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can't you see i'm on your side (tuiren)

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Elle était anxieuse. Et en traversant les couloirs de la base, elle faisait de son possible pour éviter les regards accusateurs que lui lançaient certains résistants. Non, elle n'était pas responsable de l'attaque sur Naboo. Non, elle ne les avait pas trahi. Non, elle ne travaillait plus pour le premier ordre. Son allégeance était tournée, comme toujours, vers la justice et le bien. Vers la résistance, donc. Mais ça, très peu de personnes l'avaient compris pour le moment. À son arrivée, les réactions avaient été plutôt mitigées : si les généraux -ceux qui avaient accès à son dossier- lui faisaient confiance, le reste des résistants se montraient réticents à l'idée d'accepter une ancienne du premier ordre parmi leurs rangs. Les regards noirs fusaient, les chuchotements aussi. Et parfois même, pour les plus extrêmes, des insultes auxquelles elle ne prêtait plus attention. Elle avait vécu la tête baissée toute sa vie, alors quelques semaines, quelques mois de plus ne changeaient pas grand chose. D'autres, surtout des hommes, profitaient de l'image frêle et candide qu'elle pouvait donner pour s'en amuser. Commentaires déplacés, paroles qu'on accompagnait de gestes provocateurs. La résistance n'était pas tout à fait ce qu'elle s'était imaginée. Heureusement, il y avait d'autres personnes plus indulgentes. Les généraux, certes, mais d'autres résistants qui la saluaient d'avoir changé de camp. Savaient-ils seulement qu'elle n'en avait pas changé ? Qu'elle avait toujours été du leur ?

Mais le résistant qu'elle s'apprêtait à rencontrer n'était pas de cet avis. Les rares fois où elle avait pu partager sa compagnie avaient été glaciales, polaires. Il n'était pas aussi extrême que d'autres, mais son attitude laissait clairement transparaître que pour lui, elle n'avait pas sa place ici. Tuiren Yesmeth. Commandant de l'escadon Rogue. De ce qu'elle en savait, ce n'était pas personne. Et son escadron semblait connu à travers toute la galaxie... quelque chose comme ça. C'est donc le coeur battant, serré, qu'elle se dirigeait vers la pièce où l'attendait cet homme froid, important, distant. Une fois devant la porte, elle marqua une pause et fermant les yeux prit une dernière inspiration. Dans le premier ordre, elle avait apprit à cacher ses sentiments, ses appréhensions, ses émotions. Là-bas, c'était mal vu et interdit. Et cette habitude l'aiderait surement à affronter le regard givré du commandant. Reprenant ses esprits, elle entra dans la salle laissant la porte coulisser derrière elle et se fermer.

Il était là. Assis comme elle l'avait imaginé sur la table d'examen. Son propre regard trahissait son appréhension malgré ses efforts, et elle lui accorda un sourire sincère avant de se diriger vers le petit bureau où gisait un dossier sur le résistant. "Bonjour." se contenta-t-elle de dire doucement, tout en lisant le rapport. Multiples coupures, égratignures. Plaie profonde épaule droite. Scan complet préconisé. Lui jetant un nouveau regard, elle pouvait clairement voir les égratignures sur son visage et le sang sur son uniforme. Reposant son dossier, elle enfila des gants et attrapa de quoi nettoyer les plaies pour les examiner, stressée. "Je suis vraiment désolée pour ce qu'il s'est passé sur Naboo." se sentit-elle obligée de dire. Elle l'était, honnêtement.
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Il ressent un profond élancement à chaque fois qu’il tente de soulever ne serait-ce qu’une seule fois son épaule, et la seule chose qui l’inquiète, c’est de savoir si cela sera réparé à temps pour la prochaine mission. Il fixe d’un regard vide le mur en face de lui et espère qu’il ne va pas devoir patienter. Il a du travail par-dessus la tête. Une envie furieuse de s’occuper l’esprit pour ne pas penser au désastre de Naboo. Il revoit le Roi qui tombe, et ce gars dément improbable qui use de la Force, et enfin Evi inconsciente sur le sol. La vision de son corps meurtri est insupportable, mais les traits de son visage pourtant ne semblent pourtant pas flancher.

