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what the hell are you doing here (tuiren)

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tuiren yesmeth & evi easteliah
Que faisait-elle ici précisemment ? Elle n'en avait aucune idée. Elle s'était levée tôt ce matin, bien plus tôt que son garde du corps personnel ou encore que la plus part des serviteurs du palais royal de Naboo. Puis elle s'était habillée le plus simplement possible, loin de ses tenues traditionnelles de cérémonies officielles ou de ses vêtements colorés qu'elle portait d'ordinaire lors de moments moins officiels. Elle avait simplement enfilé des vêtements plutôt sombres et basiques : un pantalon, un haut fluide, une veste grise. Bien loin de l'image que l'on se faisait de la princesse de Naboo ou de son ancienne sénatrice.

Ce que peu de personnes savaient, c'était que ses tenues extravagantes étaient pensées pour cacher sa silhouette : parfois larges, parfois moulantes, on avait du mal à se faire une idée de la personne sous les vêtements somptueux d'Evi. Un atout qu'elle appréciait, un obstacle de plus pour ceux qui voudraient attenter à sa vie : à quoi ressemblait-elle vraiment. Alors évidemment, des images plus intimes circulaient, cassant ce mystère élaboré pendant des années, mais elles étaient rares. Bien qu'existantes.

Assise à une table au milieu d'autres personnes, Evi buvait doucement une verre de vin corellien : là encore, l'image de la princesse était brisée. Mais ici, maintenant, Evi n'était ni son sang, ni son titre, ni son métier. Elle n'était plus qu'elle-même. Une jeune femme un peu perdue au milieu d'une mêlée qu'elle espérait brève. Ces derniers temps, ses semains avaient été ponctuées de drames, d'enterrements, et de cérémonies à l'honneur de tombés au combat ou de ce que l'on appelait dans l'armée, de "dommages collatéraux" : les milliers de civils vivant dans le système d'Hosnian Prime. Cette pensée lui arracha quelques frissons qui lui parcoururent l'échine : elle monta son verre à ses lèvres dans l'idée de se changer les idées.

Pour le moment, elle se pensait en sécurité. Bien que sa stature naturelle semblait dénoter de celles plus... laxes des autres clients de la cantina, rien ne pouvait évoquer sa réelle identité. Ni la boisson entre ses doigts, ni ses vêtements, ni même son prénom qu'elle avait donné au bar pour qu'on l'appelle une fois sa boisson prête : elle avait emprunté celui de June. Mais elle n'était jamais à l'abris qu'on puisse la reconnaître, et c'était l'identité de ces dernières personnes qui pouvait changer la donne. Qu'un curieux se rende compte que la cantina contenait une souverainne n'avait pas les mêmes conséquences s'il s'agissait, finalement, d'un membre du Premier Ordre qui avait plus tôt dans l'année essayé d'anéantir toute forme de pouvoir autre que la leur.

Mais maintenant, Evi sirottait sa boisson sans se soucier des personnes autour d'elle. De son autre main, elle faisait défiler les pages virtuelles d'un holopad qui contenait plusieurs romans. Elle n'avait pas la tête à réfléchir au futur de la galaxie aujourd'hui. Tout ce qu'elle désirait, c'était pour une fois se fondre dans la masse et n'être qu'une jeune femme lisant un roman électronique en milieu d'après-midi, avec pour seule compagnie : sa boisson.

Mais bientôt, elle ne serait plus si seule car la porte de la cantina s'ouvrait sur une silhouette élancée qu'elle aurait reconnu sur le champ, bien sûr, si elle ne s'était pas assise dos à la porte.


