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Elven Nazar
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@Malakin Astar.” & running your way Gauche, droite, uppercut. Un coup dans la mâchoire, un autre dans les côtes, l'hémoglobine qui gicle, la trogne qui rumine. Tout puissant, Elven voit son adversaire la gueule défoncée s'écraser sur le sol. Les poings en l'air, l'homme accueille la clameur de la foule avec un sérieux calculé, jusqu'à laisser glisser un mince sourire. Il y a quelque chose de grisant à se sentir à ce point adulé. A ce point glorifier. L'espace d'un soir, de quelques heures de gloire, l'homme se sent revivre. Dans le myocarde ça pulse à toute allure, décharge d'adrénaline qui inonde l'encéphale, il tourne sur le ring comme un lion en cage. L'arbitre sonne le K.O, l'adversaire face contre terre n'est plus capable de lever à nouveau les poings. Un combat encore trop facilement gagné. Les paris s'alignent, et les crédits pleuvent à sa sortie du ring. Il pourrait s'y remettre, une petite partie encore, mais aucun adversaire digne de ce nom ne se présente. Aucun ne se sent capable d'affronter la bête qu'il est. Ils ont peur… peur de toi, peur de ne plus se reconnaitre dans le miroir après avoir dansé avec l’animal que tu es. Tu souris, mais au fond t’en a besoin toi. De te défouler, de donner tout ce que t’as dans les tripes. Sous les hurlements de la foule, l’homme s’agrippe au grillage qui entoure le ring : « Alors plus personne ne veut venir m’affronter ? »

Une bête, voilà ce qu’il est… Du moins c’est ainsi qu’il se voit. Une ombre… à peine le reflet de ce qu’il avait pu être, de ce qu’il aurait pu devenir. Une mauvaise copie, un destin qui a juste dérivé, s’est trompé de voie. Il n’essaye même pas de changer la donne, Elven. Il se contrefout de ce qu’on pense de lui, il l’a toujours laissée passer… sa chance. Celle qui pouvait…. Qui pourrait changer son regard, lui montrer que la vie c’est pas d’éviter de crever trop tôt et de s’enfiler des cachetons pour se donner l’impression d’être heureux… Il y a quelque chose qui déraille chez Elven, y’a quelque chose qui marche pas, qui tourne pas rond. Des mécanismes bouffés par l’usure, par la maladie. Un moteur qui démarre brutalement, les niveaux au plus haut, au plus bas. T’es qu’une vieille machine, ta jeunesse qui te regarde derrière toi, qui désespère, qui pleure de te voir comme ça… Ton avenir qui te tourne le dos à mesure que tu t’en approche…

Les iris opèrent un minutieux balayage de la salle en délire, comme un droide, Elven analyse toutes les entités, toutes les possibilités. Mais personne de normalement constitué, du moins, ne voudrait entrer dans la cage et affronter l’animal qu’il est. Souffle déchargé, sueur qui perle sur le front, la chaleur qui l’étourdi. D’une main il saisit le tee-shirt qui vient rapidement embrasser le sol. Les poings qui cognent une fois de plus contre le métal froid qui entoure la scène de combat. Sourire en coin, illumine la trogne, lorsqu’une main se lève. Mais dans la foule, la silhouette se confond, se fond. Il ne devine pas l’type qui est prêt à venir lui donner une bonne raclée. Prêt à essayer… « Toi là bas ? » Questionne-t-il, ébloui par les phares trop puissants qui éclairent sa position. Toi… Le mystère reste entier, l’espace de quelques secondes, qui paraissent  durer des heures, Elven est en haleine, les poings serrés, les muscles contractés. Lui aussi il est prêt à remettre ça, alors qu’il est à bout de souffle, à bout de nerf. Mais comme une drogue, il est incapable de s’arrêter…

 
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Inspiration. Le corps se faufile dans la foule, fend les regroupements de carcasses. Les prunelles glissent sur les courbes, les mâchoires. ça toise un peu, ça jauge beaucoup. Léger pas de côté, la Dame qui arrive se veut féline. Les fragrances chatouillent ses narines. Hémoglobine, sueur, peur, ça se mélange, ça danse. Expiration. La main se pose sur une épaule, ça pousse un peu, juste pour se frayer un ultime passage. Le passage surplombant la cage, vers les lieux de combat. ça hurle, ça expulse la rage comme la frustration. La colère, la haine peut-être ? Cette violence refoulée depuis trop bien trop longtemps. Ces exactions, ces accès, les excès. Ce qui remplace les mots autant que les maux. Les poings parlent, chantent leur sérénade. Ils tapent, sur des mesures effrénées, boostés, remués par la foule en délire. Elle acclame, quémande, exige presque. Alors… Malakin observe.

Dame de feu, Dame de vœux, elle fixe, et se perd. La rixe, manque d’air. Les perles de sang volent au quatre vent. Elle analyse. L’homme lui rappelle bien des choses, la ramène à bien des événements. Force dans la danse. Violence dans le torse. Elle revoit les champs de bataille, ces têtes brûlées, ces hommes et ces femmes lancés à la volée pour combattre… Ceux qui n’ont rien à perdre, tous crocs dehors. Le rouge dégoulinant des plaies béantes, de leurs poings, de leurs mains.

Mais ici… Ici il n’y a ni vilains, ni bons, juste des âmes damnées en quête de défouloir, d’animation, de spectacle. Depuis la fin des conflits, certains expriment un manque, d’autres expirent les traumatismes, les nourrissent. Car les insomnies produites par les cauchemars entraînent les corps à lutter et les esprits à exiger une échappatoire rédemptrice. Nombre d’entre eux frôlent la folie. Peut-être que l’homme dans la cage est de ceux-là. Mh. Les phalanges frappent, butent. Il n’y a rien qui semble arrêter l’animosité du mâle en perdition totale. Malakin penche la tête légèrement sur le côté, le sourcil s’arque, le nez se fronce. Les bras se joignent, se croisent contre son torse. Les murmures sont volages, sont à la fois effrayés, circonspects, admirateurs et amusés. Si le combattant est à la fois acclamé et adulé, il y a ce froid qui caresse les carnes des moins téméraires. Un regard à gauche, les yeux de Malakin se posent sur un jeune homme vomissant ce qu’il avait dû boire. La vue du sang et des violences n’étaient clairement pas pour les mirettes de tous. En se concentrant davantage, il s’agissait d’un jeune soldat fraîchement enrôlé. Un sourire se dresse sur les lippes de la Dame. Il n’était pas prêt à la bataille si l’une d’elle devait éclater.

Le rugissement craché hors de la cage lui fait tourner de nouveau la tête vers son intérêt principal. Le lion ou le loup peut être,  demande, exige un adversaire, là les griffes agrippées au grillage. Il ne semble pas avoir de réponse à sa requête. Une main se dresse, et c’est la sienne. ça rit un peu par ici, ça acclame par là. Mais Malakin est connue par d’autres, et c’est l’inquiétude qui peut être lue dans les prunelles de certains, ou de la sérénité dans celles des autres. Les pieds s’amorcent sur les marches, les descendent une par une. Le halo exacerbé de lumière la couvre jusqu’à ce pivot qui l’emmène à l’entrée de la cage. La Louve se glisse par cette porte enjambant le corps évacué. Un regard vers la carcasse défoncée, la brune expire un “Ah !”

