:: Anciens RPs
Page 1 sur 2 • 1, 2 J'ai un grain... de sable » lewan d.
J'ai un grain... de sable » lewan d. Lun 15 Mai - 14:28
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
J'ai un grain.. de sable
lewan dolsk — aslog kyr'am
♫ Ne pleure pas.
Pédale de merde.
C'est mortel c'est le bordel.
Écrases le blunt et protèges tes seufe.
C'est la guerre espèce de petit bâtard.
N'est pas peur et crève petit hâtai.
Que des bâtard de barbares... ♪
Toi qui pleures la nuit, seul•e dans l'immensité de l'espace. Toi qui te lamente face à la noirceur des espèces vivantes. Tu seras prié•e de fermer ta gueule y en a qui veulent dormir. Chaos pourrit qui s'en branle du malheur des uns et des autres. On finira tous par partir… On finira tous par partir.
Aslog venait de finir sa sieste, lentement elle quittait la torpeur du sommeil qui était venue l'enlacer. Un peu trop tendrement à son goût. Si bien qu'elle peinait à ouvrir les yeux, chérissant un peu trop le matelas de son lit. En face d'elle, son trophée crânien qui la regardait de plus profond de ses orbites. La mando resta le fixer un long moment avant de décider qu'il était temps de se bouger le cul et de se reconnecter à sa réalité.
La bête avait le pas léger, l’œil vif. Borosk quel ennui. De la caillasse et du sable qui rentrait dans les bottes à plus savoir quoi en faire. Si, As savait quoi en faire. Dans un sac sous son bras, la connasse avait récupéré tous le sable qu'elle avait retrouvé avec ces différentes sorties à l'extérieur. Il devait y en avoir pour au moins un ou deux kilos dont elle avait bien envie de se débarrasser. En fait c'était tout le sable sur les Rage avaient ramené ses derniers mois sur les différentes sorties hebdomadaire pour les entraînements. Mais ça on en avait rien à foutre en vrai. C'était juste histoire de comprendre pourquoi une Rage se baladait avec un sac de sable sous le bras dans les couleurs du Premier Ordre. Non ce qui était intéressant, c'était de savoir ce qu'elle allait en faire…
♪ Petite conne tu leur en veux même pas,
Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi ♫
Cette déambulation était interminable, difficile de savoir où elle allait. Pourtant Aslog marchait d'un pas décidé vers une destination inconnue, un cap qui avait l'air de changer à chaque fois.
Changes de ton avec moi, j'suis pas ta pute. Et un, deux, trois, un, deux, trois gardes le rythme ou tu perdras un doigt. Un, deux, trois, un, deux, trois… Non ne hurles pas.
La mando continuait de divaguer dans les long couloirs, n'adressant que rarement un regard aux soldats qu'elle croisait, saluant toujours de travers les quelques supérieurs qu'elle pouvait rencontrer. Ces têtes de cons qui avaient plus d'un balai dans le cul à n'en pas douter. Pour ça qu'ils faisaient la gueule, ça devait être douloureux à chaque fois qu'ils bougeaient. Finalement elle se retrouva un secteur qu'elle ne fréquentait que rarement, quand il fallait prendre quelques stormtroopers en plus pour une sortie un peu musclé. Ou quand Ulla avait envie de taper sur quelque chose. Là, elle entra dans un des quartiers vides, rangés au carré. Pas un drap qui dépassait. Un sourire s'étira sur les coins des lèvres de As. Elle savait enfin ce qu'elle avait de son putain de sable de casse-couille.
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Jeu 18 Mai - 1:29
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Can I play too ?
Aslog & Lewan
Lewan s'ennuyait. Il n'avait rien, strictement rien à faire. C'était exactement la situation type dans laquelle il risquait de faire des bêtises. Son comportement, digne de celui d'un enfant lui attirait régulièrement des ennuis, et il était puni comme tel, au coin ou sans goûter. Seulement il s'agissait d'un gosse avec des pouvoirs plus que destructeurs, s'il avait un certain contrôle sur ses capacités, son absence totale de conscience le rendait tout bonnement incontrôlable. Et non pas imprévisible, loin de là. Après tout, il n'aspirait qu'à s'amuser, manger, et dormir. Il suffisait tout bonnement de lui mettre une carotte devant le nez pour qu'il avance comme une mule. Le chevalier était en quelques sorte un paradoxe à lui tout seul. Il faisait preuve d'une violence qui dépassait l'entendement et l'imaginable tout en conservant une innocence qui lui était propre. En soit, il n'aurait pas fait de mal à un insecte, il ne désirait le malheur de personne, il n'était seulement pas sur la même longueur d'onde que sa victime potentielle. Tout n'était que jeu et dans cette mesure l'amusement prenait le pas sur la réalité telle que tous la voyaient. De plus, il était à la fois aisément manipulable et totalement incontrôlable. C'était un jeu d'enfant de l'amener à faire ce qu'on voulait avec lui. Mais il suffisait d'un seconde inattention, d'un pas de travers pour que tout ce qui avait été entrepris soit un échec total. D'aucuns le prenaient parfois de haut, négligeant le fait qu'il soit capable de les anéantir sans le moindre remord, oubliant aussi qu'il était capable de discerner plus que le visible à l'aide de son instinct. Rigueur et prudence étaient de garde pour ceux qui le côtoyaient.
Lewan était de plus l'hôte d'une capacité tout à fait formidable dont il n'était bien sûr absolument pas conscient. Il agissait de manière instinctive selon son humeur et son besoin d'amusement. Cette dite capacité correspondait à se cacher aux yeux de la Force. Le détecter pour une personne sensible à la Force devenait tout bonnement impossible ou du moins fortement compliqué. A force de l'utiliser en quasi permanence, il était devenue assez doué dans le domaine. Cependant, on est en mesure de se demander la pertinence de pareille information dans le contexte actuel. Le Chevalier de Ren passait tout bonnement inaperçue, on ne soupçonnait pas sa présence, il était comme un objet posé sur un bureau bien rempli pour les personnes qui n'était pas sensible à la Force. S'il n'avait que faire des concepts d'honneur et de bravoure, il n'était cependant pas insensible à la méfiance, à la moquerie voir même au dégoût que les autres ressentaient pour lui. Ne pas se sentir épié, regardé, et soupçonné le calmais et lui faisait mieux vivre sa situation. En plus de cela, c'était extrêmement pratique lorsqu'il s'agissait de suivre quelqu'un sans se faire remarquer.
