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Like an hurricane (Gildarth)

Ruby Valross
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L’allégorie de la caverne. Sombres dédales dans lesquels les hommes se pensent sécure et sains d’esprits, enfermés sous des préceptes archaïques et lorsque les ombres dansent contre la paroi, ce sont des monstres qui apparaissent alors que le paysage s’y confond. Portraits dressés frissonnants. Croyant en leur propre vérité alors qu’ailleurs, elle demeure bien plus limpide et moins obscure. Les lianes imbriquant et comprimant la poitrine de Ruby. Cercle vicieux dans lequel elle s’est enfermée sans vouloir en démordre. Ego surdimensionné au goût d’aventure, la vengeance marquée au fer rouge sur son épiderme silencieusement perturbé. L’auréole flagrante et le trou béant sur ses bras, mains, abdomen et dos. Les cuisses garnies également pour celui qui sait regarder. L’être qui souffre de l’absence furibonde alors que les mois ont passé mais la plaie, elle, ne s’est pas refermée. Les rêves d’ascension brisés car seule compte sa vendetta contre ce V mue en G. L’épouvante dans son ciel ébène quand le regard accroche les complexes hôteliers l’entourant. Ils sont épars et diffus mais tous convergent vers la même finalité, promettre au membre des astres le repos du guerrier.

Les néons tempêtent et se renvoient leurs flashs révélateurs, écriteaux souillés d’autres plus sobres. L’écho bourdonnant des publicités affriolantes en sourdine. Le poing de la brune serré, mâchoire crispée là où la démarche cavalière ferait plier même le plus habile des colosses. Des flyers lui sont tendus et on l’aborde même pour choir sur des matelas sommaires contre quelques crédits. Le rire guttural sorti tout droit de ses entrailles et le sourire carnassier maquillant son visage suffisent à faire reculer la populace en quête de charmes plus que de réelles victuailles. L’anarchie s’est installée dans son quotidien, plus qu’à l’accoutumée, depuis que le pariât a emporté de sa main, la seule source de stabilité qu’elle connait. Qu’elle connaissait. Les larmes n’ont pas coulé, seul le sang à verser s’est offert sous sa vision troublée par la rage. Elle a retenu ce corps des heures durant. Froid. Mordu par l’absence de vie et s’est jurée de se venger, avant d’elle-même succomber. Son ultime bataille commence donc ici, aux portes de la station 616. Rite presque mécanique car elle frapperait ces coups sur la porte trouvée.

Il y a quelques jours alors qu’elle traînait dans une cantina, à la rencontre d’un employé de l’hôtel de moyenne extraction, la donzelle a eu raison d’avoir pris son mal en patience. Son calepin, plus sûr et moins accusateur entre ses doigts, rayant les derniers pseudonymes empruntés par l’assassin pour valider celui sur lequel elle avait réussi à mettre la main. Tremblant comme ce papier qu’on peut facilement froisser et déchirer, le gamin avait accepté de parler contre des crédits. La loyauté n’est plus. Déjà, cette valeur Valross a disparu avec le seul envers qui elle avait décidé de prêter allégeance. Ca fait mal. Brûlures au corps, comme au cœur. Diluvienne pluie à venir quand la reine s’effondrera. Sur l’échiquier de ses pas, elle emprunte l'ascenseur et arrive dans le corridor indiqué par le morveux. Ses talons résonnent sur le sol tandis que le cuir qui habille ses cuisses se confond dans le décor d’un noir scabreux. Ses cheveux sont lâchés en une cascade bien trop imposante pour être domptée. Fatalement, le couteau planté sous sa botte l’appelle tandis que le pistolet blaster à l’arrière de son chandail, sous la veste du même acabit que son pantalon ne demande qu’à rugir. Froidement, placidement et sans émotions aucune, elle frappe. Six coups pour la prévenance. Un coup de pied sur le sol et compte jusqu’à six dans son esprit pour l’attente. Le scénario déjà maintes fois répétés alors qu’elle se pare de son plus beau sourire mais son minois reste implacable en servant un : « Service de nuit, désirez-vous quelque chose ? » acide.
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Une simple chambre. Et celle-ci répondait très bien, peut-être trop bien à cette phrase nominale descriptive. Derrière la porte, il y avait un fin couloir, une porte sur la gauche entrait dans le mur pour donner accès à un confort sanitaire minimaliste, au bout du couloir, en à peine deux enjambée, un lit trônait et prenait la majorité de la place. Les murs de la pièce étaient composés d’écrans intelligents donnant l’ambiance ou la vue sur un catalogue bien limité. Pour le cas présent, il s’agissait de l’ex Imperial City de Coruscant, forte de sa réputation de capitale, mais pour ses rideaux néo-graphiques, de projections holographiques démesurées. La techno-fenêtre faisait montre d’un paysage de nuit, d’immeubles ayant pour terminologies des fers de lances, des sortes de navettes flottaient diffusant des publicités liées à la Station 616, entre les promotions au marché noir jusqu’aux derniers populaires primes dépassant des sommes colossales de crédits. Ce tout plongé dans un torrent de pluie, des gouttes larges comme celles des pleurs de cœurs, ruisselantes et martelant le verre. La simulation, le bruit, les effets de lumières, rendait le spectacle très appréciable pour les adorateurs de la pluie, ou pour ceux ayant séjournés dans les terres désolées et marécageuses de Dagoba.