Les traits ne laissent rien paraître comme un suspens. Elle se place, ancrant ses rangers au sol, le frisson l'électrice de ses pieds jusqu’à sa nuque. L’adrénaline t’attrape et te cajole comme la meilleure des mamans. La proximité dont elle dispose désormais avec l’homme qu’elle va combattre lui permet une analyse plus précise. Les iris parcourent la peau découverte. La peinture pourrait être belle, musculature harmonieuse, la toile bardée de bleus éparses, d’hématomes, de cicatrices. T’es en face d’une force brute. T’es en face de Ténèbres plus fortes que les tiennes. Tu vois le mal qui le ronge ? Le vois-tu dans ses yeux Mala ? Le vois-tu dans ses méandres ? tu t’y perdrais presque. Mâchoire carrée, nez cassé. Il a vécu des choses… Et quand elle croise effectivement son regard, elle sait, elle reconnaît. Comme un premier coup. ça te rappelle, ça te rappelle qu’il y a des effluves, des relents de guerre, de coups en traître, de l’obscurité dans la lumière. Tu te rappelles que vos croyances sont contraires. Le museau se dresse dans les airs. “Bien, bien. On s’lance ou on s’matte en chien d’faïence ?” Toi t’es prête, louve dans l’attente. Louve dans la détente. Tu t’apprêtes. Ton palpitant joue dans ta cage thoracique des boom boom excités. Il demande que d’assouvir l’ivresse. Ton esprit réclame sa dose, s’empresse. S’empresse d’imaginer tous les coups possibles, de donner. Et ton corps de te murmurer. Te murmurer que ça t’apportera cette satisfaction que tu ne peux… non… que tu ne veux pas mettre ailleurs. C’est cette danse des corps qui t’est destinée. Plus jamais l’autre.


 
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@Malakin Astar.” & running your way La main se lève, parmi les relents indigestes des badauds en quête de sang, d’adrénaline. Et dans les tempes ça pulse comme un moteur de TIE, ça frémit, ça bat la mesure, irrégulière… La main se lève et fend la foule. La silhouette féminine, se la joue féline, louve au regard de braise, la lune pour maitresse. Piqué au vif, Elven suit attentivement la femme, se mouvoir dans la foule. Le myocarde arrachant des battements dans sa poitrine, toujours plus violents. L’adrénaline qui draine tous les pores de son corps. Ça te rappelle quelque chose, ta la mémoire qui t’taquine, qui t’joue des tours, et pourtant, ce visage tu l’reconnait. Il ne t’indiffère pas. Etoiles contraires, vous vous êtes déjà croisés, toisés… Et visiblement elle n’en a pas eu assez… Fière et frêle… en apparence seulement. Cette silhouette s’approche, se tend, se glisse dans la cage. Les lumières la suivent comme une déesse de l’au-delà. Elle embrasse, embrase… son corps, lui donne une allure rebelle. Et celui d’Elven incapable de se détendre, se crispe, s’enlise. Elle semble bien mince, bien trop menue pour ta carcasse animale, dévorée par la violence de ton passé. Mais au fond tu sais, que si elle se présente à toi ici et maintenant c’est pas pour te conter fleurette… Et d’un pas décidé, tandis qu’Elven tourne sur lui-même afin de lui faire face, elle s’approche d’un pas sûr, décidé. Comme une championne qui n’attend que son trophée, elle n’a pas peur de se salir les poings.

D’un regard sombre, insistant, percutant, il la dévisage sans hésiter. Mâchoires serrées, laissent deviner un mince sourire sur ses lippes carnassières. Il est remonté, déchainé. A l’intérieur ça boue, de voir l’impertinente oser. Mais au creux des tripes, tout au fond de l’estomac, un poids alourdit tout son être. Et dans la salle, les cris, les encouragements, la stupeur de voir cette femme prête à affronter la bête, ne le perturbe en aucune façon. Il n’y a quelle, seulement elle. Ton regard se plante dans le sien. Vos iris et vos âmes le temps d’un instant se confondent. Elven n’hésite pas à s’approcher au plus près de la championne, d’une légère tête de plus qu’elle, il la regarde de haut, cherche à assoir sa domination. En vain. Les souffles s’entrechoquent, le parfum vorace de l’homme englobe les effluves sucrés qui émanent de la douce. Sourire malsain, sur les lippes, l’homme se demande comment il pourrait gagner ce combat sans abimer son joli minois. Ce serait dommage… un pur gâchis non ? Ça te fait quelque chose d’affronter une dame, ça te rumine à l’intérieur, retiendra-tu tes coups ? Il n’est pas impossible qu’à cet instant précis, Elven se sent pris au piège. Mais les souvenirs d’un lointain passé, redonne de l’eau à son moulin. Ça excite toutes les fibres de son corps : l’ennemi reste l’ennemi non ?

Incisive, la belle casse ce passionnant échange de regard, arrachant au passage un faible rire à Elven, qui ne peut pas lui retirer son sens de la punchline. Ce à quoi il répond : « Ça dépend, faut qu’je sache… après, on finit chez toi ou chez moi ? » Petite pique, un poil sexiste à la volée, à croire qu’elles ne sont faites que pour coucher à ses yeux… Homme blasé, mal rasé, harassé. Y’en a plus que pour ses besoins les plus primaires, quid d’un échange mesuré. Le son de cloche annonce le début du round et Elven souffle à sa proie : « Surtout ne retient pas tes coups. » Conseil avisé, de celui qui se jure ne pas la laisser ressortir d’ici avec la victoire. Mais au fond ça bouillonne car il n’aime pas devoir dévisager les jolis minois comme le sien, il n’aime pas violenter une femme, il préfère même que ce soit elle qui donne les premiers coups, histoire de se conforter dans son idée masculiniste qu’il ne saurait que rendre les coups, la pareille, se défendre et puis c’est tout. Un doigt se glisse sous le menton de la guerrière, soulevant son menton vers lui, avant de finalement la repousser dans ses retranchements en cognant ses épaules avec ses paumes. Alors qu’est-ce que tu attends ? Je croyais que vous étiez pas là pour vous bouffer du regard, mais pour vous bouffer des bleus…


 
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@Elven Nazar .” & running your way ▶ Darkside

Dans la tête, l’impact. Dans le cœur, l’entracte. Dans le corps, l’arnaque. L’univers est blagueur. Est ce le karma ? est ce le destin qui se moque des âmes avec véhémence ? est ce toi qui cherche Mala ? Est-ce toi ? Oui parce qu’après tout, qu’est ce que tu fous là ? comment justifieras tu tes bleus demain ? Te porteras-tu pâle ? Surement. Le mâle en guise de tête chercheuse, il toise tout autant. Et ça glisse sur Mala comme un voile de dégoût de soi. T’as subitement un doute, confonds-tu l'homme en face de toi ? Avec cet amant que tu as eu autrefois, te dévisageant comme un morceau de viande avarié qui ne saurait lui donner d’héritier ? Tu ne sais plus, Mala. Tu ne sais plus alors que tu croises son regard. C’est déstabilisant. Mais t’sais, t’sais qu’il ne faut rien montrer. La Dame ne se déshabille point de son sourire plein de répondant. Parfois les mots sont moins parlants, triste paradoxe. Mais la gestuelle reste l’arme première. Dans un combat… Rien ne vaut les maux qui guident les poings.