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De retour sur Coruscant pour quelques jours le commandant profitait d’une détente bien méritée. Une permission dans cette offensive journalière, rythmée par les missions et les entrainements. Ce fut en soufflant qu’il descendit de la navette, plus que content d’obtenir enfin un peu de liberté. Il se donnait à fond dans ce qu’il faisait, mais il ne crachait définitivement pas sur quelques jours de repos. Ce n’était pas un bourreau de travail, conscient que du repos était parfois nécessaire. Et il se complaisait à revenir sur sa planète, certes critiquée pour son esthétique cimentée et ses bas fonds où régnait la vermine, ses richesses et ses excès, mais pour lui ce n’était pas ce qui comptait. Il était né ici, connaissait les bons côtés de Coruscant tout comme les mauvais.
Il savait y poser un regard critique, mais aurait pu passer des heures à en chanter les louanges.
Quand il revenait ici, il avait un rituel précis qu’il ne modifiait que peu. Les habitudes avaient la vie dure. Il rentrait chez lui, retrouvait les siens, retournait dans sa chambre, celle où il avait tant de souvenirs d’une existence bien plus paisible. Il n’était qu’un jeune homme quand il vivait ici, un simple étudiant qui ne connaissait pas les batailles, et qui s’intéressait plus aux fêtes, ce qui fallait aux études. En revenant ici il revivait ces souvenirs, espérant que la guerre un jour cesse et qu’il puisse revenir à une existence tranquille. Il voyait ensuite ses potes, marchait dans les rues de son quartier. Il faisait la fête et bien entendu ne manquait pas de se laisser voir dans les cantinas. Il discutait de tout et de rien, se laissait aller à l’inscouciance.
Il franchit ce jour-là les portes d’un endroit qu’il connaissait. Sans être un habitué, il était déjà venu par ici. Pour rencontrer de vieux amis. Il ne se doutait probablement que cette fois-ci il verrait une tête bien différente.
Il la remarqua facilement. Malgré ses habits de roturière, perdue dans la masse, et sans ses tenues de diplomate, il ne pouvait pas la rater. Ses traits il les aurait reconnus dans n’importe quelles circonstances.
Il fut surpris de la voir seule en ce lieu, mais cela ne dura pas. Les escapades d’une princesse indocile qui ne ratait pas une occasion de se faire la malle pour flâner ailleurs ne lui était pas inconnus. C’était peut-être ce qui l’avait attiré chez elle, en plus de ses traits captivants.
Il sourit, à la fois nerveux et heureux.
Puis il se rapprocha, contourna la table, et se mit face à elle.
- Bonjour.
Il se mit à ses côtés, et déposa un bisou sur sa joue. Une familiarité qu’il se permettait. Non pas qu’il aurait fait ca dans une réception officielle, mais de toute évidence ici personne ne les reconnaitrait.
- Tu es seule?
Il prit le siège qu’elle lui offrait. Il plongea son regard dans le sien durant un moment. Les souvenirs remontaient en la regardant. Ils étaient succincts mais beaux.
- Tu as bonne mine.
Il lui offrit son plus beau sourire, celui non plus d’un amant, mais d’un cher ami.
- Tu es très belle en fait.
Une espèce de flirt tout au plus.
Il posa sa main sur la sienne. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus, et sa présence lui manquait. Parfois il rêvait d’elle, se demandant comment cela aurait été de rester avec elle. Elle avait choisi de partir. Il ne lui en voulait pas, comprenant ses motivations. Mais il ne voulait pas sortir de sa vie.
- Que fais-tu par ici?
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tuiren yesmeth & evi easteliah
Reposant son verre de vin sur la table, Evi fit défiler une nouvelle page de son roman et absorbée par la lecture, elle ne remarqua pas le courant d'air provoqué par l'ouverture de la porte quelques mètres plus loin, dans son dos. Plongée dans l'histoire plus ou moins passionnante d'un groupe de voleurs, elle tendit la main pour attraper son verre et y tremper les lèvres quand une ombre la coupa dans son élan. Levant les yeux de son holopad, un sourire sincère étira ses lèvres alors qu'elle remarquait enfin la présence d'une personne en face d'elle.

« Bonjour. » ce à quoi elle répondit immédiatement « Tuiren ? », étonnée de le voir ici.

N'avait-il pas quelque chose de plus important à faire que passer un moment dans une cantina ? Pourtant, Evi n'était pas en position de le juger car elle s'y trouvait aussi. Loin des responsabilités, loin des disputes et des casses-têtes. Loin de Colton aussi, ce qu'elle regrettait car elle savait qu'une fois rentrée, ce seraient deux yeux foudroyants qui l'attendraient. Lorsqu'il embrassa sa joue elle ne pu s'empêcher de sursauter légèrement, trop peu habituée à ce que l'on se permette ce genre de familiarité avec elle. Et même s'il s'agissait de Tuiren, cela l'étonnait toujours qu'il continue de braver les protocoles des années après. C'était aussi pour cela qu'elle l'appréciait, il réussissait à voir derrière son titre et son rang.

« Tu es seule ? » Elle hocha la tête pour acquiescer alors qu'elle ammenait son verre à ses lèvres.

Ce n'était pas étonnant si on la connaissait, elle avait fait de fuir Colton une mauvaise habitude. Plus encore maintenant que l'atmopshère du palais étaitpresque devenue toxique entre son père, la disparition des forces armées de la Nouvelle-République, la Résistance qui avait besoin de plus et la menace de Premier Ordre. Du bout des doigts elle étignit son holopad et le poussa un peu plus loin sur la table pour qu'il ne les gêne pas. Puis elle tourna la tête vers Tuiren, le visage doux.

« Tu as bonne mine. Tu es très belle en fait. »

Evi reprimanda un rire et se contenta de sourire gentiment, un air espiègle au fond de son regard.

« Menteur. » se contenta-t-elle de dire au début.

