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Life imitates art

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Cette fois-ci, la révélation de la présence des Siths dans la galaxie était officielle. Leur “leader”, si on pouvait l’appeler ainsi, l’avait prouvé en faisant un tour de mégalomanie sur grands écrans. Monsieur tenait en joue tout le système et non content de menacer la population, il avait mis à exécution une démonstration qui avait enragé Jill.
A défaut de pouvoir casser tout autour d’elle et de ruiner l’appartement qui lui servait de cachette et de point pour retrouver Thrace, quelques idées avaient fleuri dans son esprit. Si elle n’exprimait pas sa rage dans la brutalité, elle l’exprimerait au jet de peinture. Une technique de relaxation qu’elle avait bien éprouvé depuis son adolescence.

Elle avait pris le temps d’étudier le physique disgracieux du seigneur des Siths, pour pouvoir mieux le caricaturer, le ridiculiser. Éventuellement aussi pour mieux savoir sous quel angle elle pourrait lui coller son poing dans la figure si elle le trouvait en face d’elle. D’ailleurs elle avait décidé d’aller à Centerpoint.

Alors au fur et à mesure que les heures passaient depuis la terrible annonce de cette nouvelle faction, Corellia verrait apparaître des oeuvres d’un art bien engagé sur ses murs. Des oeuvres qui mettaient en lumière la ridicule mégalomanie qui les animait. Ainsi elle espérait entretenir une culture critique chez les habitants du système. Qu’ils sourient, qu’ils ne se laissent pas abattre, qu’ils voient les torts de leurs tortionnaires au lieu de simplement les craindre.

Pour le coup, le manque d’organisation général profitait à la Mandalorienne. Elle restait discrète, mais personne n’avait encore essayé de l’arrêter en pleine oeuvre. Elle avait même vu plus d’une personne s’arrêter pour en prendre une holo image. C’était déjà une bonne réussite de son côté. Alors elle continuait en bon chemin et s’était faufilée dans un coin résidentiel pour y repeindre quelques murs. Bien sur ses pieds et ses mains étaient couverts de couleurs et de gouttelettes, comme ses plaques d’armure. Elle en avait jusqu’au casque. Difficile de nier qu’elle était la responsable. Personne ne le lui avait encore reproché, alors peu lui importait. Son spray crachait la peinture et elle certainement refait le chiffre d’affaire des vendeurs de cartouches. Sa ceinture en était remplie.

Sa rage avait bien diminué à mesure qu’elle peignait ses critiques de l’Ordre Sith. Elle se sentait même plus apaisée. Quelque part, elle espérait y puiser la force et le courage pour arriver à Centerpoint et les défier, aux côtés de tous ceux qui prendraient la même décision.
Enfin, elle était si concentrée qu’elle n’avait pas remarqué qu’un spectateur était arrivé au coin de la rue.



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ft. JILL ATIN.

Plus le temps passait, plus les tensions sur Corellia alourdissaient l’ambiance. Il était grand temps que cela cesse, il était grand temps d’agir, tout le monde semblait d’accord sur ce point, même si peu étaient prêt à le faire réellement. Surtout depuis les récents évènements ; cette annonce générale qui n’a pu échapper à personne.
Et surtout, surtout, la destruction d’une autre planète. Jusqu’où comptaient-il aller ? Que cherchaient-il à prouver ? Leur puissance ? Pour Tamsin, ces démonstrations étaient d’avantage des preuves de lâcheté et d’arrogance. Détruire une planète sans même bouger le petit doigt relevait de la plus pure perfidie, et démontrait une certaine dose de fainéantise. Bref, ce geste n’avait rien de glorieux aux yeux de Tamsin, et elle espérait que le reste de la population parvenait à penser comme elle. Il ne fallait pas que cela instaure la crainte au sein des coeurs. Il fallait, au contraire, que chacun s’élève, que chacun s’indigne, lève le poing. Il fallait à tout prix faire face. Ne pas plier l’échine.
Si pour certains, c’était une attitude évidente à adopter, Tamsin savait que la majorité de la population ne possédait pas le courage de se faire entendre. Et encore moins d’agir. Mais elle ne blâmait personne. Après tout, elle comprenait que l'offensive n'était pas dans la nature de chacun. Vouloir se protéger relevait d’un simple esprit de conservation. Ca n’était que du bon sens, en soi.

