:: Anciens RPs
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Mandalorian Graffiti Sam 2 Sep - 16:34
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Jill était dans le pétrin. Comme souvent, mais en pire.
Enfermée avec sa solitude dans une cellule, elle était éclairée de haut par la lumière blafarde de quelques néons. Ils n’étaient probablement là que pour rendre sa surveillance plus aisée. Elle détestait cet endroit, elle n’avait rien à faire ici. Tout était ennuyeux, dans un croiseur du Premier Ordre. Tous les couloirs se ressemblaient, tout était du même gris sombre triste à en mourir. Tous les stormtroopers patrouillaient avec le même visage blanc et inexpressif. Et toutes les cellules se ressemblaient. Étroites, métalliques, inconfortables, silencieuses.
Bien sur, on lui avait confisqué son datapad, ses armes même sa peinture.
Il ne lui restait que son armure, dépourvue du casque, des gantelets et du jetpack qui étaient probablement enfermés dans un coffre à l’abri de ses petites mains imprudentes.
Dans le fond, confisquer sa peinture fut une sage idée : Ses geôliers n’auraient pas été déçus du voyage si elle avait pu en garder la moindre quantité. Elle en aurait tiré le maximum. C’était pas forcément malin, mais qu’est-ce qu’il auraient fait ? Elle était déjà ici pour vandalisme et dégradation de la propriété du Premier Ordre.
Sans son matériel, elle se contentait de rester en boule à même le sol dans un coin de la cellule. Et elle grattait la surface de ses plaques d’armure pour y graver quelques dessins, à défaut de pouvoir recouvrir chaque mur de la pièce avec son art. Elle aurait pu en faire quelque chose, pour sur. Quelque chose de beau. Mais non, impossible de faire quoi que ce soit.
Elle attendait. Elle espérait, aussi. Elle n’avait pas pu dire à Thrace qu’elle était ici, elle n’avait plus de moyen de communication, et la Chiss était son seul espoir de sortir prématurément de cette cage. Clairement, Jill s’en voulait de s’être mise dans cette situation. Et de potentiellement y embarquer son amie. Elle n’avait pas été prudente, elle n’avait pas fui à temps et avait tiré sur la corde jusqu’à ce qu’à être coincée avec Monsieur Commando. Elle se sentait bête à s’en taper le front contre les murs.
Est-ce qu’elle avait peur ? Oui. Mandalorienne ou pas, le Premier Ordre avait commis plus d’une atrocité. Ils n’aimaient pas les voyous comme elle. La soupçonnaient-ils de quoi que ce soit d’autre ? Pour le moment, personne n’était venu l’interroger. Quelques heures qu’elle restait là, assise dans sa cellule, à attendre que la porte s’ouvre. Ils pouvaient très bien la prendre pour une résistante et lui faire payer le prix fort. Ou bien la jeter par le sas parce qu’elle était une ennemie de l’Ordre. Et elle n’apprécierait pas. Du tout. Elle ne voulait pas mourir ici, ni comme ça.
Est-ce qu’elle serait fichée par le Premier Ordre après ça ? Probablement. Elle doutait qu’ils soient assez connaisseurs en art pour reconnaître ses autres graffitis. A part Thrace ou Thrawn. Elle ne les imaginait pas la dénoncer. Elle espérait même plutôt que l’un des deux lui ouvre la porte et la fassent sortir de là, prétendant un malentendu quelconque, et qu’elle ne revoie plus jamais cette pièce.
Que ça prenne des heures, ou des jours, quelqu’un finirait bien par ouvrir cette maudite porte.
Alors elle passait le temps, grattant encore la peinture sur le beskar pour y faire apparaître quelques mots, quelques créatures, quelques visages.
Enfermée avec sa solitude dans une cellule, elle était éclairée de haut par la lumière blafarde de quelques néons. Ils n’étaient probablement là que pour rendre sa surveillance plus aisée. Elle détestait cet endroit, elle n’avait rien à faire ici. Tout était ennuyeux, dans un croiseur du Premier Ordre. Tous les couloirs se ressemblaient, tout était du même gris sombre triste à en mourir. Tous les stormtroopers patrouillaient avec le même visage blanc et inexpressif. Et toutes les cellules se ressemblaient. Étroites, métalliques, inconfortables, silencieuses.
Bien sur, on lui avait confisqué son datapad, ses armes même sa peinture.
Il ne lui restait que son armure, dépourvue du casque, des gantelets et du jetpack qui étaient probablement enfermés dans un coffre à l’abri de ses petites mains imprudentes.
Dans le fond, confisquer sa peinture fut une sage idée : Ses geôliers n’auraient pas été déçus du voyage si elle avait pu en garder la moindre quantité. Elle en aurait tiré le maximum. C’était pas forcément malin, mais qu’est-ce qu’il auraient fait ? Elle était déjà ici pour vandalisme et dégradation de la propriété du Premier Ordre.
Sans son matériel, elle se contentait de rester en boule à même le sol dans un coin de la cellule. Et elle grattait la surface de ses plaques d’armure pour y graver quelques dessins, à défaut de pouvoir recouvrir chaque mur de la pièce avec son art. Elle aurait pu en faire quelque chose, pour sur. Quelque chose de beau. Mais non, impossible de faire quoi que ce soit.
Elle attendait. Elle espérait, aussi. Elle n’avait pas pu dire à Thrace qu’elle était ici, elle n’avait plus de moyen de communication, et la Chiss était son seul espoir de sortir prématurément de cette cage. Clairement, Jill s’en voulait de s’être mise dans cette situation. Et de potentiellement y embarquer son amie. Elle n’avait pas été prudente, elle n’avait pas fui à temps et avait tiré sur la corde jusqu’à ce qu’à être coincée avec Monsieur Commando. Elle se sentait bête à s’en taper le front contre les murs.
