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Sometimes, darkness can show you the light [ft Diar]

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Sometimes, Darkness can show you the Light

Fawn & Diarmuid
Il a mal pour elle, trop, beaucoup trop. Parce que Fawn est une douleur étrange, vivace, qu'elle saigne par ses larmes, celles qu'elle verse, celles qu'elle ne verse pas.
Une petite fille exsangue de bonheur.
Il la regarde se débattre et hurler. Lui, il est fatigué, juste..fatigué. Fatigué d'être ici, d'être là, l'aîné, le général.
Depuis combien de temps courait-il contre son propre coeur? Il avait essayé de se cacher de cette vérité, Diar, il avait essayé... Rester à la base, ne pas bouger, ce n'était pas fuir, n'est-ce pas? Pauvre fou, essaye seulement de t'en convaincre, tu n'y arriveras pas.
Pas longtemps.
Il n'y arrivait plus.
Depuis cinq ans, Diarmuid fuyait sans le moindre regard en arrière, se jetant à corps perdu dans les amitiés et les étreintes. Souvent, il consolait, c'était se cacher de sa propre douleur. Les mots de Fawn, violents, trop violents, venaient de l'y ramener. Et cela était injuste pour elle, pour lui... C'était lui enlever tout l'amour qu'il portait au coeur parce qu'il y avait trop de douleur, qu'il ne pouvait apaiser le monde entier, jamais.
Il avait essayé, capable de sourire, capable de mentir...capable de se prendre pour un dieu tout puissant avec ses conseils, sa sagesse.
Tu n'es pas dieu, tu n'es pas puissant. Les gens t'oublieront, Diarmuid, c'est ce que l'on fait des béquilles.
Une phrase le poignarda, alors même qu'il n'en entendit pas tous les mots, perdu dans une sorte de brouillard soudain. Un bourdonnement à ses oreilles, comme une explosion.
Cinq ans ou cinq secondes, n'avait-il pas rêvé chacune de ces années après tout, pour finalement reprendre conscience au coeur du charnier?
”De toute façon, un jour où l’autre cette fuite en avant aurait pris fin. “

Pour lui, cette fin était aujourd'hui. Parce qu'une fillette avait eu le courage de hurler les mots de douleurs que depuis trop longtemps il réfrénait. La digbnité, l'orgueil...l'honneur...y avait-il vraiment une bonne raison pour s'amuser à ne pas comprendre pourquoi son coeur ne bat plus?
Diarmuid, tu as trop voulu aimer, cesse de fuir désormais.
Et qu'est-ce que cela voulait dire, hein?
Qu'est-ce que cela changeait?

Non Fawn, le pire c'est que tu as eu raison de le faire...

Hurle, ou plus jamais personne ne t'écoutera. Et tous ces autres à qui, sous couvert de cette autorité dérisoire du grade, Diarmuid avait ordonné de se la fermer... Qu'étaient-ils devenus, tous, pour se faire bouffer par le deuil comme cela et à vouloir de ce destin pour d'autres ? Parce qu'il songeait à cela pour Fawn, la recruter bien sûr, oui il y songeait.
Lui retirer le droit de pleurer, lorsque trop courageuse, elle méritait simplement qu'on la laisse s'abattre de tristesse.
Quand le ferait-elle sinon?
Ils ne se posaient pas ce genre de questions pour les recrues, pour la simple et bonne raison que celles-ci ne revenaient pas toutes de leurs premières missions.
Est-ce que l'on pouvait pleurer après la mort?
Ne manipulaient-ils pas chacun de leurs soldats avant autant de facilité que le Premier Ordre, ses troopers?

Tu as des responsabilités à prendre, des qui n'appartiennent qu'à toi

Lui, n'importe qui d'autre aurait pu devenir général à sa place.
N'importe qui.
Elle, par les lois du sang, son rôle était défini.
On ne pouvait échapper au sang...

