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Here with me (Aysun)

Jay Carter
Jay Carter
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Datapad

   
Jay ne refuse jamais une mission. C’est aussi ce qui participe à sa si bonne réputation. Il est connu pour son efficacité mais aussi pour le fait qu’il ne rechigne jamais à la tâche. La pitié est absente depuis longtemps, pour le boulot bien fait. Tout autant que l’empathie qui le quitte, régulièrement. Il en possède pourtant, mais les années, où s’entassent les débris de lui même, ont tari une partie de sa morale. S’il ne court pas après les crédits, il exécute, comme le soldat d’élite qu’il était dans une autre époque.
Presque une autre vie.

Aussi aujourd’hui, sur Corelia, il est en charge de capturer un type ayant des dettes envers un autre et de le lui ramener, vivant. Evidemment l’homme qu’il est chargé d’appréhender est un ancien soldat et ne lui a en rien facilité la tâche. S’il a réussi à le mater, c’est après une bagarre qui lui laissera quelques traces. L’arcade ensanglanté et une coulure carmine qui s’étale sur sa tempe aussi, depuis sa tête. Il a pris de sacrés coups et n’a en rien épargné celui qui, assommé, est étalé sur le sol, menotté. Jay le traine derrière lui, d’une main vers l’arrière, contre le col du type qu’il fait glisser là, légèrement penché vers l’arrière pour équilibrer son poids, alors que son fusil d’assaut est passé en bandoulière par dessus sa tenue noire d’ancien commando. Si les vêtements ont changés, il est impossible de totalement ignoré que Jay n’a jamais été un simple homme lambda. Toute sa silhouette bâti, sa tenue et même ses réflexes, témoignent qu’il était dans l’élite.
Sans parler de ce tatouage entre ses omoplates. Invisibles pour la plupart des gens, heureusement. Vestige d’une ancienne époque de gloire qu’il regrette souvent.

Le type finit par s’éveiller et vocifère un peu, alors que Jay le traine toujours. « Ferme la » Grogne t-il de sa voix grave, alors que le type a également les chevilles attachés, histoire de ne prendre aucun risque. Il est ici pour mener à bien sa mission, sans se préoccuper de s’il fait le bien ou le mal. Voilà longtemps que la morale de Jay fluctue et que le principe de bien et de mal est devenu abstrait. Tout est régit par l’argent aujourd’hui et les quelques reliquats se rattachant à une cause qu’il estime perdue, ne lui apparaissent que comme fous.
Arrivant enfin à hauteur du vaisseau qui lui a été prêté, il remarque une silhouette, plutôt gracile, de jeune femme, appuyé contre ce qui est l’entrée du pont du vaisseau. Fronçant les sourcils, il continu de marcher en trainant le type jusqu’à arriver au niveau de la brune, relâchant son prisonnier qui se rattrape tant bien que mal en vociférant dans sa langue. « Vous voulez quoi ? » Ou l’art de Jay de faire dans la dentelle et les manières. Mais il n’a jamais été un homme subtil et ne désire certainement pas commencer à l’être. Il va droit au but, comme toujours, sans se perdre dans des politesses inutiles. Son regard émeraude toise la jeune femme qu’il ne reconnait pas vraiment. Ou peut être que si ? Les années ont défilés trop vite, les souvenirs sont lointains. « On se connait non ? » Peut être juste de distance, mais il a cette impression de l’avoir déjà vu quelque part.
Aysun Sloane
Aysun Sloane
RELIQUATS
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Souffrir est absurde et laid. Toute souffrance est un désordre... Mieux vaut s'accommoder des choses, ou les briser que de pleurer à la lune. ― David-Neel

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Aysun parle en purple. Son droïde JN-451 en #cc6600.

Datapad

   
« Tu n'est rien, Elia. Ni moi non plus. C'est la famille qui compte. Sans elle tu serais mort et le monde aurait continué de tourner sans même s'apercevoir de ta disparition. Nous naissons. Nous mourrons. Et dans l'intervalle, il n'y a qu'une chose qui compte. Toi et moi, pris seuls, nous ne sommes rien. Mais les Scorta, les Scorta, ça c'est quelque chose. »  Laurent Gaudé




Elle l'observe, lui et son aura - terrible et intacte. Il a refusé si souvent toute tentatives de rapprochement qu'elle n'est pas certaine que sa venue n'y change quoi que ce soit. De loin, il semble pourtant le même que dans ses souvenirs - la même blondeur ensablée, la même silhouette aguerrie. Le corps est machine jusque dans l'économie de gestes. Calibrés, efficaces, ces derniers frappent et contraignent sans la moindre difficulté.

Aysun cille. Elle n'approuve aucune violence mais peut-on refuser ce qui est évidence, ce qui semble destin auquel nul ne peut véritablement échapper. La guerre est naturelle, autant que les sols et les mers. Avant les hommes, avant les forêts et les étoiles, la guerre était déjà cosmos. Tout est choc, tout est combat. Il est inutile de vouloir l'occulter de ses veines quand le sang lui-même bat les tempes, que les mouvements du coeur cognent la poitrine ou que la respiration étreint la gorge.

