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Dead Space - Thrace

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Dead Space

Thrace &  Gal'aad
Il regardait la forme obscure de la planète par la fenêtre du vaisseau : comment celle-ci faisait-elle pour être aussi sombre ? Gal'aad ne savait pas.  Quelque chose entre son cœur et ses tripes hurlait au danger, une sensation habituelle, il vivait avec depuis longtemps, il s'en nourrissait également. L'espace autour d'eux semblait s'alourdir, compresser encore plus la silhouette du vaisseau, la réduire à un rêve de poussière, peut-être moins.
Il se détourna du hublot, tourna la tête juste assez pour croiser la silhouette de Thrace qui donnait quelques ordres sans cesser de bouger. Comme toujours. Il aimait l'observer faire, elle avait des hommes sous ses ordres, un peu, lui offrait une autre manière de diriger que Kylo, que Hux peut-être aussi, ça il ne savait pas. Gal'aad ne prenait jamais la peine d'observer le rouquin, copiant le dédain de son cousin pour lui, comme un secret partagé entre eux capable de les rapprocher.
Parfois, Thrace prenait le temps de lui retourner son regard, il se demanda si elle avait peur, si un Chiss pouvait éprouver une émotion semblable. Et lui, craignait-il quelque chose ?
Les ordres étaient simples : récupérer un objet sur cette foutue planète oubliée de tous dont Gal'aad ne se souvenait pas même du nom. Cela signifiait s'enfoncer à l'intérieur jusqu'à retrouver leur contact, celui qui avait appelé à l'aide.
Il semblait être d'une quelconque importance pour l'Amiral Thrawn, la femme à ses côtés ne semblait pas pouvoir lui en dire plus sur le sujet.
En silence, Gal'aad resta debout jusqu'à ce que se terminent les procédures d'atterrissage.  Sa propre silhouette semblait de nouveau gagner en réalité, il prenait possession de l'espace du vaisseau, de la gravité, de la nouvelle atmosphère qui les entourait à présent. Comme à son habitude, il ne portait que le bas de son masque, une manie dont il ne parvenait à se défaire.
Lentement, la passerelle s'abaissa, il la descendit d'un pas calme, souple, celui de quelqu'un n'ayant aucune peur quant à l'endroit où il devait aller. A Thrace, il laissait le soin des ordres et des consignes, Gal'aad ne commandait que les chevaliers.
Le froid mordant n'offrait rien si ce n'est un paysage de glace et de vent. De la neige, grise, sale, peu de forêts, les silhouettes éparpillées de quelques villages quand le ciel était clair, que la brume se levait.

 « Allons y, si notre homme a activé son traceur GPS cela devrait être une affaire de quelques heures à peine »

Juste assez de temps pour que la nuit ne tombe sur eux, cela le jeune homme essayait de ne pas y penser. Si Snoke avait donné l'ordre que Gal'aad accompagne la mission, c'est que celle-ci pouvait servir à l'entraîner. Ils passèrent devant la cahute miséreuse d'un homme aux yeux vide, comment pouvait-il survivre seul ici, comment le voulait-il ? Un autre mystère....
L'homme les regarda passer, marmonna quelque chose, Gal'aad ne comprit qu'un seul mot : « monstres ».
L'homme pouvait parler d'eux bien sûr, du premier Ordre, cela n'était pas le cas, il le sentait. Pourquoi leur contact aurait appelé à l'aide sinon, pourquoi leurs supérieurs auraient-ils décidé que
oui, cela valait le coup d'intervenir ?
Peu à peu l'obscurité tombait. Ils s'enfoncèrent dans les toundras gelés, ne croisèrent plus aucun village, plus aucune habitation. Sur leur apparaît, le ping régulier du traceur gps continuait de résonner.
Ils perdèrent un premier homme sans même s'en rendre compte, le silence devenait de plus en plus pressant. Gal'aad sortit son sabre, laissa le laser rouge lui éclairer le visage, le vrombissement de la lame le rassurer de son son, sa main se crispa un peu. Quelque chose ici n'allait pas, quelque chose ici d'irait plus jamais, voilà ce que lui dictait la petite voix à l'intérieur de lui.
Les plaines avaient laissé place à des reliefs enneigés, la progression devenait de plus en plus difficile.
Un cri déchira l'obscurité grandissante, inhumain, bestial. Il leur manquait un nouvel homme...

 « Tu ne peux toujours pas contacter notre homme par radio?

Le traceur bougeait de temps en temps sur leur radar : leur contact était toujours en vie, cela au moins était sûr.

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Le soleil brillait faiblement au-dessus de la couche nuageuse de la planète mais quand la navette passa sous les nuages, l’obscurité se fit instantanément, nous plongeant dans des ténèbres presque palpables.
Les informations que j’avais reçues sur cette planète avaient bien précisés ce désagrément, mais l’effet restait assez surprenant. Le pilote m'annonça que l'atterrissage était imminent, alors je quittais la cabine de pilotage pour faire le tour de mon équipe et procéder aux dernières instructions. Mes hommes étaient un peu nerveux : normal avec cette obscurité, il s’en dégageait quelque chose de menaçant et de malsain. Même Gal’aad affichait un air sombre, enfin, un peu plus que d’habitude. Je croisais son regard et lui adressais un petit signe de tête qui se voulait apaisant. Il n’avait pas l’air ravi, mais j’étais heureuse qu’il soit là.
Il y avait du danger sur ce monde, c’est aussi pour cela que même si une opération en solo aurait été plus rapide, j’avais dû me résoudre à constituer une équipe restreinte. Il était plus facile de rester grouper et avoir l’œil sur une troupe réduite que sur toute une armée. Je ne m’ôtais pas de la tête qu’y aller seule aurait été plus simple mais les ordres de Thrawn étaient bien clairs, je devais m’y plier et soupçonnais que ma dernière mésaventure sur Naboo n’avait pas été étrangère à ces instructions spécifiques.
Je mis fin à mes instructions de dernière minute et revint dans la cabine de pilotage le temps de l’atterrissage, tout en enfilant mon casque.

