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Page 2 sur 2 • 1, 2(flashback) Who are you ? Where am I ? | DK-7 & Bran
Re: (flashback) Who are you ? Where am I ? | DK-7 & Bran Ven 9 Juin - 23:32
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Who are you ? Where am I ?
DK-7 et Brandon
Nar Shaddaa, peu avant la destruction d'Hosnian Prime
Nar Shaddaa, peu avant la destruction d'Hosnian Prime
Préparer un plan de repli, c’était la chose à faire. Bon, en vrai, je n’ai pas vraiment de plan, mais je sais à peu près où aller. J’ai repéré vaguement où était le spatioport, après ça j’irai au feeling, généralement ça marche plutôt bien. Je dois avouer que plus je passe de temps avec ce droïde, plus je me rends compte que ses mots sont loin d’être rassurants. A tort ? Non, je ne pense pas. Généralement, les gens évitent de parler des choses négatives. DK il en parle en voulant éviter d’en parler, et ça, c’est à la fois amusant et très inquiétant. Mais je préfère ne pas relever. De toute manière, maintenant que je suis là, je n’ai plus trop de solutions que de trouver ma pièce et me barrer.
Bien, si ce droïde n’est pas recherché, tout semble être correct. Je ne risque rien. En même temps, pourquoi le serait-il, il est simplement le droïde d’un marchand. Les marchands, quand ils sont honnêtes, n’ont généralement pas de problèmes. Puis, de toute façon, c’est un droïde qui sait y faire en cas de danger et il me le prouve. J’avoue avoir eu une seconde de sursaut lorsqu’il a sorti sa grenade, j’ai vu ma vie défiler le temps d’un instant. Il faut faire attention quand même, ce n’est pas un jeu une grenade ! Je ne dis rien et me contente de hocher la tête. Faire attention où on la jette. En gros, il vaut mieux que ce ne soit pas moi qui m’en charge, ça se terminerait en désastre cette histoire. Tout ça pour une pièce de vaisseau…
Maintenant, place à la concentration. Je lui pose beaucoup de questions quant à son propriétaire, mais au final, il n’y a qu’une chose qui trotte dans ma tête : la pièce. L’ambiance qui règne sur cette planète me met tellement mal à l’aise que je n’arrive pas à penser sereinement. Ce stabilisateur, sans lui je ne sais pas comment je vais remettre mon vaisseau en état. Si je demande à un mécano de me le trouver, je risque de le payer environ cinq fois le prix. « Oui c’est bien ça, un stabilisateur. » Je jette un coup d’œil à droite à gauche en avançant entre les étalages. Mais je n’ai pas la vue fine, je ne saurais reconnaître un stabilisateur au premier coup d’œil, enfin pas un qui serait adapté à mon vaisseau. Ils se ressemblent tous. Puis soudain, il sembla avoir trouvé ce que je cherchais. Décidément, plus il me rend service, plus j’ai envie de le garder pour moi. Après tout, qu’est-ce qu’un marchand pourra bien me faire, hein ? Je suis dans l’armée, moi ! Je suis plus en droit d’avoir un tel droïde. Enfin… je crois.
Je l’ai suivi et la suite, je n’ai pas tout à fait compris ce qui se passait. DK semblait connaître ce marchand, une bonne chose je pense, peut-être qu’il va pouvoir négocier pour moi. Mais ce sont les mots qui suivent qui me perdent totalement. Changement de propriétaire. Bon, ça dans un sens ça me fait rire, littéralement. J’ai presque envie de faire croire à cette personne que ouais, Brandon Sunrider est le nouveau propriétaire de cette merveille. Sauf que la suite était étrange, je n’étais pas certain que le mec en face de nous sache de qui il parle. « Je ne sais pas s’il y a beaucoup de Ian qui sont propriétaires de droïdes DK, mais comme il dit, vous devez faire erreur. Ian c’est un marchand honnête. Ce n’est pas lui qui vous doit de l’argent, croyez-moi ! En tout cas, moi je suis juste l’ami de DK, Brandon, enchanté ! » Je tends la main au marchand qui me regarde comme si je l’avais insulté. Je ravale ma salive et range ma main dans la poche. « C’est bien un stabilisateur pour E-wing ? Il est toujours en état ? La dernière fois on m’en a vendu un aussi défectueux que celui que je voulais changer, donc vous comprenez… Je ne voudrais pas me faire avoir. Enfin, je ne dis pas que vous êtes un arnaqueur loin de moi cette idée ! » Je commence à avoir chaud, je transpire, je ferais mieux de me taire. « Hein DK ? » Je ne sais pas quelle approbation je cherche, mais… je la cherche.