La cible du jour n'était autre qu'une membre des Rages. Certains la considéraient comme totalement fêlée. Lewan lui l'appréciait, non pas puisqu'elle avait un potentiel de dangerosité aussi incontrôlable que le sien, mais parce qu'elle faisait preuve d'un certain égard vis à vis de sa personne. Du moins c'est l'impression qu'il avait. Après tout, il était tellement crédule qu'il voyait rarement la malveillance chez autrui. Il se savait jugé constamment, mais n'envisageait pas qu'on lui veuille du mal. Cette règle s'adressait à tous, qu'il s'agisse de personne au sein même du Premier Ordre comme à l'extérieur, il faisait preuve d'un positivisme à toutes épreuves. L'humeur d'Aslog semblait particulièrement joyeuse avec une touche d'impatience, comme si elle s'apprêtait à déballer un nouveau jouet. Friand de nouveautés et d'amusement, il la suivait donc, dans l'ombre. Sa présence dans les quartiers des stormtroopers faisait naître en lui une teinte de questionnement. D'un naturel spontané, il ne tarda pas à signaler sa présence en prenant la parole. "Tu vas faire quoi avec ça ? J'peux jouer moi aussi ?" Fit-il le plus innocemment du monde, son sourire au combien enfantin sur les lèvres.
Lewan était de plus l'hôte d'une capacité tout à fait formidable dont il n'était bien sûr absolument pas conscient. Il agissait de manière instinctive selon son humeur et son besoin d'amusement. Cette dite capacité correspondait à se cacher aux yeux de la Force. Le détecter pour une personne sensible à la Force devenait tout bonnement impossible ou du moins fortement compliqué. A force de l'utiliser en quasi permanence, il était devenue assez doué dans le domaine. Cependant, on est en mesure de se demander la pertinence de pareille information dans le contexte actuel. Le Chevalier de Ren passait tout bonnement inaperçue, on ne soupçonnait pas sa présence, il était comme un objet posé sur un bureau bien rempli pour les personnes qui n'était pas sensible à la Force. S'il n'avait que faire des concepts d'honneur et de bravoure, il n'était cependant pas insensible à la méfiance, à la moquerie voir même au dégoût que les autres ressentaient pour lui. Ne pas se sentir épié, regardé, et soupçonné le calmais et lui faisait mieux vivre sa situation. En plus de cela, c'était extrêmement pratique lorsqu'il s'agissait de suivre quelqu'un sans se faire remarquer.
La cible du jour n'était autre qu'une membre des Rages. Certains la considéraient comme totalement fêlée. Lewan lui l'appréciait, non pas puisqu'elle avait un potentiel de dangerosité aussi incontrôlable que le sien, mais parce qu'elle faisait preuve d'un certain égard vis à vis de sa personne. Du moins c'est l'impression qu'il avait. Après tout, il était tellement crédule qu'il voyait rarement la malveillance chez autrui. Il se savait jugé constamment, mais n'envisageait pas qu'on lui veuille du mal. Cette règle s'adressait à tous, qu'il s'agisse de personne au sein même du Premier Ordre comme à l'extérieur, il faisait preuve d'un positivisme à toutes épreuves. L'humeur d'Aslog semblait particulièrement joyeuse avec une touche d'impatience, comme si elle s'apprêtait à déballer un nouveau jouet. Friand de nouveautés et d'amusement, il la suivait donc, dans l'ombre. Sa présence dans les quartiers des stormtroopers faisait naître en lui une teinte de questionnement. D'un naturel spontané, il ne tarda pas à signaler sa présence en prenant la parole. "Tu vas faire quoi avec ça ? J'peux jouer moi aussi ?" Fit-il le plus innocemment du monde, son sourire au combien enfantin sur les lèvres.
Emi Burton
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Lun 22 Mai - 21:13
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
T'as d'jà vu une danseuse ? Elles sont belles, avec leur corps qui ondule sous les notes de musiques. Elles sont si belles et si fragile… Sous la chaleur des flammes elles ont la peau qui frémis, agité par un souffle de vie presque frénétique. Elles ne veulent pas souffrir, elles ne veulent pas mourir. Leurs cris s'élèvent. Douleur, brûlure. La peau qui change d'aspect, de couleur, d'odeur… Ce qui était beau devient tellement laid. Ce qui était merveilleux n'est plus qu'un souvenir brûler. Une odeur de chair carbonisée et sur les doigts de la cendre encore chaude.
Aslog était dans le dortoir, sac sous le coude à chercher par où elle allait commencer. Difficile à dire, il y avait tellement de possibilités toutes plus amusantes les une que les autres. Mais, il y avait cette voix qui s'était élevée dans son dos. Une voix qui lui disait quelque chose, pour l'avoir déjà entendu plusieurs fois. Un sourire s'esquissa sur la gueule de la connasse, oscillant entre folie douce et joie indescriptible. Lentement, elle tourna sa tête puis son buste sans pour autant laisser ses hanches à poursuivre le mouvement. As sentait les muscles de sa sangle abdominale s'étirer de tout leur long pour permettre une posture assez inconfortable, du moins pour le commun des mortels. La mando adorait sentir ce genre de sensation… Sentir son corps se mouvoir, l'effort qu'elle leur demandait.
Il souriait l'animal, petite créature étrange et infantile dont on ne savait même pas pourquoi il était là. Aslog le regardait, observait fixement ce visage qu'elle avait déjà scruté plusieurs fois avant. Finalement le reste de son corps tourna pour qu'elle puisse faire face au chevalier de Ren. Son sourire était resté figé alors qu'un sourcil venait de s'arquer sur la face de la Rage.
- Tu veux jouer ? Vraiment ? Dit-elle en tapotant du bout des doigts sur le sac de sable. Là, elle jaugea le chevalier de pieds en cape d'un seul coup d’œil. Hum je sais pas… T'es un expert pour cacher des trucs ?
As, sourcil toujours arqué, sourire glacé, observait le petit d'homme. Elle marquait une certaine indifférence face au gamin qu'elle avait en face. Gamin qui n'en était pas un physiquement. A dire vrai il devait même faire une dizaine de centimètres de plus que la connasse mais c'était un putain de détail dont on avait rien à branler. Là, elle tendit le sac à Lewan pour le lui caler contre le torse afin qu'il le récupère. De cette façon elle avait les mains libre pour poursuivre sa besogne. S'écartant de lui, As attrapa la couverture d'un des lits de soldats et l'enleva sans ménagement.
