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[Byss] Fuir vers la liberté [Feat Jude Seventh]

Kahl Zak'rai
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Fuir vers la liberté


Quel était le pire des supplices ? Sinon celui d’être enfermé à l’intérieur d’une énorme prison dorée, sans visite, sans occupation autre que celle que l’esprit imaginatif permettait. Les livres de la bibliothèque familiale avaient tous été lus, le manoire avait été fouillé de fond en comble. Il ne restait rien de sa famille qu’il n'eût pas déjà découvert, par la fraude. Sa vie devenait ennuyeuse et même les quelques ruines de sa planète n’étaient plus que des lieux de jeu morose et sans saveur. Kahl était persuadé que Byss avait encore beaucoup à offrir, mais avec la pression paternelle sur ses épaules, il s’était contraint à les abandonner. Il avait donc décidé un matin de fuir de chez lui, évitant les gardes qui patrouillaient autour du manoir, n’emportant que le stricte minimum. C'est-à-dire une version numérique de l’ensemble de ses ouvrages, ses recherches sur les secrets galactiques, sa relique et quelques crédits. Le reste, il le trouverait en comptait sur la bonne âme des gens, si tant est qu’elle existe réellement.

Il s’était alors échappé à l’aube et s’était dirigé par le parc arrière pour gagner la ville basse. De là, il avait emprunté un taxi pour le mener vers le spatioport planétaire. Le conducteur avait gardé le silence tout le long, ne le regardant que pour lui demander sa destination. Cela lui convenu et il put se concentrer sur sa fuite. Le Taxi s’était envolé et il avait survolé les immenses jungles de la planète, dissimulant méticuleusement sa surface. Kahl s’était alors pris à imaginer les immenses structures cachées, les bêtes hideuses tapis dans l’ombre ou encore quelques groupuscules mercenaires hors la loi. Byss allait lui manquer, pour toute cette verdure, pour son ésotérisme et cette aura si ténue qui flottait dans l’air. Une sorte d’impression impérieuse de danger qui observait ses habitants, comme un prédateur céleste et si omniscient qu’il pouvait s’en prendre à n’importe qui, n’importe où. Cette peur se reflétait dans la mine des gens d’ici, souvent blafards, névrosés voire psychotiques, ils avaient ce petit quelque chose de malsain dans le regard. Cette pression spirituelle en rendait fou plus d’un et les autorités attribuaient ce mal à la décadence générationnelle. La réponse y était partiellement juste, même si la majeure partie du problème avait été totalement ignorée. La Force, comme l’appelait les anciens grimoires, les ténèbres profonds d’une existence vouée au mal. Cette planète avait été son laboratoire, son trône secret. Même le garçon ne pouvait se résoudre à penser à celui qui avait fait tremblé la galaxie, trop horrifiés de s’attirer les foudres de l'au-delà.

Heureusement pour lui, il arriva à destination. Le spatioport était peu visité, Byss n’étant pas un lieu de prédilection pour les touristes. Quelques groupuscules d’aliens ça et là traversaient l’immense structure de permabéton, immense flèche dressée vers l’espace. Les vrombissements des énormes réacteurs se perdaient dans l’atmosphère, suivis par la vision des énormes cargos quittant la planète dans un fracas de tous les diables. Cette peinture lui paraissait solennelle, libératrice. Kahl étira un sourire et y resta béat quelques instants, à contempler le bâtiment dans toute son architecture complexe. Le bâtiment en lui-même ne devait pas avoir plus d’un siècle tout au plus, datant de l’époque pré-impériale comme le suggérait la tour centrale aux arrêtes droites et menaçantes, modernisé pendant le règne de l’empereur. En effet, le passage était parsemé de plusieurs bunkers de défense, des contrôles de passages, aujourd’hui désertés. Tandis qu’il observait, il entendit des pas métalliques s’approcher de lui :

"Bonjour, voyageur. Puis-je vous porter assistance ? Vous êtes chanceux, aujourd’hui, les vols pour Coruscant sont à moitié prix. "


"Coruscant ? Qui a envie d’aller … "


