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Sometimes, darkness can show you the light [ft Diar]

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Je consulte à nouveau mon holopad, toujours rien, aucune nouvelles de ma tante, l’écran bleuté est vide, aussi vide que mon crâne, je ne pense à rien, si ce n’est à l’envie pressante de savoir comment évolue sa maladie. Si seulement je pouvais quitter cette planète et la retrouver, accourir à son chevet et user de toutes mes compétences pour la soigner. A côté de moi, mon droïde s’agite, il vient d’aller consulter les horaires des navettes et m’annonce que nous sommes coincés sur le statioport pour au moins six heures. Je fulmine intérieurement, si seulement j’avais acheté un vaisseau, j’aurais pu lui ajouter les programmes de vol et nous aurions pu être dès à présent avec ma tante.

Je décide d’aller faire un tour sur le marché, la navette prendra plus de deux jours pour nous amener sur Abafar, une éternité pour moi. Il me faut de quoi manger. J’ai déjà décidé que je resterais à l’orphelinat afin de prendre soin de ma tante et des enfants, histoire qu’elle puisse se reposer. Il y a tant à faire et si peu de temps.

Dans les allées du quartier commerçant, un sac à la main, je suis prise à partie par une bande de trois gaillards, visiblement de mauvaise humeur. Je ne mets pas longtemps à savoir de quoi il en retourne. J’ai passé un petit mois à m’occuper d’un gars, il se disait à la tête d’une entreprise qui travaillait dans un secteur à risques, ça expliquait ses gardes du corps et surtout la blessure que je devais surveiller et soigner. Comme à mon habitude, je me suis exécutée en pensant plus au salaire qu’à poser des questions. Le boulot était simple, je devais changer régulièrement les pansements à son épaule et à son flanc droit et donc le suivre partout. On me demandait juste de sortir pour ses… entrevues professionnelles. J’ai donc vu passer pas mal de gens, pas mal de visages sans forcément les enregistrer dans ma mémoire. Mais il faut croire qu’eux m’ont enregistrée et se sont souvenus de moi.

« Où est Zel’ib ?! Celui qui parle me repousse avec sa carrure contre un mur et pose violement sa main contre le mur derrière moi, à hauteur d’yeux. Où. Est. Il ? »

Je lâche le sac en sursautant, trois fruits s'en échappent pour rouler juste aux pieds du sale type. Sans hésitation, il l'écrase, laissant s'échapper la précieuse pulpe. Et moi, je regarde mes 5 crédits se mêler à la poussière de la route. Ils ne savent pas que je n’ai rien à voir avec ce type, je ne sais rien de ces activités ni d’où ils peuvent le trouver. Je commence à paniquer, d’autant que je ne peux plus attraper mon blaster et que mon droïde bipe furieusement derrière eux, en tournant sur lui-même. Les passants, eux, font comme si de rien n’était.

« J’en sais rien ! On m’a payée pour le soigner c’est tout, j’vous le jure ! »

Je couine un peu précipitamment, avec une angoisse non-feinte, mais ils ne m’écoutent pas, persuadés que je mens et d’un commun accord, ils décident qu’ils vont se servir de moi comme appât pour attirer mon ancien commanditaire, j’ai beau leur expliquer que ça ne servirait à rien, il me semble bien qu’ils n’ont pas plus envie que ça de démordre de leur idée. Je décide de jouer le tout pour le tout avant de me retrouver enchaînée avec une lame sur la jugulaire, car à ce moment, il sera sans doute un peu tard pour essayer de se sauver la peau.

« A L’AIDE ! »

J’expulse un cri en même temps que j’essaie de le pousser. Disons que j’ai tenté le coup avec courage, et c’est tout à mon honneur, mais que mes 60 kilos ne font guère bouger le mastodonte.
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Sometimes, Darkness can show you the Light

Fawn & Diarmuid
Chocolat-pistache, l'odeur du rêve et de l'amour, de la tendresse et du parfum qu'aucune de ses amantes ne mettait, soyons réaliste. Chocolat-pistache, le parfum des deux boules qu'il aimait le plus après celles ayant un rapport propre avec sa virilité et que Diar aimait souvent utiliser.
Il n'était pas en vacances, de telles choses n'existaient pas dans la Résistance, mais après une mission de reconnaissance pour évaluer un futur fournisseur (un futur traître et un futur espion d'après lui), histoire de brouiller les pistes en cas de filature, Diar disposait d'un petit délai pour aller à droite et à gauche avant de rentrer.
D'habitude, il en profitait pour séduire une fille, deux -une fois, pour une soirée mémorable il avait eu tout un petit spatio-van à son service la nuit entière après leur avoir servi de guide pendant la journée- , ou bien faire retendre les cordes de sa balisette, mais là le parfum du petit stand l'avait happé avant qu'il ne puisse prendre toute décision décente.
Ou indécente.
Surtout indécente.
Et retrouver de simples plaisirs naïfs avait également quelque chose de reposant. Comme si, pour quelques secondes, une minute ou deux, son cerveau était capable d'oublier le deuil et les horreurs sans qu'il n'ait à faire le moindre geste. Juste boire, manger, profiter d'un soleil qu'il n'avait pas le temps de prendre à la Résistance, s'arrêter pour regarder un beau paysage, une belle chose.
Une fille qui se faisait mettre une vibro-lame sur la gorge par trois sagouins.

