber dessus, Galen n’avait pas le temps de trouver un abri sous l’une des massives machines d’excavation. Il se rapprocha de Thrace pour la protéger au mieux et leva les deux mains en l’air.
Voyant les rochers tombaient vers eux, quatre mètres, trois mètres, deux mètres… Galen plongea au plus profond de son esprit et fit appel à la force pour retenir les rochers qui se trouvaient au-dessus d’eux. La masse rocheuse sembla ralentir sa course jusqu’à s’arrêter à un mètre de leur tête. Le maître jedi était en sueur, contenir autour de masse était difficile. Autour d’eux la roche s’éclatait sur le sol, il avait réussi à créer un abri de deux mètres d’envergure. Il devait juste attendre que l’effondrement se termine pour les libérer.
Sa jambe blessait céda et il tomba à genoux sous la pression et l’effort. L’éboulement sembla se terminer et Galen dut faire un incroyable effort pour repousser de quelques mètres la masse de rocher qui se trouvait en lévitation au-dessus de leur tête. Lorsque les rochers touchèrent enfin le sol, ils étaient hors de danger. Il se trouvait alors dans un cratère baigné dans la lumière. Le site entier avait été enseveli sous la roche et la terre. Il était à l’air libre, mais il allait encore falloir grimper la paroi friable pour arriver à sortir de là.
Mais Galen épuisé s’assit sur un rocher pour souffler quelques minutes, l’effort avait été des plus difficiles, cela faisait des mois voire des années qu’il n’avait dû user aussi longtemps de la force et cela l’avait vidé. Semblant tout juste de se rendre compte de ce qu’il venait de faire et se rappelant de la présence de Thrace, il tourna son regard vers elle, mais il n’avait pas la force de parler trop occupée à reprendre son souffle.
Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs mètres. La douleur dans a jambe était lancinante, mais il arrivait à marcher, la force lui permettant de soulager un peu la douleur, mais n’ayant pas vraiment entrepris d’apprendre ce domaine de la force, il lui était impossible de soigner correctement cette blessure, il préférait encore faire disparaitre la douleur et attendre d’être rentré chez lui vous se soigner efficacement.
Thrace sembla remarquer un passage sur la gauche, assez grand pour qu’il puisse l’emprunter. La chiss passa devant puis aidant le jedi qui allait devoir appuyer sur sa jambe pour passer l’obstacle. Il l’a remercia d’un signe de la tête avant de continuer à avancer. Bien vite la chiss aperçut au loin une faible lumière. Il fallut à Galen faire un bel effort pour arriver à la voir.
« Bien, allons par là. On n’a rien à perdre. »
En s’avançant, il pouvait observer au mieux cette lumière, il constata qu’elle n’était dansante comme l’aurait la lumière d’une flamme, non soit c’était de la lumière venant de l’extérieur qui filtrait au travers de rocher, soit l’éclairage de l’excavation fonctionnait encore.
Ils continuèrent ainsi pendant de longues minutes jusqu’à déboucher dans une vaste salle où se trouvait divers appareils de mesures et d’excavation dont une bonne partie se trouver sous plusieurs rochers.
« Je pense que l’on a atteint le site de fouille. Voyons s’il y a d’autres entrées. »
La lumière qui emplissait l’endroit venait d’un trou dans le plafond qui laissait filtrer la lumière extérieure. Ainsi éclairée, la salle était à moitié baignée dans la lumière. Le trou ne se trouvait pas bien haut, mais l’accès était néanmoins inaccessible sans aide.
« Si on arrive à placer quelques rochers par là on pourra peut-être rejoindre la surface par ce trou. »
Mais comme pour répondre à sa proposition, une autre secousse se fit sentir. Elle semblait venir directement de sous leur pied. Les murs tremblèrent et le plafond semblait se fissurait. Un rocher et de la terre tombèrent non loin d’eux. Et puis rapidement cela se répandit à toute la surface du plafond. L’épaisseur du plafond ne semblait pas bien épais, mais les rochers qui en tombé était tout de même assez lourd pour assommé voir tué un homme normalement constitué. Un tremblement encore plus fort retentit et le plafond entier sembla céder. Voyant tes centaines de kilos de roche leur tomber dessus, Galen n’avait pas le temps de trouver un abri sous l’une des massives machines d’excavation. Il se rapprocha de Thrace pour la protéger au mieux et leva les deux mains en l’air.
Voyant les rochers tombaient vers eux, quatre mètres, trois mètres, deux mètres… Galen plongea au plus profond de son esprit et fit appel à la force pour retenir les rochers qui se trouvaient au-dessus d’eux. La masse rocheuse sembla ralentir sa course jusqu’à s’arrêter à un mètre de leur tête. Le maître jedi était en sueur, contenir autour de masse était difficile. Autour d’eux la roche s’éclatait sur le sol, il avait réussi à créer un abri de deux mètres d’envergure. Il devait juste attendre que l’effondrement se termine pour les libérer.
Sa jambe blessait céda et il tomba à genoux sous la pression et l’effort. L’éboulement sembla se terminer et Galen dut faire un incroyable effort pour repousser de quelques mètres la masse de rocher qui se trouvait en lévitation au-dessus de leur tête. Lorsque les rochers touchèrent enfin le sol, ils étaient hors de danger. Il se trouvait alors dans un cratère baigné dans la lumière. Le site entier avait été enseveli sous la roche et la terre. Il était à l’air libre, mais il allait encore falloir grimper la paroi friable pour arriver à sortir de là.