Kahl s’arrêta, perturbé par un pic mental, un soupçon étranger qui venait de caresser son esprit. Se retournant vers l’origine de cette perturbation, il aperçut venant de la ligne de Taxi, deux énormes malabars. Habillés de costumes hors de prix, d’une musculature proéminente et de blaster à la ceinture, il les reconnut comme étant les mercenaires de son père. L’un d’eux pointa du doigt dans sa direction et ils s’approchèrent … en courant. Kahl déglutit, pris d’une terreur quant à l’évocation de ce qu’ils pouvaient lui faire subir en représailles de sa fuite. Son instinct parla pour lui et il éleva par la pensé le droïde protocolaire dans les airs et le jeta sur ses assaillants avec une rapidité inhumaine. Non sans les protestations du pauvre bonhomme de métal. Sans se retourner, sans vérifier s’il les avait percutés, Kahl s'engouffra à toute jambe vers le spatioport …

"Laissez-moi tranquille ! " S'écria-t-il tout en s’engageant par la porte principale, totalement à cours d’idées.
Jude Seventh
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COMMUNAUTE DE L'EVEIL
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Fuir vers la liberté

Willing to sign a pact with the devil? How daring of you

Les choses progressaient lentement pour Darth Laureus. Si pas mal de chose avaient été... compliqués à accepter pour lui, il s'était néanmoins fait des alliés ça et là. Ses plans n'avaient pas changés le moins du monde, il continuerait à étudier la Communauté de l'Eveil de l'intérieur, jusqu'à voir ce qu'ils comptaient vraiment faire dans la Galaxie. Bien sûr, il n'avait pas renonçé à ses rêves de grandeur, d'un nouvel Empire Sith, plus puissant que jamais... Mais sa vision de la chose était bien différente de celle qu'entretenait Palpatine à son époque. Mais ça, personne ne le savait, pas même sa toute nouvelle apprentie. Cette partie de son âme, il ne la partageait avec personne, puisqu'il ne faisait confiance qu'à lui-même. Dans sa quête de puissance, Jude avait commencer à s'intêresser à l'héritage de Darth Sidious, plus particulièrement la planète Byss, qui avait été le refuge de l'esprit du Seigneur Noir des Sith après sa défaite sur l'Etoile de la Mort. Le Seigneur Sith pensait pouvoir y trouver des informations plus qu'intéressante sur l'utilisation du Coté Obscur, mais également des équipements qu'il pourrait mettre à son profit, si tant est qu'il en reste, de nombreux pilleurs et fanatiques du Coté Obscur auraient très bien pu mettre à sac les anciennes installations impériales pour s'en emparer après la dissolution de l'Empire.

Jude quitta la quiétude de son vaisseau après s'être poser dans le statioport planétaire. Il pouvait voir d'un simple coup d'oeil qu'il s'agissait toujours de l'ancienne architecture impériale, ils ne s'étaient même pas donner la peine de changer ça, malgré les nombreuses années depuis la chute de Palpatine... Du moins, la chute officielle de ce dernier. Un léger frisson parcourrut Jude. Il n'avait pas vraiment connu l'époque impériale, et de toute façon ce n'est pas sur Taanab qu'il aurait put en profité pleinement, mais il en avait suffisament entendu parler par son mentor, qui ne jurait que par les idéaux de Sidious. Jude n'avait jamais été vraiment d'accord avec le point de vue de son mentor, ils s'étaient régulièrement affronter à cause de ça d'ailleurs, mais le Sith avait gardé ses convictions et elles l'avaient finalement mené à la victoire dans un dernier duel, lui permettant de prendre le dessus sur son mentor. Il n'avait cependant pas prit sa vie, ce qui lui avait valut des railleries de la part de Boerth, mais Jude n'en avait que faire. Il avait prouvé son point à son mentor et c'était ce qui comptait le plus. Le cri poussé depuis la porte principale ne dérangea pas plus que ça Jude, qui était occupé à remplir les formalités d'atterrissages sur la planète... Ce n'est pas comme s'il était un Chevalier Jedi prêt à protéger la veuve et l'Orphelin après tout.