Diarmuid soupira, prenant le temps de lécher encore un peu son cône malgré tout et d'en croquer un bout. Il l'avait payé, inutile de ne pas le savourer le plus possible.
La situation paraissait brouillon, confuse, mais les trois lascars voulaient proposer à la demoiselle une offre qu'elle ne pouvait pas refuser, de toutes évidences.
Encore de parfaits gentlemen.
Aucun d'entre eux ne semblait avoir remarqué le droïde qui tournait en rond en s'agitant, particulièrement paniqué.

Pardon, excusez-moi, pardon....

Bousculant deux des trois voyous ou passant entre eux, il s'ap^procha du petit robot. La scène surréaliste de cet homme, quadragénaire, une glace à la main, s'immisçant dans la scène le plus naturellement du monde, eut comme pour capacité de figer le temps.

C'est mon robot, il aime bien suivre des inconnues dans la rue, juste le temps de le récupérer...

Sa main libre se posa sur le droïde hystérique auquel il lança un clin d'oeil. Impossible de savoir si la machine l'avait perçue cependant, alors tout aussi rapidement, Diarmuid pivota et écrasa sa glace sur l'oeil de l'agresseur. La sensation de froid surprit le colosse un peu trop, car la douleur n'était pas celle que l'on pouvait identifier comme une véritable attaque, et sa poigne sur la vibrolame s'en retrouva assez fragilisée pour que d'un coup direct, Diarmuid le fasse lâcher et récupère l'arme.

Bon maintenant rentrez chez vous, les garçons.... Quand une jeune fille crie à l'aide, c'est que non, elle ne veut certainement pas danser avec vous.

Restait à espérer qu'aucun d'entre eux n'avait un blaster caché....

BesidetheCrocodile pour May the Force
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Ma petite rébellion m’amène a accélérer la venue de mon pire scénario et je me retrouve avec une vibro-lame sur la jugulaire, je l’entends vrombir contre mon cou offert. Je n’ose plus rien dire, de peur que le mouvement de ma gorge ajouté à une vibration ne me fasse bêtement perdre la vie.

Du fait de ma proximité face au torse de mon assaillant, je ne vois pas que mon droïde médical s’est arrêté de galoper partout plutôt que d’appeler au secours, ni qu’un homme s’est avancé pour me venir en aide. Mais je l’entends parler, j’ai soudain l’impression de me faire avoir de toutes parts, non seulement je vais me faire tuer pour un job idiot, mais en plus ce voleur va emporter mon droïde qui, de toute façon, est assez stupide pour le suivre comme si c’était son propriétaire. Comme pour me prouver le contraire, l’engin se met à sortir, avec sa voix métallique un genre de « Qui êtes-vous ? » interrompu par un mouvement brusque. Le gaillard qui me tenait s’était détourné vers le voleur de robot et… et ensuite, je n’ai pas compris.

Je crois qu’il a éloigné sa lame de mon cou alors qu’un cornet de glace retourné était posé contre son œil, dans ce même temps, j’ai bondi en arrière au lieu de me jeter vers mon droïde et cet homme pendant que mes trois tortionnaires lâchaient tour à tour soit des exclamations furieuses, soit des jurons tout aussi furieux. Je ne pouvais pas entrer dans la catégorie des flèches, toutefois, j’étais en mesure de savoir que ce quadragénaire me voulait plus de bien que cette bande là. Je m’élance vers lui quand une main autoritaire stoppe mon élan, m’arrachant un cri très guerrier. C’est l’un des deux hommes qui ne s’est pas pris un coup de glace deux boules et visiblement il ne veut pas me laisser partir.

« La gonzesse reste avec nous. Casse-toi le vieux. »

Mais ce type n’en a rien a foutre et demande aux malfaiteurs de ma lâcher, je le bénis intérieurement, même si visiblement, ils ne veulent pas obéir. Je décide de prendre mon destin en main, et plus particulièrement ma lanière de sac, histoire de lui envoyer dans la gueule et lui dire d’aller cordialement se faire mettre.