Le sas s’ouvrit sur un paysage de désolation. La descente s’étant fait dans l’obscurité presque parfaite, même des yeux humains étaient à présent assez habitués pour cette faible lumière, pour ma part il allait sans dire que j’y voyais quasiment comme en plein jour. Je vérifiais une dernière fois mon arme avant de sortir, entourée du bataillon. Levant la tête, je me fis la réflexion que tout cela ressemblait assez désagréablement à un hiver nucléaire : les nuages persistants, les ténèbres, cette neige sale et cet air chargé… Ce n’était pourtant pas le cas, c’était “juste” l'écosystème local, mais ça y ressemblait. La mort semblait rôder sur ces terres arides. Sans rien montrer de mes pensées face à ce spectacle, je rejoignis Gal’aad.
- J’ose espérer qu’il l’aura activé, sans quoi nous allons perdre bien plus de temps que nécessaire.
Ce n’était pas la première fois que Thrawn m’envoyait chercher un artefact ou étudier un lieu précis, c’est pourquoi, d'expérience, je me méfiais des situations apparemment simples : c’était généralement celles qui tournaient le plus mal. C’est sur cette pensée que je donnais l’ordre de nous mettre en route, Gal’aad, moi et le reste de l’équipe. J’activais mon holopad me renvoyant les données GPS et sitôt sortit des limites du village, après avoir dépassé la cahute d’un autochtone peu optimiste, je fis face à la première contrariété : le signal passait assez mal. Je captais bien la position au code dont je disposais, mais il se coupait régulièrement et à mesure que la nuit tombait, cela ne semblait pas aller en s’améliorant. La nuit était déjà un problème pour la visibilité mais je m’inquiétais plus encore du froid qui l’accompagnerait, non pas pour moi, mais pour mon équipe. Une fois de plus, je tentais d’établir une communication vers les coordonnées du contact, sans réponses.

La nuit était maintenant tombée, je le réalisais quand la lumière du sabre de Gal’aad vint écarter les ténèbres, me faisant tourner la tête, un peu surprise de cette clarté soudaine. C’est là que je fis le compte pour remarquer qu’il manquait une personne aux effectifs, à peine eu-je le temps de jurer à mi-voix qu’un cri retentit. Seul dix ans d’éducation militaire m’empêchèrent de sursauter comme il se devait et je ne montrais rien de l’effroi passager qui me traversa.
- Regroupez-vous et allumez vos lampes. Enonçais-je d'une voix posée. Quoi qui se trouve ici, ça se repère très bien dans le noir, alors ne leurs laissons pas cet avantage. Je revins à Gal’aad qui m’interrogeait sur notre contact. Pas encore, j’ai demandé au Precursor d’envoyer un vaisseau relais en orbite mais les nuages brouillent les transmissions, je capte à peine la position du contact.
Je balayais les environs du regard puis ordonnais de nous remettre en route. Au moins, nous nous rapprochions de la position du contact. De nouveau, le silence s’était fait, juste troublé par les bruits des pas dans la neige que j’aurais d’ordinaire trouvé apaisant et familier, s’il n’y avait pas eu des menaces non identifiés aux alentours.
Puis je le vis. Du coin de l’œil, un mouvement sous la neige. Je criais un avertissement et braquais mon arme, ajustais selon la vitesse de déplacement, puis tirais. Il y eu un borborygme écœurant et la forme mouvante sous la neige d’arrêta net, un fin filet de vapeur indiquant l’impact du tir.
- Ça se déplace sous la neige, observez les déplacements en surface et vous les verrez venir. A quoi on a affaire ? Demandais-je tout en m’approchant de la chose, le blaster pointé vers elle, méfiante.
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Dead Space

Thrace &  Gal'aad
La peau de la créature possédait une nuance bleutée plus qu'étrange, semblant comme réagir aux reflets de lumière à la manière de quelque plaque de glace ou congère, immobile elle devait se fondre dans son environnement gelé sans la moindre difficulté. Elle irradiait de chaos en cet instant précis, juste avant que le tir de blaster ne la touche. Puis, tout fut fini...
Il ne respirait pas lui-même, comme si son esprit, son corps, se fondaient dans ceux de la créature, qu'il devenait cette chose difforme capable simplement d'exulter le mal et la déliquescence...
Et la force grondait en lui, comprenez-vous? Car si grand était le danger... Et l;a force le commandait, lui, son enfant sombre sans père, sans mère, sans autre but que le côté obscur. L'homme qui jamais ne serai sauvé. Vois, lui disait-elle, vois cette créature dont tu connais le nom, elle que l'on décrit comme sans âme aucune, qu'est-ce qui alors peut la différencier de toi, triste enfant?
Il se força à respirer, enfin, comme pour hurler qu'il était vivant, qu'il existait, et quelque chose le mordait au coeur pourtant. Plusieurs battements de cœur venaient lui serrer la gorge, ceux des hommes et des femmes qui comprenaient la peur enfin, la mort aussi un petit peu. La mort qui viendrait bientôt ; alors que la neige frémissait sous leurs pas.

 « N'approchez pas du cadavre, c'est un rakgoule »

Il y avait eu des comptines parfois, les souterrains de taris, leurs sombres secrets, l'amant condamné par la maladie ne venait retrouver sa maîtresse que pour mieux la dévorer.... Quelque chose bondit alors, Gal'aad réagit avec les réflexes de sa jeunesse, utilisant la Force et l'habileté qu'il se devait de possédée, pour lancer le sabre et que celui-ci transperce l'autre créature. L'arme trancha l'obscurité comme un éclair rouge alors, avant de revenir à son bras.
Les rakgoules transmettaient leur état, c'était ce que l'on murmurait, mais comment ? Ici, ils semblaient comme proliférer à l'air libre, non point comme dans les souterrains des vieilles histoires.
L'homme regarda alors Thrace, ils étaient proches l'un de l'autre encore, il l'avait empêcher d'aller trop près du cadavre, son bras la tenait encore.