Est-ce qu’elle avait peur ? Oui. Mandalorienne ou pas, le Premier Ordre avait commis plus d’une atrocité. Ils n’aimaient pas les voyous comme elle. La soupçonnaient-ils de quoi que ce soit d’autre ? Pour le moment, personne n’était venu l’interroger. Quelques heures qu’elle restait là, assise dans sa cellule, à attendre que la porte s’ouvre. Ils pouvaient très bien la prendre pour une résistante et lui faire payer le prix fort. Ou bien la jeter par le sas parce qu’elle était une ennemie de l’Ordre. Et elle n’apprécierait pas. Du tout. Elle ne voulait pas mourir ici, ni comme ça.
Est-ce qu’elle serait fichée par le Premier Ordre après ça ? Probablement. Elle doutait qu’ils soient assez connaisseurs en art pour reconnaître ses autres graffitis. A part Thrace ou Thrawn. Elle ne les imaginait pas la dénoncer. Elle espérait même plutôt que l’un des deux lui ouvre la porte et la fassent sortir de là, prétendant un malentendu quelconque, et qu’elle ne revoie plus jamais cette pièce.
Que ça prenne des heures, ou des jours, quelqu’un finirait bien par ouvrir cette maudite porte.
Alors elle passait le temps, grattant encore la peinture sur le beskar pour y faire apparaître quelques mots, quelques créatures, quelques visages.
Re: Mandalorian Graffiti Dim 3 Sep - 18:26
Gal'aad Serke
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Instable, dangereux, Gal'aad serait la punition de la prisonnière, sa condamnation aussi peut-être. Ainsi, des soldats ne le considéraient pas encore comme Chevalier capable d'utiliser la Force, juste geôlier. Geôlier, l'avait-il seulement déjà un jour été? Il ne pouvait réfléchir à cela convenablement, pas avec la colère en ses veines, pas avec la soif étrange qui l'étreignait, mais soif de quoi?
Un trooper du lui apporter des hologrammes montrant l'état du vaisseau. Si le soldat n'était pour rien dans l'affaire, cela n'empêcha pas Gal'aad de jouer avec.
Cruellement.
Aucune armure quelle qu'elle soit ne pouvait protéger contre l'usage qu'il faisait de la Force. Le soldat s'en sortirait.
Peut-être.
Il étudia les hologrammes un long moment, écoutant le silence des couloirs, les bruits de pas loin, bien plus loin, qui ne voulaient pas franchir la frontière invisible le rendant capable lui de s'attaquer à eux.
Il connaissait ce silence, Gal'aad, le même existait autour de Kylo Ren...
Kylo Ren que tous craignaient, était-ce là sa solution, les marques de ses erreurs à lui, Gal'aad Serke?
Devait-il ressembler bien plus à l'homme dont il était l'ombre ? En silence, lui qui n'avait personne à appeler de la façon dont Ren demandait conseil à Vador, Gal'aad se leva lentement, referma le casque sur son visage, ganta chacune de ses mains pour que ni la peau, ni le métal ne soient visibles, et s'enveloppa dans sa cape.
Quant il sortit, chacun de ses pas résonna comme une blessure mortelle. Sa tête lui bourdonnait un peu, il avait l'habitude de cela, lui incapable d'être comme les autres qui devait copier, toujours copier pour exister.
Qui n'éprouvait pas, qui n'éprouvait jamais.
Les deux troopers gardant la cellule ne furent pas assez rapides, l'un comme l'autre, Gal'aad les envoya s'écraser lourdement contre un mur. Des os se brisèrent, et qu'importe? Ils auraient du se préparer à toute éventualité si à la place du chevalier devant eux, un ennemi s'était trouvé.
A celui avec le bras cassé, il fit ouvrir la porte.
Dans la cellule, ce qui semblait être une moitié de gamine.
”Debout...”
Et sa propre voix fit aggraver sa colère. Contrairement à Kylo Ren, Gal'aad n'avait aucun appareil pour en modifier le ton, ainsi ne pouvait-il pas ressembler complètement à l'autre chevalier.
”Sais-tu qui je suis?”
Une question dangereuse, injuste pour Jill. Que voulait-il entendre après tout, son propre nom ou celui de son aîné? Pas le silence en tout cas, le silence était la mort...
”Tu as une chance de partir d'ici libre, mandalorienne. Sois capable de me dessiner tel que je suis, et je te libérerai.”
Oserait-elle simplement hausser la voix pour demander à ce qu'il enlève son casque ? Les mains gantées présentèrent à Jill un bloc de papier et, plus intéressant encore, des crayons de bien des couleurs.
Les armes qu'elle s'était choisi.
Re: Mandalorian Graffiti Dim 3 Sep - 21:34
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Jill n’était plus sure de rien. Elle ne savait même pas depuis combien de temps elle attendait, seule, recroquevillée dans un coin de sa cellule. Aucun repère temporel autour d’elle. Elle s’était lassée il y a bien longtemps de compter les secondes qui passaient.
Elle griffonnait, mais quelque chose vint l’interrompre. Rêvait-elle à moitié éveillée, ou entendait-elle vraiment un bruit de pas ? Un bruit différent des autres, pas les bottes des troopers. Elle croisa les doigts, espérant voir Thrace débarquer. Elle pourrait sauter dans ses bras, être rassurée, être libre.
Mais non, elle avait imaginé ce bruit. Sa cellule était toujours aussi silencieuse.
Jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre, l’arrachant à son activité dans un sursaut. Son coeur avait loupé un battement, elle avait levé la tête avec une lueur d’espoir dans les yeux. La lueur s’éteignit aussitôt. Elle se dressa presque d’un bond aux paroles du… Chevalier ? Droite comme un i, elle sentait déjà son coeur s’emballer dans sa poitrine et battre à ses tempes, assourdissant. Se lever si brutalement après être restée assise si longtemps lui avait arraché un vertige. L’homme semblait absorber l’espace autour d’elle de sa carrure. Il était tout ce qui se tenait entre elle et la liberté. Ou la mort. Elle n’avait jamais vu ces hommes avant, ce qui était plutôt un bon point pour son espérance de vie, mais leur réputation les précédait. Elle en avait vu des représentations, elle avait entendu des gens murmurer à leur sujet. Des murmurs craintifs.
Pourquoi un Chevalier de Ren venait la voir ? Elle ?
Qui était-il ? Voilà la question à un million de crédits. Jill fut spontanée. Elle ne se donnait pas le temps d’élaborer un plan. Un plan était inutile, dans ce genre de situation. Est-ce qu’être honnête saurait la sauver ?
“Non monsieur.” - Fit-elle dans un premier temps. Elle n’était pas la championne de la politesse, mais les Mandaloriens lui avaient appris le respect et la formalité. Surtout quand la situation l’imposait. - ”Je sais que vous êtes un Chevalier, mais je ne sais pas qui vous êtes.”
Jill était une Mandalorienne. Mais elle était aussi beaucoup d’autres choses. Jamais elle ne se limiterait à cette seule facette de sa personne. Elle estimait tout naturellement que l’identité de cet homme ne se limitait pas à cette sombre facette. Il lui semblait avoir assez bien exprimé cette différence.
Elle-même n’arrivait pas à percevoir la première impression qu’elle donnait au chevalier. Elle ne s’était jamais sentie si près de la mort, et elle n’avait jamais vécu une telle pression. Elle avait été spontanée, mais craignait d’avoir hésité. Elle se tenait droite, mais craignait de trembler ou de tressaillir. La tension dans son corps la faisait sentir étrangement légère, mais certainement pas apaisée.
Le chevalier, que ses yeux bleus avaient observé de haut en bas, lui proposa son défi. Le regard de Jill s’était arrêté sur les crayons de couleurs, elle n’en revenait pas. Elle avait l’impression d’être dans un rêve : cette situation était absolument irréelle. Pourtant, tout était trop clair. C’était la réalité.
Elle avait aussi la nette impression que refuser son défi était plus dangereux que d’y échouer. Vexer un Chevalier et le laisser en plan avec un paquet de crayons de couleur dans les mains n’était définitivement pas une bonne idée. Et puis elle avait entendu les gémissements de douleur du trooper de l’autre côté de la porte.
Elle tendit les mains pour accepter le matériel, hochant la tête d’un geste loin d’être assuré. Au moins, elle ne fit pas tout tomber à leurs pieds.
“D’accord.”
Dans quel genre de délire était-elle en train de se fourrer ?
La situation risquait vite de devenir bizarre, s’il ne se passait rien. Avait-elle besoin de lui dire de... Se mette à l’aise ? Il n’y avait pas de table ici, tout juste un bloc métallique qui pouvait lui servir de banc.
“Vous… pouvez enlever votre casque, si vous voulez. Et vous installer.”
Loin de là l’idée de lui donner des ordres, elle espérait juste qu’il n’allait pas rester debout, immobile, devant elle. Avec son masque. S’il refusait de le retirer, elle pouvait toujours se débrouiller. Comme son costume ne résumait pas son identité, son visage non plus. S’il voulait bien parler, peut-être pouvait-elle espérer le cerner. Personne n’avait dit que le portrait devait-être littéral, ni figuratif.
Pour le moment, tout ce qu’elle imaginait, c’était un jeu mortel dans lequel lui était un chat et elle une souris. Une souris curieuse qui tenait à la vie.
“Vous vous intéressez à l’art ?”
A quel moment de cette discussion signerait-elle son arrêt de mort ?
Re: Mandalorian Graffiti Lun 4 Sep - 21:55
Gal'aad Serke
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Il y avait différentes manières d'être debout , parfois cela était une insolence, parfois une résilience. Il observa la frêle silhouette se tendre, vaciller un peu, incertaine, ne pas tomber. La peur était là, celle de l'inconnu, celle au contraire du savoir: la Mandalorienne pouvait craindre ne rester dans l'ignorance tout comme d'entendre soudain une condamnation à mort irrévocable...
Elle restait capable de parler cependant, par delà le casque Gal'aad se demanda alors s'il existait bien qu'on ne puisse dire ou deviner son nom lorsque celui de Kylo Ren ou d'autres chevaliers éclataient parfois.
Il y eut un silence long, dangereux par delà les secondes et les regards. Puis les mains gantées se levèrent, défaisant le mécanisme du casque, un casque que Gal'aad n'avait jamais aimé porter contrairement à Kylo Ren avant même qu'une fille ne le marque d'une cicatrice au visage.
Ses cheveux étaient en bataille un peu, quelques mèches lui ombraient le bleu du regard. Il y avait quelque chose de triste dans le visage du chevalier, une tristesse d'enfant comme un secret. Peu de fatigue sur sa peau, pas aujourd'hui, pas ce soir, et pas même une barbe légère comme il en arborait parfois.
Dans l'intensité de son regard, quelque chose proche de Kylo Ren, se ressemblaient-ils pourtant? D'autres choses étaient en jeu, il y avait les étoiles, il y avait le sang, leur sang.
Il posa le casque sur le banc, hésita un peu, défit alors le gant et la manche recouvrant la prothèse à son bras.
