J'avais enfin réussi à me trouver un moment de tranquillité à la base, sans patient a soigner ou bien même de recherche à faire. Même si les plus grand médecins vous dirons que la recherche ne s'arrête jamais, en ce qui me concerne, j’aimais parfois avoir du temps pour moi.  Même en regardant mon planning mainte et mainte fois pour ne pas faire d’erreur, non je ne m'étais pas trompée. Aucun rendez-vous, aucune consultation. Les soldats étaient surement en mission.
J'aurai dû profiter de ce court instant seul pour me reposer. Mais je n'arrêtais pas de tourner en rond dans l’infirmerie, j’avais le pressentiment que les soldats allaient encore rentrer amocher de mission. Je ne savais pas s'il manquait d'entrainement ou bien juste de concentration, mais ils trouvaient toujours le moyen de revenir de plus en plus amocher.

Je devais gagner du temps avant un possible soin, mais préparer l’infirmerie serait en réalité une réelle perte de temps. Puisque, je ne pouvais pas savoir quel soin j'allais devoir prodiguer à l'avance. Une tasse de café en main, je m'occupe du plus important pour l'instant. Triée les dossiers médicaux, chose que j'oublie souvent de faire, ou bien que j'essaie de faire tard dans la nuit bien que je termine plutôt par m'endormir sur la table. Mais une petite sonnerie me sort de mon activité : «  Enfin ! »

Il s'agissait de mes nouveaux antidotes contre cette nouvelle épidémie de fièvre, j'avais passé un bon moment à travailler dessus. Ses derniers temps, j'avais de plus en plus de patients qui arrivaient, avec une fièvre qui présentait plusieurs symptômes sur leurs corps. Des symptômes tels que les hallucinations ou bien même une forte agitation, je n'avais pas encore réussi à trouver la maladie qui se cachait derrière ses symptômes. Il y avait encore tellement de choses à savoir sur la médecine, j'avais beau lire un livre par nuit, j'en apprenais encore et toujours sur le corps et ses différentes réaction. Mais alors que je secouais mon échantillon, une alerte me ramena à la réalité.

J'allais avoir de la visite et, j'aurai apprécié que cette visite soit rapide. J'aimais soigner, j'adorais ça. Mais, je détestais avoir des patients qui posaient beaucoup trop de questions sur ma vie privée. Je n'avais pas vraiment ce côté relationnel avec le patient, du moins rarement ce n’était pas vraiment ma tasse de thé de parler de la pluie et du beau temps avec les soldats. Du moins pas tout les soldats puisque j’avais réussi à avoir ce contact avec une seule personne. Gal'aad, je ne serais expliqué comment ce sentiment envers lui c'est installé. Sûrement dû aux soins de son bras qui ont été pratiqués sur la durée et qui ont fait que j'ai passé beaucoup de temps en sa compagnie.

Voilà que j'entendais déjà le bruit arriver dans la salle de soin « Installer vous » Je ne laissais rien paraître, debout face à mon plan de soin enfilant doucement ma blouse. Je fronce le regard en me retournant, je ne m'attendais pas à voir Gal'aad face à moi. J'approche doucement et penche la tête sur le côté « Gal'aad ? Tu vas bien ? Que t'arrive-t-il ?