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[FLASHBACK] Les jeunes, pas foutus de s'en sortir tout seul ! # Artémia

Kara Aryss
Kara Aryss
HORS LA LOI
Holopad
Avatar : Mélissa McCarthy
Datapad

   

« Bon, ça c'est fait. » dis-tu en poussant un soupir. Tu ne voulais pas en arriver là, mais voilà, c'est fait. Tu as mis l'objet de ta prime dans de la carbonite. Le type est devenu agressif, ce n'était plus possible de cohabiter Tu comprends tout à fait son comportement, enfin, en partie, parce qu'en sachant ce qu'il a fait, c'était déjà presque acté que ça allait mal finir. Ce n'est jamais agréable d'être capturé. Tu en sais quelque chose ! Au moins il n'est pas mort ... l'argent que tu recevras sera maximum. Parce que ce n'est pas passé loin ! Déjà que ce ne fut pas facile de le l'attraper Si tu t'étais écoutée, tu l'aurais sûrement abattu. Insupportable le gars ! Quand il a comprit ce que tu voulais faire, son comportement a tout de suite changé. Ce n'est pas la première fois que ça t'arrive de faire ça et donc, qu'on te supplie. Mais honnêtement, tu n'aurais même pas pu piloter sereinement. Tu aurais trop craint de te recevoir un coup dans le dos. Ce ne serait peut-être pas arrivé. Mais avec un tel type, on a tendance à devenir parano. C'est dommage pour lui, mais il n'avait pas qu'à se comporter ainsi. Tu y avais même pensé avant de le capturer. Un meurtrier, d'après ce que dit l'intitulé de ta prime, ce n'est pas le genre de personne que l'on a envie de garder réveillé.

Tu t'écrases dans le siège de pilotage, tes doigts virevoltent sur les chiffres et les lettres, notant les coordonnées de la prison dans laquelle tu dois livrer ton colis. C'est toujours sympa de finir une journée avec une paye et bonne dans ce cas-là ! Alors que tu vas pour lancer ton saut dans l'hyperespace, tu suspends ton geste. Un message d'alerte. Une demande d'aide de la part de la Résistance. Pendant une seconde, tu hésites avant d'appuyer sur le bouton pour accepter de le recevoir. Pour le moment, ça n'engage à rien. Ta curiosité t'y a poussé. Tu veux juste savoir de quoi il est question. « Tsss ... » Ta journée est définitivement foutue. Impossible en ce moment d'avoir droit à un jour de calme. Il semblerait que l'un des leurs ait besoin qu'on vienne le chercher, en urgence. Bien entendu. Tu n'aimes guère faire les taxis, encore plus lorsque tu risques de t'attacher à ceux que tu transportes. Mais tu ne peux ignorer que les combats font rages et que des vies sont mises en danger. Si tu n'y vas pas, qui ira ? As-tu l'assurance de la présence d'une autre personne dans les environs pour y aller ? Non. Tu cliques pour voir si tu peux avoir plus d'infos. Tu ne veux pas t'engager sans en savoir plus. Pas que tu soupçonnes que ce soit un piège, loin de là, mais tu veux savoir. Merde. Pas d'infos. C'était à prévoir. Au cas ou où ça devait tomber entre de mauvaises mains. Un moment de flottement passe, le temps que la bataille entre ta réticence et ta volonté se fasse, puis tu acceptes. Te voilà embarquée dans une nouvelle aventure.

Tu en sais à présent un peu plus. Un lieu, un horaire et une vague description. Pas plus, pas moins. Tu changes les coordonnées tout en râlant. Faut que tu récupères une petite jeune brune. Ah bah merci ! Ça va bien t'aider ça ! Ce n'est pas comme-ci c'était ultra-commun d'en voir ! Tu regrettes déjà d'avoir accepté. Ça pue les emmerdes cette histoire.  Tu t'en persuades. Tu t'extrais de ton siège alors que ton vaisseau commence son parcours dans l'hyperespace. « Bon, on va avoir de la compagnie. Sois aimable pour une fois. » lances-tu, sachant pertinemment que le type ne te répondra pas. Toi et les blagues pourries, une grande histoire d'amour. Alors que tu te diriges vers la banquette qui va servir de lit à ta nouvelle hôte, tu te dis que tu as assez de vivres pour tenir quelques jours à deux. Un petit sourire effleure tes lèvres quand tu penses qu'au moins, tu n'as pas à compter l'autre. Tu récupères de quoi lui préparer un endroit pour dormir convenable. S'agirait pas de faire mauvaise impression. C'est que tu sais recevoir ! T'espère qu'au moins, elle n'aura pas besoin alimentaire spécifique, ça te fait chier d'avance rien que d'y penser !

