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Page 1 sur 2 • 1, 2 [FLASHBACK] They see me rollin (PV:Brandon)
[FLASHBACK] They see me rollin (PV:Brandon) Lun 6 Mar - 18:44
Aram Fray
HORS LA LOI
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Avatar : Tom Hardy
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You can't take the sky from me !
You can't take the sky from me !
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C’est donc à la première place que démarrera Aram demain lors de la course de Narr Shaddaa, en effet le pilote avait obtenu le meilleur chrono lors des tours de qualifications, ce qui n’était pas rare cette saison. En effet le natif d’Hutta, déjà triple champion du championnat de pod, il pointait à la première place du classement général et semble bien parti pour gagner un quatrième championnat de suite, il avait beaucoup de point d’avance sur le deuxième et il ne restait que très peu de course avant la fin de la saison. Bref, Aram était le grand favoris cette saison encore et rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Comme après chaque fin de course de qualification, chacun des pilotes doivent se rendre en conférence de presse, c'était le rituel, généralement des journalistes posaient des questions tout a fait bateau au pilote, en savoir plus sur leur état d'esprit ou savoir comment ils vont aborder la course du lendemain, bref de quoi avoir à écrire un article, le genre de question qui fait bien chier notre héros. Mais il fallait y aller, c'était comme ça, il pris donc place sur l'estrade, s'assit derrière une table et fit face à la dizaine de journaliste et de holocaméra qui se trouvaient en face de lui. L'agent d'Aram qui se trouvait juste à côté de lui commença à parler :
- Bon, vous pouvez commencer à poser vos question...Oui là bas au fond ! Dit-il tout en indiquant avec son doigt une jeune femme qui se leva aussitôt.
- Oui bonjour monsieur Fray, Trania Kleroa du Corusport, Vous voilà premier des tours de qualifications, premier au classement générale aussi avec un nombre de point assez conséquent sur le deuxième, quel est votre état d'esprit aujourd'hui ? Toujours la même motivation ?Demanda t'elle en regardant Aram droit dans les yeux.
- Mon état d'esprit ? Toujours le même depuis que j'ai commencé à être pilote, à chacune de mes courses j'y vais pour gagner, j'essai d'être le meilleur et de me dépasser à chaque instant, c'est comme ça que je vois les choses, ce n'est pas parce que j'ai beaucoup d'avance sur le deuxième que je peux me reposer sur mes lauriers, loin de moi cette idée. Vous savez en course peut allez très vite, il ne faut jamais prendre les choses pour acquise. Donc oui j'ai toujours la motivation du premier jour, c'est une chance immense pour moi d'être ici. Dit-il avec le sourire aux lèvres. Prochaine question, oui vous là bas ! Dit-il en indiquant un Twil'ek sur la droite.
- Oui bonjour, Krissh'na pour vie de star... Aram le coupe.
- Oh vous, vous allez me casser les couilles avec une question sur ma vie privé je me trompe ? Des rires ce firent entendre dans la salle, laissant le "journaliste" un peu mal à l'aise.
- Effectivement oui... Je... Enfin... Je voulais savoir si... Aram le recoupe.
- Vous pouvez vous rasseoir, je répond qu'aux questions concernant la course demain, qui lui a donné son accréditation ? Sans rire quoi.
- Du calme Aram. Repliqua son agent pour le calmer.
- Bref... Prochaine question, le premier qui pose une question en dehors de la course je lui en colle une, ça lui fera un truc sympa à raconter au moins. Dit-il toujours en colère. Oui je vous écoute vous au fond.
- Bonjour Aram, promi c'est une question sur la course. Sortit le jeune Togruta un peu intimidé. La grande course de Narr Shaddaa est l'une des plus prestigieuse et les plus compliqués du championnat, quel est votre préparation avant d'y aller ?
- Très bonne question ! Eu... Narr Shaddaa est une course très compliqué en effet, avec ses rues très étroites et ces virages relativement serré, c'est sûr que c'est pas évident. Il faut énormément de préparation et d'étude je dirais. Savoir quelle stratégie on va adopter pour pouvoir être le plus performant e surtout pour pouvoir en sortir en un seul morceau, l'an dernier je me suis fait une belle frayeur sur cette course, j'ai failli y rester alors bon... Je pense m'être suffisamment préparé. Après avoir répondu un petit moment de silence ce fit entendre dans la pièce, apparemment les journalistes semblaient beaucoup trop intimidé par Aram pour poser une de leurs question de peur de se faire massacrer. C'est finalement Aram qui brisa le silence. On a terminé avec les questions déjà ? Parfait ça m'arrange, je vous remercie et je vous dis à demain donc.
Aram se leva de sa chaise et sorti de la pièce, cette fois-ci les questions réponses n'avaient pas duré très longtemps, tant mieux pour lui, il faut dire que le coup de pression qu'il a foutu à l'autre journaliste avait probablement refroidi certain. Bref, cela lui laissé plus de temps pour se détendre avant la course de demain. Bref, alors qu'il se dirigeait vers les hangars ou sont gardés les modules, son agent l'intercepta.
- Aram, il faut qu'on parle. J'ai eu Brunta en holo tout à l'heure, Il... Aram le coupe.
- Je sais, il veut pas que je gagne la course, qu'il aille se faire foutre ce gros tas !
- Aram écoute moi, il y a beaucoup d'argent en jeu, énormément même !
- j'en ai rien a foutre de son argent, je fais pas ça pour des crédits, je fais ça par passion.
- Ca risque de l’énerver fortement. Déjà qu'il est un peu a cran en ce moment...
