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Where the streets have no name [PV Tuiren]
Where the streets have no name [PV Tuiren] Mer 1 Fév - 18:11
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Une petite mission de routine, qu’ils avaient dit. Pas de quoi mobiliser l’escadron Rogue en entier, une simple mission de renseignements. Rencontrer un informateur, récupérer son message, rentrer sur Seltos. On m’a envoyé avec Tuiren parce que Tatooine, je connais par cœur. C’est là que j’ai grandi, avant de partir pour grossir les rangs de la Résistance. Pourtant il n’est pas question de passer par chez moi. La mission, aussi simple soit elle, c’est pour ça que nous avons quitté Seltos. Depuis le temps que je suis dans la Résistance, j’ai appris à différencier ma vie de soldat, de pilote, et ma vie privée. Celle où je rejoins mon père, parfois même Nael. Parfois. Aujourd’hui, je ne suis rien d’autre que Rogue 3, et je n’ai pas le temps pour être sentimental, même à la veille de la guerre. Nous devons être préparés au mieux car la trêve ne durera pas, et je n’ai pas le temps de songer à faire une nouvelle fois mes adieux à mon père. On ne sait jamais si on reviendra, tant pis.
A bord d’un vaisseau trop vieux pour paraître menaçant, nous approchons du spatioport. Impossible pour nous de prendre nos vaisseaux, nos x-wing, trop reconnaissables. Tatooine n’a jamais été une planète très sûre, il est inutile de chercher les embrouilles en paradant avec nos uniformes de l’escadron Rogue. Encore moins lorsque nous venons récupérer des informations compromettantes. Non, il nous suffit de nous faire passer pour de simples civils, des marchands, des contrebandiers, n’importe quoi. Ici, personne n’est très regardant, du moment que l’on n’a pas l’air de trop appartenir à un camp, du moment que l’on n’est pas trop curieux.
« On se pose. » J’informe le Rogue Leader alors que le vaisseau touche le sable, un peu brusquement, trop habitué que je suis à la légèreté et la maniabilité des x-wing. « Désolé. » La secousse fut brève, mais assez pour me faire serrer les dents. Le vaisseau n’aura pas de dommages, je crois. Rapidement, je quitte le poste de pilotage pour gagner l’extérieur avec Tuiren. La poussière soulevée par l’impact du vaisseau pique un peu les yeux, je tousse un instant en m’éloignant du vaisseau pour voir un peu plus clair. Le spatioport de Mos Eisley. Si on m’avait dit que je mettrais les pieds ici pour le travail, je n’y aurais jamais cru en étant enfant.
Comme toute bonne personne de passage, notre informateur nous a donné rendez-vous à la cantina. J’entraîne Tuiren jusqu’au lieu de débauche le plus moisi de toute la planète, malheureusement le lieu de toutes les rencontres. A peine avons-nous passé la porte que l’odeur si particulière d’alcool et de transpiration m’agresse. Au vu des personnes présentes, je ne regrette pas d’être habillé en civil. Un regard échangé avec mon commandant, la personne que nous recherchons n’est pas ici. Pas encore. Ces gens-là, on ne peut pas compter sur eux pour la ponctualité. Alors avec un soupir, j’approche du bar. Puisqu’on est là, autant se fondre dans la masse. J’ai comme l’impression que la journée va être longue, alors j’achète deux pintes de bière, pas trop forte, mais rafraichissante. Il ne faudrait tout de même pas que nous ne soyons plus en mesure de piloter. « Produit local… » Je fais glisser une pinte vers Tuiren, et puis je cherche une table. Une isolée, une où on peut parler sans se faire entendre.
