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Pourquoi se séparer ? Pourquoi descendre sous terre en pleine nuit, ça pouvait pas être en plein jour ? Non madame avait décidé que c'était maintenant. La respiration du jeune homme laissait paraitre la condensation de son souffle. La tension dans son cou lui laissait rien présager de bon. Les mauvaises idées ne viennent jamais seules et Razol fût désigné comme étant de ceux qui devaient descendre. Il espérait secrètement que la paye à la fin soit bonne, car plus le temps passait et plus il avait la peur qui s'insinuait au plus profond de son être. Il dû même s'excuser d'avoir trébucher quand il a sursauté en entendant une bête au loin faire entendre son cris animal et sans doute féroce. Tout les sens en alerte prêt à dégainer le blaster à sa cuisse. Les autres employés rigolant de lui. Et toujours ce même regard froid calculateur de la part de l'ancêtre.

Deux personnes restèrent autour du feu en tournant le dos à la caverne, où déjà les aventuriers en mal de sensations fortes s'engageaient. La descente entre les deux parois accentuait cette oppression sur les esprits. Les parois rugueuses polies par les ans offraient des stries  menaçant au passage des lampes. Tout ici semblait s'accorder pour offrir un environnement singulièrement horrifique. Notre jeune homme pleurait intérieurement, il voulait retrouver son lit douillet. Loin de se froid grandissant, cette ambiance lourde et cette sorcière qui semblait sourire de plus en plus que lui se décomposait.

Après avoir laissé le ciel étoilé loin derrière eux, le petit groupe se retrouva dans une alcôve grandement détruite. Quelques pierres taillées avaient réussi à survivre aux affres du temps, mais le plus surprenant étant ces racines d'arbres non visibles qui couraient sur les murs et tombaient du plafond. Au centre de cette pièce un troue béant était visible. Les restes sans doutes d'un vieil escalier. Notre grand gaillard semblait ridiculement petit dans cette espace où seule les lumière des torches éclairaient l'endroit. Razol priait de toutes ses forces pour que la cheffe d'expédition décide d'arrêter là l'exploration. Le destin en décida autrement, toujours plus profondément. L'odeur d'humidité couplé au murmure de complainte, accentuait toujours plus la tension dans ses muscles. Un treuil fût installé pour descendre, une twilek dans la trentaine bien marqué avait pour ordre de rester sur le point d'accroche pour aider à remonter lors du retour. Chacun son tour, chaque membre de l'expédition pris place dans la sangle motorisé avec son package.

Le descente n'était pas très longue pour arrivé sur les ruines d'un escalier effondré. Celui-ci faisait face à un couloir taillé à même la pierre. Un rancor aurait pu prendre se couloir sans trop de difficulté au vue de la taille. Au bout d'une bonne dizaine de minutes, ils se retrouvèrent devant de lourdes portes en pierre autrefois ouvragées. Une brume de condensation couvraient à présent le sol sur une bonne dizaine de centimètre. Même les plus aguerris du groupe commençaient à lancer des regards d'inquiétudes à la commanditaire. Cette dernière examinait alors doucement la surface froide, comme si elle cherchait à ouvrir cet obstacle qui lui faisait front. Les secondes passèrent, puis les minutes, au bout d'une bonne heure rien n'avait bougé dans l'espace qu'ils occupaient. Cependant, un bruit derrière eux se fit entendre, laissant Razol crier de surprise. Sa voix resonnant dans tout l'édifice précédemment silencieux. Madame Ti'Ra, se retourna vers l'ombre qui venait d'apparaitre et eu ces mots avec une confiance saisissante :

- Et bien, avons nous réveillé le gardien de ce sanctuaire ? Auriez vous l'amabilité d'ouvrir cette porte s'il vous plait ?