Il s’avance, le soldat. Il s’avance, mais elle ne recule pas. Les vagues jointes, les souffles entremêlés comme les âmes damnées. Elle ne ploie pas. Non. Mala ne veut pas faire de cadeau aussi facile que celui-ci. Pas de chance pour lui. La Dame n’est point fragile, n’est point assez candide. On pourrait croire à deux connaissances. Regardez vous… Regarde toi, Mala… Regarde le

La voix s’ajoute aux mirettes et là, encore une fois… Le froid englobe Malakin. Les pensées se gèlent quand cette petite fille apparaît dans ses yeux. Cette petite brunette… Ah… Ah… Te souviens tu… Te souviens tu de ce moment de douceur dans toute cette merde ? Cette fleur dans ses mains ? Moment qu’on nous a gâché… retiré… J’me souviens de cette haine soudaine qui aurait pu me faire tout lâcher… Mais t’sais… ça a donné davantage envie de se battre… Paradoxe absolu. Quand nos regards se sont croisés on a juste déchanté. Mais il n’en est rien ici. Le souvenir n’est plus. Les camps restent encore ancrés dans les carnes déterminées à remettre le couvert. Ils sont comme ces deux amants ivres de désir à assouvir. Sauf qu’il ne s’agit pas d’amour, ni de désirs, que non. Il s’agit de frustration fugace et prenante, ainsi que de rage gardée trop longtemps en dedans.

A y réfléchir, y a trop, trop de trop. Violence, horreur… Mais quitte à y être, autant s’y perdre. Notre âge nous fait défaut, nous sommes voués à ce que nous sommes, le temps n’est plus avec nous, le destin n’a plus de plan pour des loups comme nous. Quitte à sombrer dans les Ténèbres, autant le faire avec un vieil ennemi… Non ? Non ?

”Ah… Ouais mais nan, ça vaut pas l’coup.” elle marque une pause et reprend ”T’es trop cassé, tu t’endormiras avant que ça soit intéressant. J’veux m’préserver mon after.” Sourire jaune sur les lippes. Vile de répondre à cela. Tu devrais avoir de la fierté… Non ? Ah oui c’est vrai. Ton corps, un outil… Tout le blabla. Mala… Quand vas-tu t'accorder un répit… Jamais. Jamais… A quoi bon.

La cloche retentit et chasse les pensées. L’homme l’interpelle une nouvelle fois, ce à quoi elle répond le museau de nouveau dressé par le doigt qu’il glisse sous son menton. ”Si tu savais combien j’ai pas envie d’les retenir. Et pourtant tu doutes. Tu doutes rien que pour ce moment d’atrocité partagé. Elle se contente de croiser les mains dans le dos, et quand il relâche prise, ses lippes tressautent. Le mâle a cette étincelle dans le regard, ce tressaillement. Ce truc. Douterais tu aussi ? Les paumes de l’animal impactent les épaules de sa semblable. Vous êtes deux loups pas si différents mais qui cherchent l’excuse. L’élément qui donnerait le mouvement, le feu, les flammes de cette danse, cette danse des corps que vous connaissez que trop bien.

Mais elle profite. Elle profite de l’élan de l’impact pour l’emmener vers la chute. Ses phalanges agrippent les poignets. Le poids plume insiste, les courbes bougent pour terminer la prise. L’entrainant au sol avant de s’écarter. ”Exigez et vous l’aurez” dit elle avec un sourire alors qu’elle s’éloigne un peu, féline, ondulant sur le côté. Loin du mouvement de séduction, il s’agit plus de provocation. Elle sait qu’elle n’aura pas tant de chance, mais elle prend. Elle prend d’une côté ce qu’il voudra bien lui donner. Cette adrénaline qui te booste, te bouffe et t’enivre. ça alimentera le palpitant, l’âme, détruira le corps suffisamment pour ne plus penser à la Mort, les horreurs, pansera les traumatismes jusqu’à la prochaine danse. Car il n’y a point d’autre réconfort possible. Ceci sera la récompense. ”On n’a pas l’temps d’bronzer” Impatiente, elle tente de lui donner la raison, le lancer dans l’action. Car pour lui, comme pour elle, sortir de là sans se battre, ce serait presque honteux. Et soyons clair… ça n’apporterait rien à leur Ténèbres.


 
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@Malakin Astar.” & running your way Les mots incisent, ça taille nette dans la plaie béante. Lui ? S’endormir ? Elven étouffe un rire. Elle manque pas d’air putain… Le corps inondé d’assurance, elle ne semble pas ignorer à qui elle affaire et en même temps, elle donne l’illusion de contrôler la situation. La belle ne quémande pas la place de l’alpha, elle s’y installe simplement comme une reine. Et putain ça lui plait… Ça lui fait un truc de voir cette assurance, dommage que la lionne ne semble pas – encore – sensible à ses charmes… Pas grave. Elven n’est pas là pour lui faire la conversation, mais pour la baston. Alors soit ! Si c’est ce qu’elle veut… La sonnerie retentit, et bien vite le sérieux se fait. Il la pousse mais elle l’attrape par les poignets, Elven chute. C’est exactement ce que tu voulais… n’est-ce pas ? Ne pas avoir à donner le premier coup… L’impact est faible. La silhouette de la belle s’alourdi contre la sienne, l’écrase au sol. Les spectateurs hurlent, intiment l’homme de ne pas se laisser bouffer par une demoiselle. Féline, elle se dégage, habile elle se la joue provocante, presque il la trouverait séduisante… Bien vite, elle lui ordonne de ne pas croupir plus longtemps et de se relever pour en finir. Sourire brisé, doucement il se lève comme pour faire durer le suspense.