Le coulissement de la porte lui fait lever les yeux. Il voit une silhouette frêle et une tête flanquée de longs cheveux blonds. Un minois aux jolis traits étrangement irritants, trouve-t-il. Son expression pas forcément très heureuse jusque-là se referme encore plus. Décidemment il ne fait que tomber sur elle ces temps-ci.

Ce n’est pas pour lui plaire. Les traits délicats de la jeune femme, son air de poupée perdue, et l’innocence même gravée....d’accord ca ferait craquer pas mal de monde, mais le résistant ne s’émeut pas. Ce n’est parce qu’on dirait une gazelle effrayée qu’il va se laisser avoir. Le Rogue n’a aucune considération pour cette fille. Ou du moins c’est ce que ressent son être à cet instant. Et la question entêtante qu’il se pose est, est-il réellement le seul à trouver que cette fille n’a pas sa place ici ?

Non il n’est pas le seul, et ils le lui font bien sentir. Tuiren a choisi de ne pas être insultant. Ce n’est pas son genre. Quoique. Il ne peut s’empêcher de glisser sournoisement des remarques, qu’il ponctue par de longs moments où il l’ignore en bloc. Le pied quoi. Le Rogue n’a rien contre cette fille pourtant, il serait même prêt à la remercier pour avoir ramené le Général….Quoique que quand l’on voit l’état de l’homme, c’est à se demander si vraiment elle a pris la bonne décision. Mais mettons elle a fait quelque chose de bien. Est-ce suffisant pour la laisser rejoindre la résistance, pour lui confier leurs secrets, et lui confier leurs vies ? Pour le commandant c’est clair et net. L’on a pas besoin d’elle. Au contraire on prend un risque à la laisser revenir. Et si c’était une espionne ? Si elle changeait d’avis et décidait de revenir à l’Ordre, en les trahissant. Et même si elle disait la vérité, quel intérêt de la garder ici ?

Elle se fend d’un bonjour qu’il entend à peine. Est-ce qu’elle sait parler à voix haute, se dit-il, sans se rendre compte que c’est sans doute sa propre présence qui la fait se ratatiner. Evidemment il ne lui répond pas. Il la laisse travailler, sans changer le moins du monde son attitude condescendante. Elle se désole pour Naboo, et lui ca lui fiche tout simplement un rictus sur la gueule, et il ne peut s’empêcher de répondre dans la foulée.

- Ca ne sert à rien de se désoler.

Il lâche cela d’une voix dure teintée de mépris. De quel droit se désole-t-elle maintenant ? Il s’entend soupirer. Est-ce qu’on doit vraiment jouer cette mascarade ?

- C’est possible que vous vous dépêchiez, j’ai du travail qui m’attend.

Il est loin le gars sympa de Coruscant. Il s’est fané entre les débris d’une galaxie qui perd pied, et une guerre qui n’en finit pas. Le résistant déblatère ses méchancetés et s’emmure de nouveau dans le silence. Il a hâte que cela se finisse.

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Devant elle : différents désinfectants, des compresses, un récipient. Elle pose le tout sur une tablette qui défie la gravité et lévite au dessus de ses hanches. Lorsqu'elle s'approche du commandant, la tablette la suit automatiquement jusqu'au lit d'examen. L'homme se pare alors d'un rictus qui l'interroge, son regard se pose des questions tandis que son visage, lui, reste neutre. Ses traits fins luttent pour ne pas avoir l'air désemparée lorsqu'il lui répond durement, de sa froideur habituelle. "Ça ne sert à rien de se désoler." qu'il lui répond, la voix plein de mépris. Le regard d'Angharad fuit un instant le sien, peut-être vexée, ou blessée elle ne sait pas trop. Elle ne mérite pas d'être dénigrée comme cela, ça, elle le sait. Ce qu'elle sait aussi, c'est que le commandant à tout à fait raison de se méfier d'elle. Si leurs rôles avaient été inversés, elle se serait méfiée de lui également. Après tout, sur le papier elle restait une ancienne membre du premier ordre et qu'elle ait été forcée à y travailler n'y figurait bien souvent qu'en fin de page pour la plupart des résistants. "Des innocents sont morts..." se surprend-t-elle à dire en retrouvant le regard glacé du pilote, le sien teinté d'incompréhension. N'importe qui s'en désolerait. La situation avait été horrible et le restait plus encore maintenant. Des hommes, des femmes, des enfants avaient perdu les leurs et le souvenir brûlant -comme marqué au fer- de ses propres parents fusillés par le premier ordre persistait à se frayer un chemin derrière ses pupilles bleues qui se voilèrent de tristesse.

