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Page 1 sur 2 • 1, 2 Les techniques de l'esquive - Priya
Les techniques de l'esquive - Priya Sam 1 Oct - 9:51
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Un coup de la gauche directement dans le sac. Pour ses hommes tombés. Une droite plus que féroce. Pour Hosnian Prime. Un crochet de la droite. Pour Han Solo. La gauche de nouveau. Pour leur envie de détruire la galaxie. Il enchainait les coups avec un rage détonnante, une précision dictée par les années d’entrainement. Et à chaque coup il canalisait sa colère, transformant la haine en force. Chaque coup qui martyrisait le sac, c’était comme frapper l’Ordre qui terrorisait la galaxie.
Hosnian Prisme avait disparu, rayée de la carte.
La riposte de la résistance n’avait pas trainé.
Les mains fermes sur les commandes de son X-wing. Les yeux rivés en face de lui. Un seul objectif. Il ne pensait qu’à une chose, et c’était de faire ce qu’on voulait qu’il fasse. Il n’y avait pas de plan. Juste traverser une nuée d’ennemis, et foncer vers la cible. Ce n’était pas dur, c’était juste dangereux. Il l’avait fait sans se poser de questions, et c’était exactement ce que l’on espérait d’un Rogue. Il fallait être une foutue tête brûlée, à la limite de la folie. Mais ce n’était pas un manque de déraison qui guidait les manettes, c’était un foutu talent. Désormais il était à la tête du meilleur escadron, et il était là pour envoyer un message à l’Ordre.
Un coup encore suivi par un nouveau, et les coups secs contre le sac se firent répétitifs et précis.
Il était tellement concentré qu’il ne remarqua pas tout de suite la nouvelle venue, et ce ne fut qu’à la suite d’une longue série de coups qu’il se posa pour souffler. Il leva les yeux. La demoiselle n’était pas bien grande, fluette, des grands yeux et des cheveux longs bruns. Sur son uniforme des galons de lieutenant. Il la regarda et se contenta d’un hochement de tête et d’un sourire. Puis il se remit à taper sur son sac.
Il ne lui parla pas, voulant continuer son entrainement. C’était ce qu’il s’imposait, ce qu’il fallait pour garder la forme, et il suivait un rythme soutenu, avec un minimum de cinq jours par semaine. C’était ce qu’il fallait. Rien à voir avec le jeune lui à ses tous débuts, flemmard qui se contentait du strict minimum. Maintenant il était en sueur, déterminé à ne pas rater le moindre entrainement. Il se devait de donner le meilleur de lui-même pour mener ses hommes et montrer l’exemple.
Il se démena donc encore contre le sac un moment puis finit par s’octroyer une pause. Essuyant la sueur qui coulait sur son front, il se forca à respirer calmement. Il but quelques gorgées d’eau et se retourna. Pas très loin de lui, la demoiselle s’était mise sur un côté.
Discrète mais pas suffisamment pour qu’il ne remarque pas cet air perdu sur son visage.
Il la détailla l’espace d’un instant, ne la reconnaissant pas.
- Je peux vous renseigner lieutenant ? lui demanda-t-il. Vous me semblez perdue.
Le Rogue avait mordu à l’hamecon d’un visage candide, mais la résistance voulait que l’on se serre les coudes.
Re: Les techniques de l'esquive - Priya Dim 2 Oct - 14:30
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Les techniques de l’esquive
Tuiren Yesmeth & Priya O’Mahra
34 BY. 3ème mois. 1ère semaine.
La vie d’agent secret sous couverture n’est pas des plus faciles à vivre. Devoir vivre continuellement dans le secret mine le moral. C’est une véritable épreuve. Un combat de tous les instants. On ne peut se fier à personne. Il faut toujours faire attention à ce que l’on dit ou ce que l’on fait. Et pour peu que l’identité endossée tende à s’éloigner un peu trop de la personnalité d’origine de l’agent, c’est face à un risque de dédoublement de la personnalité que l’on se trouve. Rien d’étonnant à ce que l’Ordre insiste tellement pour faire passer toute une batterie de tests psychologiques à ses agents entre deux missions. Le risque serait trop grand qu’un agent perde tout contrôle sous le poids de la pression imposée par sa couverture au cours d’une mission sensible. Et c’est plus ou moins la situation dans laquelle se trouvait Priya en ce moment-même…
L’espionne avait été affectée à une mission sous couverture sur Hosnian Prime pendant deux ans. Sous couvert d’appartenir au cabinet d’un sénateur républicain dont l’Ordre comptait se servir afin de servir ses intérêts au nez et à la barbe de son ennemie, elle avait été contrainte d’endosser une identité assez éloignée de sa personnalité d’origine. Et voilà qu’après deux ans de travail sous couverture, elle repartait sur deux autres années d’infiltration sur Coruscant pour une durée finale encore indéterminée. Mais le fait est que cette seconde mission lui imposait une fois de plus une identité plus sage et moins énergique que sa personnalité de base. Elle était une femme d’action. Elle maîtrisait plusieurs techniques avancées de combat et était un pilote hors pair à ses heures perdues. Elle ne souffrait pas d’addiction à l’adrénaline non plus. Mais c’était presque tout comme. L’action lui manquait. Le vide intersidéral lui manquait. Elle commençait à dépérir cloîtrée derrière un bureau. Elle avait besoin de se défouler. De se sentir vivante. Et si possible autrement que dans les bras d’un beau soldat. Raison pour laquelle elle avait décidé de se rendre dans la salle d’entraînement en vue d’évacuer tout ce stress qui menaçait sa santé mentale.
La Résistance imposait à toutes ses recrues un quota minimum d’entraînement. Ils étaient dans le fond des soldats. Et à ce titre, même une préposée à la gestion du réseau informatique de la base se devait de savoir se battre a minima et tirer avec un blaster au cas où la situation viendrait un jour à l’exiger. On n’était pas à l’abri d’un assaut même si cette base était classée secret défense. De même qu’une mission obligeant tel ou tel agent à devoir se rendre sur le terrain où ses compétences étaient requises de toute urgence. La Résistance était en guerre contre l’Ordre et elle attendait de ses soldats qu’ils soient prêts au combat. Dans le fond, Priya n’en attendait pas moins. Même si cela risquait de compliquer les choses. Elle n’en était pas moins déterminée pour autant à détruire ce groupe terroriste qui l’avait privée bien trop tôt de son père et de son petit frère. La Résistance paierait pour ses crimes.
Une voix tira Priya de ses pensées. La jeune femme était entrée depuis un petit moment déjà dans cette salle réservée à l’entraînement des rebelles. La pièce n’était pas bien remplie. Juste trois ou quatre têtes qu’elle ne connaissait pas. Et l’une d’elle venait de se tourner vers elle en lui demandant si elle pouvait la renseigner. Le regard de l’espionne se posa sur le jeune homme, le commandant Yesmeth, leader d’un escadron à la funeste réputation dans l’Ordre – et pour cause, ses hommes et lui avaient détruit la base Starkiller récemment en rétribution pour la destruction de Hosnian Prime. Elle secoua la tête.
— Non, c’est bon, commandant. J’étais juste…
L’espionne n’acheva pas sa phrase. Elle secoua la tête de nouveau en offrant au gradé un sourire timide avant de prendre ses distances. Elle alla déposer son sac sur un banc libre et ôta sa veste. Elle se passa une main sur le visage avant de ramener ses cheveux en arrière qu’elle noua en queue de cheval histoire de garder le visage dégagé. Puis elle retira ses chaussures et monta sur le tapis afin de commencer son échauffement. Elle avait la tête ailleurs ces derniers temps. Elle avait de plus en plus le sentiment de se retrouver enfermée et de commencer à manquer d’air. Elle n’avait jamais éprouvé ce genre de sensations par le passé. Elle était habituée à travailler sous couverture et à endosser de fausses identités. Qu’est-ce qui avait changé ? Peut-être le fait que cette affection n’était pas anodine. L’ennemi qu’elle espionnait n’était pas n’importe quel ennemi. C’était celui à la source de sa soif de vengeance. Le responsable de la disparition de la moitié de sa famille. L’ennemi qu’elle s’était jurée de détruire pour venger les siens. Elle était entourée d’individus lui retournant l’estomac et accentuant plus encore sa colère et sa haine. Elle était forcée de leur sourire et d’être aimable avec eux alors qu’elle ne voulait qu’une seule chose : leur destruction. Mais elle était avant tout un soldat entraîné. Elle devait penser à la mission avant toute autre chose. En menant à bien sa mission, elle obtiendrait en même temps gain de cause.
Perdue dans ses pensées, l’espionne n’avait pas anticipé le retour du sac qui la percuta de plein fouet et la fit trébucher et tomber à la renverse. Les quatre fers en l’air et sa fierté atteinte, elle massa sa poitrine que le sac rempli de sable avait sacrément amoché. Près de dix années passées à apprendre la maîtrise avancée de plusieurs techniques de combat et voilà que la jeune femme était mise à terre par un stupide sac d’entraînement l’ayant prise par surprise pendant qu’elle avait perdu le fil de la réalité.
*Tu parles d’une bleue…* se fustigea la jeune femme en secouant la tête et en se passant une main sur le visage.