Combat corps à corps, ou danse de salon, Elven est en train de se demander si elle ne se fout pas de sa gueule. Ruminant un instant le regard planté sur les courbes agiles de la belle, l’homme puise dans ses tripes, sa hargne pour lui montrer qui commande ici… Visage fermé, l’homme se relève, prendre une grande inspiration avec de plante un regard noir sur elle. Tu joue les gros durs, les gros bras… Mais avoue qu’tu sais pas comme t’y prendre… Non Elven n’en a aucune idée. Alors comme un loup mal nourri, un lion mal léché… il puise finalement dans ses instincts les plus primaires. Brutalement, il se rue d’un pas rapide sur elle et l’attrape par le cou avant de la plaquer avec force contre la grille de la cage. L’encéphale claque et la guerrière se fait prisonnière des griffes acérées du mâle. Respiration haletante, myocarde déchainé, le mâle semble subitement se désinhiber. Presque, il redeviendrait lui-même. « Ne m’fait pas croire que t’a qu’ça dans le ventre ? » Provocation à peine voilée craché au visage de la femelle. Et à nouveau les souffles se confondent, les visages se rapprochent, les iris s’accrochent.

Il y a comme un truc qui t’attire, t’arrives pas à l’expliquer, juste à le sentir… Ta main contre son derme, ton regard figé sur le sien, t’es comme un train d’essayer d’imprimer la lueur qui danse au fond de son iris. Ya quelque chose qui t’retient, qui te donne envie d’y retourner inlassablement… Dans un combat à la loyale, l’homme n’hésiterai pas à faire éclater son poing dans les cotes de son adversaire. De lui agripper la crinière et de lui faire passer l’envie de faire mumuse avec lui plus longtemps. Non Elven, il n’hésiterait pas… jamais. C’est pas l’genre à faire durer le plaisir. Plus c’est efficace mieux c’est. Mais là y’a un truc qui cloche. Ça sonne pas net dans sa tête, ça tourne pas rond, le moteur qui ronronne au lieu de bombarder. Il hésite, se confond en déblatérations inutiles. C’est pas l’genre non, à discuter avec ses victimes. Car elles finissent toutes par l’être.  Et les souvenirs remontent…

Ce jour-là tu te souviens, oui très bien… Cette jeune fille. T’étais le mal, elle n’était qu’un dommage collatéral. Et pourtant t’as pas résisté à l’envie de la rejoindre, de la protéger, cette gamine… T’es qu’un putain d’abruti qu’à jamais choisi le bon camps… Elle c’était simplement l’ennemi, mais ce jour-là, vous auriez pu juste fuir ensemble… Juste être vous et pas des pantins armés jusqu’aux dents…



 
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@Elven Nazar .” & running your way ▶ The Warning - Choke

TW - fb décès enfant lors d’un conflit.

L’encéphale dans la tempête, l’encéphale dans l’ouragan. Pris à partie, pris dans les tourments. Il est étrange, il est étrange cet instant. Comme suspendu dans les airs, comme vibrant encore d’une chaleur indécise, ne sachant pas où se poser, sur quelle pensée s’étendre. Et lorsque la cloche retentit, cette chaleur s’engouffre et claque contre les parois comme une vague sur les rochers. Le palpitant s’arrache de la poitrine alors que l’âme s'empale contre les pics acérés du crâne. Le mâle cherche et trouve. La Dame saisit la perche et prouve. Mais cette amertume picote la gorge. Il y a ce truc, là. Tu le vois, tu le sens. Il t’innonde, te broie et te bouffe. Y a un truc qui cloche. C’est bancale. C’est quand elle le fait tomber, qu’elle tique. Elle bout. Malakin rugit à l’intérieur. Elle sait. Elle sait, putain.

La Dame a envie de jurer. Mais elle observe. La louve ondule dans la cage, en quête de griffes. Peut-être guettes-tu la punition, Mala… Peut-être la guettes-tu d’un semblable, ce semblable de camp opposé. Et pourtant, pourtant… C’est étrange… Elle ordonne, elle fustige. Parce qu’ils ne sont pas là pour compter les pâquerettes, compter les plaies de chacun, compter les perles de sang qui colorent le sol dégueulasse de la cage. Il se relève alors, c’est las, nonchalant. Les prunelles se posent sur elle. Noirceur, les iris bercés par les Ténèbres. La brune ne détourne pas, elle soutient. Et c’est comme se prendre les pieds dans le tapis. ça surprend, ça emporte et je chute. Se retenant aux berges de l’âme, elle attend et étire légèrement ses bras, inclinant à un angle restreint, comme pour inviter son adversaire à se lancer quand il veut. Inspiration. Y a pas que ça à faire et pourtant c’est comme s’ils mettaient en place un contexte. Le corps se balance d’un pied à l’autre. Cette sensation étrange ne quitte pas son échine qui ne trouve de repos, comme une gêne… Soudainement, le souffle s’échappe de sa poitrine et se coupe.

T’as pas arrêté de penser, Malakin Astar. T’as pas arrêté. Et te voilà la gorge prise entre les phalanges brutes du mâle. Qu’en penses tu ? Ne te sens tu pas idiote ? Pire, conne comme pas deux ? C’est digne d’une débutante ça. T’sais ? ça vibre en dedans. Les paroles rauques la ramènent à cette réalité. Celle où la foule hurle, hue, encourage, crache. Cette réalité où les deux êtres existent, paumés dans leurs ombres. Elle laisse approcher, portant ses phalanges sur celles du combattant. La pulpe des doigts rencontrent les légères coupures, les rugosités des doigts. Tes mains comme les miennes ont souffert, ont fait souffrir. Nous ne sommes pas le premier de l’un comme de l’autre et nous ne serons certainement pas le dernier. Le souffle se perd, s’entremêle avec celui de sa nouvelle ombre. Tu t’ajoutes à toutes les autres qui me toisent, me jugent ou s’efforcent d’errer dans mes méandres en soupirant de pitié, d’inquiétude et de lassitude.

Le temps semble se suspendre. Les cris deviennent flous, brouillons, lointains. Parce qu’il est parti ailleurs et toi tu l’suis. Tu l’suis. Et à ton plus grand dam, tu ne peux retenir ce qui te coule sur la joue.

~~~

Arme à la main, le capitaine parcourt les terres. Reconnaissance, ça guette l’ennemi. Et pourtant… Dans l’horreur, il y a “elle”. Les rires enfantins claquent dans l’encéphale. Ça attire la brune qui se dirige vers la zone d’où provient ce doux son d’une innocence implacable. Le sourire aux lèvres, Malakin se laisse guider, bercer. La bambine est là, à cueillir des fleurs, seule. Et ça… ça… ça ne lui plait pas tant, Mala. Elle se joint alors et se dirige vers l’enfant qui ne veut qu’offrir ces putain de fleurs. Et plus le film se repasse devant tes yeux, plus ça te défonce le myocarde, le faisant exploser à chaque battement. Il est pas loin le mâle, il apparaît. Et par réflexe, ils se jaugent, se visent. Et pourtant, l’enfant fait office de paix, de rassemblement, elle se balade alors… entre les deux carcasses guerrières… Elle force à baisser les armes, à tendre les doigts vers les tiges florales plutôt que de les garder sur les gâchettes. Et presque alors… Presque il y a ce sourire qui vous lie toi la louve et lui le lion. Sourire, alors que la fleur se porte à tes narines pour en humer le parfum. Sourire qui s’éteint lorsque ton visage et le sien se peignent d’hémoglobine. Que la surprise et le sursaut vous tirent de cet instant suspendu. Et que tu t’effondres, hurlant à plein poumons. Les armes se dressent et ça tire dans tous les sens. Les regards sont effarés, apeurés et comme trahis.