- Aller tu m'en mets une belle poignée de sable, tu l'étales bien, dit-elle en lui montrant le matelas dont le drap devait être propre du jour. Ça lui fera un bon exfoliant pour le cul cette nuit, il aura les fesses douces. Par contre la raie du cul ça risque de gratter.
Mais est-ce qu'elle en avait quelque chose à faire ? Non. Après tout c'était ça la blague, que ça fasse chier les autres. C'était ça l'armée, tout partager ensemble, mais les trucs qui faisaient chier… Surtout les trucs qui faisaient chier en fait. Non parce que le reste du temps, à part insulter et troller gratuitement les gens les jumelles mandaloriennes n'avaient pas grand-chose à offrir. Quoi que pour aujourd'hui, As offrait au chevalier d'apprendre à faire des blagues. C'était plutôt généreux et inattendu de sa part. Mais quitte à faire sans Ulla… Le Ren ferait l'affaire cette fois.
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Mar 30 Mai - 18:58
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Can I play too ?
Aslog & Lewan
Aslog n'était pas la personne qu'on pouvait rencontrer dans le vaste. Son esprit plutôt instable n'incitait pas un grand nombre de personnes à vouloir la côtoyer. C'est sans doute ce qui faisait que Lewan l'appréciait, le fait qu'elle soit particulièrement différente. La Rage ne le jugeait pas au moindre regard et il se sentait de ce fait beaucoup moins épié. Pour le commun des mortels rester en compagnie d'une de ces deux personnes était plus que dangereux, incontrôlables et imprévisibles c'était risquer sa vie que de rester dans la même pièce qu'eux. Pourtant leur façon d'exister était diamétralement opposée. Si As ne prônait que la violence et la destruction à l'état pur, Lewy quant à lui ne faisait que ce qui lui plaisait, s'amusant avec une façon au combien personnelle mais ne faisant que s'amuser. Pourtant, dans les deux cas le résultat était le même, la mort et la destruction. Seulement l'un d'entre eux en avait conscience et pas l'autre.
La chevelure sombre de la femme plongeait dans l'ombre son visage, excepté ses yeux qui brillait d'une lueur entre la malice et la perversité. Elle le dévisageait, pourtant seulement cinquante pourcent de son corps était face à lui comme si ses pieds restaient ancrés dans le sol. Elle faisait étalage de sa souplesse dans un mouvement qui ne devait pas être particulièrement agréable. Penchant la tête d'un côté puis de l'autre, Lewan tenta de comprendre le phénomène de foire auquel il avait à faire. Un expert pour cacher des trucs ? Pourquoi l'aurait-il été ? On lui avait appris à se cacher le mieux du monde afin de toujours conserver l'initiative, pas à cacher autre chose que lui. "J'aime bien jouer à cache-cache je gagne tout le temps."
Suivant son aînée dans la pièce, il la regarda faire sans pour autant comprendre le but de cette action. Il n'y avait rien d'amusant à mettre du sable dans le lit des stormtroopers. Placer un fil tellement fin qu'il en devenait invisible à une porte, mettre de l'huile dans des escalier dans une pente et regarder la victime tomber lamentablement, ça c'était drôle. Au lieu de suivre les instruction de la mandalorienne, il préféra porter son attention sur le sac de sable. Plongeant les mains dedans, il en apprécia le contact frais. C'était comme plonger les mains dans un liquide avec plus de résistance et cela le fascinait. Finalement il s'ennuya assez rapidement, ne trouvant plus d'amusement à cela. Redressant la tête il dévisagea à son tour la brune. "Aslog je m'ennuie et j'ai faim." Il n'avait pas son sourire habituel, il paraissait penaud, presque tracassé à l'idée que son ventre puisse se mettre à gargouiller. Si peu de monde se risquait à lui refuser quelque chose, il avait rapidement compris que les cuisiniers étaient les maître de leurs denrées, les contrarier ou les tuer ne réglait pas ses besoins alimentaires bien au contraire. En plus de cela, ils avait la fâcheuse tendance à ne pas lui donner assez en dehors des repas, quand un petit creux le tenaillait. Pas de quoi arranger son humeur, et mieux valait pour tout le monde qu'il ne voit pas rouge au risque de piquer une crise dont il avait le secret. "Aslog j'ai faim." Refit-il de nouveau avec une pointe d'autorité et d'impatience dans la voix.
La chevelure sombre de la femme plongeait dans l'ombre son visage, excepté ses yeux qui brillait d'une lueur entre la malice et la perversité. Elle le dévisageait, pourtant seulement cinquante pourcent de son corps était face à lui comme si ses pieds restaient ancrés dans le sol. Elle faisait étalage de sa souplesse dans un mouvement qui ne devait pas être particulièrement agréable. Penchant la tête d'un côté puis de l'autre, Lewan tenta de comprendre le phénomène de foire auquel il avait à faire. Un expert pour cacher des trucs ? Pourquoi l'aurait-il été ? On lui avait appris à se cacher le mieux du monde afin de toujours conserver l'initiative, pas à cacher autre chose que lui. "J'aime bien jouer à cache-cache je gagne tout le temps."
Suivant son aînée dans la pièce, il la regarda faire sans pour autant comprendre le but de cette action. Il n'y avait rien d'amusant à mettre du sable dans le lit des stormtroopers. Placer un fil tellement fin qu'il en devenait invisible à une porte, mettre de l'huile dans des escalier dans une pente et regarder la victime tomber lamentablement, ça c'était drôle. Au lieu de suivre les instruction de la mandalorienne, il préféra porter son attention sur le sac de sable. Plongeant les mains dedans, il en apprécia le contact frais. C'était comme plonger les mains dans un liquide avec plus de résistance et cela le fascinait. Finalement il s'ennuya assez rapidement, ne trouvant plus d'amusement à cela. Redressant la tête il dévisagea à son tour la brune. "Aslog je m'ennuie et j'ai faim." Il n'avait pas son sourire habituel, il paraissait penaud, presque tracassé à l'idée que son ventre puisse se mettre à gargouiller. Si peu de monde se risquait à lui refuser quelque chose, il avait rapidement compris que les cuisiniers étaient les maître de leurs denrées, les contrarier ou les tuer ne réglait pas ses besoins alimentaires bien au contraire. En plus de cela, ils avait la fâcheuse tendance à ne pas lui donner assez en dehors des repas, quand un petit creux le tenaillait. Pas de quoi arranger son humeur, et mieux valait pour tout le monde qu'il ne voit pas rouge au risque de piquer une crise dont il avait le secret. "Aslog j'ai faim." Refit-il de nouveau avec une pointe d'autorité et d'impatience dans la voix.