Gildarth habillé en haillon, se trouve en tailleur sur le lit au draps beiges où la perle satinée n’avait probablement jamais brillé. Ses deux paumes posées sur ses genoux, la tête inclinée sur l’avant, le dos totalement courbé, il semble réciter quelques proses occultes, qui noient l’ambiance de son cagibi comme celle d’un jeune prêtre récitant pour pénitence cent fois « je vous salue Marie » afin de gagner ou éloigner l’œillade inquisitoriale. Pour Gil, il s’agitlà de sa méditation de nuit, sa première en tout cas, la seconde viendrait plus tard, lorsqu’il aurait terminé ses affaires. Ainsi, d’une voix rauque, le dévot des rites semble murmurer, tout en voyant son épine dorsale, prise de quelques soubresauts de frissons.


Nwûl tash..........
Dzwol shâsotkun......
Shâsotjontû châtsatul nu tyûk....
Tyûkjontû châtsatul nu midwan.......
Midwanjontû châtsatul nu asha.......
Ashajontû kotswinot itsu nuyak....
Wonoksh Qyâsik nun.


Alors que ses mots se calment, pour retourner dans un silence, son visage perlent de quelques perles de sueurs, tremblant, les traits contrits, il accuse le coup de ses pensées, de ce qu’il peut ressentir. C’en était déjà trop, et sa bouche aux dents serrées, marquent l’irritation, un début d’agonie, aux commissures de ses yeux rieurs, quelques larmes pointaient déjà leurs reflets moirés. Et, d’un seul coup, d’un geste vif, il redresse sa colonne vertébrale, droit comme une colonne néo-classique et de considérer le vide ; à croire que quelqu’un se tient là devant lui. Il cligne des yeux, pour se redresser et se libérer de ces lambeaux cultistes dont il prit le soin de plier sur le lit. Il est maintenant vêtu d’une toge noire aux dessins arabesques sinon occultes d’or au niveau du col. Ses jambes sont habillées d’un pantalon en cuir noir rentré dans de hautes bottes noires elles aussi. Une ceinture ajuste ce pantalon dermique, où plusieurs pochettes se suivaient, ainsi qu’un holster où un blaster A180, peut-être visible de tous. Quant à son sabre laser, il est soigneusement rangé. C’est d’ailleurs sa prime précaution, qu’on ne l’entende pas ni qu’on le remarque avec un pareil objet. S’il avait demandé une chambre miteuse c’était pour sûr, n’attirer l’attention de personne, ni d’un chasseur de prime ou encore de curieux. L’expression des crédits n’attirait que des problèmes. Et en parlant de problèmes, six coups viennent de toquer à la porte ; celle qui séparait son intimité insonore du reste de la station.

Six coups sertis d’une mélodieuse voix d’escort tout juste siégeant devant porte. Ces femmes feraient tout pour remplir leur panse, ou se faire un complément de crédits. L’Eskoddia approche de la porte à pas silencé, il tripote la commande centrale de la chambre, afin que le bouclier insonore se coupe et qu’il puisse parler à même la porte, et de glisser un regard curieux dans l’œil de Judas, et in en roule les yeux.

« Encore une de ces putains. A croire que j’empeste les crédits. »

Il déverrouille la porte et la fait ouvrir, celle-ci, disparaît immédiatement dans le mur, le faisant faire face avec cette femme qui, visiblement, devait attendre une réponse. Le brun la reluque de pied en cap, penchant de la tête, avant de faire signe de dénégation. Bien qu’il faille dire qu’elle a quelque chose qui se dégage d’elle, une aura particulière qui le fit douter un instant, pour lui, elle était bien trop canon pour se perdre dans les quartiers quidams de la zone hotellière.

« La pute à frange devrait aller voir ailleurs. Je n’ai pas le temps pour ces conneries. »



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Le palpitant rompant presque sa poitrine, menaçant d’effondrer le souffle de sa vie. Les pas qui piétinent dans ce couloir lorsque, l’indécision envolée, ses doigts chantent contre la porte de ces tambours de guerre annonciateurs de mort. L’ironie alors que sa voix se veut des plus fantaisistes, à la recherche d’un effet qui capturera et donnera l’envie d’ouvrir, sur ce palier aux augures horrifiques. Le clignotement discontinue des lumières du plafonnier pourrait rendre fou n’importe lequel des aliénés de l’espace. Mais pas Ruby, pas celle qui se veut main de la vengeance. Au contraire, elle acclame cet instant et murmure intérieurement les derniers vers à l’ode écourtée de la vie du malfrat. Qu’importe sa puissance ou sa force, son existence ne lui tient moins à cœur que l’envie de le voir roué de coups et séché de son oxygène, au sol.

