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Oops, I did it again (m'attirer des ennuis, bien sûr) - ft Kara
Oops, I did it again (m'attirer des ennuis, bien sûr) - ft Kara Lun 16 Jan - 22:34
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Holopad
Datapad
« Qu’est-ce qu’elle fait ici ?! La voix résonne contre les murs et fait vibrer les tympans de Fawn. Qu’est-ce qu’elle a vu ?!
- Rien je vous ju… »
L’ordre de la fermer part en même temps qu’une gifle puissante. La pauvre femme s’affale sur le côté, retenue seulement par deux hommes puissants. Elle n’a rien vu, ou peut-être juste un peu, mais vraiment rien qu’elle n’irait raconter, deux ans d’une vie à soigner n’importe qui lui auront suffi à lui apprendre la valeur du silence. Sauf que ces types-là, ils ne le savent pas. Encore sonnée, Fawn trouve que fuir est la meilleure des idées et franchement elle n’a pas tort parce que le chef de la petite bande décide, somme toute logiquement, de l’abattre. Dès que l’étau qui enserre ses bras se dessert un poil elle rue, mord et s’enfuit en courant ventre à terre.
Elle n’a aucune idée de ce qu’elle a vu, il semblerait que ce soit un groupuscule de la Résistance qui prépare un sabotage. Mais Fawn a à peine vu leurs visages et n’a presque rien entendu. C’est avec un sentiment d’injustice et de trahison qu’elle fuit. Si elle a dû accepter de soigner et réparer des vaisseaux du Premier Ordre c’est pour vivre. Tout le monde n’a pas le luxe de devenir un héros ou les compétences pour se dire du côté lumineux de la Force. Si tenté qu’elle existe celle-là.
Tout en remâchant les injustices de la vie, Fawn sort de cette fichue ruelle où les hommes ont commencé à lui tirer dessus avec leurs blasters. Elle jaillit sur une rue passante comme un boulet de canon et pousse les nombreuses personnes tant bien que mal pour s’éloigner de ses poursuivants. Il lui semble sentir sans arrêt sur ses épaules ou ses bras une poigne autoritaire et menaçante. Les larmes aux yeux, elle sent son corps crier de fatigue, il lui semble courir depuis une éternité. Pourtant, ils sont sur ses talons, elle les entend cavaler au travers de la foule. Il faut reprendre, continuer, toujours fuir vers l’avant. Jusqu’à quand ? Elle évacue cette pensée troublante pour reprendre sa course.
Soudainement, un miracle apparaît quelques mètres devant elle. Une tête connue.
« KARA ! AIDE-MOI ! »
Tant bien que mal, la brune écarte avec violence les passants pour se frayer un chemin jusqu’à son amie qui s’éloigne. La respiration sifflante et douloureuse, Fawn continue bille en tête. Elle connaît la jeune femme, si celle-ci n’engage pas le combat pour la tirer de là ce ne sera pas pour l’abandonner mais pour trouver un coin sécurisé.
A quelques pas de son alliée, la brune se jette sur elle, manque de peu d’estropier un civil et la bouscule. Les deux compères finissent par rouler précisément où Fawn voulait l’emmener. Elles n’arrivent pas, comme prévu, sur leurs deux pieds mais au moins elles sont dans une petite impasse cachée.
« Kara, oh Kara ! Fawn a les yeux qui menacent de déborder et l’air lui manque, ils vont me tuer… »
A l’instant même, les poursuivants sont au niveau de la ruelle, leurs voix se font entendre. Il faut se dépêcher de reprendre la fuite sinon…
- Rien je vous ju… »
L’ordre de la fermer part en même temps qu’une gifle puissante. La pauvre femme s’affale sur le côté, retenue seulement par deux hommes puissants. Elle n’a rien vu, ou peut-être juste un peu, mais vraiment rien qu’elle n’irait raconter, deux ans d’une vie à soigner n’importe qui lui auront suffi à lui apprendre la valeur du silence. Sauf que ces types-là, ils ne le savent pas. Encore sonnée, Fawn trouve que fuir est la meilleure des idées et franchement elle n’a pas tort parce que le chef de la petite bande décide, somme toute logiquement, de l’abattre. Dès que l’étau qui enserre ses bras se dessert un poil elle rue, mord et s’enfuit en courant ventre à terre.
Elle n’a aucune idée de ce qu’elle a vu, il semblerait que ce soit un groupuscule de la Résistance qui prépare un sabotage. Mais Fawn a à peine vu leurs visages et n’a presque rien entendu. C’est avec un sentiment d’injustice et de trahison qu’elle fuit. Si elle a dû accepter de soigner et réparer des vaisseaux du Premier Ordre c’est pour vivre. Tout le monde n’a pas le luxe de devenir un héros ou les compétences pour se dire du côté lumineux de la Force. Si tenté qu’elle existe celle-là.
Tout en remâchant les injustices de la vie, Fawn sort de cette fichue ruelle où les hommes ont commencé à lui tirer dessus avec leurs blasters. Elle jaillit sur une rue passante comme un boulet de canon et pousse les nombreuses personnes tant bien que mal pour s’éloigner de ses poursuivants. Il lui semble sentir sans arrêt sur ses épaules ou ses bras une poigne autoritaire et menaçante. Les larmes aux yeux, elle sent son corps crier de fatigue, il lui semble courir depuis une éternité. Pourtant, ils sont sur ses talons, elle les entend cavaler au travers de la foule. Il faut reprendre, continuer, toujours fuir vers l’avant. Jusqu’à quand ? Elle évacue cette pensée troublante pour reprendre sa course.
Soudainement, un miracle apparaît quelques mètres devant elle. Une tête connue.
« KARA ! AIDE-MOI ! »
Tant bien que mal, la brune écarte avec violence les passants pour se frayer un chemin jusqu’à son amie qui s’éloigne. La respiration sifflante et douloureuse, Fawn continue bille en tête. Elle connaît la jeune femme, si celle-ci n’engage pas le combat pour la tirer de là ce ne sera pas pour l’abandonner mais pour trouver un coin sécurisé.
A quelques pas de son alliée, la brune se jette sur elle, manque de peu d’estropier un civil et la bouscule. Les deux compères finissent par rouler précisément où Fawn voulait l’emmener. Elles n’arrivent pas, comme prévu, sur leurs deux pieds mais au moins elles sont dans une petite impasse cachée.
« Kara, oh Kara ! Fawn a les yeux qui menacent de déborder et l’air lui manque, ils vont me tuer… »
A l’instant même, les poursuivants sont au niveau de la ruelle, leurs voix se font entendre. Il faut se dépêcher de reprendre la fuite sinon…