Il l'avait connu et vu sous un meilleur jour. Dans des tenues plus extravagantes, avec des maquillages plus flatteurs et des nuits plus calme à son actif. Aujourd'hui, elle était loin de l'image de la Princesse qu'elle véhiculait généralement. C'était peut-être ça qu'il voulait signaler alors, que malgré tout, la personne sous les masques nobles restait belle.

« Toujours les mots pour plaire, à ce que je vois. »

Puis il eut un geste inattendu cette fois, qui lui serra le coeur plus qu'elle ne le laissa parraître. Posant sa main sur la sienne, le contact de leur peau réveilla le souvenir d'autres d'un temps passé. Un temps révolu, une erreur à ne plus commettre. Mais un temps qui parfois lui manquait, et qu'elle le nie ne suffisait pas à ce qu'elle oublie. Le problème, c'était qu'elle n'avait jamais voulu oublier. Alors elle serra doucement sa main, pendant un long moment, avant de glisser la sienne hors de la courte étreinte : elle ne voulait pas qu'on devine et qu'on voit.

« Que fais-tu par ici ? »

Elle attrapa son verre et le leva un peu en guise de réponse, d'abord. Puis elle le reposa face à elle.

« J'avais besoin d'un peu d'air frais. L'ambiance au palais est pesante ces temps-ci, si tu savais. » dit-elle, oubliant être au milieu d'oreilles curieuses et certainement mal placées.

« Tu veux quelque chose à boire ? Je t'invite, ça fait longtemps. » proposa-t-elle avant d'appeler une serveuse et de passer commande pour lui.

Puis elle resta silencieuse un long moment, se contentant de le dévisager lentement. Cela faisait longtemps en effet qu'ils ne s'étaient pas vu loin des regards, et la situation faisait étrangemnt écho à d'autres fois. Elle lui offrit un nouveau sourire, plus discret.

« Et toi, dis moi ? Tu n'es pas en mission à l'autre bout de la galaxie ? » fit-elle mine de plaisanter.

Car au fond, elle le savait toujours lorsqu'il partait combattre au sein de l'escadron Rogue. Il y avait les contacts au sein de la résistance, la soeur de Tuiren aussi. Et jamais elle ne plaisantait par rapport à ça, étant plutôt du genre à se faire un sang d'encre silencieusement. Sans pouvoir en parler à quiconque de peur d'ébruiter et de compromettre une mission. Alors elle s'inquiétait, seule. Prête à recevoir la terrible nouvelle qu'elle appréhendait toujours.


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Il ne mentait pas, et il était de ces hommes qui préféraient la beauté au naturel. Ses traits étaient fins. Même les cernes qu’il devinait d’un travail insensé, sans doute commun et nécessaire pour une personne de son rang, mais terriblement stressant, ne l’enlaidissaient pas. Et les artifices n’étaient pas nécessaires.
- Je n’oserai pas mentir à une princesse, dit-il avec une expression malicieuse.
Sa main sur la sienne, qu’elle retira bien vite. Il avait pourtant senti la tendresse dans sa poigne, celle qui disait qu’elle ne l’avait pas oublié. L’amour était parti mais la tendresse restait. Il renonca à renouer le contact par respect pour elle.
Il n’avait pas de verre pour trinquer, il fallait donc y remédier au plus vite. Avant qu’il n’ait le temps d’en commander, Evi avait pris la parole. Elle fuyait le palais, une réaction dont Tuiren n’allait certainement pas l’en blâmer. En de rares occasions, il avait eu l’occasion d’en fouler le sol et de prendre la température.
Même dans leurs meilleurs jours, il ne se serait vu partageant cette existence -bien que durant leur relation il l’avait éventuellement envisagé. Il avait vu quel était le quotidien, et en ces sombres temps, il ne voulait même pas imaginer.
- Je peux comprendre, la rassura-t-il. Mais reste discrète voyons, lui rappela-t-il.
Ce n’était pas dit méchamment, c’était juste au cas où. Les ennemis de la République étaient prêts à tout et sans doute à se tapir dans l’ombre. Il était déjà bien téméraire de sortir seule. Il ne lui en voulait pas, il comprenait cette nécessité de liberté. L’idée était ensuite de ne pas faire de folie. D’ailleurs il la raccompagnerait sûrement jusqu’à la savoir en sécurité.
Il hocha la tête à l’invitation et demanda un brandy correlien, puis il se perdit dans son regard. Ca n’était pas bon de se regarder de cette manière, il le savait. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Il lui offrit en retour un regard canaille, parce que le temps n’avait pas éffacé ce petit jeu. Au fond cela l’amusait de la voir rougir, de la voir se tourner gênée, ou des fois, quand elle se savait loin des regards indiscrets, lui rendre la pareille.
- Je prends des vacances, déclara-t-il d’un ton tranquille.
Mais résolu à revenir à la moindre menace quitte à raccourcir ces jours de congés mérités. Il devinait néanmoins les peurs de la princesse, et il en avait l’habitude, de voir ceux qui tenaient à lui s’inquiéter quand il partait en mission. C’était le quotidien de la guerre, et il se raccrochait à ce sentiment. Quand il revenait entier, il voyait leur sourire. Et c’était pour eux qu’il se battait, pour que la guerre ne vienne plus entacher leurs rêves.
- Et puis je t’ai vue sans Rell collé à tes basques, donc forcément j’en ai profité.
Quelle mauvaise langue tout de même, et ce regard innocent.
- Comment va-t-il d’ailleurs?
Histoire de savoir qu’il s’en tenait à son rôle. Tuiren pouvait pardonner à un homme d’avoir trahi, il pouvait même voir de la noblesse quant à son changement de camp. Il n’était pas contre lui. Il voulait juste s’assurer que celui-ci s’en tenait à son travail et ne changeait pas soudain d’opinion de nouveau. Il tenait trop à Evi pour laisser une telle chose se reproduire.
- Il doit être en train de te chercher non?
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Elle avait soutenu son regard aussi longtemps qu'elle l'avait pu avant de ne pouvoir s'empêcher de sourire et de détourner ses yeux des siens, rougissant à peine. Elle voulait lui dire qu'il était bête mais elle savait que ça ne mènerait à rien. Jamais il ne cesserait de se comporter de cette manière avec elle, du moins, jamais lorsqu'ils seraient seuls. Face aux autres, à la nouvelle-république et à la résistance, ils n'étaient qu'une princesse et un commandant de la résistance. Rien de plus. Pourtant il suffisait de les observer un peu pour comprendre qu'il y avait quelque chose. Qu'il y avait eu quelque chose. Et la présence d'un espion ici aurait suffit à faire éclater un scandale ou à déceler une faiblesse qu'on pourrait à terme utiliser.