Le grincement caractéristique se dresse lorsque la porte s’ouvre. Le bellâtre dans son encadrement, mots acérés et le visage féminin se tend. Rictus logé à la commissure de ses lèvres, l’acier dans le regard. La main menace d’agripper la gorge du suppôt de Satan mais elle se retient en manquant d’arracher la fermeture éclair de son perfecto tant la brune s’y retient. Elle n’avait guère prévu cela que les palabres l’électrisent et lui donnent envie de répondant, plutôt que de sang. Une coupe récupérée après l’avoir zébré de taillades et vendu sûrement au plus offrant. Rites profanes sont encore d’actualité dans des coins reculés, sur des planètes non conviées à l’expansion qu’a subi leur monde depuis des millénaires. Elle trouverait preneur et salutaire des crédits glanés ainsi. L’échine peu mise en valeur par ces guenilles qui sèment le doute sur son appartenance à un quelconque ordre de renom. Mèches marronnées encadrant son visage dur, guère hilare à la venue de la lady. L’œil pris contre l’autre, juché sans qu’elle n’en démorde, combat où elle inonde de son venin ses deux iris ébène. Bras qui se croisent avant que la réplique ne fuse : « T’as autre chose qui m’intéresse, mon joli ».

La réponse aisée, le jeu facile. La métamorphose quand le masque est revêtu. Ruby qui décroise ses bras et fait quelques pas en direction du chambranle de la porte. La main posée contre le torse de l’ennemi désormais. L’électricité gagne son corps, elle déglutit pour ne lui sauter à la gorge. Doucement, mais fermement, elle l’oblige à reculer de la pression de ses doigts qui courent contre son poitrail. La serpente se faufile à l’intérieur et étouffe des propos peu enjoliveurs sur l’état miséreux de cette chambre.

« J’écarterai pas les jambes dans ce taudis si c’est ça qui t’inquiète. Par contre, tu devrais faire réviser ta vue, j’ai pas de frange. » Tête penchée sur le côté, Valross fait voler ses cheveux épars qui ne cachent aucunes mèches plus courtes sur le devant. « A moins que ce soit un mot de passe pour parler de ta propre frange inexistante ? » Le rire mélodieux s’élève et elle s’en veut d’avoir, pour l’heure, laissé son esprit vagabonder et oublier son réel but. « Mais t’as raison, je te veux un truc, et ce sont pas des conneries. Je te laisse deviner, je te quitterai pas tant que j’aurais pas eu ce que je voulais. »

Susciter son intérêt. Lever le doute sur ses actions et le moment où la faiblesse dévore, elle se montrerait carnassière. Poison pour mieux tromper ses sens, coup fatal pour l’emporter derrière le voile de la mort. Se sachant en position de faiblesse car maigre sous la condition du charognard, la finesse serait sa meilleure carte. « Mais si tu veux que je porte une frange, on peut s’arranger. » L’écho de ses palabres remontent mais qu’importe, elle était entrée et trouverait bien quelque chose pour l’appâter car tout homme a son moyen de pression pour faire plier les défenses et délier les langues. Les aveux logés au creux de son oreille alors qu’il plierait le genou et qu’elle dégainerait son couteau pour servir sa cause, ancrer la lame contre le gosier du ténébreux et ne plus jamais le compter « en vie ».
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L'avancée de la Valross le surpris désagréablement, de prime abord, la seule expression qui se morphe sur son faciès c'est une affreuse grimace, elle fait tordre les lèvres du Sith, et accentue les traits de son faciès, offrant à quinconque le regarde à cet instant, une expression de profond mépris. Gildarth n'est en rien insensible aux doigts baladeurs de la brune qui profitent de l'instant de flottement pour le contraindre à faire quelques pas en arrière, il utilise même ce geste pour lui même se reculer jusqu'à trouver davantage d'espace et de place au niveau du salon, du moins, la chambre où au centre le lit prend la majeure partie de la place. Elle parlait comme ces putains des cyber-quidams, le verbe délaissé pour n'exprimer que des mots basiques, son expression et son parler répugnaient l'homme à la silhouette svelte et plutôt bien taillée dans ses vêtements aisés. On pourrait le confondre avec un contrebandier de par le choix de ses vêtements dont le cuir exogène est fort présent, et ce, que ce soit les bottes hautes jusqu'à la ceinture qui centre son pantalon au niveau de son bassin. D'un regard vers le lit, il considère son haillon, son apparat du culte Sith qu'il vient recouvrir de la couverture de son lit l'air de rien.

Gildarth considère Ruby Valross longuement. D'un regard obsidien, dénué du jaune orange que l'on offre aux Siths revendiqués et totaux. Bien qu'une infime étincelle jaunâtre se devine au fond de sa pupille, elle n'est pas assez visible et flagrante pour le rendre dangereux ou décelable d'un regard Jedi ou répubicain. Maintenant jusque là un silence profond, c'est son regard qui parle pour elle. Il reconnait ce qui se dégage d'elle, mais il comprend qu'elle s'est aventurée jusqu'ici, dans cette chambre pour faire la vendetta d'un règlement de compte, datant déjà de bien des années. La grimace parjure qui traversait sa figure d'une oreille à l'autre se morphe en un sourire railleur, puis un gloussement et un rire qui l'en fait même secouer ses épaules de petites trésautements. L'Eskoddia rigole quelques secondes à peine pour se taire ensuite ses bras se meuvent, s'agitent autant pour la désigner que tout ce qui les entourre. Sa voix rauque, sortie des bas fonds d'un mépris profond, appuyée par le picotement de la pluie simulée contre la fausse holo-fenêtre derrière lui.