Bien, si ce droïde n’est pas recherché, tout semble être correct. Je ne risque rien. En même temps, pourquoi le serait-il, il est simplement le droïde d’un marchand. Les marchands, quand ils sont honnêtes, n’ont généralement pas de problèmes. Puis, de toute façon, c’est un droïde qui sait y faire en cas de danger et il me le prouve. J’avoue avoir eu une seconde de sursaut lorsqu’il a sorti sa grenade, j’ai vu ma vie défiler le temps d’un instant. Il faut faire attention quand même, ce n’est pas un jeu une grenade ! Je ne dis rien et me contente de hocher la tête. Faire attention où on la jette. En gros, il vaut mieux que ce ne soit pas moi qui m’en charge, ça se terminerait en désastre cette histoire. Tout ça pour une pièce de vaisseau…
Maintenant, place à la concentration. Je lui pose beaucoup de questions quant à son propriétaire, mais au final, il n’y a qu’une chose qui trotte dans ma tête : la pièce. L’ambiance qui règne sur cette planète me met tellement mal à l’aise que je n’arrive pas à penser sereinement. Ce stabilisateur, sans lui je ne sais pas comment je vais remettre mon vaisseau en état. Si je demande à un mécano de me le trouver, je risque de le payer environ cinq fois le prix. « Oui c’est bien ça, un stabilisateur. » Je jette un coup d’œil à droite à gauche en avançant entre les étalages. Mais je n’ai pas la vue fine, je ne saurais reconnaître un stabilisateur au premier coup d’œil, enfin pas un qui serait adapté à mon vaisseau. Ils se ressemblent tous. Puis soudain, il sembla avoir trouvé ce que je cherchais. Décidément, plus il me rend service, plus j’ai envie de le garder pour moi. Après tout, qu’est-ce qu’un marchand pourra bien me faire, hein ? Je suis dans l’armée, moi ! Je suis plus en droit d’avoir un tel droïde. Enfin… je crois.
Je l’ai suivi et la suite, je n’ai pas tout à fait compris ce qui se passait. DK semblait connaître ce marchand, une bonne chose je pense, peut-être qu’il va pouvoir négocier pour moi. Mais ce sont les mots qui suivent qui me perdent totalement. Changement de propriétaire. Bon, ça dans un sens ça me fait rire, littéralement. J’ai presque envie de faire croire à cette personne que ouais, Brandon Sunrider est le nouveau propriétaire de cette merveille. Sauf que la suite était étrange, je n’étais pas certain que le mec en face de nous sache de qui il parle. « Je ne sais pas s’il y a beaucoup de Ian qui sont propriétaires de droïdes DK, mais comme il dit, vous devez faire erreur. Ian c’est un marchand honnête. Ce n’est pas lui qui vous doit de l’argent, croyez-moi ! En tout cas, moi je suis juste l’ami de DK, Brandon, enchanté ! » Je tends la main au marchand qui me regarde comme si je l’avais insulté. Je ravale ma salive et range ma main dans la poche. « C’est bien un stabilisateur pour E-wing ? Il est toujours en état ? La dernière fois on m’en a vendu un aussi défectueux que celui que je voulais changer, donc vous comprenez… Je ne voudrais pas me faire avoir. Enfin, je ne dis pas que vous êtes un arnaqueur loin de moi cette idée ! » Je commence à avoir chaud, je transpire, je ferais mieux de me taire. « Hein DK ? » Je ne sais pas quelle approbation je cherche, mais… je la cherche.
AVENGEDINCHAINS
Re: (flashback) Who are you ? Where am I ? | DK-7 & Bran Ven 16 Juin - 21:04
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Who are you? Where am I? ▲ ft.Brandon
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Le marchand avait une de ces têtes qui ne revenait à personne , un long visage sévère ponctué de balafres encore ouvertes. On le reconnaissait à son groin écrasé, à sa moue digne d’un sénateur véreux et, surtout, aux peintures colorées dont il affublait son visage. « Là, tu vois, c’est un spécimen parfait de mercenaire de Nar Shaddaa », pensa DK, qui n’avait toujours pas bougé d’un pouce. C’était justement le genre de type qu’il ne valait mieux pas présenter à ceux qui étaient étrangers aux lois du satellite : les curieux, ou les innocents, avaient bien d’autres soucis à régler avant de venir se frotter aux arnaqueurs du marché noir. De plus, sa voix rocailleuse, qui exaltait la Ryll Beer à des kilomètres, n’en finissait pas de trahir le doute : - Hmm. S’tu le dis, vieux. Pourquoi il m’tend la main, le gamin?
