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Re: Mandalorian Graffiti Ven 8 Sep - 17:40
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Discuter avec le chevalier, c’était comme danser un tango sur un champ de mines. Pour Jill. Parce que le chevalier était en position de pouvoir, ça n’était pas lui qui risquait d’en souffrir le plus. Ou si ? La Mandalorienne n’avait toujours pas la moindre idée de ce qui lui passait en tête. Sauf lorsqu’il l’exprimait clairement. La réponse à sa question sonnait comme le grognement d’une bête sur le point de mordre.
Aussi, elle ne trouva qu’une maigre chose à formuler.
“Je m’en excuse.”
De toute évidence, elle avait été une pure perte de temps pour lui, et tout ça était arrivé par la faute de Han. Le commando qui lui avait mis la main dessus. Elle se pressa pour récupérer ses affaires. Son casque, elle le gardait sous le coude pour le moment. Ses gantelets furent bien vite enfilés, et sa peinture retrouvait sa place à sa ceinture. Elle n’avait pas manqué les taches sur les gants et sur les armures blanches. Certains s’étaient amusés en son absence… Mais Jill s’était contentée de rouler des yeux là dessus. Elle continuait de se faire petite, sous l’oeil de celui qui la libérait.
Encore une fois, une question qui s’ouvrait à la Mandalorienne. Toutes les questions du chevalier sonnaient comme des pièges pour elle. Y avait-il une bonne réponse, ou des mauvaises réponses ? Cette perspective la rendait inquiète. Encore.
“Je dirais qu’ils sont au moins aussi terrifiants qu’on le dit.”
Au moins, parce que cette rencontre tenait de l’imprévisible. D’un imprévisible qui faisait questionner sa survie à chaque seconde. Pour elle, c’était pire que de se résoudre à une mort imminente et calculée. Elle n'avait pas à en dire plus. Elle savait aussi que les chevaliers étaient plus fins qu'on le pensait. Enfin, celui-ci en tout cas. Qu'ils n'étaient pas que des machines de mort.
Puis elle secoua la tête, résignée pour le moment sur un sujet :
“J’ai pas de moyen de repartir. Enfin, je peux contacter quelqu’un, mais...”
Mais ? Les mots restèrent coincés dans sa gorge. Elle s’était figée, et ça n’était pas un résultat de sa volonté. Ses muscles ne lui répondaient plus, elle ne tressaillit même pas lorsqu’elle réalisait avec horreur qu’elle était sous l’emprise du chevalier. Qu’il avait allumé son sabre et se rapprochait d’elle. Elle ne pouvait que fixer droit devant elle, avoir peur et appréhender. Puis sentir la chaleur douloureuse du sabre qui gravait quelque chose sur ses plaques. Le métal rougeoyait et la peinture noircissait au contact de la lame.
Elle ne pouvait ni trembler, ni crier, ni même serrer les dents, alors elle s’observait presque du dessus, hors de son propre corps, incapable de réagir. Le chevalier ne faisait pas que graver le métal, il s’attaquait à l’identité de Jill. Comme son sabre à lui était une extension de sa personne, l’armure de la Mandalorienne était une seconde peau façonnée à son image. Elle serait maintenant marquée comme on marquait le bétail au fer rouge, du symbole du Premier Ordre.
C’était blessant. Humiliant aussi.
Le chevalier lui même s’expliquait, et la Mandalorienne n’avait hélas rien à répondre parce qu’elle comprenait sa démarche. Son amour propre en souffrait, mais elle n’en était pas morte. Pour le moment.
Elle retrouva le contrôle de son corps aussi brutalement qu’elle l’avait perdu, recula par réflexe, pour s’éloigner du sabre brûlant et surtout de son propriétaire. Des larmes avaient rempli ses yeux, mais elle les contenait. Elle sentait encore la chaleur du beskar abimé sur son buste, mais aussi celle de son estomac qui s’était tordu d’appréhension.
“C’est… une conséquence logique.”