Un temple de violence, c'est ce qu'ils sont tous, chacun à leur manière.

Il avance, le corps monolithe, le regard méfiant, de la détermination féroce à chaque enjambée et ce poids lourd qu'il traine à bout de bras - et, elle le devine - à bout d'âme. « Monsieur Carter. » Murmure-t-elle pour elle-même comme une énième répétition avortée. Cela sonne faux. Il était tellement plus quand le drapeau grenat flottait sur les territoires. De très rares fois, elle l'avait alors rencontré au cours de ces soirées mondaines où les costumes sont de rigueurs et où l'on parade ceux qui  font la véritable gloire des gouvernements; elle n'avait pas osé l'approcher à l'époque, pleine d'une adoration muette et timide. Aujourd'hui, elle n'a plus le luxe de pouvoir se terrer derrière de simples sourires ou des rideaux peuplant les salons onéreux des dignitaires.

Mille fois durant ce voyage, elle a répété des discours imaginaires. Ce qu'elle pourrait lui dire, ce qui suffirait à le convaincre et maintenant qu'elle le voit, il n'y a plus rien. Un voile de nervosité glisse sur ses lèvres, une tendresse infinie sature ses iris. Jay Carter était – est l'un des plus grands soldats du Premier Ordre. Membre d'un escadron d'élite, l'uniforme discret aux lanières multiples sur les épaules, la gloire sous ses pas, la bravoure en unique bannière. Adolescente, elle avait tremblé aux mythes et légendes dont il était nimbé. Le voir c'était croire en l'absolu merveille du système et en épouser ses méandres. C'est corrige t'elle, résolue. Le passé est dans le présent. Le futur dans le passé. Il faut penser et agir pour aujourd'hui et demain, toujours. Le leitmotiv roule dans son esprit comme un bruit blanc tandis qu'il la jauge, peu amène.  « Vous voulez quoi ? »  Un instant, elle panique. Fuir. Elle laisse le cœur vriller dans sa poitrine, l'air se faire lave sur sa langue. Jay s’avère rêche comme le bitume sur la peau quand on chute de plein fouet dessus, de la dureté jusque dans la ligne de sa mâchoire.

Elle ne bouge pas pourtant. Fuir n'est pas une option.

(L'autre réponse scintille au creux de son esprit : Tout.)

Ses doigts se tordent les uns contre les autres. Il ne lui laisse pas le temps que déjà des soupçons s'installent. « On se connait non ? » Les iris sombres se dilatent sous la surprise. Elle lui a envoyé mille missives - via comlinks, via holopad. Il ne lui a opposé que silences lourds et refus tacites. Une guerre passe aussi par l'absence et d'une phrase, d'une simple question, il balaye pourtant ses doutes. Omnia Mutantur, Nihil interit. Rien ne disparait jamais, tout se transforme.

L'élite du Premier Ordre n'a pas fondue sous la défaite, elle s'est simplement retirée pour mieux lécher ses blessures.

Et à voir ainsi Jay, elle devine que les blessures sont nombreuses.

Sous les volutes industrielles de Corellia, un peu d'espoir enveloppe Aysun. Elle plie sous les émotions diverses et lui offre un modeste sourire. Il est là. C'est comme retrouver un trésor que l'on pensait perdu à jamais. Il est Premier Ordre à ses yeux en cet instant. Mieux encore, il est Empire en devenir et elle en tremble un peu, malgré elle.

Elle sait quoi lui dire maintenant, le sourire presque incrédule. « Souvenez vous commandant Carter, j'ai traversé des galaxies pour vous retrouver. » Plus tard, quand le moment viendra, il faudra se rappeler - de ça et d'autre choses. Le regard est attiré par l'hématome carmin sur l'arcade. Des traces de coups et de luttes sont perceptibles dans sa mise. Elle abaisse son attention le long du bras tendu, les veines saillantes sous l'effort puis sur le malheureux qui ne tente quasi plus de se débattre au bout. « Doit-on... cela est-il bien nécessaire, commandant ? Il doit pouvoir marcher, non ? »  Ce n'est pas la chose à dire, elle s'en rend compte et les doigts s'enfoncent dans ses paumes nerveusement. « Oui, nous nous sommes déjà rencontrés. C'est aimable à vous de vous en souvenir. » Le prisonnier au sol cesse de s'agiter pour de bon et la couve d'un regard où une pointe d'amusement vrille, comme si elle était une bonne blague.  Ou peut-être est-ce son imagination. Aysun fait mine d'ignorer. « Il faut, » Une ombre passe. Elle sait qu'elle doit dorénavant abandonner sa politesse surannée quand elle parle au nom des Reliquats - tout du moins c'est ce qu'on le lui a déjà fortement suggéré - mais elle ne s'y résout pas. « J'aimerai vous prendre un peu de votre temps s'il vous plait. » Elle jette à nouveau un coup d'oeil vers l'individu au sol, une compassion teintée de gêne au bout des cils. « Seul. »