DK ne s’était rendu compte de rien tant il attendait chacune de ses phrases comme un coup à esquiver. Qu’allait donc penser Bran en apprenant sa véritable identité ? Pensait-il vraiment qu’une multitude de DK gambadait librement dans les ruelles de la ville? L’histoire semblait un peu tirée par les cheveux – ou disons par les câbles – à force de petits mensonges. Mais peut-être n’avait-il simplement pas d’autre choix que de le croire.
Si DK était un peu perdu avec toute cette histoire de faux Ian et d’E-wing cassé, Bran, lui, était à côté de la plaque. Il agissait comme si il ne connaissait pas toutes les rumeurs sordides qui circulaient sur Nar Shaddaa. C’était pourtant de notoriété galactique : il était aussi dangereux de saluer un étranger de la lune des contrebandiers que de sauter tête la première dans la bouche d’un Sarlacc. Par chance, il s’était vite ravisé avant que le vendeur ne lui fasse la remarque. Il en profita pour enchaîner un petit monologue, cherchant par la même occasion à s’assurer de l’approbation du droïde. Les yeux de ce dernier allèrent de Bran au vendeur, passant du jaune au rouge vif selon le bonhomme : - Je suis loin d’être un spécialiste en la matière mais j’ai entendu dire que des choses affreuses arrivaient aux arnaqueurs, par ici. Il marche ce stabilisateur ?
L’affreux, derrière son étal, semblait perdre patience : - C’est qu’il doute d’moi, le petit ? Je vends pas de la camelote. Bien répondu. Il y avait pourtant une raison à ce qu’Ecken ne le rembourse pas : la dernière fois qu’ils avaient eu à faire à ce rat d’égout, l’achat de Ian s’était transformé en véritable bombe à retardement. Ce n’était peut-être qu’une erreur de fabrication, mais c’était assez pour que DK n’accorde pas sa confiance à ce gus. - Vous voyez, mon ami Bran est un spécialiste de la mécanique, du genre vraiment doué. Il se tourna vers Bran, attendant qu’il se comporte comme le cliché du parfait mécanicien, et revint à la tronche ratatinée du néociant pour finir sa pensée : - La moindre des choses, en fait, ça serait de faire un prix. Comme ça, si ça explose, ça explose à moitié prix. Et pas sur votre stand.
Le ton menaçant de DK avait toujours de quoi convaincre, sa voix traduisant à merveille les subtilités d’un droïde de combat sur le point de perdre patience. Cependant, quand il s’adressa à Bran, son timbre changea à nouveau : - Tu as des crédits ? Il ne prit même pas la peine de se décaler et ajouta : - Je ne lui fait pas confiance mais je suis sûr qu’il va nous sortir le stabilisateur qui dépasse de la caisse, derrière le comptoir. Il faut juste lui demander gentiment. Celà faisait quelque minute qu’il l’avait remarqué, un petit bout de métal qui brillait en dessous du stand. Le droïde, plus déterminé que jamais s’était mis en tête d’embêter le négociateur et, par la même occasion, de récupérer un stabilisateur de qualité. Ce n’était peut-être pas la meilleur des idées, mais il obéïssait à ce que son programme lui soufflait : Bran, après tout, avait besoin de cette pièce. Il fallait donc qu’il la récupère, même si cela valait une petite colère de la part d’un marchand du coin. Si son nouvel ami n’avait pas été là, il se serait probablement contenté d’une petite baston de marché, mais cette fois-ci, ses circuits ne répondaient même pas à l’appel de la bataille.
Il adressa un regard noir à la gueule cassée et poussa Bran devant lui : - C’est à toi de jouer, Bran, montre lui de quoi tu es capable.
