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the force shall free me (val)

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the force shall free me.


« Maître Kodrell, maître Kodrell ! » grésillait d’une voix chevrotante Richi qui, de sa démarche robotique, apparut à l’angle de la longue rangée d’archives où était installé Feren. Le zabrak n’eut même pas besoin de lever les yeux sur son droïde pour le reconnaître et lâcha un soupir déjà exaspéré qui tenait à vrai dire plutôt du grondement. Il abandonna sa rédaction, qui servait de rapport concernant les vieilles tablettes volées à un certain Hutt, pour porter son attention sur Richi qui s’était posté à côté de lui, en offrant en guise d’autorisation à parler, une mine vaguement maussade et bougonne : ce fichu tas de ferraille savait pourtant très bien qu’il détestait être dérangé quand il travaillait aux archives ! « Maître, excusez-moi de vous déranger mais on m’a demandé de vous porter un message important sans tarder. » « Il est de qui, ce message ? », grogna le Sith en songeant qu’il lui tordrait le cou à la prochaine occasion. « D’en haut, maître. Enfin, d’un supérieur de l’Académie. » Ah. Finalement, il ne lui tordrait peut-être pas le cou. C’était toutefois assez inhabituel que des instructeurs de l’Académie lui portent un message, hormis le seigneur Zeon évidemment mais si le droïde ne l’avait pas mentionné, alors il n’était pas question de lui. « Alors, tu accouches de ce message, oui ou non ? »

Le droïde activa son projecteur holographique qui afficha un Sith, lui demandant tout sauf humblement (malgré ses mots) de prendre de son temps pour assister un apprenti à la fabrication de son arme, une étape importante dans toute vie de Sith. « Quoi ?! Mais pou… » Le message continua en expliquant qu’ils avaient eu des échos que Feren avait déjà eu affaire à cet apprenti et que les retours de cette rencontre avaient été positifs. Mais aucun nom ne fut donné, à croire que les Sith avaient un grand sens de l’humour. Quant au lieu, il n’y avait aucun mystère à son propos, ce devait probablement être le même pour tous les apprentis passés par Korriban ces dernières années. « Et c’est pour quand ? », demanda Feren en haussant un sourcil tout sauf enthousiaste. « Hum… maintenant, maître. » Formidable. C’était qu’ils savaient s’y prendre en avance pour informer les gens, chez les instructeurs. Le zabrak grogna en enregistrant son rapport, se leva et récupéra son manteau qu’il avait posé négligemment plusieurs heures plus tôt, avant de quitter le lieu dédié aux connaissances obscures de la galaxie. Il fit un léger crochet à la cantina pour y prendre de quoi se mettre sous la dent en chemin, pour finalement sortir de l’Académie, sous le soleil brûlant de Korriban.

Sur le chemin menant aux falaises rocheuses qui, dans ses souvenirs oniriques, lui rappelaient quelques peu son monde natal, Feren ne put s’empêcher de se demander quel acolyte on venait de lui mettre dans les pattes. Après tout, il n’en avait pas croisé une pléthore dont la confrontation avait pu être soi-disant positive. Quoique… quoique non, tout bien pensé. C’était trop tôt… Le zabrak secoua la tête, tout à ses pensées, tandis que ses cornes prenaient leur bain de soleil, jusqu’au moment de s’enfoncer dans ce qui ressemblait vaguement à un canyon rougeoyant, la roche qui bordait son chemin se resserrant par endroits comme pour mieux oppresser les éventuels visiteurs. A un moment, il aperçut la percée dans la pierre qui formait une ouverture discrète vers une grotte et s’y engagea. L’endroit parfait pour méditer pendant des jours sur l’assemblage d’un sabre, où seul un vieil autel sculpté était faiblement éclairé par quelques luminaires. Car oui, l’élaboration de l’arme du Sith était longue, ardue, éreintante. Il fallait une forte connexion au Côté Obscur, une volonté sans failles et ne pas se laisser aller à la moindre distraction, qu’elle fut un son, une pensée parasite ou la faim. D’où la nécessité d’une bonne maîtrise de la méditation.