Faut que tu réfléchisses à un plan aussi. Vu que le point de récupération est dans un hangar. Juste un endroit hyper fréquenté. Merci bien. Comme ça on est sûr que ça va être discret. Pouvez-vous pas choisir un autre coin ? Un peu plus calme ? Genre une ruelle. En tout cas, pas où il y a autant de passage. Déjà, tu n'as aucune idée de comment tu vas la retrouver. Quel merdier ! Ton regard s'égare vers l'une de tes armoires à armes. T'as assez s'il faut répliquer ? Tu vires cette pensée de ton esprit. Pas question d'en arriver là ! Il faut que tu gardes ta couverture. Si tu devais être reconnue par des membres du Premier Ordre, ce serait à ton tour d'avoir des problèmes. Tu as à peine fini que tu apprends que tu es bientôt arrivée. Ce fut rapide. Beaucoup trop à ton goût. Tu te remets aux commandes et commences l'approche vers Nar Shaddaa. Comme toujours, la station de contrôle te demande de t'identifier. Tu t'annonces comme le Nomade. Gardons la couverture de chasseuse de primes qui te va si bien. Après tout, ce n'est qu'un demi-mensonge. Une moitié de vérité. C'est bel et bien ton travail, mais pas la raison de pourquoi tu es là. Cependant, c'est ce que tu racontes lorsque l'on te demande la raison de ta présence. Venue chercher une prime. Tu sais déjà comment tu veux t'y prendre. Mais ce sera surtout de l'impro, comme toujours !

Tu es en avance quand ta carlingue se pose. Tant mieux, ça te donne l'occasion de faire un tour. Histoire de vraiment donner l'impression que tu es là pour le boulot. Tu verrouilles ton vaisseau quand tu en sors. S'agirait pas d'avoir un petit malin qui se la joue intrus ou que l'on te pose un mouchard. Tu traines un peu des pieds lorsqu'il est question de t'enregistrer. Tu ne vas pas rester longtemps. Tu informes le contrôleur. Tu n'as pas envie de laisser de traces, mais pour faire bonne figure, il faut en passer par-là. Bon, que faire à présent ? T'as une heure d'avance. C'est beaucoup trop selon toi. Mais tu ne te voyais pas arrivée pile à l'heure. Trop prévisible. Trop risqué. Atterrir pour repartir juste après ? Ça aurait été trop évident. Ça aurait alerté. Tes yeux parcourent les environs, à la recherche de ta cible. Espérant un peu qu'elle soit là. Non, elle n'y est pas. C'est bien. Au moins elle n'est pas stupide. Tu décides d'aller traîner dans les environs. Donner le change. À plusieurs reprises tu vérifies que tu n'es pas suivie. On n'est jamais trop prudent ! Personne. A moins que tu ne l'ait pas remarqué. Non. Depuis le temps, tu sais quand ça arrive.

Tu fais tout de même profil bas, tu n'oublies pas que tu as toi aussi des primes sur ta tête. Surtout celle d'un certain Hutt qui s'est épris de toi. Peut-être est-il ici ? Peut-être qu'il a décidé de rendre visite à un de ses cousins ? Ou frère ? Sœur ? Tu ne sais pas bien ce qu'il en est de la famille pour les Hutts. À la réflexion, tu ne sais plus vraiment où vous vous êtes rencontrés. Tu rentres dans une cantina, commandes de quoi boire. C'est toi ou ce verre est sale ? Tu le fais remarquer au barman. Il te jette un mauvais regard que tu lui renvoies. Tu serres la mâchoire. Ok, faut rester calme, respire ! Respire ! Tu ne vas pas taper un scandale. Il ne faut pas que tu attires l'attention. Rapide coup d'œil à l'heure. Plus que quarante minutes. Le temps passe lentement aujourd'hui. Décidément, ce n'est pas ton jour. Rien ne va. Tu n'arrives pas à te retenir et lances que tu refuses de boire. Le gars le prend mal. Il te dit que si ça ne te conviens pas, tu n'as qu'à te tirer. On inspire, on expire. Putain ! Il ne peut pas juste accepter que son établissement est dégueulasse et qu'il pourrait faire un effort sur la propreté ? Tu n'hésites pas à lui lancer une pique alors que tu t'en vas. C'est raté, t'avais bien envie de boire un coup, plus maintenant.

Tu fais le tour de quelques petites ruelles, histoire de tuer le temps. Une demi-heure maintenant. Que c'est long ! T'achète des friandises. Tu as l'appétit facile et ça fera s'écouler plus rapidement le sablier. De nouveau, tu observes pour savoir si on te suit. Non, rien. Toujours rien. Les missions de sauvetage dans les villes, ça te mets toujours à fleur de peau. Trop de risques. Du danger permanent, à chaque coin de rue. C'est peut-être ton esprit qui s'échauffe, mais tu préfères être trop prudente que pas assez. Plus qu'un quart d'heure. T'es sur le chemin du retour. Te demandant comment tu vas t'y prendre. Si elle est recherchée, alors vaut mieux qu'on ne voit pas son visage. Elle ne doit pas savoir qui tu es et l'instant ne prête pas à de longues explications. Dix minutes. Tu jettes le sachet à la poubelle. Tu passes le dos de ta main sur tes lèvres, t'as rien sur le visage. C'est bien. Parce que c'est quand même vachement désagréable et clairement, tu n'as pas envie de te présenter comme ça. Soudain tu te figes. C'est elle. Oh putain ! C'est elle !