La vie d’agent secret sous couverture n’est pas des plus faciles à vivre. Devoir vivre continuellement dans le secret mine le moral. C’est une véritable épreuve. Un combat de tous les instants. On ne peut se fier à personne. Il faut toujours faire attention à ce que l’on dit ou ce que l’on fait. Et pour peu que l’identité endossée tende à s’éloigner un peu trop de la personnalité d’origine de l’agent, c’est face à un risque de dédoublement de la personnalité que l’on se trouve. Rien d’étonnant à ce que l’Ordre insiste tellement pour faire passer toute une batterie de tests psychologiques à ses agents entre deux missions. Le risque serait trop grand qu’un agent perde tout contrôle sous le poids de la pression imposée par sa couverture au cours d’une mission sensible. Et c’est plus ou moins la situation dans laquelle se trouvait Priya en ce moment-même…
L’espionne avait été affectée à une mission sous couverture sur Hosnian Prime pendant deux ans. Sous couvert d’appartenir au cabinet d’un sénateur républicain dont l’Ordre comptait se servir afin de servir ses intérêts au nez et à la barbe de son ennemie, elle avait été contrainte d’endosser une identité assez éloignée de sa personnalité d’origine. Et voilà qu’après deux ans de travail sous couverture, elle repartait sur deux autres années d’infiltration sur Coruscant pour une durée finale encore indéterminée. Mais le fait est que cette seconde mission lui imposait une fois de plus une identité plus sage et moins énergique que sa personnalité de base. Elle était une femme d’action. Elle maîtrisait plusieurs techniques avancées de combat et était un pilote hors pair à ses heures perdues. Elle ne souffrait pas d’addiction à l’adrénaline non plus. Mais c’était presque tout comme. L’action lui manquait. Le vide intersidéral lui manquait. Elle commençait à dépérir cloîtrée derrière un bureau. Elle avait besoin de se défouler. De se sentir vivante. Et si possible autrement que dans les bras d’un beau soldat. Raison pour laquelle elle avait décidé de se rendre dans la salle d’entraînement en vue d’évacuer tout ce stress qui menaçait sa santé mentale.
La Résistance imposait à toutes ses recrues un quota minimum d’entraînement. Ils étaient dans le fond des soldats. Et à ce titre, même une préposée à la gestion du réseau informatique de la base se devait de savoir se battre a minima et tirer avec un blaster au cas où la situation viendrait un jour à l’exiger. On n’était pas à l’abri d’un assaut même si cette base était classée secret défense. De même qu’une mission obligeant tel ou tel agent à devoir se rendre sur le terrain où ses compétences étaient requises de toute urgence. La Résistance était en guerre contre l’Ordre et elle attendait de ses soldats qu’ils soient prêts au combat. Dans le fond, Priya n’en attendait pas moins. Même si cela risquait de compliquer les choses. Elle n’en était pas moins déterminée pour autant à détruire ce groupe terroriste qui l’avait privée bien trop tôt de son père et de son petit frère. La Résistance paierait pour ses crimes.
Une voix tira Priya de ses pensées. La jeune femme était entrée depuis un petit moment déjà dans cette salle réservée à l’entraînement des rebelles. La pièce n’était pas bien remplie. Juste trois ou quatre têtes qu’elle ne connaissait pas. Et l’une d’elle venait de se tourner vers elle en lui demandant si elle pouvait la renseigner. Le regard de l’espionne se posa sur le jeune homme, le commandant Yesmeth, leader d’un escadron à la funeste réputation dans l’Ordre – et pour cause, ses hommes et lui avaient détruit la base Starkiller récemment en rétribution pour la destruction de Hosnian Prime. Elle secoua la tête.
— Non, c’est bon, commandant. J’étais juste…
L’espionne n’acheva pas sa phrase. Elle secoua la tête de nouveau en offrant au gradé un sourire timide avant de prendre ses distances. Elle alla déposer son sac sur un banc libre et ôta sa veste. Elle se passa une main sur le visage avant de ramener ses cheveux en arrière qu’elle noua en queue de cheval histoire de garder le visage dégagé. Puis elle retira ses chaussures et monta sur le tapis afin de commencer son échauffement. Elle avait la tête ailleurs ces derniers temps. Elle avait de plus en plus le sentiment de se retrouver enfermée et de commencer à manquer d’air. Elle n’avait jamais éprouvé ce genre de sensations par le passé. Elle était habituée à travailler sous couverture et à endosser de fausses identités. Qu’est-ce qui avait changé ? Peut-être le fait que cette affection n’était pas anodine. L’ennemi qu’elle espionnait n’était pas n’importe quel ennemi. C’était celui à la source de sa soif de vengeance. Le responsable de la disparition de la moitié de sa famille. L’ennemi qu’elle s’était jurée de détruire pour venger les siens. Elle était entourée d’individus lui retournant l’estomac et accentuant plus encore sa colère et sa haine. Elle était forcée de leur sourire et d’être aimable avec eux alors qu’elle ne voulait qu’une seule chose : leur destruction. Mais elle était avant tout un soldat entraîné. Elle devait penser à la mission avant toute autre chose. En menant à bien sa mission, elle obtiendrait en même temps gain de cause.
Perdue dans ses pensées, l’espionne n’avait pas anticipé le retour du sac qui la percuta de plein fouet et la fit trébucher et tomber à la renverse. Les quatre fers en l’air et sa fierté atteinte, elle massa sa poitrine que le sac rempli de sable avait sacrément amoché. Près de dix années passées à apprendre la maîtrise avancée de plusieurs techniques de combat et voilà que la jeune femme était mise à terre par un stupide sac d’entraînement l’ayant prise par surprise pendant qu’elle avait perdu le fil de la réalité.
*Tu parles d’une bleue…* se fustigea la jeune femme en secouant la tête et en se passant une main sur le visage.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Les techniques de l'esquive - Priya Mer 5 Oct - 13:35
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Il gardait un oeil intrigué sur la demoiselle, qui ne semblait pas savoir quoi faire. Il reprit ensuite son propre entrainement. Quand elle s’étala par terre, frappée par un sac peu coopératif, il ne put retenir un sourire, et un rire silencieux. Il se rapprocha d’elle, la surplombant de toute sa hauteur, trouvant divertissant de voir son expression déconfite, certes pas méchamment mais un peu moqueur tout de même.
- Relevez-vous lieutenant je crois qu’il va falloir travailler votre défense.
Il lui tendit la main et la tira vers lui pour la remettre debout. Une fois sur ses pieds et l’équilibre retrouvé, il la lâcha, puis recula d’un pas. Il la considéra rapidement. Une rapide évaluation de ses capacités ne fut pas difficile. Elle n’était pas bien grande et pas non plus bien épaisse, mais elle semblait musclée et souple. Elle serait plus rapide que forte, stratégique que bourrine.
- Très bien si ca vous dit, vous pouvez vous joindre à moi.
Il lui indiqua un carré de tapis libre.
- Je ne suis pas le plus indiqué pour vous enseigner comment vous battre mais je peux être un compagnon d’entrainement.
Se battre contre une personne réelle était plus stimulant, et s’il pouvait filer un coup de main pour former les combattants, il ne se priverait pas. Toute personne se dressant contre les idéaux qu’il défendait, la liberté de la galaxie et la fin de l’opression, méritait d’être considérée pleinement. Il ne la regardait pas de haut, la traitait comme une égale. Il respectait le protocole, parfois profitait de ses droits, mais ne voulait pas en abuser, pas plus qu’il ne désirait se monter au dessus de toute le monde. Peut-être inconsciemment recherchait-il de la compagnie, trouvant dans la présence d’un résistant la motivation pour continuer de se battre. Tout seul il ne valait que peu. C’était ensemble qu’ils étaient plus forts.
- Quel est votre nom?
Il se présenta à son tour puis ils commencèrent l’entrainement.
Ils se faisaient face en tournant. Un pas suivait le précédent, ils étaient comptés, mainte fois répêtés. Ils sécurisaient leur équilibre. Mains devant leurs visages. Il ne s’agissait pas de se frapper comme des brutes, il s’agissait de comprendre les failles de celui d’en face.
- Je suis plus grand et plus fort que vous, déclara-t-il. Vous êtes plus souple et plus rapide je présume. Il est plus facile pour moi de vous freiner que le contraire. Votre allonge est moins longue que la mienne, mais vous ne pouvez pas rester loin indéfiniment. Il va falloir contrer mes coups.
Il la laissa se défouler durant quelques instants, de simples coups qu’il parait facilement.
- Vous avez de la force, remarqua-t-il.
Elle ne lancait pas de coup à faire trembler les murs, mais Tuiren pouvait sentir du potentiel. Elle s’était probablement déjà entrainée, plus que ne le supposait son comportement perdu dans la pièce. Curieux il se demande d’où elle venait, et ce qu’elle faisait ici. Chacun avait ses motivations pour rejoindre la résistance, lesquelles pouvaient être les siennes.
- Que faites-vous ici?
Re: Les techniques de l'esquive - Priya Jeu 6 Oct - 14:24
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Les techniques de l’esquive
Tuiren Yesmeth & Priya O’Mahra
L’espionne demeura à terre un moment, fusillant d’un regard noir le sac qui venait de s’en prendre à sa fierté. On eût presque dit une enfant en train de bouder en jetant un mauvais regard à un parent un peu trop autoritaire. C’est que sa colère bouillait sous son apparence déconfite. Elle serrait les poings et avait presque les larmes aux yeux. Elle n’avait qu’une idée en tête : se remettre debout et porter à ce sac de sable un coup fatal dont il ne pourrait jamais se remettre. Elle voulait passer ses nerfs sur lui et lui faire regretter de s’en être pris à elle. Elle voulait l’anéantir purement et simplement.