~~~

Malakin inspire subitement lorsque l’on vient lui chatouiller les côtes pour reprendre le combat qui semble ne plus être du goût de l’assemblée. Elle sort de sa transe. Sa paume rencontre la pomme d’Adam de son adversaire, c’est franc, suffisamment pour se tirer de là. Essoufflée, elle s’écarte, reprend sa respiration.

“Qu’est c’tu fous, putain ?! Vas-y !”  ordonne-t-elle la rage au ventre, rage frustrée. “VAS-Y !!”  s'époumone-t-elle finalement.

Est ce un ordre pour lui ou pour toi ? Elle se lance alors sur son adversaire, profitant de son instabilité pour le renverser avec son propre corps. De ses poings, elle martèle le torse de l’homme. Tu ne sais plus, hein ? Tu ne sais plus, Malakin. “T’as pas l’droit, p’tain !” Elle lève une nouvelle fois le poing.

Tu cherches Malakin. Tu cherches l’électrochoc qui te ravagera le corps, l’âme et le cœur. L’étincelle de glace qui éteindra le feu qui te consume. Tu penses à elle, tu penses à l’homme que t’as fait l’erreur d’aimer, tu penses aux horreurs partagées et tu te dis que lui… Lui… Celui qui se trouve en dessous pourrait t’apporter ce combustible. L’eau à ton moulin. T’apporter de quoi échapper aux traumatismes… Ta dose pour t’éloigner… C’est comme ça que ça s’passe, non ? Mais t'ignore si finalement cela te satisfera. Ce serait d’autant plus parlant que cela vienne de lui… Et pourtant… pourtant… Vous êtes là à tatonner…. Et pourtant… Pourtant… vous êtes là… à exister.

 
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@Malakin Astar.” & running your way Les provocations vociférées, les coups engagées, n’ont de cesse de détourner les deux égarés du bon sens. Les phalanges attrapent, serrent et cognent. Elles enlacent… pour faire chuter, elles glissent pour faire s’écraser les corps dans une danse macabre. Les âmes en peine ne parviennent à trouver la lumière, la réponse à leur égarement et s’enfoncent petit à petit dans l’abime de leurs songes déstructurés. Ils pensent au passé. A leurs souvenirs partagés. Anamnèse destructrice, qui continue, las, de les éloigner en vain. Sentiments camouflés, il n’y a que la rage qui exulte à corps et à cris… à crocs et sang. Les regards se toisent, tandis que les dermes impriment les marques de leur perdition. Elven fixe, se perd un instant dans sa tête. Ça tambourine violemment dans la poitrine, et l’homme regarde sans regarder, et dans le sien, dans son autre il croit deviner le même songe. Il croit comprendre qu’ils ne sont pas que des inconnus, qu’un jour, leurs iris se sont croisées, leurs âmes se sont rencontrées. Ce n’était même pas une vrai rencontre, juste un moment suspendu dans le temps, un temps incertain où la guerre n’existait plus. Mais ces quelques secondes qui t’on parues une éternité, tant tu t’y sentais bien, mais tout cela n’a presque pas existé, car l’instant ne fut que fugacité.

Profitant de cet instant d’égarement, la louve glisse ses phalanges sur celles du mâle pour le démobiliser tout en lui assénant un coup sec dans la glotte. Le souffle coupé, l’homme lâche sa proie et recule d’un pas désorienté. Il éructe, crache du sang. La garce, elle ne t’a pas raté ! Il se redresse, la cherche du regard, tandis qu’une main rabat la chevelure sur le crane endoloris. Perplexe face à son silence, face à son manque d’initiative, la femme lui crache toute sa frustration à la figure. Gueule enfariné, souffle court, l’homme ignore sa supplique, hésite, jusqu’à ce qu’elle décide pour lui, pour eux. Elle s’élance, suffisamment fort pour le faire basculer au sol, écrasant tour à tour ses poings dans ses cotes. Elven, n’y répond presque pas, presque plus. Comme s’il acceptait sa sentence. Comme s’il acceptait d’être à son tour maltraité, corrigé. Lui accordant la puissance, réduisant à néant sa force animale.

Mais sans prévenir la dame, s’arrête net. L’accuse, lui interdit de ne pas agir, de ne plus répondre à sa violence. Les yeux dans les yeux. L’homme reprend son souffle, fronce les sourcils et la dévisage. Cotes sensibles, il sent le corps de la belle se tendre alors qu’il se trouve toujours prisonnier entre ses cuisses félines. Un lapse de temps plus ou moins certain, un temps de latence durant lequel l’hésitation danse dans les prunelles de la guerrière. La flamme qui vacille durant quelques millièmes de secondes, la raideur lui gagnant la nuque intime l’homme d’agir, de s’engouffrer dans la brèche et d’abattre ses dernières cartes. L’occasion est belle, l’espace est grand, comme le tapis rouge qui lui ai spécialement déroulé, l’homme sent l’envie de s’y pavaner et d’en finir avec elle.

Avant que le poing féminin s’abatte dans sa trogne, il la saisit et retourne la situation la coinçant à son tour entre ses jambes. La dominant de tout long, l’homme serre les dents, tandis que son front perle de sueur à mesure que le cœur batte la mesure dans la cage thoracique. A son tour il sert le poing, à son tour il la menace de son ultime sentence, à son tour il hésite. Ca vous bouffe de l’intérieur l’un comme l’autre. Cela vous broie sans que vous y puissiez quelque chose. Cela vous prend aux tripes, et vous paralyse dans votre fureur, et vous n’y pouvez rien ! C’est plus fort que vous, cette envie, ce besoin d’exprimer votre rage. Vous vous lancez à corps perdu dans votre danse macabre, et aucun de vous deux ne semble vouloir l’arrêter, vous parant de faux semblants… Comme un cri de guerre, un cri de douleur qu’il expulse de ses tripes, Elven écrase violemment son poing… de toute ses forces de tout son être… Contre le sol, près du visage de la louve. « PUTAIN !!!» Violemment le souffle brulant du mâle percute le derme de la belle. Les iris s’abiment dans leurs autres. Puis un dernier regard, un dernier souffle à son égard, et l’homme se relève. Dans un chuchotement à l’oreille de l’arbitre, l’homme déclare forfait et quitte la scène sans se retourner. Sans lui accorder une seconde de plus. Las de cet échange dans lequel il n’arrive pas à se donner. Il retient ses coups et déteste cela, elle non. Elle ne l’a pas épargné, un seul instant et le sent.