Ça avait beau être logique, elle haïssait cette idée. Elle en tremblait encore. Elle aurait pu effacer la trace, peindre par dessus, mais le beskar était un matériau rare et précieux qu’on ne travaillait pas si facilement. Elle était partie pour assumer son erreur pendant quelques temps, et elle le ferait.
“Je… vais trouver un moyen de repartir.”
Elle ne pouvait pas simplement se mettre à envoyer des messages à Thrace alors que le Chevalier avait encore son sabre tiré et se tenait entre elle et la sortie.
“Est-ce que je peux retourner au hangar du croiseur ? Je voudrais pas vous faire perdre plus votre temps.”
Et c’était vrai. Et ça l’arrangeait aussi de le dire. Ne pas avoir un terrifiant utilisateur de la force au dessus de son épaule, scrutant chacun de ses gestes, elle apprécierait beaucoup, mais elle ne pouvait pas simplement le congédier, c’était à lui de décider lorsqu’il la laisserait. Pas l’inverse.
Re: Mandalorian Graffiti Ven 8 Sep - 23:49
Gal'aad Serke
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”Et la logique te déplait en cet instant puisqu'elle ne te sert pas...pourtant c'est de cette même logique dont tu te réclames pour t'opposer à notre Ordre.”
Jill était trop petite face aux ombres, elle n'avait pas assez de couleurs sur les doigts et sur l'âme pour effacer toutes les ténèbres autour du chevalier, à quoi servait ses dons d'artistes alors?A faire de jolis chats, comme sur la portière de la navette.
Derrière le casque, ses yeux ne cillait pas, Gal'aad savait que la mandalorienne pouvait sentir son regard, chacun des gestes de son visage. Elle aussi portait un casque comme un visage, elle et bien des siens.
”...terrifiants, nous sommes terrifiants?”
Sa tête se pencha sur le côté légèrement, une question encore, une question toujours. Avant de répondre à celle de la jeune fille.....
Sans pitié.
”T'avons-nous torturé, avons-nous fait preuve d'une quelconque injustice? Vos terreurs naissent de caricatures et de propagandes, tu devrais le savoir mieux que quiconque toi qui connais l'art. Il est normal de se battre contre un ennemi, et un camps comme l'autre peut-être amené à des actions innommables que rien ne pardonne... Mais nous possédons une justice, une vraie justice là où un simple groupe de monstres t'aurai déjà tué.”
Et le sabre semblait comme ronronner à chacun des mots de son maître. Le bruit continu de la lame ne s'arrêtait pas, enveloppait la pièce, le silence. Gal'aad avait tué des civils déjà, par ce sabre, et le referait encore. Pas par justice, non, mais parce que parfois, le sang devait couler pour atteindre certains secrets. Cela, le chevalier le comprenait, l'acceptait....
Ne le regrettait pas.
”Je doute que tu le trouves, ce moyen...”
Un trooper n'irait pas courir le risque de prendre sur son temps libre pour reconduire la mandalorienne, quant à l'éventualité qu'elle puisse voler un vaisseau....Cela pouvait également être plus que plausible. Elle avait peur de lui, elle le craignait, aussi le chevalier n'avait-il aucun compte à lui rendre. Ce n'était pas dans la nature des monstres....
Mais Jill ne pouvait rester ici, elle n'y avait pas sa place, son monde était autre.
”Je vais devoir te raccompagner moi-même....”
Et se servir de ce prétexte pour partir du vaisseau, évitant ainsi d'autres appels au secours de la part de troopers ou d'officiers. Gal'aad n'avait pas le droit d'étouffer les gens, peu importe le grade, une leçon qu'il comprenait encore peu. Ce qu'il savait cependant, c'était les punitions que Snoke ordonnerait si son chiot désirait attraper la Rage.Ici, sa patience était mise à trop rude épreuve, piloter lui libérerait au moins l'esprit.
L'homme éteignit le sabre, enfin, d'une main gantée il saisit Jill à la nuque et la poussa jusqu'au hangar.
”Ma navette est ici, je n'accepte aucun dessin dessus. Met ton casque et installe-toi”
Un silence pensif, songeur, alors que lui-même prenait place, bouclait les ceintures. Il avait oublié de demander quelque chose....mais quoi?