Evi s'en fichait.

Pour le moment elle se sentait presque intouchable, et ce sentiement renaissait à peine depuis l'attaque de la nouvelle-république. Pendant des jours elle s'était sentie vulnérable jusque même dans sa propre chambre, même en sachant Colton au bout du couloir. Rien n'y faisait et seul le temps avait eu un certain effet sur ce sentiment d'insécurité.

" Je prends des vacances " plaisanta-t-il, ce à quoi elle roula des yeux en s'adossant au dossier de sa chaise, ses bras croisés sous sa poitrine prête à écouter ce qu'il aurait à dire de plus.

" Et puis je t’ai vue sans Rell collé à tes basques, donc forcément j’en ai profité. Comment va-t-il d’ailleurs ? Il doit être en train de te chercher non ? "

Surprise, Evi se redressa un sourire presque choqué sur ses lèvres qui ne pouvait pourtant pas cacher l'amusement que cela avait eu sur elle. Elle posa sa main sur son épaule pour le pousser gentiment avant de feindre de froncer les sourcils.

" Tuiren ! " le gronda-t-elle à moitié sérieuse. " Tu as de la chance qu'il ne soit pas là. " fit-elle avant de se rassoir plus confortablement. " Et si tu veux tout savoir, il va très bien et il fait très bien son travail. " ce qui était presque illogique puisqu'elle se trouvait ici, loin de lui. " C'est moi qui ne fait pas la part des choses. " ajouta-t-elle avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit.

Puis elle attrapa son verre de vin et en bu une petite gorgée, le tenant en l'air un instant en repensant à la facheuse tendance qu'avait Tuiren à douter de Colton.

" Tu devrais le laisser tranquille, je lui fais confiance. " finit-elle sur un sourire avant de reposer son verre.

Son esprit divaga un instant, pensant à Colton et son regard glacial auquel elle aurait certainement droit en rentrant s'il ne la trouvait pas avant par lui-même. Elle savait avoir tort, pourtant, mais ne pouvait s'empêcher d'avoir besoin de liberté. Chose à laquelle elle n'avait plus droit depuis qu'elle était sénatrice. Et maintenant, c'était pire. Car le premier ordre avait ouvertement commencé un guerre contre toute autre forme de pouvoir que la sienne. Si la nouvelle-république avait été la première victime, elle ne doutait pas que bientôt les noblesses suivraient. Son regard se durcit à cette pensée et elle le laissa tomber dans la foule autour d'eux.