Pour autant, ils étaient quand même un certain nombre à s’insurger. Un parfum de rébellion flottait dans l’air. Un mouvement invisible, comme un courant d’air, qui parcourait les rues de Coronet, et de tout Corellia. Et cela redonnait de l’espoir à la Jedi. Elle était prête à faire front.
En attendant, l’ambiance à Coronet était étrange, une sorte d’agitation dans l’attente. C’était lourd, pesant, inquiétant. Et malgré ça, dans la noirceur, persistait une touche de couleur. Il s’agissait de fresques, de dessins, de caricatures en tout genre, représentant toujours plus ou moins la même chose ; un gros méchant pas beau. Visiblement, quelqu’un ici était en colère et désirait le faire savoir.

Tamsin en fut amusée. Elle trouvait cette idée brillante, cette façon de tourner en dérision le côté obscur lui plaisait beaucoup, et elle se mit à suivre les dessins. Ceux-ci étaient au passage remarquablement bien réalisés, d’une précision admirable et d’un style singulier tout à fait plaisant. Ainsi, lorsqu’au détour d’une rue elle ne parvint pas à distinguer où se trouvait le graffiti suivant, elle fut d’abord déçue de constater que l’artiste s’était arrêté en si bon chemin. Mais elle comprit quelques secondes plus tard qu’elle avait tiré une conclusion trop hâtive, car un bruit très facilement reconnaissable vint lui chatouiller l’oreille. Ca ne pouvait être que l’auteur du délit.

Intriguée, impatiente aussi de découvrir qui se cachait derrière ces oeuvres hautes en couleurs, Tamsin se laissa guider jusqu’au « pschitt » caractéristique d’une bombe de peinture que l’on vide sur un mur. Et elle la vit, au coin d’une rue. Une petite silhouette vêtue d’une armure, qui lui tournait le dos. Sur la pointe des pieds, l’individu en armure était si concentré à terminer son oeuvre qu’il, ou elle, ne remarqua pas la présence de Tamsin. Celle-ci attendit donc respectueusement que le travail soit fini avant de s’annoncer par un applaudissement admirateur, afin de ne pas risquer de surprendre l’artiste et de lui faire faire un geste de travers.

« Très joli. J’aime beaucoup cette façon de ridiculiser le mal.. C’est beaucoup mieux que d’en avoir peur. La peur, ça nous pétrifie. Mais ça… » D'un geste du menton, elle désigna les motifs sur les murs. « Ça, ça égaye le coeur et ça nous rend plus fort. Merci, je crois que c’est exactement ce dont on a besoin en ce moment. » termina-t-elle avec un sourire en direction de celle qui se cachait sous cette armure — car à en juger par la carrure, ça devait être une femme.

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Jill était si absorbée par sa frénésie artistique qu’elle n’avait pas remarqué être observée. A force de le dessiner, elle avait trouvé mille façons de représenter le faciès disgracieux de Darth Millenial. D’ailleurs, elle était en train de rajouter un morceau de feuille de salade coincé entre ses dents difformes avant de reculer pour admirer son travail. Puis clap la fit sursauter. Ah, voilà un bon exemple que donnait la Mandalorienne, à ne rien voir venir dans son dos ! Elle espérait que si ça avait été un sith, elle aurait fait preuve d’un peu plus de réactivité et que son instinct l’aurait prévenue un peu plus tôt.
Fort heureusement, l’applaudissement de la jeune femme n’était pas ironique, et son sourire sincère réchauffait le coeur en colère de Jill. En voilà une que ses oeuvres avaient touché. Elle ne lui lançait pas des poignards dans le dos, mais bien des compliments au visage ! La Mandalorienne était humble et critique par rapport à son propre travail. Elle savait en percevoir les défauts, et prendre du recul. Mais cette série là était justement caractérisée par son manque de recul : une réaction spontanée, presque épidermique, face au culot des forces du mal.