Une fois trouvée, je m’affale enfin sur un des sièges, ma bière sur la table. J’y touche à peine, je surveille. Pourtant, inconsciemment, je me détends. A vrai dire, je serais presque heureux de retrouver la chaleur et le sable de ma planète d’origine. Alors, finalement pas plus gêné que ça par le brouhaha de la cantina, la musique, les cris, je jette un regard vers mon ami. Je sais bien qu’en mission, nous ne sommes pas amis. Il est mon commandant et je sais respecter cette limite qu’on nous impose. Pourtant, aujourd'hui c’est différent. Après tout, nous ne sommes que tous les deux, à attendre dans une cantina, pas au milieu des débris à piloter pour nos vies. Alors comme il a une bien petite mine, je me permets un commentaire, sans manquer de sourire l’air de rien derrière ma bière. « Courte nuit mh ? ».
A bord d’un vaisseau trop vieux pour paraître menaçant, nous approchons du spatioport. Impossible pour nous de prendre nos vaisseaux, nos x-wing, trop reconnaissables. Tatooine n’a jamais été une planète très sûre, il est inutile de chercher les embrouilles en paradant avec nos uniformes de l’escadron Rogue. Encore moins lorsque nous venons récupérer des informations compromettantes. Non, il nous suffit de nous faire passer pour de simples civils, des marchands, des contrebandiers, n’importe quoi. Ici, personne n’est très regardant, du moment que l’on n’a pas l’air de trop appartenir à un camp, du moment que l’on n’est pas trop curieux.
« On se pose. » J’informe le Rogue Leader alors que le vaisseau touche le sable, un peu brusquement, trop habitué que je suis à la légèreté et la maniabilité des x-wing. « Désolé. » La secousse fut brève, mais assez pour me faire serrer les dents. Le vaisseau n’aura pas de dommages, je crois. Rapidement, je quitte le poste de pilotage pour gagner l’extérieur avec Tuiren. La poussière soulevée par l’impact du vaisseau pique un peu les yeux, je tousse un instant en m’éloignant du vaisseau pour voir un peu plus clair. Le spatioport de Mos Eisley. Si on m’avait dit que je mettrais les pieds ici pour le travail, je n’y aurais jamais cru en étant enfant.
Comme toute bonne personne de passage, notre informateur nous a donné rendez-vous à la cantina. J’entraîne Tuiren jusqu’au lieu de débauche le plus moisi de toute la planète, malheureusement le lieu de toutes les rencontres. A peine avons-nous passé la porte que l’odeur si particulière d’alcool et de transpiration m’agresse. Au vu des personnes présentes, je ne regrette pas d’être habillé en civil. Un regard échangé avec mon commandant, la personne que nous recherchons n’est pas ici. Pas encore. Ces gens-là, on ne peut pas compter sur eux pour la ponctualité. Alors avec un soupir, j’approche du bar. Puisqu’on est là, autant se fondre dans la masse. J’ai comme l’impression que la journée va être longue, alors j’achète deux pintes de bière, pas trop forte, mais rafraichissante. Il ne faudrait tout de même pas que nous ne soyons plus en mesure de piloter. « Produit local… » Je fais glisser une pinte vers Tuiren, et puis je cherche une table. Une isolée, une où on peut parler sans se faire entendre.
Une fois trouvée, je m’affale enfin sur un des sièges, ma bière sur la table. J’y touche à peine, je surveille. Pourtant, inconsciemment, je me détends. A vrai dire, je serais presque heureux de retrouver la chaleur et le sable de ma planète d’origine. Alors, finalement pas plus gêné que ça par le brouhaha de la cantina, la musique, les cris, je jette un regard vers mon ami. Je sais bien qu’en mission, nous ne sommes pas amis. Il est mon commandant et je sais respecter cette limite qu’on nous impose. Pourtant, aujourd'hui c’est différent. Après tout, nous ne sommes que tous les deux, à attendre dans une cantina, pas au milieu des débris à piloter pour nos vies. Alors comme il a une bien petite mine, je me permets un commentaire, sans manquer de sourire l’air de rien derrière ma bière. « Courte nuit mh ? ».