Une ombre la tira toutefois de cet état second et Priya se rendit compte qu’elle n’était pas seule. Tuiren la surplombait de toute sa hauteur et il arborait un petit sourire en coin. Un brin moqueur, il lui tendit la main et l’invita à se remettre debout en lui faisant remarquer qu’elle allait devoir travailler sa défense. La jeune femme se dit qu’elle avait plutôt intérêt à travailler sa concentration. Elle était dissipée depuis quelques jours déjà. Et si pour l’instant cela ne lui avait pas été préjudiciable, en dehors de la redoutable contre-attaque d’un sac de sable, qui sait si elle ne risquait pas de mettre en péril sa couverture en étant incapable de rester pleinement maîtresse de la situation. Elle devait se ressaisir et vite !
— Merci, commandant, souffla Priya en acceptant l’aide du pilote et en se remettant sur pied.
Elle épousseta ses vêtements du revers de la main et se rendit compte en observant la salle du coin de l’œil que tous les regards étaient braqués sur elle. Mais l’espionne ne s’en formalisa pas. Comme Tuiren l’instant d’avant, la plupart d’entre eux étaient amusés et gentiment moqueurs. Rien de bien méchant. Juste des vétérans et des hauts gradés se rappelant leurs propres débuts et étant désireux de taquiner la bleue qui ne manquerait sûrement pas d’emprunter la même voie qu’eux prochainement. L’ambiance était bon enfant. Rien de malsain. Hormis peut-être le ressentiment de Priya. Mais elle s’efforça de n’en rien laisser paraître et se désintéressa des regards insistants de ses camarades masculins.
Néanmoins, en reportant son attention sur Tuiren, elle découvrit le commandant en train de l’observer attentivement. Non pas comme ces autres hommes dont les yeux s’étaient un peu trop attardés sur une ou deux parties bien particulières de son anatomie. L’examen rapide avait eu plutôt des faux airs de passage en revue militaire. L’espionne avait froncé les sourcils avant que Tuiren ne lui propose alors de s’entraîner avec lui si elle le désirait. La jeune femme laissa son regard dériver vers le sac de sable et répondit :
— Honnêtement, je pense que vous aurez la décence de prévenir avant de porter une attaque en traître, contrairement à certains. (Elle désigna le sac du menton et sourit.) Ouvrez la voie, commandant.
Priya se détourna du sac qui avait blessé sa fierté et suivit Tuiren vers le carré de tapis libre. Elle préférait de loin s’entraîner avec un véritable adversaire. C’était somme toute le meilleur moyen d’apprendre et de s’améliorer. Une personne bien réelle était imprévisible. Il fallait savoir anticiper ses attaques et ses réactions. Agir en conséquence et d’adapter. C’était le maître mot : s’adapter. Une aptitude dont Priya avait fait preuve dès son entrée à l’académie. Elle s’était adaptée à cet environnement ultra compétitif en arborant une attitude passive et soumise. Et une année durant, elle avait renvoyé l’image d’un cadet inoffensif et à la traîne dont personne n’avait besoin de se méfier. Au bout du compte, lors des examens finaux, elle avait méthodiquement démoli chacun de ses camarades en sortant major de sa promotion. Elle s’était adaptée à la situation et avait tiré profit des forces et faiblesses de chacun. Un exploit qu’elle avait bien l’intention de réitérer dans sa quête vengeresse visant à détruire la Résistance.
Tuiren tira Priya de ses pensées en lui demandant son nom. La jeune femme reprit le fil de la réalité en se fustigeant une nouvelle fois d’être à ce point dissipée. Elle devait rester concentrée.
— O’Mahra, répondit-elle en se mettant en position de combat. Priya O’Mahra. Préposée à la maintenance réseau et aux communications. Enchantée, ajouta-t-elle suite à la présentation de Tuiren. (Ils se mirent à se tourner autour l’un de l’autre comme des rapaces tournoyants autour de leur proie avant de fondre sur elle.) Votre nom est sur toutes les lèvres, souffla-t-elle en observant attentivement les mouvements de son adversaire afin de trouver une faille dans sa défense.
Peut-être la remarque de la jeune femme fut-elle jugée déplacée pour le commandant, car il recentra rapidement la conversation sur l’entraînement en lui-même. Priya s’exécuta. Elle n’était pas ici pour le faire parler spécifiquement de toute manière. Elle tenait vraiment à évacuer ce trop plein de stress et à passer ses nerfs sur quelque chose… ou quelqu’un. Tuiren ferait parfaitement l’affaire.
Elle écouta attentivement ses conseils. Il avait parfaitement raison. Lui qui s’était dépeint précédemment comme pas forcément le plus indiqué pour lui enseigner quoi que ce soit, il maîtrisait pourtant les bases. Et lorsqu’il l’invita à contrer ses coups, elle s’exécuta. Elle ne chercha pas à bloquer les attaques directes, car comme Tuiren l’avait dit, il était plus fort qu’elle. Elle se contenta ou bien de les esquiver ou bien de les parer en partie en retournant contre lui sa propre force. Rien de bien méchant. Les attaques de Tuiren étaient lentes et faciles à anticiper. Il la testait pour déterminer son niveau. Aussi quand vint son tour à elle de porter quelques attaques, l’espionne retint-elle ses coups. Elle n’était pas supposée maîtriser le combat. Elle était censée être une novice. Et donc pour le bien de sa couverture, elle devait se restreindre. Ce qui ne fit qu’en rajouter une couche à la tension qui pesait sur ses épaules aujourd’hui.
— Comme ça ? demanda-t-elle finalement au bout de quelques échanges de coups. (Ce à quoi Tuiren lui répondit qu’elle avait de la force.) Merci. Vous ne vous débrouillez pas trop mal vous non plus. (De quoi détendre un peu plus l’atmosphère. Ils n’étaient plus un commandant et un jeune lieutenant récemment promu, mais deux adversaires s’affrontant en combat singulier. Les distinctions militaires n’importaient plus. Elle ne manqua toutefois pas de respect à un supérieur hiérarchique en tombant dans le familier.)
Ils recommencèrent à se tourner autour en s’observant tandis que Tuiren lui demanda ce qu’elle faisait ici. Entendait-il dans la Résistance ? Cela allait de soi. Aussi lui répondit-elle :
— La moitié de ma famille m’a été arrachée par l’Ordre, souffla-t-elle en poursuivant distraitement ses pas de danse avec le Résistant. Je refuse de les voir s’en tirer à si bon compte. Ils méritent de payer pour leurs crimes. Personne d’autre ne devrait avoir à subir les pertes que j’ai subies. L’Ordre doit être arrêté et le fait est que seule la Résistance fait le nécessaire pour détruire cet ennemi. La Nouvelle République est restée sourde aux recommandations de la générale Organa Solo et l’Ordre n’a pas hésité à profiter de l’occasion pour… (Elle se tut et secoua la tête.) Ce qui est arrivé au système de Hosnian Prime n’aurait jamais dû se produire. Jamais.
L’espionne ne chercha pas à en dire davantage. Il n’y avait qu’à voir la tension dans son corps et la rage dans le fond de ses yeux pour deviner quelles étaient ses autres motivations. Elle ne laissa tout du moins rien transparaître de sa duperie. Le fait est que sa haine et sa colère étaient bien réelles. Tournées vers la Résistance, certes ; mais bien réelles. Priya se contenta de mettre toute cette rancœur sur le dos de l’Ordre afin de donner plus de poids encore à ses paroles. Et faisant un pas en avant, elle tenta de porter une attaque à son adversaire sans se rendre compte qu’elle avait agir sans réfléchir et que Tuiren avait sûrement eu tout le temps de voir venir l’attaque afin de la retourner contre elle.
Une ombre la tira toutefois de cet état second et Priya se rendit compte qu’elle n’était pas seule. Tuiren la surplombait de toute sa hauteur et il arborait un petit sourire en coin. Un brin moqueur, il lui tendit la main et l’invita à se remettre debout en lui faisant remarquer qu’elle allait devoir travailler sa défense. La jeune femme se dit qu’elle avait plutôt intérêt à travailler sa concentration. Elle était dissipée depuis quelques jours déjà. Et si pour l’instant cela ne lui avait pas été préjudiciable, en dehors de la redoutable contre-attaque d’un sac de sable, qui sait si elle ne risquait pas de mettre en péril sa couverture en étant incapable de rester pleinement maîtresse de la situation. Elle devait se ressaisir et vite !
— Merci, commandant, souffla Priya en acceptant l’aide du pilote et en se remettant sur pied.
Elle épousseta ses vêtements du revers de la main et se rendit compte en observant la salle du coin de l’œil que tous les regards étaient braqués sur elle. Mais l’espionne ne s’en formalisa pas. Comme Tuiren l’instant d’avant, la plupart d’entre eux étaient amusés et gentiment moqueurs. Rien de bien méchant. Juste des vétérans et des hauts gradés se rappelant leurs propres débuts et étant désireux de taquiner la bleue qui ne manquerait sûrement pas d’emprunter la même voie qu’eux prochainement. L’ambiance était bon enfant. Rien de malsain. Hormis peut-être le ressentiment de Priya. Mais elle s’efforça de n’en rien laisser paraître et se désintéressa des regards insistants de ses camarades masculins.