Dé:

Je bande les muscles de mon bras histoire de projeter avec toute ma force le sac dans le visage du type qui me tient l’autre bras et manque de me le broyer tellement il serre. Dans un premier temps, le poids m’envoie en avant, mais le sac atterrit bien là où il faut, forçant le gars à me lâcher. Déséquilibrée, je tombe vers l’homme qui est venu m’aider et me carapate à quatre pattes vers lui, histoire de ne plus être seule contre ces trois brutes. Mon sac est tombé un peu plus loin, je le saisis vivement pour l’attirer vers moi quand je me relève.
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Sometimes, Darkness can show you the Light

Fawn & Diarmuid
La gamine avait du répondant, assez pour donner un coup de sac bien senti. Bien, par contre pour tout ce qui était balance et équilibre, elle manquait de coordination. Peu importe, elle n'essaya pas de s'enfuir, mais au contraire le rejoignit, son sac à bout de bras. Ainsi donc elle comprenait qu'à deux ils avaient une chance, et surtout elle savait ne pas abandonner ses affaires. Une petite futée donc, capable d'agir vite, capable d'agir bien. La preuve, elle était déjà debout sur ses deux jambes.
Aussitôt, Diarmuid l'écarta d'un bras, se posant devant elle, protecteur. L'un des trois lourdaux se tourna vers lui, postillonnant une phrase pleine de mots (étonnant de sa part), mais surtout pleine de haine:

Putain, mais t'es qui, toi? Occupe toi de tes affaires et dégage, merde !

-Non”, rétorqua Diar, un sourire calme au visage. Apparemment, il n'était pas aussi photogénique qu'il le pensait, puisqu'en réponse, l'un des gros bras sortit effectivement, un blaster.

Alors dis-nous où est Zel'ib?!

”...A terre?”

Deux des colosses regardèrent leurs pieds dans un premier degré consternant -heureusement pour l'homme et la fille, le propriétaire au blaster en faisait parti-, le troisième hurla de rage. A tel point que la foule se retourna vers eux, offrant à Diarmuid une opportunité en or. Il se saisit de Fawn dans une étreinte protectrice, prenant garde à ce que cependant ses bras fassent boucliers sur la jeune fille au besoin, et prit son ton le plus théâtral:

Salauds, vous m'avez pris ma femme, vous voulez m'enlever mon enfant, ma fille unique, à présent?! Je vous arracherai le coeur jusqu'au dernier plutôt que de vous laisser faire!

Diarmuid, homme veuf, en souffrance depuis cinq ans déjà d'un deuil qu'il ne surmontait pas, utilisait la mort de sa femme malgré tout pour sauver une simple inconnue dans la rue. Pour donner à sa diatribe un accent de vérité capable de leur faire gagner les faveurs populaires. Parce que oui, sa voix avait bien chevroté un peu à sa phrase, et cela était bas un peu.
Mais cela marchait.
Beaucoup.
Parce que dans la foule éparse, à présent attirée vers eux, il y avait d'autres pères. Il y avait des hommes qui aimaient leurs femmes aussi, leurs enfants...
Des hommes qui avaient l'âge de Diarmuid, d'autres dont les filles ressemblaient -ou ne ressemblaient pas- à Fawn. Une petite foule s'approcha alors jusqu'à encercler les gros-bras. Un fruit trop mûr alla même s'écraser sur l'un d'eux, qui n'osa répliquer, loin de l'anonymat qu'ils avaient espéré dans cette ruelle au départ. L'émeute n'était pas loin, des injures commencèrent à fuser. On conseilla à Diarmuid de partir, que c'était bon. Qu'ils s'occupaient de ça à présent...

Alors l'homme s'éloigna. Il n'avait pas lâché Fawn un seul instant, l'emmenant avec lui loin de cette agitation. Derrière eux, le droïde semblait suivre...

Ca va aller? Tu dois te rendre quelque part?

Le moins que Diarmuid puisse faire, c'était accompagner cette gamine en sécurité. Complètement.

Bien joué tout à l'heure, t'as de la suite dans les idées en tout cas....

BesidetheCrocodile pour May the Force
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Quand le balourd s’approche de moi, qui suis à peine debout, les genoux pleins de poussière, l’homme s’interpose. Sa main vient me faire reculer pour me placer imperceptiblement derrière lui, juste assez pour faire comprendre aux gens qu’il faudra s’en prendre à lui avant de s’en prendre à moi. Pendant que le quadra fait acte de résistance, un autre sauvage a sorti un large blaster de sous son manteau, prêtant un instant à confusion sur la nature de son arme. Ceci dit, ça n’empêche pas mon nouvel allié de faire une blague, bien que la bande ait du mal à la saisir. Ils regardent à terre, comme si ô miracle, leur ennemis était apparu. Sait-on jamais.