Près du casque, il alla s'asseoir, se prit un instant le visage entre les mains, écoutant la question de la jeune fille. Sa voix roula alors, froide, alors qu'il tentait de se souvenir de toutes les émotions contenues dans celle de son ami. Hors du casque, la voix de Kylo possédait chacune des nuances de ses émotions lorsque Gal'aad parlait avec son coeur de glace.
”Une culture devient viable lorsque les civilisations la composant parviennent à se créer un art. Cela veut dire qu'elles n'ont plus à se battre à chaque secondes pour survivre... Toi plus que quiconque tu dois comprendre cela avec tous vos clans mandaloriens et les différentes identités qui peuvent s'en dégager.”
Il posa la tête contre le mur dans ce qui semblait être une posture de repos, pourtant le danger demeurait réel tout autout de lui et la liberté, bien loin, mensongère. Le chevalier semblait attraper chacun des silences pour les modeler en mots, en phrases, alors que sa voix s'élevait peu. Il ne remplissait pas la cellule par ses bavardages, il ne tranchait pas l'atmosphère avec quelques phrases, il se coulait au contraire en lui, capable de se fondre avec ses yeux bleus et son visage juvénile dans les ténèbres du monde/
”Notre galaxie est vaste, chacune de ses planètes ne vit cependant que par l'économie de la guerre qu'elle soit locale ou intersidérale... Bien des formes d'art y existent et connaître l'évolution d'une planète sur ce sujet, c'est connaître l'évolution de sa culture, de sa pensée. De sa manière de faire la guerre...Il devient alors bien simple de déjouer l'ennemi qu'elle est puisque tout nous est acquis de ce qu'il y a de plus intime en elle. Hosnian Prime a eu le temps de se construire, mais elle n'a jamais pris la peine de posséder une forme artistique particulière, préférant se reposer sur la propagande de la Résistance. Pas même un poème, un tout petit poème...Dans les graines de cette soi-disant Nouvelle République, n'existait aucun germe pour la culture”
Une raison pour sa destruction? Non, et le regard du chevalier ne recelait aucune joie mauvaise alors qu'il parlait. Au contraire, froid et analytique, Gal'aad montrait pourtant comme une peine étrange pour cet Art qui n'avait jamais pu être.
”Tu peins notre vaisseau comme si ton art montrait une vérité profonde. Il ne te reste plus qu'à le prouver maintenant, dessine-moi tel que je suis en vérité et voyons si ce qui sort de tes mains est alors de l'art ou une simple propagande parmi tant d'autres...”
Re: Mandalorian Graffiti Mar 5 Sep - 22:13
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Pour Jill, le temps s’était pratiquement figé. Elle ne connaissait pas le Chevalier, elle ne savait pas de quoi il était capable. Toute cette situation était une énigme pour elle. Elle ignorait son identité, de même que la raison de sa présence ici et ce qu’il comptait faire d’elle. Pourquoi s’était-il montré avec ces crayons et le papier ?
La Mandalorienne avait saisi sa mission, mais elle n’avait pas saisi les raisons. Semblait qu’elle allait s’en passer pour le moment. On n’avait pas toujours besoin de tout comprendre, non ?
Entendre le mécanisme du casque du chevalier se défaire fut un vrai soulagement pour elle. Elle n’était toujours pas détendue, mais elle se sentait un petit peu plus… En confiance ? En tout cas, à défaut d’avoir l’air gentil, l’homme semblait sincère dans sa démarche. Naturel, même.
Jill l’avait imaginé plus vieux. Mais en même temps, le Premier Ordre était une entité jeune. Elle n’était pas choquée. Il avait juste l’air d’un homme d’une petite trentaine d’années, en excellente forme physique. Bien sur, son regard accrocha celui de la jeune femme. Les Mandaloriens avaient pour habitude de regarder leurs interlocuteurs dans les yeux, et celui là en disait long. Son corps, son attitude, ses gestes et sa voix disaient une chose, inspiraient force, froideur et autorité. Ses yeux en revanche lui racontaient une autre histoire, comme un drame.
Son bras. De toute évidence, il l’avait perdu. Jill se demanda en quelles circonstances. Bien sur, elle pouvait imaginer des tas de situations qui auraient mené à un tel résultat… Mais elle n’était pas face à n’importe qui. Si ça se trouve, il était capable de lire dans sa tête : de quoi la faire tressaillir.
Sa voix aussi la faisait frissonner. Glaciale et inexpressive, alors que ses yeux en disaient tant.
Et Jill l’écoutait. Attentivement. Même si son discours avait été le plus ennuyeux, le plus fade, elle l’aurait écouté parce que c’était une question de vie ou de mort. Mais il y avait quelque chose en plus. Déjà, il répondait à sa question. Et il y répondait d’une façon inattendue et riche. Plus que d’aimer l’art, il semblait le connaître et y vouer un intérêt rare. Bien sur, Jill était Mandalorienne et comprenait effectivement ce qu’il voulait dire.
L’art, c’était le résultat lorsqu’on pouvait vivre, et plus seulement survivre.
C’était aussi un support d’expression pour les peuples, qui permettait effectivement de comprendre leur culture et leur vision du monde. Comme les langages, d’ailleurs.
Ses mots à propos de Hosnian auraient pu la mettre en colère, mais Jill ne s’était pas sentie provoquée. Il ne faisait que constater des faits, et elle ne pouvait les nier. La destruction du système était une tragédie, oui. Mais la Nouvelle République n’avait été qu’accords politiques et poignées de mains. Aucune culture n’était issue de ce gouvernement, rien n’avait encore été créé. Et ils n’auront jamais l’occasion de créer quoi que ce soit. La Nouvelle République voulait réunir des peuples, mais sans rien leur donner en commun.