Je sais qui tu es, tu n'auras de ma part aucune attention. Tu n'es rien du tout. Rien.

Tranchant par les mots, il ne comptait pas lui témoigner une autre attention, d'ailleurs, il ajoute même : Si tu étais une Twi'lek, peut-être. Mais pour d'autres raisons.

Et pour ne pas faire usage ni de la force sombre ou de son sabre laser carmin, sa main gauche descendait vers son hoslter contre lequel, ses doigts se mirent à chatouiller jusqu'à empoigner la crosse fermement. Si elle comptait l'affronter, lui, se défendra et ne compte absolument pas laisser une quelconque personne le ralentir dans son ascension occulte des savoirs millénaires Siths. C'est un regard déterminé, noir, mais brillant, brillant de cette étincelle de passion, de désir, d'envie de connaître, de découvrir et d'apprendre. C'est fort, brûlant, explosif, envoutant peut-être, mais si dangereux, si fragile, une facilité à exploser, imploser. Gildarth est un homme passionné, taciturne et d'une intelligence brillante comme perverse. Lorsque ses billes oculaires sondaient Ruby, il se voyait déjà dans un futur proche profiter de ses derniers souffles, lui faire subir ces atroces tortures mentales, psychiques, physiques, afin de la briser. Mais il n'avait pas à faire à une demeurée ou débutante. Elle aussi était déterminée. Le passage de l'Eskoddia l'avait bouleversé d'une certaine manière.

Parle simplement, mais je n'ai pas le temps pour ta tristesse pitoyable, ta vendetta à deux crédits. Mais parle donc, parle moi. Et si tu veux un billet pour rejoindre ton compagnon. Je te promets un voyage comme nul autre pareil.



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L’air oxydé par la ferraille ambiante, plateforme d’alliages qui n’ont rien de naturel tapissent cette station où le damné peut se recueillir et charmer. D’ailleurs, il ne tente pareille prouesse préférant les révélations au mensonge calomnieux. L’audace logée dans sa silhouette, ce minois enjôleur l’agace plus que ne la restreint dans ses gestes. L’envie de lacérer chaque parcelle de son corps de ses ongles taillés en pointe. La sorcière au courroux imparable pour venger cette vie annihilée par le charmant qui n’en a que l’allure. Les principes bien plus douteux et les desseins moins harmonieux. La tempête se dresserait au-dehors qu’elle ne calmerait la main de sa propre justice. Cavalière, sans plus aucune attache pour ce monde-ci, c’est peut-être la folie qui l’étreint ou simplement l’adrénaline de prendre l’ascendant sur plus fort. Car elle le sait au-dessus de ses propres prouesses. Cette aura pernitieuse qu’il insuffle à chaque respiration ne lui dit rien qui vaille. Néanmoins, son seul salut pour l’heure, le voir gisant sur le sol gelé et sa bile laissée aux soins des derniers rebuts de cette société insecte microscopique, pour mieux le dévorer.

« Je viens pas quémander ton affect, descends de ton piédestal, puisque tu sais… » La silhouette féminine se déplace à travers la pièce. En d’autres temps, ce refuge aurait pu être le théâtre de bien des discussions houleuses et de retrouvailles plus qu’exaltantes quand, chevauchant sur les airs de l’espace, elle pilotait encore leur navire en proie à toutes les quêtes générant des crédits. Aujourd’hui, le groupe dissous, leur capitaine mort, Ruby n’avait plus aucune île où se poser. Son rire n’avait résonné depuis des années, certes fragile à ses côtés mais naissant. La rage naissante dans ses orbes continuant de déverser son torrent. La commissure de ses lippes striée de ridules amères. « Ma tristesse ? Depuis longtemps remplacée par la haine, ça aide mieux à faire passer les repas. » Le regard en coin, elle se stoppe, s’asseyant à même le lit pour tâter le matelas. « Tu risques pas de te reposer confortablement là-dessus. C’est un genre de punition que tu t’infliges pour toutes les atrocités que t’as commises ? » Le rire devrait y être mais il ne résonne. A la place, elle se redresse, fière et droite sur ses talons perchés car seul le besoin de se sentir vivante l’habite. Converser, traquer et le voir s’agenouiller participeraient à sa renaissance. Peut-être pas tout dans le même ordre.