Il y en a un qui avait saisi le caractère cynique et ironique de cette remarque, j’étais à la fois contente pour lui, parce qu’avoir le QI d’une moule ça ne doit pas être facile, mais à la fois un peu effrayée par son cri rageur. Et un peu désespéré par ses camarades. Par chance, son hurlement attire la foule, qui se tourne vers lui, l’homme se tourne alors vers moi et m’étreint. J’ai le réflexe de réfléchir avant d’hurler au harcèlement sexuel et à la conspiration et comprendre que la suite va expliquer ce comportement.

« Salauds, vous m'avez pris ma femme, vous voulez m'enlever mon enfant, ma fille unique, à présent?! Sa voix chevrote avec un réalisme impressionnant. Je vous arracherai le coeur jusqu'au dernier plutôt que de vous laisser faire! »

Et comme un tribun soudain pris dans un discours entraînant, il fait s’avancer dans la foule des hommes et des femmes. Ces gens-là s’avancent bientôt pour nous seconder, nous dépasser et enfin encercler les malfrats, derrière des jeunes enfants et des adultes moins téméraires lancent des railleries et même un fruit trop mûr. Un Zabrak aussi grand que large me tape l’épaule, il fait un signe de la tête pour m’indiquer de partir et nous annonce qu’ils vont s’en charger. Mon « père » me lâche un peu, gardant ma main dans la sienne, libre de mes mouvements, je peux le suivre. Avant, je me retourne pour lancer un remerciement au zabrak.

Rapidement nous sommes à bonne distance de l’attroupement. On s’arrête enfin, je me permets de me retourner, trouvant avec soulagement cet imbécile de droïde et constant que personne ne nous suit, en particulier personne de malveillant.

« Oui… oui, ça va aller. Et vous ? J’attendais ma navette pour rentrer sur Sprizen... la suite vous la connaissez… Et je ne pourrais jamais assez vous remercier ! »

J’écoute le compliment et l’apprécie, rougit à peine et m’abstient de lui dire que c’était simplement la panique. Mieux vaut romancer l’histoire !

« Merci ! Laissez-moi vous inviter… euh… au moins vous offrir quelque chose pour vous remercier ! C’est tellement embarrassant ! »

J’omets également de dire que j’ai tendance à porter malheur et que dans ma vie, ce genre d’échauffourées est assez commune. D’ailleurs, me faire sauver aussi, parce qu’on ne peut pas me qualifier de dure à cuire… Je me tourne vers mon droïde, l’inspecte, il a l’air de bien se porter, de nous deux, c’est toujours celui qui s’en sort avec le moins d’égratignures, le veinard ! Il m’indique que nous avons encore le temps et que j’ai reçu une communication. Mon holopad clignote en effet furieusement, je l’allume, je lis et… je l’éteint et le repose dans mon sac, tout au fond, très loin. Cette fois, je suis seule dans la Galaxie, mais je ne saisis pas immédiatement l’ampleur de ce message. Et je n’en ai pas envie.

« Alors, qu’est-ce que vous voulez ? »

J’adresse un sourire à mon sauveur, pressée d’avoir autre chose à penser.
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Fawn & Diarmuid
Il ne sut quoi dire, non pas pour le verre, non pas pour le remerciement...
Pour le regard. Il connaissait ces yeux là, Diarmuid, il connaissait le sourire qui venait malgré tout, comme une insulte aux ténèbres, comme une comédie de trop aussi. Et les épaules qui ne tremblaient pas, la voix non plus, pas parce que l'on est fort, pas parce que l'on est fragile, simplement parce que....parce que l'on sait, mais que l'on ne comprend pas encore. Les miracles, les erreurs, les accidents, tout pouvait se mélanger parfois. Et l'espoir, l'espoir que l'on avait pas, que l'on ne nommait pas, puisque l'on n'attendait rien, on voulait juste.
Pauvre gamine.
Elle venait d'échapper à une bande de truands, avait même réussi à faire mal à l'un d'eux. Comme une guerrière. Il y avait encore de la poussière sur ses mains, sur ses genoux, preuve qu'elle avait été à terre, qu'elle s'était relevée. Qu'elle se forçait à se relever, comme maintenant, les mots, le sourire. Pouvait-on seulement faire autrement?
Avec douceur, Diarmuid lui saisit le coude. Il se demanda vaguement où étaient les vrais parents de cette jeune fille, si elle avait quelqu'un d'autre derrière qui se réfugier aussi.

Quelque chose de fort semble indiqué...il y a des places en terrasse là bas, au soleil.