Elle n’avait jamais forcément réfléchi à toutes ces choses, alors son attention était toute au chevalier. Elle apprenait, elle enregistrait et remettait ses mots en perspective. Et elle préférait ne pas lui couper la parole.
Enfin, il était revenu au défi qu’il lui avait proposé.
Jill, oreilles tendues, s’inspirait de ce qu’elle entendait pour tracer aux crayons de couleur sur le papier. Elle n’avait jamais vu le chevalier avant ce jour, elle ne savait rien de lui, et chaque indice était bon à prendre. Elle ne devait pas juste dessiner ce qu’elle voyait, elle devait aussi dessiner ce qu’elle sentait.
Silhouette assise sur un banc de quelques traits, il se fondait dans le décor mais n’était pas invisible. Bien au contraire. Il en imposait, et il semblait que son ombre qui s’étalait sur le mur était encore plus grande que lui, noire comme le fond d’un puits. L’homme lui même était dessiné de traits vifs et précis, qu’il s’agisse des courbes fines pour le tissu qui plissait, attiré vers le sol, ou de traits droits, directs comme un coup de poing pour tracer ses bras et ses jambes. Un corps solide, dont quelques traits de construction restaient volontairement apparents. On ne dessinait pas un homme comme on dessinait un pot de fleurs, rien n’était figé.
La Mandalorienne connaissait parfaitement les bases du dessin, de l’anatomie et des règles qui régissaient les proportions, les ombres et la composition d’une image : C’était que lorsque l’on savait appliquer ces règles à la perfection que l’on pouvait s’en détacher. De la même façon qu’on ne pouvait pas détourner la loi sans la connaître dans un premier temps. Sinon, ça s’appelle une erreur.
Ainsi, Jill ne prétendait jamais au photoréalisme. Elle lui préférait le mouvement des traits qui se prolongeaient dans le sens du corps, des courbes et de l’inertie. Elle voulait aller à l’essentiel et transmettre des émotions.
Sur sa feuille, elle avait balayé les noirs et les gris de la cellule et de son interlocuteur. Elle ne ferait pas de monochrome : Les ombres étaient teintées de rouge et les lumières de bleu, comme le regard du chevalier. Son regard droit semblait percer la feuille, et Jill y avait laissé planer comme un nuage, celui de la tristesse qu’elle y percevait. Les traits de son visage semblaient doux et contrastaient avec sa tenue sinistres qui allait se fondre dans les ombres au sol.
Elle y voyait un homme plein de sagesses, dans un uniforme porteur de mort. Quelqu’un qui avait su s’approprier l’espace subtilement, sans l'oppresser. Un homme mystérieux, mais blessé aussi.
Lorsqu’elle dessinait, Jill ne voyait pas le temps passer. Elle ne saurait dire combien de minutes s’écoulaient, alors que son regard revenait régulièrement sur le Chevalier avant de se reposer sur sa feuille. Elle avait du effacer sa peur et ses craintes le temps d’un dessin. La passion, la technique et l'attention avaient pris possession de ses gestes pendant un temps.
Elles revenaient, alors qu’elle devait proposer le résultat au Chevalier. Elle espérait sincèrement qu’il avait été patient. Et qu’il apprécierait. Jill n’avait pas prononcé un mot supplémentaire. Elle n’avait pas besoin d’expliquer son art, et son modèle en savait bien assez long pour comprendre.
Re: Mandalorian Graffiti Mer 6 Sep - 14:20
Gal'aad Serke
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Elle lui présenta la feuille finalement, alors comme pour une dernière fois le chevalier posa les yeux sur elle plutôt que le dessin. Gal'aad ne cillait pas, Jill ne parlait pas et chacune des ombres autour d'eux semblait calme elle aussi.
D'un signe de tête, il lui indiqua de reculer. Qu'elle dessine sur le sol et les murs si telle était son envie, et les yeux du chevaliers resteraient là à regarder.
Etait-ce lui, sur la feuille, son visage? Tenant le papier d'une main, Gal'aad porta la prothèse métallique de l'autre à son nez, ses joues, sa bouche, le coin de ses yeux, essayant de retrouver les traits et les couleurs qu'il lui semblait voir mais non comprendre.
Un instant il se demanda : était-ce lui, réellement lui ou bien l'ombre de Kylo Ren? Avait-il été trop loin à copier les tristesses et échos du Seigneur des Ren ou bien Gal'aad portait-il lui aussi ce genre de mélancolie?
En ce cas.....pourquoi?
”Ton dessin est faux.”
Ainsi en avait-il décidé
”Recommence.”
Parce qu'il n'avait pas de dents d'ogre et de regard luisant, parce que c'était un homme sur le papier et que Gal'aad ne comprenait pas. Pour ses ennemis, était-il un monstre? Oui, et pour les gens qu'il rencontrait également. Ses actions le menaient au côté obscur dont il était l'un des enfants, et face aux ténèbres la rédemption n'existait pas quand bien même Gal'aad aurait su ce qu'était le pardon et l'absolution.
Comme la main d'un frère sur son épaule, le souvenir de Kylo Ren le frappa alors. Un regard dur et froid peut-être, pourtant il y avait de l'inquiétude, cela était il y a longtemps, alors que Gal'aad ne savait pas déchiffrer toutes les émotions qu'il reconnaissait aujourd'hui. L'inquiétude...Pourquoi? avait-ce été pendant un entraînement? Oui.
Inquiétude pour lui, comme un coup de poing et un secret tout à la fois. “Pour” lorsque dans le monde du chevalier, on s'inquiétait DES gens, pas pour eux. Comme des ennemis, non des amis
Mais Gal'aad s'inquiétait pour Kylo Ren tout autant
Quelle est cette compassion que nous portons en nous alors?