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Il était gentiment gonflé pour la faire sourire, parce que voir son visage s’illuminer était une des choses qu’il ne voulait pas voir disparaitre. Le plus souvent sérieuse, ou bien fatiguée par ses responsabilités, ce lourd poids qu’elle trainait, elle ne quittait que rarement une expression enjouée. Alors il la cherchait. Il la provoquait pour qu’elle réagisse, parce que lorsqu’elle riait à gorge déployée, elle était bien plus belle, et elle le méritait.
Colton prenait cher pour le coup, mais c’était unmal pour un bien. Sûr que cela n’aurait pas dérangé le garde du corps en plus, puisqu’aux dernières nouvelles, ils poursuivaient les mêmes objectifs, s’occuper chacun à leur manière de maintenir Evi en sécurité. Un raisonnement un peu tiré par les cheveux. Et pourtant Tuiren y trouvait parfaitement son compte.
- Voyons, se défendit-t-il lorsqu’elle lui répondit, intercédant avec véhémence en faveur de son chevalier. Je sais qu’il fait bien son travail.
Sur le travail il n’avait rien à rien dire, Colton ayant retourné sa veste depuis longtemps. En fait il l’aurait presque plaint de devoir se coltiner Evi. On allait pas se mentir. Cette fille prenait le large tout le temps, il en savait même un rayon sur le sujet, ce qui impliquait d’être prêt 7jours/7, h24, et pas le moindre instant pour souffler, parce qu’elle en profitait pour se faire la malle, dans un bar de Coruscant par exemple. Et il ne forcait même pas sur la réalité.
- Il le fait même très bien d’après moi.
Et avant qu’elle puisse démentir quoi que ce soit il continua.
- Je ne suis pas complètement idiot, et je suis un homme. J’ai bien vu comment il te regarde, et il a beau faire son dur derrière son regard de glace, tu sais celui de j’ai pas chié depuis….bref ce que je veux dire, c’est que je sais, c’est que je sais reconnaitre quand un gars tourne autour d’une femme.
Il était le mieux placé pour parler, puisque lui-même s’était retrouvé dans cette situation. Evi était une belle femme, elle avait tout ce qu’il fallait sous la caboche, des idéaux de liberté, bref tout ce qu’il fallait pour faire tomber les hommes. En somme ce n’était pas compliqué. Il n’avait pas fallu longtemps pour Tuiren pour voir dans les yeux de Colton ce qu’il tramait réellement.
- Tu n’avais pas remarqué mmmm?
Le pilote gardait un air innocent.
- Non franchement tu crois qu’il reste à tes côtés constamment et qu’il te suit dans la moindre des tes décisions parce que….il fait bien son travail?
Il leva les mains.
- Cela dit c’est peut-être ca et dans ce cas là, je dis chapeau.
Il se mit à pouffer de rire.
- Une telle loyauté c’est beau quand même.
Est-ce qu’il n’y avait pas un soupcon de jalousie dans ses mots? Peut-être, Colton pouvait désormais se targuer d’être prêt de la femme qu’il avait un jour eue. Qu’un stupide différent d’intérêts lui avait enlevé. Evi avait fait le choix de partir, il avait tiré un trait sur cette histoire, mais qu’elle ne commence pas à lui montrer oh combien le Colton de mes deux était doué, parce que ca c’était plus qu’il ne voulait entendre.
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tuiren yesmeth & evi easteliah
La cantina était pleine à craquer et seules quelques rares tables étaient encore libres de clients. Evi ne s'en inquiétait pour autant pas, elle savait pertinemment qu'elles seraient rapidement occupées : ici, sur Coruscant, tout se passait bien plus vite que sur la tranquille Naboo. Les deux planètes étaient terriblement différentes l'une de l'autre. Tandis que sur Coruscant la végétation se faisait rare, sur Naboo elle y était omniprésente et l'inverse était vrai pour une toute autre population : celle des malfrats. S'ils pullulaient sur Coruscant, sur Naboo ils étaient seulement ponctuels. Son regard se reposa sans qu'elle y fasse plus attention à trois personnes assises autour d'une petite table ronde loin des regards et Evi se demanda s'il s'agissait là de bandits. Peu importe. Tuiren la sortie de sa rêverie.

" Voyons, je sais qu’il fait bien son travail.  Il le fait même très bien d’après moi. "

Evi reposa enfin son attention sur lui, percevant une once de moquerie dans le ton qu'il employait. Elle s'apprêta à le reprendre mais il fût plus rapide qu'elle.

" Je ne suis pas complètement idiot, et je suis un homme. J’ai bien vu comment il te regarde, et il a beau faire son dur derrière son regard de glace, tu sais celui de j’ai pas chié depuis…. bref ce que je veux dire, c’est que je sais, c’est que je sais reconnaitre quand un gars tourne autour d’une femme. "

Elle fronça des sourcils mais ne sût cacher son étonnement, elle en était presque choquée qu'il puisse insinuer de telles choses. Jamais Colton ne penserait ce genre de choses d'elle, elle le savait bien trop droit et professionnel pour divaguer de cette manière et de son regard elle ne connaissait que celui glacial. Ou encore, celui lui lançant des regards. Non. Il se trompait.