 « Cette planète, elle est condamnée.... l'infection de ces... »

De nouveau le frisson glacé dans son dos, les créatures que l'on disait sans âmes, toujours prêtes à dévorer les hommes ou leurs semblables. Les créatures comme..comme lui ?

 « De ces choses ne saurait être régulé, trop de facteurs de risques. Nous ne pouvons nous permettre de rester trop longtemps... »

Et les ténèbres se rapprochaient elles aussi, comme si le cœur noir des Rakgoules possédaient sur elles la moindre influence. Il avait vu des représentations de ces monstres déjà, bien peu possédaient une peau bleue ainsi que celles qu'ils venaient de tuer.

 « Ils ont eu le temps de s'adapter à leur environnement, ils ne recouvrent pas encore toute la surface de la planète mais d'ici quelques années cela sera le cas. Il va falloir interdire tout commerce avec cet endroit désormais, se méfier également des contrebandiers qui pourraient s'y poser, répandre la maladie.... »

Starkiller lui manquait en cet instant bien qu'il n'ait que peu mis les pieds sur cette base, mais la perspective d'un laser géant capable de répandre une planète en cendre avait de quoi rassurer quand sur ladite planète, des monstres se mouvaient dans l'ombre....

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Le nez froncé, je m’approchais lentement de cette chose. Ce n’était pas forcément le réflexe le plus avisé que de tirer sur quelque chose que je n’avais pu identifier mais comme deux hommes étaient déjà portés disparus, je n’avais guère le loisir de tergiverser. Alors que je découvrais la chose de visu, Gal’aad en donna le nom. Un nom qui faisait raisonnablement frémir toute personne en ayant déjà entendu parler : Rakgoule.
La chose était hideuse. Bleue, certes, mais à des années-lumière de ma pigmentation, par exemple. D’ailleurs rien de sa physionomie ne permettait de deviner son espèce d’origine, car les Rakgoules étaient rarement nées ainsi. Pour beaucoup, ça avait été autre chose, avant d’être infecté. Un frisson imperceptible, du moins avec des sens conventionnels, me parcouru. Je savais à présent ce qu’il adviendrait des deux disparus… La mort leur aurait été préférable.
Il y eut un autre bruissement dans la neige, je me tournais, levant de nouveau mon arme. Mais l’éclat rouge qui me frôla empêcha tout mouvement de ma part, à peine m’étais-je tournée que cette autre menace s’effondrait au sol, transpercée, morte. L’arme quant à elle revint au Chevalier, vers qui je me tournais en lui adressant un signe de tête, en reconnaissance. Gal’aad venait de prouver une fois de plus son efficacité, tout en me dissuadant de m’approcher de la dépouille qui attisait ma curiosité. Il était la voix de l’imprévisible, du chaos, de la violence, et pourtant montrait souvent un sens de la prudence bien plus aiguisé que le mien. Sans lui, j'aurais peut-être pris le risque, celui de m'approcher ou celui de rester. L’écouter était ce que j’avais de plus sage à faire, lui ressentait ce que je ne pouvais pas voir, s’il disait cette planète perdue, alors elle l’était. Bien sur, nous étions entraîner à savoir s'adapter en cas d'imprévu, mais une menace endémique représentée par les Rakgoule était un imprévu qu'il aurait été stupide d'ignorer. Au mieux, nous pouvions perdre toute l'équipe, au pire, ramener l'épidémie à bord d'un vaisseau. De nouveau, j’acquiesçais.
- Et rapporter cette situation aussi largement que possible. Que notre informateur n’ai pas transmis ce “détail” est inexcusable. Confirmais-je d’une voix aussi glacée que les congères dans lesquels nous progressions. On rentre.
Si j’étais certaine que Thrawn approuverait cette décision, je n’étais pas aussi catégorique sur une éventuelle réaction du Supreme Leader, mais en dehors de Gal’aad, c’était des hommes sous mon commandement et je ne risquerais pas inutilement leurs vies une minute de plus. Gal’aad n’était pas sous mes ordres, c’était bien ce qui le différenciait des autres, mais ce n’était pas pour autant que je ne ressentais pas une certaine responsabilité envers lui aussi.
Sur mon ordre, donc, nous rebroussâmes chemin, les sens aux aguets, la peur au ventre aussi, il fallait bien l’admettre. Cette fois, je l’entendis de loin, sans doute parce que je savais désormais quoi écouter. D’autres arrivent ! Le cercle se forma immédiatement dans une formation de protection, puis une rafale de tirs en prévention précéda le silence. Touchés ou intimidés, difficile à dire, je notais juste combien le silence était devenu pesant, surnaturel, comme si le vent lui-même s’était tu. Mais pour combien de temps ? Je réactivais l'écran de mon holopad, contrariée de ne toujours pas retrouver la position du contact, mais je vis autre chose. Une issue, peut-être.
- Je détecte un bâtiment par là-bas, à quelques minutes à peine. Je baissais la voix, à l’adresse unique de Gal’aad. J’ai bien peur que nous soyons pris en chasse… Un lieu clos pourrait être un piège tout comme il pourrait être un refuge, une position facile à défendre. Si nous refaisons le chemin inverse maintenant, on risque beaucoup de pertes… Cet endroit. Je le désignais sur mes détecteurs de l’holopad. Selon toi, c’est un bon abri ?
Les capteurs pouvaient me donner des indications sur la distance, la nature des lieux, la composition des murs, mais pas plus. Pas si quelque chose se trouvait déjà sur place.