- J'ai l'habitude avec lui, il va m'engueuler un petit coup et puis rien d'autre, c'est qu'une vulgaire limace sans couille ! Je lui ramène tellement de crédit que je peux faire ce que je veux, il y gagne avec moi.
- Aram, ne sous estime pas Brunta, pour le moment il t'a à la bonne mais ne joue pas trop avec l'ego d'un Hutt, crois moi. Réfléchis à sa proposition, avec cette argent tu pourra encore plus aider ton association. Penses y, s'il te plait.
- Je vais y réfléchir... Répondit Aram qui continua sa route en direction des hangars.
Bien entendu que le natif d'Hutta dira non, il avait beaucoup trop d'honneur pour accepter un tel arrangement, l'argent n'est pas ce qu'il l’intéresse dans les courses, non c'était l’adrénaline, la vitesse, toutes ces choses qui le faisaient se sentir vivant, libre. Aram était un passionné. Malheureusement cette passion le détruira, il aurait du accepter, ses parents seraient peut être encore vivant aujourd'hui. On ne le saura jamais. Bref, Aram arriva donc au hangar, il voulait jeter un dernier petit coup d’œil à son module avant de retourner dans sa chambre d'hotel, peut être même que Melaka était encore sur place a bidouiller je ne sais quoi pour augmenter les performances du pod. Il y avait bel et bien quelqu'un a proximité de son module, mais cette personne n'était pas Melaka, cette personne n'était même pas une femme. Aram accéléra le pas et fit face à l’inconnu.
- Hé vous là ! Vous êtes qui ? Que faites vous a côté de ce module ? Demanda Aram un brin en colère. Il faut dire que son module c'était sacré, l'une des seules personnes qui ait le droit de toucher son module en son absence c'était Melaka un deux ou trois ingénieurs de son équipe mais c'était tout, le reste du temps c'était sous le regard d'Aram uniquement et c'était non négociable. Alors imaginait sa réaction quand il voit un illustre inconnu approcher de sa bécane ?
- Bon, vous pouvez commencer à poser vos question...Oui là bas au fond ! Dit-il tout en indiquant avec son doigt une jeune femme qui se leva aussitôt.
- Oui bonjour monsieur Fray, Trania Kleroa du Corusport, Vous voilà premier des tours de qualifications, premier au classement générale aussi avec un nombre de point assez conséquent sur le deuxième, quel est votre état d'esprit aujourd'hui ? Toujours la même motivation ?Demanda t'elle en regardant Aram droit dans les yeux.
- Mon état d'esprit ? Toujours le même depuis que j'ai commencé à être pilote, à chacune de mes courses j'y vais pour gagner, j'essai d'être le meilleur et de me dépasser à chaque instant, c'est comme ça que je vois les choses, ce n'est pas parce que j'ai beaucoup d'avance sur le deuxième que je peux me reposer sur mes lauriers, loin de moi cette idée. Vous savez en course peut allez très vite, il ne faut jamais prendre les choses pour acquise. Donc oui j'ai toujours la motivation du premier jour, c'est une chance immense pour moi d'être ici. Dit-il avec le sourire aux lèvres. Prochaine question, oui vous là bas ! Dit-il en indiquant un Twil'ek sur la droite.
- Oui bonjour, Krissh'na pour vie de star... Aram le coupe.
- Oh vous, vous allez me casser les couilles avec une question sur ma vie privé je me trompe ? Des rires ce firent entendre dans la salle, laissant le "journaliste" un peu mal à l'aise.
- Effectivement oui... Je... Enfin... Je voulais savoir si... Aram le recoupe.
- Vous pouvez vous rasseoir, je répond qu'aux questions concernant la course demain, qui lui a donné son accréditation ? Sans rire quoi.
- Du calme Aram. Repliqua son agent pour le calmer.
- Bref... Prochaine question, le premier qui pose une question en dehors de la course je lui en colle une, ça lui fera un truc sympa à raconter au moins. Dit-il toujours en colère. Oui je vous écoute vous au fond.
- Bonjour Aram, promi c'est une question sur la course. Sortit le jeune Togruta un peu intimidé. La grande course de Narr Shaddaa est l'une des plus prestigieuse et les plus compliqués du championnat, quel est votre préparation avant d'y aller ?
- Très bonne question ! Eu... Narr Shaddaa est une course très compliqué en effet, avec ses rues très étroites et ces virages relativement serré, c'est sûr que c'est pas évident. Il faut énormément de préparation et d'étude je dirais. Savoir quelle stratégie on va adopter pour pouvoir être le plus performant e surtout pour pouvoir en sortir en un seul morceau, l'an dernier je me suis fait une belle frayeur sur cette course, j'ai failli y rester alors bon... Je pense m'être suffisamment préparé. Après avoir répondu un petit moment de silence ce fit entendre dans la pièce, apparemment les journalistes semblaient beaucoup trop intimidé par Aram pour poser une de leurs question de peur de se faire massacrer. C'est finalement Aram qui brisa le silence. On a terminé avec les questions déjà ? Parfait ça m'arrange, je vous remercie et je vous dis à demain donc.
Aram se leva de sa chaise et sorti de la pièce, cette fois-ci les questions réponses n'avaient pas duré très longtemps, tant mieux pour lui, il faut dire que le coup de pression qu'il a foutu à l'autre journaliste avait probablement refroidi certain. Bref, cela lui laissé plus de temps pour se détendre avant la course de demain. Bref, alors qu'il se dirigeait vers les hangars ou sont gardés les modules, son agent l'intercepta.
- Aram, il faut qu'on parle. J'ai eu Brunta en holo tout à l'heure, Il... Aram le coupe.