Re: Where the streets have no name [PV Tuiren] Sam 4 Fév - 16:29
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Le commandant émerge lentement ce matin-là mais doit écourter l’éventuelle farniente sous les couvertures car la sonnerie du réveil l’empêche de lambiner. Pas qu’il ne le fasse d’habitude, mais il se dépêche quand même de sortir du lit. Il a tôt fait de s’habiller. Tandis qu’il se fait une toilette rapide, il jette un regard vers la forme qui sort de sous les couvertures et qui le rejoint pour se coller à lui. Le résistant enlace Kathleen et dépose un baiser sur ses lèvres. Elle lui murmure bonne chance et s’éclipse.
Maintenant il est temps de travailler. Il sort de la chambre et marche dans les couloirs, fait un crochet par la cuisine pour récupérer de quoi déjeuner et un thermos de café conséquent, parce qu’il n’a pas tellement dormi, et qu’il va bien lui falloir ça pour se mettre en marche. Il rejoint ensuite Oz dans le hangar et le suit à l’intérieur du vaisseau qu’on leur a donné pour la mission, tandis qu’à l’extérieur leurs droids sifflotent tristement, ou même franchement pas ravis, d’avoir été écartés pour la mission. Mais ils seraient trop voyants pour là où ils vont. Tout comme le sont leurs X-wings. En revanche on leur a refilé un vaisseau qui de toute évidence a connu plus d’une guerre, mais qui fera totalement l’affaire. Vu leur destination du jour, la discrétion est plus importante que le reste. Oz s’installe aux commandes, Tuiren se laisse tomber dans le fauteuil du copilote. Il est certes le chef de la mission, mais c’est les directives de son coéquipier qu’il va suivre. Oz connait mieux que lui la zone où ils vont. Tatooine, Tuiren y a déjà mis les pieds mais il est loin de connaitre.
Il s’installe confortablement et le vaisseau décolle.
Tatooine se dessine finalement devant eux, et le vaisseau se mêle au trafic direction le spatioport. Oz a la main lourde lorsqu’il est question de toucher terre, l’habitude des décollages en quatrième vitesse et des vaisseaux plus maniables se fait sentir. Tuiren lève les yeux vers son coéquipier et lui dessert un regard vaguement moqueur, mais ne s’étend pas plus que ça en commentaires désobligeants. En sortant du vaisseau aux côtés de son collègue, il se couvre d’un casque qui dissimule partie de ses traits. La ville de Mos Eisley n’est pas dangereuse pour rien, ses rues remplies de crevures de la galaxie entière regorgent de chasseurs de primes qui voudraient sans doute récolter les crédits que sa mort rapporte. L’ennemi a déposé une sacrée somme afin de l’éliminer définitivement. Il a donc décidé de joué la discrétion.
Les deux hommes foulent ensuite le sable, qui colle à la gorge. Autour d’eux les bâtiments se fondent quasiment dans le décor de sable, ils ne semblent pas connaitre le ciment, mais les rues sont remplies de monde, de toute race et de toute allure, la majorité du temps pas très reluisants. Ca le change de Coruscant et de ses quartiers huppés. Ici rien ne semble riche.
« Qu’est-ce qu’il fait chaud. »
Le résistant constate qu’il s’est habitué au climat plus humide de Fenves et que tolérer les températures de ce monde n’est pas évident. Même quand enfin un vent se lève, ce n’est qu’une chaude impression sèche comme un coup de trique.
« Trouvons ce contact et ensuite tu me feras la visite touristique. »
Il n’est pas fâché de rejoindre la cantina, où Oz lui tend un verre. Sans doute pas de la limonade. Les gars se mettent dans un coin pour être tranquille. Tuiren goûte le contenu du verre. A l’instar de la clientèle celui-ci n’a rien de très doux, et irrite la gorge. Ca a au moins le mérite de lui mettre un coup de fouet et quand Oz commente cette mine qu’il se traine, il se fend d’un rictus. C’est certain, la nuit a été courte. Il faut dire que les nuits avec Kathleen le sont rarement, le corps et la compagnie de la jeune femme n’invitent pas au repos.
« Pas tellement je commence à regretter de pas avoir embarqué un autre thermos de café mais ce tord boyau que tu m’as refilé devrait faire l’affaire. »
Il se doute bien que la pente sur laquelle l’entraine Oz est jonchée de détails croustillants sur la folle nuit avec Kathleen.