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Dead Space

Thrace &  Gal'aad
Avait-il peur? Non, la peur pouvait manger des minutes, des secondes, un combattant n'en avait pas besoin. La peur impliquait de donner de la valeur à sa vie également, à ses souffrances, à celles des autres, alors peut-être Thrace avait-elle peur en ce moment même? Elle tenait à ses hommes...
Contre des personnes normales, Gal'aad s'énervait souvent : pas assez vives, pas assez rapides lorsque lui-même l'était, lorsque lui-même ne comprenait pas qu'on pouvait aller à une toute autre vitesse que la sienne. Les émotions qu'il ressentait se trouvaient sur un niveau différent elles aussi, il n'avait pas un coeur de pierre, était capable de pleurer et souffrir, cependant les raisons de ce genre d'excès restaient obscures aux yeux des autres.
Il vivait différemment d'eux, il connaissait d'autres douleurs, la solitude en était une. Et la solitude, on ne s'en échappait pas. Jamais. Toujours un inconnu, toujours un étranger, y compris dans ce genre de situation car alors on attendait de lui d'autres choses qu'un simple soldat.
Il regarda la jeune femme à ses côtés, voulait-il qu'elle survive? Oui. Contrairement à beaucoup, thrace savait allier l'intelligence à l'efficacité, quelque chose dont même un haut gadé comme Hux ne pouvait se targuer, lui aussi trop esclave de ses émotions. Elle comprenait la situation, ce que cela pouvait sous entendre de danger et de mort, elle ne se lamentait pas, cherchait une solution et la testait. Sur lui.

”La planète n'est pas entièrement colonisée, nous avons croisé quelques villages dans notre marche. Les maisons tenaient debout, aucun signe d'usure sur les murs ou de chocs violents, pourtant les gens étaient au courant des monstres, cela se lisait sur leur visage. Un bâtiment clôt peut donc nous accorder un sursis, oui”

A eux tous, y compris à ceux transpirant la peur et le désespoir? Les hommes tiraient des semonces défensives dans l'obscurité les engloutissant. L'obscurité, ne plus y penser, pas pour le moment, non. Thrawn avait-il prévenu sa protégée de la panique dans laquelle les ténèbres plongeaient Gal'aad? Sûrement, cela était après tout un élément à prendre en compte pour un tacticien se respectant, chaque détail avait un prix il ne fallait pas l'oublier.

”Ils ne nous connaissent pas.... ils ne connaissent pas nos armes, ordonnez de cesser le tir. Qu'ils n'assimilent pas les lasers à de simples lumières inoffensives”

Lui laisser le commandement, ses hommes, ses hommes à elle. Sa mission à lui n'était pas de les sauver.

[color]”Dépêchons...”[/color]

Le sabre rougeoyait toujours, un instant Gal'aad espéra en voir un autre reflet trouer l'obscurité, une autre lame, une autre silhouette, celle de l'homme pour qui il était prêt à obéir. Mais le Chevalier de Ren était seul, et Kylo restait inaccessible, promis à d'autres choses que lui.

Il ouvrit la marche, sa taille le rendant apte à se déplacer rapidement entre la neige molle et les congères. Inutile de vérifer la position du bâtiment sur le radar de la chiss, un simple regard avait suffit pour la mémoriser. Les rakgoules émettaient leurs sons et borborygmes tout autour d'eux, une tentative d'intimidation, celle d'animaux sauvages chassant en meute. Une meute possédait toujours un leader, un alpha, lorsque la lumière reviendrait et le soleil se lèvera bien un jour n'est-ce pas? il lui faudrait l'identifier, l'éliminer.

Brusquement, l'homme se stoppa. Le bâtiment se dressait devant eux, grand, imposant. La plupart des fenêtres et ouvertures en avaient été claquemurées, mais sous l'une des fenêtres barrées de planches, on devinait une lumière. Quelqu'un était à l'intérieur.
Il ne tendit pas la main, se concentra juste, canalisant la Force en lui ainsi qu'on le lui avait appris depuis l'enfance. A la grande porte, la serrure joua sans difficultés, si thrace et ses hommes osaient pousser la porter, alors ils pourraient entrer.

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- Savent-ils seulement quels sont ces monstres... Maugréais-je tout en étudiant les données de mon holopad, ponctuellement illuminé par la lueur des tirs de blaster.
Ces mêmes tirs que Gal’aad me recommandait de faire cesser. Je n’étais pas certaine d’approuver : de ce que je constatais, les créatures se tenaient à distance des tirs, ignorant sans doute la nature de ces lumières mais la méfiance équilibrant leurs instincts agressifs. Ou alors avions-nous seulement de la chance jusque-là. D’un autre côté, ces lumières et ces bruits risquaient d’en attirer d’autres. J’aurais voulu pouvoir détecter leur présence sur mes radars mais leur volume n’était pas suffisant, et si je pouvais voir les mouvements dans les ténèbres mieux que des yeux humains, le corps de ses créatures était aussi froid que l’environnement dans lequel elles évoluaient. Indiscernables, ou presque, même pour moi.
L’écouter, aller contre mes reflexes qui avaient au moins le mérite d’être familiers, ou rester sur mes positions ? Je n’avais que peu de temps pour délibérer et je finis par m’en remettre, une fois de plus, à son intuition. Je détestais me fier à des choses que je ne pouvais pas comprendre, en vérité, je détestais ne pas comprendre, tout court. C’était une sensation qui m’était étrangère, laisser quoi que ce soit échapper à mon seuil de compréhension. Seuls ces instincts, la Force, tout cela, je ne pourrais pas les comprendre, je devais accepter que cela me resterait étranger. Gal'aad était mon guide pour moi qui était aveugle à la Force.
- Cessez le feu et replions nous au plus vite.
Le silence nous assaillit alors nous progressions de nouveau, j'avançais en tête de file, juste derrière Gal’aad, les doigts un peu crispés autour du datapad, guettant le moindre bruit derrière nous. Traqués, cette sensation, elle  je la connaissait, même si j’avais plutôt l’habitude d’être le traqueur. Fort heureusement, le bâtiment était en vue. Personne de plus ne manquait à l’appel, mais je ne me reposais pas pour autant, les cris des créatures, de toutes façon, rappelaient à tout instant la nécessité de rester vigilante. Seule la lumière du sabre de Gal’aad semblait être une vision rassurante, me rappelant qu’il était à lui seul la meilleure protection dont nous disposions, moi et toute mon équipe.