Guider Fawn ne fut pas difficile, la faire s'asseoir non plus. Diarmuid indiqua au droïde en faction de la cantina de leur apporter de l'alcool fort pour deux et paya lui-même. Les rumeurs de la rue semblaient plus distantes, étrangères. Ils étaient sur la même planète encore pourtant, mais quelque chose dans la fragilité soudaine de la jeune fille, dans la fragilité cachée aussi, construisait un mur entre elle et le monde. Un mur que Diarmuid tentait de traverser, peu à peu.
Des deuils, il en avait consolé tant, cela ne marchait jamais.

Tu auras tout le temps de sourire plus tard tu sais, petite. Quand tu iras vraiment bien. Si tu veux pleurer, tu peux... Il y a eu quelque chose de grave, n'est-ce pas?”

D'assez grave, de trop grave. Les choses sans importances, on en faisait des montagnes, les choses trop graves, on saignait à mort sans rien dire vraiment. On apporta leurs consommations, un petit plateau de douceurs à picorer aussi. Parfois, les droïdes comprenaient mieux les situations que les humains, ceux des cantinas disposaient peut-être même d'une programmation spécifique à ce sujet.

Et il n'y a rien d'embarrassant à se faire sauver, pas plus qu'à pleurer, être soutenu ou être consolé. On créé assez de monstres comme cela par simple égoïsme, tu ne me dois rien.

Sur les gouttières d'une maison, quelques oiseaux produisent un roucoulement rauque, un bruit devant faire partie du quotidien pour les hommes et les femmes derrière les fenêtres, dans les habitations plus ou moins riches, plus ou moins pauvres.
Pour la jeune fille face à lui, Diarmuid sait qu'en cet instant précis, il n'y a plus de quotidien.

Tu as un endroit où aller? Un endroit précis?

A une table voisine, un homme un peu bourru sort une fleur de sa veste, la tend à la femme qui garde les yeux baissés, timide, souriante aussi. Un petit sourire de rien du tout, sans doute le plus beau qu'elle puisse faire, celui au nom de quoi, l'homme lui offre la fleur.
Les méotions se mêlaient et s'entrechoquaient dans ce genre d'endroit, on ne pouvait rien y faire.

Ah oui, je ne me suis même pas présenté. Tu peux m'appeler Giskar. Ou Papa. Allez bois ça, il y a quelque chose qui a besoin de se faire secouer bien fort dans ta tête, c'est le moment.

BesidetheCrocodile pour May the Force
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Toujours la première à pleurer quand elle s’égratignait le genou, quand elle tombait, se coupait. Toujours la plus fragile, la plus faible, la plus petite. Toujours la première à abandonner, à perdre, à demander un cessez-le-feu. A hésiter, à demander de l’aide, à inquiéter les gens. Je détestais ça. A la fois cette enfant timide et peureuse mais aussi l’adulte qu’elle était devenue. Pleutre, j’étais pleutre. Lâche. Friable. Les vents avaient toute prise sur moi et je faiblissais souvent. Et naïve. Assez naïve pour croire que je pouvais cacher cette insupportable fragilité. Je voyais dans les pupilles de l’homme qui m’avait saisie mon reflet. Mes grands yeux bien ouverts, noyés par un début de sanglot. Criants pour un secours quelconque. Les lèvres tremblantes.

Il me guide vers une terrasse au soleil. Je me laisse choir comme une enveloppe vide. Je l’écoute à peine, envahie par la lassitude. Je ferme brièvement les yeux pour apprécier la caresse du soleil sur ma peau, le visage résolument tournée vers la chaleur au lieu de mon interlocuteur, je me laisse allez entre auto-flagellation et peine immense.

Je me refocalise lentement sur l’homme, en ais-je le droit ? Après tout, suis-je la plus à plaindre ? Des deuils, j’en ai porté, trop peut-être pour vraiment arriver à pleurer mes aimés. Mais il y a là-bas des orphelins qui n’auront plus de foyer, plus de pied-à-terre. Rien. Le vide. Moi, il me reste deux photos et le souvenir d’avoir eu, un jour, un foyer. Et puis il y a les papiers, les dettes, non… je n’ai pas envie de pleurer. J’ai envie d’oublier. Juste un instant, ne plus être Fawn Lagh la double orpheline, ne plus être Fawn Lagh l’aiment à ennuis, ne plus être Fawn Lagh la peureuse.

J’hoche la tête pour lui répondre, je n’ai pas la force d’entre le croassement de ma voix, pas plus que de sentir se serrer un peu plus le nœud coulant dans ma nuque. Je sais que ce n’est pas embarrassant, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Je regarde les gens passer dans la rue, l’air absent. Une gorgée de la boisson m’apprend qu’elle est alcoolisée au moment où je fais une grimace.