Le commandant soupira. Agacé, surement, de devoir partager le même oxygène que la médecin. Du moins, c'est ce qu'elle se disait la plupart du temps. "C’est possible que vous vous dépêchiez, j’ai du travail qui m’attend." Elle s'empêcha de rouler des yeux et se contenta de soupirer à son tour. Devait-il toujours se montrer si hâtif à l'idée de se défaire de sa compagnie ? Plus encore lorsqu'elle s'apprêtait à le soigner. Elle ne lui répondit pas, d'abord, se contentant d'attraper délicatement son menton entre son pouce et son index afin d'examiner les égratignures sur son visage. Elles étaient superficielles mais nécessiteraient une désinfection, c'était certain.

Ses cuisses contre les genoux du rogue, Angharad était plus que consciente de la proximité qu'imposait son métier entre elle et son patient. Elle y était d'ailleurs habituée. Mais la situation était différente ici, et la proximité en devenait presque gênante parce qu'elle était certaine que le résistant ne pensait qu'à une chose : sortie d'ici. Se pinçant les lèvres, elle continua à méticuleusement examiner ses égratignures avant d'enfin lui dénier une réponse. "Laissez-moi faire mon travail correctement ou vous devrez revenir me voir dans quelques jours pour infection." souffla-t-elle avant de le lâcher, enfin. Et Angharad savait que cette probabilité serait suffisante pour qu'il se tienne à carreaux, en un sens. Dans sa voix pourtant, un semblant de déception. De se savoir autant remise en question, rejetée. De savoir qu'il ne réussissait pas à passer outre ses origines pour la voir telle qu'elle était : quelqu'un de bien, de bon, de juste. De doux.

Lentement, elle essuya chacune des coupures et égratignures présentes sur le visage du pilote dans des gestes transpirant de bienveillance, son regard azur planté sur la peau meurtrie du commandant. D'après ce qu'elle savait, il avait été au coeur de l'évènement. Au plus proche du roi qu'on avait froidement assassiné. Les pensées d'Angharad se tournèrent alors vers l'effroyable moment qu'il avait du vivre, calmant la minuscule rancoeur qu'elle pouvait avoir eu contre lui. Momentanément, surement. Son souffle était régulier contre la nuque du jeune homme, concentrée à faire bien, à ne pas faire mal. Comme toujours. Et ses sourcils étaient alors froncés, juste un peu, trahissant son application. "Voilà." dit-elle finalement, loin d'avoir terminé. Elle appliqua quelques pansements de bacta sur les plus profondes : deux, petites mais qui deviendraient vilaines sans le bacta.

Elle s'éloigna enfin de lui, allant vider le récipient plein de compresses tâchées dans une poubelle à proximité. Puis elle attrapa, en plus des compresses et du liquide désinfectant de quoi faire des points de sutures. Le plus gros restait à venir. Depuis les placards, sans se retourner vers lui, elle lui adressa la parole. "J'ai besoin que vous vous déshabilliez." dit-elle peu sûre d'elle, il était à prendre avec des pincettes se souvint-elle. "Juste le haut." La plaie profonde restait cachée derrière les vêtements brûlés par endroit du résistant et ces derniers pouvaient en cacher d'autres. Des bleus peut-être, qu'il faudrait surveiller aussi. Une fois son matériel prêt, elle se retourna enfin et lui fit face.