« Qu’est-ce que tu veux savoir ? »
Cela fait longtemps qu’ils n’ont pas eu cette conversation, juste des mecs qui causent de nana en ricanant à leurs exploits ou subtilement décrivent leur enthousiasme pour les courbes d’une femme. Ils se ressemblent tous les deux sur cette retenue. Les derniers temps ont été consacrés aux missions. De toute façon ils n’ont généralement pas grand chose à raconter. Les coureurs de jupons de l’escadron ce n’est pas eux.
Le commandant colle son regard dans celui de son pote, lève un sourcil coquin et finalement soupire.
« Qu’est-ce qu’il fout ce gars ? »
Re: Where the streets have no name [PV Tuiren] Dim 26 Mar - 19:52
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L’ambiance familière de la cantina m’apporte plus de réconfort que je ne l’aurais cru. Je me rends compte que j’ai été loin de chez moi trop longtemps, pourtant il n’est pas l’heure de s’apitoyer, et encore moins de regretter. La guerre est loin d’être finie. Je me promets de revenir le plus tôt possible pour rendre visite à mon père, peut-être pour voir Nael aussi. Même si la situation est de plus en plus tendue, il reste encore une part de moi qui voudrait passer du temps avec lui, ramasser les pots cassés.
La remarque de Tuiren me sort de mes pensées. Il confirme la courte durée de sa nuit, dont je ne doutais pas vu les cernes qu’il se traîne, en appuyant sur la dureté de la bière que je viens de lui donner. Surpris un instant, je jette un coup d’oeil à mon verre déjà bien entamé. L’habitude sûrement. Quand on n’a rien connu que l’alcool brutal de Tatooine pour jouer aux grands quand on était gamin, on finit par ne plus vraiment se rendre compte. Je me contente d’un petit sourire avant d’avaler une nouvelle gorgée de boisson. Ce que je veux savoir ? Comment il s’en sort si facilement. Avec ma fiancée, avec Moira, tout me semble bien compliqué. J’envie mon commandant pour la simplicité avec laquelle il semble gérer sa relation avec Kathleen, secrète pour personne au sein de l’escadron. Tous les deux, nous ne sommes pas de grands séducteurs, gardant nos relations discrètes. J’ai beau être fiancé, j’ai l’impression d’être totalement perdu, loin de Nyalin et proche de Moira, tout le temps, sans savoir où se trouve réellement la frontière de notre amitié. Et à côté il y a Tuiren, commandant de l’escadron Rogue, mais un homme avec une vie privée tout de même. Je ne sais pas trop comment aborder tout ça, alors je me contente de hausser les épaules. « J’sais pas, ça va ? »
La gène, m’empêche de trouver mes mots rapidement. J’hésite à parler de Moira, à avouer à Tuiren ce secret que l’on garde tous les deux depuis des années maintenant. Mais pas le temps. Quand je décide que, peut-être, il m’aiderait à y voir plus clair, il fait remarquer que l’homme que nous attendons commence à se faire un peu trop désirer. Nous ne devons pas oublier que nous sommes en mission, je jette un coup d’oeil autour de nous en essayant de repérer un type qui pourrait ressembler à la description qu’on nous en a fait.
Je ne reconnais pas de visage en particulier, simplement des gens qui pourraient être n’importe qui. De la variété, des hommes, des femmes, de toutes races. Le tableau serait presque beau, mais alors que je porte mon verre à mes lèvres une nouvelle fois, un tir de blaster s’écrase sur le mur derrière moi. Il me faut un temps pour comprendre ce qui vient de se passer, pourtant je bondis sur mes pieds. Est-ce que quelqu’un vient vraiment essayer de nous, de me, tirer dessus ? Quoi, un chasseur de primes ? Quelqu’un qui n’aime pas les curieux ? Un ennemi de la Résistance ? Notre homme aurait bien pu nous vendre. Les personnes susceptibles de vouloir abattre des pilotes de l’escadron Rogue sont nombreuses dans la galaxie, et sur Tatooine sûrement. Dans ce trou à rats, nous aurions dû nous attendre à un piège ou des complications. Quoiqu’il en soit, je renverse la table d’un coup de pied pour me glisser derrière, à l’abri des tirs, avant de me rapprocher de Tuiren. « T’es entier ? » Je l’espère vraiment, parce qu’il ne fait pas bon traîner ici et nous ferions mieux de trouver une meilleure cachette qu’une table renversée.