Une pensée qu'il claquemura au fond de lui comme tant d'autres choses déjà. Il se redressa, son ombre le suivit. Les ténèbres de la cellule s'accrochaient à son visage bien que quelsues rais de lumière y subsistaient encore. Les heures avaient passé, filé.
”Recommence je te dis, tu n'as pas besoin de lumière pour me dessiner.”
Pas tel que je suis réellement
Et la colère reflua en lui comme un océan furieux. Il la sentit s'éveiller, l'éveiller lui, comme chacune des souffrances qu'il portait. Cela suffisait à détruire et oublier chaque petite idée de compassion qu'il pouvait avoir, avoir sans comprendre. Son bras frappa le mur de la cellule dans un coup fort, puissant. Gal'aad ne cria pas, n'avait pas besoin de ça.
Ne possédait pas de voix.
”Plus de mensonges !”
Re: Mandalorian Graffiti Mer 6 Sep - 20:29
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L’attente fut interminable. Jill n’arrivait pas à percer le processus de réflexion du chevalier. Elle l’observait, alors que lui même observait le dessin. Elle s’était écartée, comme il l’avait signifié. En fait elle était soulagée d’être un peu plus loin du chevalier. Elle se serait sentie plus en sécurité, si son coeur ne s’était pas remis à battre comme un forcené dans sa poitrine. Angoisse et appréhension.
Le verdict lui tomba dessus comme une enclume. Faux, son dessin était faux. Jill s’attendait à finir sa vie ici, maintenant, parce que son dessin n’avait pas plu à un Chevalier de Ren.
Recommence.
Ah.
Un sursis.
Attendait-il quelque chose d’elle ? Est-ce qu’il voulait qu’elle la dessine tel qu’il était, ou voulait-il qu’elle le dessine comme il voulait se voir ? La Mandalorienne était bien incapable de se mettre dans la tête d’un maître du côté obscur. Encore moins capable de connaître ses rêves ou ses aspirations. En avait-il au moins ?
Elle préférait imaginer qu’il la faisait tourner en rond. Comme le chat dont elle avait eu l’idée plus tôt. Et elle était la pauvre souris dont il prolongeait l’espérance de vie pour se distraire.
La lumière semblait s’effacer dans la cellule. Tout était plus sombre. Etait-ce le chevalier qui l’absorbait ? Ou était-ce juste le traitement habituel des prisonniers du Premier Ordre ? Plongés dans l’obscurité, sans espoir. Lui n’avait pas besoin de lumière pour être représenté, mais Jill savait que l’ombre ne pouvait exister sans lumière. Est-ce qu’elle devait le dire ? Il ne voulait probablement pas de la tristesse que Jill avait représenté dans ses yeux, mais pourtant, il la portait. En était-il conscient ? Ou bien était-ce autre chose qui le troublait et qu’il refusait ?
"Mais... " Un mais, vraiment ? Etait-elle prête à s'engager sur cette pente là ? "L'ombre a besoin de la lumière pour se définir. Et... c'est réciproque. Je pense."
Et elle avait osé. En quelques sortes. Bien sur, elle n'avait pu empêcher sa voix de faiblir, mais n'avait pas quitté des yeux son interlocuteur.
Contrairement à ce que pouvait penser le reste de la galaxie, les Mandaloriens étaient un peuple d’émotions. Composés d’humains comme d’aliens, ils étaient pourtant capables de se comprendre et de communiquer comme frères et soeurs. Leur langue était directe, parfois brute, mais ils savaient pourtant en faire des poèmes et des chansons. Les émotions venaient s’immiscer jusqu’au combat, où les armures étaient peintes pour exprimer un sentiment, un objectif, une identité.
Le chevalier, en comparaison, était un véritable puzzle de subtilité, difficile à sonder. C’était surement volontaire. Pas de faiblesse pour l’élite du Premier Ordre. Juste un masque et la mort à la lame d’un sabre rouge.
Jill sursauta lorsque son poing s’abattit sur le mur. Plutôt que sur elle, c’était une bonne chose. Mais ça n’allait pas durer si elle ne faisait rien. La tristesse de ses yeux s’était effacée face à la rage débordante, une rage qui risquait d’avoir la peau de la Mandalorienne. Et qui avait surement déjà abrégé bien d’autres vies.
"Je recommence. D'accord."
Elle hocha la tête. Ne réfléchit pas. L’image qu’elle avait depuis le début de leur entrevue, voilà son projet.
Elle n’avait pas évacué la peur de son système, pas encore. Elle devait le faire sur le papier pour qu’elle prenne tout son sens.
Cette fois, le chevalier n’était plus un homme. Il était une créature faite d’ombres, menaçante comme un strill, mais n’avait pas de maître. Pas ici, tout du moins. Toutes griffes sorties, la créature imposait sa prestance et obligeait le respect, mais son regard furieux était un puits de rage et de mystère dans lequel il valait mieux ne pas se plonger. Face à lui, n’importe qui se sentirait comme une proie. N’importe qui était une proie, d’ailleurs. Les traits étaient plus bruts, sauvages, mais la bête n’était pas que brutalité, elle était aussi finesse et sagesse, comme un félin de légende.
"J'espère que vous n'avez rien contre les chats..."
Avait-elle fait, poliment, en laissant avec grande prudence la feuille aux mains du Ren.
Comme un chat, le chevalier avait ses humeurs, et Jill espérait que ce dessin là ne ferait pas d’elle son repas du jour.