Emi Burton
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Mer 31 Mai - 15:00
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Oh putain le casse-couilles. De classe intergalactique avec toutes les fioritures qui allaient avec. Oh putain. Aslog lança un regard passablement blasé à l'adresse de celui qui aurait pu faire un parfait compagnon de blague. Sauf que non, c'était un trou du cul qui se contentait de mettre ses doigts dans du sable. Il aurait mangé une crotte de nez après ça aurait été la même chose. Pis en plus il avait faim maintenant. Mais putain !
- Manges ta main et gardes l'autre pour demain, répondit-elle en lui arrachant le sac de sable des mains.
Puis qu'il fallait tout faire soi-même dans cette putain de base de connards de merde d'abrutis de fils de… Non on avait dit pas les mamans. Fuck off. Là, elle vida l'entièreté du sac de sable sur le lit avait de l'étaler à la va-vite puis que maintenant il n'était plus question de prendre son temps. Non ça l'avait largement saoulé. On lui avait même pas appris à faire de blague. Mais putain c'était la base ! Non monsieur savait juste se cacher. Gniagniagnia… Se cacher, elle le lui foutrait bien au cul tient.
- Nitshbroslk d'javag tsidavijda, bleglivek nipsyvich hagdovak'ar, marmonnait-elle, ça ne voulait absolument rien dire. Et pis l'autre il me dit « mais ouais et moi j'ai cinq doigts » alors que ce branleur n'en avait que trois à la main gauche.
Toujours en se parlant à elle même et en ignorant l'autre qui se plaignait d'avoir faim, elle refit le lit sans ménagement pour qu'il soit au carré comme au moment de rentrer dans les quartiers des soldats. Suite à quoi, le sac vidé, l'air agacé, elle se tourna vers le gamin Ren sans vraiment s'y attarder. Elle quitta la pièce sans chercher à savoir s'il suivait ou pas.
- Nan c'est vrai ? Le FDP j'te jure, même pas le temps de lui faire une salade que ce bâtard était déjà partie à manger la chaise, franchement j'ai pas compris. Apparemment c'était pour la cellulose…
Et je t'ai déjà raconté l'histoire de la périostite ? Nan franchement c'est un truc con.
Sac vide sous le bras, As recommença à déambuler dans les couloirs sans plus aucun but cette fois que celui de marcher, marcher, marcher, marcher, marcher. Avec un peu de chance ça là mènerait quelque part… Finalement elle arriva dehors en plein cagnard de merde. Le soleil lui piquait les yeux après avoir passé autant de temps à cavaler dans les couloirs. Hey ta gueule pour voir ?
Dehors, le souffle du vent, la chaleur étouffante. Il y régnait un silence étonnant, dénué de vies humaines. Borosk dans sa grande indifférence. A elle seule elle résumait l'esprit perturbé de la mandalorienne dont les pensées n'avaient de cesse de fuser ça et là dans toutes les directions. Elles étaient comme ce vent décharné qui rugissait à l'oreille sans pour savoir pourquoi. Elles étaient là, l'une placé dans un coin de l'espace et l'autre perché sur le dessus. Le silence… L'esprit c'était vidé, il n'y avait plus rien. Néants dévoreur d'âme. Nerfs grillés, esprit frappé. Cela n'avait pas le moindre sens.
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Mer 14 Juin - 2:57
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Now you fucked up !
Aslog & Lewan
Petit à petit, la vague de caprice semblait monter en Lewan. Tel un enfant gâté, il trépignait de ne pas avoir exactement ce qu'il voulait dans l'instant où il le voulait. Seulement voilà, la force de frappe d'un mouflet n'était pas vraiment la même que celle d'un adulte d'une trentaine d'année, d'autant plus que ce même adulte maîtrisait, certes instinctivement mais il la maîtrisait, la Force avec une grande aisance dans certains domaines. A vrai dire, il n'écoutait même pas ce qu'elle lui disait, il n'en avait cure, ses oreilles bourdonnaient d'un bruit sourd. Sa vue se troublait, c'était à peine s'il voyait les lèvres de son interlocutrice remuer. La bête qui sommeillait en lui semblait se réveiller, se forçant un passage entre ses tripes, s'agitant derrière son estomac, griffant son foi, soupesant ses reins. Son rythme cardiaque s'accéléra, puis ce fut au tour de sa fréquence de respiration, ses veines se gonflait, il sentait l'adrénaline le gonfler d'énergie. Il n'avait plus qu'une chose en tête, et il n'était pas difficile de savoir ce que c'était.
Son sourire d'habitude si innocent, s'était mué en un rictus à la limite de la perversité, il n'avait plus du tout l'air naïf, au contraire. Dans cet état, il était parfaitement conscient de ce qu'il faisait et de ce qu'il voulait. S'il n'était foncièrement méchant, s'il ne désirait le malheur de personnes en règle générale, ces accès de colères échappaient à la règle. Alors Lewan la suivait, il la suivait car elle était celle qui était la cause de son énervement, il était donc logique qu'il se défoule sur sa personne. Seulement se défouler avait une définition différente pour chacun, et en ce qui concernait le chevalier, cette dernière consistait souvent à massacrer un maximum de personnes jusqu'à en tomber de fatigue. Mais la proie qu'était Aslog différait du commun des mortels, elle était bien plus coriace, ce qui ne faisait qu'exciter un peu plus le désir de sang du garçon.
Son aînée alla jusqu'à s'aventurer à l'extérieur, toujours suivi par sa garde rapprochée involontaire, elle s'arrêta. Les vents brûlants soufflaient sur la terre sèche de la planète hostile, faisant s'envoler le sable qui griffait les moindres parties non recouvertes de son corps, s'insinuant dans la moindre fente, s'aventurant jusque dans ses yeux et l'obligeant à les plisser. Se campant entre la Rage et la sortie de la base, il reprit la parole. "J'ai faim !" Finit-il dans un bruit sourd et autoritaire. Déjà il sentait la Force affluer en lui, il aurait très bien pu sortir son sabre et l'attaquer de cette manière, mais il était poussé par son instinct et ce dernier était plus que grandement influencé par le côté obscure de la Force auquel il était affilié. Sans le contrôler le moins du monde, il utilisa la Force dans le but de créer un sentiment de peur terrible chez son interlocutrice. Son sourire n'était plus pervers, il était celui d'un tueur, d'une bête assoiffée de sang.