Néanmoins, en reportant son attention sur Tuiren, elle découvrit le commandant en train de l’observer attentivement. Non pas comme ces autres hommes dont les yeux s’étaient un peu trop attardés sur une ou deux parties bien particulières de son anatomie. L’examen rapide avait eu plutôt des faux airs de passage en revue militaire. L’espionne avait froncé les sourcils avant que Tuiren ne lui propose alors de s’entraîner avec lui si elle le désirait. La jeune femme laissa son regard dériver vers le sac de sable et répondit :
— Honnêtement, je pense que vous aurez la décence de prévenir avant de porter une attaque en traître, contrairement à certains. (Elle désigna le sac du menton et sourit.) Ouvrez la voie, commandant.
Priya se détourna du sac qui avait blessé sa fierté et suivit Tuiren vers le carré de tapis libre. Elle préférait de loin s’entraîner avec un véritable adversaire. C’était somme toute le meilleur moyen d’apprendre et de s’améliorer. Une personne bien réelle était imprévisible. Il fallait savoir anticiper ses attaques et ses réactions. Agir en conséquence et d’adapter. C’était le maître mot : s’adapter. Une aptitude dont Priya avait fait preuve dès son entrée à l’académie. Elle s’était adaptée à cet environnement ultra compétitif en arborant une attitude passive et soumise. Et une année durant, elle avait renvoyé l’image d’un cadet inoffensif et à la traîne dont personne n’avait besoin de se méfier. Au bout du compte, lors des examens finaux, elle avait méthodiquement démoli chacun de ses camarades en sortant major de sa promotion. Elle s’était adaptée à la situation et avait tiré profit des forces et faiblesses de chacun. Un exploit qu’elle avait bien l’intention de réitérer dans sa quête vengeresse visant à détruire la Résistance.
Tuiren tira Priya de ses pensées en lui demandant son nom. La jeune femme reprit le fil de la réalité en se fustigeant une nouvelle fois d’être à ce point dissipée. Elle devait rester concentrée.
— O’Mahra, répondit-elle en se mettant en position de combat. Priya O’Mahra. Préposée à la maintenance réseau et aux communications. Enchantée, ajouta-t-elle suite à la présentation de Tuiren. (Ils se mirent à se tourner autour l’un de l’autre comme des rapaces tournoyants autour de leur proie avant de fondre sur elle.) Votre nom est sur toutes les lèvres, souffla-t-elle en observant attentivement les mouvements de son adversaire afin de trouver une faille dans sa défense.
Peut-être la remarque de la jeune femme fut-elle jugée déplacée pour le commandant, car il recentra rapidement la conversation sur l’entraînement en lui-même. Priya s’exécuta. Elle n’était pas ici pour le faire parler spécifiquement de toute manière. Elle tenait vraiment à évacuer ce trop plein de stress et à passer ses nerfs sur quelque chose… ou quelqu’un. Tuiren ferait parfaitement l’affaire.
Elle écouta attentivement ses conseils. Il avait parfaitement raison. Lui qui s’était dépeint précédemment comme pas forcément le plus indiqué pour lui enseigner quoi que ce soit, il maîtrisait pourtant les bases. Et lorsqu’il l’invita à contrer ses coups, elle s’exécuta. Elle ne chercha pas à bloquer les attaques directes, car comme Tuiren l’avait dit, il était plus fort qu’elle. Elle se contenta ou bien de les esquiver ou bien de les parer en partie en retournant contre lui sa propre force. Rien de bien méchant. Les attaques de Tuiren étaient lentes et faciles à anticiper. Il la testait pour déterminer son niveau. Aussi quand vint son tour à elle de porter quelques attaques, l’espionne retint-elle ses coups. Elle n’était pas supposée maîtriser le combat. Elle était censée être une novice. Et donc pour le bien de sa couverture, elle devait se restreindre. Ce qui ne fit qu’en rajouter une couche à la tension qui pesait sur ses épaules aujourd’hui.
— Comme ça ? demanda-t-elle finalement au bout de quelques échanges de coups. (Ce à quoi Tuiren lui répondit qu’elle avait de la force.) Merci. Vous ne vous débrouillez pas trop mal vous non plus. (De quoi détendre un peu plus l’atmosphère. Ils n’étaient plus un commandant et un jeune lieutenant récemment promu, mais deux adversaires s’affrontant en combat singulier. Les distinctions militaires n’importaient plus. Elle ne manqua toutefois pas de respect à un supérieur hiérarchique en tombant dans le familier.)
Ils recommencèrent à se tourner autour en s’observant tandis que Tuiren lui demanda ce qu’elle faisait ici. Entendait-il dans la Résistance ? Cela allait de soi. Aussi lui répondit-elle :
— La moitié de ma famille m’a été arrachée par l’Ordre, souffla-t-elle en poursuivant distraitement ses pas de danse avec le Résistant. Je refuse de les voir s’en tirer à si bon compte. Ils méritent de payer pour leurs crimes. Personne d’autre ne devrait avoir à subir les pertes que j’ai subies. L’Ordre doit être arrêté et le fait est que seule la Résistance fait le nécessaire pour détruire cet ennemi. La Nouvelle République est restée sourde aux recommandations de la générale Organa Solo et l’Ordre n’a pas hésité à profiter de l’occasion pour… (Elle se tut et secoua la tête.) Ce qui est arrivé au système de Hosnian Prime n’aurait jamais dû se produire. Jamais.
L’espionne ne chercha pas à en dire davantage. Il n’y avait qu’à voir la tension dans son corps et la rage dans le fond de ses yeux pour deviner quelles étaient ses autres motivations. Elle ne laissa tout du moins rien transparaître de sa duperie. Le fait est que sa haine et sa colère étaient bien réelles. Tournées vers la Résistance, certes ; mais bien réelles. Priya se contenta de mettre toute cette rancœur sur le dos de l’Ordre afin de donner plus de poids encore à ses paroles. Et faisant un pas en avant, elle tenta de porter une attaque à son adversaire sans se rendre compte qu’elle avait agir sans réfléchir et que Tuiren avait sûrement eu tout le temps de voir venir l’attaque afin de la retourner contre elle.
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Re: Les techniques de l'esquive - Priya Dim 9 Oct - 10:53
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Maintenance réseau et communication, voilà qui collait avec son physique de crevette. Encore qu’il fallait se méfier, c’était le gabarit type que quand tu faisais pas gaffe, tu pouvais tomber sur plus fort que toi. La force ne faisait pas tout, et l’entrainement était déterminant. Il avait souvent vu des gens qui ne payaient pas de mine renverser des combattants au physique plus imposant -lui-même avait mordu la poussière plus d’une fois.
- Enchanté lieutenant.
Sa réflexion le fit sourire.
- En bien j’espère, répondit-il d’un ton guilleret.
Ni le résistant ni la lieutenant ne semblait vouloir réellement s’éterniser sur le sujet. Et c’était tant mieux. Ses récents exploits l’avaient effectivement propulsé au rang de….Non pas de héros. Ca c’était pour les grands pilotes qu’avaient connu la Rébellion. Pour le reste il devait s’habituer au fait qu’il marchait sur les traces des plus grands, qu’il était parvenu à un niveau qui inspirait le respect, et que forcément on devait parler de lui autour. Il ne s’en plaignait pas, mais ca le mettait un chouia mal à l’aise. Dans sa tête il restait un pilote.
Concentré sur leur entrainement il tenait de lui expliquer ce qu’il savait. Il n’avait rien d’un expert en combat rapproché mais bien entendu en connaissait quelques facettes et savait se débrouiller. Elle avait de la force. Il pouvait le sentir, tout comme il sentait sa volonté.
Elle lui raconta son histoire. Elle avait rejoint la Résistance quand elle avait perdu les siens dans la destruction d’Hosnian Prime, trouvant comme beaucoup dans cette force essentiellement militaire une réponse à leur peine. Il l’écoutait avec attention. Sur son visage une expression indulgente. Nombre d’âmes en peine franchissaient les portes de la résistance, menés par le désir de rendre la pareille à ceux qui le méritaient. D’autres comme lui n’avaient pas eu cette souffrance, encore que la destruction d’hosnian Prime lui avait ravi des êtres qu’il estimait, mais cela ne changeait rien, la haine restait là.
- Même combat pour tous, souffla-t-il.
Et ses lèvres se tordirent en une moue irritée, en souvenir de ce jour néfaste, où la folie des hommes n’avait pas eu de limites.
- Je suis désolé pour votre famille Priya.
Les coups s’enchainaient, et la rage, dans les yeux de Priya, devenait plus intense à chaque instant. jusqu’à ce qu’elle lui déserve une droite bien déterminée. Il la vit venir, et dut faire un effort pour la contrer. Bien, il n’y avait pas que du beurre dans les muscles. On allait pouvoir en faire quelque chose. Bien qu’il hésitait encore en réalité. Ce qu’il s’était passé sur Hosnian Prime était récent, elle avait sûrement plus besoin de se défouler que d’apprendre. En guise de réponse, il lui renvoya un coup qu’il voulut plus fort que ceux qu’il lui avaient envoyés jusqu’à présent, évidemment dans la limite du raisonnable. Il ne voulait pas se venger, il voulait la faire réagir. Il modérait ses coups, mais la laissait faire en retour. Elle passerait sa haine sur quelqu’un, et cela lui ferait sans doute du bien. Le technique viendrait plus tard.