L’apprenti ne devrait sûrement pas tarder. En attendant, le zabrak se perdit dans la contemplation de l’autel, frôla du bout de ses doigts la pierre lisse et froide, où l’on posait chacune des pièces du futur sabre. La Force était dense à cet endroit, peut-être pas de façon aussi oppressante que dans certains tombeaux, mais sa présence noire y était malgré tout importante. Bientôt, il sentit une présence approcher et se retourna lentement vers la silhouette encadrée par l’entrée. Eh bien, quelle surprise ! N’était-ce pas là la petite rescapée de Naboo à qui il avait fait si gentiment goûter ses éclairs ? Un sourire sardonique se dessina doucement sur ses lèvres peintes, songeant à l’instructeur qui devait bien ricaner sous cape en l’ayant affecté, lui, à cette tâche. Il était malgré tout surprenant qu’on lui permette de construire son arme si tôt, puisqu’elle n’était pas là depuis très longtemps. Peut-être l’entrainement que le Jedi lui avait apporté s’était avéré utile dans l’art du combat ? Mais après tout, puisque ça venait d’un instructeur, le Sith ne remettrait pas pour l’instant son jugement en question. Pendant un court instant, il se contenta de la toiser du regard, avant de prononcer d’une voix moqueuse : « Val... Comme on se retrouve. » Peut-être pas dans un tombeau, mais le lieu était tout aussi singulier.
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Aujourd'hui, le programme était plutôt simple : fabriquer mon premier sabre-laser. Depuis mon arrivée je n'avais eu de cesse de m'entrainer, que ça soit dans la Force ou dans le combat au sabre-laser. Je ne voulais pas m'éterniser sur cette planète, je ne suis pas une bonne écolière. Dans une académie, je me sens claustrophobe, j'ai besoin de vrais défis, de vrais challenges pour évoluer et devenir plus forte. J'ai été préparée à la Force par mon parrain, ce n'était qu'une approche superficielle, sans doute attendait-il de moi qu'un Jedi reprenne mon entrainement après sa disparition. Il n'y avait eu personne pour continuer la formation qu'il m'avait donnée et après quelques années, c'est un Sith que j'avais rencontré. Darth Zeon. Qui m'emmena avec lui sur Korriban pour y devenir une Sith. Sur la planète aride et suffocante où les acolytes deviennent des apprentis puis des Darth, je ne m'accordais aucune pitié, aucune délicatesse. Les instructeurs sont exigeants avec tous les acolytes mais je le suis encore plus avec moi-même. Je n'ai pas encore de maître mais j'espère que cela viendra rapidement. Je ne suis pas pressée de me mesurer à un Jedi dans un combat à mort, je veux apprendre, devenir plus forte. Je ne doute pas que sur Korriban cela soit possible mais j'apprends mieux sur le terrain. Sans doute est-ce ce que mon instructeur a vu ou conclu quand il m'a vu revenir de ma rencontre avec Darth Sanguis. Le corps brûlé en différents points mais un sourire léger sur les lèvres, comme une forme de masochisme qui était en fait l'envie d'en apprendre tellement plus sur la puissance obscure. Non le zabrak n'avait pas été doux et délicat avec moi mais je ne suis pas en sucre, je l'ai encaissée et j'ai survécu. Pourtant personne n'enlèvera jamais à ce zabrak de m'avoir permis de découvrir toute l'intensité du côté obscur. Le côté obscur dans sa puissance et son intensité.

Alors que je me rends vers la grotte où l'on m'a dit de me rendre, en m'assurant que sur place un instructeur m'attendrait pour m'accompagner, je suis à l'heure. Pas en avance. Pas en retard. Je suis précisément dans le rythme qui me permettra d'arriver au moment où l'on m'avait dit de me rendre dans la grotte. J'ignore ce qui arrivera, si j'allais avoir de nouvelles épreuves à passer. Un mystère épais comme les ténèbres de Korriban enveloppaient ce qui m'attendait. Allais-je devoir affronter quelqu'un pour m'en montrer digne ? Un monstre qui habite dans ces grottes et garderaient une pièce essentielle ? Serait-ce simplement de la méditation pour parvenir à assembler pièce après pièce ? Je l'ignore totalement et cela m'excite au plus haut point. Avancer vers l'inconnu, écarter les ténèbres pour découvrir les secrets qui y sont cachés, je trouve cela passionnant. Mon instructeur, celui qui m'a envoyé vers cette grotte, m'a pourtant prévenue. Je n'en ressortirai qu'un sabre à la main ou je n'en ressortirai pas. En d'autres termes ; l'échec n'est pas une option. Avec les Sith l'échec n'est jamais une option. J'avais appris cela avec tous mes instructeurs, avec Darth Sanguis quand il m'avait fait avancer dans le tombeau de Naga Sadow pour prouver que je n'avais rien d'une Jedi. Je n'ai rien d'une Jedi sinon le cristal de sabre-laser qui a repris sa place à mon cou. Pourtant je ne le sens plus comme avant. Il n'a plus cette présence agréable, ce contact que j'aimais sentir. Il est là tout simplement. Je ne le porte plus par besoin mais par habitude. Je le mets à mon cou parce que c'est là qu'il a toujours été mais lorsque j'oublie de le glisser autour de mon cou je ne le remarque plus. Quelque chose a remplacé cet objet qui me fut si longtemps sacré. Le Côté obscur a remplacé ce cristal. Bien sûr qu'un jour je me créerai un sabre-laser avec ce cristal mais pas maintenant. Si je le faisais ici, quelle surprise aurai-je ? Et si en réalité c'était un cristal qui illuminerait ma lame de rouge ? Et si ma mère avait été une Sith ? C'est une option à laquelle je n'avais jamais trop songé mais je ne voulais pas risquer le coup. Si ça devait être un sabre-laser de Jedi, il est probable que je m'attire de bons ennuis et je n'y tenais pas.