Je me demande un instant si par « endroit où aller » il parle d’une maison, d’un foyer ou simplement de ce que je vais faire ensuite. Cet ensuite me semble si loin. Se traîner à la navette, d’abord. Changer de navette, plusieurs fois. Puis sur Sprizen prendre un cargospeeder pour rejoindre l’orphelinat. J’hésite à détendre tous mes muscles, me laisser glisser de la chaise au sol et rester ainsi jusqu’à ce que le froid ou la faim ne me fassent lever. Peut-être bien que je ne me déciderais jamais à me dresser et je deviendrais une attraction locale.

« Je dois retourner à Sprizen… une gorgée de plus fait descendre le nœud, c’est… c’était ma tante… le plus dur est passé, c’est certain. Je dois régler ses affaires… »

Je sursaute, interrompue par une bourrade qui se veut amicale, je crois bien. Le nez rouge, la voix éraillée et les yeux brillants, je me tourne vers un géant qui me toise. Il me tend une fleur en regardant ailleurs, je le fixe sans comprendre, le cerveau encore bien trop embué. Ayant enfin compris de quoi il retournait, un sourire timide m’échappe. Un tout petit de rien du tout, mais c’est l’étape la plus dure. Je prends la fleur et le remercie à voix basse, il s’enfuit aussitôt. Je sais bien que je fixe trop intensément ce pauvre végétal, que je le serre trop fort. Je serre à nouveau la mâchoire pour ne pas me rependre en sanglots.

Je finis tout de même par absorber une autre terrible gorgée, les traits déformés par le feu qui m’assaillit. Je me prends à imaginer qu’il est mon père, celui sur la photo. Oh, bien sûr ça ne colle pas, mais imaginez ! Moi, Fawn, j’ai à nouveau un papa… Je souris à nouveau, ma tristesse adoucie un instant par cette idée.

« Enchantée, je m’appelle Fawn. Fawn Lagh. »

A côté de nous, mon droïde observe les oiseaux sur un toit, je suis son regard mécanique, soudainement distraite.

« Et vous ? Vous avez un endroit où aller ? »

Je ne crois pas lui demander par curiosité, juste pour savoir ce que les gens considèrent comme une destination. Vont-ils d’un point A à un point B ? Est-ce que ce point B est une destination ou une étape qui nous rapproche de notre « maison » ? Et si nous n’avons pas de maison ? Où allons-nous ? Doit-on errer à vie ? Sur le même ton, je reprends : « Vous allez voir votre famille ? »

A ce moment, j’ignore parfaitement la cruauté de mes mots pour le veuf, je n’en savais rien et pour ma défense, je n’étais pas en état de savoir si je blessais ou non. Affairée à lancer un regard vide aux volatiles, je me demande si notre destination finale c’est la ‘’famille’’. Dans un sens, c’est triste puisque les orphelins de ma tante n’avaient qu’elle, et maintenant ils sont orphelins de foyer et de famille. Le constat me frappe aussi durement que l’immense solitude qui m’est tombée dessus.

Je veux les sauver.

Diarmuid Uw
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Sometimes, Darkness can show you the Light

Fawn & Diarmuid
Les mots s'échappaient comme des oiseaux de douleur. Autour d'eux, tout semblait calme, sombre et lumineux tout à la fois. Diarmuid repensa aux nausées des premiers jours devant les couleurs du monde, à toutes ces choses qui existaient encore, tous ces soleils, toutes ces étoiles... Pour Shirakz, il aurait sacrifié des galaxies entières pour au moins lui dire adieu. Mais les soleils continuaient de brûler, ils brûleraient encore longtemps...
L'Etoile de la Mort, Starkiller, aucune de ces armes ne lui semblaient monstrueuses si un coeur brisé en dessinait les plans. De coeur, l'Empire n'en avait pas eu, il en allait de même pour le Premier Ordre.
Qui un jour avait dit à Fawn d'avancer, peu importe la douleur, peu importe la blessure, qui lui avait dit d'agir pour les autres, non pour elle? Car elle ne s'écoutait pas, s'écoutait peu. Elle parlait de cette voix minuscule, bien trop, et déjà évoquait d'autres responsabilités.
Il lui tenait la main toujours, Diamuid, la serrant avec cette tendresse toute paternelle qu'il pouvait avoir pour les plus jeunes.
Y-a-t-il de la lumière encore dans le coeur de la jeune femme, on pouvait sombrer malgré le jour, Force ou non, ni les jedi, ni les sith, n'avaient l'apanage de la déchéance.

Ce sont des questions difficiles que tu me poses, ma fillette...

Et le dernier mot ne contenait de moqueries aucune, simplement une part d'affection, l'ombre d'un père peut-être encore une fois, pour repousser la solitude encore un peu. La faire appartenir à quelque chose.