Re: Les techniques de l'esquive - Priya Mer 12 Oct - 16:08
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Les techniques de l’esquive
Tuiren Yesmeth & Priya O’Mahra
Les deux adversaires se tournaient autour comme des oiseaux de proie prêts à fondre sur une victime innocente. Ils s’observaient et détaillaient en silence les forces et les faiblesses de l’autre. Ils échangèrent quelques coups pour prendre la température et Priya en arriva finalement à demander si elle s’y prenait comme il fallait. Ce qui était le cas, elle le savait. Elle avait près d’une dizaine d’années de formation au compteur désormais. Elle n’avait rien d’une novice. D’une bleue. Et ce quand bien même ce satané sac de sable avait grandement entamé sa fierté. Mais elle devait se modérer et s’en tenir coûte que coûte à sa couverture. Elle n’était pas supposée être une féroce combattante. Elle devait conserver cette image de créature effacée et un peu réservée. Elle devait rester loin des projecteurs et continuer son office à l’abri des regards indiscrets dans les zones d’ombre. Depuis quelques jours c’était… frustrant.
Tuiren avait alors relancé la conversation en la questionnant sur la raison de sa présence au sein de la Résistance. Priya avait déformé la vérité à propos de son passé afin de mettre toute sa colère et sa haine sur le dos de l’Ordre. Rien ne valait un fond de vérité pour rendre un mensonge convaincant. Raison pour laquelle sa couverture était presque entièrement basée sur ses véritables antécédents. C’était par ailleurs un risque en moins de s’embrouiller entre ce qui était vrai et faux. Les grandes lignes demeuraient ainsi inchangées et les trous éventuels avaient été comblés à seule fin de servir les intérêts de sa mission. Elle avait littéralement toutes les cartes en mains. Encore fallait-il qu’elle reste concentrée…
Suite à sa petite confidence, le commandant lui rétorqua que c’était le même combat pour tout le monde. Il est vrai que tous ici avaient plus ou moins la même histoire. Chacun s’était retrouvé à œuvrer au sein de la Résistance afin de soi-disant lutter contre l’oppression et empêcher l’Ordre d’étendre sa domination au reste de la galaxie. Les mots vengeance et justice revenaient souvent. C’était le lot commun de tous ceux qui s’étaient réunis sous la bannière de la veuve Solo. Une prétendue soif de liberté que l’Ordre et ses fanatiques mettaient en péril. Il est vrai que la puissance galactique encore assez jeune sur l’échiquier des forces en présence comptait bon nombre de fanatiques dans ses rangs. Mais force est d’admettre aussi qu’elle faisait naître à juste titre l’ordre partout où elle passait. Là où la Nouvelle République s’était embourbée dans l’administration et la politique des faux-semblants, au moins l’Ordre agissait réellement et faisait ce qui était nécessaire pour empêcher le chaos de se répandre. Et c’était là une force de poids aux yeux de l’espionne. Mieux valait l’ordre que l’anarchie. Car c’est l’anarchie des Résistants qui avait causé la mort de son père puis de son frère. Il fallait donc mettre fin à ce chaos et réinstaurer l’ordre…
Tuiren exprima alors ses condoléances pour la famille de Priya. L’espionne hocha la tête en s’efforçant de ne rien laisser transparaître de ses émotions. C’était encore un sujet sensible pour elle-même après toutes ces années. C’était après tout la raison d’être de toute sa vie. Elle vivait dans un deuil perpétuel et n’avait toujours pas été capable de tourner la page. Pas tant qu’elle n’aurait pas obtenu vengeance.
— Merci, répondit-elle d’une voix se voulant ferme et confiante, mais c’était il y a longtemps. Beaucoup d’autres familles ont été brisées par l’Ordre depuis. Et c’est à se demander si en dehors de la Résistance, toutes ces vies anéanties importent à qui que ce soit encore.
Le combat ayant repris entre les deux adversaires, l’espionne accompagna pratiquement chacun de ses mots d’un nouveau coup en déversant dans ses attaques de plus en plus de colère. Quand enfin elle se tut, elle était essoufflée. Mais elle n’eut pas le temps de reprendre ses esprits. Le pilote en profita pour contre-attaquer en augmentant d’un cran lui aussi la puissance de ses attaques. L’espionne bloqua les deux premiers coups avec ses avant-bras mais constata que Tuiren insistait. Elle se sentait acculée dans un coin de mur et comme piégée. L’attaque suivante de son adversaire lui porta sur les nerfs et elle se fendit au dernier moment avant de lui attraper le bras au vol. Elle lui fit une prise et le lui bloqua dans le dos. Le besoin de prendre le dessus avait été plus fort que la raison. Elle lâcha immédiatement Tuiren et recula de quelques pas pour reprendre son souffle.
— Désolée, fit-elle en se passant une main sur le visage. Je me suis emportée.
Le besoin de reprendre le contrôle de la situation avait pris le dessus sur elle. Le genre d’erreur qu’elle ne pouvait pas se permettre de faire en présence de n’importe qui. Mais le mal était fait. Elle allait devoir en assumer les conséquences désormais. Comment allait réagir Tuiren à cet événement inattendu ?
Tuiren avait alors relancé la conversation en la questionnant sur la raison de sa présence au sein de la Résistance. Priya avait déformé la vérité à propos de son passé afin de mettre toute sa colère et sa haine sur le dos de l’Ordre. Rien ne valait un fond de vérité pour rendre un mensonge convaincant. Raison pour laquelle sa couverture était presque entièrement basée sur ses véritables antécédents. C’était par ailleurs un risque en moins de s’embrouiller entre ce qui était vrai et faux. Les grandes lignes demeuraient ainsi inchangées et les trous éventuels avaient été comblés à seule fin de servir les intérêts de sa mission. Elle avait littéralement toutes les cartes en mains. Encore fallait-il qu’elle reste concentrée…
Suite à sa petite confidence, le commandant lui rétorqua que c’était le même combat pour tout le monde. Il est vrai que tous ici avaient plus ou moins la même histoire. Chacun s’était retrouvé à œuvrer au sein de la Résistance afin de soi-disant lutter contre l’oppression et empêcher l’Ordre d’étendre sa domination au reste de la galaxie. Les mots vengeance et justice revenaient souvent. C’était le lot commun de tous ceux qui s’étaient réunis sous la bannière de la veuve Solo. Une prétendue soif de liberté que l’Ordre et ses fanatiques mettaient en péril. Il est vrai que la puissance galactique encore assez jeune sur l’échiquier des forces en présence comptait bon nombre de fanatiques dans ses rangs. Mais force est d’admettre aussi qu’elle faisait naître à juste titre l’ordre partout où elle passait. Là où la Nouvelle République s’était embourbée dans l’administration et la politique des faux-semblants, au moins l’Ordre agissait réellement et faisait ce qui était nécessaire pour empêcher le chaos de se répandre. Et c’était là une force de poids aux yeux de l’espionne. Mieux valait l’ordre que l’anarchie. Car c’est l’anarchie des Résistants qui avait causé la mort de son père puis de son frère. Il fallait donc mettre fin à ce chaos et réinstaurer l’ordre…
Tuiren exprima alors ses condoléances pour la famille de Priya. L’espionne hocha la tête en s’efforçant de ne rien laisser transparaître de ses émotions. C’était encore un sujet sensible pour elle-même après toutes ces années. C’était après tout la raison d’être de toute sa vie. Elle vivait dans un deuil perpétuel et n’avait toujours pas été capable de tourner la page. Pas tant qu’elle n’aurait pas obtenu vengeance.
— Merci, répondit-elle d’une voix se voulant ferme et confiante, mais c’était il y a longtemps. Beaucoup d’autres familles ont été brisées par l’Ordre depuis. Et c’est à se demander si en dehors de la Résistance, toutes ces vies anéanties importent à qui que ce soit encore.
Le combat ayant repris entre les deux adversaires, l’espionne accompagna pratiquement chacun de ses mots d’un nouveau coup en déversant dans ses attaques de plus en plus de colère. Quand enfin elle se tut, elle était essoufflée. Mais elle n’eut pas le temps de reprendre ses esprits. Le pilote en profita pour contre-attaquer en augmentant d’un cran lui aussi la puissance de ses attaques. L’espionne bloqua les deux premiers coups avec ses avant-bras mais constata que Tuiren insistait. Elle se sentait acculée dans un coin de mur et comme piégée. L’attaque suivante de son adversaire lui porta sur les nerfs et elle se fendit au dernier moment avant de lui attraper le bras au vol. Elle lui fit une prise et le lui bloqua dans le dos. Le besoin de prendre le dessus avait été plus fort que la raison. Elle lâcha immédiatement Tuiren et recula de quelques pas pour reprendre son souffle.
— Désolée, fit-elle en se passant une main sur le visage. Je me suis emportée.
Le besoin de reprendre le contrôle de la situation avait pris le dessus sur elle. Le genre d’erreur qu’elle ne pouvait pas se permettre de faire en présence de n’importe qui. Mais le mal était fait. Elle allait devoir en assumer les conséquences désormais. Comment allait réagir Tuiren à cet événement inattendu ?
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Les techniques de l'esquive - Priya Ven 14 Oct - 12:50
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- Ne vous inquiétez pas lieutenant, il y a encore des gens dans la galaxie qui tiennent à leur liberté.
Profitant de cette courte pause, le commandant passait une main sur son front, songeant à ce quelle lui disait. Il ne lui aurait pas donné forcément raison, ou peut-être légèremment nuancé ses mots. Tout le monde ne disposait pas d’une flotte de vaisseaux pour tenir tête à une flotte comme celle de l’Ordre. Rameuter les gens n’était pas facile. Certains préféraient juste se rendre, parce qu’ils avaient peur. Il suffisait de rien pour leur faire changer d’avis, pour leur prouver qu’ils pouvaient également faire de même.