Arrivant à la grotte, je ferme les yeux et laisse la Force m'envahir, je ressens une présence. Quelqu'un m'attend déjà à l'intérieur. Je m'avance alors, laissant mes yeux s'habituer à la noirceur qui règne dans les lieux et cela fait, je continue de marcher. De toutes façons il n'y a qu'un seul et unique chemin. Ce petit chemin me guide jusqu'à un zabrak que je connais déjà. Respectueusement je m'agenouille devant lui.

« C'est un honneur de vous croiser à nouveau, Darth Sanguis. »

Je prouvais ainsi que ses éclairs n'avaient pas atteint ma cervelle. Ou grillés moins de matière grise qu'on aurait pu le penser. Je me souvenais de son nom. J'attends qu'il me dise de me relever ou m'explique ce qui m'attend car rien ne m'a été expliqué.
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Feren resta songeur face à l’apprentie qui restait, un genou à terre, devant lui. Un honneur ? Disait-elle seulement cela pour le flatter ou avait-elle réellement gardé un formidable souvenir de leur première rencontre ? Quoiqu’il en fut, l’épreuve qui se présentait aujourd’hui à elle serait tout autre, mais également ardue en soi. « Debout, apprentie. Ta méditation sera bien assez interminable tout à l’heure. En attendant, il te faudra d’abord accéder aux différents composants de ton sabre. » Le zabrak pivota en direction de l’autel, observant au-delà de la pierre éclairée. Pour un œil averti ayant déjà été confronté à cet endroit, l’on pouvait apercevoir la silhouette de structures architecturales : trois passages menant vers les profondeurs de la roche, vers les profondeurs abyssales du côté obscur. En vérité, au terme de chacun de ces couloirs qui s’annonçait sous un linteau sculpté il y a si longtemps qu’on en devinait difficilement l’écriture ancienne, se trouvait une sorte d’épreuve. Car rien, absolument rien, chez les Sith, ne s’obtenait gratuitement. Le moindre pallier menant vers une promotion ou l’aboutissement de l’apprentissage avait un prix et se payait par l’effort, le dépassement de soi, l’application de ses connaissances chèrement acquises. Ou par la mort.

Le zabrak tourna la tête vers la jeune femme, toute trace de sourire ayant disparu de son visage. « Ces trois couloirs mènent vers les différentes pièces à trouver… ou plutôt, à gagner après une épreuve de nature différente. La cellule d’énergie, la lentille et l’émetteur de lame seront à toi au terme du premier test. Si tu le réussis. Il n’y a pas d’essai, seulement la réussite ou l’échec. » Par la suite, en cas de suite, du moins, songea Feren avec un rire intérieur des plus grinçants, se tiendrait l’épreuve pour le cristal puis celle pour la poignée qui renfermerait les différents composants et qui donnerait l’aspect du sabre. Le Sith ne révéla pas pour autant la nature de ce qui attendrait Val. Garder la surprise serait bien plus intéressant. Et déstabilisant au premier abord, déterminant la capacité de l’apprenti à s’adapter face à la difficulté, au danger ou au mystère. « Je t’accompagnerai. Mais tu seras seule dans ta tâche. » Après tout, si déjà il se trouvait là, autant profiter du spectacle. D’un geste de la main, le zabrak l’invita à franchir le premier passage étroit creusé dans la pierre.

La chambre vers laquelle ils s’avançaient représentait la technique, c’est-à-dire la capacité à utiliser la Force pour résoudre un problème ou s’échapper d’une situation périlleuse. L’épreuve pouvait être différente pour chaque apprenti, d’après ce que Feren avait entendu des témoignages des autres Sith. Au bout de plusieurs minutes de marches, durant lesquelles ils s’enfoncèrent dans les entrailles de Korriban, Darth et apprenti débouchèrent sur… rien. Un cul-de-sac. Une roche qui leur barrait le passage de toute sa hauteur de monolithe. Toutefois, lorsqu’ils furent assez proche, le sol se mit à vibrer doucement, puis de plus en plus fort, tandis que le bloc qui, si l’on regardait de plus près, était sculpté de vieilles runes Sith, s’enfonçait dans la pierre pour les laisser passer. La pièce était austère, tout aussi peu éclairée que le reste de l’endroit, mais on pouvait distinguer aisément sa forme circulaire, avec, au fond, juste en face d’eux, une niche creusée de manière rudimentaire et qui contenait les précieuses pièces. Ça avait l’air si facile. Mais c’était toujours au moment où on s’avançait avec trop de confiance que les choses se corsaient passablement.