Pénétrant quelques instants plus tard dans les vestiaires, sous les huées du publique, la porte se referme derrière lui dans le calme. Le visage se pare d’un masque face à ses personnes qui l’applaudissait il y a encore à peine quelques minutes. Enfin seul il finit par exploser, et écraser son poing contre le métal froid d’un des casiers suspendus… Les pensées troublées, Elven ignore la douleur qui lance un peu plus ses phalanges. Toujours ce même poing. Et toujours ce même regard qui hante ses pensées. Foutus songes, foutus souvenirs qui te bouffent de l’intérieur…

 
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@Elven Nazar .” & running your way ▶ The Warning - Choke

L’océan déferle sur les côtes. Sur tes côtes. Les vagues se répandent, s’étirent et s’explosent contre les rochers, contre ton cœur que tu ne peux réprimer. Les émotions sont perfides, acerbes. Elles insultent. Plein tumulte. Bercée entre chaos et ténèbres, tu imprimes le moindre flot sur tes songes. Les phalanges à peine engourdies, les lèvres au bord du gouffre, Mala guette encore la moindre réaction. Elle lit le néant lorsque ses prunelles rencontrent les portes de l’âme de son opposé. Où es-tu ? Où es-tu toi ? Toi le mâle dans le mal. Te tortures-tu toi aussi ? Ou exultes-tu ? Toi aussi tu la vois des fois ? Dans les recoins ? Toi aussi te perds-tu quand tu retournes dans une clairière ? Elle déglutit alors que son poing est arrêté par son adversaire. Un sourire peut-être. Malencontreux, elle ignore. Moi, j’la vois. T’sais j’la vois comme l’enfant que je n’aurais jamais. J’la vois quand les fleurs explosent quand viennent les beaux jours, j’la vois rire. Et ça… ça … c’est le plus douloureux.

La scène peut paraître sensuelle, brutale. Et ça bouge dans la foule, ça s’excite. ça se remue, ça hurle, ça tremble, ça vibre. Enfin hein. Faut qu’on s’lance, t’sais. Faut qu’on fasse c’qu’on est venu faire. Tête à tête avec le plafond, les lumières poussiéreuses et l’homme qui s’insinue. Souffle légèrement coupé lorsqu’il s’installe sur elle. L’esprit fait son chemin. Le poing entame sa descente. C’est franc, c’est rapide. ça ne prévient pas. Pas vraiment. Les paupières se ferment. Mais il n’y a pas de douleur, juste celle que le cri du mâle inspire.

ça déchire le coeur autant que l’âme. La Milicienne sent son être vibrer et répondre en échos. Putain. Ouais. Putain. On a que ce mot à la bouche. C’est un mot dégueulasse, c’est moche, ça ressemble à rien mais ça correspond bien à ce qu’on ressent. La cage thoracique se soulève pour inspirer. Les yeux s’ouvrent à la face de l’adversaire. Si près, si loin encore. Le palpitant s’agite davantage. Je vois les portes, je vois les portes de l’âme. Elles sont fêlées, abîmées, les serrures défoncées. Certains ont dû vouloir y entrer, les forcer peut-être. T’as dans les yeux cet interdit, cette obscurité tenaces, comme des orages constant, des pluies interminables. ça me bute, ça m’bouffe mais j’te comprends. Le corps expire et les souffles s’entrechoquent dans cette valse. Un frisson parcourt le dos de Malakin qui ne peut le réprimer. Il fait froid non ? Comme si nous côtoyions la glace plutôt que la chaleur. Non ? Comme si la neige grignotait la carne avec cette avidité vorace. Et là, je n'en ai plus envie. Pourtant ça f’rait du bien non ? oui ? La moue de la Dame se déforme alors qu’il la laisse là.

Une larme s’écoule doucement au coin de l'œil. Pourquoi pleures-tu Mala ? Est ce trop ? Est ce pas assez ? Est ce la p’tite ? Est-ce toi ? Est- ce lui ? les phalanges effacent la gouttelette intruse. Malakin se redresse avant de se lever et de murmurer “C’est une blague ?”  Elle le regarde s’effacer dans la foule. L’hésitation vient la lorgner et la bercer entre suivre l’homme ou le laisser tout simplement. Après tout, ils ne se doivent rien… Rien du tout. Ils ne se veulent rien, et pas de bien. C’est à en douter, alors que le combat a frôlé la tempête du néant. Pluie de coups trompeuse, menteuse, elle n’est pas venue comme la rédemption et la libération.

La Dame s’avance vers la sortie alors qu’on lui tend sa somme glissée dans ses mains. “Tu déconnes ? j’mérite que dalle.”

mfh. Putain d’enfoiré Un regard par dessus l’épaule alors que des phalanges viennent d’enlacer sa chevelure et de l’attirer vers l’inconnue. ”T’as raison c’était de la grosse merde.” La poigne de Mala enserre la mise avant de la glisser furtivement dans sa poche. “T’abuse ce sera toujours mieux que contre toi.”  Un sourire carnassier s'immisce sur les lippes de la brune alors qu’elle jauge son adversaire féminin. ”Ferm’la !” Ne se dépeignant pas de son sourire, Malakin laisse son nouvel opposant mettre de la distance entre elles. Un poing part et atteint une Milicienne tout sourire encore. Spasme léger, lèvre légèrement ouverte, elle laisse échapper un petit rire. Le glas. Sonne le glas d’une défaite, sonne la déferlante d’une frustration amère.

Les portes des vestiaires explosent. Le corps s’étale dans le sas. “Pfou hey t’y étais presque, chérie.”  Malakin apparaît dans l’entrée. Son ombre vient fureter avec la carcasse de la combattante à terre. Les trognes amochées, ça saigne par ci, par là. Quelques têtes tentent un regard vers l’intérieur, les rires, les râles. Un des barmaid s’ajoutent à l’équation à qui la Dame donne finalement ses crédits remportés. “Tiens pour les dégâts et pour offrir une boisson à qui veut, j’m’en fous.”

La louve entre alors, se dirige d’un pas décidé vers la lionne qui finalement recule un peu puis persifle. ”t’es vraiment qu’une…” Le pied rencontre la mâchoire. L’ovation avant l’extinction. “Ce fut court mais intense.” On lui redonne un peu de crédit alors avant de dégager la perdante pour l’amener dans un coin sous le regard avisé de ses compagnons.

Les portes se ferment derrière elle.

Les portes se ferment derrière.

Les portes se ferment.

Le dos de la main rejoint le front, puis la bouche pour essuyer les déboires et les éclaboussures. ça picote. Quelques bleus sont à prévoir. Le silence est absolu. Presque. Les expirations font écho. Les mirettes se dressent vers le fond du local. T’es tu terré ici ? Pourquoi ? Songeuse, Malakin finit par sortir de sa transe rencontrant l’état de ses mains. Hémoglobine peinte sur la carne des phalanges. Soupirant, elle finit par avancer. Les pas las la conduisent vers une allée de casier et des lavabos. Tu es là. Tu es là.