Son sourire d'habitude si innocent, s'était mué en un rictus à la limite de la perversité, il n'avait plus du tout l'air naïf, au contraire. Dans cet état, il était parfaitement conscient de ce qu'il faisait et de ce qu'il voulait. S'il n'était foncièrement méchant, s'il ne désirait le malheur de personnes en règle générale, ces accès de colères échappaient à la règle. Alors Lewan la suivait, il la suivait car elle était celle qui était la cause de son énervement, il était donc logique qu'il se défoule sur sa personne. Seulement se défouler avait une définition différente pour chacun, et en ce qui concernait le chevalier, cette dernière consistait souvent à massacrer un maximum de personnes jusqu'à en tomber de fatigue. Mais la proie qu'était Aslog différait du commun des mortels, elle était bien plus coriace, ce qui ne faisait qu'exciter un peu plus le désir de sang du garçon.
Son aînée alla jusqu'à s'aventurer à l'extérieur, toujours suivi par sa garde rapprochée involontaire, elle s'arrêta. Les vents brûlants soufflaient sur la terre sèche de la planète hostile, faisant s'envoler le sable qui griffait les moindres parties non recouvertes de son corps, s'insinuant dans la moindre fente, s'aventurant jusque dans ses yeux et l'obligeant à les plisser. Se campant entre la Rage et la sortie de la base, il reprit la parole. "J'ai faim !" Finit-il dans un bruit sourd et autoritaire. Déjà il sentait la Force affluer en lui, il aurait très bien pu sortir son sabre et l'attaquer de cette manière, mais il était poussé par son instinct et ce dernier était plus que grandement influencé par le côté obscure de la Force auquel il était affilié. Sans le contrôler le moins du monde, il utilisa la Force dans le but de créer un sentiment de peur terrible chez son interlocutrice. Son sourire n'était plus pervers, il était celui d'un tueur, d'une bête assoiffée de sang.
- HRP:
- Lewan utilise sa démence de Force (lvl4), j'ai la flemme de lancer les dés donc on peut faire ça à la rp comme tu veux
Emi Burton
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Mer 14 Juin - 11:14
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
- Maman ! Regardes j'ai réussi à faire ça, lança joyeusement la petite en trottant vers sa mère.
- Oh comme c'est joli ! Répondit cette dernière avec un beau sourire pendu aux lèvres.
Mère et fille se retrouvaient ensemble dans le grand salon de leur résidence. Dans un fauteuil plus loin son père et sa jumelle entrain de lire la même histoire. Souvenir fragile, presque futile. Enfance heureuse, enfance joyeuse. C'était avant… Avant tout ce qui avait fait d'elle la bête d'aujourd'hui. Ses petits doigts fins enserraient l'objet que Aslog était parvenue à assembler après beaucoup de patience. Sa mère vint l'enlacer tendrement pour la félicité, As si petite dans ces bras protecteurs.
- Je veux qu'on reste comme ça pour toujours, dit la fillette en la serrant fort contre elle.
Endors toi … ferme tes jolis yeux
Bercé par le vent au large des îles bleues
D'étoile en étoile on suivra le chemin
Jusqu'à la rosée du petit matin
Viens on va faire un tour à travers la brume
Là où les esprits dansent au clair de lune
Et au soleil levant entre ciel et terre
On chantera tout bas la chanson de la mer
Moment d'apaisement, sentiment de plénitude et de sérénité. La mandalorienne en oubliait presque qu'elle était à la surface brûlante d'une planète. Et puis lentement, une peur lancinante vint s'insinuer dans son esprit. Le tableau idyllique prenait une teinte sombre, la lueur si vive et joyeuse s'était muée en une troublante brûlure cuisante. Le vent de Borosk était devenu de la cendre encore chaude, elle dansait en rage sous les yeux de la fillette. Le spectacle furieux de l'opéra détruit. L'attaque de Mandalore… Les cris lui revenaient en tête, une angoisse terrible qui se mêlait à l'incompréhension la plus totale. C'était ce jour là qu'elle avait perdu sa mère, que sa vie avait basculer et que l'innocence les avait quitté. Elle hurlait, appelait son nom dans l'espoir fou de la voir apparaître sur l'horizon. Aslog ne distinguait plus le réel de l'imaginaire. Borosk était Mandalore à cet instant. La brune en oubliait presque qu'elle n'était pas seule. Mais elle hurlait le nom de celle qu'elle n'avait plus revu depuis ce qui semblait être une éternité.
Ne pleures pas on se retrouvera.
Hurlement violent, sauvage. La peur, l'horreur, laissait place à un sentiment de colère intense. Pourtant il y avait toujours cet effrois qui lui glaçait le sang. Son cœur battait avec force dans sa poitrine quand son corps se tenait prêt. Alors la bête fit volte face pour observer celui qui se jouait d'elle. Détruire… elle voulait revoir le ravage des flammes sur ces corps de chair. Sentir l'odeur de la mort à nouveau, de l'exacte façon dont elle l'avait senti pour la première fois. Le duel s'était engagé dans son esprit et pourtant… Son corps tout entier s'était calmé. Aslog lui faisait face avec indifférence. Pourtant, elle voyait que tout avait changé, le jeu joyeux avait fini par déraper. Alors quoi ? Les choses devaient se passer comme ça ? A l'intérieur la guerre faisait rage avec violence. De la peur à la haine, la colère sourde et bouillante d'une créature qui ne savait plus faire dans la demi-mesure. La situation était pitoyable, As le savait. Comme si une troisième personne observait le moment en faisant preuve d'un minimum d'objectivité.
- Unité Rage trois, vous n'avez pas le droit de sortir en dehors de la base, revenez immédiatement.
Le grésillement de son oreillette la ramena dans une forme de réalité. Sa peau sentait de nouveau le souffle chaud et la douleur du sable ravageur qui lui offrait un gommage express là où la peau était à nue. Ses cheveux lui fouettaient le visage avec férocité.
- J'ai oublié la laisse du p'tit, quelqu'un peut me l'amener ? Répondit-elle dans un franc parler bien militaire tout en continuant de fixer Lewan.