Re: Mandalorian Graffiti Jeu 7 Sep - 15:12
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Elle posa une question, une simple question au chevalier. Il entendit Jill retenir son souffle, s'aperçut que lui-même ne respirait pas vraiment...Son coeur devenait douleur, parce qu'il ne savait rien des réponses à donner, parce qu'il ne comprenait pas ni l'Obscur, ni la Lumière. Une action de bien pouvait mener à un plus grand mal et inversement, voilà ce que Gal'aad pensait comprendre du monde. Hélas, la doctrine jedi veillait à lui mutiler le peu d'idéaux qu'il portait, et le chevalier doutait de lui plus que de quiconque. Parce qu'il ne pouvait affronter d'ennemis sans chercher à les comprendre avant, parce que le respect était un mécanisme ancré en lui quand l'amour ne l'était pas.
Sa voix devint amère comme un poison, il aurait pu hurler mais ne le fit pas. Pas encore....
”Je le pensais aussi, l'ombre, la lumière, et c'est ainsi que je guide mes chevaliers sur une ligne bien étrange où nous ne faisons que basculer d'un côté ou de l'autre. “
Cela avait été dit dans un souffle, comme un secret. Un homme seul avait formé Gal'aad aux techniques de commandement, et de lui le jeune guerrier voulait devenir l'ombre à défaut de l'égal. Si Kylo Ren portait en lui bien des héritages, quels choix s'étaient porté alors pour qu'il fasse devenir à Gal'aad ce qu'il était en cet instant précis là, dans une cellule sombre avec une prisonnière sans défense devant lui?
Il se rappelait des mots de Gamora: une hippie délinquante. Gal'aad s'était amusé à lui demander de sa voix ingénue ce qu'était une hippie, écoutant la jeune femme se débattre un peu avec les termes pour essayer d'être le plus précis possible. Pour le chevalier, cela correspondait à une forme d'humour, se conduire ainsi, demander de définir des choses complexes qu'il faisait semblant de ne pas connaître.
Devant lui, la gamine recommença à dessiner, elle obéissait.
Et puis encore une question, plus simple celle là peut-être, ou peut-être que non. Ne rien avoir contre, était-ce aimer?
En ce cas, qu'était-ce que “aimer”?
Un coeur battant. Le sien l'était, pourtant Gal'aad n'aimait pas... Que fallait-il alors si ce n'est le coeur: les yeux, des bras pour enlacer, quelque chose d'autre?
L'esprit?
ET comment pouvait-on aimer un animal?
”Le...chat que tu as dessiné sur la portière de la navette...”
Silence, alors que Gal'aad cherchait les mots appropriés à ses pensées.
”....Il était beau. Bien dessiné...”
Vint alors le moment de baisser les yeux une nouvelle fois, de regarder. De se regarder... Il prit la feuille, vit les ombres, ce qu'elles cachaient, ce qu'elles montraient. Un monstre alors? Il songea à Thrace capable de l'appeler “frère” quand pourtant sa peau n'était pas bleue, il pensa à Kylo qu'il appelait “frère” lui aussi en inclinant la tête, le genou à terre, et cela était vrai. Des monstres tous les deux....
Sur son visage, une trace de lumière s'attarda assez, juste assez pour capter les quelques larmes dans les yeux du chevalier.
”Tu seras libre.”
Ses oreilles bourdonnaient de tristesse, lui qui ne savait exprimer ses propres sentiments. Qu'importe... Il leva le bras, utilisa la Force. La porte s'ouvrit alors, grande, accueillante.
”Je vais t'emmener à tes affaires, Mandalorienne...”
Re: Mandalorian Graffiti Jeu 7 Sep - 20:42
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Finalement, oser parler n’avait pas porté préjudice à Jill. Le chevalier ne lui donnait pas tort, il enrichissait son propos d’une phrase énigmatique. Enfin, pas si énigmatique que ça : le côté lumineux, le côté obscur… C’était les termes des utilisateurs de la Force. Aurait-elle eu l’audace de laisser parler sa curiosité et poser plus de questions ? Pas forcément. Parce qu’à cet instant, elle était trop saisie par la peur pour faire quoi que ce soit d’autre. Elle obéïssait et avait dessiné.
Une fois de plus, elle appréhendait les résultats. Ses résultats. Allait-elle rester enfermée ici ? Seule ? En compagnie du chevalier ? Ou bien allait-elle pouvoir sortir ? Elle ne comptait pas là dessus. Sa vie ne tenait toujours qu’à un fil, et elle avait pris des risques à chaque fois qu’elle avait tendu la feuille à son modèle.
C’était à son tour de le scruter, d’essayer de deviner ce qui lui passait par la tête. La mandalorienne était contente de son oeuvre. Elle n’aurait jamais rendu quelque chose dont elle n’était pas satisfaite. Elle ne le faisait pas dans la rue, elle ne le ferait pas à quelqu’un d’aussi important et d’aussi dangereux. Ca n’était pas que de la peur, c’était aussi du respect.
Un compliment, voilà quelque chose que Jill n’attendait pas du tout. Son étonnement se lisait probablement sur son visage. Mais elle se surprit aussi à sourire dans une situation qui ne laissait que peu de place à la joie.
“Merci. Ça compte beaucoup pour moi.”
Parce que ses graffitis, c’était toute une tranche de sa vie, et aussi parce que l’art prenait son intérêt dans l’oeil des spectateurs. Alors si le spectateur aimait ce qu’il voyait, s’il ressentait quelque chose devant l’oeuvre, alors c’est que l’oeuvre fonctionnait. En une version très simplifiée. En tout cas, recevoir une louange, même simple, était rassurant. Rassurant pour ce qui allait suivre, parce que Jill allait être libre.