« Tu proposes quoi ? Parce que voyage ça sonne de plusieurs façons. En fait, je me demande ce que tu lui voulais. Il t’avait rien fait, ça t’a fait bander de le dézinguer ? » Les griffes enserrent le drap. De nouveau debout, la donzelle rôde désormais autour du bellâtre, détaillant chaque détail de son visage. Les mèches belliqueuses contre son front altier, la courbe presque totalement droite de son nez, la fossette qui pourrait naître s’il refoulait cette austérité chronique. Ses lèvres, charnues et sûrement aphrodisiaques pour ces Twi’leks qu’il cite. Moue empreinte d’une sympathie digne d’un tombeau quand elle reprend sa réponse : « Je peux t’emmener avec moi alors ? Sinon c’est pas drôle. Tu te crois meilleur que moi avec ta psychorigidité ? » Et le minois Valross s’approche, doucement, du conquérant. Les lèvres s’arquent, se nouent puis se dénouent pour non pas épouser les adversaires mais cracher au visage du malfrat. « J’ai pas peur de toi. »


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Elle avait cette fragrance, l'Insolente qu se meuvait si aisément et sans peur de se faire mordre. Elle avait un charme que l'on ne pouvait ignorer ou détourner, difficile pour le Sith de s'en détourner et même pis encore, l'ignorer. Couleuvre somptueuse, gracile, le port altier, elle s'était assez approchée de lui pour lui jeter sa salive en travers de la trogne. Sa réaction, immédiate, c'est de ne pas ciller et d'accuser le coup et ce en levant sa dextre, de son index et du majeur, étaler mais surtout se défaire de cette marque vulgaire. Sa respiration silencé, presque inexistante, à croire que le fantôme Sith était vivant, n'est prouvé que par le mouvement de ses membres et les mouvements nerveux imperceptibles de ses paupières ou de ces filins musculo-nerveux qui agitent les commissures de ses lèvres en de presques grimaces horriblifiantes. Il contourne pourtant la grimace pour réprimer un gloussement railleur et observe le crachat sur ses doigts, ses billes oculaires toisant le liquide sirupeux. Son sourire sardonique n'est qu'une partie de l'iceberg du mépris, elle le devine très aisément, surtout, lorsqu'il toise finalement la Valross.

Je vois cette haine en toi.. Je la sens, elle a un goût passionnant.

Il marque une pause, plissant son regard, toujours avec l'insolent rictus. Très intéressant.

Remuant sa main, se débarassant du crachat en postillons sur le sol, il contourne la silhouette féminine afin de positionner sa carcasse de l'autre côté, plus du côté de la sortie, et fait mine de bien entendu se tourner vers elle, mais à moitié, pointant le mur du regard, se perdant dans ses pensées. Je subodore d'ici ce que tu ressens, cette colère, cette haine débordante qui n'a plus rien d'une lie.. La coupe est pleine.. Hm.. Susie. Volontairement ou non, il écorche sa dénomination avec un orgueuil profond et dantesque. Tu n'es qu'une misérable varègue de pacotille et sans importance, déchue, défaite, cassée. Qui espère me voir parler de son ami, déjà oublié.. J'imagine qu'il est l'un de ces gisants corps à la gorge noyée par le sang noir. Le souvenir de ton ami est scorifié déjà depuis des années, Lubie. C'est bien ton nom ? Lubie..

Il tournoie son poignet dans l'air ambiant, enchérissant encore de sa voix sombre et graveleuse. Lubie.. Oui, ça doit être ça. Lubie d'être venue jusqu'ici pour espérer un instant je ne sais quoi dans le fond. Exprimer ta colère.. Pour une réponse, comprendre pourquoi cet avorton s'est retrouvé comme un moucheron fauché par la mort inévitable ?

Il penche la tête en arrière libérant un rire malsain. Comme tous les contrebandiers. A vouloir jouer à Han Solo, ou je ne sais quelle figure de l'hégémonie républicaine.. Un de ces libérateurs, généraux rebelles. Il possédait des informations sur un artefact. Ce kompromat m'appartenait, et ce qui le rendait si joyeux avant sa mort, était de savoir, à qui il avait dérobé les documents, à moi en l'occurence.

Et tu sais, comment il a terminé.

Il ajuste ses manches, qu'il replace avec précision de sorte à soigner son allure, d'ajouter encore quelques mots, sans même la regarder mais le lit. Tu n'as qu'à pleurer dans le lit. Il est ignoble, et il te permettra de méditer, que le mal, et les ignobilités ne me font pas défaillir.

Il allait se retourner pour sortir, faisant quelques pas vers le couloir et la porte, laissant quelques mots s'évader de sa voix stentor.

Lorsque tu auras terminé, rejoins-moi. Laisse la colère méditer ton esprit, laisse toi envahir par les sentiments et tu trouveras avec moi, un destin fatidique mais des plus clairvoyants. Mais tu comprendras, que je n'ai pas de temps à perdre avec ces petiteries insignifiantes.

Reprends-toi.


Le bruit de la porte s'ouvre, il va pour sortir dès à présent.
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Et l’effet escompté fut un échec cuisant. Le préférant tempêtant, vociférant et actant sa mise à mort directe, il demeure impassible et froid.  Guère habituée à ce qu’on lui résiste de la sorte, Ruby voit ses efforts anéantis et son regard posé sur l’ennemi sous un jour nouveau. Comme il l’a dit bien énoncé, ‘très intéressant’ sont les pensées qui lui reviennent. Plus profond qu’un simple colosse en quête de sang. Pourtant, le mal avait été fait et elle n’était pas en capacité d’effacer les tourments engendrés par la perte de l’aimé.