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Des innocents sont morts, et il est le premier à trouver cela horrible. Ses mots ne reflètent sans doute pas exactement le fond de sa pensée, mais il n'a jamais été homme à poser des mots sur des réflexions de la sorte. Dans ses yeux il voit pourtant l’incompréhension. Il sait qu’elle le pense un monstre, à dire de telles phrases. Elle doit être parfaite elle, avec ses paroles toutes faites. Sait-elle seulement à quoi il est confronté ? Doit-il se mettre à pleurer dès qu’une telle chose arrive ? Non il saute dans son X-wing. File sauver ce qui peut l’être. Le commandant peut paraitre froid en apparence, et pourtant…il a les tripes, pour faire ce qu’il faut. Donc non cela ne sert à rien de pleurer.

Elle lui répond de la laisser faire son travail et le menace d’une visite prochaine. C’est suffisant pour l’empêcher de filer d’ici. De toute facon, il ne comptait pas bouger, car son épaule lui fait mal. Il le sait, il devra en passer par là s'il veut pouvoir être en pleine possession de ses moyens à bord de son chasseur.

Elle lui attrape le visage, et lui détourne les yeux, tandis que ses lèvres se réduisent à une simple fente. Il n’est pas spécialement heureux de se retrouver à cette distance de cette femme. Elle est beaucoup trop proche, et la voir s’inscrustrer de cette facon dans son espace personnel est relativement déplaisant. Et il reste de marbre, ne se laissant que de simples soubresauts lorsque le désinfectant vient mordre les blessures. Malgré toute la douceur de celle qui le soigne, la douleur devient parfois mordante. Mais c'est superficiel. L'homme a l'habitude, alors il ne geint pas, surtout pas en face d'elle. Il ne manquerait plus que ca!

Une seule fois, son regard dérive jusqu'au visage de la jeune femme. Mais ses yeux sont insondables, et il est juste impossible de dire ce qu'il pense. Il la regarde une longue seconde avant de détourner de nouveau les yeux. Direction de nouveau le mur du fond.

Elle lui demande d'enlever le haut de ses vêtements, et il s'exécute sans trop rechigner. Mais lever l'épaule devient trop pénible, ses muscles, semble-t-il, refusent de fonctionner. Par fierté il refuse de lui demander de l'aider, et retente. Mais la douleur est trop intense, et son épaule retombe.

Il souffle avec force, les yeux fermés et le visage tordu.

" Vous allez devoir me filer un coup de main ", dit-il d'une voix exaspérée, plus contre lui-même qu'elle en réalité.

Enlever le haut se révèle être plus laborieux que prévu, sans compter le moment inconfortable de devoir être près l'un de l'autre, qui devient momentanèment secondaire lorsque les élancements deviennent plus forts que ce qu'il ne peut supporter. Il grogne les dents serrées, et maudit de noms de toutes sortes l'enfoiré qui a fait sauter le palais, sans se soucier de la jeune femme. Puis le vêtement est enfin enlevé, une poche de bacta posé sur la plaie, et le Rogue se sent enfin soulagé.

" Ca a quelle gueule? "

Sa principale préoccupation est d'être prêt à temps pour reprendre le travail et passer le moins de temps possible dans cette infirmerie. Lentement il se renfrogne. L'enfoiré revient vite. Et plombe de nouveau de son silence l'espace entre les murs.
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Lorsqu'elle prépare ce dont elle a besoin, elle l'entend souffler derrière elle mais n'y prête pas attention. Si elle devait compter tous les soupirs qu'elle lui avait provoqué jusqu'ici, elle ne pourrait s'arrêter. Mais lorsqu'elle se tourne pour lui faire face, la tablette lévitant à ses hanches, ce n'est que pour trouver un homme fatigué, las. Son visage tordu trahissant autant sa douleur que son agacement. "Vous allez devoir me filer un coup de main." qu'il souffle, et elle ne sait pas si elle doit prendre son agacement personnellement. Peut-être que oui, surement même. Pourtant, elle décide de l'ignorer et s'approche de lui rapidement. "Oui, bien sûr." qu'elle s'empresse de dire, consciente que s'abaisser à lui demander de l'aide est un effort en lui-même. Une petite victoire qu'elle savourera plus tard. Pour le moment, elle réfléchit à toute allure, à nouveau à sa hauteur et elle ne voit qu'une solution.