La remarque de Tuiren me sort de mes pensées. Il confirme la courte durée de sa nuit, dont je ne doutais pas vu les cernes qu’il se traîne, en appuyant sur la dureté de la bière que je viens de lui donner. Surpris un instant, je jette un coup d’oeil à mon verre déjà bien entamé. L’habitude sûrement. Quand on n’a rien connu que l’alcool brutal de Tatooine pour jouer aux grands quand on était gamin, on finit par ne plus vraiment se rendre compte. Je me contente d’un petit sourire avant d’avaler une nouvelle gorgée de boisson. Ce que je veux savoir ? Comment il s’en sort si facilement. Avec ma fiancée, avec Moira, tout me semble bien compliqué. J’envie mon commandant pour la simplicité avec laquelle il semble gérer sa relation avec Kathleen, secrète pour personne au sein de l’escadron. Tous les deux, nous ne sommes pas de grands séducteurs, gardant nos relations discrètes. J’ai beau être fiancé, j’ai l’impression d’être totalement perdu, loin de Nyalin et proche de Moira, tout le temps, sans savoir où se trouve réellement la frontière de notre amitié. Et à côté il y a Tuiren, commandant de l’escadron Rogue, mais un homme avec une vie privée tout de même. Je ne sais pas trop comment aborder tout ça, alors je me contente de hausser les épaules. « J’sais pas, ça va ? »
La gène, m’empêche de trouver mes mots rapidement. J’hésite à parler de Moira, à avouer à Tuiren ce secret que l’on garde tous les deux depuis des années maintenant. Mais pas le temps. Quand je décide que, peut-être, il m’aiderait à y voir plus clair, il fait remarquer que l’homme que nous attendons commence à se faire un peu trop désirer. Nous ne devons pas oublier que nous sommes en mission, je jette un coup d’oeil autour de nous en essayant de repérer un type qui pourrait ressembler à la description qu’on nous en a fait.
- Lancer de dé normal - vitesse:
- Grande réussite : Oz voit un homme les viser avec son blaster et se met à couvert avec Tuiren
Réussite : Oz voit un homme les viser avec son blaster et se met à couvert
Petite réussite : Oz voit un homme les viser avec son blaster et perd l’équilibre en se mettant à couvert
Petit échec : Oz ne voit pas l’homme qui les vise mais l’homme rate son tir
Échec : Oz ne voit pas l’homme qui les vise, blessure légère
Échec critique : Oz ne voit pas l’homme qui les vise et se fait tirer dessus, blessure moyenne
Je ne reconnais pas de visage en particulier, simplement des gens qui pourraient être n’importe qui. De la variété, des hommes, des femmes, de toutes races. Le tableau serait presque beau, mais alors que je porte mon verre à mes lèvres une nouvelle fois, un tir de blaster s’écrase sur le mur derrière moi. Il me faut un temps pour comprendre ce qui vient de se passer, pourtant je bondis sur mes pieds. Est-ce que quelqu’un vient vraiment essayer de nous, de me, tirer dessus ? Quoi, un chasseur de primes ? Quelqu’un qui n’aime pas les curieux ? Un ennemi de la Résistance ? Notre homme aurait bien pu nous vendre. Les personnes susceptibles de vouloir abattre des pilotes de l’escadron Rogue sont nombreuses dans la galaxie, et sur Tatooine sûrement. Dans ce trou à rats, nous aurions dû nous attendre à un piège ou des complications. Quoiqu’il en soit, je renverse la table d’un coup de pied pour me glisser derrière, à l’abri des tirs, avant de me rapprocher de Tuiren. « T’es entier ? » Je l’espère vraiment, parce qu’il ne fait pas bon traîner ici et nous ferions mieux de trouver une meilleure cachette qu’une table renversée.