C’est gentil. Je sais pas si les propriétaires des immeubles sont du même avis par contre.

Répondit-elle avec humour. Elle ignorait comment ceux-ci réagiraient. Les temps de crise comme ceux-ci justifiaient-ils le vandalisme au nez et à la barbe des autorités et du gouvernement ? Probablement pas, mais elle ne s’était jamais gênée pour étaler sa peinture aux yeux de tous, puisqu’elle cherchait justement à provoquer la réaction du public.
Elle frotta ses mains négligemment sur le bas de la combinaison qui la couvrait et portait ses plaques d’armure, le tâchant encore un peu plus de la peinture qui était déjà un peu partout, puis tendit la droite vers la spectatrice inconnue. Elle adoptait une posture amicale, sachant que malgré sa carrure, l'armure Mandalorienne n'inspirait que rarement la sympathie. La visière en T n'était pas l'esthétique la plus appréciée dans la galaxie.

Moi c’est Jill. Tu veux me filer un coup de main ?

Jill avait évidemment plus que son spray à peinture pour redécorer les rues de Coronet. A sa disposition, un petit arsenal de marqueurs de différentes couleurs et tailles qu’elle prêterait sans aucune objection à la jeune femme s’il lui en venait l’envie.

J’vais aller à CenterPoint leur expliquer l’fond de ma pensée. Mais bon j’veux que même ceux qui n’y vont pas puissent combattre à leur façon, alors faut donner le La.



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ft. JILL ATIN.

Tamsin semblait avoir malgré tout pris par surprise l’artiste qui se retourna vers elle dans un sursaut. Il est vrai que ces fresques représentaient un acte de vandalisme et que la Mandalorienne devait être sous tension, à l’affut du moindre garde qui pourrait passer dans le coin.
Pour ce qui était des propriétaires, cela ne représentait aux yeux de la Jedi qu’une préoccupation secondaire : nettoyer ou repeindre une façade n’était pas le plus compliqué ni le plus couteux. Cela ne représentait qu’un petit désagrément pour de riches propriétaires d’immeubles. De plus, aujourd’hui plus que jamais, la liberté d’expression méritait bien ce léger sacrifice.

« Oh, je ne m’en fais pas trop pour les propriétaires… Ils s’en remettront, j’en suis sûre. »

Sur ces paroles, la jeune femme en armure lui tendit une main parsemée de taches de peinture séchée. Tamsin la saisit chaleureusement, appréciant la sympathie apparente de l’individu, malgré l’armure qu’elle arborait.

« Enchantée, Jill. » Elle marqua une pause, lui adressa un sourire. « Tamsin. Et je serai ravie de t’aider, mais… »

Malgré la tentation, Tamsin ne pouvait se permettre d’agir sans réfléchir. Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, pour des raisons morales. Même si pour l’heure, elle ne se considérait plus comme faisant partie de l’Ordre Jedi, ignorant que celui-ci était à nouveau en train de renaître, elle conservait ses principes. Et vandaliser des façades d’immeubles, quelle qu’en soit la raison, ne faisait pas partie de ces dits principes. Malheureusement.
La seconde raison était purement artistique. Pouvait-elle vraiment se permettre d’ajouter sa touche personnelle à de tels croquis ? Car il était évident que Jill n’en était pas à son coup d’essai. L’on sentait bien l’expérience dans ses gestes, la précision dans les traits tracés sur les murs. Son style était affirmé, bien à elle, et les dessins se suivants dans les rues de la ville apportaient une certaine harmonie.
Tamsin n’était pas certaine de pouvoir conserver cet esthétisme. Le moindre trait qu’elle viendrait ajouter sur ces murs briserait l’équilibre visuel.