Jay Carter
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Datapad

   
Jay a toujours été méfiant, déjà à l’époque du commando, même s’il avait davantage appris à faire confiance. Depuis qu’il est seul, à survivre et errer de mission en mission pour avoir un semblant de but de vie, la chose s’en est exacerbée. Aujourd’hui, il sait qu’on ne l’approche pas sans une bonne raison. S’il se forge une réputation depuis plus années, plutôt grâce à ses talents que réellement par volonté, répondant au simple nom de Carter ou au surnom « Le Commandant » qu’il n’apprécie pas plus que ça, il sait qu’il reste généralement un homme qu’on approche dans un but précis. Celui, en général de requérir à ses services. Les femmes sont moins fréquentes, peut être parce qu’elles règlent leurs comptes d’une autre façon, pourtant, s’en est bien une qui se tient là, devant son vaisseau en cherchant son attention.
Elle qu’il alpague sans douceur, car Jay n’a jamais été fait de beaucoup de finesse ni de subtilité. Qu’il est davantage du genre à aller droit au but que de se perdre en banalités.

La brune ne bouge pas alors qu’il arrive à son niveau, qu’il la toise de toute son imposante hauteur. Un atout la plupart du temps, mais qui le rend surtout plus reconnaissable. Certains se demandent même souvent s’il est pleinement humain, face à sa force physique et à sa stature. Mais oui, une malédiction autant qu’une bénédiction, certainement.
Ses yeux entre émeraude et noisettes, se posent sur le visage, les cheveux. Il y a quelque chose dans son regard, sur ses traits. Il jure de l’avoir déjà croisé, même de loin, sans être vraiment capable de se souvenir. Peut être était-ce dans son ancienne vie, celle qu’il a largement chassé de sa tête pour ne pas vriller complètement. Même si au fond, il a quand même largement déchanté, plus qu’il n’est prêt à l’admettre.
Elle a l’air un peu nerveuse, soudain, mais fini par briser le silence et l’attente. Jay relâche le type qui s’écroule par terre, attaché de toute façon, assis, pour accorder son attention à la femme en face de lui.

Commandant Carter.
Il se fige, un peu. Il sait que ça fait partie de son identité car certains ont su, l’ont reconnu, petit à petit, la rumeur s’est propagé. Un ancien commandant de commando du Premier Ordre, devenu mercenaire. Il a attisé l’intérêt de beaucoup, la curiosité d’un bon nombre, encore aujourd’hui. « Des galaxies ? » Il esquisse un sourire, ce n’est pas un peu exagéré ? Il n’a aucune espèce d’importance, se considère comme un mercenaire parmi tant d’autres. Un doué, certes, mais tout de même, Jay ne s’est jamais jugé spécial ou unique.
La jeune femme poursuit après avoir jeté un regard à l’homme qu’il trainait avec lui et Jay se crispe un peu, esquisse un petit rictus assez froid. « Je n’aime pas tellement qu’on questionne mes méthodes, vous voulez quoi ? » La voix grave prend une intonation plus implacable car il n’a pas envie de perdre son temps avec quelqu’un décidé de juger sa manière de faire. Qu’importe qu’elle ne soit pas la plus douce, on le paye pour un résultat final, pas sur les moyens d’y parvenir. Jay ne s’attarde toutefois pas sur le prisonnier à ses pieds qui ne peut pas aller plus loin, non il se concentre sur la femme en face de lui qui le remercie de s’en souvenir. Il n’est toutefois pas sur du quand ou du pourquoi, mais oui, ses traits lui parlent. Lui chante une histoire qu’il a tenté d’oublier. Il ne renchérit pas, le silence plus que mille mots, les regards de Jay parle toujours plus que ses expressions, aussi, il la laisse seulement poursuivre.

Lui prendre du temps, seuls. Il fronce un peu les sourcils mais ne crache jamais sur une nouvelle mission. Il aime rester un homme occupé. « Ok, laissez moi un instant » Et il récupère le prisonnier qui bouge un peu, pour le trainer avec lui. Ouvrant le pont du vaisseau, il le hisse à l’intérieur et l’enferme dans un compartiment prévu à cet effet, le vaisseau lui ayant été prêté par son employeur du moment. Le type gueule un peu, tente tant bien que mal de se dégager et surtout, de trouver un moyen d’acheter sa liberté, mais Jay ne dit rien. Non, il est fait de gestes méthodiques et automatiques. Une fois le type enfermé, il ressort et referme le pont du vaisseau pour faire face à la jeune femme. « Y’a une cantina pas loin où on peut s’isoler un peu, ça vous va ? » Demande t-il sans demander car en vérité, il n’a pas tellement d’options. « Enfin sinon c’est l’étage du vaisseau, vous qui voyez » Dit-il en lui laissant le choix, même si l’idée d’un verre d’un de ces alcools forts quelconque du coin, le tente particulièrement.
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