Re: (flashback) Who are you ? Where am I ? | DK-7 & Bran Dim 2 Juil - 23:25
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DK-7 et Brandon
Nar Shaddaa, peu avant la destruction d'Hosnian Prime
Nar Shaddaa, peu avant la destruction d'Hosnian Prime
Me faire arnaquer est bien la dernière chose que j’aimerais qu’il m’arrive aujourd’hui. Cependant, je suis du genre malchanceux alors ça pourrait parfaitement m’arriver sans que je m’en rende compte. On m’a toujours dit que mettre un vendeur dans une situation gênante évitait généralement de se faire arnaquer, du moins pas aussi facilement. C’est pour ça que j’ai demandé au mec si son stabilisateur était bel et bien en état. Bon, c’est aussi parce que j’ai besoin de savoir, mais évoquer l’arnaque est censé – en tout logique – même le bonhomme mal à l’aise. Mais je me rends compte de la dangerosité de ce que je fais, alors je cherche dans le regard de DK une certaine approbation, un soutien. L’expérience prouve pourtant que les réponses de ce droïde ne sont jamais celles escomptées.
DK a le don de répéter ce que je dis avec beaucoup plus de conviction. Enfin, j’ai ce sentiment qu’une phrase ayant le même sens se veut beaucoup plus convaincante – ou menaçante selon le point de vue. Le vendeur n’apprécie visiblement pas que je doute, mais pourtant c’est normal quoi, de l’argent est en jeu. Si c’était gratuit encore, je ne poserais pas de question. Un jour, je crois que je vais regretter d’avoir pris autant de risques dans ma vie. Des fois je me demande vraiment ce qui traverse mon esprit, ce n’est pas comme si je savais me battre ou quoi. Enfin, le vendeur assure ne pas vendre de la camelote, ce dont je doute, mais je ne dis rien parce que son regard simplement me fout les jetons. Je suis tout tremblotant, je le fixe comme si j’attendais qu’il m’exécute là, devant tout le monde. C’était sans prévoir les paroles du droïde. Je me pose réellement la question de s’il est de mon côté ou non parfois. Je feins un sourire lorsqu’il dit de moi que je suis spécialiste de la mécanique très doué, ce n’est pas totalement faux mais là j’aurais finalement préféré faire profil bas, quitte à aller voir quelqu’un d’autre. Mais ça n’a pas l’air de marcher comme cela pour DK-7. Ainsi soit-il.
Le droïde parle alors de prix. Effectivement, je ne serais pas contre une ristourne, avoir la bête à moitié prix, je ne peux pas dire non. On ne peut pas dire que je sois réellement riche, en fait je ne le suis pas du tout, mais peut-être plus que certaines personnes sur cette planète. Je garde mon sourire jusqu’à ce que mon comparse évoque l’idée de l’explosion. Mes lèvres chuchotent : « Ex… explose… » Et mon regard devient subitement vide. J’imagine la scène, moi rentrant sur Hosnian tout fier et content d’être en vie, et BOOM. Plus de vaisseau, plus de moi, mais je me dis tranquillement qu’heureusement j’aurais négocié le stabilisateur à moitié prix. Non, mais… sérieusement ??? Mais DK change aussitôt de sujet. Si j’ai des crédits ? C’est une question un peu bête, à moins qu’il ne pense de moi que je suis un voleur. « Oui, j’ai des cré… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase en fait qu’il parle déjà d’obtenir la pièce qui se trouve derrière le comptoir. Je la vois à présent, je n’avais même pas remarquée. C’est vrai qu’au premier coup d’œil, elle semble en bien meilleur état que celle présentée sur l’étalage. Je fronce les sourcils, alternant mon regard entre la pièce, le vendeur et DK. La clé est donc de demander gentiment ?
Le droïde me pousse en avant de l’étale, me mettant devant le fait accompli et il est impossible pour moi de faire demi-tour. Mon regard vide et perdu se tourne alors vers mon nouvel ami, le genre de regard qui demande si c’est une bonne idée. Je deviens tout pâle je crois. Je me racle la gorge. « Je peux voir la pièce que vous avez derrière, s’il vous plaît monsieur ? » Je réfléchis au nombre de crédits qu’il me reste et je tente le tout pour le tout en proposant un prix dérisoire, histoire de négocier au mieux. « Je suis certain que 50 crédits républicains feront l’affaire. » Je fais un petit geste de la main, ma technique favorite laissant croire que je suis un jedi. Parfois ça marche, parfois non. « Tu te prends pour un jedi l’ami ? 50 crédits tu me prends vraiment pour un Convor ? Ça vaut 150 crédits cette pièce. » Pour le coup, je crois que c’est moi qu’il prend pour un convor. Je me tourne vers DK. « Vous n’avez qu’à mettre les 100 crédits manquants sur l’ardoise de ce cher Ian que vous croyez être le propriétaire de mon ami. Il sera ravi d’apprendre qu’il a de nouvelles dettes. » Il faut tenter, non ?