Il y avait de la lumière qui filtrait au travers des planches vétustes qui condamnaient les fenêtres. Le bâtiment ne payait pas mine et si j'avais été impressionnable, l'apparence de cette bâtisse aurait surement paru bien plus menaçante que ce qui nous suivait. D'un geste, Gal'aad en déverrouilla l'accès et je m'avançais. Je poussais sur la porte qui s’ouvrit dans un grincement de vieux gonds. Sur le seuil, je me concentrais une seconde sur ma respiration, évacuant toute crainte pouvant affecter mes reflexes, puis je m'engageais à l'intérieur, l'arme au poing. Plusieurs fois, je clignais des yeux pour m'habituer à la clarté faible, mais intense comparé aux ténèbres dont nous venions.
Le couloir sentait le rance, la poussière, l'humidité et la décomposition. Derrière moi, j'entendais les pas de mon équipe, à eux j'adressais quelques signes leurs demandant de fouiller les lieux, l'équipe se divisa méthodiquement, ne laissant derrière moi que deux de mes hommes ainsi que Gal'aad. Nous n'étions que nous quatre quand le couloir s'ouvrit sur une volée de marches. Rien en bas. Entendis-je dans mon casque. Alors je montais lentement, malgré toutes nos précautions, les marches craquèrent quelques fois avant d'atteindre le palier. Un autre couloir était devant nous, mais je vis une porte ouverte, comme une invitation.
De la lumière en provenait, je franchis les derniers mètres avant de tourner l'angle, le canon de mon arme toujours devant moi, comme un troisième œil ; une extension de moi-même. Mais en voyant la silhouette dans la pièce, je baissais mon arme, le sourcil haussé, ne laissant rien percevoir de mon soulagement.
- Bien le bonsoir. Charmante région, je n'avais pas encore eu l'occasion de vous remercier pour cette invitation. J'aime beaucoup la neige, j'aime un peu moins les Rakgoules. Vous aviez quelque chose pour nous, il m'a semblé comprendre ?
Au moins, nous avions retrouvés le contact. J'ôtai mon casque pour plus de politesse : pour l'instant, qu'il soit prolongé ou non, nous étions en sécurité ici.
Gal'aad Serke
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Thrace &  Gal'aad
Dans le fauteuil, l'homme semblait comme assoupi, pourtant lorsqu'il leva les yeux, la vie dedans semblait constituée d'une énergie noire et vivace que rien ne saurait éteindre. Il y avait du danger dans la silhouette massive, dans les muscles forts de guerrier. Un homme habitué à se battre seul, à survivre seul aussi. Un homme capable de garder son sang-froid dans une planète infestée de monstres et d'attendre.
Sans un mot, Gal'aad se mit en retrait. Sa mission à lui était principalement d'escorter Thrace, de la protéger peut-être pour qui prenait la peine de lire entre les lignes, et de cela il s'acquittait. Il lui revenait à elle de traiter avec leur contact.
Le soldat présent avec eux le regarda quelques instants, puis alla se mettre à couvert derrière l'unique fenêtre de la pièce. Un bon point pour lui : il ne se reposait pas uniquement que sur le Chevalier de Ren pour sa survie.

”Thrace, jeune fille, malheureusement une de ces créatures a essayé de manger ma radio, celle-ci ne pouvait plus émettre. Embêtant pour vous contacter et annuler la mission, n'est-ce pas?”

Thrace, il l'appelait donc par son nom cet inconnu, se fichait des grades militaires -un défaut grave pour le Chevalier- et semblait montrer à la jeune femme que peu importe ce qu'elle pouvait dire, il dominait. Un mâle alpha, mais un alpha sans meute, tout cela Gal'aad l'enregistrait dans sa mémoire, observant aussi la manière dont cet homme bougeait s 'il devait l'affronter. La façon dont il s'était levé du fauteuil pour s'avancer vers la Chiss, le port de sa tête, le rythme auquel ses bras pouvaient se balancer dans des gestes en apparence anodins....

 « J'ai quelque chose, oui.. »

Cette dernière phrase fit se retourner Gal'aad. La tristesse dans les mots, l'air soudain sérieux de l'autre, les ténèbres de ses yeux qui s'épaississaient... Au creux de la main gantée de cuir, une statuette. Tout d'abord, le chevalier la crut d'un matériau proche du marbre en raison de sa couleur nacrée, il s'aperçut bien vite de son erreur : le travail n'était pas celui d'un sculpteur mais d'un orfèvre. La matière travaillée semblait être d'un alliage propre à cette planète, il se rappela les lames des outils des paysans, au début il pensait simplement que la glace et le reflet étrange de la lumière tombante avant la nuit leur donnait cet aspect, il semblerait que celui-ci soit plutôt propre aux métaux trouvables ici.
La statuette était petite, pour ne pas dire minuscule. Elle représentait un animal, l'intérêt de l'objet n'était pas le réalisme pourtant mais la vie qui semblait s'en émaner. Bien qu'ayant à peine cinq millimètres de diamètre, le quadrupède était assez détaillé pour posséder une expression propre, un dynamisme également dans les mouvements. Le grossier semblait porter le sublime, aucune machine n'avait fait cette création, mais bien une main autochtone accompagnée de quelques outils...
Avec une douceur étrange dans sa personne, Gal'aad ne laissa pas le temps à Thrace de prendre l'objet mais s'en saisit lui-même. Il semblait presque chaud, contre la peau de sa main, comme un animal vivant. L'autre homme le laissa faire, l'observant sans ciller un seul instant cependant. Un homme prudent, comprenant le prix que possédait la moindre seconde d'inattention.