- Je sais, il veut pas que je gagne la course, qu'il aille se faire foutre ce gros tas !
- Aram écoute moi, il y a beaucoup d'argent en jeu, énormément même !
- j'en ai rien a foutre de son argent, je fais pas ça pour des crédits, je fais ça par passion.
- Ca risque de l’énerver fortement. Déjà qu'il est un peu a cran en ce moment...
- J'ai l'habitude avec lui, il va m'engueuler un petit coup et puis rien d'autre, c'est qu'une vulgaire limace sans couille ! Je lui ramène tellement de crédit que je peux faire ce que je veux, il y gagne avec moi.
- Aram, ne sous estime pas Brunta, pour le moment il t'a à la bonne mais ne joue pas trop avec l'ego d'un Hutt, crois moi. Réfléchis à sa proposition, avec cette argent tu pourra encore plus aider ton association. Penses y, s'il te plait.
- Je vais y réfléchir... Répondit Aram qui continua sa route en direction des hangars.
Bien entendu que le natif d'Hutta dira non, il avait beaucoup trop d'honneur pour accepter un tel arrangement, l'argent n'est pas ce qu'il l’intéresse dans les courses, non c'était l’adrénaline, la vitesse, toutes ces choses qui le faisaient se sentir vivant, libre. Aram était un passionné. Malheureusement cette passion le détruira, il aurait du accepter, ses parents seraient peut être encore vivant aujourd'hui. On ne le saura jamais. Bref, Aram arriva donc au hangar, il voulait jeter un dernier petit coup d’œil à son module avant de retourner dans sa chambre d'hotel, peut être même que Melaka était encore sur place a bidouiller je ne sais quoi pour augmenter les performances du pod. Il y avait bel et bien quelqu'un a proximité de son module, mais cette personne n'était pas Melaka, cette personne n'était même pas une femme. Aram accéléra le pas et fit face à l’inconnu.
- Hé vous là ! Vous êtes qui ? Que faites vous a côté de ce module ? Demanda Aram un brin en colère. Il faut dire que son module c'était sacré, l'une des seules personnes qui ait le droit de toucher son module en son absence c'était Melaka un deux ou trois ingénieurs de son équipe mais c'était tout, le reste du temps c'était sous le regard d'Aram uniquement et c'était non négociable. Alors imaginait sa réaction quand il voit un illustre inconnu approcher de sa bécane ?
Re: [FLASHBACK] They see me rollin (PV:Brandon) Mar 7 Mar - 0:31
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They see me rollin.
Aram et Brandon
Nar Shaddaa, 29 ABY
Nar Shaddaa, 29 ABY
Je suis tout excité à l’idée d’enfin me rendre à une des plus grandes courses de modules de la galaxie. J’ai pourtant assisté à de nombreuses courses en tant qu’assistant ou soutient pour les pilotes. Mais à chaque fois, il ne s’agissait que de petites courses, rien de bien intéressant. Mais là, c’est complètement différent. La grande course de Nar Shaddaa, c’est un rêve de gosse. A vrai dire, quand j’étais gamin, je n’avais qu’un mot à la bouche : devenir pilote de module. Mais il en était hors de question, que ce soit pour mes parents ou même pour moi. Je devais me contenter de vivre mes rêves à travers les autres, à travers de grands pilotes ou simplement à travers mes amis. Me connaissant, chanceux et maladroit comme je suis, je me serais planté au premier virage de ma première course. C’était un risque que je ne voulais pas prendre. Rares sont les humains à concourir de toute façon. Celui que je connais et que j’admire, c’est le fameux Aram Fray. Ça, c’est ce que j’appelle un véritable pilote, il a selon moi plus de mérite que n’importe quel autre pilote présent pour la course, même si je ne connais pas encore bien les nouveaux arrivés. Aram Fray reste un cas exceptionnel chez les humains. De toute manière, avec le temps, j’ai découvert un autre aspect des courses : les paris. C’est un jeu auquel je suis mauvais et avec lequel j’ai perdu des sommes astronomiques. Mais je m’amuse toujours autant à tenter de deviner qui terminera premier ou qui abandonnera avant tout le monde. J’espère un jour comprendre tous les rouages et toutes les stratégies afin de pouvoir enfin parier intelligemment. J’avoue souvent jouer au hasard, au feeling. Ça n’a jamais été très efficace.
Pour cette occasion, je ne pouvais m’y rendre seul. C’était ma première fois sur Nar Shaddaa. Selon les dires, il y a deux facettes de cette planète complètement différentes. L’une se veut sombre et laissant le crime prendre le dessus, tandis que de l’autre côté, il y a ce côté festif que les habitants connaissent – et parfois détestent – à l’occasion de cette grande course. Je ne peux croire que j’ai enfin cette chance de réaliser à moitié mon rêve de gamin. Entouré de tous mes collègues, je me sens comme un enfant qu’on emmène pour la première fois en voyage ou en sortie scolaire. Je ne tiens pas en place. Le moindre stand, la moindre animation me rend fou. J’ai envie de tout voir, tout faire, tout essayer, mais je sais que sur le week-end, je n’aurai jamais le temps, alors je dois tenter de me contenir. Les caméras sont partout, les pilotes se promènent librement entre les stands et j’hésite à plusieurs reprises à aller vers l’un d’eux. Mais je n’ose pas. A voir mes camarades rester relativement calme, je ne veux pas passer pour un dégénéré qui découvre la vie. Ils semblent déjà si habitué à ce genre d’ambiance que ça me coupe tout le plaisir que je ressentais au départ. Je dois me calmer, rester neutre et faire comme si pour moi c’était tout à fait normal.