Cela prendrait du temps, mais cela finirait par payer.
L’entrainement continuait avec plus d’intensité, jusqu’à soudain elle lui fasse une prise. Cela le destabilisa un moment. Puis elle le lâcha rapidement en s’excusant. Il récupéra sa liberté.
- Ne vous inquiétez pas.
Il regardait toutefois la jeune femme avec une expression dubitative.
- Eh bien eh bien.
Pour quelqu’un qui semblait être débutant sans force et sans technique, elle venait de lui montrer un sacré coup.
- Lieutenant vous êtes pleine de surprise. Je vous pensais peu entrainée mais je crois que je me suis trompé.
Il l’invita d’un geste à faire une pause, sentant que la demoiselle s’énervait et n’était plus tellement concentrée. Se posant sur un banc non loin de là, il lui tint compagnie tandis qu’ils se désaltéraient et se reposaient. Ils était quasiment seuls à présent. La plupart avait fini leur entrainement et avait quitté la salle.
Les locaux n’étaient pas de toute première qualité, et à l’image des résistants, la base était exigue, sans réelles commodités, ce qui obligeait tout le monde à exploiter les ressources de facon très efficace. On ne jetait rien. Passant maitres dans l’art de la débrouille, ils faisaient comme ils pouvaient et pour le moment ne s’en sortaient pas tellement mal.
- Est-ce que vous vous sentez bien ici?
En voyant sa réaction face au combat, il se demandait de quoi il en retournait. Sa réaction première c’était de se dire que c’était un manque de confiance en soi. Le lieutenant semblait repliée sur elle-même. Tuiren l’avait remarquée parce qu’ils s’étaient croisés dans la salle d’entrainement, mais au milieu de la fourmilière de Fenves cela n’aurait sans doute pas été le cas. Peut-être qu’elle savait mais elle n’osait pas. Certains ne se lancaient pas, ayant pourtant du potentiel. Il n’attendait pas qu’elle se confie forcément à lui, mais en tant que résistant confirmé, il se devait de guider ceux qui débarquaient.
Re: Les techniques de l'esquive - Priya Ven 21 Oct - 8:59
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Tuiren Yesmeth & Priya O’Mahra
Discipline et maîtrise de soi. Les maîtres-mots de la formation d’un espion de l’Ordre. Ils n’avaient pas droit à l’erreur car le moindre faux pas était passible de mort. Une fois livrés à eux-mêmes sous couverture peu importe où dans la galaxie, ils ne pouvaient compter sur personne. Ils étaient seuls face à un ennemi bien supérieur en nombre les ceignant de toutes parts. Il n’était pas rare d’entendre à la fin de certains briefings que si jamais un agent était amené à être capturé ou tué, l’Ordre nierait avoir eu connaissance de ses agissements. Autrement dit : il ne fallait pas compter sur le Bureau des Opérations pour organiser une extraction d’urgence et venir à leur secours. Ils devaient se débrouiller seuls et rentrer au bercail par leurs propres moyens. Rien d’étonnant donc à ce que l’accent soit effectivement mis sur la discipline et la maîtrise de soi. L’ingéniosité et l’habilité à demeurer concentré même sous la pression. Des qualités dont Priya semblait toutefois dépourvue en cette chaotique matinée sous tension.
Poussée à bout par les attaques incessantes de son adversaire, l’instinct de la jeune femme avait pris le dessus sur toute forme de retenue et l’espionne s’était fendue avant de bloquer l’attaque du résistant en lui retournant le bras dans le dos et en l’immobilisant. Prenant soudain conscience de ce qu’elle avait fait, elle avait subitement relâché sa prise et s’était reculée en s’excusant. Ce à quoi Tuiren avait répondu qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Il garda toutefois les yeux sur la jeune femme qui détourna de fait la tête en se passant une main sur le front. Elle était essoufflée et en sueur.
Le commandant rebelle invita alors Priya à faire une pause et celle-ci ne se fit pas prier pour battre en retraite vers son sac posé sur un banc dans le fond de la pièce. Tuiren lui fit alors remarquer qu’elle était pleine de surprises. Il l’avait crue débutante en matière de combat alors qu’elle venait de lui faire une sacrée démonstration de force. Priya prit le temps de boire une gorgée d’eau avant de secouer la tête et de rétorquer simplement :
— Disons qu’il vaut mieux connaître quelques techniques de base quand on est une femme déambulant dans des secteurs plutôt mal famés de Coruscant. C’est préférable de savoir se défendre quand on ne peut compter sur personne d’autre pour le faire à sa place. (Elle prit une nouvelle gorgée d’eau.) Je ne vous ai pas fait mal au moins ? J’ai été prise dans le feu de l’action et je me suis emportée. Désolée.
Elle sortit une serviette de son sac et s’épongea le front. Elle se fustigea par la même occasion de ne pas avoir été capable de rester maîtresse de ses émotions. C’est le genre d’erreur qui pouvait lui coûter la vie. Discipline et maîtrise de soi ! Elle ne devait surtout pas perdre de vue ces deux notions. Jamais ! Elle devait se ressaisir et vite. Rester concentrer et demeurer dans son personnage. Elle était professionnelle, non ? Elle n’était pas une débutante tout juste sortie de l’Académie.
*Reprends-toi en main, soldat ! C’est un ordre !*
La voix de Tuiren la tira de nouveau de ses pensées dans lesquelles elle s’était abîmée un instant. Quittant des yeux le banc qu’elle avait fixé sans le voir vraiment, elle entendit le commandant lui demander si elle se sentait bien. Elle hocha la tête et força un sourire à fleurir sur ses lèvres. Elle répondit :
— Oui. Je… (Elle chercha ses mots et se passa une nouvelle fois la main sur le visage.) C’est juste que je me sens comment dire... un peu à l’étroit. La vie ici ne ressemble à rien de ce que j’ai connu sur Coruscant. C’est beaucoup trop calme. L’action me manque. L’activité grouillante de la ville me manque, alors que je la trouvais étouffante avant aujourd’hui. Ici, j’ai comme l’impression de ne pas être ma place. Je…
Elle croisa le regard de Tuiren et secoua vivement la tête.
— Je raconte n’importe quoi, toutes mes excuses, commandant. Vous avez sûrement bien mieux à faire qu’écouter les jérémiades de la première venue incapable de voir venir la contre-attaque d’un stupide sac d’entraînement. (Elle jeta un regard à l’objet inanimé en question.)
L’espionne avait recouvré ses esprits. Elle avait pris soin de bien peser ses mots cette fois. Mais force est d’admettre qu’elle n’avait pas non plus eu tellement de difficultés à réprimer son ressenti. Tout ce qu’elle venait de dire à Tuiren était la stricte vérité : elle avait véritablement la sensation de se sentir à l’étroit ici et de commencer à étouffer. Pas ici dans cette salle d’entraînement en particulier. Elle parlait de manière générale. Elle se sentait à l’étroit dans cette base. Quelque chose la minait mais elle ignorait quoi. C’était comme un mauvais pressentiment. Encore que cette idée ne lui eût pas encore traversé l’esprit. Elle n’en était pas encore arrivée à cette conclusion. Mais elle ne pouvait décemment pas ignorer ces picotements qui couraient le long de son échine à longueur de journée depuis son arrivée dans cette base.
Poussée à bout par les attaques incessantes de son adversaire, l’instinct de la jeune femme avait pris le dessus sur toute forme de retenue et l’espionne s’était fendue avant de bloquer l’attaque du résistant en lui retournant le bras dans le dos et en l’immobilisant. Prenant soudain conscience de ce qu’elle avait fait, elle avait subitement relâché sa prise et s’était reculée en s’excusant. Ce à quoi Tuiren avait répondu qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Il garda toutefois les yeux sur la jeune femme qui détourna de fait la tête en se passant une main sur le front. Elle était essoufflée et en sueur.
Le commandant rebelle invita alors Priya à faire une pause et celle-ci ne se fit pas prier pour battre en retraite vers son sac posé sur un banc dans le fond de la pièce. Tuiren lui fit alors remarquer qu’elle était pleine de surprises. Il l’avait crue débutante en matière de combat alors qu’elle venait de lui faire une sacrée démonstration de force. Priya prit le temps de boire une gorgée d’eau avant de secouer la tête et de rétorquer simplement :
— Disons qu’il vaut mieux connaître quelques techniques de base quand on est une femme déambulant dans des secteurs plutôt mal famés de Coruscant. C’est préférable de savoir se défendre quand on ne peut compter sur personne d’autre pour le faire à sa place. (Elle prit une nouvelle gorgée d’eau.) Je ne vous ai pas fait mal au moins ? J’ai été prise dans le feu de l’action et je me suis emportée. Désolée.
Elle sortit une serviette de son sac et s’épongea le front. Elle se fustigea par la même occasion de ne pas avoir été capable de rester maîtresse de ses émotions. C’est le genre d’erreur qui pouvait lui coûter la vie. Discipline et maîtrise de soi ! Elle ne devait surtout pas perdre de vue ces deux notions. Jamais ! Elle devait se ressaisir et vite. Rester concentrer et demeurer dans son personnage. Elle était professionnelle, non ? Elle n’était pas une débutante tout juste sortie de l’Académie.