Les yeux mi-clos, Feren sentit la Force qui gravitait dans le lieu. Elle serait à la fois l’alliée et l’ennemie qui gardait farouchement le trésor qu’on lui avait confié. Contrairement aux Jedi, les maîtres du côté obscur ne se contentaient pas d’attendre que la Force veuille bien les aider. Ils domptaient ce qu’on ne pouvait soumettre. Ils asservissaient parce que leur volonté était plus forte. Cette pièce était probablement truffée de pièges retors qui testeraient son habileté à utiliser la Force. Peut-être des illusions, peut-être des embuscades plus palpables, sans doutes un champ de Force qui protégeait la niche, plus que sûrement tout un tas d'autres stratagèmes encore plus tordus… Le zabrak s’adossa au mur à côté de l’entrée qui s’était refermée à leur passage. Croisant les bras sur son torse d’un air nonchalant, il fixa Val pendant quelques secondes. « Il n’y a plus qu’à. »
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A l'invitation du Darth, je me relève, hochant la tête à ses propos. On ne m'avait pas dit à quoi m'attendre, juste que j'allais devoir mériter mon sabre-laser. Cela me convenait en un certain sens. Je préfère mériter que recevoir. Et puis les Sith ne donnent pas. Ils ne connaissent même pas ce mot. J'ignorais ce qui m'attendais et cela me dérangeais un peu plus. Il est bon de savoir où on va, ce qu'on va faire, ne pas savoir a quelque chose de stressant. Non, je n'ai pas peur. Du moins pas une peur que je ne sais pas gérer. La peur c'est bien, ça vous maintient en vie. Ignorant mon avenir le plus proche, cela me rendait plus attentive à la Force que je sentais présence en ces lieux. Pas comme dans le tombeau où j'avais été conviée par Darth Sanguis, non cette grotte a un lien très différent avec la Force. Obscur cela va sans dire. Pourtant c'est différent, plus léger, moins oppressant, du moins en apparence. Serait-ce la rencontre provoquée par le zabrak entre le Côté Obscur et ma petite personne qui avait changé ma façon de percevoir la Force ? Le Côté Obscur m'avait-il l'air moins pesant parce que j'y avais goûté ? Peut-être cette grotte était-elle simplement moins chargée d'histoires Sith, de drames et de morts. Que ça soit la grotte ou moi, je suis certaine d'une chose, la Force est présente ici. J'espérais simplement qu'elle daigne être avec moi. Si elle ne l'était pas, hélas pour elle, je serai obligée de la contraindre à me joindre.

Docile je suis le zabrak prêtant une attention particulière à ses mots. Lorsqu'il parle de devoir gagner les éléments qui constituent le sabre-laser je hoche la tête. Je n'en attendais pas moins pour être honnête. Au moins je sais ce qui m'attend en cas d'échec puisqu'il n'y a pas d'échec. Le sabre-laser ou la vie, il me fallait donc réussir, impérativement. Si je réussissais, je sortirai armée de l'arme d'un Sith. Si j'échouais personne n'entendrait plus parler de moi. Les petits-enfants du zabrak peut-être quand il leurs dira que j'ai osé le défier et que j'en ai payé le prix. Lorsqu'il dit qu'il m'accompagnera une partie de moi se demande si c'est vraiment à mon avantage qu'il fasse cela. Après tout il faut être réaliste, il m'accompagne mais ne participera pas, ne me défendra pas, ne m'aidera pas. Ce ne sera qu'une présence. Celle d'un Sith qui m'a fait découvrir le Côté Obscur dans sa nature la plus intense, qui m'a foudroyée d'éclairs pour son seul plaisir. Enfin … oui c'est vrai. J'avais commencé à congeler son poignet mais sa réponse fut incroyablement disproportionnée. Exactement comme un Sith se doit de le faire. C'est masochiste de dire cela mais il a eu raison de faire ce qu'il a fait.

« Souhaitons-le. »

Il n'y a plus qu'à qu'il me dit le zabrak. Si c'était aussi simple que cela. Je n'y crois pas un seul instant. Je regarde la pièce qui vient de s'ouvrir devant nous. Effectivement ça semble aussi simple que de s'avancer, prendre les pièces et ressortir. Alors que je m'avance dans la pièce, sur mes gardes, j'ai le temps de faire plusieurs pas, je suis presque au milieu de la pièce. Je ne dirai pas que j'ai le sentiment que ça sera simple mais un bref instant je me dis que je suis déjà arrivée au milieu de la pièce.

Jet de Dés:

Le piège se déclenche au moment où mon pied quitte le sol, c'est quelque chose de simple mais de très efficace. Un lourd morceau de pierre qui tombe du plafond, s'il y a un plafond je ne vois pas aussi loin. Je l'entends tomber et lève les yeux, je ne prends aucunement le temps d'hésiter et me précipite vers l'avant. Dans mon dos le fracas du rocher qui venait de tomber. Je n'ai pas le temps de me tourner pour l'observer que je me rends compte que ce test devient bien réel. Un petit éclair lumineux parcoure le mur avant de tenter de me foudroyer. Je lève ma main, tente de dévier l'éclair, je ne suis même pas sûr d'y être parvenue que je le sens me foudroyer l'épaule, me projetant au sol, le corps traversé par le courant. Mon poing frappe le sol alors que je me relève en faisant bouger mon épaule endolori. Mes cheveux sont en vrac, certains flottent au-dessus de ma tête à cause de l’électricité. Je me sens un peu groggy par la décharge et tâche de chasser cette douleur en activant mes muscles. Je regarde mon épaule, l'éclair a bien entamé le tissu de ma tenue mais pas la peau. Ca n'en est pas moins une douleur légère qui risque de me durer un petit moment. Je regarde les pièces et reprends ma marche, consciente que mon périple ne fait que commencer.
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#1 'Capacité Facile' :
the force shall free me (val) Grande10