« Etouffe-toi avec ! » sont les seuls mots qu’elle parvient à glisser dans la joute qu’il mène d’une main de maître car ses pupilles sont déjà dilatées, à la recherche de l’autre, sous la façade. Celui qui ne demeure pas de glace. Celui qui lui ramènera un semblant de vie car là, c’est le naufrage Valross qu’il contient. Celui qui suscite cette part de curiosité  depuis bien longtemps éteinte.

« Tu parles trop et tu casses les…. » la fin de sa phrase avalée quand l’assaut est déjà donné, il s’est débarrassée du crachat mais la revanche s’annonce sordide. Là, il se tient vers la porte et déjà elle s’est mise à courir pour le seconder. Ses jambes désormais fièrement attachées autour de son abdomen, ceinturant le bellâtre. Ses bras, l’un qui se maintient grâce à son épaule, ses griffes probablement plantées dans la chair et l’autre, bien plus audacieuse qui se fraie un chemin jusqu’à son vêtement, auquel elle s’accroche. « C’est toi qu’aurait dû crever à sa place, t’as pas un dixième de sa prestance. T’es bon qu’à discourir et te faire mousser. C’est moche, très moche si tu veux mon avis. » Elle serre sa prise tentant de ses deux mains réunies d’appuyer déraisonnablement contre sa nuque pour que l’air disparaisse mais elle n’est pas ce genre de meurtrière là Ruby. D’ailleurs, elle sait qu’elle va être projetée en arrière par la seule force de ses muscles mais au moins, cela aurait-il permis de calmer sa colère et d’étourdir – ou endormir – cette haine dont elle ne parvient à se départir.

« J’ai pas envie de me reprendre mais toi, j’ai envie de te prendre. » Légèrement hébétée par le parfum masculin, fragrance subtile qui emplissent ses narines, elle manquerait presque sa cible. Mais là, déjà, sa main s’abat sur son entrejambe pour serrer sa prise, un sourire diabolique sur ses lippes logées près de l’oreille du renégat. « Ruby, c’est Ruby. En plus t’es sourd. T’as tout qui déraille. Tu parles de colère, je sais même pas me gérer moi-même et personne n’a jamais eu ce pouvoir sur moi, tu crois être le premier ? » Le défi, sans en être un. Seul lui parvenait à tempérer ses ardeurs avec des mots bien à lui, peut-être cette musique qu’il jouait souvent pour calmer ses émois. Ou est-ce parce que lui, il ne la jugeait pas. « Tu me connais pas et tu parles. T’es aussi mal placé que moi pour donner des leçons ! » Et elle relâche sa prise pour tenter de le rouer de coups de coudes, sûrement plus distrayant que réellement efficace…
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La surprise, c'était un mot petit, trop petit pour exprimer le sursaut soudain lorsque la Valross s'était interposée entre l'Eskoddia et la sortie de sa domengée tout en capturant entre ses griffes acérées sa proéminence jusqu'alors jamais mentionnée. Gildarth tiquait, un sourcil immédiatement dressé et ses lèvres à peine entrouvertes mais sans le pouvoir d'exprimer une syllabe intelligible. On pouvait aisément lire le néant dans son regard, il était stupéfait par l'audace folle et démesurée de Ruby Valross à cet instant précis, aussi il ne se cachait pas de l'observer follement à se demander si tout cela n'était pas une scène pour le pousser à bout et de fait, réagir par les sentiments, et la furie le ferait se révéler à tous. "Elle sait que je ne pourrai pas usiter de la force.. Quelle putain décervelée."

La suite du dialogue lui semblait si lunaire qu'il peinait réellement à comprendre sa stratégie. C'est qu'il se mit un instant à la place d'un lambda. Il avait l'air d'un homme puéril, machiste et profondément irritant. Sa réaction était forcément logique sur ce principe. Et d'habitude, le sabre carmin à la poigne et le regard jauni sinon les traits de foudre noir alentours des commissures des  yeux, causaient chez la plupart de ses adversaires la peur, la désolation, à l'approche inévitable de la mort. Il s'était maquillé, toute cette parrure pour échapper aux regards investigateurs et ces traits là, le trahirait forcément. Mais elle, ne semblait véritablement pas du tout affectée par la moindre peur. Plu le dialogue continuait, plus l'Insoldent Eskoddia se mit à sourire largement, révélateur d'un entrain et d'un intérêt pour cette Valross qu'il pensait balayer et se débarasser dans le vide spatial.

Je sais bien que tu as envie de me prendre. C'était inévitable. Je vois très bien maintenant à quel point je t'enhardis. Je sens la passion, la colère se mêler et tisser une toile dans ton esprit. Laisse-toi ainsi faire, laisse-toi aller.

Gildarth supportait aisément les coups ça et là sur son corps, du torse aux côtes, des côtes au poitrail, et ainsi ils se multipliaient, ces coups enragés, rageurs, vengeurs, cette colère, cette sorte de haine qu'il connaissait très bien. Il se meut pour verrouiller la porte de la pièce, la porte glissante vint les séparer du couloir extérieur et se verrouiller dans un bruitement léger, un voyant carré autrefois blanc s'était changé en rouge et scintillait. Le mâle se plaquait dos contre cette porte, roué de coups de coude, une douleur zonait, et tiraillait son corps, mais c'était une douleur nécessaire qui laissait finalement les traits Siths se morpher sur sa figure de nouveau. Ainsi, Ruby Valross pouvait admirer les sortes de dessin de foudre taillader ses coins d'yeux jusqu'à atteindre ses tempes, et son regard noir semblait s'éclaircir d'un jaune léger.