*Reprends-toi en main, soldat ! C’est un ordre !*
La voix de Tuiren la tira de nouveau de ses pensées dans lesquelles elle s’était abîmée un instant. Quittant des yeux le banc qu’elle avait fixé sans le voir vraiment, elle entendit le commandant lui demander si elle se sentait bien. Elle hocha la tête et força un sourire à fleurir sur ses lèvres. Elle répondit :
— Oui. Je… (Elle chercha ses mots et se passa une nouvelle fois la main sur le visage.) C’est juste que je me sens comment dire... un peu à l’étroit. La vie ici ne ressemble à rien de ce que j’ai connu sur Coruscant. C’est beaucoup trop calme. L’action me manque. L’activité grouillante de la ville me manque, alors que je la trouvais étouffante avant aujourd’hui. Ici, j’ai comme l’impression de ne pas être ma place. Je…
Elle croisa le regard de Tuiren et secoua vivement la tête.
— Je raconte n’importe quoi, toutes mes excuses, commandant. Vous avez sûrement bien mieux à faire qu’écouter les jérémiades de la première venue incapable de voir venir la contre-attaque d’un stupide sac d’entraînement. (Elle jeta un regard à l’objet inanimé en question.)
L’espionne avait recouvré ses esprits. Elle avait pris soin de bien peser ses mots cette fois. Mais force est d’admettre qu’elle n’avait pas non plus eu tellement de difficultés à réprimer son ressenti. Tout ce qu’elle venait de dire à Tuiren était la stricte vérité : elle avait véritablement la sensation de se sentir à l’étroit ici et de commencer à étouffer. Pas ici dans cette salle d’entraînement en particulier. Elle parlait de manière générale. Elle se sentait à l’étroit dans cette base. Quelque chose la minait mais elle ignorait quoi. C’était comme un mauvais pressentiment. Encore que cette idée ne lui eût pas encore traversé l’esprit. Elle n’en était pas encore arrivée à cette conclusion. Mais elle ne pouvait décemment pas ignorer ces picotements qui couraient le long de son échine à longueur de journée depuis son arrivée dans cette base.
BesidetheCrocodile pour May the Force
Re: Les techniques de l'esquive - Priya Mar 25 Oct - 12:51
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Il retint un rire quand elle s’inquiéta de lui faire mal….C’était presque mignon. Levant la main dans un geste rassurant, il lui fit comprendre que tout allait bien. Femme égarée dans les quartiers malfamés d’accord. Mais il faisait ses bons 95 kilos de muscles, et de toute évidence il allait falloir un peu plus qu’un coup pour lui faire du mal. Cela dit il fallait un minimum pour survivre dans les bas-fonds de Coruscant. En tant que local de la planète Tuiren savait que c’était des endroits à éviter. Il n’y avait que les gens désespérés ou les imbéciles en manque d’émotions fortes qui y trainaient. A priori le lieutenant lui paraissait plutôt équilibrée, ce qui lui faisait pencher pour la première catégorie. Il se demanda vaguement quelle était son histoire, sans réellement lui demander.
Elle lui expliqua ensuite qu’elle trouvait Fenves bien calme, opinion qu’il ne partageait pas tellement. Certes la planète était bien moins habitée que Coruscant, mais entre le travail de chaque jour et les missions rendaient cette existence bien plus houleuse que tout ce qu’il avait connu sur la planète ville. C’était sans doute différent pour le lieutenant. Elle devait rester derrière son moniteur, ce qui n’avait certes de rien d’excitant.
Reposant la bouteille d’eau il la regarda.
- Cela viendra lieutenant ca ne reste jamais très calme.
Il fallait même profiter de ces moments.
- Vous ne m’embêtez pas.
Il n’avait rien contre entendre les doutes d’un sulbaterne. Cela dit elle lui paraissait effectivement excessivement chouineuse, un chouia gentillette. Pas très taillée pour ce travail. De l’entrainement ne serait pas du luxe. Il n’eut pas le temps de faire la moindre remarque cependant, son comlink se mit soudain à sonner, interrompant leur discussion.
- Excusez-moi lieutenant, fit-il en s’en saisissant.
Il se détourna un moment, se levant pour s’éloigner un peu.
- Yesmeth.
- Commandant ici le centre de contrôle. Rogue sept est sorti pour une ronde et nous venons de perdre son signal.
- C’est-à-dire?
- Son système de communication doit être en panne, et son transmetteur ne fonctionne plus.
Le Rogue fronca les sourcils.
- Très bien je m’en charge, préparez mon X-W….
Son regard venait de se poser sur la résistante encore sur son banc, et il marqua un temps de réflexion.
- Non préparez plutôt le Z-95XT.
- Ce sera fait commandant.
- Merci.
Coupant la communication il se dirigea vers Priya.
- Rassemblez vos affaires lieutenant, vous venez avec moi.
Il pointa un doigt intransigeant vers elle.
- Retrouvez-moi dans vingt minutes dans le hangar, j’espère que vous êtes déjà entrée dans un cockpit? Il me faut quelqu’un pour chercher un signal d’un chasseur disparu. Et vous savez manier les radars. Vous qui vouliez bouger un peu, ca devrait être un excellent entrainement.
Et sans lui donner tellement de choix, il récupéra son sac et disparut.-----
Vingt minutes plus tard le commandant était déjà aux côtés du vaisseau. Le chasseur demandé par Tuiren était un modèle dépassé mais qui volait encore, et qui possédait le détail non négligeable de pouvoir embarquer deux passagers. Concu pour l’entrainement des recrues, il serait parfait pour cette fois-ci. Quand Priya apparut, vêtu d’une combinaison , il eut une expression satisfaite.
- Parfait lieutenant et maintenant ne perdons pas de temps.
Il lui montra l’échelle par laquelle monter, tandis que les techniciens réglaient les derniers détails.
Puis il monta à son tour quand ceux-ci lui indiquèrent que tout était prêt, et se mit aux commandes.
- Très bien êtes-vous prête?
Il s’isntallait tout en pianotant déjà le tableau de bord.
- Je vous envoie les dernières coordonnées où a été enregistré le chasseur.
Les moteurs ronflèrent tandis que la vitre du cockpit se refermait sur eux. Le chasseur se secoua doucement tandis qu’ils quittaient le sol, puis Tuiren prit le contrôle des commandes. Faisant tourner le chasseur, il le positionna en direction de la sortie. Puis il activa la fréquence du centre.
- Rogue Leader à Base, nous quittons le hangar.
- Base à Rogue Leader la piste est libre.
- Très bien Base Rogue Leader terminé.
- Bon vol Base terminé.
Sous l’impulsion du pilote, le chasseur fila direction le ciel.
Re: Les techniques de l'esquive - Priya Dim 30 Oct - 17:24
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Tuiren Yesmeth & Priya O’Mahra
Priya et Tuiren s’étaient accordés une petite pause. Le temps de se rafraîchir un peu et de se passer une serviette sur le visage. Mine de rien, cette petite danse avait fait monter la température. Mais cela faisait du bien. L’action lui avait manqué. Comme elle l’avait fait remarquer au commandant. Elle avait besoin de bouger afin de se sentir vivante. La vie ici sur Fenves était tellement passive. Il n’y avait franchement rien de très exaltant à passer sa journée derrière un bureau et un écran à contrôler des communications et à faire transiter des données tous plus inintéressantes les unes que les autres. Et pour cause : elle ne jouissait pas encore d’un niveau d’accréditation lui donnant accès aux données sensibles. Depuis qu’elle était arrivée sur Fenves, elle n’avait jamais mis les pieds dans la salle de contrôle principale. Ce n’était toutefois qu’une question de temps. Elle devait d’abord attirer l’attention de ses supérieurs et montrer de quoi elle était capable afin d’obtenir une promotion et avoir ainsi accès au Graal que désirait l’Ordre. Encore fallait-il pour cela qu’elle ne brûle pas sa couverture avant.
Heureusement, Priya était finalement parvenue à se ressaisir et à redevenir maîtresse de ses émotions. En réponse à sa confidence sur le fait de se sentir à l’étroit et pas à sa place dans cette base, Tuiren tenta de la rassurer en lui disant que ce n’était qu’une question de temps car rien ne restait jamais très calme ici. Et comme pour appuyer ses propos, son comlink grésilla et il s’excusa pour prendre l’appel.
L’espionne se détourna et continua de s’éponger la nuque et les épaules en tentant tout de même de tendre une oreille indiscrète pour tâcher de capter quelques bribes de la conversation du commandant. N’était-elle pas en mission pour récupérer un maximum d’informations après tout ? Mais c’était peine perdue. Elle n’entendait rien venant de l’interlocuteur de Tuiren et lui-même n’était pas particulièrement loquace. Elle arrêta de prêter attention au pilote et s’assit sur le banc en reprenant sa bouteille d’eau et en s’accordant quelques gorgées rafraîchissantes supplémentaires.
C’est à ce moment-là que Tuiren revint près d’elle et se mit à lui donner des ordres : elle devait ramasser ses affaires car il l’emmenait avec lui. La surprise adoucit les traits du visage de la jeune femme qui prit d’abord la peine d’avaler sa gorgée d’eau et de s’essuyer la bouche avant de répondre :
— Pardon ? Où ça ? Pourquoi ?