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#2 'Capacité Normale' :
the force shall free me (val) Petite10
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Oui, souhaitons-le, songea le zabrak tandis que la jeune apprentie se préparait à rencontrer son épreuve. Ou du moins, le souhaitait-il seulement, lui ? Sans doutes, pour la raison extrêmement égoïste de ne pas avoir perdu son temps pour strictement rien. Aux yeux de Feren, Val n’avait pas d’importance, si elle était trop faible ou trop sûre d’elle et échouait, ça ne lui ferait ni chaud ni froid. Toutefois les apprentis représentaient en quelque sorte l’avenir de l’Ordre, en plus de la chair à canon pour les seigneurs haut gradés dans les forces armées… Et ils n’étaient pas une ressource infinie et inépuisable, malheureusement. Alors en tant que membre de l’Ordre, il trouverait simplement dommage qu’elle échoue, après toutes ces heures d’enseignement. Les Sith éprouvaient-ils de la fierté envers leurs élèves ? Probablement pas, sauf en ce qui concernait leurs propres capacités à faire entrer quelques connaissances dans la caboche des apprentis.

La jeune femme s’était engagée dans son périple de quelques mètres pour s’emparer des pièces qui la narguaient et Feren ne put s’empêcher d’observer attentivement, conscient que chaque dalle sous les pieds de Val pouvait receler un piège douloureux voire mortel. Et cela ne prit guère de temps pour se confirmer, à peine eut-elle fait quelques pas qu’un mécanisme aux rouages étranges s’enclenchait et qu’un morceau de plafond lui tombait dessus. La fin de journée de Feren allait se déterminer dans ces quelques secondes tendues : allait-il pouvoir rentrer à l’Académie, rejoindre ses quartiers pour y passer une bonne soirée, ou resterait-il coincé ici à surveiller les mouvements de l’apprentie et la voir se démener, à remuer ciel et terre pour récupérer chaque pièce de son futur sabre-laser ? Le zabrak ne sut ce qu’il préférait, oscillant entre le confort ou le plaisir malsain et sadique de simplement regarder la jeune femme tomber et souffrir pour mieux se relever. La pierre fut évitée, et encore heureux puisque ce n’était que le début, le premier obstacle à franchir. Mais un autre capteur sembla déjà s’enclencher avant même qu’elle ne put crier victoire. Un large sourire apparut sur les lèvres du Sith en apercevant l’éclair la frapper sans que Val ne réussisse à l’éviter ou le dévier.

Un ricanement sortit de la gorge de Feren, qui ne put s’empêcher de railler : « Alors, ça rappelle des souvenirs ? Concentre-toi sur la Force nom d’un Jedi ! Ou tu vas avoir droit à une dizaine d’autres comme ça. » D’autant que Val n’était pas loin de la ligne de mire d’un autre capteur, qu’elle pourrait repérer aussi si elle s’ouvrait à une perception plus large du monde. Certains de ces appareils dérivaient de la Force mais, le plus important, c’était qu’au fond, autour des pièces dont elle voulait s’emparer, il se trouvait un champ d’énergie pour les protéger. Le genre qu’il valait mieux ne pas toucher si on tenait à ses petites mains. Et à sa vie, accessoirement. Val devrait impérativement trouver la source de ce champ et la désactiver, tout cela grâce à la Force. Ça promettait un sacré spectacle, surtout que Feren se retint bien de lui révéler quoi que ce soit. C’était à elle de ressentir tout cela, tout comme dans un combat, on pouvait ressentir le prochain mouvement de son adversaire pour mieux le contrer. « Prends ton temps, Val. Les Sith aussi savent faire preuve de patience pour saisir leur chance et agir au moment idéal. Foncer dans le tas sans réfléchir, c’est bon pour les banthas. », ronchonna le Darth en se décollant de son mur afin de le longer en faisant quelques pas. Et diantre qu’il y en avait eu, des apprentis qui croyaient que la patience était réservée aux Jedi, alors que les Sith de renom avaient la fâcheuse tendance d’être opportunistes et d’être pires que les vils serpents cachés dans le sable de Korriban.
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La fabrication du sabre-laser est une étape importante de la vie d'une Sith. Sans lui, je ne serai jamais vraiment une Sith, il me fallait donc réussir et qu'importe la difficulté et les obstacles qui se mettront en travers de ma route. J'ignore si j'allais y parvenir, je voulais croire que oui, de toute façon je n'avais pas le choix, alors je ne laisserai pas le choix à cette grotte que de me voir réussir. Je prendrai le temps qu'il faudra, j'encaisserai les chocs qu'il me faudra encaisser et je ressortirai, arme en main. Je ne m'attends ni à ce que ça soit facile, ni à ce que ça soit une partie de plaisir, je m'attends à passer un moment délicat, dangereux mais c'est la vie que j'ai choisis. En suivant Darth Zeon, en m'engageant dans la voie des ténèbres, je n'espérais pas que les choses se passent facilement. Je n'espérais pas qu'on me donne quoi que ce soit. Je m'attendais à du danger, à des épreuves, à des souffrances. J'avais tout eu jusque là, dans mes entrainements j'avais eu des épreuves et du danger. Avec Darth Sanguis j'ai eu des souffrances. Aucun groupement quelconque dans la galaxie ne peut se vanter d'illustrer mieux l'adage "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" que les Sith. Je suis fière d'être Sith. Je ne changerai pas cela. Je mériterai cet honneur. Et cela commencerait pas un sabre-laser.