Puis, alors qu’elle réfléchissait, hésitait sur la réponse à donner, Jill prononça ces mots comme un encouragement :
« J’vais aller à CenterPoint leur expliquer l’fond de ma pensée. Mais bon j’veux que même ceux qui n’y vont pas puissent combattre à leur façon, alors faut donner le La. »

Cela résumait parfaitement le fond de la pensée de Tamsin. Elle aimait beaucoup la façon de penser de la Mandalorienne. Cet argument n’aurait pas dû être suffisant pour convaincre une Jedi de taguer des murs. Mais pour Tamsin, il n’en fallait pas plus. Après tout, comparés aux conflits qui déchiraient la galaxie ces derniers temps, quelques dessins sur un mur n’étaient pas bien méchants.

« C’est bien parlé. Je suis complètement de ton avis. D’ailleurs, je vais aussi me rendre à Centerpoint. On n’est jamais trop nombreux contre une telle menace. »

Puis, Tamsin tendis la main, paume vers le ciel, comme pour signifier son accord. Jill n’avait qu’à lui prêter ce qui l’arrangeait. « Allez, d'accord. Je vais essayer de ne pas gâcher ton oeuvre… L’art, c’est pas vraiment mon domaine. »
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Il était rassurant de constater que Jill n’était pas la seule à penser ainsi. Les propriétaires de ces immeubles n’étaient certainement pas à quelques crédits près, surtout par les temps qui couraient. Les propriétaires des moindres chambres s’enrichissaient sur le dos des civils qui devaient rester de force dans le système. Jill ne se gênait donc pas pour s’en servir comme de larges toiles pour elle s’exprimer en long et en travers. Et elle avait beaucoup à dire !

La dénommée Tamsin était bien amicale, et la Mandalorienne gardait son attitude avenante, malgré le casque et l’armure. Elle savait comment exprimer toute une variété d’émotions à travers sa posture et c’était une méthode de communication qui était tout aussi utile que les mots. Et pourtant, ça n’avait pas tout à fait suffi à convaincre son interlocutrice de se joindre à elle ! Entre discuter paisiblement et s’adonner à des activités artistiquement illégales, il y avait un grand pas. Un pas que la Mandalorienne aimait bien faire franchir aux personnes qu’elle appréciait, mais à la condition seule qu’ils soient en sécurité. Elle n’irait pas pousser au danger sous le feu du Premier Ordre.

Enfin… Elle qui pensait ne pas avoir réussi à persuader Tamsin, elle parvint à faire virer la situation avec quelques mots de plus ! Voilà qui venait la ravir encore un peu plus. Plus que de contenter l’artiste, elle avait aussi piqué sa curiosité.

Tu dois pas être n’importe-qui, si tu vas là bas. Ca demande du courage.

Elle posa un marqueur à peinture dotée d’une pointe à biseau large dans les mains de Tamsin. Un tel outil créait de belles lignes, dynamiques, et donnait un aspect bien plus intéressants aux écritures et aux tracés sur les murs.

Tu peux écrire ce qu’il te passe par la tête. Ca va être cool, tu verras ! Et puis je peux passer derrière pour faire de la finition comme ça.

C’était ce qu’elle même faisait, avec les mots et aussi avec les images. Elle donna l’exemple d’ailleurs avec quelques mots de mando’a. Gaa’tayli gar droten. Une invitation à l’entraide entre les peuples coincés dans le système.
A côté, elle rajouta l’illustration d’un minuscule Darth Millenial, tout déconfit face à des dizaines de petits citoyens s’entraidant et ignorant ses chapelets de jurons et menaces. Voilà ! Elle se tourna vers Tamsin, puis appuyer son propos.

Ils font peur, c’est sur. Mais ils sont pas invincibles. J’en ai déjà battu un.

Elle même ne prétendait pas être la meilleure guerrière de la galaxie, à des années lumières de là d’ailleurs… Et pourtant, elle avait réussi. Peut-être son interlocutrice serait intriguée et parlerait un peu plus d’elle même aussi à l’occasion ?




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