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Ven 21 Juil - 2:40
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Now you fucked up !
Aslog & Lewan
Cela aurait pu être un tableau idyllique pour un film. Deux adversaires, un blaster chacun, quelques mètres d'écart et une odeur de défi dans l'air. Mais la seule chose que reniflait Lewan pour l'instant c'était le sable chaud et le désir de se repaître. Il fallait bien avouer que cela n'allait certainement pas le calmer, bien au contraire, le vent hurlant lui chuchotait des douceurs meurtrières et il avait bien envie d'y répondre. Le fait est que le Chevalier n'était pas vraiment le genre de personne qui résistait à ses envies bien au contraire, il ne souhaitait que les assouvir, toutes, autant et quelles qu'elles soient. En plus de cela, Aslog avait eu le malheur de le contrarier, d'aller à l'encontre de sa volonté, et c'était là typiquement le genre de comportement qu'il n'acceptait pas. Non pas qu'il ne les toléraient pas, cela l'énervait juste. Et dans son état actuel il n'en fallait pas plus pour lui faire franchir le pas. Il le sentait, il le ressentait, il causait la peur, peut-être l'effroi, voir même la terreur chez sa semblable, était-ce son comportement ou bien sa maîtrise instinctive de la Force ? Cette prise de conscience aurait pu le faire redescendre sur Borosk, après tout, il n'était pas foncièrement méchant, il manquait simplement de retenue. Mais dans le cas présent, il était dans un état tellement avancé qu'il allait être bien compliqué de lui faire entendre raison. Seul une fessée déculotté, l'appel de Gamora ou la fatigue aurait raison de lui.
La laisse du petit ? Etait-ce de lui dont elle osait parler de la sorte ? Trop habitué à ce que le monde tourne autour de lui et avec sa subtilité habituelle, la Rage aurait sans doute du mal à le convaincre du contraire. "Personne, personne ne me tient en laisse." Fit-il sur un ton sourd et sans appel. Glissant le fourreau de son sabre dans sa main droite sans pour autant l'ouvrir, il continua sur sa lancée. "J'ai. Faim." Tel un maestro théâtral, il alluma son sabre. La lumière rouge prit possession de la lumière tamisée par la tempête, la poussière se teintait de pourpre tel un oracle et le sable venait s'écraser sur la lame dans un crépitement sonore à peine couvert par le brouhaha environnant. "J'ai. Faim." Répéta-t-il derechef. Un pas après l'autre il commença à s'avancer, l'air au combien menaçant. Il n'était plus le gentil Lewan. Il n'était plus le grand enfant qui se promenait sur le dos des droïdes et qui observait l'effervescence de la base militaire. Il était devenu l'autre, la bête, le monstre que personne ne souhaitait croiser et qu'encore moins de personnes ne souhaitait provoquer. Aslog était pourtant cette personne là. Etait-ce volontaire, nul ne le saurait sans doute jamais. D'une part parce que ce n'était pas vraiment son genre de s'étendre sur de pareils sujets, de deux parce qu'elle était folle à lier, de trois parce qu'il était bien décidé à la découper en tellement de petits morceaux qu'il pourrait en déguster certains en saucissons et que le reste serait aisément emporté par le vent. "J'ai. Faim." Continua-t-il comme un disque rayé. Il n'était vraiment plus loin d'elle à présent, assez pour pouvoir se lancer à l'assaut et ce, incessamment sous peu. Si elle n'avait toujours pas compris ce qu'il lui voulait, la peur qu'il lui insufflait involontairement lui mettait sans doute la puce à l'oreille.
La laisse du petit ? Etait-ce de lui dont elle osait parler de la sorte ? Trop habitué à ce que le monde tourne autour de lui et avec sa subtilité habituelle, la Rage aurait sans doute du mal à le convaincre du contraire. "Personne, personne ne me tient en laisse." Fit-il sur un ton sourd et sans appel. Glissant le fourreau de son sabre dans sa main droite sans pour autant l'ouvrir, il continua sur sa lancée. "J'ai. Faim." Tel un maestro théâtral, il alluma son sabre. La lumière rouge prit possession de la lumière tamisée par la tempête, la poussière se teintait de pourpre tel un oracle et le sable venait s'écraser sur la lame dans un crépitement sonore à peine couvert par le brouhaha environnant. "J'ai. Faim." Répéta-t-il derechef. Un pas après l'autre il commença à s'avancer, l'air au combien menaçant. Il n'était plus le gentil Lewan. Il n'était plus le grand enfant qui se promenait sur le dos des droïdes et qui observait l'effervescence de la base militaire. Il était devenu l'autre, la bête, le monstre que personne ne souhaitait croiser et qu'encore moins de personnes ne souhaitait provoquer. Aslog était pourtant cette personne là. Etait-ce volontaire, nul ne le saurait sans doute jamais. D'une part parce que ce n'était pas vraiment son genre de s'étendre sur de pareils sujets, de deux parce qu'elle était folle à lier, de trois parce qu'il était bien décidé à la découper en tellement de petits morceaux qu'il pourrait en déguster certains en saucissons et que le reste serait aisément emporté par le vent. "J'ai. Faim." Continua-t-il comme un disque rayé. Il n'était vraiment plus loin d'elle à présent, assez pour pouvoir se lancer à l'assaut et ce, incessamment sous peu. Si elle n'avait toujours pas compris ce qu'il lui voulait, la peur qu'il lui insufflait involontairement lui mettait sans doute la puce à l'oreille.
Emi Burton
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Lun 31 Juil - 19:15
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
La fureur. Le chaos. Toutes ces choses qui avaient tendance à nous dépasser tant elles étaient bien plus grandes, bien plus écrasantes. On s'ennuyait avec des concepts, des idées. Mais dans le fond quelle importance tout cela pouvait-il avoir ? Aucune.
Aslog se tenait toujours dehors alors que Borosk s'éveillait en haine. Le sable fouettait le visage de la mandalorienne qui plissait les yeux pour continuer de distinguer le chevalier Ren qui s'avançait vers elle. Lewan n'avait plus le même visage qu'à leur rencontre de tout à l'heure. Un être seulement guider par quelque chose d'animal, de primitif. Mais elle n'avait pas la force d'avoir peur, pas la force de rire non plus. Son âme était vide, les émotions avaient quitté ce vaisseau de chair et de sang. Chaque respiration était une douleur sous l'effet de ce climat brûlant. Une douleur qui lui rappelait qu'elle était encore vivante. A quoi bon le rester ? Avait-elle seulement envie de se sortir de cette situation dans laquelle elle s'était plus ou moins mise volontairement ? En effet, peut-être avait-elle fait exprès de déclencher chez l'autre cette faim dévorante pour sa personne. Elle allait enfin savoir ce que ça faisait de mourir, elle qui avait arraché la vie à tellement de monde.