Nos chemins finissent par se séparer par la force des choses. Moi qui pensais qu’on serait resté tous ensemble tout le long des courses, j’ai été bien naïf. Chacun a son intérêt à venir ici. Certains font de la traite illégale d’objets ou de pièces pour leur vaisseau, d’autres s’en vont déjà faire des paris, certains aiment aller se saouler dans les cantinas alors que les festivités ont à peine commencé. Puis il y a moi, le pauvre novice dans ce genre de fête à errer entre les stands et à observer les différents modules possédant chacun leur particularité. Je me demande à quoi aurait pu ressembler mon module si je l’avais fabriqué moi-même. J’ai beaucoup de mal à me projeter. Si je n’ai pas les pièces sous les mains, je n’arrive pas à imaginer ce que j’aurais pu me faire. Il ne suffit pas de s’inspirer de ce que je peux avoir là sous mes yeux. Et puis à quoi bon ? Ce n’est pas comme si j’allais me reconvertir.
Le hangar se vide, les visiteurs et spectateurs semblent attirés par quelque chose d’autre. Probablement les qualifications, ou les conférences de presse. Je ne sais pas trop, mais j’erre encore, profitant qu’il ne reste que quelques mécaniciens pour observer les bêtes de plus près. Voir tous ces bolides me démange les doigts. J’ai envie de prendre mes outils et bidouiller toutes ces machines. Y a de quoi faire, de quoi y passer des heures. Mais moi c’est mon élément, pas celui de mes collègues et c’est sûrement en sachant ça qu’ils ont préféré me laisser derrière. Je les ai déjà entendus dire que j’avais des manies bizarres dès que j’approchais d’un vaisseau ou d’un truc électronique. Je ne pense pas que ça me rende vraiment bizarre, mais soit. Il est vrai que dès que j’ai un truc à réparer ou modifier, je deviens quelqu’un de totalement différent.
Je m’approche d’un module en particulier. Je ne sais pas trop ce qui m’attire chez lui plus que chez un autre, peut-être parce que visuellement, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part, mais où ? Je n’ose pas y toucher, je ne pense pas que j’y sois autorisé, même si c’est plus fort que moi. Je garde mes distances en tenant mes mains bien derrière mon dos. J’aime beaucoup la forme du cockpit et je me demande alors quel type de personne peut bien s’y loger lorsque l’engin est en marche. Mais la question est vite oubliée. Les réacteurs n’étant pas encore en marche, je peux donc me permettre d’approcher de plus près. Je sais bien que je risque de me faire virer des lieux si on me trouve là. Mais pour avoir bidouillé plusieurs réacteurs de modules dans ma vie, je me demande de quelle manière celui-là fonctionne. D’un moteur à l’autre, les performances sont différentes. Il suffit généralement d’un simple coup d’œil pour savoir si le pilote est plutôt axé vers la vitesse, l’accélération ou encore la traction. Mais, alors que je m’approche pour mieux voir, une voix derrière moi me fait savoir que je suis pris sur le fait. Si je suis viré et privé de course, je ne pourrai m’en vouloir qu’à moi-même.
Je me retourne en sursaut, manquant de casser quelque chose au passage, mais je parviens à garder mon équilibre de justesse. L’homme qui m’interpelle me demande qui je suis et ce que je fais là. « Je… qui je suis ? Euh moi c’est Brandon ! » Oui parce que c’est bien connu, il va tout de suite savoir à qui il a affaire. Des Brandon dans la galaxie, il doit y en avoir des milliers. « Je… je passais juste entre les stands et je trouvais ce module intéressant. Je ne sais pas, il a l’air d’en avoir dans le moteur, y a du potentiel. Je ne sais pas qui en est le pilote. » Après tout, je n’ai rien à cacher, c’est bel et bien ce qui m’a motivé à m’approcher du module. Mais je parle sans savoir à qui je m’adresse et à première vue, je dois l’avoir un peu contrarié, il n’a pas l’air très commode. Peut-être que la raison est toute simple, on dirait que j'ai approché de trop près son jouet. « C’est votre module ?! » La question peut sembler stupide, mais il est humain quand même, j'ai le bénéfice du doute. « Je peux vous assurer que je n’ai absolument pas touché à votre bolide, monsieur. Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. Vous savez quand je vois un module, j’ai juste envie de le démonter pour voir ce qu’il a dans le ventre. Mais faire ça juste avant une course, je ne pense pas que ce soit recommandé. » Et voilà que je parle encore, et encore. Je prie pour que mon interlocuteur ne soit pas armé et sache garder son sang-froid. Je m’éloigne un peu du module. « Vos réacteurs, ils ont l’air vraiment à la pointe de la technologie. Pourquoi avoir choisi ce type de réacteur plutôt qu’un autre ? » Certains définissent les personnes selon leur alimentation, moi, j’ai tendance à définir un pilote selon sa façon de choisir les pièces de son vaisseau. En plus, c’est un humain et pour moi ça veut dire beaucoup. Même si je ne reviendrai jamais à penser devenir un pilote de module, ça me redonne pas mal de rêves en tête.