Si je m'attendais bien sûr à des pièges, j'ignorais à quoi m'attendre. Je ne tarde pas à le découvrir, évitant d'abord un rocher qui se décrochait du plafond. Je ne crois pas qu'il aurait pu me tuer mais il aurait fait de sacrés dégâts, j'ai été bien inspirée de l'éviter. Quand à l'éclair qui a jaillit du mur, j'aurai dû réussir à le dévier, j'aurai dû avoir le réflexe de le faire, j'ai essayé mais en vain. Ne serai-je pas assez concentrée ? Je ne crois pas, j'ai la tête à ce que je fais. Je pense du moins.

« Je m'y efforce, Maître. »

Comme je le pouvais, je m'y efforçais effectivement, je n'avais pas envie de ressortir de là grillée comme une saucisse. De toute façon je n'entendais pas crier victoire avant d'avoir finalement pu fabriquer mon sabre-laser. Alors je suis debout, malgré l'éclair qui m'a foudroyée. Je regarde les pièces, pas encore à portée de main et de toute façon ça semble trop simple. Darth Sanguis n'a pas tort, je suis entrée dans cette pièce et j'ai pris mon temps, le fait que des pièges se déclenchent ne doit pas me faire me précipiter. Je dois encore prendre le temps, réfléchir, rester stratège. Je ferme les yeux, sans bouger, tâchant de me focaliser sur la Force et elle seulement.

Jets de Dés:

Alors que j'ai les yeux fermés et que je m'ouvre à la Force, je commence à ressentir le Côté obscur qui s'y trouve. Je suis entourée par les ténèbres mais je sens ses nuances, je sens ses aléas. Je sens les pièges qui m'attendent, sur mon chemin. En ouvrant les yeux, je peux distinguer les dalles sur lesquelles ne pas marcher mais surtout je distingue une énergie entourant la petite niche où se trouve les pièces. Prête cette fois à réagir à un piège, souvent c'est plus facile lorsque l'on sait où il se trouve, je m'avance, évitant soigneusement les pièges jusqu'à cette énergie. Je la sens juste là, devant moi. Une partie de moi tenterait bien le coup, attraper les pièces, suis-je à une décharge près ? Une autre, plus parano, se dit que ça pourrait être pire encore. Devant mon pied une dalle que je vois luire d'une certaine rougeur, un piège. Je ferme les yeux et pose mon pied sur le piège. Immédiatement, trois éclairs jaillissent. Deux sur mes côtés, l'un dans mon dos. De ma main je projette la Force, renvoyant les deux éclairs latéraux d''où ils venaient, détruisant la machine qui les produisait. Le dernier s'écrase au sol devant mon et se dissipe sur la roche. Je m'écarte, saisissant ma vibro-épée. Hors de portée de l'éclair que je déclenche une seconde fois, je le regarde s'élancer droit sur les pièces et s'écraser sur ce qui ressemble à un champ d'énergie. La décharge électrique se répercute tout autour du champ d'énergie parfaitement étanche. Il me faudra donc trouver un moyen de l'éteindre. Rangeant ma vibro-épée j'inspire profondément, je repense aux consignes de Darth Sanguis, ne pas me précipiter.
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Malgré le ton ronchon que sa voix prenait, Feren s’avérait plutôt curieux de la manière qu’aurait Val à surmonter son épreuve. Après tout, elle avait bien survécu dans la noirceur d’un tombeau plusieurs fois millénaire, alors il devinait que sa rage de vivre était plus grande que sa peur de la douleur. Depuis cet épisode, d’ailleurs, où certains instructeurs avaient été au courant plus rapidement que d’autres, le zabrak s’était fait dire que la jeune apprentie n’était plus tout à fait la même, qu’elle avait alors intégré mieux que jamais les préceptes de l’Ordre. Si les entraineurs en étaient satisfaits, alors tant mieux… Dans tous les cas, le Darth restait persuadé qu’il avait fait ce qu’il fallait et si le résultat était meilleur que ce qui était attendu, c’était entièrement au bénéfice des Sith. Son conseil fut apparemment pris en compte, de ce qu’il observait : il constata que Val, en effet, ne se précipita pas et reprit avec calme la pleine mesure de ses moyens.