C’est comme l’intelligence, la folie, tu sais. On ne peut pas l’expliquer, tout comme l’intelligence. Elle vous arrive dessus, elle vous remplit et alors on la comprend. Mais, quand elle vous quitte, on ne plus la comprendre du tout.
Elle n'avait même pas envie de pointer son blaster en direction du chevalier. Elle savait d'avance que toute cette histoire ferait du bruit avant d'être oublié dans un coin de l'espace. Tous les deux n'étaient que des pions au service d'un projet ambitieux mais dérisoire. Aslog avait une pensée pour son père et sa sœur. Si elle mourrait, Ulla aurait grande joie à faire sauter Lewan en plusieurs milliers de morceaux. Un sourire s'étira sur les lèvres de la mando qui imaginait déjà la scène. Des morceaux de chairs et des marques d'explosion. La brune savait d'avance qu'il s'agirait d'un beau spectacle. Néanmoins pour l'heure, le p'tit batard n'en était pas encore là. Il se répétait, coincé en boucle comme un putain de fichier corrompu.
En cet instant, tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle en avait rien à foutre, l'indifférence était totale. Quoi qu'on pouvait lui faire ressentir, ce n'était rien en comparaison du battage de couille complet qui était entrain de défiler en arrière plan dans son esprit. La plus part des ses victimes n'avaient pas dû en dire autant.
- Je t’oublierai, je t’oublie déjà, regarde comme je t’oublie, regarde-moi ! Les mots se perdaient dans l'air, emportés par les rafales en furies. De toute façon on ne manquera à personne.
Dans le lointain, un rugissement. Celui du vent ? Aslog n'avait même pas envie de tourner la tête pour savoir s'il s'agissait d'une illusion auditive ou non. Mais le bruit était bien plus mécanique que le sifflement rageur du temps. Un grésillement dans son oreillette. Les ondes avaient du mal à passer.
* Rage… en visuel… bouger… *
Finalement ce n'était peut-être pas une invention de l'esprit.
Re: J'ai un grain... de sable » lewan d. Sam 19 Aoû - 2:28
Invité
Invité
Invité
Holopad
Datapad
Now you fucked up !
Aslog & Lewan
S'il avait été donné à une personne doté de sensibilité la tâche de peindre ou du moins de rendre impression de la haine, la colère, et la démesure dans une œuvre unique, nul doute qu'il aurait choisis Lewan comme modèle. Ce dernier atteignait le paroxysme de la violence qui le caractérisait, un concentré de destruction qui n'avait point de commencement et dont les seules fins envisageables étaient l'épuisement, la lassitude, ou sa mort. Et, au vu de son état actuel, il était difficilement envisageable de voir la lassitude comme une réelle possibilité. Le Chevalier ne retirait aucun plaisir à anéantir la vie de cette façon. La plus part du temps il le faisait par amusement, sans se rende compte qu'il réduisait à néant un individu, il réagissait à une pulsion, à un désir, laissant son instinct dicter sa conduite. Mais dans le cas présent, sa volonté prenait le pas, il était certes aveuglé par une volonté grossière, mais c'était son esprit qui était à l'oeuvre. L'impudente l'avait provoqué, à présent il fallait payer les pots cassés. L'homme enfant n'était pas un limier pour qui le voulait, il ne recevait des ordres que de certaines personnes. Il restait une bête sauvage, asociale qu'on préférait enfermer en cage de peur qu'elle ne dévore la première personne qui se présenterait à elle la plus part du temps. Alors s'aventurer en compagnie de pareil monstre ne pouvait être qu'à double tranchant. S'il pouvait se montrer particulièrement adorable et se mettre à jouer avec des maquettes, il était tout à fait capable de s'énerver pour un rien.
Aslog le savait-elle ? Peut-être, peut-être pas. Elle seule ainsi que sa jumelle était sans doute capable de le dire. Tout comme le Ren, elles ne percevait pas la réalité de la même manière que le commun des mortels. Si leurs yeux étaient semblable, leur interprétation était différente. Et non pas éronée, car nul n'est en mesure de définir quelle interprétation du réelle est la bonne. Qu'est ce qui lui prouvait que ce monde existait bien ? Que toute cette galaxie dans laquelle il vivait n'était pas une création de son cerveau ? Il se savait existant, il se savait réel, mais autrui ? Pourquoi n'était-il pas possible que tout ce qui l'entourait ne soit en fait que le fruit de son imagination ? Peut-être même que l'existence telle qu'il la connaissait n'était autre qu'un rêve gigantesque, une hibernation, voir même un coma ? Dans un cas comme dans l'autre il nageait dans l'incertitude la plus totale, il ne disposait d'aucun moyen de prouver une possibilité plu qu'une autre. Dans cette mesure il était forcé de continuer à agir dans la réalité qu'il connaissait, advienne que pourra.
Si cette pensée semblait avoir pris une éternité à s'échafauder dans son esprit, il n'en était rien, cela n'avait été que l'espace d'un instant. Sans doute avait-il parut troublé, voir même perturbé, son interlocutrice aurait pu croire qu'il doutait même de ce qu'il s'apprêtait à accomplir. Pourtant il n'en était rien. Aslog ne brandissait même pas d'armes à son égard, ce qui aurait été futile au vu de sa capacité à anticiper pareil assaut. Sans doute l'aurait-il détourné, ou il aurait pu s'écarter de la visée au tout dernier moment. Il se savait hors d'atteinte dans certaines situations et il fallait bien admettre que les duels étaient sans doute sa spécialité. La plus part du temps il préférait prendre sa proie par surprise, lui tomber dessus au moment où elle s'y attendait le moins. Mais dans un cas comme celui là, le chien fou qu'il était savait se battre. Son style était bien particulier. Il lui fallait anéantir son adversaire dans un temps record s'il voulait obtenir la victoire, il s'épuisait trop vite. Heureusement il pouvait compter sur sa technique au sabre, son agilité, sa vitesse ainsi que sa capacité à anticiper les réactions de sa vitesse. Seul un ennemi agissant de manière défensive et capable de tenir un combat durant des heures pouvait lui être fatale, mais ce n'était pas le cas aujourd'hui bien au contraire.