DK a le don de répéter ce que je dis avec beaucoup plus de conviction. Enfin, j’ai ce sentiment qu’une phrase ayant le même sens se veut beaucoup plus convaincante – ou menaçante selon le point de vue. Le vendeur n’apprécie visiblement pas que je doute, mais pourtant c’est normal quoi, de l’argent est en jeu. Si c’était gratuit encore, je ne poserais pas de question. Un jour, je crois que je vais regretter d’avoir pris autant de risques dans ma vie. Des fois je me demande vraiment ce qui traverse mon esprit, ce n’est pas comme si je savais me battre ou quoi. Enfin, le vendeur assure ne pas vendre de la camelote, ce dont je doute, mais je ne dis rien parce que son regard simplement me fout les jetons. Je suis tout tremblotant, je le fixe comme si j’attendais qu’il m’exécute là, devant tout le monde. C’était sans prévoir les paroles du droïde. Je me pose réellement la question de s’il est de mon côté ou non parfois. Je feins un sourire lorsqu’il dit de moi que je suis spécialiste de la mécanique très doué, ce n’est pas totalement faux mais là j’aurais finalement préféré faire profil bas, quitte à aller voir quelqu’un d’autre. Mais ça n’a pas l’air de marcher comme cela pour DK-7. Ainsi soit-il.
Le droïde parle alors de prix. Effectivement, je ne serais pas contre une ristourne, avoir la bête à moitié prix, je ne peux pas dire non. On ne peut pas dire que je sois réellement riche, en fait je ne le suis pas du tout, mais peut-être plus que certaines personnes sur cette planète. Je garde mon sourire jusqu’à ce que mon comparse évoque l’idée de l’explosion. Mes lèvres chuchotent : « Ex… explose… » Et mon regard devient subitement vide. J’imagine la scène, moi rentrant sur Hosnian tout fier et content d’être en vie, et BOOM. Plus de vaisseau, plus de moi, mais je me dis tranquillement qu’heureusement j’aurais négocié le stabilisateur à moitié prix. Non, mais… sérieusement ??? Mais DK change aussitôt de sujet. Si j’ai des crédits ? C’est une question un peu bête, à moins qu’il ne pense de moi que je suis un voleur. « Oui, j’ai des cré… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase en fait qu’il parle déjà d’obtenir la pièce qui se trouve derrière le comptoir. Je la vois à présent, je n’avais même pas remarquée. C’est vrai qu’au premier coup d’œil, elle semble en bien meilleur état que celle présentée sur l’étalage. Je fronce les sourcils, alternant mon regard entre la pièce, le vendeur et DK. La clé est donc de demander gentiment ?
Le droïde me pousse en avant de l’étale, me mettant devant le fait accompli et il est impossible pour moi de faire demi-tour. Mon regard vide et perdu se tourne alors vers mon nouvel ami, le genre de regard qui demande si c’est une bonne idée. Je deviens tout pâle je crois. Je me racle la gorge. « Je peux voir la pièce que vous avez derrière, s’il vous plaît monsieur ? » Je réfléchis au nombre de crédits qu’il me reste et je tente le tout pour le tout en proposant un prix dérisoire, histoire de négocier au mieux. « Je suis certain que 50 crédits républicains feront l’affaire. » Je fais un petit geste de la main, ma technique favorite laissant croire que je suis un jedi. Parfois ça marche, parfois non. « Tu te prends pour un jedi l’ami ? 50 crédits tu me prends vraiment pour un Convor ? Ça vaut 150 crédits cette pièce. » Pour le coup, je crois que c’est moi qu’il prend pour un convor. Je me tourne vers DK. « Vous n’avez qu’à mettre les 100 crédits manquants sur l’ardoise de ce cher Ian que vous croyez être le propriétaire de mon ami. Il sera ravi d’apprendre qu’il a de nouvelles dettes. » Il faut tenter, non ?
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