" Tuiren ! " s'offusqua-t-elle, " Qu'est-ce que tu... " mais il eut le culot de la couper.

" Tu n’avais pas remarqué, hm ? Non franchement tu crois qu’il reste à tes côtés constamment et qu’il te suit dans la moindre des tes décisions parce que….il fait bien son travail ? "

Il avait beau tenter de rester innocent et n'avoir l'air de rien, Evi le connaissait depuis trop longtemps pour tomber dans le panneau. Il leva les mains en l'air, comme si elle tenait un blaser et le pointait vers lui - ce qu'elle aurait fait si elle n'avait pas en horreur les armes et la violence- mais elle n'y prêta pas attention, se contentant de le fusiller du regard.

" Oui ! " s'empressa-t-elle de dire.

" Cela dit c’est peut-être ça et dans ce cas là, je dis chapeau. Une telle loyauté c’est beau quand même. "

Furieuse, et peut-être un peu vexée qu'il puisse s'imaginer de telles histoires, Evi fit mine de reprendre l'holopad qu'elle lisait avant qu'il ne vienne. Le rallumant, elle ne regarda même pas Tuiren tandis qu'il pouffait de rire.

" Colton fait son travail, c'est quelqu'un de loyal et j'ai confiance en lui. " dit-elle calmement, ignorant la jalousie qu'elle percevait évidemment dans la mauvaise habitude que Tuiren avait à se moquer de Colton dès qu'il n'était pas dans les parages. L'écran de l'holopad s'illumina tandis qu'un petit big sonna à l'allumage. " Il est payé pour assurer ma sécurité, point. " tapotant l'holopad, elle retrouva le chapitre de son hololivre.

" Maintenant, si tu n'es venu que pour te moquer de mes employés, tu peux t'en aller. J'étais en plein milieu d'une formidable histoire figure-toi. " dit-elle toujours sans lui accorder de regard.

Elle était vexée. D'une part, parce qu'il se moquait de son garde du corps et qu'elle était celle qui avait accepté qu'il reste à son service malgré qu'il ait appartenu au camp adverse. Elle en était responsable. D'autre part, et elle ne l'avouera probablement jamais, que Tuiren puisse s'imaginer ce genre de chose la blessait un peu. Mais au fond, qu'il soit encore jaloux après tout ce temps lui faisait presque... plaisir. Un genre de fierté.

Évidemment, elle ne voulait pas qu'il s'en aille.

Cela faisait trop longtemps qu'elle ne l'avait pas vu pour espérer qu'il parte. Et en paraissant vexée, elle lui offrait l'opportunité de changer de sujet de conversation : si elle avait vraiment voulu mettre un terme à leur conversation, elle se serait simplement levée de table et aurait franchie la porte.