J'ai failli commettre l'irréparable et te donner un poids de plus sur les épaules, par pure égoïsme, simplement pour ta compagnie. Ces mots que tu as hurlé, s'il n'y avait pas eu cet homme, tu les aurais tus n'est-ce pas? Pourtant ils me sont adressés tout autant.

Et alors?

“[color=olive M'autorises-tu à t'accompagner? Cela...te donnera le temp...celui de pleurer encore un peu. Tu ne seras pas la plus adulte à charge, tu pourras, oui tu pourras..[/color]”

Il pensa à Sehrin, à Jade, à tous ces coeurs, à tous ces visages à qui il n'hurlait qu'une seule et unique chose: “RESSAISIS-TOI”.
Fuir, courir, pour ne pas regarder son coeur à lui qui en était incapable.
Les accuser tous, tous sauf lui.
Aujourd'hui, ce “ressaisis-toi”, il le pensa, mais pour lui-même. Et il le fit.
Pour consoler.
Consoler pour de vrai, pas pour préparer à une prochaine bataille.
Consoler comme un père devait vraiment le faire.
Ils étaient peu à y arriver...
Elle était sa petite fille de feu et de courage.

BesidetheCrocodile pour May the Force
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Yeux grands ouverts, sait-on jamais, je pourrais louper quelque chose. Une scène infime. Un geste. Un mouvement dans le coin de ma vision périphérique. Un seul et unique détail qui prouverait que tout ceci n’est qu’une vaste comédie. Un mensonge. Un rêve. J’hoche la tête, oui j’ai eu raison de le dire, malgré ce que ça nous en coûte, non j’ai tort d’espérer me réveiller. Je m’intime silencieusement de me mettre en ordre de marche. En avant soldat. J’aurais aimé qu’il ait tort, n’avoir aucun devoir, aucune responsabilité, rien. Que le néant. A la limite moi-même. Ne penser qu’à moi, ne prendre soin que de moi, n’aimer que moi. Je serais libre alors. Mais malheureuse.

Je sursaute quand il me demande si ça lui était adressé, je m’écrie : « Non ! Non bien sûr, désolée, je ne voulais pas… » Mais en fait, je sais que si, alors je me ravise et n’ajoute rien, lui laissant loisir d’ajouter autre chose.

« M'autorises-tu à t'accompagner? Cela...te donnera le temp...celui de pleurer encore un peu. Tu ne seras pas la plus adulte à charge, tu pourras, oui tu pourras.. »

Je baisse la tête, à nouveau plongée dans mes pensées. J’ai immédiatement eu envie d’accepter, de m’élancer vers lui et me jeter dans les bras de cet homme qui me propose de m’épauler, d’être là. D’être mon phare dans la nuit. Mais les phares s’éteignent, les lampes cessent d’éclairer et un jour les pierres chutent. Je regarde cet homme et je me dis que peut-être je n’imagine pas des choses, peut-être est-il à sa limite. Sur l’arrête d’une montagne, en équilibre précaire. Peut-être peut-il continuer longtemps, mais sans doute tombera-t’il, d’un côté ou de l’autre. Du bon côté ou du mauvais.

Et, je me prends à rêver, je pourrais être le vent qui le ferait tomber du bon côté, vers la paix intérieure, celle que ses yeux cherchent. Ou peut-être pas. Il est temps de retourner à la réalité Fawn. Je m’essuie ma main humide sur la matière rêche de mon pantalon. Je m’avance doucement face à lui et m’accroupis sur mes jambes pour m’abaisser à sa hauteur. Je pose ma main sur la sienne avec une effronterie que je ne me connaissais pas. Un besoin soudain de m’humecter les lèvres me prend, j’hésite.