Feren fut satisfait de voir à quel point elle sut s’ouvrir à la perception de la Force pour éviter les pièges qui restaient jusqu’à la niche. C’était l’un des objectifs de l’exercice. Comprendre la Force, sa présence dans chaque chose, son flux qui enveloppait lentement toute l’énergie qui mettait le monde en action. Le second objectif, c’était de s’en servir à ses fins, pour accomplir ses projets. Oublier le réflexe de dégainer d’abord et de réfléchir ensuite, oublier le réflexe de s’esquiver face à une menace alors qu’on pouvait la dévier, la bloquer ou la renvoyer. C’était d’autant plus ardu si l’on n’avait pas grandi dans la logique d’utiliser la Force et c’était d’ailleurs le cas de la majorité des apprentis sur Korriban, qui étaient arrivés avec leur enfance derrière eux. Le zabrak ne dénigrait pas cela, toutefois il ne pouvait qu’éprouver du dédain pour ceux qui refusaient de prendre pleinement conscience de cela. Un Sith utilisait la Force. Un Sith puisait dans le Côté Obscur, auquel il s’ouvrait pleinement pour décupler ses pouvoirs et ainsi sa capacité à terrasser tous ceux qui se mettraient en travers de sa route.

Pas mal, songea le zabrak en se massant le menton, tout à sa considération du présent spectacle qui partait en feu d’artifice, avec les deux éclairs renvoyés vers leur source. Qu’allait-elle faire ensuite ? Tenter la rapidité ou observer de plus près le comportement du champ de force ? Un sourire se dessina doucement sur les lèvres de Feren : c’était drôle, parce qu’il aurait fait exactement la même chose. Ceci dit, ce n’était pas forcément la bonne solution, ou la meilleure, ou la seule, mais en cet instant précis, le Sith se retrouva en Val, comme s’il revenait là, plus de dix ans en arrière et que c’était lui qui passait l’épreuve sous le regard austère d’un maître. C’était une sensation assez étrange, presque nostalgique. La vie d’un apprenti était assez simple, finalement : survivre, apprendre rapidement, se dépasser, passer des épreuves et se mesurer aux autres. Celle d’un Darth était pavée d’ambitions, de solitude parfois, de combats souvent, d’absence de scrupules en général.

Bien, elle y était presque. Il lui fallait à présent trouver le moyen d’éteindre ce champ d’énergie, en trouvant sa source. Remonter jusqu’à elle… L’appareil, dans ses souvenirs, était hors de portée d’une lame et plutôt bien caché. Mais si elle le trouvait, Val aurait pratiquement gagné, puisqu’elle aurait ensuite à décider (et réussir) entre détruire la source, comme elle venait de le faire avec les éclairs, ou bloquer le flux qui s’en échappait. Les moyens du bord : la Force, toujours. Meilleure amie et serviteur des Sith. Lève la tête, songea Feren. C’était juste là, caché mais tellement évident.
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Je ne sais pas vraiment ce que je préférais ou ce que j'aimais le moins. Le tombeau avait eu son lot de frayeurs mais ça avait surtout été une épreuve visant à me faire m'enfoncer dans le Côté Obscur. La grotte me semble moins effrayante, peut-être ai-je changé dans le tombeau de Naga Sadow, mais la maîtrise requise de la Force y est plus grande. Je ne maitrise pas encore toutes les capacités liées à la force, je devrai donc faire avec celles que je maitrisais et espérer m'en sortir. Jusque là les choses se passaient relativement bien. Je ne voulais pas crier victoire trop vite, ici on parlait de maîtriser la Force, la suite risquait d'être bien moins facile. Et puis il ne me restait désormais plus qu'à trouver un moyen de me défaire du champ d'énergie qui m'empêche d'accéder à la niche. Les pièces sont là, presque à portée de main, je n'aurai qu'à avancer ma main pour … me prendre une super décharge ? Me faire désintégrer ? Je n'en ai aucune idée et je n'ai pas envie d'essayer pour être vraiment sincère. Prenant le temps, me souvenant du conseil du zabrak, je regarde un peu ce qu'il y a devant moi. Juste cette niche, ni plus, ni moins. Pas besoin d'être intelligente pour comprendre que le générateur ne peut pas être à l'intérieur du champ, il se contente de protéger la petite niche. Il est donc forcément à l'extérieur mais dans la noirceur de ces lieux, difficile de distinguer quoi que ce soit. Par la Force, j'ai pu ressentir et trouver les pièges mais je n'avais rien ressenti concernant le champ d'énergie. Enfin j'avais senti le champ mais pas ce qui le génère. C'était donc quelque chose de purement matériel, qui n'avait rien le liant à la Force.