”Sur quelle planète veux-tu aller?”
Re: Mandalorian Graffiti Sam 9 Sep - 10:54
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Quoi qu’elle dise ou quoi qu’elle fasse, le chevalier trouvait toujours quelque chose à redire, et ça n’était pas pour calmer ses angoisses. Ses remarques étaient justes, et jill regrettait de ne pas avoir été un peu plus honnête dans son propos. Elle qui pensait aller au plus simple pour s’éviter les problèmes, se voyait retourner sa réponse sous la forme d’une question. Une autre.
Pourquoi avait-elle peur de lui ?
Les rumeurs y étaient pour beaucoup. La réputation des chevaliers de Ren les précédaient, et il n’étaient jamais associés avec la pitié, ni même avec la vie. Mais il n’y avait pas que ça. Sa tenue, son casque, étaient étudiés pour provoquer la peur, pour intimider. Plus encore, il y avait sa façon d’être, de se tenir, de s’exprimer. Ses humeurs aussi, qui avaient fait bondir le coeur de la Mandalorienne plus d’une fois.
Mais de toutes ces raisons, seule la réputation des chevaliers avait poussé Jill à craindre pour sa vie à chaque instant.
“Vous n’êtes pas juste terrifiant, non. Vous êtes le seul chevalier que j’aie rencontré, et… Vous n’avez pas été injuste, non. On dit que vous êtes des tueurs, mais vous êtes plus que ça, vous connaissez plus que la mort. Vous connaissez aussi l’art, par exemple.”
Mais c’était plus compliqué que ça. Elle pouvait parler, mais dans la galaxie, les citoyens traitaient souvent en absolus. Jill ne se positionnait pas ainsi, de la même façon qu’elle n’avait pas rejoint la Résistance et ne comptait pas le faire.
Quelque part, le chevalier subissait ce que subissaient les Mandaloriens. Ils étaient qualifiés de guerriers barbares, de simples soldats, de chair à canon, alors même que leur peuple s’ouvrait à toutes les espèces de la galaxie. Ils n’étaient pas seulement producteurs de soldats, mais aussi de grands ingénieurs, d’historiens et d’artistes.
“J’me bats pas aveuglément contre le Premier Ordre. Les Résistants ont aussi leur lot de terroristes. Et y’a beaucoup de personnes au Premier Ordre qui veulent juste protéger les citoyens.”
Pas tous. Loin de là.
Mais ceux qui comptaient pour elle avaient parlé.
Parce que tout n’était ni blanc ni noir, son combat était infiniment plus complexe. Il n’y avait pas de grand méchant à vaincre pour que tout rentre dans l’ordre comme par magie.
Jill n’avait pas continué. Parce que le chevalier devait comprendre. Elle avait bien sur espéré qu’il la laisse, qu’il la fasse raccompagner par n’importe quel autre soldat, ou qu’elle se retrouve livrée à elle-même. Mais non.
Il voulait la raccompagner.
Elle était courageuse, mais pas téméraire. Elle n’allait pas décliner l’offre. Au moins, il avait éteint son sabre. Rassurant. Elle s’était tendue lorsqu’il l’avait saisie pour la pousser devant. Pas moyen qu’elle lui fausse compagnie. Alors la voilà de retour dans le hangar. Du coin de l’oeil, elle apercevait son oeuvre : la navette qu’elle avait peint. Elle serait surement nettoyée peu après son départ, mais pas le temps de s’y attarder, parce qu’elle devait déjà s’installer aux côtés du chevalier de Ren, dans sa navette. Elle avait la pression. Beaucoup de pression. Mais avait-elle encore peur ?
Elle était sur le chemin de la liberté, et la présence à côté d’elle la rendait nerveuse. Beaucoup d’émotions s’étaient accumulées en elle ces dernières heures, des hauts, des bas, surtout des bas.
Enfiler son casque lui permit enfin de laisser couler quelques larmes dont elle seule avait la connaissance.
Elle boucla ses ceintures, regarda le chevalier, son casque qui était aussi son visage.
“Je dois aller sur Wayland. J’ai laissé des choses là bas.”