À partir de là, tout se déroule rapidement. Tu vérifies rapidement et discrètement qu'elle n'a pas été repéré. Ça te paraît logique que si toi tu l'as vu, bien qu'elle soit cachée, d'autres aient pu la remarquer. Tu passes à l'action. On pourrait tout à fait dire que tu apparais derrière elle. Des années, que dis-je, des décennies, des siècles que t'as appris à ne pas te faire entendre quand tu arrives. Tes doigts collant de sucre se plaquent sur sa bouche. « Viens par ici ma jolie. » de l'autre, tu enchaînes ses poignets avec des menottes. « Tu te tais et t'arrêtes de gigoter. Mais surtout, tu te tais si tu veux vivre. » Après tu lui ais enfilé tant bien que mal un sac sur la tête, tu lui plantes ton blaster dans le dos « Et maintenant, tu avances, gentiment, sans faire de vagues. » Comme ça, vous êtes toutes les deux crédibles et ton arme la convainc de t'obéir. Si elle a demandé de l'aide, c'est qu'elle a envie de vivre, non ? Tu fais un signe de tête au surveillant quand vous passez devant lui « Et c'est déjà fini ! Je vous l'avais dit que je ne resterais pas longtemps ! Je vous souhaite une excellente fin de journée. »

Pendant que vous vous dirigez vers ton vaisseau, tes sens t'alertent d'un problème. T'as une fichue impression d'être suivie. Grâce au reflet du métal d'un automate, tu sais que ce n'est pas le plancton. Alors qui est-ce ? Tu accélères légèrement le pas. Alors que tu vas pour déverrouiller ton appareil, une voix robotique se fait entendre derrière vous. « Et merde ... » tu enfonces un peu ton arme, pour faire comprendre à l'inconnue que tu essayes de sauver de bien se tenir. Tu te retournes pour te retrouver face à un droïde de protocole. « T'es sérieux ? » tu lui répliques alors qu'il vient de te demander de bouger ton astronef « Je me casse, ça ne se voit pas ?! T'en fais pas, dans cinq minutes, on est plus là !  » Tu pousses la résistante dans le Nomade, soulageait que ce ne soit que ça. Alors que l'appareil se referme et vous isole du reste du monde, tu agrippes l'un de ses bras et la forces à avancer « Ne t'en fais pas, c'est bientôt fini. » Tu ne peux pas te permettre de lui enlever ce qui lui cache le visage tant que vous n'êtes pas sorties d'ici, tu aimerais et tu te doutes que ce doit être désagréable pour elle, surtout qu'elle doit être perdue, penser qu'elle s'est faite capturée par l'ennemi, mais les murs ont des oreilles. Alors tu restes dans ton rôle.

Tu la forces à s'installer, lui intimant l'ordre de rester tranquille. À peine fait, tu tournes les talons, rengainant ton arme. Allant t'asseoir dans ton cockpit, tu démarres les moteurs dans un même mouvement tout en poussant un soupir de soulagement. À ce stade, tu t'en fous qu'elle ne t'ait pas écouté, qu'elle cherche à te causer des ennuis, qu'elle essaye d'enlever ses liens ou de virer ce qu'elle a sur la tête. Toute ta concentration est fixée sur le fait de manœuvrer ton engin et de t'en aller. Il ne te faut qu'une dizaine de minutes pour t'extraire de la planète, d'un geste tu lances le saut dans l'hyperespace. Tu mets plusieurs secondes avant de te décider à te lever. Le voyage n'est pas fini, loin de là-même ! Il n'est pas question que tu la livres tout de suite à la Résistance. Il vous faut vous cacher le temps que les choses se calment pour la miss. « Voilà, c'est bon. On est tranquille. » Tu lui retires le sac de sa tête « C'est mieux comme ça hein ? » quand ton regard se baisse vers ses poignets pour les délier, celui-ci bloque au niveau de la tache rouge que tu n'avais pas remarquée – ou pas voulu – jusqu'à présent « Attends, mais tu saignes ?! Et merde ! J'avais dit que je ne voulais plus récupérer de blessés ! Après, y a plein de sang partout et c'est chiant à nettoyer ! Fait chier, ça va encore rouiller ... » dis-tu agacée par la situation

Bon, ce qui est fait est fait, tu ne peux revenir en arrière et te connaissant, sachant cela, tu n'en serais même pas capable. D'un geste sec tu la libères et fais tout de suite volte-face. « Mets toi à l'aise, je vais chercher de quoi te soigner. » Tu t'arrêtes brusquement, te retournes à moitié, la fixant tu déclares  « J'veux pas savoir comment tu t'appelles et je ne te dirais pas comment je me nomme. Sache juste que t'es en sécurité, au moins jusqu'à ce que tu ailles mieux et qu'on me fasse signe pour venir te récupérer. Ok ? »

 

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