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Il ne savait pas très bien ce qu’il espérait de la nubienne en se montrant odieux, mais sa colère il ne l’avait pas volée. Evi était en rogne, outrée qu’il ait pu faire de pareilles insinuations. Elle était retournée à son livre. Elle ne le regardait plus. Dans le silence le plus complet, il la fixait en retour.
- Ne sois pas fâchée.
Il lui réservait un sourire d’excuse.
- Je ne voulais pas me montrer impoli.
L’idiot jaloux laissait place de nouveau à l’homme plus tolérant.
- Qu’est-ce que ca raconte ton histoire?
Il laissait les mots derrière lui, car cette rancoeur se voyait décliner face au fait qu’Evi ne montrait qu’une exaspération toute relative. Il se pencha vers elle et lui prit la main. La connaissant bien depuis le temps, il savait interprêter ses gestes. Elle ne partirait pas. Il y avait un temps, ils étaient plus qu’amis, et la compréhension, la tendresse, tout était resté. C’était peut-être pour cela qu’il avait pas résister à l’envie de lui rappeler que lui aussi avait été à cette place.
- Je sais que tu choisis bien ceux qui sont avec toi.
Evi, pour ce qu’il avait pu voir, était une femme dotée de jugeote, prête à tout faire pour son peuple, et sage comme l’étaient les princesses de Naboo. A n’en point douter, elle faisait passer son travail avant son propre plaisir, et elle exigeait la même chose pour ceux qui l’entouraient. Avec raison quand on voyait ce qui pouvait se passer. Devant le nez de toute le monde, Colton s’était faufilé à une époque comme espion de l’Ordre. Quand il avait changé de camp, cela avait été un choc pour ceux qui s’étaient sentis trahis. La méfiance s’était installée, et il avait fallu de longs mois pour que l’on commence à lui accorder une réelle reconnaissance. Evi avait été parmi les premières. Face au travail impeccable du garde du corps, tout le monde avait fini par se ranger à cette opinion.
- Comment ca se passe d’ailleurs dans ton échoppe?
Il n’avait pas osé dire palais pour ne pas éveiller les soupcons. Dans un endroit potentiellement dangereux, mieux valait éviter de dire n’importe quoi. Heureusement Tuiren était bien rodé à cet exercice là. Etre un résistant signifiait garder profil bas, ce qui faisait de lui un homme entrainé à ne dire point de sottises. En tout cas il voulait chercher les nouvelles. Cela ne se passait pas bien, il le savait puisqu’elle lui avait avoué s’échapper du quotidien plus que jamais étouffant, mais ca ne lui disait pas tout. La galaxie changeait. La destruction d’Hosnian Prime avait mis tout sans dessus dessous. Personne ne pouvait plus vraiment ignorer le conflit.
- Tu n’es pas obligée de me raconter évidemment.
Mais il savait qu’Evi ne laisserait pas son peuple sous la menace de l’Ordre. Que Naboo toute pacifique qu’elle était, ne fermerait pas les yeux face à un tel soulevement de violence. La république avait été partie intégrante de leur existence jusqu’à présent. Maintenant elle était à reconstruire.
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tuiren yesmeth & evi easteliah
Droite sur sa chaise, sa posture seule l'aurait trahie aux yeux de n'importe quel chasseur de prime si l'on avait voulu la chercher ici sans même connaître son visage. Tout chez elle faisait tâche dans cette cantina du bout du monde et elle avait beau être à des années de lumières de chez elle, elle ne pouvait se défaire de ses habitudes. La manière dont sa nuque était étirée, celle avec laquelle elle portait silencieusement son verre à ses lèvres, ses jambes non pas croisées mais soigneusement pliées l'une contre l'autre, courbées.

Elle n'avait rien à faire ici.

Et c'était peut-être pour ça qu'elle y était venue de base. Pour que pour une fois, tout ne soit pas préparé pour son arrivée. Et qu'elle se sente traitée de la même manière que n'importe qui. Ça n'avait pas manqué. Mais à trop chasser sa nature, elle revenait au galop.

"Ne sois pas fâchée." Elle l'entend mais l'ignore, faisant mine de reprendre sa lecture. "Je ne voulais pas me montrer impoli." dit-il en y glissant des excuses. Ah, là il réussit à la faire relire deux fois la même phrase. Même trois. Il l'avait perturbé.

"Qu’est-ce que ça raconte ton histoire ?" un semblant de sourire vit le jour aussi vite qu'il disparu sur ses lèvres, puis elle écarta quelques mèches de cheveux rebelles de son regard pour les caler derrière ses oreilles.

"Je ne pense pas que ça puisse t'intéresser..." dit-elle sans le regarder, appréciant presque le fait de le tenir en haleine. Elle l'ignore, il cherche son attention. Un jeu dangereux. Un jeu quand même. "Une histoire de voleurs, de secrets..." souffla-t-elle, las, faisant défiler du bout des doigts une nouvelle page. Le faisant attendre.

"Comment ça se passe d’ailleurs dans ton échoppe ?" Un léger froncement de sourcil trahit son incompréhension sur le moment et il lui faut une poignée de secondes pour faire le lien entre échoppe et son chez elle. Son palais. Evi lève enfin les yeux de son holopad, mais pas pour les poser sur Tuiren qu'elle continue de tenir à distance par jeu. "Tu n’es pas obligée de me raconter évidemment." Elle regarde en face d'elle, croise le regard d'une femme en armure, accompagnée par deux personnes. Sans s'en rendre compte, elle le soutient, elle qui pourtant avait le regard vide. Elle réfléchit.

"C'est difficile."
dit-elle enfin, après avoir ignoré Tuiren si longtemps. "Tout est à reconstruire. Les alliances, les accords..." elle oublie de cacher son vocabulaire comme Tuiren le fait, mais là n'est pas une de ses spécialités. Pourtant, elle n'y prête pas plus attention que ça : n'importe qui pourrait parler de ce genre de chose sans pour autant être Princesse d'une des plus grandes puissances politique de la galaxie. "C'est encore plus difficile lorsque la peur domine et qu'il faut que Père fasse comprendre qu'il ne faut pas baisser les bras, que l'union fait la force... enfin, tu vois." Et elle détourne enfin le regard pour le plonger dans celui du résistant.

Evi ne donne pas plus de détails et reste vague par choix : elle n'a ni le droit, ni intérêt à donner des informations concrètes à Tuiren. Et même si elle a terriblement confiance en lui au point de mettre sa vie entre ses mains, son statut le lui interdit. Elle l'observe un instant tout en restant silencieuse puis détourne ses yeux des siens en secouant doucement la tête, une main passant dans ses cheveux.