Le trouble est d'oser sans doser, l'Eskoddia se mit à capturer Ruby Valross par les hanches pour la rapprocher de lui, afin que leurs torses puissent entrer en collision et leurs visages faire face. Les mains du mâle étaient aggripées à elle, vives, accrochées, harponnant ses hanches avec une entreprise toute particulière et possessive. La voix rauque, tailladée, maladive peut-être résonnait entre eux-deux, dans ce court espace qui séparait finalement leurs lèvres.


Ruby Valross, tu veux me prendre ? Alors ose donc croquer le fruit de ton malheur. C'est moi, si tu veux me tuer tu n'y parviendras pas. Mais maintenant un pire sort t'attend, celui de me fréquenter, de rester ici coincée. Le mal occulte va t'effleurer, ce sera si douloureux que tu en voudras encore, et encore.. Mais n'y pense pas. Tu es venue me chercher, alors frappe autant que tu veux, hais-moi, je ne cesserai de te passionner encore plus.

Les billes occulaires de Gildarth miroitaient, celles-ci observaient les jumelles et à la fin de sa tirade se mirent à dessiner, détailler les lèvres de cette partenaire de choix à l'allure aussi provocatrice qu'une twi'lek. Il semblait bien apprécier ce tempéramment, qui venait à l'instant de lui donner l'idée saugrenue de sauter à pied joint dans la passion, ces sentiments qui étaient un feu grégeois chez les Siths. Un rictus railleurs et toujours insolent accroché à ses lèvres, le parfum musqué se dégageait toujours de lui, envahissant l'alentour.

Ruby Valross
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oeil pour oeil, dent pour dent, la mort au tournant comme seule sentence au chaos orchestré par la main belliqueuse du maltraité

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Les regards s’entrechoquent quand la main se fait baladeuse. Témérité assurée de l’effrontée contre l’attribut masculin, conquérant de bien des royaumes quand les hommes se vantent de son utilité. Fertiles terres engendrant descendance mais pour Ruby, seule la mort et l’agonie devraient triompher. Sentiments inconstants gravés dans ses pupilles ébènes, la folie accrochée et la rage déversée contre celui qui, se faisant main d’une justice qui lui est propre, a décidé d’attenter à son bonheur. Il mérite de ressentir pareille douleur mais l’accabler revient à briller. Se sentir à nouveau reliée à une réalité certaine où sa quête est vouée à l’échec, le traquer, le confronter et l’emporter avec elle sous le voile de la vengeance. Difficile de savoir si pareille vendetta trouvera issue louable mais l’adrénaline en ses veines suffit à l’ancrer dans le sol. Sol qu’elle fuit depuis sa mort, torture grandissante de ses pensées tournées vers l’aimé qui désormais bouillonnent en imaginant lui faire mal. Terriblement mal. Le ténébreux sous sa coupe, son talon planté dans l’échine et le carmin glissant comme signe de son triomphe. Reine de toutes les étoiles avec cette seule toile dessinée.

« Me laisser aller ? Pour que tu me prennes encore mieux ? Comme tu l’as fait avec lui. » Regard méprisant, griffes coincées sur l’entrejambe sans vouloir relâcher sa pression, index courant presque, imperceptiblement, le long du membre capturé sous le tissu. Le frisson l’accapare, échine qui se courberait dans d’autres circonstances. Ses iris suivent la courbe de son torse, probablement serti de muscles saillants. S’arrête sur la carrure de son menton, mâchoire aux empreintes appollonesques, Hélène échouée sous le soleil Eskoddia. Nez droit suivi par les stellaires, rencontrant désormais leurs alter-égos. Sourires et cristaux se sont mêlés à sa course. Divines lippes étirées en une invitation pernicieuse à être goûtées. Éclat nouveau jaillissant dans les flammes jumelles aux mêmes teintes. Le geai pas que corbeau mais humain, maîtrisé dans leurs yeux.