Le déclic fut soudain, presque inattendu. Pendant quelques instants on aurait dis que Lewan s'était calmé, mais il n'en était rien. Rentrant son sabre pour éviter de se blesser, il sprinta en direction de la Rage, prêt à lui faire ravaler ses paroles et sa folie. Plongeant sur son aînée, il la plaqua brutalement. Le Chevalier de Ren n'était pas un adepte des pugilats, mais il voulait sentir ses mains écarter les côtes de chaque côté de la cage thoracique de celle qu'il prenait pour cible, faisant se déchirrer sa peau jusqu'à dévoiler ses organes internes. Il voulait sentir son cœur encore chaud et palpitant dans sa main avant que ses dents ne se plantent dedans lui autant toutes forces de battre.
« Chaque grain de sable sera imprégné de ton sang, la moindre parcelle de cette maudite planète en sera recouverte, réjouis toi, tu viens au moins de me servir de divertissement et d'amuse-gueule pour aujourd'hui.
Fit-il d'une voix qui tanguait entre l'excitation et la haine. Il n'était plus tout à fait lui même, et alors qu'il allumait la lame flamboyante et que cette dernière s'arrêtait à quelques centimètres du sternum de la brune, une main ferme agrippa son bras, bientôt se furent plusieurs paires de mains qui le délogèrent de sa position de chirurgien improvisé. Tout Ren qu'il était, il ne possédait pas une force démesurée, c'était sans doute là que le bas blessait, sa seule force de frappe résidait dans l'emploi de son sabre. Lewan ne criait pas pour autant, il était étrangement passif, se sachant incapable de faire quoi que ce soit. Il cherchait à retrouver ses esprits avant tout et ce même si ses lèvres laissaient apparaître ses dents et sa machoire serrée qui faisait s'échapper des jets de bave rageurs au rythme de son souffle.
Aslog le savait-elle ? Peut-être, peut-être pas. Elle seule ainsi que sa jumelle était sans doute capable de le dire. Tout comme le Ren, elles ne percevait pas la réalité de la même manière que le commun des mortels. Si leurs yeux étaient semblable, leur interprétation était différente. Et non pas éronée, car nul n'est en mesure de définir quelle interprétation du réelle est la bonne. Qu'est ce qui lui prouvait que ce monde existait bien ? Que toute cette galaxie dans laquelle il vivait n'était pas une création de son cerveau ? Il se savait existant, il se savait réel, mais autrui ? Pourquoi n'était-il pas possible que tout ce qui l'entourait ne soit en fait que le fruit de son imagination ? Peut-être même que l'existence telle qu'il la connaissait n'était autre qu'un rêve gigantesque, une hibernation, voir même un coma ? Dans un cas comme dans l'autre il nageait dans l'incertitude la plus totale, il ne disposait d'aucun moyen de prouver une possibilité plu qu'une autre. Dans cette mesure il était forcé de continuer à agir dans la réalité qu'il connaissait, advienne que pourra.
Si cette pensée semblait avoir pris une éternité à s'échafauder dans son esprit, il n'en était rien, cela n'avait été que l'espace d'un instant. Sans doute avait-il parut troublé, voir même perturbé, son interlocutrice aurait pu croire qu'il doutait même de ce qu'il s'apprêtait à accomplir. Pourtant il n'en était rien. Aslog ne brandissait même pas d'armes à son égard, ce qui aurait été futile au vu de sa capacité à anticiper pareil assaut. Sans doute l'aurait-il détourné, ou il aurait pu s'écarter de la visée au tout dernier moment. Il se savait hors d'atteinte dans certaines situations et il fallait bien admettre que les duels étaient sans doute sa spécialité. La plus part du temps il préférait prendre sa proie par surprise, lui tomber dessus au moment où elle s'y attendait le moins. Mais dans un cas comme celui là, le chien fou qu'il était savait se battre. Son style était bien particulier. Il lui fallait anéantir son adversaire dans un temps record s'il voulait obtenir la victoire, il s'épuisait trop vite. Heureusement il pouvait compter sur sa technique au sabre, son agilité, sa vitesse ainsi que sa capacité à anticiper les réactions de sa vitesse. Seul un ennemi agissant de manière défensive et capable de tenir un combat durant des heures pouvait lui être fatale, mais ce n'était pas le cas aujourd'hui bien au contraire.
Le déclic fut soudain, presque inattendu. Pendant quelques instants on aurait dis que Lewan s'était calmé, mais il n'en était rien. Rentrant son sabre pour éviter de se blesser, il sprinta en direction de la Rage, prêt à lui faire ravaler ses paroles et sa folie. Plongeant sur son aînée, il la plaqua brutalement. Le Chevalier de Ren n'était pas un adepte des pugilats, mais il voulait sentir ses mains écarter les côtes de chaque côté de la cage thoracique de celle qu'il prenait pour cible, faisant se déchirrer sa peau jusqu'à dévoiler ses organes internes. Il voulait sentir son cœur encore chaud et palpitant dans sa main avant que ses dents ne se plantent dedans lui autant toutes forces de battre.
« Chaque grain de sable sera imprégné de ton sang, la moindre parcelle de cette maudite planète en sera recouverte, réjouis toi, tu viens au moins de me servir de divertissement et d'amuse-gueule pour aujourd'hui.
Fit-il d'une voix qui tanguait entre l'excitation et la haine. Il n'était plus tout à fait lui même, et alors qu'il allumait la lame flamboyante et que cette dernière s'arrêtait à quelques centimètres du sternum de la brune, une main ferme agrippa son bras, bientôt se furent plusieurs paires de mains qui le délogèrent de sa position de chirurgien improvisé. Tout Ren qu'il était, il ne possédait pas une force démesurée, c'était sans doute là que le bas blessait, sa seule force de frappe résidait dans l'emploi de son sabre. Lewan ne criait pas pour autant, il était étrangement passif, se sachant incapable de faire quoi que ce soit. Il cherchait à retrouver ses esprits avant tout et ce même si ses lèvres laissaient apparaître ses dents et sa machoire serrée qui faisait s'échapper des jets de bave rageurs au rythme de son souffle.
- HRP:
- Déso c'est pas tiptop, mais je suis dans l'avion, je m'ennuie comme un rat mort et j'ai déjà regardé 2 films
Emi Burton