Jill allait reprendre son voyage là où elle l’avait laissé. Elle allait reprendre sa vie, probablement réparer un vaisseau, embarquer, puis s’envoler à bord vers une autre planète.
Son speeder était sur Wayland, elle n’allait pas l’abandonner là bas.
C’était une planète proche. Le soldat qui l’avait arrêtée n’avait pas été chercher si loin, il l’avait déposée sur le premier croiseur qui passait à sa portée. C’était logique, et ça arrangeait Jill. Le voyage ne prendrait pas trop longtemps, en théorie. Du temps qu’elle passerait avec le chevalier. Elle avait pris son datapad pour y saisir un simple message. Bref. Rassurant, si possible. L’inquiétude qu’elle lisait dans le dernier message reçu était contagieux : elle espérait que son amie allait bien, qu’elle n’était pas en train de se morfondre sur son hypothétique sort. Elle devrait la voir, après ça.
Jill n’était pas prête d’oublier cette rencontre, cette journée, et elle voulait l’associer à un nom. Alors elle prit la parole.
“Je peux connaître votre nom ?”
Re: Mandalorian Graffiti Sam 9 Sep - 19:12
Gal'aad Serke
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Il y avait une fureur en elle, en eux tous, Jill la nourrissait de ses mots pour la calmer, pour se calmer à défaut de le calmer, lui.
Son ennemi.
Et Gal'aad observait, écoutait, si la mandalorienne trébuchait un peu sur le chemin qu'il traçait du bout des mots, elle restait sur la route. Elle comprenait, hésitante parfois, oscillant entre phrases et silences, cela était bien, tout au moins suffisant. Il observa la forme des épaules alors qu'elle remettait son casque, la tension devinée dans les muscles, dans la chair...Pleurait-elle? Peut-être, cela restait une possibilité. Pourquoi pleurait-on ? Pour la douleur, ou bien lorsqu'on ne comprenait pas.
Mais Jill avait compris, non?
Elle s'installa, il en fit de même. Comment devait-il se présenter alors qu'il n'était plus son geôlier, hein? Quand bien même, dire un nom c'était s'offrir à la vengeance aussi, la mandalorienne connaissait-elle ce chemin là?
Un proverbe disait qu'on l'apprenait dès les premières larmes. La forme tendue de ses épaules tout à l'heure, il n'avait pas entendu de sanglot, et le casque masquait tout de ses émotions à elle...une mise en garde malgré tout?
Alors qu'ils décollaient, que l'on ouvrait les portes pour eux, Gal'aad tourna le visage vers la jeune fille. Le noir du casque répondait aux degrés de blanc de celui que portait Jill, une dichotomie facile, moqueuse presque, en avait-elle conscience?
”Tu veux mon nom?”
Bien sûr, elle l'avait demandé après tout. Des mots nets, clairs, une question timide peut-être mais qui existait. Quel nom lui donner? Il était chevalier. De Ren. Mais ça, la jeune fille le savait déjà.... Son nom au delà de sa fonction alors? Elle n'aurait jamais à l'appeler pourtant, jamais à le nommer.
Et l'espace les engloutissait... Aux commandes, les mains de Gal'aad effectuaient un ballet presque gracieux entre les commandes, les manettes et les boutons. Son attention était posée sur Jill encore, seul son instinct semblait tenir la trajectoire du vaisseau. L'instinct, cela était difficile de faire parler une telle chose, différencier les gestes de l'esprit...En pilotant, Gal'aad parvenait pourtant à réfléchir aux problèmes capables de l'étouffer alors que ses gestes s'occupaient seuls des manoeuvres à accomplir. Il n'y réfléchissait pas, pas à eux, il réfléchissait à autre choses, politiques et stratégies. Cela pouvait faire peur, parce que les instincts ne connaissaient pas la peur, en conséquence son style de pilotage pouvait contenir un certain danger. Les instincts pouvaient se tromper aussi, cela était déjà arrivé...
Il survivait.
Wayland, l'itinéraire apparut l'espace d'un instant sur le tableau de bord avant de revenir aux petites ténèbres du vaisseau.