Doucement, elle l'aide à d'abord retirer le bras gauche tout en essayant d'oublier cette proximité étouffante qui l'avait gênée quelques minutes auparavant. Et plus que cela, il y a l'entêtement du commandant à ignorer complètement sa présence, à ne pas même dénier croiser son regard ou dire un mot de plus. Soit. Elle fera avec le silence, ce serait pas la première fois. Elle l'aide ensuite à retirer sa tête du vêtement, se rappelant l'avoir fait pour Bran des dizaines de fois avant qu'ils ne l'emportent loin d'elle. Son coeur se serre mais elle ne le montre pas, le plus dur reste à venir : le vêtement s'était collé à la chaire meurtrie. Elle l'entend grogner, voit ses mâchoires se serrer. "Je suis désolée" lui souffle-t-elle à mi-chemin. Comme si c'était elle la responsable. Finalement, elle arrive à le défaire de son haut et sans réfléchir elle lui offre un sourire victorieux et doux. Mais elle se ravise rapidement, se rappelant qui était l'homme en face d'elle. Elle pose le vêtement sur le lit d'examen près de lui et s'écarte, enfin. Le voir torse-nu ne la gêne pas, ce n'était pas le premier patient, ni le premier homme. Mais il y avait quelque chose d'embarrassant dans cette situation qui lui faisait apprécier les moments éloignés. Finalement, elle fait le tour pour être à sa droite au plus proche de la blessure : celle-ci est vilaine, mais une fois nettoyée et pansée, ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

" Ça a quelle gueule ? " lui demande-t-il. Elle reste silencieuse encore un moment avant de lui répondre, regardant la plaie sous toutes ses coutures. " Soyez patient, je ne peux encore rien avancer. " lui avoue-t-elle, concentrée sur ce qu'elle fait. À l'aide d'une seringue, elle anesthésie son épaule afin de nettoyer avec plus de facilité la plaie, elle s'assure que celle-ci n'est pas suffisamment profonde pour avoir touché le muscle, ou un nerf. Ses inquiétudes s'évaporent rapidement. "Ce n'est pas très grave." dit-elle enfin. "Ça ira..." sa voix se voulait rassurante, elle avait su trouver l'impatiente dans la voix du résistant. Celle de sortir d'ici, certes, mais peut-être également celle de repartir au front. Et tout ce qu'elle fit ensuite, elle le fit dans le plus grand des silences en oubliant presque le pilote. Ses lèvres se plissaient et se détendaient par moment, tout comme ses sourcils qui se fronçaient lorsqu'elle se devait d'être le plus délicate possible. Ses doigts quant à eux ne tremblaient jamais. Ailleurs, être aussi proche de lui lui aurait fait perdre ses moyens dans une autre situation, ici non étrangement. Finalement, le temps vint de recoudre la plaie ce qu'elle fit avec toute la délicatesse et la méticulosité qu'elle pouvait posséder. Puis elle déposa un patch de bacta, dessinant lentement le contour de celui-ci du bout des doigts pour s'assurer qu'il ne se décollerait pas. Elle avait terminé.  

" J'ai bientôt terminé. " le mit-elle au courant avant de jeter un coup d'oeil au résistant. Il ne semblait pas porter d'autres blessures sur lui, ce qui la soulagea : il partirait bientôt d'ici, et il se porterait bien. Un mélange surprenant. Il devrait cependant repasser par l'infirmerie changer son patch le lendemain, et faire un scan complet auprès de ses collègues droïdes. Elle en lirait les rapports et le jugerait apte au combat, puis l'attendrait ici-même. Ainsi de suite. Encore et encore. " Vous devrez revenir ici demain, changer votre patch. Et faire un scan complet auprès de mes collègues. " lui expliqua-t-elle sans s'écarter. Il n'aurait pas affaire à elle pour changer le patch, des infirmiers s'en chargeront, mais il ne le savait peut-être pas. Elle avait dit collègue sans y penser parce qu'elle se sentait déjà intégrée au service médical de la résistance. Echo le lui avait fait sentir immédiatement, et c'était certainement ici qu'elle se sentait le mieux. Alors évidemment, il y avait ses quartiers où Alastair l'attendait. Et peut-être aussi l'ombre de ces arbres non loin de la base.

Puis le résistant se leva dans un regard et sans un mot, laissant Angharad seule à ses pensées. Elle soupira, perplexe.

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