Pour cette occasion, je ne pouvais m’y rendre seul. C’était ma première fois sur Nar Shaddaa. Selon les dires, il y a deux facettes de cette planète complètement différentes. L’une se veut sombre et laissant le crime prendre le dessus, tandis que de l’autre côté, il y a ce côté festif que les habitants connaissent – et parfois détestent – à l’occasion de cette grande course. Je ne peux croire que j’ai enfin cette chance de réaliser à moitié mon rêve de gamin. Entouré de tous mes collègues, je me sens comme un enfant qu’on emmène pour la première fois en voyage ou en sortie scolaire. Je ne tiens pas en place. Le moindre stand, la moindre animation me rend fou. J’ai envie de tout voir, tout faire, tout essayer, mais je sais que sur le week-end, je n’aurai jamais le temps, alors je dois tenter de me contenir. Les caméras sont partout, les pilotes se promènent librement entre les stands et j’hésite à plusieurs reprises à aller vers l’un d’eux. Mais je n’ose pas. A voir mes camarades rester relativement calme, je ne veux pas passer pour un dégénéré qui découvre la vie. Ils semblent déjà si habitué à ce genre d’ambiance que ça me coupe tout le plaisir que je ressentais au départ. Je dois me calmer, rester neutre et faire comme si pour moi c’était tout à fait normal.
Nos chemins finissent par se séparer par la force des choses. Moi qui pensais qu’on serait resté tous ensemble tout le long des courses, j’ai été bien naïf. Chacun a son intérêt à venir ici. Certains font de la traite illégale d’objets ou de pièces pour leur vaisseau, d’autres s’en vont déjà faire des paris, certains aiment aller se saouler dans les cantinas alors que les festivités ont à peine commencé. Puis il y a moi, le pauvre novice dans ce genre de fête à errer entre les stands et à observer les différents modules possédant chacun leur particularité. Je me demande à quoi aurait pu ressembler mon module si je l’avais fabriqué moi-même. J’ai beaucoup de mal à me projeter. Si je n’ai pas les pièces sous les mains, je n’arrive pas à imaginer ce que j’aurais pu me faire. Il ne suffit pas de s’inspirer de ce que je peux avoir là sous mes yeux. Et puis à quoi bon ? Ce n’est pas comme si j’allais me reconvertir.
Le hangar se vide, les visiteurs et spectateurs semblent attirés par quelque chose d’autre. Probablement les qualifications, ou les conférences de presse. Je ne sais pas trop, mais j’erre encore, profitant qu’il ne reste que quelques mécaniciens pour observer les bêtes de plus près. Voir tous ces bolides me démange les doigts. J’ai envie de prendre mes outils et bidouiller toutes ces machines. Y a de quoi faire, de quoi y passer des heures. Mais moi c’est mon élément, pas celui de mes collègues et c’est sûrement en sachant ça qu’ils ont préféré me laisser derrière. Je les ai déjà entendus dire que j’avais des manies bizarres dès que j’approchais d’un vaisseau ou d’un truc électronique. Je ne pense pas que ça me rende vraiment bizarre, mais soit. Il est vrai que dès que j’ai un truc à réparer ou modifier, je deviens quelqu’un de totalement différent.
Je m’approche d’un module en particulier. Je ne sais pas trop ce qui m’attire chez lui plus que chez un autre, peut-être parce que visuellement, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part, mais où ? Je n’ose pas y toucher, je ne pense pas que j’y sois autorisé, même si c’est plus fort que moi. Je garde mes distances en tenant mes mains bien derrière mon dos. J’aime beaucoup la forme du cockpit et je me demande alors quel type de personne peut bien s’y loger lorsque l’engin est en marche. Mais la question est vite oubliée. Les réacteurs n’étant pas encore en marche, je peux donc me permettre d’approcher de plus près. Je sais bien que je risque de me faire virer des lieux si on me trouve là. Mais pour avoir bidouillé plusieurs réacteurs de modules dans ma vie, je me demande de quelle manière celui-là fonctionne. D’un moteur à l’autre, les performances sont différentes. Il suffit généralement d’un simple coup d’œil pour savoir si le pilote est plutôt axé vers la vitesse, l’accélération ou encore la traction. Mais, alors que je m’approche pour mieux voir, une voix derrière moi me fait savoir que je suis pris sur le fait. Si je suis viré et privé de course, je ne pourrai m’en vouloir qu’à moi-même.
Je me retourne en sursaut, manquant de casser quelque chose au passage, mais je parviens à garder mon équilibre de justesse. L’homme qui m’interpelle me demande qui je suis et ce que je fais là. « Je… qui je suis ? Euh moi c’est Brandon ! » Oui parce que c’est bien connu, il va tout de suite savoir à qui il a affaire. Des Brandon dans la galaxie, il doit y en avoir des milliers. « Je… je passais juste entre les stands et je trouvais ce module intéressant. Je ne sais pas, il a l’air d’en avoir dans le moteur, y a du potentiel. Je ne sais pas qui en est le pilote. » Après tout, je n’ai rien à cacher, c’est bel et bien ce qui m’a motivé à m’approcher du module. Mais je parle sans savoir à qui je m’adresse et à première vue, je dois l’avoir un peu contrarié, il n’a pas l’air très commode. Peut-être que la raison est toute simple, on dirait que j'ai approché de trop près son jouet. « C’est votre module ?! » La question peut sembler stupide, mais il est humain quand même, j'ai le bénéfice du doute. « Je peux vous assurer que je n’ai absolument pas touché à votre bolide, monsieur. Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. Vous savez quand je vois un module, j’ai juste envie de le démonter pour voir ce qu’il a dans le ventre. Mais faire ça juste avant une course, je ne pense pas que ce soit recommandé. » Et voilà que je parle encore, et encore. Je prie pour que mon interlocuteur ne soit pas armé et sache garder son sang-froid. Je m’éloigne un peu du module. « Vos réacteurs, ils ont l’air vraiment à la pointe de la technologie. Pourquoi avoir choisi ce type de réacteur plutôt qu’un autre ? » Certains définissent les personnes selon leur alimentation, moi, j’ai tendance à définir un pilote selon sa façon de choisir les pièces de son vaisseau. En plus, c’est un humain et pour moi ça veut dire beaucoup. Même si je ne reviendrai jamais à penser devenir un pilote de module, ça me redonne pas mal de rêves en tête.