Il se dessine devant ses yeux. C’est différent que sous les projecteurs. Le tableau dépeint une vulnérabilité tangible. On l’a tous celle là. Le torse et le dos sont couverts de sang séché désormais, de cicatrices bien ancrées. Ce nez toujours défoncé par la vie, par la mort, par le combat. Cette bouche légèrement entrouverte, qui laisse échapper le souffle de l’animal. Il y a cette autre dimension. Cet endroit où vous n’êtes plus si différent, où tu n’es plus cette milicienne et où il n’est plus du côté obscur. Cet endroit où vous êtes juste deux êtres brisés et déchus. Juste là. Le regard perdu. Le regard repu. Repu de toutes les horreurs vécues. Le nez se plisse et renifle un peu. T’es comme une gosse devant son camarade méchant à le toiser parce qu’il t’a vexée. Et pourtant d’un côté, tu ne lui en veux pas non. Elle hésite un instant, se frottant un peu les mains entre elles. Déstabilisée un peu. La lumière tamisée, l’obscurité dosée, l’ambiance est intimiste et la sensation est étrange.

Elle cesse de toiser, et dresse le museau. “Pour…?”  commence-t-elle se stoppant net, comme une prise de souffle soudaine, comme pour bloquer. Veux-tu vraiment savoir pourquoi ? “Je…”  soupire- t-elle avant de finalement lâcher un “Laisse tomber”.  Elle se détourne pour s’en aller de l’autre côté, rejoindre la zone des sanitaires se perdre devant le miroir et allumer les robinets en secouant sèchement la tête. Les mains rencontrent l’eau et ça arrache une légère grimace alors que l’adrénaline redescend et que ça commence à la lancer. C’est général et tu le sais. C’est un tout. Ton corps te repousse comme si tu le détestais lui. Après tout, n’est il pas qu’un outil, mais tu l’oublies, tu l’oublies, tu le noies pour ne plus avoir le temps ni l’occasion de penser, de te perdre dans des tergiversations, de te lamenter, de repenser… De penser à tout ça. De détester encore le tout. Et c’est pour tout ça, pour tout ça que tu es si bon soldat.


 
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Elven Nazar
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@Malakin Astar.” & running your way Comme une vieille rengaine, l'homme ne peut s'empêcher de glisser vers ses démons. Il ne sait pas retenir sa fureur, et se sentir obligé de le faire provoque en lui un malaise insoutenable. Descendre du ring, sous les huées du public, après avoir déclarer forfait, le met hors de lui. La rage exulte physiquement -encore et toujours- et son poing vient déformer le métal froid des casiers du vestiaire. Le front perlé de sueur, s'écrase contre la paroi, il rumine. Grommelant dans sa barbe de 10 jours, Elven serre les gencives jusqu'à ne plus rien sentir, mâchoire endolorie.  Ses pensées se confondent, doucement, et de façon insidieuse, dans son esprit ravagé le visage de la louve apparait. Visiblement déçue de voir la fin du combat se précipiter, cette dernière ne manqua pas de lui envoyer un « C'est une blague ? » Outrée. La commissure des lèvres de mâle s'étire dans un ultime effort, presque amusé de sa réaction. Qui est elle ? Que veut-elle ? Comment une femme peut elle réclamer toujours plus encore de violence ? Elven piqué au vif pourrait être intrigué, mais las il ne préfère pas retourner en arrière pour la retrouver. Elle doit-être déjà bien loin maintenant, et ce genre de femme risquerait de bien trop lui compliquer la vie...

Soudainement, percuté violemment par une réalité assommante qui se rappelle à lui, une femme traverse les portes des vestiaires et s'étale assez lourdement sur le sol froid de la pièce. Terré au fond comme un loup sauvage dans sa tanière, Elven observe la scène, interdit. Dans l’entrebâillement de l'entrée des vestiaires se dessine à nouveau la silhouette féline de son adversaire, qui écrase sa pompe contre la mâchoire de celle à terre. Un sourcil s'arque sur la trogne crasse du mercenaire. « Ce fut court mais intense, » crache-t-elle à celle qui se fait carpette, avant de finalement déguerpir aussi vite qu'elle est apparue.

Les portes glissent, se referme derrière la femme, dont les traits tirés, sont sans subtilité, brouillés par le sang. La fatigue se lit sur sa peau, son visage passe d'un coup de la lumière à la torpeur, grise sombre, elle semble être une personne soudainement différente. Sans gêne l'homme la regarde, perdu dans ses pensées, égaré sur les lignes sauvages de la belle. D'un revers de main, la tempétueuse cherche à effacer les stigmates pourtant ancrés dans son derme. Les regards se croisent, l'homme se perd, quelques secondes, quelques instants, futiles, il se détourne sans un bruit, sans un mot. Tu ne voudrai pas qu'elle s'imagine que tu l'observes, que tu la dévores du regard sans te retenir... Il choppe rapidement une serviette pour s'essuyer les phalanges saignantes, l'air concentré, il ne peut réprimer un rapide coup d’œil vers la belle, passablement égarée. Menton relevé elle avance, comme un petit lapereau qui essaye de se faire plus grand que le chasseur. Elven l'observe, s'avancer, puis s'arrêter net.

Une certaine beauté s'échappe de sa silhouette, de sa moue imparfaite. Elle a quelque chose qui trouble, qui laisse pas indifférent, et ça t'attire irrémédiablement. Tu l'observes, mais tu n'as rien à dire... parce que jamais les bons mots ne sortent de ta bouche, alors tu préfères les garder plutôt que les étaler. Et tu attends qu'elle te tende la perche, car visiblement c'est ce dont elle a envie sans pouvoir habilement l'exprimer.

Finalement la bouche s'entrouvre, les mots sortent : « Pour…?” » L'hésitation la gagne, alors. « Je... » Puis elle se ravise. « Laisse tomber. » L'homme silencieux, la regarde finalement se détourner vers les lavabos, rincer l'hémoglobine sur les phalanges endolories. Elven n'en dira point plus. Il gardera pour lui ses mots... et ses maux. Ne sachant quoi rajouter, que dire que faire... Tu ne lui doit rien après tout... Ni ton assentiment, ni ta compassion. Il balance la serviette et se place face à un miroir, à un lavabo, à quelques pas d'elle. Allume l'eau, s'éclabousse à plusieurs reprise le visage, à s'observer quelques instants. Grognements dans la gorge lorsqu'il observe son reflet. L'eau se coupe une main passe dans la chevelure pour la plaquer vers l'arrière. Un regard à nouveau jetée vers la femme à coté de lui, les mains se noyant sous l'eau froide, mais ne cessant de saigner.

Le mercenaire retourne alors vers un des casiers, à l'intérieur il prend une serviette et une bande de strap  pour soigner les phalanges, empêcher le sang de s'écouler plus. Puis il marche d'un pas décidé vers la femme. Il coupe l'eau sans lui demander son avis, dans une démarche, un mouvement un peu brute. Puis il prend chacune de ses mains, sur lesquelles il vient tapoter la serviette blanche. Ce geste contraste avec sa brutalité précédente, se montrant étonnamment doux et précautionneux pour ne pas attiser un peu plus le feu de la douleur sur les phalanges de la douce. Puis il la regarde, elle, ses lèvres charcutées, et vient tapoter la serviette sur son visage. Puis nonchalamment il balance la serviette, et tire une bande de strap qu'il arrache avec les dents pour panser les poignets endoloris.  Ses iris viennent alors toiser les siennes, dans un regard soutenu, il entre quelques secondes dans son jeu de qui est le plus fort ? avant de lâcher un rictus et se retourner vers les casiers.