Le pilote l’informa alors qu’il avait besoin de quelqu’un pour rechercher le signal d’un chasseur disparu. Elle qui trouvait que cette base n’était pas très active, c’était l’occasion de bouger un peu. Il lui donna rendez-vous dans le hangar vingt minutes plus tard et quitta la salle d’entraînement avec son sac sous le bras. Priya en resta muette de stupeur quelques instants avant de l’imiter et de ramasser ses affaires.
Une vingtaine de minutes plus tard, l’espionne de l’Ordre débarqua dans le hangar en tenue intégrale de pilote. On l’avait informée à son arrivée que la combinaison avait été laissée à son attention. Elle s’était donc empressée de l’enfiler avant de rejoindre le commandant. Ce qui fait qu’elle avait quelques minutes de retard, mais avec de la chance, il ne lui en tiendrait pas trop rigueur pour cette fois. Ce qui semblait être le cas car Tuiren l’invita directement à se mettre en route dès qu’elle fit son apparition.
L’espionne grimpa dans l’appareil en suivant les directives du résistant et elle prit ses aises dans la partie du cockpit lui étant réservée. Une douce chaleur se répandit dans son ventre tandis que son regard filait d’un écran de contrôle à l’autre. On aurait dit une enfant devant une pile monstrueuse de cadeaux de fêtes de fin d’année. Elle s’efforça néanmoins de ne rien laisser transparaître de cette émotion sur son visage. Mais c’était tellement agréable d’être de nouveau dans un cockpit, même si elle ne serait pas à proprement parler aux commandes de l’appareil.
Tuiren la rejoignit alors à bord en prenant place sur l’autre siège. Il lui demanda si elle était prête.
— Oui. Prête, mon commandant.
Il lui transmit alors les derniers relevés concernant le chasseur disparu. Pendant qu’il s’occupait de suivre le protocole de la tour de contrôle, l’espionne se pencha sur les données et les examina attentivement. Il était question du plan de vol de Rogue Sept. Il était sorti deux heures plus tôt pour faire sa ronde et la tour de contrôle avait perdu le contact avec lui voilà maintenant une heure de ça. Ils avaient tout d’abord cru à une zone de perturbations ou à une perte temporaire de signal comme cela arrivait parfois sur ces vieux modèles déclassés depuis des années. Mais faute de parvenir à reprendre contact, ils avaient fait appel à Tuiren et le chasseur dans lequel Priya et lui avaient pris venaient maintenant de quitter la piste.
Priya quitta l’écran de contrôle à ce moment et se cramponna à son siège pour encaisser la pression qui s’exerça sur tout son corps tandis que le chasseur prenait son envol. Quelle sensation grisante vraiment ! Cela lui avait tellement manqué ! Elle se sentait si libre quand elle était dans un vaisseau. Elle avait cette indescriptible sensation d’être la maîtresse de l’univers. Elle avait le sentiment de pouvoir faire ce qu’elle voulait comme bon lui semblait. Elle pouvait décider de partir si elle le désirait. Tourner le dos à tout et ne plus jamais revenir. Mais quand bien même l’aventure l’appelait comme le chant entêtant des sirènes, elle n’y avait jamais cédé. Elle avait des responsabilités et une mission. Un devoir de mémoire.
— D’après les dernières données reçues par la base, Rogue Sept a disparu des radars dans le cadran 4.71 au nord du complexe. C’est à un peu plus d’une demi-heure de notre position actuelle. (Elle reposa les yeux sur sa console et pianota rapidement.) C’est une zone vallonnée encastrée entre deux hautes chaînes de montagnes. Cela peut expliquer la perte du signal. (Mais cela n’expliquait pas pourquoi un chasseur supposé faire une ronde dans la haute atmosphère se retrouvait à voler aussi près de la terme ferme.) Nous serons sûrement en mesure de capter son signal lorsque nous serons plus près.
Dans l’éventualité où les montagnes auraient effectivement bloqué ledit signal. S’il était question d’autre chose, peut-être ne capteraient-ils rien même en étant sur place. Encore fallait savoir ce qui était arrivé exactement à l’appareil porté disparu. Une autre mission pour Priya sûrement ?
Heureusement, Priya était finalement parvenue à se ressaisir et à redevenir maîtresse de ses émotions. En réponse à sa confidence sur le fait de se sentir à l’étroit et pas à sa place dans cette base, Tuiren tenta de la rassurer en lui disant que ce n’était qu’une question de temps car rien ne restait jamais très calme ici. Et comme pour appuyer ses propos, son comlink grésilla et il s’excusa pour prendre l’appel.
L’espionne se détourna et continua de s’éponger la nuque et les épaules en tentant tout de même de tendre une oreille indiscrète pour tâcher de capter quelques bribes de la conversation du commandant. N’était-elle pas en mission pour récupérer un maximum d’informations après tout ? Mais c’était peine perdue. Elle n’entendait rien venant de l’interlocuteur de Tuiren et lui-même n’était pas particulièrement loquace. Elle arrêta de prêter attention au pilote et s’assit sur le banc en reprenant sa bouteille d’eau et en s’accordant quelques gorgées rafraîchissantes supplémentaires.
C’est à ce moment-là que Tuiren revint près d’elle et se mit à lui donner des ordres : elle devait ramasser ses affaires car il l’emmenait avec lui. La surprise adoucit les traits du visage de la jeune femme qui prit d’abord la peine d’avaler sa gorgée d’eau et de s’essuyer la bouche avant de répondre :
— Pardon ? Où ça ? Pourquoi ?
Le pilote l’informa alors qu’il avait besoin de quelqu’un pour rechercher le signal d’un chasseur disparu. Elle qui trouvait que cette base n’était pas très active, c’était l’occasion de bouger un peu. Il lui donna rendez-vous dans le hangar vingt minutes plus tard et quitta la salle d’entraînement avec son sac sous le bras. Priya en resta muette de stupeur quelques instants avant de l’imiter et de ramasser ses affaires.
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Une vingtaine de minutes plus tard, l’espionne de l’Ordre débarqua dans le hangar en tenue intégrale de pilote. On l’avait informée à son arrivée que la combinaison avait été laissée à son attention. Elle s’était donc empressée de l’enfiler avant de rejoindre le commandant. Ce qui fait qu’elle avait quelques minutes de retard, mais avec de la chance, il ne lui en tiendrait pas trop rigueur pour cette fois. Ce qui semblait être le cas car Tuiren l’invita directement à se mettre en route dès qu’elle fit son apparition.
L’espionne grimpa dans l’appareil en suivant les directives du résistant et elle prit ses aises dans la partie du cockpit lui étant réservée. Une douce chaleur se répandit dans son ventre tandis que son regard filait d’un écran de contrôle à l’autre. On aurait dit une enfant devant une pile monstrueuse de cadeaux de fêtes de fin d’année. Elle s’efforça néanmoins de ne rien laisser transparaître de cette émotion sur son visage. Mais c’était tellement agréable d’être de nouveau dans un cockpit, même si elle ne serait pas à proprement parler aux commandes de l’appareil.
Tuiren la rejoignit alors à bord en prenant place sur l’autre siège. Il lui demanda si elle était prête.
— Oui. Prête, mon commandant.
Il lui transmit alors les derniers relevés concernant le chasseur disparu. Pendant qu’il s’occupait de suivre le protocole de la tour de contrôle, l’espionne se pencha sur les données et les examina attentivement. Il était question du plan de vol de Rogue Sept. Il était sorti deux heures plus tôt pour faire sa ronde et la tour de contrôle avait perdu le contact avec lui voilà maintenant une heure de ça. Ils avaient tout d’abord cru à une zone de perturbations ou à une perte temporaire de signal comme cela arrivait parfois sur ces vieux modèles déclassés depuis des années. Mais faute de parvenir à reprendre contact, ils avaient fait appel à Tuiren et le chasseur dans lequel Priya et lui avaient pris venaient maintenant de quitter la piste.
Priya quitta l’écran de contrôle à ce moment et se cramponna à son siège pour encaisser la pression qui s’exerça sur tout son corps tandis que le chasseur prenait son envol. Quelle sensation grisante vraiment ! Cela lui avait tellement manqué ! Elle se sentait si libre quand elle était dans un vaisseau. Elle avait cette indescriptible sensation d’être la maîtresse de l’univers. Elle avait le sentiment de pouvoir faire ce qu’elle voulait comme bon lui semblait. Elle pouvait décider de partir si elle le désirait. Tourner le dos à tout et ne plus jamais revenir. Mais quand bien même l’aventure l’appelait comme le chant entêtant des sirènes, elle n’y avait jamais cédé. Elle avait des responsabilités et une mission. Un devoir de mémoire.
— D’après les dernières données reçues par la base, Rogue Sept a disparu des radars dans le cadran 4.71 au nord du complexe. C’est à un peu plus d’une demi-heure de notre position actuelle. (Elle reposa les yeux sur sa console et pianota rapidement.) C’est une zone vallonnée encastrée entre deux hautes chaînes de montagnes. Cela peut expliquer la perte du signal. (Mais cela n’expliquait pas pourquoi un chasseur supposé faire une ronde dans la haute atmosphère se retrouvait à voler aussi près de la terme ferme.) Nous serons sûrement en mesure de capter son signal lorsque nous serons plus près.
Dans l’éventualité où les montagnes auraient effectivement bloqué ledit signal. S’il était question d’autre chose, peut-être ne capteraient-ils rien même en étant sur place. Encore fallait savoir ce qui était arrivé exactement à l’appareil porté disparu. Une autre mission pour Priya sûrement ?
BesidetheCrocodile pour May the Force