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Re: [FLASHBACK] They see me rollin (PV:Brandon) Sam 11 Mar - 21:44
Aram Fray
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L'homme qui se tenait aux côtés de son module se présenta comme étant Brandon, il l'a annoncé comme si c'était évident. Aram arqua un sourcil, il chercha dans sa mémoire s'il connaissait un Brandon mais non et sa tête ne lui disait rien non plus. Brandon enchaîna sur le fait qu'il se baladait juste entre les stands et que ce module lui avait littéralement tapé dans l’œil. Malgré le compliment fait sur son module, Aram garda un air méfiant et méchant, cet air qu'il avait une bonne partie du temps et qui le suivait tout le temps, ce qui lui vaut d'avoir une réputation plutôt mauvaise dans la presse people, alors que le pauvre pilote n'a rien demandé et qu'il est tous sauf méchant, enfin sauf avec les journalistes people. Bref, devant le silence d'Aram, Brandon demanda si c'était le module d'Aram, il enchaîna aussitôt après comme pour essayer de se défendre et surtout éviter de s'en manger une qu'il n'avait absolument pas touché le module, malgré le fait que l'envie était énorme. A l'écouter parler et a voir la réaction de ce jeune homme, Aram comprit rapidement qu'il n'était pas méchant ou qu'il n'était pas la pour le nuire, Fray savait reconnaître les personnes malhonnêtes, vivre sur Hutta a parfois des avantages. Le visage d'Aram passa de "Je vais te tuer" à "Je peux toujours te tuer mais je suis plus cool quand même". Le natif d'Hutta continua d'écouter ce jeune homme les bras croiser, c'est que cette inconnu parle beaucoup, Aram n'a même pas le temps d'en placer une ! Mais par miracle il semblerait qu'il est terminé sur une question, pourquoi avoir pris ce genre de moteur là plutôt qu'un autre, une question plutôt intéressante, même très intéressante, plus que celle qu'il venait de répondre il y a de ça quelques minutes en conférence de presse.
- Alors... Ca fait beaucoup de question pour un seul homme je trouve. Dit-il avec un léger sourire aux lèvres. Je vais tacher de toutes me les rappeler... Alors déjà enchanté Brandon, eu... Normalement les visites de stand sont censés être terminé depuis un moment maintenant, ce qui veut dire que le service de sécurité laisse à désirer... Bon ça à la limite ça me surprend pas trop, mais bon tu n'as pas l'air bien méchant alors je n’appellerai pas la sécurité. Ensuite oui c'est bel et bien mon module et je suis ravi qu'il te plaise mais évite de le démonter s'il te plait j'en ai besoin pour demain. Dit-il avec humour histoire de détendre un peu ce chers Brandon qui semblait en panique totale devant le physique imposant d'Aram. Ensuite la dernière question, enfin je crois que c'était la dernière, le pourquoi j'ai pris ce type de réacteur ? Ils ont l'un des meilleurs rapport poids puissance du marché et je suis le genre de pilote à miser plus sur la vitesse et la mobilité que sur la puissance, après je n'ai pas réellement choisi le moteur c'est plus mon ingé méca qu'il l'a fait, elle est plutôt douée pour ça. Vous avez l'air de vous y connaitre en module je me trompe ? Ou tout du moins en mécanique... C'est votre métier ? Demanda t-il intrigué. Ce côté un peu fouine et observateur lui rappelait beaucoup Melaka, sa toute jeune ingé méca qui d’ailleurs devait se trouver ici pour régler les derniers détails du module, peut être a t'elle déjà terminé ? Ou alors elle a eu un contre temps, il regarda un peu partout dans le hangar pour voir s'il arrivait à l'apercevoir mais il en était rien, il n'y avait d'ailleurs quasiment personne.
Bref, Aram avait la réputation d'être un pilote opportuniste qui tente des choses assez dangereuse en course. Son module est probablement l'un des plus petits e la compétition et aussi l'un des plus fragiles, mais ce défaut il le compense dans sa mobilité ce qu'il fait qu'il peut esquiver plus facilement les impacts avec les autres coureurs. De plus Aram peut se faufiler au travers des petits espaces ce qui peut lui donner de sacré avantages sur certaines course, notamment Narr Shadda qui est une course qui à la particularité de se passer en ville et certain passage sont assez exigu, bon nombre de pilote se crash sur cette course qui à la réputation d'être l'un des plu dangereuse du championnat. Le natif d'Hutta se souvient que la saison dernière il a bien failli y rester d’ailleurs, les conditions climatiques étaient épouvantable et la malgré ça la course avait bel et bien eu lieu, l'argent l'emporte sur les conditions malheureusement, résultat des courses, 3 pilotes morts, une véritable hécatombe mais c'était monnaie courante en championnat de module.