« Le voulez-vous vraiment ? Je veux dire… je serais ravie que vous veniez, mais je ne voudrais pas vous retenir. Ni que vous vous imposiez une charge supplémentaire pour moi. »

Je lui adresse un sourire. Mais cette fois, ce n’est pas une mimique, pas un sourire désespéré, pas un mensonge, cette fois c’est un vrai sourire que je lui offre. Parce que j’en ai besoin, parce qu’il en a besoin aussi, sans doute. Tout le monde mérite qu’on lui fasse un sourire, non pas pour se rassurer, mais pour réapprendre à sourire soi-même. Le mécanisme du sourire vrai, celui qu’on pense, celui qui nous vient sans artifice, fait produire au corps de l’endorphine.

« Alors, il vient avec nous ? »

Je me relève pour faire face à mon droïde, je me sens un peu plus apaisée, plus calme qu’il y a cinq minutes, bien sûr j’ai toujours l’impression d’être enfermée dans une cave sombre avec ce sentiment d’être écrasée par quelque chose de bien plus grand, de bien trop grand. Mais qui ne le serait pas ? Si je ferme les yeux, je serais toujours plongée dans le noir et le froid, mais sans doute que si je tends ma main, apeurée et éplorée, quelqu’un la saisira. Je ne suis pas seule. Je ne suis pas seule ! A nouveau, je me retourne vers Giskar et lui demande :

« C’est comme vous voulez, deux adultes ne seront pas de trop. Mon sourire s’élargit, de toute façon, quoi que vous préfériez faire, si vous le voulez bien, j’aimerais pouvoir avoir de vos nouvelles à l’avenir. »

Le vent se lève, il faut tenter de vivre.

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Sometimes, Darkness can show you the Light

Fawn & Diarmuid
Une main sur la sienne, petite, minuscule et pourtant grande, bien trop grande pour être celle de l'enfant qu'il n'avait jamais eu. Pouvait-il y avoir autre chose que des souffrances en ce monde, des trahisons? Il y avait le ciel et les ténèbres, il y avait la guerre, la seule à l'aimer désormais, à ne pas le rejeter.
Et quelque part loin, trop loin, derrière une étoile, derrière un soleil, est-ce que Shirakz l'attendait? Là où la Force retenait captif l'âme de ses enfants partis trop tôt.
Sa propre main à lui était calleuse, sans douceur. Aucune femme ne s'en plaignait, il savait caresser, il savait aimer, et après?

A vrai dire, c'est un peu mon travail de m'occuper de jeunes en difficulté...

Combien arrivaient à la Résistance, clamant haut et fort leur propre rébellion personnelle? Combien pensaient que s'opposer à l'Ordre, c'était réfuter toute preuve d'autorité, y compris les marques de respect les plus primaires? A ceux là il fallait leur apprendre, pas un job facile pour Sehrin, pour les autres instructeurs, pour lui qui les supervisait...
Et puis il y avait toutes les trahisons aussi, petites, basses, les inimitiés qu'on ne pouvait retenir, parce qu'ainsi est le coeur des hommes...
S'il aidait Fawn c'était, il l'espérait, pour ne plus la revoir après. Parce qu'une fois ses affaires en ordre elle se serait trouvé une planète quelque part, un coin tranquille et...
Tais-toi Diarmuid, les jeunes ne veulent pas de la tranquillité.

Oui Robot, je viens... Ta maîtresse est la seule à pouvoir régler les papiers mais la présence d'un adulte plus vieux qu'elle pourra empêcher qu'on s'en prenne à elle ou que l'on tente de l'escroquer.

Et lui, qu'y gagnait-il? Être debout? Oh non ça il ne le serait plus jamais, son ombre peut-être, certainement oui, et cela ferait l'affaire.
La déclaration de la petite lui arracha un sourire. Pouvait-il réellement entreprendre une correspondance avec ce bout de femme? Cela demanderait de lui donner une boîte postale sur une planète neutre, d'avoir des déplacements réguliers pour la relever et donc de se mettre en danger.
De la mettre en danger aussi.