J'ai un endroit où retourner... ce n'est ni une maison, ni un foyer cependant. J'y ai des amis destinés à disparaître bien trop rapidement lorsque mon rôle à moi est de rester. Ce n'est pas un joli endroit pour vivre à vrai dire...

Comme dans un conte, Diarmuid pouvait malgré tout lui promettre de venir la chercher un jour, de l'emmener sur cette planète où elle ne serait pas seule, où un casier porterait son nom, comme une preuve de sa présence, de la volonté de sa présence.
Un nom que l'on décollerait pourtant dès l'annonce d'un décès, mais ces choses là ne s'expliquaient pas.
Lui-même avait empêché des gens de regagner leurs foyers, fait pleurer des veufs, des enfants, des gens qui peut-être ne comprenaient pas toute cette guerre. Parce que le monde, dans un camps comme dans l'autre, ne pouvait être peuplé que de gros méchants.

Cette navette, Fawn, tu veux la prendre? Te rendre sur place? Tu peux rester ici, j'ai encore quelques affaires à régler. T'occuper des affaires de ta tante par holotransmission, j'ai le matériel pour, et si tu veux m'aider à quelques tâches, gagner quelques crédits pour les enfants ainsi que pour toi-même...

Cesser le sentiment de fuite, d'errance, et cela était cruel, cela était pervers, car Diarmuid savait qu'il entreprenait un dangereux jeu de séduction, montrant à la jeune femme les possibilités d'un autre monde. Un monde que l'on pensait héroïque peut-être, mais où les cadavres s'entassaient trop, beaucoup trop.

Et brusquement, un cri.

GISKAR, MON GROS SALAUD!

Les oiseaux s'envolèrent de la place, les gens déguerpirent également. Un homme -ou un cochon géant, la différence était subtile- s'avança, obèse, monstrueux, véritable petite planète -ou dévoreur de planète- à lui seul.

Ah celui là, c'est après moi qu'il en a....

BesidetheCrocodile pour May the Force
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Je serre sa main imperceptiblement, en espérant qu’il ne s’en aperçoive pas. Cet élan paternaliste, ces mots, ce surnom, je les connais. La Force m’a donné un père et jamais je ne pourrais assez l’en remercier. Mais me l’a enlevé aussi. Mais les souvenirs ne s’effacent pas. C’eut été plus facile sans eux, sans doute, mais infiniment plus triste.

J’ignore tout de cet homme et soudain je n’ai qu’une envie, presqu’une chose à faire : me jeter dans ses bras et me laisser aller à pleurer, fermer les yeux et imaginer que j’ai 15 ans à nouveau, une famille, des amis, un avenir brillant. Cet âge où tout nous semble radieux, on se senti invincible et le goût de ce triomphe subsiste jusqu’à devenir cendres dans notre bouche. J’ignore tout de cet homme et soudain je sais que pour une fois, quelqu’un en face de moi porte plus de deuils que moi. Ce n’est plus une question de compétition, ou de conseils pour outrepasser la fatalité, c’est seulement et uniquement regarder quelqu’un dans les yeux et ne plus se sentir seule avec son fardeau. Ses cailloux dans l’estomac, son poids sur le dos et des semelles en béton. Soudain, cette affliction qui me semblait m’éloigner de tous me rend commune. Banale. Normale.

A sa question, j’ai envie de sauter sur mes pieds, le gifler, lui hurler qu’il connait la réponse. Non. Non, bien sûr que non. Je voudrais simplement fermer les yeux, oublier ces dernières heures et reprendre au moment où j’étais heureuse et sereine. Il n’ignore pas, et je l’ai su à son regard, sa façon de me parler, que je n’ai pas envie d’y faire face. Pas encore. Pas tout de suite. Il n’ignore pas que sa proposition aurait été salvatrice si j’avais pu l’accepter. Dire simplement « oui », et remettre la fin du monde au lendemain. Dire simplement « oui » et profiter encore un instant, un jour seulement, de la liberté. Dire simplement « oui » et… et ne jamais pouvoir me regarder dans une glace ?

Je sais ce qui m’attend. Des funérailles, des papiers, une montagne sans doute, des enfants à placer. La Force m’en soit témoin, je n’ai aucune idée de comment faire, comment aider d’autres gens que moi. Force m’est de constater que je n’ai jamais vécu autrement qu’en solitaire, et si je sais m’occuper les plaies visibles, il m’est impossible de faire plus. Je ne sais pas comment aider ces enfants qui sont probablement aussi dévastés que moi. Et j’ai envie de lui hurler que je veux le suivre, juste pour ne pas penser à ceux que je ne sauverais pas.  