Rapidement il repasse un tee-shirt propre et une veste sombre par dessus, lui arrachant au passage quelque grimaces. Il claque la porte du casier avant de s'aventurer d'un pas décidé vers la sortie du vestiaire. Prêt à partir à laisser derrière lui cet endroit maudit, la silhouette de la jeune femme, et tout ce qui va avec. Prêt à en finir à passer à autre chose à surtout jamais refoutre les pieds ici. Prêt à tout et surtout à oublier il ne peut finalement pas s'empêcher de sorti sans un dernier mot. L'ultime, le seul peut-être, pour écarter tous les regrets potentiels, pour vivre dans le présent et surtout pas dans le passé comme il a l'habitude de le faire.

« J'te propose pas de r'mettre ça mais... un verre ça t'tente ? »

 
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@Elven Nazar .” & running your way ▶ Raign - Don't let me go



Il y a des ombres au tableau,
Des pénombres dans les maux.
J’ai vu les douleurs,
J’ai entendu les pleurs.
Il y avait les cris,
J’nous ai maudit.

L’eau. Dans l’eau, elle voit le sang, l’hémoglobine dégoulinante, crachante. ça m’bute C’est déchirant, quand le coeur s’arrache de la poitrine, que les larmes guettent la porte de sortie dans les yeux. C’est usant, quand l’âme s’effrite au rythme des coups de blaster. Quand ça froisse l’air, que ça fend le vent, quand ça impacte la chaire. C’est étouffant, quand le corps se contracte, s’agite, s’effraie face à la Mort.

Ô Déesse des Limbes.
Me garderas tu pour me punir ?
M’orneras tu d’une nimbe ?
J’mérite pas, sans mentir.

Ô Déesse des Ténèbres.
Me balanceras tu dans les trous noirs ?
M’emporteras tu dans ta danse funèbre ?
J’me fais bouffer par le désespoir.

Plus rien, que le silence ou juste l’eau qui s’écoule des robinets pour couvrir ses mains abîmées, tenter d’effacer la soirée, les combats, les fissures de la violence qui éclatent sur son derme.

Au delà de son âme.
Pourfendue par les drames.

Malakin ne prête pas attention lorsque le mâle vient s’échouer à ses côtés, se laver la trogne, peut-être porter un regard sur elle. Elle est déjà loin, Malakin. Très loin. Elle refait la soirée, les échanges, la rage, la colère, le deuil qui explose à la gueule. Elle refait la scène, la proximité, les confrontations de souffle. Qu’y avait il dans ton regard, toi, l’homme ? J’avais envie de m’y accrocher, m’y perdre. Qu’y avait il dans ton regard ? Toi, mon opposé. Et dans le coin de son esprit, la Milicienne, se rappelle de son ex fiancé qui n’avait pas cette retenue arrivé à un moment de leur relation. Tu m’as désarçonnée, décontenancée. Face à toi, mon adversaire, mon combattant… j’ai perdu pied

Soudain, les songes, les pensées se brisent quand cet homme vient éteindre la flotte. Mala sort de la brume, les paupières papillonnantes. Elle ne comprend pas mais se laisse guider. Il n’y a pas de douceur. Mais elle n’a rien demandé et ne demandera rien. Elle renifle un peu, regardant, observant les paluches du brun s’affairer sur les siennes. Tapotant, essuyant le liquide rougeâtre qui s’épanche de ses micro coupures en nombre. Les gestes ralentissent, font place à une certaine bienveillance. Comme lui, elle ne dit mot. Seuls les maux semblent sortir, se balancer, s’accuser eux-même dans le silence plombant mais plus léger que précédemment.

Ses prunelles dérivent vers les traits de son soigneur. Intrigué, son esprit semble vouloir le détailler dans le calme, analyser cet autre qui s’est tenu face à eux. Le front est tiré par la fatigue et la concentration sur les soins. Une préoccupation semble lui faire froncer les sourcils. Les fossettes ont l’air d’accuser le coup des années tristes. Et ce nez trahit un passif violent. Une hésitation parcourt l’échine de Malakin. Celle de laisser le bout de ses doigts dessiner cette plaie non loin de l’arcade. Créer du contact alors qu’il passe le linge sur son visage. Mais elle ne fait rien. Je ne fais rien. Rien pour ça. Rien pour moi, rien pour toi. La peur dans les tripes, le courage dans les chaussettes et la douceur en panne. Cette répulsion d’avoir soudainement envie de t’apprécier. Fais je cela parce que tu m’accordes quelque chose… ? Quelque chose qui ne m’a pas été donné depuis bien des années ? C’est idiot, c’est une absurdité. Cette stupidité de penser que nous sommes liés.

Les bandes de strap se déchirent entre les crocs de l’homme avec une facilité déconcertante. Recouvrant ses mains, le brun termine son œuvre. Les prunelles rencontrent ses jumelles. Surprise, Malakin soutient, supporte, encaisse. égale à elle-même. L’autre lâche prise avec ce rictus en coin, et peut-être que la Milicienne y répond, légèrement. Cependant, le contact et cet instant suspendu sont vite interrompus. Reprenant place, le combattant s’éloigne. Elle expire un “merci”  faiblard.

La ligne du dos se retrouve dans le sillage de ses iris. Musculature imposante, courbes finement dessinées. Il n’a rien à envier aux autres. Que non. Elle tait ses pensées lorsque le casier claque. Fin de chapitre. Fin d’expérience. Fin de soirée. D’un regard vague, la Dame observe le corps s’en aller, se diriger vers la sortie. Sa carcasse lasse, se redresse un peu pour s’apprêter elle aussi à se barrer de cet endroit. En finir. C’est là, ici et maintenant que nous terminons notre histoire, toi le mâle. C’est là, ici et maintenant que nous laissons la gamine partir avec nos monticules de rage, de colère bafouées, étouffées. Crois tu qu’elle nous laissera ? Crois tu qu’elle cessera de nous hanter ?

Les mots percent le silence comme une épée tranchante et Malakin hausse les sourcils, surprise. Elle soupire, se dirige vers son casier pour en sortir une blouse. Elle retire sans gêne son haut parsemé d’hémoglobine et de poussières pour enfiler son vêtement propre. La douche sera pour plus tard. Elle prend son sac, et l’arrime sur son épaule. Les pas la mènent jusqu’à lui, un soupir encore, un regard vagabond. “On se casse d’ici ?” Dire oui par sous entendu… Sans plus de mot, elle baisse un peu la tête et se dirige vers la sortie du vestiaire pour se perdre loin de cette foutue arène.



 
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