Dans les yeux du chevalier, encore de la tristesse. Tout du moins de l’émotion. Des larmes ? La mandalorienne pinça les lèvres. Elle espérait qu’il n’y aurait pas de prix trop élever pour mettre les larmes aux yeux d’un Ren. Plus encore, du maître des Chevaliers de Ren, puisqu’il l’avait laissé entendre plus tôt.
Libre, voilà, il avait prononcé le mot magique. Jill se libérait de sa peur en même temps qu’elle se levait. Elle avait perdu espoir à un moment face à la noirceur de son geôlier, mais retrouvait maintenant le droit chemin.
“Merci encore.”
Avait-elle répété, avant de prendre la suite celui qui lui avait causé tant d’émotions en tout juste quelques heures. Elle sortirait de cette cellule grandie, quelque part. Elle allait récupérer ses affaires, prévenir Thrace, sortir d’ici. Trouver une navette, quelqu’un, quelque chose qui la ferait sortir de ce croiseur et la déposer autrepart. En sécurité. Elle avait hâte et se retenait de trépigner d'impatience à l'idée de rassurer son amie sur son sort.
Mais une question demeurait toujours sans réponse.
“J’ai une question, monsieur. Pourquoi être venu vous occuper de moi ?”
Après tout, elle n’était qu’une délinquante. Elle n’aurait même pas du être ici tant ses délits étaient minces. Elle s’était attendue à être traitée avec la plus grande négligence, probablement oubliée, peut-être rapidement interrogée… Mais certainement pas par un aussi important personnage. Leur rencontre n’était-elle due qu’au hasard, ou le Chevalier avait-il eu quelque chose derrière la tête ?
Re: Mandalorian Graffiti Jeu 7 Sep - 23:13
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La jeune fille était devenue hirondelle à présent, semblait comme voleter autour de lui, gracile, rapide, jusqu'à l'espoir d'une fenêtre ouverte.
Elle pépiait, petits bouts de mots, petits bouts de merci. Gal'aad ne sentait que le poids de ses propres larmes... un monstre pouvait-il offrir la liberté? La liberté qu'il ne possédait pas. Et cela était comme une nausée, un bruit dans la tête aussi, une douleur, plusieurs douleurs, qu'importe? Des questions sans réponses aussi, des larmes sans émotion...Pleurait-il vraiment?
L'homme remit le casque, pour la première fois alors il fut heureux de le porter. Quelque chose en lui changeait, quelque chose de lui s'effaçait, et la lumière ne l'appelait pas.
En silence, sans douceur pour autant, il conduisit la prisonnière jusqu'à l'endroit où étaient retenues ses affaires. Les deux troopers chargés de les garder se mirent aussitôt au garde à vous, tremblants. Le fait qu'ils aient joué avec les peintures et soient à présent couverts de tâches colorées semblaient à voir avec leur terreur.
Depuis le casque, il semblait à Gal'aad voir en noir et blanc lorsque cela n'était pourtant pas le cas. D'un signe de la main, il congédia les garde, attendant que Jill récupère ce qui était sien.
Vint alors une dernière question. Aussitôt, quelque chose enfla dans sa gorge, un grognement furieux
”Le soldat t'ayant arrêté ne savait pas quoi faire de toi et a jugé utile de me faire perdre mon temps en conséquences. “
Il la laissa reprendre ses affaires, chacune d'entre elle et si le chevalier ne la pressait pas, sa simple présence sombre et droite était une menace.
“Je suppose que tu n'as aucun moyen de repartir...Que diras-tu une fois libre si tu as à parler des Chevaliers de Ren?”
Jill parlerait sans doutes de la peur et des ténèbres, aux yeux des citoyens il n'y avait rien à dire de plus. Certains appréciaient pourtant l'Ordre, les idées qu'il apportait, mais la petite Mandalorienne prouvait un esprit rebelle par ses simples peintures. Sans doutes riait-elle déjà de lui, de sa faiblesse quand bien même Gal'aad n'avait aucune raison de la tuer.
Elle n'avait explicitement peint de messages à l'encontre du PO, cela pouvait venir, cela n'avait pas été le cas sur la navette du soldat Mirx.
Alors les ténèbres en lui parlèrent haut, parlèrent fort, et le chevalier les écouta. Dans cette pièce, il était seul à entendre leurs murmures, sous le casque son visage se tendit car pour gal'aad, les ténèbres étaient pareilles à la voix d'une mère.
Sans pitié, sans regret, il appela la Force en lui jusqu'à ce que Jill ne puisse plus bouger, pas même les pupilles de son regard terrifié. Et comme cela paraissait naturel alors, la manière qu'il avait d'utiliser la Force, de se proclamer ainsi au dessus des autres, des simples hommes, des simples femmes... Pouvait-on l'en blâmer, lui, le différent? Non, crachaient les coeurs maudits, car l'humanité n'avait jamais battu dans le coeur du chevalier. On ne pouvait le juger sur l'échelle d'autrui, la rédemption ne lui appartenait pas, jamais.
Il était l'ombre....
Le sabre rougeoyat alors contre le noir de l'armure. Il y avait quelque chose de beau dans la manière qu'avait Gal'aad de le tenir, de tragique aussi. Son sabre faisait parti de lui bien plus qu'aucun sentiment...
Il l'approcha de Jill, la lame pénétra l'armure.
Un peu, juste un peu, et du laser, visible mais pas gros pour autant, Gal'aad traça alors le symbole du Premier Ordre.
Sa punition.
Oeil pour oeil, dent pour dent...
”Tu as jugé bon de marquer notre propriété de tes idées, il est alors juste que je fasse la même chose des tiennes...”
Le sabre resta allumé alors qu'il libérait la mandalorienne de l'emprise de la Force...