Ce n'est peut-être pas une bonne idée, Fawn. Disons que j'irai bien quoi qu'il arrive, ne t'inquiète pas de cela. Je peux juste te donner une adresse en cas de besoin, si un jour il te faut mon aide....

L'homme jeta un coup d'oeil au tas de ferrailles à leur côté.

Mais tu devras la garder pour toi seul, même ton droïde ne peut y avoir accès. Je ne t'apprendrai rien en te disant qu'il y a bien des occupations dangereuses en ce monde, la mienne l'est...

Ensemble, ils marchent vers le spatioport à nouveau. D'autres groupes, des familles, des gens qui savent u'ils ne passeront pas le voyage seuls, mais avec un voisin à leurs côtés pour bavarder, une richesse...
Diarmuid acheta quelques magazines, pour lui, pour Fawn aussi, et un paquet de friandises qu'ils sauraient se partager.
Il pensa à Shirakz, à tous ces voyages blottis l'un contre l'autre dans une soute clandestine à attendre d'atterrir ou de se faire prendre...
Il pensa à Shirakz, à tout ce qu'il avait partagé avec elle et à tous les simples plaisirs qu'il n'avait pas su lui offrir également.

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J’hausse un sourcil, ma curiosité piquée au vif par la remarque du quadragénaire. Que pouvait-il bien faire ? Il avait été avare d’informations et je savais reconnaître les situations dans lesquelles il ne fallait pas demander. Et puis… Et puis l’amer constat qui tombe. Je suis une jeune en difficulté. Malgré tout, malgré les années, malgré les épreuves, malgré mes efforts, je suis toujours rejetée en arrière, à ces jours où il me suffisait de courir vers ma mère mi-criant mi-riant, pour obtenir la sécurité. Puis il avait fallu courir vers ma tante. Et maintenant, quelqu’un d’autre. Toujours un autre. Jamais indépendante. Jamais fiable. Tssk.

Avant que je n’échappe un rire cynique, mon droïde nous interrompt, toujours prompte à dire n’importe quoi. Je crois que je commence à apprécier ces bugs qui m’avaient fait grincer des dents il n’y a pas si longtemps.

J’hoche la tête sans me vexer, non pas que je ne me sois doutée de l’issue malheureuse de cette requête, seulement qu’une fois le refus formulé, je me rends compte qu’il était prévisible. Il apparaît évident que, malgré la douceur et la gentillesse de Giskar, nous ne sommes pas vraiment du même monde. Sauf que finalement, il accepte de me laisser quelque chose pour le contacter. Avec un frisson, j’essaie de ne pas laisser mon imagination chercher quel travail est assez dangereux pour qu’un droïde ne puisse pas entendre la fameuse adresse. D’ailleurs, je ne suis pas certaine que je sois plus fiable que mon droïde. Je ne m’imagine pas garder le moindre secret face à la torture.

"Euh... d'accord. Merci !"

Je grave au coin de ma tête la promesse de ne pas écrire à mon sauveur à moins que ma vie soit menacée. Très menacée. Et encore, imaginons que je refasse face aux troopers du Premier Ordre, contacte l’homme et… ç’en est un. Un homme du Premier Ordre. Décidément, ce serait le pompon.

En chemin vers le statioport, je m’interroge. Est-ce que je ne mets pas en danger la vie des enfants ? C’est comme si une fibre maternelle avait vu le jour en moi, ce désir ardent de protéger ces petites vies, non pas parce que c’était mon devoir en héritant de l’orphelinat, mais parce que… parce que j’étais sans doute tout ce qui leur restait ? Je laisse Giskar faire ses emplettes le temps d’acheter nos places dans la navette.