Re: Where the streets have no name [PV Tuiren] Dim 26 Mar - 19:52
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Re: Where the streets have no name [PV Tuiren] Ven 31 Mar - 13:24
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Autour d’eux la cantina est bondée. Le brouhaha les isole, laissant leur conversation privée écartée de toute écoute indiscrète. La question lancée par son équipier flotte un moment dans l’air. Il n’est pas certain de l’avoir totalement comprise, et restant un bref moment interdit il hausse finalement les épaules.
« Elle va bien je crois. Je sais que la situation lui pèse et que Naboo d’être un très gros morceau. Je sais qu’elle aimerait revenir sur Taanab. Et à la fois elle est forte. Je pense qu’elle fera face. »
Il n’a pas compris la question de Oz.
Quand le résistant en face de lui veut savoir comment il s’en sort avec cette relation, Tuiren lui comprend simplement que Oz veut savoir comment va la demoiselle. Tandis que Oz se pose trop de questions, lui ne s’en pose aucune. Il mène tranquille une existence de célibataire. Sans prise de tête, sans soucis. Kathleen est un appui, une femme qui partage ses nuits. Cela ne va pas plus loin que deux amis qui s’offrent du réconfort. Alors forcément il rate le coche, sans toutefois manquer le visage chargé d’inquiétude de son coéquipier. Quelque chose ne va pas, et il se promet de lui demander plus tard. C’est peut-être simplement que Oz s’inquiète pour Kathleen.
Le fracas d’un laser contre la paroi derrière les interrompt. Tuiren lève les yeux et marque lui aussi un temps de réflexion. Oz est plus rapide que lui. La table renversée leur sert de bouclier, il plonge derrière.
« Entier. »
Oz a l’air lui aussi de n’avoir subi aucun dégât, la tension elle vient de monter en flèche. Il a déjà la main sur son blaster, le canon dirigé vers l’enfoiré qui leur tire dessus.
Du moins la direction parce qu’il ne voit pas qui il a en face. Le gars a du se planquer. Un nouveau laser fend la salle et vient atterrir sur la table que Oz a renversé. Elle ne risque pas de tenir très longtemps. Autour les clients ont pris le large, laissant les gars régler leurs comptes. Tuiren apercoit plusieurs silhouettes.
« J’en compte 4, peut-être 5. On peut pas rester ici. »
Il tente de viser, à l’aveuglette. Son tir se perd dans le décor, alors il se tourne. Derrière eux il y a une fenêtre. Sans doute leur chance d’échappatoire de ce combat inégal.
« Couvre-moi. »
D’un coup de botte bien placé il veut jouer au plus fort et balancant son pied contre la fenêtre essaye de la briser. Malheureusement le verre vibre mais ne rompt pas, laissant un commandant déconfit. C’est quoi ces cantinas qui font des fenêtres qu’on peut pas casser franchement ? Se saisissant d’un lourd objet il le balance contre la fenêtre qui se brise enfin.
« On dégage ! »
Laissant passer Oz d’abord, il entreprend de répliquer à coups de blaster, et lorsqu’il estt enfin dehors il le suit. Le sable des rues l’accueille, la chaleur lui envoie une bouffée étouffante dans la gueule. Revoilà les ruelles malfamées de Tatooine. Ils se mettent à courir. Tuiren suit son coéquipier qui semble se mouvoir plus aisément dans le dédale qu’est la ville. Normal pour un local. Le plus raisonnable maintenant serait de retourner au vaisseau et de se larguer vite fait, sauf qu’ils n’ont pas encore rempli leur mission. Et que leur vaisseau est sans doute à l’heure qu’il est gardé par une horde de gars qui les attendent pour leur faire la peau.
Alors qu’ils ralentissent leur course, Tuiren se tourne vers Oz.
« Tu connaitrais pas quelqu’un qui peut nous aider ? »