”Gal'aad.... Gal'aad Serke. “
Il réfléchit un instant, s'amusa dans une ceinture d'astéroïdes sans même vraiment comprendre ce qu'ils traversaient.
”Drôle de nom pour un chat avec des griffes d'ombres et un sabre laser....”
De l'humour? Peut-être...Le chevalier lui-même ne pouvait parvenir à comprendre quand il était sérieux ou non. Parfois, les rêves se mélangeaient aux ordres dans sa tête, cela pouvait être beau, cela pouvait être triste aussi.
Douloureux.
Une dernière accélération jusqu'à ce que la masse de Wayland ne surgisse soudain là, devant leurs yeux. L'atterrissage se passa plutôt bien, Gal'aad descendit de la navette avec chacune des ombres qu'il portait, regarda autour de lui.
Avait-il des choses à faire ici? Non...
Avait-il des occupations autre part? Pas nécessairement...
”Il y a des planètes plus hospitalières....”
Re: Mandalorian Graffiti Sam 9 Sep - 22:04
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Jill n’avait pas à s’expliquer. Enfin, elle le pensait, et en était même convaincue. Elle aimait simplement connaître le nom de ceux avec qui elle passait des moments importants. Que ces moments soient mauvais ou bons. A l’évidence, cette journée n’avait pas été anodine pour elle, et elle sentait qu’elle retiendrait cette date, ce nom, et ce qu’ils s’étaient échangés dans les ténèbres d’une cellule. Pas juste des dessins, des mots et des émotions aussi. Elle, beaucoup. Le chevalier, c'était plus compliqué.
Sous son casque, elle avait pleuré, mais les larmes ne coulaient plus à présent. Elle avait juste ce besoin naturel de relâcher la pression, et elle pouvait le faire de bien des façons.
Elle même pilote, Jill eut le loisir d’observer la façon toute particulière dont le chevalier maniait les commandes de son vaisseau. Il n’y faisait pas attention, le geste lui semblait être naturel… Tout comme les virages qu’il avait à prendre. Il ne semblait avoir aucun plan, ne pas y réfléchir. Voletait juste autour des obstacles sans jamais les toucher, souvent au dernier moment. Était-ce donc ça, les dons particuliers des utilisateurs de la Force ? Peut-être que ça en faisait partie.
Les embardées du vaisseau qui leur permettait de longer un obstacle ou d’en contourner un autre lui rappelaient son escapade forestière avec Edara. Avec ce même instinct étrange, elle l’avait tirée d’un côté ou de l’autre, leur évitant miraculeusement de finir désintégrées par les explosions.
Gal’aad Serke, c’était donc son nom. Le nom d'un sombre félin, comme il semblait.. s’en amuser ? Jill partit du principe qu’il s’en amusait. Mais elle estimait qu’il n’y avait pas de drôle de nom. Enfin, sauf cas spécifiques et traductions hasardeuses : Certains noms prenaient des sonorités bien différentes selon la langue dans laquelle on le prononçait.
Et pour un chat, spécifiquement, Félix était un mauvais nom. Trop facile.
Et parce qu’elle non plus ne s’était pas présentée, elle le fit. Elle ignorait si le chevalier avait pris la peine de regarder comment elle avait été identifiée au moment de son emprisonnement.
“Le mien, c’est Jill Atin.”
Porter le nom de son clan comme nom de famille était un choix. Elle avait été adoptée, et c’était ce qui lui avait semblé le plus naturel dès le premier jour. De toute façon, elle était bien incapable de se rappeler si elle avait eu un nom de famille avant celui là. On l’avait toujours appelée Jill. Aussi simple que ça.
Par chance pour elle et pour son pilote du jour, Jill avait l’habitude des voyages mouvementés. Il en fallait bien plus pour secouer l’estomac d’une pilote de course, et elle avait su lui faire confiance suffisamment longtemps pour se voir atterrir en un seul morceau sur Wayland.
Une planète…
Peu hospitalière.
Beaucoup de jungle, mais aussi des villes artificielles, métalliques, qui émergeaient des plantes. Un combat entre les constructions qui s’étendait sur le territoire végétal, et les plantes qui refluaient pour reprendre position sur les constructions les moins entretenues.