"Enfin bref." soupira-t-elle. "J'imagine que ce n'est pas mieux chez toi, on devrait peut-être changer de sujet, tu crois pas ?" demanda-t-elle, le voulant vraiment.

Elle voulait respirer, pas ressasser les problèmes qu'elle avait laissé quelques années lumière plus loin dans son bureau, près de celui de son père. Ses mains se mirent à trembler, comme pour lui rappeler le stress sous lequel elle croulait au palais alors espérant le cacher elle posa l'holopad sur la table et les noua sur ses genoux. Puis elle reposa son attention sur Tuiren, lui offrant un petit sourire plus ou moins sincère.


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Evi prenait son temps pour lui répondre, ce qui était marrant certes, mais légèremment agacant au bout d’un moment, quand elle reprenait ses manières de princesse. Il patientait en silence, espérant que sa fâcherie finirait par passer. Mais elle le titillait. A lui dire que sa lecture ne l’intéresserait pas. Vraiment princesse nous allons jouer à ca, disait ses yeux tandis qu’elle l’ignorait. Elle n’avait pas à se comporter comme cela avec lui, il était temps pour elle de redevenir cette femme simple, sans titre, sans couronne. Ici ils n’étaient pas Princesse Evi et Commandant Yesmeth, ils étaient juste Evi et Tuiren. Elle semblait l’avoir oublié l’espace d’un moment.
Il patienta encore un peu, mais elle ne semblait pas vouloir laisser ce jeu.
Il trouva la parade en changeant de sujet, lui parlant de ce qu’il se passait au palais. Mais ce n’était pas seulement pour récupérer son intérêt qu’il avait lancé le sujet. Il voulait savoir parce que désormais la galaxie était secouée comme jamais. Hosnian Prime rayée de la carte, les options se faisaient moindres. Naboo n’était pas en reste, et se devait de relever la tête. Evi semblait épuisée par cela. Tuiren avait du mal à imaginer ce qu’était sa position, car pas très intéressé par la politique. Tout lui semblait bien compliqué, des jeux de pouvoir dans lesquels il ne pouvait s’y retrouver. Il était mieux dans son vaisseau à foncer dans le tas. Quand il la regardait, il se demandait comment elle pouvait s’y mouvoir avec une telle facilité.
Mais elle ne semblait vouloir pour cette fois s’étendre sur le sujet.
Il comprenait le sentiment.
- Il a raison il faut rester ensemble.
Sans cela la galaxie finirait par couler à pic.
Ils restèrent en silence durant de longues secondes, sans doute cherchant quoi dire ensuite, lorsqu’une voix les interrompit.
- Commandant Yesmeth?
Le résistant se tourna vers l’homme qui s’était rapproché avec une expression de surprise.
- C’est bien vous !
Tuiren avait déjà reconnu le gars.
- Je vous avais pas reconnu mais ensuite j’me dis suis dit mais je le connais ca c’est le g….
Il ne termina pas sa phrase, Tuiren s’était déjà levé, et le dominant de toute sa hauteur, l’intimait à se taire. Une main sur son épaule pour le forcer à prendre place sur la chaise tout près d’eux. Il le fusillait du regard. Et celui que lui rendait le gars était chargé d’incompréhension.
- Sois plus discret, lui expliqua le Rogue.
Tuiren avait les dents serrées, murmurant tellement bas qu’on comprenait à peine ce qu’il disait.
- On est sur Coruscant, pas….
Les traits de l’homme passèrent par plusieurs stades jusqu’à ce que soudain l’entendement les illuminent.
- Pardon je voulais pas…
- C’est pas grave mais baisse d’un ton, et pas de noms!
Ce type n’était pas résistant mais Tuiren avait déjà travaillé avec lui, et c’était un garcon gentil au demeurant, mais qui n’avait pas tellement réfléchi cette fois-ci. Tuiren en était presque devenu blême. Ils n’étaient pas dans un quartier dangereux mais cela ne voulait rien dire. Des espions il pouvait y en avoir partout. Son nom était connu, sa tête mise à prix.
Il jeta un coup d’oeil à Evi puis reporta son regard sur la salle.
A coté d’eux il y avait un gars qui le regardait, qui le fixait avec insistance. Effet de son imagination ou réel danger, il n’aurait su dire. Le fait était qu’il s’était désormais mis en évidence, et que la princesse courrait le même risque, elle qui était connue dans toute la galaxie. La prudence lui criait de partir d’ici et de mener Evi dans un endroit plus sûr.
Il se leva sans tarder de sa chaise, et s’excusa auprès du gars.
- Je crois qu’il se fait tard nous devrions rentrer?
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