 « La seule trace artistique connue à ce jour sur cette planète. Une culture n'ayant pas le temps de se construire un patrimoine artistique attire toujours l'attention, surtout lorsque l'on sait la planète vieille et habitée depuis pas mal de temps... »

 « La menace des rakgoules les ont pris de court, des monstres capables de s'adapter à leur environnement, possédant peut-être assez de souvenirs humains pour connaître parfois les faiblesses des habitations. Ils avaient besoin d'armes, d'outils pour cultiver la terre, trouver de quoi se nourrir eux, leur famille, et se défendre tout à la fois. Ils n'avaient plus le temps d'extraire la terre, de fouiller pour des minerais. Ils ont détruit leur propre patrimoine petit à petit : les pierres pour les fortifications, le bois pour se chauffer, peu importe les sculptures et les bas reliefs, et l'orfèvrerie, fondue pour les lames des outils....Lorsqu'ils disparaîtront, il ne restera rien de la civilisation qu'ils étaient un jour avant ces monstres... »

 « Il restera cette petite chose de rien du tout dans le bureau d'un certain amiral... »

A l'étage inférieur, les soldats murmuraient entre eux. Gal'aad ne pouvait rien entendre de leur conversation, il devinait cependant les corps rapprochés dans l'attente de l'action. La vie même, tout ce que la Force lui faisait ressentir des autres et des lieux...
Thrace avait accompli sa part de la mission, lui-même sentait que son devoir ici n'était pas terminé. Il ne regarda pas la jeune femme pourtant, cela n'avait aucune importance.

 « Je vous raccompagnerai au vaisseau, tu me laisseras mon chasseur avant de décoller. Je dois rester ici, découvrir d'où viennent les rakgoules des fois que d'autres planètes soient également touchées.... »
.

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Nos regards s’affrontaient le temps de quelques secondes de silence. Mon expression était grave et sérieuse, j’entendis derrière moi Gal’aad se reculer, sans doute pour mieux observer, et le soldat prendre position à la fenêtre. Puis l’homme parla, balayant en trois mots tous faux-semblants ou formalités. Ce à quoi je répondis d’un de mes sourires rares, ceux que je réservais d’ordinaire à mes proches, ma famille. Depuis combien de temps ce visage était familier pour moi ? Probablement le même que pour le visage de ma mère, sans doute était-ce pour cela qu’à mes yeux, il était de ma famille, même s’il était humain.
Un peu comme Gal’aad, en fait.
- Fort heureusement, nous avons retrouvé notre route.
Je m’avançais tandis qu’il se levait. Comme prévu, il avait bien quelque chose à nous remettre. Je m’approchais encore davantage, surprise dans un premier temps de la taille de ce qu’il me montrait. Je plissais les yeux, un instant, et mes yeux prirent une lueur plus intense : qu’importaient à présent les Rakgoules que nous avions affrontés sur le chemin jusqu’à cette si petite chose, c’était pleinement justifié. Si peu de chose, et beaucoup à la fois. L’ouvrage était unique, aux détails finement ciselés dans un métal que je ne pu identifier au premier regard. C’était un travail admirable, signe d’un savoir-faire et de la précision des outils autant que de l’œil de l'orfèvre. Je ne parvenais pas non plus à identifier l'animal représenté, mais la précision anatomique n'était pas ce qui était recherché.
Une mine de connaissance pour qui savait observer, et celui qui nous avait envoyé ici saurait l’observer à sa juste valeur. Si peu de chose, un témoignage qui tenait dans le creux d’une main, rare, peut être unique vestige de ce qu’avait été une civilisation avant que ces terres ne deviennent les landes désolés et infestés que nous avions traversés. J’étais toute proche à présent, oubliant presque que nous n’avions pas le loisir de nous attarder ici, que j’aurais tout le temps de l’observer plus tard, avec Thrawn. Il me tardait d’en discuter avec lui.
Gal’aad me rappela à la réalité en se saisissant de l’objet alors que j’approchais ma main. Heureusement qu’il était là, une fois de plus, pour me ramener des méandres où mes pensées me menaient parfois. Je me repris, même si l’un comme l’autre connaissaient bien l’expression passionnée qui me prenait dans ces moment-là.
- Un certain amiral qui vous en sera très reconnaissant, soyez-en sur. Assurais-je à leurs attentions.
Je ne m’avançais pas beaucoup en parlant en son nom : il n’y avait pas besoin d’être son Second pour savoir que cette si petite chose le captiverait, au moins autant qu’elle nous interessait. Avec un sourire satisfait, j’adressais un signe de tête reconnaissant au chasseur, puis me tournais vers Gal’aad qui semblait pensif. Après un temps de silence et sans que je puisse capter son regard, il reprit la parole.
- Il me semble également judicieux d’étudier l’origine de cette invasion. Approuvais-je, avant d’ajouter d’un ton sans réplique. Mais tu n’iras pas seul, je viens également. L’équipe repart sans nous.
D’un geste, je coupais court à toute protestation de la part du soldat qui s’était tourné vers nous. Là aussi, je pouvais sans peine anticiper la réaction de Thrawn en apprenant ma décision.