“C’est vrai. Mais il y en a de bien moins accueillantes aussi. Merci pour le voyage, vous pilotez bien.”
Elle ne mentait pas. Si elle avait eu à mentir à ce sujet, elle n’aurait simplement rien dit parce qu’on ne lui avait pas demandé son avis. Elle constatait simplement que son ennemi était une personne pleine de ressources.
La Mandalorienne avait ses affaires, et elle avait posé le pied sur le fameux sol inhospitalier. Elle n’avait qu’à retrouver ce pourquoi elle était venue à l’origine : Un client. Avoir quelques crédits en poche, faire ronronner un peu son speeder, puis partir d’ici. Loin.
“Je vais faire ce que je peux pour pas retourner dans vos cellules. Au revoir.”
Et, elle l’espérait, Adieu. Elle ne préférait hélas pas s’avancer là dessus.
Re: Mandalorian Graffiti Lun 11 Sep - 15:12
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Elle l'amusait cette gamine, entre mots et symboles. Des gens comme Jill rendaient-ils la galaxie meilleure? Peut-être pas, quand bien-même la valeur d'un coeur pouvait promettre une vie longue et heureuse.
Un esprit vif et rapide, cependant.... Et les mots que Jill prononçaient étaient vides, innocents, vides car la même phrase dans la bouche de Gal'aad aurait recelé bien des messages: mon nom sera ta perte, je t'ai vu piloter, je saurai exploiter cette faiblesse, et bien d'autres dangers encore....
La mandalorienne ne pensait pas à cela, pas aux combats possibles et aux pièges. Pour elle, Gal'aad devait lui apparaître comme une entité impossible à vaincre, ce en quoi le chevalier lui donnait raison...
Le clan Atin? Bien, il s'en souviendrait.
”Ton art peut être apprécié, inutile de le réfréner, apprend juste à l'exploiter au bon endroit et au bon moment...
Les choix que l'on pouvaient faire, ceux qu'au contraire on décidait d'ignorer. Des croisées et des chemins, des culs de sac, des chutes et des fossés. Parfois on trébuchait, parfois on se relevait. La tête aurait pu lui tourner alors, un peu. Deux visages derrière deux casques, des secrets aussi, que l'on connaissait comme que l'on ignorait.
Une gamine, pour lui, mais une gamine non dénuée de muscles, d'énergie. Contre lui, le chevalier, cela ne voulait rien dire, mais il y avait d'autres adversaires à avoir, d'autres actions. Un jour il pourrait retrouver Jill dans l'action d'une bataille ou d'un combat, la voir devenir dangereuse ou bien perdre ou bien les deux.
Il ne savait pas le futur, ne pouvait le deviner. Du fond de sa mémoire, une information lui revint alors: Jill Atin, oui, elle courrait quelques courses....
Une pilote donc, de quoi donner une autre saveur à son commentaire, son compliment. Elle l'avait bel et bien évalué avec les yeux d'un petit fauve elle aussi, un fauve qui ne mordait pas, ne griffait pas, face à l'adulte devant lui.
Peut-être provoquerait-il la Force un peu, peut-être chercherait-il la prochaine course de la jeune fille pour parier sur elle?
Il y avait toujours moyen de rendre quelqu'un son outil, son objet, malgré toutes les rebellions en lui, cette simple idée en était la preuve.
Cela l'apaisa, alors qu'il grimpait sans la navette à nouveau. Ainsi, les choses restaient sous son contrôle et le poing ganté de cuir qu'il serrait souvent savait encore tenir le fil des événements.
J'apprends, j'apprendrai toujours....
Cela voulait dire ne pas oublier également, ne jamais oublier lui qui pourtant vacillait quant à sa place dans l'univers. Les mots devinrent pensée, une autre, une qu'il comprenait.
J'apprends des autres, j'apprendrai aux autres...
On pouvait respecter les monstres...
La paix continua encore un peu en lui, il quitta Wayland, retourna à l'Ordre. Et la mort suivait son ombre et ses pas....