Avant que je n’aie pu renverser la table en me levant pour commencer à hurler sur mon sauveur, un grognement m’interrompt. Il me semble bien que c’est un cri même. Je me retourne, bénissant presque le nouvel interlocuteur non seulement parce qu’il coupe court à cet échange pénible pour mon moral et parce que pour une fois, ce n’est pas sur ma pomme que les ennuis tombent.

Dés:

Un homme au visage porcin nous approche, il semble faussement heureux de croiser son « gros salaud », un peu comme ces types qui se croient bienvenus quand ils passent une main sur votre épaule en vous parlant comme s’ils étaient des amis de longue date. Sauf qu’ils veulent juste profiter d’une pauvre femme perdue. Décidément, ce n’est pas mon jour et ça tombe mal, parce que même si je suis d’un naturel très calme voir couard, je sens que trop c’est trop. Mais pas exactement ce « trop » qui vous fait dire « je suis énervée, ouh la la », non… non, c’est plus ce « trop » qui veut dire « aidez-moi, je suis acculée, j’ai peur et j’ai froid ». Ce trop qui transforme le mouton en loup. Et je n’aime pas ça, ce sentiment de perte totale de contrôle, comme si c’était la goutte en trop, celle qui fait le tsunami, celle qui vous enfonce six pieds sous terre. Ce moment où on ne sait plus très bien si on agit par peur ou juste par lassitude. Peut-être bien les deux. Tremblante, je me lève d’un bond, comme si mes jambes avaient eu le besoin instantané de se tenir droites comme des i. Je saisi un verre d’eau qui traine dans ma main tremblante de colère et manque de foutre en l’air la table quand je fais un pas face au cochon.

Pour l’instant, il est fixé sur mon nouvel ami, mais je le prends de court en l’interpellant. Je crois que j’ai déjà commencé à pleurer, ou peut-être que ça viendra plus tard. Mais j’ai les joues chaudes, rosies par le trop-plein.

« TU CROIS QUE C’EST LE MOMENT DE VENIR ME GONFLER ? J’EN AI PAS ASSEZ MANGE DANS LES DENTS LA ?! Je lève les yeux pour le toiser, à cet instant je me déteste, je sais que je vais mourir là, tout de suite, qu’il va me broyer le cervelas, et pourtant il ne bouge pas. Alors je repends vite : qu’est-ce que tu veux ? Du sang ? »

J’ouvre les bras, l’air de lui dire que je suis toute à lui, mais encore une fois il n’esquisse pas un geste. Peut-être qu’il est venu en paix après tout ? Je m’en fiche. Ou peut-être que Giskar lui fait peur derrière ? Je m’en fiche aussi. Je le relance : « tu crois que tu es le plus fort, le plus terrible à venir réclamer ton lot de cruauté, mais J’EN AI ASSEZ MOI ! J’en peux plus, alors je sais pas moi… fais la queue ? Prends ton ticket, mais patiente un peu, parce qu’avant toi, y a la Force qui réclame son lot journalier de morts, puis ensuite le Premier Ordre, et tiens, la Résistance aussi… »

J’ai laissé tomber mon verre, il s’écrase misérablement au sol et son contenu éclabousse mes pieds et mes chevilles. A ce stade-là, je ne sais plus très bien ce que je dis, ça ne doit plus avoir grand sens d’ailleurs.

« J’en ai assez, laisse-moi en finir avec ça, vas t’amuser ailleurs, dégage. DÉGAGE ! »

J’ai l’impression que derrière ma peau, les milliers de cellules qui me compose s’effondrent une à une, ne laissant à ma place qu’une coquille vide. Songeuse. Penaud et peut-être un peu impressionné par la performance d’une minuscule humaine, le visage rongé de larmes et les yeux torves, l’hybride mi-homme mi-porc s’éloigne. Je me tourne vers mon compagnon, soudainement bien plus fatiguée qu’il y a à peine une heure.

« Je suis désolée. Pour ça et… et aussi parce que j’aurais aimé accepter, mais vous savez que je ne peux pas. Je ne peux plus. De toute façon, un jour où l’autre cette fuite en avant aurait pris fin. Et si je peux laisser derrière moi le moins possible de souffrance et de tristesse, alors… alors je ferai ce qu’il faut. Et je crois que ce qu’il faut c’est que j’y aille. De toute façon, je ne crois pas que ça pourrait être pire… je ricane un instant avant de continuer, après tout, je viens d’hurler sur un inconnu sans raison et… et le pire c’est qu’il a eu peur ! »

Je me passe une main dans les cheveux, elle est humide à cause du verre. Je m’incline profondément et le remercie, mais j’ajoute juste après : « J’espère que cet endroit où vous pouvez retourner deviendra une maison, Giskar… »
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