_________

L’appareil décolla dans un grondement de moteur et la forme de la navette ne tarda pas à se fondre dans les ténèbres, nous laissant seuls au sol, Gal’aad et moi, à observer le départ. Le retour au village ne s’était pas fait sans encombre mais nous n’avions perdu personne, ce qui était une réussite en soi. Le but premier de l'expédition était rempli : l’artefact était désormais en route vers le Precursor. Je pianotais sur mon datapad, consignant les dernières données cartographiques et les lieux où nous avions rencontrés une concentration toute particulière de Rakgoules. J’espérais ainsi recouper leurs trajets pour en trouver le nid, mais ce ne serait pas la première partie de cette mission que nous improvisons à présent.
- Nous devrions commencer par interroger les habitants. Depuis quand ces “monstres” les hantent, comment les combattre, s’en protéger… ou s’ils ont une idée de leur origine. Récapitulais-je. Au moins il semble qu’ils parlent le basic.
Je fis quelques pas vers la sortit de la zone faisant office de spatioport, cherchant du regard une présence, celle de l’homme qui avait semblé proféré une mise en garde par ce simple mot, “monstres”. Mais il n’y avait pas âme qui vive, la nuit était trop avancée sans doute. J’avisais alors un des rares membre du personnel du spatioport, si on pouvait appeler ça ainsi, mais il y avait au moins un opérateur autorisant et organisant les arrivées, aussi rares soient-elle. A mon approche, il se tassa et blêmis, balbutiant dans une sorte de patois dérivé du basic qui m’était inconnu. Mais à la manière dont il me fixait, ça ne laissait aucun doute : mon apparence le terrifiait. Certains humains étaient si impressionnables… mais conciliante - pour le moment - je laissais à Gal’aad le soin de traiter avec lui. Je me tenais sur le côté, jouant sur mon naturel que bon nombre qualifiaient de “inexpressif” et sans le lacher du regard,  pour le garder dans une crainte désormais calculée. Le message était clair : ne vous avisez pas de nous cacher des choses.
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And I'll fall on my knees
Tell me how's the way to be
Tell me how's the way to go
Tell me why I feel so low

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Thrace &  Gal'aad
La force des regards, Gal'aad ne pouvait toujours le comprendre. Il savait la tendresse, du moins un peu, du moins à sa manière, ignorait juste comment on la donnait, comment on la recevait. Comment ou pourquoi. De l'affection, Thrace en avait pour le chasseur, celle-ci était réciproque, leur histoire à eux, cela ne le regardait pas. Il se détacha alors de l'instant présent, le corps aux aguets de chaque danger, l'esprit loin cependant, vers les ténèbres dans lesquelles il aimait à se réfugier.
Il ne reprit la parole que pour affirmer son intention de rester, l'autre homme lui lança un regard étrange, et le feu qui y couvait avait un nom: le respect. Que voyait-il, cet étranger, que voyait-il vraiment?
Ce n'était même pas à Thrace qu'il s'adressa une dernière fois, la voix grave, c'était à Gal'aad alors même que les mots ne sortaient pas en basic mais bien dans la langue particulière des Chiss. On ne disait pas de tels mots, pas à un Ren, non jamais, alors pourquoi l'étranger se permettait-il de le faire?

” ch'im ch'acuzah cart bah vah”

Et la Force elle était là, oui, en lui, lui qui devait la posséder en cet instant précis pour...pour quoi, protéger thrace, trouver la vérité? Il ne chercha pas à soutenir le regard de l'étranger, l'esprit ailleurs à nouveau. Il se rappelait des entraînements, de la poigne de Kylo Ren sur le sabre, la manière qu'il avait également de se mouvoir, de souffrir avec, les mouvements fluides, la douleur présente. Sabre contre sabre quand ils s'entraînaient... Qu'est-ce qui alors séparait la douleur de la Force?
 
Silencieux, comme en prière, Thrace et Gal'aad regardèrent le vaisseau décoller. Ne restait plus qu'eux alors, eux et une planète dont il fallait chercher l'âme profonde pour comprendre d'où venait le mal.
Thrace voulait interroger bien sûr, mais le Chevalier possédait d'autres méthodes. Il la laissa reculer, comprenant la terreur de l'homme devant eux :peau bleue, comme les rakgoules, comme certain d'entre eux. Le cadavre dans la neige, là bas, ces bêtes allaient apprendre à se savoir mortelles désormais.
L'homme leva la main, l'apposa sur la tête de l'autochtone qui ne pu émettre qu'un glapissement de terreur. Et puis ill fouilla, ne cherchant qu'une chose seule : la vérité, peu importe le mal qu'il pouvait causer. Sous le cuir de son gant, il sentait les spasmes moites de la peau de sa victime, son crâne rasé dégoûlinant de sueur désormais. Et tout était confus, beaucoup trop.... Quelque chose qui se terrait sous la neige et la glace, comme les Rakgoules, différent aussi. Plus vieux, plus ancien, et cela était légende. Des légendes, voilà ce que la psyché du petit homme lui offrait. Qu'avaient à voir les monstres là dedans?

”C'est incompréhensible, ils ne vivent plus que dans la peur et par la peur....”

Ils protégeaient quelque chose aussi...mais quoi? Leur histoire, leur histoire qui n'existait plus que par les contes vu qu'ils détruisaient art et patrimoine pour se protéger.
Une planète sans racines, une planète de vent et de folie, à nouveau le vertige le saisit. Le vertige, le même que devant le corps du rakgoule comme si ce n'était pas une simple créature devant lui mais la présence sombre et pesante d'un jumeau dont il ne pouvait se défaire.
Thrace derrière lui, Thrace qui observait...lui parler, lui parler à elle?

”Cela a commencé il y a trois décennies.... ils ont donné asile à un homme, je n'arrive pas à en voir plus, les souvenirs sont trop lointains”

Il secoua la tête, l'autochtone ne lui était plus d'aucune utilité, il le laissa aller se terrer dans un coin.

”Il me faudrait autre chose, pas un homme mais...ah! Hey bonhomme, viens par là”

On appelait bonhomme les gens que l'on trouvait attendrissant, pour Gal'aad personne ne correspondait à cela. Pourtant le mot était sorti, et le droïde surpris lança un bip étouffé. Il avait essayé de se cacher dans l'ombre bien sûr, sans doute apeuré de ce que l'on faisait subir à son propriétaire, à présent il était découvert.
Sans geste brusque, Gal'aad s'agenouilla devant lui, se mettant à sa hauteur. Ses gestes avaient été accompli par un autre il y a longtemps, bien longtemps, mais le poids du sang ne pouvait se deviner. Lentement toujours, il posa sa main mécanique sur la tête du petit robot dans une caresse apaisante, et qui sait, peut-être que par ce simple geste, dans la Force des fantômes pleuraient?