- Alors... Ca fait beaucoup de question pour un seul homme je trouve. Dit-il avec un léger sourire aux lèvres. Je vais tacher de toutes me les rappeler... Alors déjà enchanté Brandon, eu... Normalement les visites de stand sont censés être terminé depuis un moment maintenant, ce qui veut dire que le service de sécurité laisse à désirer... Bon ça à la limite ça me surprend pas trop, mais bon tu n'as pas l'air bien méchant alors je n’appellerai pas la sécurité. Ensuite oui c'est bel et bien mon module et je suis ravi qu'il te plaise mais évite de le démonter s'il te plait j'en ai besoin pour demain. Dit-il avec humour histoire de détendre un peu ce chers Brandon qui semblait en panique totale devant le physique imposant d'Aram. Ensuite la dernière question, enfin je crois que c'était la dernière, le pourquoi j'ai pris ce type de réacteur ? Ils ont l'un des meilleurs rapport poids puissance du marché et je suis le genre de pilote à miser plus sur la vitesse et la mobilité que sur la puissance, après je n'ai pas réellement choisi le moteur c'est plus mon ingé méca qu'il l'a fait, elle est plutôt douée pour ça. Vous avez l'air de vous y connaitre en module je me trompe ? Ou tout du moins en mécanique... C'est votre métier ? Demanda t-il intrigué. Ce côté un peu fouine et observateur lui rappelait beaucoup Melaka, sa toute jeune ingé méca qui d’ailleurs devait se trouver ici pour régler les derniers détails du module, peut être a t'elle déjà terminé ? Ou alors elle a eu un contre temps, il regarda un peu partout dans le hangar pour voir s'il arrivait à l'apercevoir mais il en était rien, il n'y avait d'ailleurs quasiment personne.
Bref, Aram avait la réputation d'être un pilote opportuniste qui tente des choses assez dangereuse en course. Son module est probablement l'un des plus petits e la compétition et aussi l'un des plus fragiles, mais ce défaut il le compense dans sa mobilité ce qu'il fait qu'il peut esquiver plus facilement les impacts avec les autres coureurs. De plus Aram peut se faufiler au travers des petits espaces ce qui peut lui donner de sacré avantages sur certaines course, notamment Narr Shadda qui est une course qui à la particularité de se passer en ville et certain passage sont assez exigu, bon nombre de pilote se crash sur cette course qui à la réputation d'être l'un des plu dangereuse du championnat. Le natif d'Hutta se souvient que la saison dernière il a bien failli y rester d’ailleurs, les conditions climatiques étaient épouvantable et la malgré ça la course avait bel et bien eu lieu, l'argent l'emporte sur les conditions malheureusement, résultat des courses, 3 pilotes morts, une véritable hécatombe mais c'était monnaie courante en championnat de module.
Re: [FLASHBACK] They see me rollin (PV:Brandon) Lun 13 Mar - 14:29
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They see me rollin.
Aram et Brandon
Nar Shaddaa, 29 ABY
Nar Shaddaa, 29 ABY
Je suis le genre de personne à poser énormément de questions à la fois de peur d’en oublier et de me retrouver frustré parce que je n’obtiens pas toutes les réponses que je voulais. Alors forcément, la réponse de l’homme qui se tient en face de moi est justifiée. A vrai dire, je n’avais jamais réfléchi au fait que poser autant de questions à la fois pouvait perdre mon interlocuteur et finalement me retrouver au même point : avec des réponses manquantes. Mais je m’installai sur une caisse non loin derrière, attentif au moindre mot qu’il pouvait prononcer. Je ne sais pas trop, sa tête me dit quelque chose sans que je sois capable de mettre un nom sur son visage. C’est fou ça, quand même. Je ne suis pas trop physionomiste, mais généralement, je finis tôt ou tard par réaliser avec qui je suis en train de parler. Si ça se trouve, c’est un pilote archi connu, mais là franchement, je n’arrive pas à dire. Il suffit de le regarder une fois pour savoir qu’il a du caractère et je préfère maintenant me taire et rester loin du module, de peur qu’il ne m’arrive encore une crasse. Je ne pensais pas à mal en me promenant entre les stands.
Et d’ailleurs il m’explique que les visites sont censées être terminées. Bon, je vais éviter de lui dire que j’ai réussi à passer inaperçu à un moment où les vigiles étaient trop occuper à parler paris qu’à surveiller l’entrée. Je sais bien, que les visites ne sont plus autorisées, mais je préfère tellement le faire quand la foule est partie. Mais je suis tranquille, il semble simplement croire que le service de sécurité est mauvais, ce qui n’est pas totalement faux en soi. Ce qui doit me rassurer c’est qu’il n’ait pas l’impression que je suis quelqu’un de mauvais. Encore heureux, manquerait plus que j’ai une tête de vilain maintenant… Je me contente d’acquiescer, je ne dis mot. Il confirme finalement qu’il s’agit de son module. Je le crois sur parole, je ne pense pas être en mesure de demander une quelconque preuve d’identité ou d’appartenance. En tout cas, c’est vachement cool, je suis même presque jaloux que quelqu’un puisse posséder une tête bête. « Non, ne vous en faites pas monsieur, je ne suis pas stupide à ce point ! Je veux vous voir concourir demain sans problème. »
Il répondit alors à la question qui m’intéressait le plus : le choix du réacteur. C’est vrai que c’est un choix qu’on ne fait pas à la légère, selon les besoins ou selon les préférences, mais ça en dit généralement long sur le pilote. Il explique donc que ceux qu’il a choisis ont le meilleur rapport poids-puissance du marché. Je ne sais pas trop, je n’ai pas trop l’habitude de me focaliser sur le poids des réacteurs, considérant que c’est un aspect un peu secondaire. Mais je ne fais pas de course de module et je m’occupe très rarement des réacteurs. S’il le dit, c’est que ça doit être vrai. Mais j’acquiesce quand même, c’est un bon choix, il sait ce qu’il veut en tout cas. Il remarque alors que je m’y connais et me demande si je suis mécano. « En fait… je ne m’y connais pas tant que ça en module, mais je suis un fou de courses. Je touche plus aux X-wings et E-wings, les chasseurs stellaires en général, ça fait partie de mon métier. Je ne suis pas mécanicien en fait, je suis pilote… Mais pas le même genre de pilote que vous. Pour le coup je ne mise pas vraiment sur la vitesse du vaisseau mais sur sa puissance et sur les armements qui y sont intégrés. Après, je connais deux trois trucs en mécano, mais je suis plutôt calé sur le côté électronique de la chose, vous voyez ce que je veux dire ? » Je suis issu d’une famille de mécano donc forcément, je connais deux trois trucs.