Mais Galen épuisé s’assit sur un rocher pour souffler quelques minutes, l’effort avait été des plus difficiles, cela faisait des mois voire des années qu’il n’avait dû user aussi longtemps de la force et cela l’avait vidé. Semblant tout juste de se rendre compte de ce qu’il venait de faire et se rappelant de la présence de Thrace, il tourna son regard vers elle, mais il n’avait pas la force de parler trop occupée à reprendre son souffle.
Re: Une trace d'un passé inconnu - Thrace Lun 24 Oct - 22:39
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Bientôt, ce que Thrace avait vu se confirma plus nettement : il y avait bien de la lumière par là-bas. Avec un peu de chance, cela indiquerait un accès vers l'extérieur. Fort heureusement, ni l’un ni l’autre ne semblait claustrophobe : même après avoir failli périr écrasés et traînant leurs blessures, ils progressent avec régularité et un calme certain. En réalité, Thrace était même plutôt surprise du calme dont le professeur faisait preuve. Être professeur d’histoire galactique n’était pas une carrière qui mettait souvent en contact du danger, et une telle aptitude à faire face à une situation délicate semblait le fruit de l'expérience. Le Professeur Kale avait-il eu une vie un peu plus agitée avant de donner cours sur les bancs de Naboo ? C’était curieux mais positif, Thrace détestait avoir à gérer les réactions excessives des humains en situation périlleuse, ce n’était déjà pas amusant d’être potentiellement enterrée vive avec un bras brisé, mais si elle devait le faire avec quelqu’un hurlant “on va tous mourir”, cela virait vite au cauchemar.
Enfin, ils débouchèrent dans une salle que Galen identifia comme un site de fouille, si la zone restait sous-terraine, une ouverture les surplombait laissait entrer la lumière du jour, une lumière qui rassena la chiss. Elle ferma à demi les yeux, autant éblouie que ravie de retrouver ainsi la clarté et un air circulant librement. D’ici ils pourraient obtenir du secours, s’ils ne trouvaient pas d’autre solution eux-même. Dommage, elle n’avait pas de fusées éclairantes. Si son rôle d’étudiante étrangère lui permettait de se promener avec des outils de survie primaire telles que ses pierres à feu, il aurait été beaucoup plus questionnable si elle s’était promenée avec ses armes.
L’ouverture restait hors d’accès et le premier repérage fut infructueux : elle n’avait trouvé aucune autre voie, pour le moment. De son côté, Galen semblait considérer l’ouverture au-dessus d’eux.
- Ça fait haut quand même, mais je n’ai trouvé aucune autre issue pour le moment. Je vais vous…
Elle s'interrompit, le sol s’était remis à trembler. Elle jura entre ses dents, analysant du regard les alentours, les menaces immédiates et d'éventuels abris. Mais il n’y avait pas d’endroit sûr et les fissures apparaissent de partout. Elle ne pourrait compter que sur ses réflexes pour éviter les chutes mortelles. Le sol sembla se dérober sous ses pieds et elle évita une roche qui la frôla de près, avant d’être rejointe par Galen. Seule la chance pourrait les sauver, manifestement.
Ou la Force.
Sous le regard de Thrace, le professeur avait levé ses bras vers le haut, son expression reflétait une intense concentration, mais aussi ce calme qu’elle avait déjà noté. Elle compris, une fraction de seconde avant que les roches au dessus d’eux ne ralentissent, suspendu entre deux airs, puis s’écrasent derrière eux lourdement.
Dire qu’elle était venue chercher des pistes des jedi.
Thrace repensa à sa première confrontation avec un jedi, un souvenir douloureux dont elle sentait encore la morsure du sabre au travers de sa chaire… Et Galen qui venait pourtant de lui sauver la vie. Faisaient-ils vraiment partie du même Ordre ? Des mêmes préceptes ?
Après le fracas de l’éboulement, le silence se fit, à peine troublé par quelques roches trouvant encore un chemin vers le sol et le grondement de la terre qui allait en diminuant. Thrace s’assit non loin de Galen, perdue dans ses pensées. Il rendait les choses plus compliquées, si l’officier avait toujours vu les jedi comme l’ennemi, aidée par son expérience personnelle et celles de ses proches… Galen lui offrait une autre vision de ces gens. Une vision qui aiguisait sa curiosité autant qu’elle supprimait tout désir de lui nuire.
- “Placer quelques rochers par là”, Professeur, le moins qu’on puisse dire est que vous ne faites pas les choses à moitié. Finit-elle par déclarer, après avoir repris son souffle.
Elle eut un sourire en coin, un peu complice, un peu faint aussi : la peur subsistait dans une partie d’elle-même, sans doute cette partie qui longeait la cicatrice dont elle ne pourrait jamais se débarrasser.
- Qu’on soit d’accord sur une chose : après ça, vous vous reposez un peu. Sans être une experte des physionomies humaines… vous avez vraiment une sale mine. Elle se leva lentement et gravit quelques rochers de petite taille afin de prendre un peu de hauteur. Sur Naboo il y a des conventions pour les appels à l’aide ? Un code en particulier… ?