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L’homme aurait eu bien meilleur compte à avoir affaire à moi plutôt qu’à Gal’aad, mais ça, il ne le réalisa que trop tard, quand le chevalier commença à fouiller son esprit. Je vis la peur tordre son visage, tout d’abord, puis la douleur. C’était une capacité très intéressante que celle de fouiller dans les esprits, je la trouvais bien plus adaptée que les techniques d'interrogatoires classiquement employés, peu sûres et plus destinés à briser une personne qu’à obtenir des informations fiables. J’en savais quelque chose. Mais cette technique enlevait toute chance de falsifier la réalité et y résister, si c’était possible, demanderait probablement un entraînement très ciblé et intensif. Parfois, la curiosité me poussait à demander à Gal’aad, un jour, de l’utiliser sur moi, ne serait-ce que pour tester mes capacités. Pour le moment il me restait encore un peu de peur pour teinter ma curiosité de prudence, la peur issue des souvenirs qui semblaient vieux mais qui ne l’étaient pas tant que ça. Des souvenirs qui me reprenaient encore parfois, la nuit, et ce malgré un entraînement mental des plus poussé. Seul le temps pourrait faire le reste.
Pour cet homme-là aussi, les souvenirs finiraient par s’apaiser, peu importait combien il souffrait en cet instant.
Je tournais mon attention sur l’expression concentrée de Gal’aad, l’écoutais en silence afin de ne pas troubler son œuvre. C’était fascinant : tout le monde n’avait pas le privilège de voir un Ren en action et les talents du chevalier ne cessaient de me surprendre. Finalement, il relâcha son emprise sur l’indigène pour me faire part de ce qu’il avait trouvé. La peur, l’origine de l’invasion remontant à une trentaine d’année et concordant avec l’arrivée d’un homme. C’était mince, mais à ce poste de surveillance, c’était peut-être une bonne base pour trouver une piste. Je hochais la tête, pensive, quand Gal’aad dénicha un droïde qu’il appela. Il semblait craintif et se cachait, jusque-là. Comme face à un animal apeuré, Gal’aad entrepris de le mettre en confiance, sous mon regard scrutateur : mon ami avait bien plus de douceur envers les machines qu’envers ses semblable. Je me surpris à avoir un petit sourire que je réprimais presque aussitôt, mais comme toujours il me surprenait : un coup d’une violence indicible, faisant souffrir un homme par sa simple volonté, et soudain apaisant, patient, sensible. Deux visages pour le même homme, deux visages que j’apprenais à connaître, à apprécier.

A mon tour, je m’approchais lentement, le droïde se calmait tout doucement et je ne voulais pas le braquer. Contrairement à son propriétaire, ses capteurs n’étaient pas calibrés pour craindre des apparences physiques un peu atypique, en cela, je ne l’effrayais pas autant que j’effrayais les non-chiss.
- On veut comprendre ce qui se passe sur ce monde. Tu veux bien nous aider ?
J’avais pris ma voix la plus douce et rassurante, l’accentuant même d’un sourire afin d’envoyer tous les bons signaux aux capteurs du droïde, programmé pour reconnaître des expressions humaines.
Quelques instants, le droïde nous étudia, l’un, puis l’autre, indécis, émettant encore quelques sifflements et ses voyants lumineux clignotant dans diverses couleurs, exprimant une intense réflexion. Puis il lança un trille décidé et se mit en mouvement. Il alla rejoindre un terminal auquel il se brancha, puis se déplaça sur le côté afin de nous permettre d’accéder aux données.
- Je te remercie.
Ma main glissa presque inconsciemment sur sa tête métallique dans le même geste que pour flatter Csairiv, puis je m’intéressais au terminal. La langue locale m’était inconnue, je me demandais si c’était à cause de la barrière linguistique que Gal’aad n’avait pu interpréter que peu de choses des pensés de l’homme, toujours tremblant dans son coin. Néanmoins, je trouvais quelques registres exprimés en basic. L’inventaire de tous les appareils enregistrés passés par ce spatioport. Je remontais à environs 30 ans mais, même si cette planète était isolée, les échanges n’étaient pas si rares et la masse de données était bien trop conséquente pour qu’on explore toutes les entrées sur plusieurs années.
Je trouvais en revanche des documents dans une autre langue plus familière. C’était bien du By Bisti dans un dialecte qui s’était formé localement, mais qui restait aisément lisible. A trois décennies en arrière, je trouvais dans les archives des premiers rapports d’incident.
- Il y a trente ans environs, ils font état d’une quarantaine sur le spatioport suite à une maladie inconnue qui a frappé cette ville. Elle n’aurait duré que quelques semaines, puis les voies ont été rouvertes : c’est assez confus, mais il semblerait que les malades soient partit hors de la ville. Celui qui a rédigé cette note semble affirmer que c’était pour mourir. Pourtant je vois plus loin l’évocation des premières attaques, elles sont définies comme “sauvages” “glacées par la mort”, ça pourrait bien correspondre aux rakgoules.
Je repris la date du premier signalement de la maladie et revint à la liste des transits à cette période.
- Ici. Deux mois avant le premier incident, je vois l’arrivée d’un vaisseau de réfugiés. Cela concorderait avec ce que tu as trouvé, il était question d’asile.
Avec un sourire satisfait, je chargeais la liste des passagers, que j’entrais dans mon datapad.
- Ils n’étaient pas très nombreux, deux hommes, une femme, un enfant… Bien évidement, les données n'étaient pas indexées et lancer une recherche sur ces noms fut trop lent à mon goût, mais je trouvais enfin qu’un des hommes, la femme et l’enfant étaient une famille qui n’était restés qu’un mois, avant de repartir, surement pour un monde plus hospitalier. Quant à l’homme restant, son nom n’apparaissait dans aucunes autres archives du spatioport. Cela ne me permettait pas de savoir ce qu’il était advenu de lui, seulement qu’il n’était plus passé par ce spatioport, l’unique sur cette zone de la planète.
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