Le frisson capture les sens lorsqu’elle ne joue plus des coudes, interloquée par cette proximité qui ravive bien des plaies. Ce n’est pourtant pas comme lui, là où la douceur régnait, c’est le gouffre qui naît, s’ouvrant sous ses pieds. Le calme avant. Le feu ardent à présent. Autant Ruby peut le détester, autant les zones de rencontre de ses mains contre ses hanches brûle l’impétueuse Valross. Incompréhension au demeurant, sa poitrine flirte insolemment avec le torse avenant. « Jouons donc à ça, mais tu vas te brûler. J’ai rien à perdre, je suppose que toi si. Et quand tu seras sur le point de flirter avec les étoiles, j’abattrai mes cartes. Tu me supplieras et je te donnerai pas la satisfaction de rester parmi les astres. T’aurais dû me tuer parce que tu me passionnes pas, tu me files la gerbe et…. » se stoppent de murmurer ses lèvres aux portes de son oreille que déjà ses canines ripent contre le lobe, tracent un chemin le long de sa joue pour venir s’emparer de sa lèvre inférieure. Le sang ainsi versé, la bouche féminine qui s’en abreuve sans pour autant le gratifier d’un réel baiser. Ça n’a rien de chaste ni de sensuel, c’est anarchique et belliqueux mais ses mains trahissent son besoin vital d’être écoutée. Entendue. D’être aimée même dans la pire des situations. L’abandon bien trop brutal et toujours fatal. Alors, ses mains s’ancrent autour de la nuque du bellâtre sans que la brune s’en rende compte, se hissant presque sur ses talons pour lui faire face. Le genou coincé contre la porte et qui remonte dangereusement vers le captif de tout à l’heure. Serpent sur la cuisse habillée.

« Le mal tu dis ? Ça n’existe pas le bien et le mal. Y’a que les actes qui comptent. Si ces notions étaient réelles, on serait tous heureux et fiers de combattre sous le drapeau de cette pseudo doctrine. T’es heureux toi en tant que salopard de première ? Je te mets au défi d’y arriver, tu m’as volé ça ça reviendra jamais. Le bonheur. » Mais s’abat sur le sith les prémices de sa vengeance sabotée par sa propre main lorsque ses lippes dessinent des cercles dans le cou de l’ennemi. A abattre, qui ne l’emportait, ni elle, ni lui, au Paradis.
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@Gildarth Eskoddia que la fête continue I love you
Gildarth Eskoddia
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Encore plus tiraillé par les sentiments, les effets foudroyants de l'envie et de la passion. Il le sait au plus profond de lui, que ces pensées ne peuvent être que propice pour que tout le mécanisme du côté oscur puisse s'établir dans ses chairs, dans son esprit. Mais il a comme cet appel à la résistance mêlé au désir de faire fi de tout bon sens, s'arracher ses vêtements pour n'être qu'un mannequin fait de haillons, qui, animé uniquement par l'appel de la chaire, se jeter sur cette divine et irrésistaible Valross qui ravissante rose aux épines affutées est parvenue aisément à se lier à lui. Gildarth reste imperturbable au possible durant les premiers gestes de réponse de Ruby, il maintient toute la partie supérieure de son corps droite, ce port altier, son regard de dévot, ses mâchoires détendues et ses lèves légèrement entrouvertes.

C'est un souffle, chaud, comme tiède, une partie de l'âme de l'homme s'échappe, un aveu de faiblesse ou peut-être juste l'aveu que ce contact proche et dangereux l'enflamme au plus haut point. Il tréssaille véritablement, au point d'en pâlir, son visage devient blanc comme l'éclat d'une lune éclairée par un rayon d'astre de feu, blanc comme ces nombreux cadavres délaissés par l'Eskoddia, transpercés par le sabre Sith ou simplement étranglés jusqu'à éteindre la vie. Il halète, palpite, il palpite du membre qu'elle semble déjà avoir entrepris l'idée de le garder capturé entre ses serres habiles et insolentes. Les orbes noire mais marquées d'un anneau jaune significateur du côté malin et malade occulte qui s'est ancré, même là, dans ses joyaux ténébreux.

Il magnifie un rictus qui tranche une joue, tirant sa peau jusqu'à presque toucher l'une de ses oreilles, son regard est maintenant rieur, tout comme railleur, il ne s'en cache plus vraiment il l'a désire et elle le désire manifestement. Elle se tient à lui comme lui s'accroche à elle pour la posséder, et d'un silence presque pesant, malgré la blessure minime de ses quenottes désormais empreignée de son sang Sith, elle qui le mord déjà, alors qu'ils n'ont encore pas eu de réel contact de peau à peau. Révélant donc ses propres incisives légèrement grisâtres, c'est un sourire illuminé qui fait face à Ruby Valross, et sa voix enhardie mais si tonique, lourde, rauque, reste basse, juste pour lui et elle.


Tu as raison. Il n'existe pas de notion de bien ou de mal. Il y a l'Ordre et le Chaos. Et je suis partisan de ces deux notions qui ont leur place dans cet univer d'expansion.

Il prend une légère pause, petitime même, et de reprendre de ce même ton, de celui d'un complice à son complice.

Essaye de me tuer, blesse moi, fais-moi souffrir. Tout ton mépris n'est qu'essence, tandis que toi. Ton âme, le reste de vie qui t'habite me fait savoir que nous pourrions faire une trêve de quelques heures, dans cette chambre. Ensuite, libre à toi, de tenter de me tuer.



Vicieux, ses lèvres se referment, ses deux mains la tienne toujours par les hanches, c'est une main, la dextre qui descend subitement pour découvrir la silhouette, le galbe de sa croupe qu'il n'empoigne pas, simplement une caresse légère et passagère, son regard noir comme une nuit sans étoile fixe sa partenaire, pour y déceler peut-être la lumière d'un phare, celui d'une passion spontannée qui n'est que l'entracte avant la fin d'un des deux.



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