Avant d’entrer dans la soute plongée dans le noir, je m’arrête. C’est le dernier moment, le seul où je peux fuir. Faire demi-tour et prétendre ne rien savoir. Ne rien avoir entendu. Je sais que là-bas, ma tante avait un second parmi ses pensionnaires, un garçon avec la tête sur les épaules. Il comprendra. Il saura quoi faire. Et j’ai tellement envie de lui laisser ça sur les épaules. Parce que cette fois, je n’aurais personne pour me dire comment remplir les papiers pour un enterrement, pour me tenir compagnie quand le sommeil ne vient pas, pour ne pas dire « tout va bien » mais « ça va aller, fais de ton mieux, je suis là »… Et… Giskar m’interrompt, il arrive derrière moi quand je ne m’y attendais pas. Il a promis, n’est-ce pas ? Il sera là. Il l’a dit.

Je lui attrape la main, sourit et annonce : « on y va ! »
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Sometimes, Darkness can show you the Light

Fawn & Diarmuid
Ils prennent place l'un à côté de l'autre, et Fawn semble avoir cette maladresse enfantine de quelqu'un qui ne sait comment se comporter parce que la personne avec lui est autant un proche qu'un étranger. Gauche, hésitante, sa main pourrait trembler un peu trop.
Il la tient fort, c'est ce qu'il sait faire de mieux, toucher les gens. Les toucher pour les aimer de tout son coeur, comment les porter jusqu'à l'infini sinon?
Jusqu'à la mort?
Cette gamine avec lui, il allait la guider quelques moments comme il le faisait de ses élèves mais elle, il ne l'enverrait pas à la mort. L'idée avait de quoi donner le tournis, et cela était injuste un peu.
Un peu ou pas du tout.
Diarmuid ne demanda pas à Fawn si elle était prête, veiller sur elle c'était aussi l'épargner de questions inutiles. Au lieu de cela, il ouvrit le paquet de bonbons et le mit entre eux simplement.

”Sers toi, n'hésite pas. Je reste jusqu'au bout...”

A travers l'espace, la navette fila, abandonnant d'autres étoiles, d'autres âmes en détresse. La galaxie possédait bien des chagrins, certains ne se guériraient jamais, d'autres perdraient un peu de leur sang noir, trop noir, pour enfin devenir soleils. Oui, cela arrivait...
Un peu plus loin devant eux, un gamin commença à brailler. Peut-être avait-il peur, faim ou froid, ses deux parents étaient là mais chacun semblait indifférent aux bruits du bébé. Indifférents, oui, aussi indifférents qu'ils l'étaient l'un pour l'autre en réalité...
Le sang pouvait parler, réaliser l'impossible ou au contraire rester muet. Au delà de la trahison, il arrivait que des familles connaissent l'indifférence tout simplement. Riches, pauvres ou puissants, nul n'était à l'abri d'un coeur de pierre.
Et cette famille plus loin continuait de s'enfermer dans sa froideur de mépris et de non dits peut-être, pendant ce temps Diar tentait de continuer d'apprivoiser Fawn tout autant que sa maladresse. Il cherchait à lui piquer le bonbon dont elle venait à peine de se saisir, lui pinçait la hanche sans brutalité, attendais qu'elle pique du nez pour la chatouiller avant de prendre un air innocent...
Des chamailleries bon enfant qu'il effectuait sans se forcer.
Dans ses gestes, dans son visage se lisait alors une chose: il était dans sa nature de jouer. Et puis il riait aussi, tranquillement, sans honte, sans regret. Quand le bruit semblait soudain de trop ou que Fawn menaçait de sombrer à nouveau, il lui tenait juste la main et lui racontait d'une voix calme, les histoires dans les magazines, contes anodins parfois, parfois pas du tout.
L'ombre du Premier Ordre s'étalait sur certains récits de manière subtile, les mots cachant leur propagande. Diarmuid raconta les histoires quand même, il le fit juste avec un peu plus d'amertume, un peu plus de tristesse.

Et le bébé criait toujours, à pleins poumons.

” Il ne reste plus que...trois heures de vol....on devrait pouvoir tenir je pense. Je crois en toi, allez”

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