Je descends de ma caisse. « D’ailleurs, si vous avez besoin d’aide pour une retouche sur le plan électronique je suis là. Mais vous dites déjà avoir une ingénieure, alors je pense que mes services ne seront pas vraiment utiles. » Les pilotes de modules ont souvent besoin d’ingénieurs à plein temps et je ne pourrai pas offrir ce genre de services. « Enfin, c’est pas grave. Je dois vous avouer un truc, je suis vraiment envieux. Vous avez un chouette module et j’aimerais vraiment savoir ce qu’il a dans le ventre. Mais surtout, ça doit avoir son gain d’excitations une course, non ? Surtout sur un circuit comme celui de Nar Shaddaa. Vous n’avez jamais peur ? Moi je me connais, j’aurais les chocottes avant chaque course, c’est sûrement pour ça que je me suis dissuadé moi-même de participer à ce genre d’événement. Ce n’est pas pour rien que les humains sont rarement aptes à y participer. » C’est un point intéressant ça d’ailleurs, et une question me vient alors à l’esprit. « D’ailleurs… Comment avez-vous fait pour être sélectionné ? Je veux dire, ce n’est pas monnaie courante les pilotes de modules humains. Y en a bien un, mais lui… il est hors concours tellement il est bon ! Hein, c’est quoi votre secret ? »
Et d’ailleurs il m’explique que les visites sont censées être terminées. Bon, je vais éviter de lui dire que j’ai réussi à passer inaperçu à un moment où les vigiles étaient trop occuper à parler paris qu’à surveiller l’entrée. Je sais bien, que les visites ne sont plus autorisées, mais je préfère tellement le faire quand la foule est partie. Mais je suis tranquille, il semble simplement croire que le service de sécurité est mauvais, ce qui n’est pas totalement faux en soi. Ce qui doit me rassurer c’est qu’il n’ait pas l’impression que je suis quelqu’un de mauvais. Encore heureux, manquerait plus que j’ai une tête de vilain maintenant… Je me contente d’acquiescer, je ne dis mot. Il confirme finalement qu’il s’agit de son module. Je le crois sur parole, je ne pense pas être en mesure de demander une quelconque preuve d’identité ou d’appartenance. En tout cas, c’est vachement cool, je suis même presque jaloux que quelqu’un puisse posséder une tête bête. « Non, ne vous en faites pas monsieur, je ne suis pas stupide à ce point ! Je veux vous voir concourir demain sans problème. »
Il répondit alors à la question qui m’intéressait le plus : le choix du réacteur. C’est vrai que c’est un choix qu’on ne fait pas à la légère, selon les besoins ou selon les préférences, mais ça en dit généralement long sur le pilote. Il explique donc que ceux qu’il a choisis ont le meilleur rapport poids-puissance du marché. Je ne sais pas trop, je n’ai pas trop l’habitude de me focaliser sur le poids des réacteurs, considérant que c’est un aspect un peu secondaire. Mais je ne fais pas de course de module et je m’occupe très rarement des réacteurs. S’il le dit, c’est que ça doit être vrai. Mais j’acquiesce quand même, c’est un bon choix, il sait ce qu’il veut en tout cas. Il remarque alors que je m’y connais et me demande si je suis mécano. « En fait… je ne m’y connais pas tant que ça en module, mais je suis un fou de courses. Je touche plus aux X-wings et E-wings, les chasseurs stellaires en général, ça fait partie de mon métier. Je ne suis pas mécanicien en fait, je suis pilote… Mais pas le même genre de pilote que vous. Pour le coup je ne mise pas vraiment sur la vitesse du vaisseau mais sur sa puissance et sur les armements qui y sont intégrés. Après, je connais deux trois trucs en mécano, mais je suis plutôt calé sur le côté électronique de la chose, vous voyez ce que je veux dire ? » Je suis issu d’une famille de mécano donc forcément, je connais deux trois trucs.
Je descends de ma caisse. « D’ailleurs, si vous avez besoin d’aide pour une retouche sur le plan électronique je suis là. Mais vous dites déjà avoir une ingénieure, alors je pense que mes services ne seront pas vraiment utiles. » Les pilotes de modules ont souvent besoin d’ingénieurs à plein temps et je ne pourrai pas offrir ce genre de services. « Enfin, c’est pas grave. Je dois vous avouer un truc, je suis vraiment envieux. Vous avez un chouette module et j’aimerais vraiment savoir ce qu’il a dans le ventre. Mais surtout, ça doit avoir son gain d’excitations une course, non ? Surtout sur un circuit comme celui de Nar Shaddaa. Vous n’avez jamais peur ? Moi je me connais, j’aurais les chocottes avant chaque course, c’est sûrement pour ça que je me suis dissuadé moi-même de participer à ce genre d’événement. Ce n’est pas pour rien que les humains sont rarement aptes à y participer. » C’est un point intéressant ça d’ailleurs, et une question me vient alors à l’esprit. « D’ailleurs… Comment avez-vous fait pour être sélectionné ? Je veux dire, ce n’est pas monnaie courante les pilotes de modules humains. Y en a bien un, mais lui… il est hors concours tellement il est bon ! Hein, c’est quoi votre secret ? »
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