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Kahl Zak'rai
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Sa course effrénée ne souffrait d’aucun retard, serpentant entre les magasins vides, les grandes allées désertes ou les halls gigantesques. Seuls les bruits de pas de ses assaillants trahissaient le silence religieux qui s’était installé, et les râles de sa propre respiration mise à rude épreuve. Il courait comme si sa vie en dépendait, pour échapper à la fatalité qui le talonnait, lui qui avait tout mais dont on ne lui laissait rien. Sa vie, il l’avait vu à travers le panorama du rêveur, entendu par les murmures du crépuscule. Kahl était sûr d’une chose, il ne pouvait plus y retourner, pas encore. Il fit le tour du spatioport et revint à son point d’origine, mais contrairement à son premier passage, des douaniers l’arrêtèrent. L’autorité de son père était une chose, l’autorité planétaire en était une autre. Un regard en arrière vers les deux colosses en costard, puis vers les agents de douane.

"Ces messieurs me veulent du mal ! Probablement s’en prendre à mon porte monnaie ! "


"Restez-là", ordonna l’un des deux agents, tout en s’approchant de ses poursuivants, main au holster.


Ces derniers avaient arrêté leur course et une conversation s’engagea entre le trio, sans que Kahl ne put saisir ce qu’il se disait. Il jeta des regards inquiets au deuxième douanier à ses côtés, qui était absorbé par l’échange en cours. Il n’y avait presque personne autour d’eux et encore moins de bon samaritain prêt à lui porter main forte, tout seul face à un monde qui ne le comprenait pas et réciproquement auquel il ne voulait pas participer. Pourtant même si l’échange durait, la tension devenait plus palpable et l’atmosphère plus lourde et oppressante. Son esprit se mit en alerte et ses sens de danger s’activèrent telle une fanfare, lui intimant la fuite. Il perçut dans le regard du douanier au loin comme un regard suspicieux quand il se retourna. Il repéra un échange de main à main, et sa peur n’en fit que grandir, véritablement couperet qui venait de s’abattre sur sa raison. Ne faire confiance à personne, règle numéro 1 de ses futures expéditions.

Kahl chercha à reculer, mais une main douanière sur son épaule l’en empêcha. Le trio revint vers eux, l'encerclement désormais. Il se sentait trahi par ceux-là même en qui il avait placé sa confiance, bafoué et terrifié.

"Vous allez aller avec ces messieurs. Monsieur Zak’rai vous demande. "


"Cela m’est bien égal de ce qu’il veut ou non. Je partirai d’ici, quoi qu’il en coûte. "


Sur ces mots pleins de défiance, les deux pingouins l’entourèrent et le saisir par les bras. Malgré ses vaines tentatives pour échapper à leur étreinte, Kahl dû se rendre à une triste évidence : il était fait. Pourtant, de la peur intense qui se tapissait dans les bas-fonds de son esprit, face à une situation inextricable dont il rejetait ardemment l'issue, un autre sentiment émergea petit à petit. Cette frustration face à sa perte de temps sur Byss, face à son emprisonnement dont personne ne se souciait et face à ses rêves qui s'effaçait dans une brise finement sableuse.

"Lâchez-moi !" hurla-t-il, tandis que la frustration se transforma en colère sourde, sous les battements incessant d’un cœur malmené par l’effort et l’inconfort.

Mais il était tout de même traîné, face à des douaniers cupides, traîtres à leur fonction séculaire. Il sentit en lui bouillonner une rage plus intense encore, empoisonnant son sang et son esprit.

"J’ai dit … LACHEZ MOI ! "

Sur ces mots, les deux hommes de main s’élevèrent du sol, incrédules. Libéré de leur étreinte, Kahl rapprocha ses mains l’une contre l’autre avec force, imité par les deux pantins, se fracassant l’un dans l’autre. Son regard amer se pointa ensuite sur les douaniers renégats, coupables du même sort. Sa raison ne lui obéissait plus et, tandis que les deux restants posèrent main à leur holster, leurs yeux se révulsèrent l’un et l’autre, sombrant dans un pays où il ne faisait pas bon vivre. La mort ne les avait pas étreint aujourd’hui, mais il avait cette terrible envie d’y remédier à cet instant. Pourtant, sa noblesse d’âme lui interdisait d’abattre homme à terre. Il revint petit à petit à lui, haletant, paniqué par son geste. Désormais, il devait fuir, coûte que coûte …
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