Lentement, méthodiquement, je commence à observer la niche, j'en fais le tour, veillant à ne pas déclencher un piège. Plusieurs fois j'en fais le tour, mon regard s'écartant toujours un peu plus du champ d'énergie jusqu'à ce que je finisse par lever la tête. J'ai pris une bonne dizaine de minutes mais le jeu en valait la chandelle. Aucun risque inutile n'a été pris et je viens de repérer ce qui ressemble à un générateur. Tendant la main au-dessus de moi j'estime la hauteur du générateur. Il est loin hors de ma portée. J'en regretterai de ne pas maîtriser la télékinésie ou les éclairs de Force. J'allais devoir improviser avec ce que j'avais. Dévier un éclair vers la source ? Cela m'avait réussi la dernière fois cela dit le renvoyer d'où il venait était une chose, le dévier précisément ailleurs … pas sûre que je sois à la hauteur. Je ne vais pas prendre un risque inutile maintenant. Je pouvais toujours tenter de placer ma vibro-épée dans le flux entre le générateur et le champ. Le problème est le suivant : mon épée ne ferait que traverser le flux, il me faudra être incroyablement rapide pour y parvenir. Au risque d'y laisser une main ou un bras. Considérant l'emplacement du générateur je pourrai tenter de l'atteindre en m'appuyant sur un mur. En étant assez rapide dans mon impulsion je pourrai atteindre le générateur et ensuite … Si je m'y suspens, je fais quoi ? La cryokinésie ? Je n'ai réussi qu'une fois et c'était involontaire. Sinon il me reste la possibilité de … Non, je crois que pour l'instant j'ai fait le tour de ce qui me vient.

Jets de Dés:

Je regarde le mur, me défais de ma vibro-épée et je m'élance. Je pose un pied sur le mur, prend une grande poussée et passe … plusieurs centimètres sous le générateur. Loin d'abandonner je recommence, presque obstinée. Les cinq essais suivant me voient échouer à chaque fois, dans trois de ces essais j'ai même réussi à atterrir face contre terre, me secouant sacrément, sans doute me faisant une bosse là où ma tête avait cogné. L'idée commence à me sembler mauvaise, un dernier essai et après … j'ai réussi ! Tout juste, du bout des doigts, ma prise est mauvaise, je dois faire vite. Je détache ma main gauche et la pose à plat sur le générateur, je me concentre sur la force et …

« Putain ! »

Mes doigts ont glissé, la descente est brève, dos le premier contre le sol. J'ai le souffle coupé, je me relève très péniblement pour subir un éclair, déclenché par la dalle sur laquelle je venais de tomber. Je ne l'ai même pas vu venir, trop occupée à chercher de l'air. La décharge est violente, me projette au sol un peu plus loin, le corps secoué de spasmes douloureux qui finissent par s'estamper. Je reste immobile plusieurs minutes, analysant ce qui venait d'arriver dans mon cerveau surchargé en électricité. Mais je me redresse, loin d'abandonner, je n'ai pas dis mon dernier mot. J'essuie ma lèvre ensanglantée à cause de ma rencontre avec le sol, j'ai affreusement chaud et les muscles ankylosés par la décharge mais je reviens me placer près du générateur uns fois ma vibro-épée récupérée. Idée seconde ça sera alors. Je déclenche le piège qui venait de me foudroyer, ma main accueille l'éclair sans le dévier, ça l'aura un peu atténué, comme une bonne grosse châtaigne lors d'une poignée de main.

« La paix est un mensonge, il n'y a que la passion. »

Je ferme les yeux et je pense. Je pense à ce que j'ai fait pour arriver là, à ma motivation, je pense à mon envie de réussir, je pense que je ne veux pas échouer, je pense que je ne supporterai pas la honte d'avoir échoué. La colère grandit en moi. Un Sith ne demande pas à la Force, il la contraint. Mon pied se pose lourdement sur la dalle comme pour signifier au piège toute ma détermination et quand l'éclair vient vers moi un cri de rage échappe à mes lèvres alors que de ma main je gifle l'éclair, droit vers le générateur que la décharge fait grésiller bruyamment avant de le faire exploser. J'attrape les pièces sans attendre, ne sait-on jamais qu'un autre se déclenche et je rejoins Darth Sanguis en me méfiant des pièges. Dans une épreuve de Jedi je n'aurai pas craint que les pièges soient encore actifs. Avec les Sith ? Arrivée à hauteur du Zabrak je pousse une pierre de mon pied droit vers une dalle piégée et la réaction n'attend pas qu'un éclair traverse la pièce.

« Et certains doutes que les Sith soient plus forts que les Jedi alors que tout est un éternel test pour nous. »

Nous … je n'avais jamais parlé des Sith en ce terme. Pas avant ma rencontre avec le zabrak. Pas avant cet instant.
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